L’actualité de la crise : LE DIABLE EST DANS LES GROS DÉTAILS, par François Leclerc

Billet invité

Dexia est-il un « cas particulier » dans le paysage bancaire, comme vient de l’affirmer François Baroin, le ministre français des finances, toujours aux avant-postes quand il s’agit de noyer le poisson ? Fidèle à sa ligne de conduite, il vient d’être tout aussi catégorique en assurant que les banques qui auraient besoin d’être recapitalisées avaient été identifiées par les stress tests – ce qui exclut les françaises – et que la garantie apportée par l’Etat à la bad-bank, qui va récupérer une partie des actifs douteux de Dexia, n’aurait pas d’impact sur la notation de la dette française. Utilisant un argument imparable pour cela : « la garantie n’est actionnée que si elle appelée, et nous faisons le pari que cette opération va fonctionner »…

La vérité est que les dirigeants européens ont trois semaines devant eux pour parvenir à un plan d’ensemble évitant que tout ne s’écroule, et que tout reste à faire. Au sortir du sommet de Berlin d’hier, il n’y a d’accord d’aucune sorte sur aucun des sujets qui devraient le composer. Pour gagner un peu de temps, le sommet européen prévu les 17 et 18 de ce mois est repoussé au 23.

Ainsi que l’a estimé José Manuel Barroso, tout le monde est devant l’inconnue que représenterait une décote supplémentaire de la dette grecque, afin de rendre crédible son remboursement. Non seulement en raison des conséquences que cela aurait pour les banques grecques, qui n’y résisteraient pas, mais également pour l’ensemble de l’économie et des fonds de retraite grecs, et enfin au-delà pour la zone euro. Il n’y a en effet aucun précédent, et l’on a maintenant compris que l’effet systémique d’un tel défaut n’est pas prévisible, ne pouvant se mesurer à la simple exposition des banques à la dette grecque, prises une par une.

Jugeant que la zone euro se trouvait « dans une situation très difficile », le porte-parole du gouvernement allemand, a expliqué ce matin que « il va y avoir maintenant un dur travail sur les détails », tout en précisant que les travaux à venir seraient « confidentiels ». On verra combien de temps les fuites pourront être évitées, sous la pression des marchés. Certes, ceux-ci se sont dans un premier temps satisfaits de l’affirmation selon laquelle les banques allaient être renforcées, mais des « détails » vont devoir vite être fournis.

Avant même de parler du dispositif qu’il va falloir déployer, les estimations continuent d’être très variables à propos des montants à mettre sur le tapis, afin que l’annonce attendue fasse l’effet d’un tir de « bazooka », suivant l’expression venue d’outre-Atlantique (Henry Paulson avait ainsi qualifié le TARP). Depuis reprise par David Cameron, le premier ministre britannique, qui estime par ailleurs que « le temps est compté ». Pas moins de cent milliards d’euros, en tout état de cause. Mais d’autres estimations de JP Morgan et de Nomura dépassent les 200 milliards d’euros annoncés par le FMI et atteignent 400, voire 675 milliards d’euros, le tout dépendant de l’ampleur des décotes à venir et des pays concernés. On est très loin des 2,5 milliards identifiés par les derniers stress tests, que Dexia avait d’ailleurs passés haut la main !

Une triste vérité se fait jour : le simple calcul des besoins de recapitalisation des banques – c’est à dire la profondeur de leur trou potentiel – rencontre de grandes difficultés d’appréciation. Pour mesurer la vanité de l’exercice, il faut par exemple observer la proportion très importante (jusqu’à 10% de leur noyau dur, selon la BCE) des DTA, les Deferred Tax Assests, qui sont des crédits d’impôts sur les pertes antérieures comptabilisés au titre du noyau dur au bilan des banques. Ils ne seront en effet d’aucune réalité, si celles-ci ne produisent pas les bénéfices anticipés.

L’Europe a-t-elle les moyens de ce traitement de choc des banques, dans le contexte politique actuel ? Rien n’est moins certain, ce qui laisse supposer un parcimonieux renforcement des banques, et non pas un tir de bazooka. Surtout qu’il faudra ensuite aborder l’autre grand dossier en attente : comment élever une haute barrière financière, par exemple sous forme de lignes de crédit destinées aux Etats, pour éviter que l’Italie et l’Espagne n’entrent au coeur de la zone des tempêtes ? Mais n’anticipons pas, car les marchés s’en chargent très bien.

Quoique les banques en disent, l’addition commence à être salée pour elles, si l’on ajoute à l’absorption d’une décote supplémentaire sur les dettes souveraine de la Grèce, probablement suivie de celles d’autres pays à venir, l’obligation de s’aligner sur les nouveaux ratios de Bâle III. Dans un contexte où leurs besoins de refinancement au titre de leurs opérations de crédit en cours sont élevés et alors que le marché obligataire accroît ses exigences.

Les banques ont de plus en plus de difficultés à convaincre les marchés d’investir dans leur propre dette, en raison du risque nouveau qu’elles représentent : leur exposition à la dette souveraine qui était hier au contraire jugée facteur de solidité. Jouant un rôle déterminant dans l’offre de crédit aux entreprises, elles risquent de la restreindre ou la rendre plus onéreuse, ce qui revient la plupart du temps au même. C’est par ce biais que la récession économique s’élargira et s’approfondira, créant en retour un nouveau choc sur les banques, qui verront à nouveau leur volume d’affaire diminuer.

La situation de la zone euro a ceci de reconnu que la BCE a des moyens d’action bien plus limités que ses collègues. Faire sauter ce verrou pour l’aligner – solution que les Américains et les Britanniques préconisent – est une décision que l’on ne voit pas les Allemands accepter. Cette porte fermée, il ne reste plus alors en magasin que des montages reposant sur un empilement de dettes, afin de créer un effet de levier au FESF.

Le champ du possible se rétrécit.

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210 réponses à “L’actualité de la crise : LE DIABLE EST DANS LES GROS DÉTAILS, par François Leclerc”

  1. Avatar de Pyrogaster
    Pyrogaster

    Recapitaliser les banques est une expression vague qui m’inquiète. Elle suggère que les gouvernements vont « mettre à la disposition » des banques des centaines de milliards sans demander de contrepartie sérieuse.

    Or la situation est claire. Si il manque tant d’argent à nos banques elles doivent déposer leurs bilans, lessivant ainsi leurs actionnaires, et donner ainsi la possibilité de les nationaliser pour un euro symbolique avant d’y transfuser l’argent du contribuable.

    Mais nos dirigeants choisiront-ils cette option ? Il n’y a hélas pas de suspens.

  2. Avatar de allfeel
    allfeel

    La magie de la création de dettes pour payer ses dettes a sans doute des limites

    1. Avatar de garbarino
      garbarino

      Evidemment « La cavalerie  » ne dure qu’un temps, à un moment ou à un autre les chevaux sont fatigués et doivent s’arreter !!!

  3. Avatar de Philippe MEONI
    Philippe MEONI

    Quels que soient ces détails, la manière de les interpréter, le résultat reste le même… C’est l’argent public qui finance les pertes du casino spéculatif…
    2, 4, 600 milliards… pour qu’ils avouent des sommes tant exorbitantes, on se demande à combien, dissimulées, elles se montent en réalité…
    Et tout ça se traduit en interrogations sur le nombre de chômeurs supplémentaires, de coupes dans les budgets sociaux, de l’éducation, des administrations… Combien de nouvelles privatisations vendues pour une bouchée de pain (et le sens de cette expression prend maintenant beaucoup plus de valeur)…
    Mais, que le marché se tranquillise, il y aura toujours les bons (avec un grand C) contribuables pour remettre un pièce dans le bandit manchot…
    D’ailleurs, nous sommes les seuls à ne pas voir la bonne nouvelle, pour preuve, l’euro a remonté face au dollar américain de plus de 300 points depuis ce matin…

  4. Avatar de Philippe MEONI
    Philippe MEONI

    « Londres appelle l’Europe à sortir le « gros Bazooka » ! »

    http://www.boursier.com/actualites/macroeconomie/crise-financiere-londres-appelle-l-europe-a-sortir-le-gros-bazooka-453534.html?sitemap

    Morceaux choisis :

    « …le Premier ministre anglais David Cameron n’y va donc pas par quatre chemins : il demande à l’Europe d’adopter la tactique du « gros bazooka » pour résoudre la crise de la zone Euro… »

    M. Cameron est convaincu qu’il ne reste en effet que quelques semaines à l’Europe pour écarter le scénario du pire, à savoir une défaillance de la Grèce, suivie d’un possible effet domino dans la zone Euro, menaçant de provoquer un éclatement de la monnaie unique, une grave crise bancaire et une nouvelle « Grande Dépression »… (NDR – le délai de quelques semaines rejoint curieusement celui annoncé par Shapiro du FMI)

    Il ajoute :
    « Il faut suivre le menu… Ce n’est pas à la carte. Il faut tout faire jusqu’au bout », car « le temps presse, la situation est périlleuse ! »

    1. Avatar de dissy
      dissy

      Tout le monde sait que la faillite organisée de la Grèce est prévue après le G20 vers le 10 novembre.

      1. Avatar de AncestraL
        AncestraL

        En politique, pas de hasard !

        Sinon, qu’est devenue Chypre, qui avait demandé des sous pour ses banques ?

      2. Avatar de Jean-Luc Mercier
        Jean-Luc Mercier

        Le lendemain, ce serait le 11 du 11 2011. C’est joli comme date…

    1. Avatar de taratata
      taratata

      T’inquiètes pas ! La crise économique saura s’occuper d’eux !

  5. Avatar de pseudo cyclique
    pseudo cyclique

    Huitzilopochtli,

    recapitaliser , cest comme les sacrfices humains chez les mayas euh les paztèques , ça rime à rien :

    le soleil se levera toujours – à l’échelle humaine bien sur – , un rituel pour saitsfaire une angoisse primitive ; les traders sont pas très loin du néoltihique …

    et les politique qui courent derriere , car ils ne savent inventer , un rite c’est littéralement « ce qui convient de faire  » .

    typiquement il faut changer de ritualistes , trouver d’autres chamans .

    1. Avatar de Renard
      Renard

      J’aime bien votre idée que c’est le rite qui apporte un nouveau sens et non l’inverse.
      Un peu comme nos actes qui précèdent la conscience de nos actes.

      Ce blog porte une nouvelle façon de concevoir l’économie.
      Mais il n’est qu’une basse de donnée (conscience, sens) susceptible d’être mobilisée le jour ou la façon d’agir changera.
      Existe-t-il une théorie politique comportementaliste qui déclarerait que par des modifications minimes des comportements des acteurs on pourrait progressivement les amener à concevoir autrement leur rôle et entrainerait ainsi de ne nouveaux comportements ?
      Le problème, PJ vient de le rappeler, serait l’adéquation de cette nouvelle façon de changer avec réel qui sinon s’insurge et ressurgit.

  6. Avatar de dissy
    dissy

    Angela Merkel veut renforcer les banques européennes mais certains établissements français considèrent qu’ils n’ont pas de problèmes de capital.

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/economie/20111010.OBS2111/recapitaliser-les-banques-un-probleme-allemand.html

    Toujours la même chanson,c’est pas moi c’est les autres….voir DEXIA avec le succès que l’on sait.

  7. Avatar de François Leclerc
    François Leclerc

    Communiqué de ce jour de la Fédération Bancaire Française (FBF) – les passages en gras sont soulignés par mes soins.

    « Il n’y a pas de solution sans restauration de la confiance dans la zone euro

    Les banques françaises prennent acte de la volonté franco-allemande de faire des propositions pour régler la crise dans la zone euro avant la fin du mois d’octobre. La solution à cette crise et le rétablissement de la confiance de l’ensemble des agents économiques passent bien en priorité par la restauration de la crédibilité des États à réduire dettes et déficits publics, la mise en oeuvre rapide du plan de soutien apportant une solution durable à la Grèce, associant, sur une base volontaire, les créanciers privés ; elle passe aussi par l’amélioration de la gouvernance de la zone euro et la mise en place des instruments financiers dont l’Europe a besoin pour rassurer les marchés sur un risque éventuel de contagion.

    En effet, les banques françaises rappellent que l’inquiétude des marchés a pour origine la situation des finances publiques de certains pays de la zone euro, et pas celle des banques européennes elles-mêmes. Certains États doivent retrouver la confiance des investisseurs pour continuer à emprunter sur les marchés dans des conditions satisfaisantes. L’éventuel renforcement des fonds propres des banques européennes n’apporterait pas de réponse à cette question.

    Pour leur part, les banques françaises s’inscrivent déjà dans un processus d’augmentation de leurs ratios de solvabilité : elles ont augmenté leurs fonds propres de 50 milliards d’euros depuis deux ans et se sont fixé pour objectif d’anticiper sur le calendrier prévu antérieurement par les régulateurs pour la mise en oeuvre de Bâle 3. Grâce à la mise en réserve de leurs bénéfices et à l’évolution de leur modèle d’activité, elles sont en mesure de s’adapter aux circonstances et de répondre aux exigences des autorités de régulation tout en continuant à financer l’économie.

    Les banques françaises rappellent en effet que si le cadre réglementaire régissant leurs activités et leur organisation doit assurer la stabilité du système financier, il doit aussi permettre aux groupes bancaires de poursuivre leur mission de financement de l’économie. »

    Traduction
    : Nous ne voulons pas de recapitalisation, qui va être assortie de contrainte et nous stigmatiser. Ne chargez pas non plus trop la barque réglementaire, sinon nous couperons les crédits aux entreprises.

    1. Avatar de François78
      François78

      Je suis comme les libéraux, je trouve qu’il y a trop d’état (1), mais pas au bon endroit (2).

      Notes
      1 : je viens de me prendre une prune pour excès de vitesse (52 km/h retenus, au lieu de 50).
      2 : saisie confiscatoire des banques, tout de suite.

      1. Avatar de Pierre-Yves D.
        Pierre-Yves D.

        Plus le temps passe plus nous nous rapprochons du moment où les décideurs politiques et ceux qui aspirent à l’être ne pourront plus masquer leur parti pris pour la finance et les actionnaires sous divers artifices rhétoriques.

        Ils leur faudra choisir entre d’une part l’instauration d’un néo-féodalisme et donc la fin pure et simple de la démocratie avec tout ce que cela comporte de fins des droits acquis et de paupérisation accrue et d’autre part des mesures radicales qui de facto rétabliront le rapport de force en faveur des salariés et des entrepreneurs, je veux dire de ceux qui savent encore ce que veut dire œuvrer pour le bien commun (il en reste quelques uns, fort heureusement.). Bien entendu dans le premier cas, comme dirait Baraoin, c’est un pari, j’ajouterai, des plus risqués !

      2. Avatar de Julien
        Julien

        Il n’en reste pas quelques un, ils sont 99%

    2. Avatar de TOUILEB Mouloud
      TOUILEB Mouloud

      Au lieu de rechercher une hypothétique, capricieuse voire frileuse confiance des marchés, nos politiques avachis et soumis à leurs diktats depuis tant d’années, auraient dû investir dans la confiance des peuples, de la population, des gagne-petits, des métro-boulot-dodo, des moutons que vous avez abrutis scientifiquement, stratégiquement !

      Les instruisant, ils auraient pu vous la construire, vous la rendre vivante cette Europe des peuples éclairés alors en économie ! Au lieu de cela, aucune pédagogie intéressante mais des jeux de foire à la télé !

      Mais pas si c.. les citoyens lambda ! Ils savent pour la plupart qu’on peut pas vivre durablement dans l’endettement ! Savent encore compter leur budget ! Quand on a le SMIC et pas des milliards, c’est plus facile, évidemment ! Et qu’on se bat avec son Conseiller financier pour réclamer un p’tit découvert de 100 Euros …

      Vous avez fait confiance à ces eurocrates unis dans le « bon sens près de chez vous » ! Y’a bien longtemps que vous n’en avez plus de bon sens, ni de sensibilité, ni de coeur ! Que des experts-comptables !

      La confiance, ça se mérite. C’est comme en amour et en amitié. Il faut faire ses preuves ! Quel homme politique pourrait dire à son peuple « Ma plus Belle Histoire d’Amour c’est Vous ». Un certain Charles …

      1. Avatar de zerodeconduite
        zerodeconduite

        🙂

      2. Avatar de brigitte
        brigitte

        Merci Mouloud, vraiment, merci.

    3. Avatar de Cécile
      Cécile

      sur le 1, je trouve le park-mètre plus narquois que le radar
      sur le 2, de quelle utilité pensent donc devoir servir les banques ? (faire du beurre avec l’argent du beurre ou investir ?

    4. Avatar de DidierF
      DidierF

      Monsieur Leclerc,

      En 2008, la fin de la crise devait être obtenue par un retour de la confiance. Ils n’en sont pas sortis. Comme à l’époque, ce que je préfère dans cette confiance est qu’elle s’achète et se vend.

      Des mots du genre « fumeux », « mensonge », « déni », « délire » me viennent à l’esprit.

      À part ça, Monsieur Leclerc, ça fait des mois si pas des années que vous annoncez l’arrivée de cette difficulté de recapitaliser les banques et les états. La stratégie de gagner du temps devait donner aux banques les moyens de se refaire une santé. Elle n’a pas marché alors on est passé à mettre la pression sur les états. Comme ils ne se sont pas assez alignés, on leur a fait exploser leurs taux d’intérêts. Mais avec les 30 ans d’optimisation des bénéfices que nous venons de vivre, les états ne peuvent plus se soumettre. Ils le voudraient bien mais n’ont pas les moyens. Nous sommes dans la crise que vous avez annoncé depuis un très long moment.

      Je ne verserai pas une larme sur ce système mais je serai écrasé sous son cadavre.

      1. Avatar de Tim K
        Tim K

        @ Didier F

        Je ne comprends pas très bien pourquoi les Etats n’ont plus les moyens de se soumettre. Soumettre à qui? Aux marchés?
        C’est le contraire, non?

      2. Avatar de DidierF
        DidierF

        Les dettes souveraines voient leur taux d’intérêt exploser. Les états ne peuvent donc plus payer. Ici, dans mon esprit, il y a équivalence entre se soumettre et payer. Les états (nos élites) sont d’accord de payer pour sauver les banques mais les banques ne veulent plus de leurs obligations. Elles ne sont plus assez sûres.
        Ce qui est presque drôle, c’est que la spéculation a fait monter les taux pour que ces obligations rapportent plus. Les banquiers ont certainement prêté aux spéculateurs qui bousillent le soutient des états.
        Les Grecs en sont à la désobéissance civile pour refuser ce que la Troïka veut et que la Troïka ne veut absolument pas voir. Naturellement, ces manifestations ne sont pas des événements dignes d’être rapportés.

      3. Avatar de Matthieu
        Matthieu

        Bonjour!

        @DidierF : http://www.skai.gr/player/tvlive/ –> pour savoir ce qui se passe en Grèce!

        Bonne journée à Tous!

    5. Avatar de hema
      hema

      En effet, les banques françaises rappellent que l’inquiétude des marchés a pour origine la situation des finances publiques de certains pays de la zone euro, et pas celle des banques européennes elles-mêmes. Certains États doivent retrouver la confiance des investisseurs pour continuer à emprunter sur les marchés dans des conditions satisfaisantes. L’éventuel renforcement des fonds propres des banques européennes n’apporterait pas de réponse à cette question.

      J’adore ce passage, ça sent quand même un peu la panique dans le monde feutré des banques, non ? à moins qu’elles ne soit sures qu’il n’y aura pas de réaction des nos zélites politiques (ça c’est probable) et en même temps pas de réactions des peuples (ça , c’est moins probable).

      1. Avatar de taratata
        taratata

        @ hema
        … »réactions des peuples (ça , c’est moins probable)  »
        Va qd même falloir s’organiser un brin ! Parce que , EUX , faut pas se faire d’illusion , y sont prêts ! Y s’organisent très exactement depuis 43 ans , 4 mois et des poussières …

      2. Avatar de Tim K
        Tim K

        Il serait intéressant de savoir sur quel marché chaque acteur (Etat, fonds de pension, fonds spéculatifs, assurances, banques etc…) se renfloue.

        J’ai cette vision des choses. Chacun cherche à remplir son portefeuille d’une manière ou d’une autre et les « marchés » représentent cet endroit où chacun s’approvisionne comme il peut.

        Oui, mais s’ils sont tous au marché en même temps, ça veut dire qu’ils se battent comme des chiffonniers par le biais de leurs traders respectifs pour bénéficier d’une part du gâteau dont l’autre devra se défaire.
        C’est-à-dire que quand l’Etat parle des « marchés », il pointe qui du doigt? Les banques?
        Et quand les banques parlent des marchés, elles parlent de qui? Des derniers arrivés sur les marchés, c’est-à-dire les Etats, les traders indépendants, les fonds de pension, etc..?

      3. Avatar de Philippe MEONI
        Philippe MEONI

        Ils omettent de stipuler que, sauf erreur, la première version officielle de « la crise » expliquait son origine par les « subprimes » et la raréfaction des swaps interbancaires induisant une crise de la liquidité…
        Et maintenant, ils nous servent la soupe réchauffée des dettes souveraines ?
        Je ne sais pas pour vous autres mais moi, j’ai la nette impression qu’ils me prennent pour un parfait abruti…

      4. Avatar de hema
        hema

        @taratata

        EUX , faut pas se faire d’illusion , y sont prêts

        Prêts à quoi ? à laisser crever la bête dont ils se nourrissent et à partir pour Mars ?
        Ceci dit pour pas me démoraliser, j’ai pas mis de délai à la réaction des peuples, bien qu’on puisse avoir des surprises.

      5. Avatar de Philippe MEONI
        Philippe MEONI

        Pas sur Mars, hema, sur terre, où ils se sont préparé des « zones vertes » sécurisées, fortifiées…

    6. Avatar de Otroméros
      Otroméros

      Cher François Leclerc ,

      Merci pour votre dernier paragraphe …Traduction…..disons plutôt ….DECODAGE

      Il me semble indispensable que vous poursuiviez , dans la mesure du possible sous cette forme de décodage structuré , ce travail pédagogique sur cet exemple REEL dont les péripéties du déroulement ne manqueront pas d’occuper l’actualité des prochaines semaines.

    7. Avatar de yvan
      yvan

      A l’extrême, histoire que le balancier penche complètement du coté des riches, il faudrait que la socialisation des pertes se fasse vraiment au maximum.
      Et c’est ce qui est en train de se passer et fait peur tant au FMI raclure de fond de capitalisme par son exploitation de la pauvreté, que à la BM et la BRI, les organes suprêmes de la up-socihati. (France d’en bas, vas te faire voir)
      Et les « agences » de notation vont nous descendre à DDD– avec des 50% d’intérêts annuels.
      Le pied.

      Continuons la descente.

      1. Avatar de Philippe MEONI
        Philippe MEONI

        up-sohati ou aïe sosaïti ?

    8. Avatar de Leboutte
      Leboutte

      Oui, merci François.
      Et il y a des gens aux Emirats et ailleurs qui seraient prêts à recapitaliser les banques européennes, outre les Etats européens à petits moyens. Les premiers à refuser sont les actionnaires actuels de ces banques, ai-je lu quelque part, qui verraient leur pouvoir se diluer. Ils préfèrent être maîtres à bord d’un navire qui risque de couler, que simples associés dans le sauvetage.

  8. Avatar de tartocassix
    tartocassix

    C’est pourtant évident. Nos dirigeants ont décidé à notre place qu’il fallait tout faire pour sauver le système… j’ai bien dit TOUT… Si des peuples entiers doivent crever de faim ou se suicider (comme c’est le cas actuellement en Grèce) cela sera considéré comme un regrettable effet collatéral (comme durant la guerre en Libye…).
    Ne rêvez pas, le système ne s’effondrera jamais ou s’effritera par petit morceaux , tout doucement comme un lent supplice. Il ne chutera qu’à la seule faveur d’un acte politique courageux qui dira STOP on arrête les frais. Pas avant !

    1. Avatar de Philippe MEONI
      Philippe MEONI

      L’acte politique courageux, on va l’attendre très très… mais TRÊÊÊS longtemps…
      Il chuterait peut-être que si tous les crève-la-faim entraient en guerilla…

      1. Avatar de Leboutte
        Leboutte

        Oui, les temps ne sont pas mûrs pour cet acte-là ou pour les actes de ce genre-là. Le réveil des peuples exige une piqûre plus forte encore, c’est bien ce qui me tourmente.

        Allez mesurer la douleur sociale qui a précédé (et à mon sens, en lecteur d’Howard Zinn: provoqué) le New Deal… voilà le seuil à partir duquel la société sort de son lit…

      2. Avatar de Philippe MEONI
        Philippe MEONI

        D’accord, Leboutte, quoi qu’on tende à s’en approcher en voyant les prémices en Grèce et en Espagne, oui oui, en Espagne aussi, sauf que officiellement peut visible pour le moment parce que c’est un gros morceau et il ne faut surtout pas s’étendre sur les possibilité de la contagion…

  9. Avatar de François78
    François78

    Certains gérants de portefeuilles parlent d’une dégradation à TRES court terme du triple AAA de la France. Le temps démocratique pourrait ne pas avoir le temps.

    Comme pour Lagarde ou Noyer, les certitudes de Baroin sont au contraire un fort signal d’alerte, du même niveau que les stress tests de Dexia.

    Devant le non-dit, l’opacité soigneusement entretenue, pour ne pas dire les mensonges « à la Lagarde » (vérité en deçà de l’atlantique, mensonge au delà – ou inversement) j’applique la méthode Cantonna.

    1. Avatar de herve
      herve

      pareil à la cantona avec de la poudre d’or et des bons alimentaires. Notre minsitre des finances est un menteur 1er e la classe. Tout ce qui dit le contraire se passeje pense aussi notre dégradation AAA les américains poussent dans ce sens là.

    2. Avatar de Philippe MEONI
      Philippe MEONI

      Visiblement, malgré l’épisode « il faut sauver le soldat dexia », la france et la belgique ont gardé leurs notes respectives

      http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/10/10/04016-20111010ARTFIG00494-les-agences-de-notation-confirment-le-aaa-francais.php

  10. Avatar de tchoo
    tchoo

    La faute à la dette publique et pas à nous banques disent-ils!
    Rigueur, restriction, amaigrissement de l’état encore et encore, comme si cela vait fait un effet certains depuis que c’est appliqué.

    Les Etats pour recapitaliser les banques vont emprunter aux……………..mêmes banques qui vont ainsi bénéficier d’intérêts sur leur propre capital et creuser encore plus la dettes des Etats qui devra encore plus serré la ceinture à ses citoyens pour y faire face.
    pendant ce temps, le citoyen regarde le train passé…………….

    1. Avatar de herve
      herve

      le problème de nos banques c’est la spéculation essentiellement dans des CDS trés trés toxique

  11. Avatar de BA
    BA

    François Leclerc écrit : « il ne reste plus alors en magasin que des montages reposant sur un empilement de dettes, afin de créer un effet de levier au FESF. »

    Oui. Et ça me rappelle un vieux jeu d’il y a quarante ans.

    Ce vieux jeu s’appelait « PATATRAS ». Chaque joueur avait une trentaine de bonhommes rouges, ou bleus, ou jaunes, ou verts. Chaque joueur, chacun son tour, devait empiler un bonhomme sur la pyramide de bonhommes.

    On pouvait les empiler les uns sur les autres par la tête, ou par les jambes, ou par les bras, ou par le corps.

    A un moment donné, un joueur finissait par empiler le bonhomme de trop … et PATATRAS ! Le joueur faisait s’écrouler toute la pyramide !

    Les dettes en zone euro, c’est comme le jeu PATATRAS !

    Tout le monde sait bien que, à la fin, toute la pyramide de la zone euro va s’écrouler. Mais c’est pas grave. On s’en fout. On continue à empiler des dettes sur les dettes déjà existantes. Et comme ça, l’effondrement de la pyramide sera encore plus spectaculaire !

    PATATRAS !

    http://www.ina.fr/pub/culture-et-loisirs/video/PUB3252508006/patatras-jeu-patatras.fr.html

  12. Avatar de François Leclerc
    François Leclerc

    Pourquoi la Banque Postale et la Caisse des Dépôts font-elles tant de manières pour créer une filiale commune de financement des collectivités locales françaises ?

    Ne serait-ce pas parce qu’elles devraient reprendre en même temps, selon le plan gouvernemental, les prêts structurés que Dexia leur avait conseillé et avec lesquels elle s’est coincé les doigts dans la porte en négociant des swaps de taux avec des banques présumées américaines ?

    1. Avatar de Maître Dong
      Maître Dong

      Je comprends mal la notion de « bad bank ». Si les prêts accordés aux collectivités locales sont pourris, ne peuvent-elles pas les répudier comme dettes odieuses ? Puisque Dexia est foutue, à qui profite ce stockage de créances hautement douteuses ?

      1. Avatar de yvan
        yvan

        Dong.
        Je te pensais plus pertinent.
        Mais je ne suis une référence que par idées farfelues…
        Jusqu’au moment où elles s’appliquent.

      2. Avatar de Luxy Luxe
        Luxy Luxe

        Dettes odieuses ? Faut pas exagérer non plus, les petits malins dans les municipalités qui signaient ce genre de conneries savaient ou devaient savoir les risques qu’ils prenaient… Ils ont voulu jouer au plus fin, c’est tout. On n’est pas dans le cas de la Grèce, à qui on impose des taux usuraires (ce qui permet à des fonds vautours de racheter de la dette grecque pour quelques pour cent de sa valeur nominale, et d’essayer ensuite de se faire payer au prix plein…)

        Concernant Dexia, il faut savoir que c’est une structure à deux niveaux : il y a une holding, Dexia, et plusieurs filiales, en France (Dexia Crédit Local), en Belgique (Dexia Banque Belgique), au Luxembourg (BIL), en Turquie (Denizbank), etc. Les Belges ont racheté leur filiale qui serait, dit-on, saine (dont coût, 4 miards €, plus de 100 points de base d’augmentation de leur dette publique).

        Les Français, eux, souhaiteraient reprendre des actifs de Dexia Crédit Local pour les filer à une nouvelle structure, création conjointe de la Banque postale et de la Caisse des dépôts et consignations.

        La BIL est revendue à la famille royale du Quatar… (qui a déjà acheté KBL) Denizbank et les autres filiales devraient être cédées.

        Resterait alors, dans la Holding, le prix des diverses ventes, ainsi que Dexia crédit local, et surtout, le portefeuille de saloperies (dette grecque, italienne, espagnole, etc)

        Pourquoi ne pas la laisser tomber en faillite ? Pour plusieurs raisons :

        – le risque systémique;
        – le fait qu’on espère toujours tirer quelque chose à très long terme pour les actionnaires (dont l’Etat belge, les régions belges, les communes belges, le syndicat chrétien belge, etc);
        – et surtout parce qu’à l’heure actuelle, cette faillite obligerait la France et la Belgique à garantir les dettes de Dexia. Il faut savoir que les saloperies que Dexia a en portefeuille ont été achetées à crédit. Ces crédits doivent être renouvelés à intervalles réguliers. Cependant, en 2008, Dexia ne trouvait plus de prêteur, aussi B et F ont-elles apporté leur garantie aux emprunts Dexia. Ce programme de garantie a duré trois ans ; il doit prendre fin ce mois-ci. Il semble qu’à l’heure actuelle, la Belgique, par exemple, garantisse encore 40 miards de dettes Dexia (pas les produits pourris, hein, ça, ce sont des créances de Dexia… ce dont il question ici, ce sont les emprunts que Dexia a dû contracter pour pouvoir conserver ces produits pourris et ne pas devoir les vendre et réaliser ses pertes).

        Donc, en gros, pour éviter de payer 40 miards maintenant, les Belges (les Français sont dans la même situation, mais leur part est moindre) ont accepté de garantir encore pendant 10 ans les emprunts de Dexia Holding, à concurrence de 54 miards (en croisant les doigts pour que la situation se redresse).

      3. Avatar de Leboutte
        Leboutte

        Luxy Luxe
        Donc on aura bientôt de quoi instruire l’accusation contre les ministres belges, Reynders en premier ? 🙂

      4. Avatar de Luxy Luxe
        Luxy Luxe

        Je crois que les ministres belges étaient complètement coincés. En ce qui concerne le rachat de Dexia Banque Belgique, il devenait apparemment indispensable, à la fois pour éviter le bank run et pour que les Français arrêtent de siphonner les dépôts. De même, en ce qui concerne la garantie apportée à la holding, que pouvaient-ils faire d’autre, à partir du moment où le choix est soit sortir 40 milliards tout de suite (ce qui représente à la grosse louche 12,5 % de la dette publique belge) soit de reconduire les garanties en espérant que les choses vont s’arranger ?

        On est dans la ligne des options qui ont été prises en 2008. C’est là que se trouve la faute originelle, qui est de croire que l’on pourrait rafistoler le secteur bancaire dans le respect des règles en vigueur (notamment le respect du droit de propriété des actionnaires).

    2. Avatar de yvan
      yvan

      Je le ré-écris : le gouvernement n’a plus eu l’opportunité de privatiser les deux dernières institutions économiques françaises pour cause de crise qui pénalise sur les « marchés », du coup, il les coule.

      1. Avatar de yvan
        yvan

        Je rappelle juste au passage que sarko et berlu ont les mêmes cabinets politiques conseils américains.
        Au cas où vous auriez perdu de vue leur objectif.

    3. Avatar de Franck
      Franck

      Je ne comprends pas. Les journaux nous parlent de la nationalisation de Dexia par la Belgique mais personne ne parle de la nationalisation par la France. C’est quoi la reprise par la Caisse des dépôts et la Banque Postale? C’est pas une nationalisation?

      1. Avatar de Luxy Luxe
        Luxy Luxe

        Pour ce que j’en sais, la France va acheter à Dexia Crédit Local des morceaux de son activité et les loger dans une structure nouvelle, filiale de la Banque postale et de la CDC. Ce n’est pas le schéma des Belges, qui ont racheté une société existante. Les Français ne peuvent pas le faire, semble-t-il, car Dexia Crédit Local est une société « pourrie ».

        Est-ce que c’est une nationalisation ? Tout dépend de ce que vous entendez par ce terme.

        Nationalisation, cela peut viser :

        1. le rachat amiable, par la collectivité, au prix du marché, d’un bien qui est la propriété privée d’une personne;
        2. le rachat forcé, par la collectivité, au prix du marché, d’un bien qui est la propriété privée d’une personne;
        3. la saisie (confiscation) sans contrepartie d’un bien qui est la propriété privée d’une personne.

        Evidemment, le degré de punition de l’actionnaire n’est pas le même : au degré 1, il n’y a pas de punition; au degré 2, la punition est légère, après tout, il reçoit le prix de ce qu’il cède; au degré 3, par contre, on punit méchamment…

        Aujourd’hui, on nationalise au degré 1. Mitterrand, lui, pratiquait la nationalisation au degré 2 (sans le consentement de l’actionnaire, avec indemnisation). Mais quand la vindicte populaire monte suffisamment haut, on nationalise au degré 3 : on saisit sans contrepartie. On a vu cela à la révolution française, ou encore dans l’après-guerre, pour le biens des collabos…

    4. Avatar de François Leclerc
      François Leclerc

      @ Luxy Luxe

      Il y avait dans le temps une notion oubliée : le devoir d’actionnaire ! Celui de participer aux augmentations de capital et d’aller en comblement de passif. Tout se perd.

      1. Avatar de Luxy Luxe
        Luxy Luxe

        Meuh non, M. Leclerc, l’actionnaire n’a que des droits, pas de devoir.

  13. Avatar de christo
    christo

    « d’autres estimations de JP Morgan et de Nomura dépassent les 200 milliards d’euros annoncés par le FMI et atteignent 400, voire 675 milliards d’euros, le tout dépendant de l’ampleur des décotes à venir et des pays concernés »

    ==> on comprend mieux l’expression : « prendre des proportions astronomiques » ou « trou noir de la finance capable d’engloutir l’économie dans une dépression irrésistible »

  14. Avatar de PEYRE
    PEYRE

    Bonjour à tous, quelqu’un peut il dire à un néophyte que je suis si des fonds placés en assurance vie sur l’euro à la BNP (CARDIFF) sont menacés à court terme.
    Je vous avoue qu’il est trés difficile d’avoir une vision objective de la situation et surtout de faire le bon choix pour essayer de ne pas perdre les économies d’une vie pour des personnes âgées dont j’ai la responsabilité.
    Merci d’avance de votre aide.

    1. Avatar de Hervey

      « S’il y a quelque chose qui est assuré c’est bien la fin de la vie ». Réponse d’un autre néophyte.

    2. Avatar de loire42
      loire42

      prenez une boule de cristal
      Va t il y avoir inflation ou deflation
      Le systeme va s effondrer d un coup ou petit a petit sur une ou deux decennies
      La Chine va nous tirer ou nous faire plongée
      Va t il y avoir la révolution, ou une dictature

      Et vous comment voyez vous l avenir. Prenez une decision, se sera la meilleur, car la votre. Vous vous y tenez comme ca vous n aurez rien a regreter.
      N oubliez jamais, le mantra absolue face a un banquier.
      LE CONSEILLEUR, N EST PAS LE PAYEUR

      Enfin ne mettez pas tous vos oeufs dans le même panier.
      Même Roubini est sceptique sur la chine
      http://www.slate.fr/story/44581/chine-economie-crise-effondre

      1. Avatar de fred
        fred

        j’ai lu la mienne. Liqudité dans ma poche, achat d’or, stockage de nourriture et eau, fusil de chasse sous mon lit.

    3. Avatar de Luxy Luxe
      Luxy Luxe

      Non, ne vous inquiétez pas… C’est à long terme que le problème se pose, quand vous essayerez de toucher le capital…

    4. Avatar de taratata
      taratata

      Il appert que ya 99 pour cent de chances …

    5. Avatar de Philippe MEONI
      Philippe MEONI

      Tout dépend de la réponse que vous voulez entendre… Mais pour ce genre de question, mieux vaut aller sur les blogs de boursorama et autres…

    6. Avatar de herve
      herve

      je vous conseil de retirer votre épargne surtout chez BNP une chance sur deux sur un défaut.

      Mais je ne sais pas si il vous laisserons retirer beaucoup de liquidité, en tout cas ils feront tout pour le garder.

      Je n’ai jamais eu confiance sur ce placement car ils prennent votre argent s’amusent avec

      le soucis est soit le système explose et on ramasse nos miettes ou soit il dure mais nous payerons le prix. comme l’avenir n’est pas sur ne laissez pas votre argent à ces requins dans cette période folle mais il est peut etre trop tard

      1. Avatar de Philippe MEONI
        Philippe MEONI

        Quoi que BNP est en ligne directe avec jésUS et ne serait pas la première à périr… Ce qui n’empêche pas le petit porteur de se faire crucifier, au besoin…

  15. Avatar de dissy
    dissy

    Toujours pas d’accord en Slovaquie.

    Slovak party leaders reached no agreement on a plan to give more power to euro zone’s EFSF bailout fund on Monday and negotiations will continue on Tuesday morning, chief Bela Bugar of the Most-Hid party told reporters.

    http://www.zerohedge.com/news/11th-hour-decision-pushed-milliseconds-midnight-slovakia-fails-reach-efsf-decision

  16. Avatar de Boson 2 Higgs
    Boson 2 Higgs

    Taux grec (1 an) à date et heure: 151.201%.
    Il a bondi de 4.911% ce jour.

    Pas de commentaire sur la capacité de remboursement avec une croissance des recettes fiscales d’au mieux 1%.

    Merkozy ont en effet rassuré les marchés…

  17. Avatar de ardéchoix
    ardéchoix

    les dettes ,le réchauffement climatique , les milliards envolés , ce soir je proteste en musique
    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=JCBm5VbwJvY#!

  18. Avatar de Pyrogaster
    Pyrogaster

    Aux dernières nouvelles (Le Monde de cet après midi) la CDC et la Banque Postale ont obtenu de créer une filiale qui distribuera de nouveaux prêts aux collectivités locales, mais ne reprendra pas les emprunts toxiques de Dexia…..

    1. Avatar de cording
      cording

      J’espère que les dirigeants de la Banque postale ne sont point bêtes au point de reprendre des actifs pourris de Dexia!

    2. Avatar de François Leclerc
      François Leclerc

      Il y a confusion. Des actifs toxiques vont être parqués dans la bad-bank mais il a aussi la question des 70 milliards d’euros de prêts accordés aux collectivités locales, que ni la Banque Postale ni la CDC ne veulent reprendre sans garanties de l’Etat en cas de pertes. Les plaçant dans la situation peu enviable d’avoir à les encaisser ou de rester intransigeant vis à vis des collectivités cherchant à renégocier leurs prêts structurés.

      1. Avatar de yvan
        yvan

        Plus le remboursement des engagements faits auprès des banques et assurances américaines et qui sont à long terme.
        Si le total voisine au millier de milliards, il ne faudra pas être étonné.
        Il suffit de voir les ratios de « tiers one » habituel des banques rapporté à l’effet de levier.
        Et là, coté levier, ils ont faits le maxi, vu des clients non particuliers mais collectivités.
        Le pied.

  19. Avatar de dissy
    dissy

    Vent de révolte contre les réunions en petit comité du duo merkel/sarkozy:

    http://info.france2.fr/europe/rome-exaspere-par-le-duo-franco-allemand-70756843.html

  20. Avatar de Koko
    Koko

    Qu’attendre des banques ou des politiques ? Ce sont eux qui financent les guerres en Irak ou ailleurs, pour s’approprier les réserves naturelles de pays trop faibles pour leur résister. Ce sont eux qui orientent la recherche médicale vers le maximum de rentabilité. Ce sont eux qui cassent la sidérurgie, le textile, l’agriculture en promettant qu’il n’y aura pas de problèmes de santé, pas de licenciements.
    Aucun doute que ces ploutocrates opprimeront et écraseront les peuples en toute démocratie, et avec le sourire. Responsables mais jamais coupables.

    1. Avatar de Philippe MEONI
      Philippe MEONI

      Et la lumière fût ?

  21. Avatar de BA
    BA

    Lundi 10 octobre 2011 :

    Le Premier ministre français François Fillon a estimé lundi que l’Europe se trouvait « sur un volcan qui peut dynamiter à tout moment le continent », affirmant que la crise actuelle pouvait « mettre en péril 60 années de construction européenne ».

    « Personne ne doit s’y tromper : nous sommes sur un volcan qui peut dynamiter à tout moment le continent européen, sa prospérité, son contrat démocratique, son unité monétaire, son unité politique », a déclaré M. Fillon dans un discours de clôture de la journée parlementaire du parti du Nouveau centre (NC).

    http://www.boursorama.com/actualites/crise-l-europe-est-sur-un-volcan-qui-peut-dynamiter-le-continent-fillon-9f80f84ca7b50e5d1ad1ed0cec3f9420

    1. Avatar de Philippe MEONI
      Philippe MEONI

      Son contrat démocratique, style traité de Lisbonne ? Ben mon fieu, l’en a dans le gilet, çuilà !!!

    2. Avatar de herve
      herve

      et bien tant mieux on revient au franc ou autre et on garde notre indépendance avec une nouvelle structure avec de vrais citoyens et nons les épouvantailles que nous avons

  22. Avatar de Hououji Fuu

    La vérité est que les dirigeants européens ont trois semaines devant eux pour parvenir à un plan d’ensemble évitant que tout ne s’écroule

    Pourquoi 3 semaines ?

    Désolée si cela a été dit dans un autre article, et que j’ai raté l’explication ^^;

    1. Avatar de François Leclerc
      François Leclerc

      A cause du prochain G20 !

  23. Avatar de Ardéchois
    Ardéchois

    Une action peut valoir 0,00…Donc nationalisons le secteur dépôt et credit aux entreprises et laissons à ces messieurs leurs actifs plus ou moins douteux…En souhaitant que personne n’ait trop investi encore dans les futures complémentaires santé ou retraites….Nos impôts doivent servir à autre chose qu’a fournir des dividendes à des spéculateurs qui se disent libéraux (moins d’etat ) mais qui se tournent vers l’Etat dès que leurs paris risqués tournent Mal…Ils ont dénoncé un « Etat providence »,dénonçons l’Etat providentiel chargé de secourir les spéculateurs-parasites.

    1. Avatar de Philippe MEONI
      Philippe MEONI

      C’est un peu ce que nous tous, traîne-savates non initiés tentons de faire au quotidien, Ardechois, et depuis fort longtemps maintenant…
      Mais, force de constater que s’égosiller depuis le fond du puits ne fait pas avancer le schmilblick d’un iota… Il va falloir apprendre à se faire la courte-échelle pour sortir du trou et aller distribuer des baffes en haut lieu… Mais là encore, y’a du boulot

  24. Avatar de sergio
    sergio

    Que pensez-vous de ce qui suis Mr Leclerq?

    « Le chinois Central Huijin Investment, l’une des branches du fonds souverain de Pékin, va monter au capital de plusieurs banques d’Etat, rapporte lundi l’agence de presse officielle Chine nouvelle.
    L’objectif de l’opération est apparemment de soutenir le cours de plusieurs valeurs nationales.
    La Bourse de Hong Kong , qui affichait des pertes notables à dix minutes de la fin de la séance, a rebondi à l’annonce de cette nouvelle pour afficher une très faible hausse à la clôture.
    Il s’agirait du premier achat de titres de la part de Huijin depuis la crise financière de 2008-2009.
    Les opérations débuteront lundi, précise Chine nouvelle sans plus de précisions. »
    (Reuters

    Est-ce vraiment une bonne nouvelle???
    Merci pour votre avis

    1. Avatar de François Leclerc
      François Leclerc

      La situation en Chine est trop ignorée, alors que s’y développe également une crise dont l’un des aspects est une gigantesque bulle financière, assortie d’une forte inflation, que les dirigeants tentent de maîtriser. Un billet est en cours de rédaction à ce propos….

    2. Avatar de Philippe MEONI
      Philippe MEONI

      Tel qu’il l’a déjà été dit dans les colonnes du blog, le régime politique « particulier » de la chine lui permet une grande réactivité dans ses tentatives de développement « sécurisés »…
      Ils tentent tour à tour les modèles économiques qui leur semble initialement appropriés mais peuvent aussi y mettre fin sans délai…
      Tel que le dit François, la très discrète situation de la chine n’empêche pas l’existence revers mais les décisions desquelles vous faites mention sont la réponse rapide au constats d’échec.
      Dire si c’est une bonne ou mauvaise nouvelle, pour les chinois, probablement positive pour mettre un terme avant que la vraie crise n’éclate, pour les autres, plutôt négative à voir que ce pays sera probablement beaucoup moins actif qu’espéré dans son aide aux sauvetages et la relance de l’économie occidentale…
      @ François, merci par avance pour le billet que vous nous promettez 😉

  25. Avatar de Mescalito
    Mescalito

    La vérité est que les dirigeants européens ont trois semaines devant eux pour parvenir à un plan d’ensemble évitant que tout ne s’écroule, et que tout reste à faire.

    Pourquoi trois semaines s’il vous plais?

    1. Avatar de François Leclerc
      François Leclerc

      Pour être prêt pour le prochain G20, où ils vont devoir s’expliquer…

  26. Avatar de Jef

    Dexia, création balladurienne, était donnée, aux stress-tests bidons publiés cet été 12 ème sur 91.
    Ces gens là mentent comme de vulgaires escrocs.

    1. Avatar de Wilmotte Karim
      Wilmotte Karim

      J’ose à peine imaginer la 91-eme….

      1. Avatar de Leboutte
        Leboutte

        Et la trentième, en fait la treizième.
        La onzième sans doute.
        Ça fait du monde !

    2. Avatar de yvan
      yvan

      C’est synonymes, Jef.
      Banquiers et escrocs ont la même définition dans le dictionnaire.
      Le s est pour ne pas oublier le troisième élément cité auteur de la signature de l’accord AGCS.

    3. Avatar de Patriste
      Patriste

      « Ces gens là mentent comme des arracheurs de dents » me semble coller mieux à la réalité…

  27. Avatar de optimiste
    optimiste

    Mais quel pessimisme. Hé les gars, vous ne devez pas rigoler tous les jours ! Alors bonne nouvelle, le plus dur est derrière nous. Bien entendu nous sommes encore loin d’une situation idyllique mais l’apocalypse financière n’aura pas lieu. Dimanche je prévoyais, sous les quolibets, un cac 40 entre 3300 et 3500 points d »ici la fin de la semaine. Aujourd’hui on approche déjà des 3200. Et si, comme je le pense, une solution est trouvée pour la Grèce, l’euro et les banques d’ici novembre nous pourrions très bien revoir le Cac autour des 4000 points à la fin de l’année.

    1. Avatar de Julien Alexandre

      Optimiste, je vais vous faire une confidence : le Cac 40, on s’en fout.

      1/ Nous ne sommes pas actionnaires ;
      2/ Les bourses sont déconnectées de l’économie réelle.

      1. Avatar de yvan
        yvan

        Ouais, Julien.
        Et dire qu’il existe encore des illuminés qui pensent que leur propagande marche encore… En pleine crise.
        L’argent rend con, décidément.

      2. Avatar de kohaagen
        kohaagen

        @ Julien
        Les trolls me rappellent un peu (l’humour en moins) feu le professeur Choron qui jadis provoquait gratuitement les anciens combattants dans les bars les soirs de défilés (il faisait irruption dans les troquets en insultant De Gaule et des trucs du genre). Quand on lui demandait pourquoi, il répondait : « pour me faire casser la gueule ». Le troll de l’époque, quoi. Ici, c’est Optimiste qui vient dire des conneries pour se faire casser la gueule. Mais il est moins marrant que Choron, c’est un fait…

      3. Avatar de Charles A.
        Charles A.

        L’arrivée des clones de Jducac et Albin est un signe de santé du blog,
        dont la fréquentation et la réputation ne fait que monter.
        Les serviteurs de la bourgeoisie s’inquiètent de la montée de l’indignation,
        et tonnent de la voix de leur maitre.

    2. Avatar de Koko
      Koko

      C’est quoi le secret ? Les champignons ? Une nouvelle molécule ? Du Soma ? De la moquette ?

    3. Avatar de Moi
      Moi

      En tous cas, on sait maintenant pour quel genre de gusses on va tous casquer.

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