Ce texte est un « article presslib’ » (*)
Depuis le début de la crise, le parallèle qui s’impose est celui d’un « processus critique » : un processus qui conduit inéluctablement à l’effondrement, mais dont le timing est incertain, trop d’impondérables intervenant dans les effets globaux constatés. Et ici, l’image le plus souvent utilisée est celle d’un tas de sable bâti par des enfants : la prochaine pelletée fera-t-elle s’élever le tas, ou bien s’en effondrer un grand pan ? Impossible à dire : trop d’éléments interviennent qui détermineront si le scénario aura un aboutissement positif ou négatif : en fait, chacun des grains de sable concernés aura un rôle à jouer.
C’est là le message que j’adressais il y a quelques temps aux élèves d’une école dont on m’avait dit : « Attention : ils sont un peu déprimés ! », je leur avais dit : « Nous sommes, chacun d’entre nous, l’un de ces grains de sable, et nous entrons dans une période exaltante où chacun a la capacité de faire la différence dans le grand tournant historique où nous nous retrouvons à notre corps défendant ».
La décision de Georges Papandréou hier, de soumettre les décisions européennes relatives à la dette de la Grèce à référendum dans son pays, constitue en soi une pelletée dans la construction du fort : parviendra-t-elle à hausser la forteresse européenne ou bien sera-t-elle celle qui la fera s’écrouler pour de bon ? Le peuple grec ne pouvait plus s’exprimer que dans la rue et le voilà de retour aux urnes, comme il sied d’ailleurs en démocratie, mais l’Europe des marchands, vaste construction bureaucratique à l’usage du 1% au sommet, pourra-t-elle tenir le choc ?
Là où j’écris, c’est aujourd’hui la Toussaint. Les chrysanthèmes jaune éclatant dans le jardin sont là qui me le rappellent. Certaines Bourses ne vont cependant pas tarder à s’ouvrir ici et là dans le monde et ne tarderont pas à nous faire connaître leurs pensées profondes à propos du grain de sable grec.
(*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction numérique en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.
225 réponses à “LE GRAIN DE SABLE GREC”
http://www.romandie.com/afp/francais/journal/mon/d98d64ba5947ca238631f8fa34edbda8.511.asp
« Et un sondage paru le week-end dernier montre qu’une majorité de Grecs jugent les décisions du sommet européen négatives, 12,6% seulement les jugeant positives. Le sondage, mené par l’institut Kapa Research pour le journal To Vima, a été mené auprès de 1.009 personnes. »
===> 1.009 personnes = sondage à priori crédible (+ de 1.000 )
Alea jacta est.
Très intéressante cette affaire de référendum grec! le lapin sort du chapeau avec 2 hypothèses, le oui ( aux mesures d’austérité, la troïka, la mise sous tutelle.. ) l’emporte, grace à l’intercession de Sainte Rita, patronne des causes désespérées, sursaut civique, les grecs se mettent à payer leurs impôts, les taxes rentrent et au bout de 15-20 ans de serrage de ceinture les choses s’améliorent….progressivement, les prêts, ou du moins ce qu’il en reste sont remboursés rubis sur l’ongle….
le non s’impose, à l’Islandaise; terra incognita en vue! non cartographiée, saut dans l’inconnu: le GVT démissionne, le Grèce sort de l’Euro, les banques en déconfiture, le défaut est à 90%, ça donne des idées aux Portugais, Espagnols, Italiens…qui pourrait écrire le scénario de la Bérézina de l’andouillette AAA?
Ah, j’oubliais: consternation à l’Elysée à l’annonce du référendum, décision irresponsable ( ben dame, demander l’avis du peuple, ça ne se fait pas, dans ces circonstances….) chiche qu’en cas de non franc et massif, on les fait revoter ? on réveille les colonels ?
http://elysee.blog.lemonde.fr/2011/10/31/sarkozy-consterne-par-lannonce-de-referendum-en-grece/
P…. de cygne noir qui vient tout gâcher! NS, tout faraud après avoir sauvé le monde le jeudi, le voilà le bec dans l’eau le mardi suivant, avec en plus un G20 sur les bretelles! et comme le référendum n’est pas prévu la semaine prochaine, mais courant février, il va s’en couler de l’eau sous les ponts d’ici là!
BON ALLOWEEN, madame la chancelière, monsieur le président, et bien le bonjour mercredi aux banquiers!
Pourquoi voulez-vous que la Grece sorte de l’euro?
Eurobonds et Programme de Soulagement des Actifs Troublés en vue? (TARP en anglais).
Le référendum, dont les termes et le moment sont choisis
par les politiciens, autrement dit les appointés du capital,
et de ce point de vue Papandréou est un serviteur modèle,
n’ a rien de démocratique.
En l’occurence, il vise à casser la mobilisation populaire,
qui elle a un contenu démocratique: arrêter l’exploitation par les banquiers.
Comme l’islande? Mais est-ce que l’Islande en a souffert d’avoir dit NON au fait de payer l’additions des arnaques des banquiers? Pas que je sache. Tout comme l’Argentine qui a également dit « NON ».
Tout cela ne remet pas en question la monnaie unique, cela remet en question le concept d’argent-dette. Il ne faut pas tout confondre encore et encore.
Tout ceci est plutôt une bonne nouvelle !
La Grèce fait un Référendum, le NON l’emporte, elle fait faillite, doit sortir de la zone Euro et revenir au Drachme, les banques doivent assumer leur pertes (enfin!) et se contenter de ce que leur donnera le Fond de Stabilité pour ne pas faire aussi faillite.
La zone Euro s’en trouvera assainie d’un coup (le poids mort Grec quitte le navire et se débrouille tout seul pour regagner la rive à la nage, selon la volonté populaire, comme l’Argentine)
La zone Euro aura été solidaire jusqu’au bout vis à vis de ses membres et aura prouvé ainsi sa bonne volonté politiquement de cohésion.
C’est donc le meilleur des plans!
Le résultat du référendum donne juste le droit de poursuivre la discussion sur des bases différentes et montrera peut être qu’il n’y a rien d’acquis à l’issue d’un sommet.
Revisiter l’exemple islandais permet de relativiser l’influence des boards des organismes multinationaux. Bien sûr il reste l’Otan pour clore le débat rapidement.
Comme le disait en substance, Mr Baroin: Comment voulez vous obtenir des résultats alors que les décisions précédentes n’ont pas été mises en place?
Les discussions et décisions futiles et stériles ont encore un brillant avenir.
Penser que la zone euro sortira indemne du naufrage grec c’est faire preuve de bien de naîveté parce que derrière la Grèce il y a l’Italie et l’Espagne qui seront bientôt atteints et qui vont contribuer à couler cette zone monétaire non optimale, artificielle et bancale donc mortelle. De plus les Grec feront alors défaut sur la totalité de leurs dettes et le système bancaire n’y survivra pas, alors il faudra le nationaliser pour le remettre en état de marche.
et bien nationalisons ! et donnons comme consigne, rôle, mission aux banques nationales de prêter à l’économie réelle et interdisons leurs d’aller jouer ailleurs . . . Les politiques sont là pour faire les lois, non ?
« Le meilleur des plans », affirmation plus qu’hasardeuse…
Le gouvernement Grec a donc choisi hier soir de faire totalement défaut car c’est bien de ça qu’il s’agit. Un référendum début 2012, autant dire dans 10 ans, il n’y aura plus besoin d’un référendum, sa seule annonce a valeur de « non » dès aujourd’hui.
La dernière tranche d’aide à la Grèce n’a pas encore été totalement versée, les remboursements de dettes venant à échéance ne seront pas honorés, tout va se bloquer, tout tombe à l’eau, le récent plan de solidarité semble mort né, les aides déjà versées s’envolent d’un seul coup. C’est cuit, réel défaut comme en Argentine, donc les CDS vont jouer, personne ne sait ce que ça représente, personne ne sait ce qu’il va se passer pour les taux Italiens et Espagnols, personne ne connait les incidences que va avoir cette décision sur la croissance en Europe et donc dans le monde, la réduction des déficits publics devient mission impossible. Perte du 3A de la France ? Le système financier dans son ensemble s’écoule ? Nos acquis sociaux deviennent intenables ?
Je n’arrive pas à être soit soulagé soit effrayé, une seule chose est certaine : on plonge dans l’inconnu.
ca m’étonnerait.
les banques vont plonger et certaines vont faire faillite.
ca va faire mal aux patrons des banques (qui touchent encore des millions d’Euros en revenus) mais c’est aussi le risque de prêter à des gens insolvables.
L’italie et l’espagne n’ont pas eu de comptes truqués comme la grèce.
ces deux pays gagnent à être dans l’Euro et sont capable de résorber et payer leurs dettes.
on raisonne toujours en terme de ploutocratie comme un marteau raisonne en terme de clous.
les banques veulent pas perdre de l’argent
les investisseurs non plus
ca pleurniche auprès des politiques comme des enfants en maternelle.
ils ont joué, ils ont perdu.
le monde ne s’arrêtera pas de tourner pour autant !
la grèce retournera au Drachme, ne paiera pas un sou aux banques, se tournera vers la chine pour se faire prêter de l’argent et vendra peut-être ses iles.
et l’europe devra concentrer ses efforts sur ses plus grosses banques, quitte a en voir certaines faire faillite et racheter ou nationaliser et c’est tout.
la panique me semble démesurée parce que les banquiers et les bourses vont plonger.
ce sont juste des mécanismes. ca se change et se répare.
Yannt.
Vous avez une vision très optimiste du déroulement possible de tout ce bordel.
Habituellement j’aime tenir ce rôle, là j’ai un peu de mal.
On verra bien.
2005: vox populi, populus stupidus.
2012: vox populi, vox dei?
Oui, 2012 vox populi, affaire DSK, Sarko vainqueur par K.O. juste devant Le Pen.
Donc populus ultra stupidus.
Misse ita est.
Erare humanum est. Perseverare diabolicum…
Et perdonare divinum
et dans la langue d’aujourd’hui ça donne quoi votre latin de cuisine ?
êtes vous en train de dire que le non au référendum était le fait d’un peuple stupide ?
J’en perd mon latin !
le château de sable a été construit trop près de l’Océan Financier :
et les grandes marées vont tout emporter !
On ne va pas en faire un drachme !
Non, c’est pas faux, pas de quoi en faire une drachme.
Hi, hi, future manchette du Canard de mercredi ? on prend les paris!
L »Argentine et l’Islande ont montré l’exemple en faisant défaut .Je ne connais pas bien l’Islande et la presse n’en dit rien : pas de publicité pour les garnements qui ne jouent pas le jeu dont les financiers ont voulu imposer les règles Alors, pas de nouvelles= bonnes nouvelles ?
Leurs peuples ne semblent pas plus malheureux qu’avant . Au contraire, l’Argentine a l’air de s’être bien remontée; avec une situation plus saine qu’avant, non ?
Ce n’est pas parce que des spéculateurs, dont un chanteur français sexagénaire, ont laissé quelques plumes dans les banques islandaises que la Terre s’est arrêtée de tourner .
C’est bien la démonstration que ce système se construit sans les peuples. Il est évident que les Grecs vont dire « NON » à une écrasante majorité, alors que l’oligarchie tente sa fuite en avant.
Si je ne m’abuse, va t-on les faire revoter … jusqu’à ce que, de guerre lasse, ils disent « OUI »? La réponse est évidente.
Le déni de démocratie de l’europe et bien de plus en plus évident.
Alain,
Papandréou soumet le plan européen au vote des citoyens grecs ? » C’est bien la démonstration que ce système se construit sans les peuples… Le déni de démocratie de l’europe est bien de plus en plus évident ! «
Ça mon z’ami, faut le lire pour le croire…
Vigneron,
Si vous voulez commenter mon commentaire, ce serait bien de ne pas le déformer en le tronquant.
Le déni de démocratie, c’est la réaction très prévisible et déjà entendue dans les médias, des dirigeants européens au vote Grec, et leur habitude de remettre en cause un vote négatif des peuples.
Ou peut être n’ai je pas été assez clair?
@Alain
Même en prenant le tout, vous faites tout de même de beaux raccourcis, en prenant les mêmes faits, j’aurais plutôt tendance à balancer entre, « tiens, il reste encore un peu de démocratie » et « Papandrèou à la trouille ».
Maintenant, faut voir quelle question exacte ils poseront, le résultat du vote, et si ils oseront l’ignorer.
@ Hema
Le déni de démocratie ne pourrait être pire qu’il ne le fut en France pour le non au referendum européen . On verra alors qui, de Papandréou ou de son collègue français, est le pire despote .
Alain,
parfaitement lu votre post et je réitère : totalement inapproprié; et idem pour vos précisions qui signalent juste que vous appréhendez l’info par la bande, par une sélection de réactions médiatiques plus ou moins sincères, au lieu de voir ce qui en constitue le poids véritable : l’irruption du geste politique majeur, une simple décision souveraine du représentant d’un petit pays européen qui renverse non seulement les Châteaux de cartes branlants, mais aussi les tables de jeu. Et vous, vous gardez les lunettes d’hier, désespérément…
Très à la mode en ce moment ce genre de commentaire. « La démocratie corrompue par la masse des foules lobotomisées »… ‘arrêtons de faire voter les peuples, ils ne savent pas ce qui est bon pour eux’…
Réellement effrayant comme façon de voir les choses.
La vérité sort de la bouche du peuple.
« »La vérité sort de la bouche du peuple » » parce-que le peuple est un enfant?
A Alain:
Ce que vous ressentez » la désactivation de la democratie » est mieux décrit là :
http://www.pauljorion.com/blog/?p=30328#comment-248516
N hésitez pas, il faut faire un effort de réflexion sur notre propre relation aux autres, ce n ‘ est ni plus simple, ni plus compliqué que celà.
Tout le reste c’ est du théâtre, y compris les fausses évidences qui vous écartent de cette piste.
Il fait froid tout d’ un coup.
Bon, c’est entendu, si je ne suis pas compris c’est parce ce que je me suis mal exprimé.
Donc … le déni de démocratie, c’est LA REACTION DES POLITIQUES ET JOURNALISTES DES GRANDS MEDIAS devant le recours Grec au peuple. C’est, selon moi, la démonstration qu’ils étaient en train de construire l’europe sans demander leur avis aux peuples et entendaient bien continuer. Et cela, c’est donc ….
Je propose donc, sans espoir d’être entendu, à tous les dirigeants de pays appartenant à l’europe de faire comme les Grecs: un référendum sur l’évolution de l’europe, l’obligation de rembourser des dettes « indues », la continuation de la construction de CETTE EUROPE LA .
Ai-je été plus clair? J’ai un doute .
Bravo Alain !
Alain, on vous avait parfaitement compris dès le début du fil 7, mais il y a quelques esprits lourds ou biaiseux sur le forum.
@ Alain
A part quelques uns, on avait bien compris dès le 1er post.
Dans un dialogue il y a toujours au moins deux participants, celui qui dit et celui qui écoute, (à tour de rôle).
L’incompréhension n’est pas toujours due à celui qui dit, souvent elle est le fait de celui qui entend mal.
Aujourd’hui, et pour la première fois depuis qu’ils se sont prononcés ainsi en 1974 pour l’abolition de la monarchie, les Grecs devraient être consultés. Pour être validé, un référendum en Grèce doit mobiliser au moins 40% des inscrits s’il s’agit d’une question « d’importance nationale cruciale » et 50% s’il s’agit d’une loi déjà votée par le parlement et qui porte sur une « question sociale importante ».
Rien n’est encore sûr. La décision finale sur la tenue d’un tel référendum entrera en discussion mercredi à l’Assemblée et devrait intervenir avant la fin de la semaine.
C’est que Papandreou n’a plus vraiment de soutien. A force d’exclure les députés socialistes qui se déclarent contre l’austérité, sa majorité au Pasok (le parlement grec) ne tient plus qu’à deux petits sièges, un nouveau socialiste venant de démissionner ce mardi matin. Le Premier ministre devrait d’ailleurs demander dans les jours qui viennent un vote de confiance sur sa politique d’ici à la fin de son mandat en 2013.
pour que le référendum ait lieu, il faut que la Grèce tienne jusque là. Vous pensez que tenir 2 ou 3 mois c’est tenable?
J’en doute fort. Papandreou est fini, l’euro est moribond, les banques itou.
Alors ? un moratoire général sur la dette? un socialisation des banques?
On navigue à l’aveugle, c’est vrai, mais de toute manière on était déjà dans les rochers.
Je préfère un avenir incertain à une dictature certaine.
euh euh euh, PASOK = Πανελλήνιο Σοσιαλιστικό Κίνημα, Mouvement Socialiste Panhellénique, c’est le parti socialiste grec, celui qui depuis 2009 doit essuyer les plâtres de la désastreuse politique du sarkozy Grec dont le nom ne mérite même pas d’être mentionné…
Le parlement, si ça vous intéresse, s’appelle Βουλή των Ελλήνων, Bouli ton Ellinon, le ‘Conseil des Grecs’, quoi.
On dirait en tous cas que le George a eu un sursaut de dignité [le personage est d’ailleurs bien plus intègre que la plupart de ses alliés et ennemis]. Un cygne noir, dirait-on… 😀
Merci encore pour votre éclairage dans ce tunnel, j’ai bien peur que si le château de sable s’écroule certains resteront en dessous. Ce qui est tout de même prodigieux dans cette histoire, c’est que les épisodes se déroulent avec une rapidité et une régularité digne des meilleurs feuilletons d’HBO. Souvent en bon scénariste, vous nous indiquez les prochaines péripéties et les meilleurs dialogues à venir. Cela nous permet d’éviter la syncope, nous sommes un peu prévenu de la prochaine trahison, du prochain coup de théâtre. Merci! Le référendum Islandais n’a pas fait couler le pays, ce sont les banquiers qui sont responsables. Je ne sais, si je me trompe, mais les citoyens Islandais qui ont beaucoup perdus, ont au moins gagné une Constituante. Le référendum grec fait descendre la bourse – heureusement je n’ai pas d’actions – et perdre probablement les derniers espoirs de Sarkozy d’apparaître comme un sauveur. Il va être difficile d’expliquer que la démocratie grecque est un mauvais coup pour l’équilibre de l’Europe, mais c’est évident ce qu’ils commencent déjà à lraconter… Je m’inquiète alors de la suite, les puissants, qui continuent à défendre des positions idéologiques libérales alors que les faits leur donnent tort, pourraient bien expliquer qu’il n’y a plus d’autre solution pour sauver l’économie et l’Europe que de supprimer la démocratie. TINA There is no alternative? NON?
En voilà déjà un de grain de sable :
Un courtier bien sous tous rapports, excepté…
J’ai particulièrement aimé cette partie :
http://news.businessweek.com/article.asp?documentKey=1377-aqHnI6CrAMp0-56PIBAQMOFCTPG4C2TQ1E13916
Décembre 2012… C’était pas très loin, mister « former New Jersey governor and Goldman Sachs Group Inc. co-chairman Jon Corzine »… mais c’était beaucoup trop long, monsieur le broker…
Dexia en Europe, MF Global aux States, fait pas bon être long sur l’Europe en ce moment… au suivant…
Ca commence à bien ressembler aux prévisions du LEAP, ceci dit.
Je suppose que vous avez vu que le Monsieur Corzine, s’il avait réussi à vendre MF Global durant le weekend, aurait empoché 12.000.000 $ de parachute doré (qui ne dit pas son nom) ?
Lire le New York Times : Corzine Crashes Like It’s 2008
Extraits :
When Goldman Sachs went public on May 4, 1999, Jon Corzine, who was then the firm’s chief executive, held a stake that was suddenly valued at $305 million. So, perhaps, it’s uncharitable to complain about the piddling $12 million severance he was poised to gain if he had managed to sell his current firm, MF Global Holdings, over the weekend.
But I’m going to complain anyway. The idea that Corzine, who single-handedly destroyed MF Global Holdings, was in a position to command so much as a penny in severance is horrifying. It suggests two things. The first is the extent to which “heads-I-win-tails-you-lose” remains the operative concept for Wall Street compensation. The second is that one’s politics doesn’t much matter when it comes to lining one’s pockets.
[…]you would think that as a former Wall Street titan, he would have noticed that taking giant bets on shaky, long-term bonds while financing your operations with overnight loans that can be pulled at any second is not exactly a recipe for success.
But that’s exactly what Corzine did. After taking over the firm in March 2010 – just months after losing his re-election bid to Chris Christie – he decided to transform the derivatives broker into something sexier, something more like his old firm, Goldman Sachs. In particular, he wanted MF Global to risk its own capital, trading for its own account, just like Goldman had so successfully done when he was running it.
Stunningly, the risky bets he took at MF Global were on European sovereign debt. “Europe wouldn’t let these countries go down,” he reportedly told another Wall Street executive, according to The Wall Street Journal. The firm’s position in European bonds grew to $6.3 billion – and its leverage ratio to 40 to 1, according to Egan Jones, a ratings agency. That is, it had $40 of debt to every $1 of equity. It was remarkably 2008-ish.
[…]Then there’s Corzine’s own compensation. When he walked in the door, he negotiated a salary of $1.5 million. (Incredibly, MF Global Holdings paid a $400,000 fee to Corzine’s lawyers.) He also received a signing bonus of $1.5 million, and $11 million in stock options.
But here’s the kicker. Like many executives – on Wall Street and off – Corzine’s agreement also covered his eventual departure. If he left MF Global because, say, it was sold, his $11 million in stock options would immediately vest, and he would get a $12.1 million golden parachute. Of course, the MF Global proxy statement doesn’t call it a golden parachute. It calls the payment “severance.”
There is nothing in the proxy statement about what would happen if Corzine destroyed the firm by making bad trading bets. There is nothing that links his payout to, you know, performance. No matter what, he would be owed the $12.1 million. All he had to do was sell the firm.
Vous pouvez annoncer tout ce que vous voulez à vos préteurs , la seule chose qu’ils veulent c’est que vous payez vos dettes.
Or de toutes les annonces des européens jamais aucune pour payer , toutes pour continuer à emprunter.
Salut la compagnie……c’est plié………….commencez à faire vos valises.
Pour aller où ?
Vivement Février ! Le mois de l’année où les politiciens disent le moins de conneries parce qu’il y a moins de jours… Merci Coluche.
Le père-noël n’a plus qu’à arroser les chrysanthèmes, à 9 h 53; SOCIETE GENERALE – 12,06 % CREDIT AGRICOLE- 10,76 %, DEXIA- 10,18 % BNP PARIBAS – 10,11 % AXA – 8,33 %
« Tu as tout ce qu’il faut sauf une chose; l’homme doit avoir un grain de folie ou alors, ou alors il n’ose jamais couper la corde et être libre »
Zorba le grec – Le passage de la danse de Zorba
Magnfique ce rappel du film Zorba le Grec
Les grecs, on ne devrait rien leur faire payer du tout en reconnaissance éternelle de tout ce qu’ils ont apporté à l’humanité; les mythes, la démocratie, la philosophie, la logique, les arts, le rêve.
J’espère bien qu’ils vont dire non à tous ces noirs corbeaux qui veulent leur bouffer le foie
« qui vit sans folie n’est pas si sage qu’il croit » La Rochefoucault
Je trouve qu’il y a du Zorba dans Jorion. Non ?
Nous en sommes donc à un « printemps » grec . . . venant par le sommet !
c’est le monde à l’envers qui devrait réjouir tous les pourfendeurs du « cadre »
Puisse-t-il donner des idées aux Européens et pourquoi pas à leurs gouvernants . . .
Ce que Papandréou promet de faire, pourquoi ne pas suivre son exemple !
Et moi qui était convaincu 🙂 que la France, pardon l’Europe, autant pour moi le Monde était sauvé.
enterrer son porte feuilles d’actions un jour de Toussaint , c’est un signe ?
ou un cygne..noir:
http://www.priceminister.com/offer/buy/85168487/walt-disney-le-lac-des-cygnes-noirs-livre.html
PRICEMINISTER vous ne croyez pas si bien dire ,le notre qu’on a, M.Fillon ,réunion avec les banquiers pour demain , au menu soupe à la grimace avec sa farandole de CDS, cuite bien sur !!
Assez cocasse : sur le site web de MF Global la première page affiche 4 principaux arguments pour vanter la compagnie :
Tout ça en spéculant à outrance sur les dettes souveraines…
🙂 effectivement
Certains artistes maitrisent aujourd’hui parfaitement les châteaux de sables. Il suffit d’avoir assisté aux extraordinaires concours de sculptures de sable sur les plages sablonneuses chères à PJ, pour s’étonner des formes complexes et improbables qui défient les lois de cohésion.Un certain taux d’humidité ou quelques additifs discrets et les minuscules grains de sable se serrent les coudes.
L’avenir de l’édifice européen dépendra sans doute des termes de la question posée par Papandréou.
Tout à fait d’accord.
S’il y a une chose que maitrisent encore nos dirigeants c’est bien l’art de l’entourloupe et de réussir à faire dire aux mots le contraire de ce qu’ils veulent dire. Dans 1984 le ministère de la Défense est, bien sur celui de la Paix, celui de l’Intérieur étant celui de l’Amour…
Nous, nous avons « Plan de sauvegarde de l’emploi » pour désigner un plan de licenciement et autres « opérations de maintien de la paix » pour dire guerre.
Il faut donc avant de se réjouir béatement se poser une série de questions comme « Pourquoi un référendum? »
Parce que c’était une promesse ou parce que ne pas donner ce petit signe à la population grecque c’est s’exposer immédiatement à un danger d’explosion?
Pourquoi l’annoncer pour le mois de Février et pas pour la fin Novembre ou Décembre?
Le faire aujourd’hui c’est certainement le perdre.
Tenter de repousser l’échéance de 4 mois dans le contexte d’effondrement actuel n’est pas forcement une mauvaise manoeuvre…
Bien d’autres interrogations… Ce qui est sur néanmoins c’est que ce sera perçu comme un mauvais grain de sable par nos amis démocrates de l’Elysée et d’ailleurs …
J’attends avec gourmandise la déclaration enthousiaste de François Hollande pour « saluer la décision de donner la parole au peuple grec » (je ne parle pas d’en tenir compte…)
Ce qui va être drôle, si l’on peut dire, c’est la façon dont « on » (les médias, la nomenklatura politique et autres faiseurs d’opinion) va bientôt se laisser aller ouvertement à dire et écrire que finalement recourir au vote c’est terriblement populiste, une bonne décision prise par une aristocratie éclairée, c’est tellement mieux; ouvrons le chantier d’une nouvelle « réforme »…
Un nouveau slogan :
Ca me plait comme slogan, et dans tous les sens du terme si vous saviez…
il me plait pas du tout ce slogan , car imaginez un instant que De Gaulle ait pense comme ça , au contraire nous sommes tous des soleils flamboyants , nous avons tous en nous la nature du bouddha .
certains préfèrent nous réduire a l’état de grain de sable , comme ça personne n’est plus responsable de rien .
Quelques grains de sable bien placés peuvent gripper la machine la mieux huilée.
Joli slogan.
Qui retourne le sablier ?
Bernard JAMES quitte son masque de Marlowe et devient : un grain de sable.
Le grain de sable américain n’est pas mal non plus :
« Maintenant, se sont des vétérans de l’armée, en uniforme militaire avec leurs armes de guerre, qui se déploient de leur propre initiative autour des cortèges, à Phoenix (Arizona) d’abord puis dans d’autres villes, pour sécuriser les manifestants contre de possibles attaques externes et contre les violences policières. »
Ou ici, pour le vétéran avec son fusil d’assaut: http://www.lepost.fr/article/2011/10/30/2625755_end-the-fed-ows-occupy-phoenix-protege-par-des-veterans-armes-d-ar15-contre-les-violences-policieres.html
Et là pour la carte Google du mouvement : http://occupywallst.org/attendees/
J’ai toujours pensé que le réveil des Mickey, lorsqu’ils réaliseront qu’on s’est payé leur tronche serait terrible. Voilà, ça commence.
Tendu comme un flux !
ce qui est tres etonnant dans votre deuxieme lien , c’est que c’est seulement la moitie East des etats unis qui est concerne , quelqu’un peut il l’expliquer ??
Oui, pour que la moitié West soit concernée, il vous faut dézoomer.
Perceval, il suffit de déplacer le curseur à gauche sur « -« , et vous pouvez avoir jusqu’à l’intégralité de la planète terre.
Logique. C’est finalement la partie des US la plus démocrate qui forme le gros des « Occupy ». On doit trouver plus de « Tea Party » du côté du Texas et des états républicains…
personnellement ca m’a fait plutot fait penser a un article d’un analyste russe qui predisait l’eclatement des USA en 6 zones .
http://online.wsj.com/article/SB123051100709638419.html (vers la fin de la page)
Ce pays m’épatera toujours, on peut manifester en pleine rue avec de armes de guerre!
La Démocratie ne sera jamais un grain de sable.
Papandreou à proposé la seule mesure raisonnablement démocratique qu’il pouvait suggérer, un référendum. Bravo.
Que le résultat de ce référendum conforte ou ébranle l’Europe reste un épi-phénomène.
Qu’on se le dise, la crise n’existe pas IN SE, elle est le choix délibéré des gens aux manettes du monde.
Aujourd’hui en Grêce, après avoir tout essayé – y compris le pire – Papandréou – un socialiste, ce n’est pas un hasard – réagi avec son vieux fonds démocrate.
Bravo, il était temps.
Ne soyons pas naïfs, un simulacre de referendum est possible . Il suffit de remplacer les NON par des OUI et le tour est joué .
Ce faux referendum sera parfait pour discréditer la grande majorité des opposants et justifiera l’emploi de mesures d’exception .
Comment pouvez-vous, sur un blog sérieux, apporter un commentaire aussi simpliste ?
1) Le referendum grec est bien sûr démocratique. Mais voir l’ébranlement, pour reprendre votre mot, de la zone euro et de l’équilibre du monde comme un épiphénomène relève de l’inconscience.
Le démocratie est affaire complexe. Je vous donne un exemple : vous habitez dans un immeuble qui comporte dix appartements. Un dimanche, vous entreprenez des travaux pour moderniser votre cuisine. Les coups de marteaux et autres vibrations de perceuse indisposent l’un de vos voisins, qui parvient en dix minutes à faire signer par six locataires une pétition exigeant le silence. C’est la démocratie ! La majorité s’est prononcée, vous devez renoncer définitivement à vos travaux.
Les Grecs ont le droit de se prononcer, mais le fait qu’ils puissent par là endommager l’euro montre un vice de l’euro qui n’a rien d’un épiphénomène, puisqu’il va nuire à des millions de gens.
2) Sur le « vieux fond démocrate » de Papandréou, je vous renvoie aux propos de l’historien Nicolas Bloudanis qui nous montrait il y a quelques jours la gestion délirante de la Grèce par le PASOK ces dernières décennies.
Je ne pense pas qu’il faille ici pointer du doigt le PASOK seul. C’est toute la classe politique « classique » ou « institutionelle » qui est visée. Il s’agit plus du défaut de fond qui affaiblit les mailles d’une société que du péché d’un seul parti. On parle bien de système généralisé. ND n’est certainement pas plus « vierge » en la matière que le PASOK. Ce n’est donc pas une question de droite ou de gauche, mais bien une question, bien plus profonde et complexe, de société.
En outre, je ne peux qu’être en total désaccord avec l’auteur quand il accorde aux privatisations des vertus quasi magiques, comme si le privé allait avoir une vertu que le public n’a pas. C’est totalement faux et ridicule. S’il y a un problème de société, il est global, et non restreint à un seul secteur d’activité.
De plus, privatiser pour mettre la production dans les mains de grandes multinationales ne profitera jamais à la population grecque ou à un état qui, pour attirer ce type d’investisseurs, mettrait de toute façon en place des mécanismes d’évasion fiscale et sociale légaux, et tuerait les droits des travailleurs. C’est d’ailleurs, pour rappel, le programme que la troïka impose aux grecs : privatisations massives à n’importe quel prix (et plutôt vil prix) tout en détricotant tous les acquis sociaux, les droits de négocier les conventions collectives dans les entreprises, etc. Et nous savons tous à quel point ça « marche » et aide la population grecque !
Alors qu’on arrête de me faire rire avec les vertus de la privatisation. Pour une certaine classe dominante minoritaire, oui, pour la population, je suis morte de rire.
« marteau »une image qui vous ressemble!le peuple a son mot à dire ou alors nous vivons dans un simulacre de démocratie?
euh non… ce n’est pas ça la démocratie.
Auparavant, il y a eu un accord sur les bornes du pouvoir coercitif fondamental, c’est à dire sur ce que l’on peut vous faire sans votre consentement (par exemple: le bruit le dimanche, hors situation d’urgence, fait-il partie du package?). La démocratie n’est pas, comme le prétendent les libertariens, le régime politique dans lequel chacun détient un titre de propriété sur chaque autre (c’est un peu plus compliqué).
La catastrophe n’est pas générée par le référendum: ils ont voulu une finance mondialisée, la liberté des flux de capitaux, le remplacement du gouvernement civil par la « gouvernance », etc… Voilà le résultat: une structure en réseau pour laquelle toute décision démocratique présente un risque systémique. Ils ont spéculé, et ils ont perdu. Ce qui arrive n’est pas la faute des grecs, mais des incapables qui leur ont prêté de l’argent, ou qui ont spéculé sur la dette.
Les grecs font ce qu’ils auraient du faire, comme les islandais, il y a bien longtemps.
Reste à apprécier le produit de la future guerre civile grecque entre la communauté des épargnants et la communauté politique (le peuple). Autant que ça se règle dans les urnes.
C’est le moins que l’on puisse dire.
Maintenant comparaison n’est pas raison!
Papandréou, un socialiste politiquement mort s’il n’avait pas prit cette décision.
Effectivement, ce n’est pas dû au hasard.
je n’aurais jamais imaginé ce volte face grec….le peuple sera t il responsable?
on pourrait voir avec et evenement la fin de la democratie…..
la bonne décision est de préserver la stabilité du monde, de l’europe et là un peuple de quelques millions d’habitants va peut etre dire…eh bien non et le chateau (de cartes) s’effondrera.
le peuple a t il la maturité collective lui permettant de décider et faire avancer la société….
On frole le chaos mais c’est le sens de l’histoire semble t il pour reconstruire une societe plus juste.
Quel camouflet pour notre « sauveur » Sarkozy, il aurait ete utile d’avoir des renseignements de qualité sur la volonte profonde des grecs…..
A suivre….
« le peuple a t il la maturité collective lui permettant de décider et faire avancer la société…. »
C’est ce que les commentateurs autorisés ont dit au lendemain du référendum de 2005 .
Ce referendum grain de sable a aussi quelque chose du retour du refoulé. Une construction consciente complexe, qui a demandé une masse d’efforts, peut s’effondrer brusquement sous le coup d’un minuscule imprévu. Nous l’avons vu avec l’affaire DSK, quand une relation sexuelle inappropriée de quelques minutes a suffi pour jeter par terre quantité d’efforts de centaines de personnes pour donner à un homme une stature présidentielle. Cet homme ne pouvait pas être président, le désir lui en manquait : le dévoilement de cette vérité cachée n’a demandé qu’un instant.
L’euro ne peut pas fonctionner, voilà ce que nous découvrons. Un euro démocratique pourrait s’imaginer avec un referendum proposé à l’ensemble des 300 millions de personnes concernées. Mais l’Europe n’est pas intégrée, et dès lors un petit peuple, économiquement fluet, suffira – suffit déjà – à jeter bas un plan laborieux demandé pourtant par le monde entier.
L’euro était un artifice, l’euro va mourir, la vérité en jaillit tout à trac. La débâcle ne sera pas, pour les peuples, un dîner de gala.
L’Euro n’est sans doute pas le fond du problème.
Le rétablissement du Franc n’empêchera nullement à lui seul la spéculation sur les emprunts d’Etat si ces derniers continuent à emprunter sur les marchés.
L’Euro est le révélateur du manque de volonté politique de construire une Europe démocratique et solidaire. Et non l’inverse, l’ Euro n’est qu’un outil, comme tout outil il peut être utilisé pour construire, pour détruire. Tout dépend de qui manipule l’outil.
C’est la même chose pour la BCE, c’est un outil, mais pas vraiment au service des peuples, c’est là que cela coince.
Joan
C’est justement le problème: il n’y a pratiquement que des outils financiers et technocratiques, cette « Union Européenne » est une construction sans âme, on croit qu’imposer aux grecs un contenu scolaire résoudra les problèmes. On reste perplexe face à une telle naiveté – ou sottise.
La suite va être intéressante, l’EU étant foncièrement anti-démocratique dans son fonctionnement.
Comment les dirigeants de ce « machin » vont-ils s’y prendre pour soumettre le peuple grec ?
Car il est quasiment certain que le NON va gagner.
J’ai trouvé, ils vont vendre la Grèce à la Chine, et ensuite le gouvernement chinois peut envoyer ses troupes et ses chars comme à Tien’anmen, le port du Pirée qui appartient déjà au 2/3 à une société chinoise peut-être utilisé pour le débarquement.
Et les banques seront sauvées et les actionnaires seront contents. Finalement le régime idéal c’est la non liberté du peuple comme en Chine « communiste » et la liberté des « affairistes » dans le plus pur style du néo-libéralisme.
Les Turcs se sont brouillés avec tous leurs amis d’il y a un an, et sont revenus dans le giron US. Reste plus aux US qu’à nous installer une petite fédé turco-gréco-chypriote en méditerranée.
Nous sommes tous des grains de sable.
Qu’un pouvoir en grande difficulté durable fasse le choix de consulter le peuple, ou du moins qu’il annonce qu’il va le faire, a plusieurs sens :
1. Le risque de ne plus tenir la rue, et que les gens ne travaillent plus, est devenu incontournable sans avoir recours à des méthodes qui ne pourraient plus avoir quelque apparence démocratique.
2. Rembourser la moitié de la dette sera de toute manière impossible, comme beaucoup le savent même si peu le disent.
3. Le choix de laisser le peuple décider permet de dédouaner le pouvoir politique, non seulement le pouvoir actuellement en place, mais aussi le nouveau pouvoir à venir ou pour le dire autrement l’essence du pouvoir séparé.
Ce que les dirigeants grecs tentent de faire, c’est de sauver l’idéologie de la démocratie, si indispensable au bon fonctionnement du capitalisme.
Le prix à payer sera, pour tous, un grand nettoyage de printemps, mais l’essentiel, c’est-à-dire l’accumulation, devra repartir.
L’occasion sera, pour ceux qui ne veulent définitivement plus de ce monde, de se débarrasser une fois pour toutes de l’accumulation.
Alors, après le non à ce référendum annoncé, il faudra convoquer une Constituante, pour que les citoyens décident du nouveau cadre dans lequel ils souhaitent vivre. C’est bien de démocratie dont il s’agit.
Questions « bêtes » :
D’un seau de sable fin ou d’un seau de gros sable, lequel est le plus lourd ?
Pourquoi quand on secoue du sable les gros grains remontent à la surface ?
Pourquoi le sable se comporte à la fois comme un solide et un liquide ?
Réponses à des questions dont seule la première est « bête »:
– le seau de sable fin s’il est de même volume,
– c’est un problème maintenant classique de mécanique,
– qu’est ce qu’un solide ? qu’est ce qu’un liquide ? réponse très complexe à une question d’apparence anodine. Il existe des matériaux à la fois solides et liquides. Le trafic automobile sur autoroutes peut être traité comme un écoulement de liquides, liquides un peu spéciaux mais liquides tout de même analogue d’ailleurs à l’écoulement du sang dans le circuit veineux.
A question « fine », en général réponse ‘bête »…….. 🙂
Densité du sable fin 1.4, densité du gros sable jusqu’à 1.9.
Ne vous en faites pas, à tous les coups ça marche !
Encore plus fort : un hublot de cargo est étanche aux paquet de mer, l’eau ne passe pas le joint d’étanchéitémalgrés la pression, mais le sable d’une tempête de sable, lui, réussit tout de même à se frayer un passage……..
Ami « fou de bassan », étonnant, non ?
Encore une fois une occasion de montrer le fonctionnement démocratique de l’Europe à 27.
La légitimité du gouvernement grec est à ce prix, Mr Papandréou le sait mieux que personne.
Il ne faut jamais oublier que la Grèce est coincée entre son puissant voisin turc et son passé de dictature militaire. Une déstabilisation intérieure serait catastrophique et pas seulement pour la Grèce.
Mais cela c’est une autre histoire que les marchés ne peuvent saisir.
Il aurait fallu un référendum Européen, et non Grec… Le résultat donnerait une idée Européenne, et non un résultat pipé pseudo démocratique du coup. Tant que les Etats protégeront leur intérêts avant ceux de l’Europe, rien ne fonctionnera.
On pourrait opposer tout aussi bien l’intérêt d’un Etat et celui de ses citoyens. D’après Jacques Généreux, les Etats sont en voie de privatisation, locution qui me semble assez proche de la situation.
Soit, donc laissons les européens décider quels sont les meilleurs intérêts pour l’Europe, ce n’est pas à la Grèce seule de prendre cette décision. Ce référendum de Papandréou sonne de plus en plus comme un souhait de sortir de cette zone Euro. Il faut un référendum Européen ! les dirigeants n’ont qu’à préparer l’opinion, communiquer, pour jouer carte sur table et laisser une bonne fois pour toute décider la population Européenne. Si les dirigeants échouent à convaincre leur peuple, cette Europe ne mérite pas d’exister. Arrêtons de tourner autour du pot.
Après ce référendum il va être encore plus facile d’accuser le peuple qu’il est le responsable de la crise s’il dit non, mais a mon avis on le refera voter pour qu’il dit oui…
C’est là le message que j’adressais il y a quelques temps aux élèves d’une école dont on m’avait dit :
Aller chercher son diplôme et constater que seulement 25% de la promo a trouvé un CDI,25% a décroché un CDD et 50% courent d’improbables entretiens d’embauche;le grand gâchis ,une génération sacrifiée sur l’hotel de la connerie collective.
J’espère que Merkel va nous faire une déclaration du genre « victoire de la démocratie » pour que Sarko tombe de sa chaise.
Vivement le referendum italien (ça aidera les Italiens à décider eux-mêmes s’ils ont plus confiance en leurs propres politiciens que dans ceux de Bruxelles) et le referendum british.
Avec cette soumission à l’approbation référendaire, M. Papandréou a trouvé un excellent moyen irréprochable de rendre la monnaie de sa pièce à la vertueuse Mme Merkel.
Un non du peuple grec ou même probablement un certain seuil de probabilité de rejet conduirait inéluctablement à une des trois issues suivantes: sortie de la Grèce de l’Euro, sortie de la RFA et des Pays-bas de l’Euro, éclatement généralisé de l’Euro; toutes solutions qui mettraient la RFA dans une situation économique rapidement périlleuse (perte de protection de son marché intérieur en Euro) et lui infligeraient ainsi qu’à la France un camouflet politique et diplomatique.
C’est ce qu’on appelle un beau coup.
Je ne tire pas toutes les conséquences sur la déconstruction européenne mais seule la sortie de la Grèce de l’Euro pourrait avoir un effet positif en obligeant la RFA à se réaligner sur la position Française pour faire barrage à la contagion ce qui ne résoudrait bien évidemment pas les fondamentaux de la crise européenne, ni sur la dette, ni sur les divergences de productivité, de démographie, de densité de population, etc. bref sur l’absence de solidarité entre les membres de l’UE.
Ne vous voulez pas dire plutôt l’orthodoxe Mme Merkel.
Je ne vois pas de vertu dans l’orthodoxie néo libérale en action.
Si vous me suivez, Mme Merkel n’est bien évidemment pas plus orthodoxe que vertueuse au sens propre comme au sens figuré; juste un peu rigide, genre casque à pointe, sans souffle ni imagination dans le suivi des obsessions anti Weimariennes, excusez le néologisme, des classes dirigeantes et moyennes allemandes…
@Marlowe
D »accord avec vous
Quelques éléments:
…des manifestations se sont déroulées dans de nombreuses villes vendredi à l’occasion des défilés de la fête nationale, pour protester contre les conséquences de l’accord européen qui donnent aux créanciers plus de contrôle sur la politique budgétaire du pays, faisant craindre à certains une perte totale de souveraineté.
Aux cris de « Traîtres, traîtres », des milliers de manifestants ont empêché le déroulement de la parade à Salonique, contraignant le président de la République, Carolos Papoulias, à quitter les lieux : du jamais vu dans la jeune histoire de la Grèce moderne.
Le ministre des finances, Evangelos Venizélos a () souligné sur Antenna TV : « Le peuple grec peut, bien sûr, rejeter le plan d’aide mais il devra avoir en tête les conséquences de cette décision. »
le Monde du 31 10.
Yen a des ki croient a la poupee qui tousse ……
la volte face est tellement enorme que c louche. la faillite de la grece a etee decidee en haut lieu et l’artifice du referendum au resultat connu d’avance devrait mettre la puce a l’oreille. Ce ki prefigure la faillite des autres pays d’europe. les investisseurs n’ont pas voulu annuler 90% de leur dettes, apurer le systeme et repartir sur des bases saines ? Ben y vont tout perdre. Un pays qui fqit faillite cela ne change rien le lendemain. Les politiques ont repris la main et ça se voit. La guerre ue usa sera gagnee par l’ue grace au systeme social qui ne peut pas descendre plus bas que ce qu’il est en ue.
En meme temps les faillites de tous les etats ue (tous sont en faillite deja) vont faire disparaitre tous les faux gains des capitalistes parasites. Et forcer les peuples vers l’integration totale.
La démocratie reste le faux-nez pour faire passer le reste, c a dire l’integration dans l’ue. Car cela est necessaire dans la guerre ue-usa-chine-bresil-inde qui se profile a l’horizon dix ans.
Pfff!
C’est bien les grecs, ça !
Non seulement ils se permettent d’inventer la démocratie, mais en plus, ils osent s’en servir !
Quels irresponsables, vraiment !
Bonjour,
Surprenante cette decision de Panpandreou, mais plutot bien calculee!
La rue est en ebulition, la fete nationale de vendredi a ete pour les grecs une occasion d’exprimer leur mecontentement dans tout le pays!Les deputes du pasok rasent les murs et ont peur!
Donc le referendum c’est, ou une porte de sortie pour le pasok si les grecs disent non, le pays fera faillite et ils (les socialistes)pouront dire que ce n’est pas de leur faute.Ou ils disent oui et ne pourront plus etre contre les futures mesures d’austerites, la grece ne fera peut etre pas faillite, mais les 80% des grecs oui!
Mais avant dans arrive la , il faut que la chambre des deputes aprouve le nouveau plan et le vote est prevu vendredi!De nombreux deputes du pasok on dit, il y a 15 jours, que c’etait la derniere fois qu’ils approuvaient un plan d’austerite……………………………parole de politiciens= ?
et peut-être quelques banques européennes que l’Allemagne et la France essayent de « sauver »
Et si, après un referendum dénonçant l’accord de sauvetage litigieux, nos élites nous concoctaient alors un ‘mini-accord’ (ça ne vous rappelle rien ?) ; pour sauver les peuples d’eux-mêmes bien sûr..
Lors de la ratification par le congrès de Versailles du traité de Lisbonne, après le non de 2005 au traité constitutionnel, nous n’étions que quelques centaines à être allé manifester, à mon grand étonnement, dans ma naïveté je pensais que les citoyens allaient se bouger devant un tel déni de démocratie. Alors peut-être que si on leur refait le coup ils se bougeront . . . !
Un des dommages collatéral du référendum Grec…si l’a décision du peuple est appliquée…sera de remettre en lumière une démocratie participative réelle….
…
Dans le beau pays de France…nous nous rappelons la valeur d’un référendum…surtout le dernier :
http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9f%C3%A9rendum_fran%C3%A7ais_sur_le_trait%C3%A9_%C3%A9tablissant_une_Constitution_pour_l'Europe
…
Une véritable démocratie européenne se devrait de poser la question de l’application du sauvetage A TOUTES les populations des pays concernées…me semble t-il …
…On peut rêver mais bon…On va nous dire que ce n’est pas possible et qu’il y a urgence…
…
Il va falloir que je réfléchisse à une image avec les mots » référendum » « réelle démocratie européenne » et que je mette cela sur le Net…histoire de prendre la T°…
Comme l’usage des mots est étonnant !
Pourquoi parler de dommages collatéraux à propos d’une démocratie participative réelle ?
Les dommages nous les vivons tous les jours, ce sont ceux d’une confiscation de la démocratie notamment par les instances européennes
La Grèce peut difficilement aller plus mal et Papandréou le sais. Ce référendum n’est-il pas une entourloupe pour sortir du noeud gordien dans lequel est plongé la Grèce et sortir par la voix du peuple du diktat imposé par le duo Merkel/Sarkozy. Papandréou s’en sortirait grandi aux yeux de ses électeurs ou bien il signe son … arrêt de mort … politique!
Evidemment d’autres pays vont suivre, mais quand ?????
le plus tôt sera le mieux, plus on attends plus ce sera douloureux
C’est assez incroyable, tous les ingrédients sont là pour une nouvelle donne. Sachant que dans quelques temps il faudra aussi affronter la fin du tout pétrole (d’ici 50ans), nous assistons très clairement à la fin d’une ère et d’une idéologie basée sur l’illusion de la croissance infinie.
Alors combien de temps cela va prendre? Personne ne peut le savoir mais le 1er ministre grec vient très certainement d’accélérer un peu plus les choses. Vivement la fin de cet esclavage moderne même si j’ai peur que la transition ne soit sanglante.
Oui sans doute, mais aujourd’hui et maintenant on peut aussi mettre dans la balance la répartition des richesses produites par le plus grand nombre dont se gavent quelques uns
La fin du tout pétrole, ce sera pas dans 50 ans mais bien avant! Certes, il y aura encore un peu de pétrole au milieu du XXIe S, mais vu que :
– la demande mondiale en énergies fossiles ne fait que croître;
– l’offre globale, elle, a commencé à décroître;
– AUCUNE source alternative n’est en mesure de compenser au même rythme cette baisse,
la FIN de la sacro-sainte Croissance, c’est demain, c’est dans la décennie qui vient…
Les marchés sont en train de voter à la place des grecs mais Sarkozy* a déjà tiré les conséquences d’un référendum qui d’ailleurs ne pourra probablement pas avoir lieu…
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* Le Monde titre L’annonce du référendum grec consterne l’Elysée
la seule chose ki prouverait le sursaut en faveur des peuples serait par exemple un « suicide » du grec. Ou un mysterieux accident d’avion comme c arrivé a un polonais ya pas longtemps et hop derriere le gars fovorable a la commission eu est élu derriere. le polac et son jumeau voulait pas etre juste courroie de transmission … crime de lese-majesté !
Les marchés préféreraient apparemment que les Grecs ne votent pas.
Les marchés aiment bien aussi quand les sociétés font des plans sociaux.
Souvent on nous dit les marchés c’est vous c’est moi c’est tout le monde.
Non quand on n’a ni action ni assurance vie les marchés c’est pas nous!
Ca fait trop longtemps que les dirigeants européens s’exonèrent des peuples et les Grecs doivent prendre leur destin en main.
A suivre.
Notre ami de l’Elysée ne goûte que peu qu’on donne le micro aux gueux. Etonnant, non ?
http://elysee.blog.lemonde.fr/2011/10/31/sarkozy-consterne-par-lannonce-de-referendum-en-grece/
Accessoirement, on pourrait exiger légitimement un referendum en France sur les dizaines de milliards qu’on va sortir pour sauver les fortunes exotiques de salopards pour qui nous sommes juste des poires à pressurer.
Également, sur l’incongrue persistance d’un individu dans les couloirs d’un palais rue du Fbg saint-honoré, alors que sa détestation est pérenne, son bilan minable, son éthique de responsable tout à fait gangrenée et sa complicité avérée avec les grandes fortunes, ce qui est un tantinet contraire à la réalisation du contrat républicain que certains abrutis ont cru bon de lui confier.
Toujours, sur le maintien d’un système électif ou le mode de scrutin, la carte électorale et l’absence de tout caractère impératif font des élus tout sauf des représentants du peuple.
Le tempo est remarquable.
Que l’on soit agnostique ou croyant , le premier novembre s’accompagne de pensées vers les défunts.A l’échelle de l’individu face aux questions existentielles.
Dès qu’un pare-feu se précise, il se présente peu de temps après une goutte d’eau qui rallume l’incendie…..A l’échelle européenne.
Merci Monsieur Papandréou car votre initiative ajoute à la prise de conscience de l’inéluctabilité de l’agonie du capitalisme.
Le passé montre que les grandes crises financières appartiennent à l’automne.
Il devrait y avoir matière à établir des corrélations entre des évènements appartenant à des registres différents et qui pourtant portent sur la fin de vie.
Dès qu’un problème persiste à être récurent le balai et la serpillère s’imposent.
Oh qu’il est malin !
Le balai et la serpillière : j’espère que vous êtes jeune pour prôner de telles solutions ! Si vous avez plus de 20 ans, c’est un crime.
Il est vrai qu’en cas de crise, balai et serpillière sont souvent advenus : vous trouvez que c’est bien, Robespierre et Napoléon et leurs 2 millions et demi de morts, alors qu’en 1789 tout le monde était d’accord sur les réformes à faire, qui ne passeront qu’après 1815 ? Vous trouvez que c’est bien, les bochéviks de 1917 ? Vous trouvez que c’est bien, Hitler au printemps 1933 ?
La philosophie qui guide nos maladroits politiques s’appelle le modérantisme. Se réjouir de sa fin possible est dégoûtant. Oui, nous sommes aujourd’hui la République de Weimar. Et alors ?
Vous y allez un peu fort, non ?
Allez dire ça aux citoyens grecs qui subissent plan d’austérité sur plan d’austérité . . .
La philosophie n’a rien à voir à l’affaire.
La politique, si, bien sur, et au service de quelques-uns.
Alors oui, il faut balayer.
Laisse tomber, RV.
On n’accorde pas de réponse à ce qui n’a aucun intérêt.
C’est la goutte d’eau qui met le feu aux poudres…
le grain de sable ne germe que tardivement , tandis que le grain de blé, bien arrosé, se reproduit, et tient un champ , devient forêt, puis une humanité consciente ?
certes, initialement cet objet minimal, ne souffre guère , un peu comme une bactérie, puis progresse, et étend son champ d’action, sa volonté , et se mesure à la totalité , alternativement, dessus ou dessous . ce qui donne la vie de l’ensemble, sans donner toutefois la certitude de vivre au particulier .
on dirait qu’on franchit un seuil de conscience : noyé dans ce champ de probabilités , chaque graine d’être , se cherche en vérité . et donc en expression , en dire, et dans ses œuvres . comme un pouvoir perdu . un pour voir . et pour savoir , et reconstituer cette totalité en soi . embrasser tel Aguirre un horizon qu’il pense posséder . c’est un peu fou, tout ça . sans doute une épreuve obligée, un passage obligé pour l’entendement , la raison, et les coeurs mis à rude épreuve , et à leur doute : remise en cause de leur existence . comme un maçon au pied du mur .
le temps exprime la lutte d’unités qui se cherchent, récusent leur anéantissement , et aspirent toutefois à une unité entre elles ? sait on jamais ?
complètement à coté de la plaque , mon pauvre Habemus, tu n’y piges que dalle à la tragédie grecque …
J’aimerais voir ce que donnerait un « non » grec. Cependant, je ne serais pas en première ligne pour en assumer les conséquences (probablement en deuxième ou troisième ligne, comme tous les européens qui ont une épargne – ça ne veut pas dire « portefeuille d’action » mais bien « compte d’épargne genre Livret A » – qui leur vient de la gestion de leur salaire en fin de mois ou d’un deuxième pilier de pension payé par leur employeur).
J’aimerais aussi croire que le sondage de To Vima représente une image fidèle de ce qui se passera. Cependant, rien n’est certain. Tout dépendra de ce que l’on expliquera aux gens. C’est facile pour nous de dire « super, ils vont dire non ». Mais ce « non » aura des conséquences immédiates sur les salaires des fonctionnaires et de tous ceux qui travaillent pour les nombreuses entreprises publiques ou parapubliques (qui les paiera ? Comment vivront-ils au quotidien pour acheter à manger, payer le loyer, etc ?). Les gens qui vivent dans les villes (Athènes, Thessalonique, Patras, Heraklion, etc.) n’ont pas les mêmes ressources et les mêmes possibilités de « débrouillardise en autarcie » qu’ont les paysans des campagnes (et tous ceux qui, même s’ils ne sont pas agriculteurs, vivant dans les campagnes ont toujours des terrains avec des potagers qu’ils peuvent utiliser, quelques poules, etc.).
Sans compter qu’un referendum populaire amènera l’ensemble de la population à s’exprimer. Le vote des villes semble assez clair pour un « non » vu ce que les gens ont à y subir au quotidien comme dégradation de tous les aspects de la vie quotidienne. Cependant, il y a aussi les campagnes. Certes, une baisse des rentrées d’argent s’y fait sentir, mais c’est loin d’être aussi fort et clair qu’en ville. Il y a une profonde différence entre la vie d’un côté et de l’autre. Dans les campagnes, on trouve des gens qui veulent que l’on revienne à un ordre plus clair et établi, on trouve des gens qui n’ont pas tant souffert des colonels…
La société grecque n’est pas découpée par secteur d’activité (primaire, secondaire, tertiaire) dans les mêmes proportions que ce que nous connaissons ici. Il existe des lignes de fracture fortes entre les différents secteurs – secteur primaire très important, secondaire quasi inexistant, tertiaire très important.
Ce qui pourrait sortir des urnes d’un tel referendum n’est, à mon sens, absolument pas « gagné » d’avance. Ma crainte profonde, que je ne peux pas expliquer et argumenter clairement, c’est un sentiment, c’est qu’on finisse par déboucher sur un chaos généralisé, qui monte l’une contre l’autre les différentes couches de la population : citadins contre paysans. Bref, la montée d’un affrontement interne qui pourrait dégénérer et donner l’occasion à un régime autoritaire de remplacer une démocratie trop jeune, trop fragile et gangrénée quasi jusqu’à l’os par la corruption et le clientélisme des grands partis politiques, mené depuis plusieurs générations.
Et au-delà des conséquences immédiates d’un « non » pour les grecs eux-mêmes, quid pour tous ceux qui regardent du balcon ? Qui dit non, dit défaut, dit événement de crédit, dit déclenchement des CDS, dit effondrement des sociétés qui doivent les payer, banques et assurances, entre autres aux USA, dit…?
Si je ne pensais pas aux gens qui vont devoir affronter dans leur quotidien déjà érodé et sans espoir les conséquences d’un « non », je pense que je serais en train de trépigner, pour voir ce que ça donnerait. Pour voir s’effondrer le château de cartes. Mais…au final, que penser, au-delà de ma satisfaction personnelle à voir le système trembler sur ses bases et s’enfoncer dans la boue ?
oui bien sur le risque existe, risque d’affrontement, risque d’émergence de l’extrême droite, c’est toute l’ambivalence de la démocratie . . . par ailleurs le système de gouvernement européen n’a pas grand chose de démocratique, les instance de décision ne sont pas élues . . . le parlement n’a qu’un rôle bien insignifiant
Il va falloir nettoyer les écuries d’Augias
Augias, roi d’Élide, possédait, d’énormes troupeaux de bétail. Mais ses écuries étaient tellement sales qu’on ne pouvait plus y rentrer, elles n’avaient plus été nettoyées depuis trente ans. (Wikipédia)
Cela fait justement 30 ans qu’on dérégule à tout va.
Ah, les grecs…, toujours les grecs…
hypotheses non fingo.
Oui il y a danger. Mais il y a également danger à la pérennité du système actuel.
Les problèmes sont là et il nous faudra bien les résoudre. La peur n’a jamais éloigné le danger.
États-unis, autre grain de sable
Appel pour une grève générale à Oakland ce mercredi 2 novembre c’est ici :
http://www.occupyoakland.org
Il me semble que les Grecques étaient moins prompts à demander une réforme de leur système fiscale qu’un referundum ……Referundum auquel ils vont répondre à une autre question comme tous les peuples à qui on fait croîre que c’est la démocratie. La démocratie, ce sont les élections libres.
Profitons du référundum pour leurs demander si ils souhaitent encore recevoir les subsides européens….
J’imagine que le Grand Leader grecque avait déjà cette idée fumeuse lors du sommet européen… Rien qui va en courager les nations europénne à les soutenir encore longtemps.
Hé ho : ce sont les BANQUES qui reçoivent le pognon, pas la population grecque.
Par ailleurs, les Grecques ne sont pas seules concernées; leurs maris Grecs aussi… 😉
Nous voilà au coeur de l’affaire : comment faire accepter une regression sociale historique à tous ces peuples aux profit de quelques uns. La démocratie y resistera-t-elle ?
Car il est devenu visible qu’une bonne partie de la dette publique vient d’une mauvaise distribution des richesses produites : baisse historique des impots pour les plus fortunés, baisse des salaires pour les autres.
Les grecs savent que s’ils ne payaient pas les impots, c’est surtout les armateurs, et les popes qui en profitaient le plus.
Plus que la démocratie, c’est la justice sociale qui sera mises au vote.
Si on peut se felicter du retour imprévue de la démocratie, on peut se demander si on ne va pas voir réapparaitre un spectre depuis peu disparu en Europe : la dictature militaire ou autre qui s’accomode si bien de la finance internationale …voir les coréens et indonésiens hier, les chinois aujourd’hui.
une petite remarque relative aux bourses mondiales :
elles ne sont pas un indicateur de la santé de l’économie mais plutôt un indicateur de la vitalité du marché à court terme.
quant à la décision de Papandreou quel est le grain de sable qui est derrière ? Mario Draghi ?
Que ce soit à l’UNESCO ou au CAC40, l’exercice de la démocratie n’est pas franchement le bienvenu
pourquoi ?
et si on changeait le Système ?
aux grains de sable à construire une nouvelle forteresse non ?
Le « Système »… c’est nous ! Tant qu’on ne réduira pas nos appétits de consommation, rien ne changera. Allez expliquer cela aux politiciens qui ne jurent que par la croissance, le PIB et autres fadaises. Trouvez-en un seul qui ose dire qu’il faut renoncer à la consommation, se tourner vers l’exploitation rationnelle du Bien Commun… un seul qui ose interdire les déplacements individuels en voiture, ce symbole des classes moyennes…
Déjà qu’ils ont peur de taxer les entreprises et les riches…qui ne représentent pourtant qu’une infime partie de l’électorat
à unrise
Je ne suis pas allé vérifier mais Jean Luc Mélenchon se déplacerai en métro et en TGV, ça en fait déjà un . . .
et qui plus est il affirme sur tous les plateaux de TV et studios de radio qu’effectivement il faut notamment taxer les riches . . .
et dit aussi au chapitre 3 du programme du Front de Gauche :
Premières réactions des rentiers au travers des indices boursiers. Sans surprise c’est une sanction de la démocratie et de la décision prise dans le berceau de la démocratie. La démonstration n’est plus à faire quand les Bourses sourient les peuples font la grimace, et vice-versa.
Cette Europe n’est pas durable. Ou nous trouvons l’énergie d’un sursaut collectif salvateur, ou ce château de cartes va s’effondrer.
Quand les bourses sourient, les peuples font la grimace. Quand les bourses font la grimace… les peuples aussi.
Malheureusement, j’ai bien peur que le « sursaut collectif salvateur » ne puisse se construire que sur les ruines du château de cartes après ensevelissement de trop nombreuses victimes.
Cette bonne « main invisible » qui a été tant glorifiée dans tous les manuels économiques s’autorise toutes les libertés : elle élimine DSK dont la venue avait été si bien préparée dans les bras de Martine avec l’aide des comités de soutien à travers toute la France et maintenant
cette grande ‘main invisible » protège ce petit peuple grand perturbateur de l’ordre financier.
Le fil de la démocratie vient d’être tiré. Mais je peux vous affirmer qu’il faut beaucoup de temps et de patience avec ses petites menottes pour rembobiner une pelote de laine compactée même lorsqu’on a trouvé un fil !
Avant de faire une guerre il convient de savoir contre qui on se bat :
1) l’empire anglo saxon ?
2) le liberalisme international ?
3) le SYSTEME ?
4) les mechants riches , la CASTE ?
5) contre nous même ?
Tant qu’on se sera pas mis d’accord la dessus on fera pas grand chose . Moi personnellement je pense que c’est la reponse numero 1 . Mais bon j’ai pas digéré pas waterloo ! si vous avez pas digéré le temps des cerises , il faut plutot voter 4 etc etc …
avant de faire une guerre , il faut se demander ce qu’il va en rester dans cet emballement destructeur ? l’humanité passerait à côté de sa fin au lieu de trouver ses motifs pérennes . comme quand on doit reprendre tout son ouvrage, c’est franchement pénible .
peut-on faire l’économie de la personne ? ou de l’économie sans elle ?
oui, essayons de faire l’économie d’une guerre . . .
mais l’oligarchie au pouvoir ne vous demandera pas votre avis
et en ce qui concerne la France le parlement n’a pas été consulté pour suivre les Etats Unis en Afghanistan ou pour sous couvert d’un mandat restrictif à l’espace aérien intervenir tous azimuts en Libye, de même pour la non intervention en Irak . . .
« Avant de faire une guerre »?
Vous débarquez de la quatrième dimension? Ce fait un moment qu’elle a été déclarée cette guerre!
jacques A
c’est ça, vous devez confondre , les escarmouches sur les bords,, ou la guerre exportée , sortes de tests match et une guerre mondiale . et finalement finale.
parce que face à la seconde guerre, c’est encore du petit lait , ce qui se passe . les ennemis ? al quaida, c’est quel empire ?
Des grains de sable il y a aussi en Espagne, et de plus en plus gros:
En juin 2011 les banques espagnoles avaient 130 Mds € de crédits immobiliers « toxiques ». Rajoy, le prochain président du gouvernement, voudrait en faire une « bad bank » prise en charge par l’Etat. La Droite espagnole dissimule de moins en moins ses intentions…
http://www.eleconomista.es/empresas-finanzas/noticias/3496057/11/11/Los-mas-de-130000-millones-de-activos-toxicos-abren-la-puerta-al-banco-malo.html
Pendant ce temps-là, dans la dernière année, les crédits aux entreprises et aux familles ont diminué de 36 Mds €.
http://www.expansion.com/2011/10/31/empresas/banca/1320067567.html?a=68891f616e07fae373b44613a4e8c3a9&t=1320140923
D’où l’intérêt d’avoir une banque nationale, ou un pôle publique de banques, qui aurait pour mission principale la relance de l’économie par les prêts à l’économie réelle
En tout cas, rarement l’antagonisme entre la démocratie et les marchés financiers aura été aussi clair que ce matin. Annonce de référendum = les bourses plongent. « Comment ? Vous voulez donner la parole, le pouvoir, à ces ânes bâtés du peuple qui ne comprennent rien aux mécanismes subtils de la finance qui leur permet de vivre dans un monde de progrès et de liberté ?! » Les apparatchiks communistes devaient avoir le même genre de réflexion juste avant la chute du mur de Berlin…
Néo-libéralisme et démocratie, c’est vraiment le mariage de la carpe et du lapin, il en aura fallu des tonnes de communication et propagande pour prouver que c’était possible. Ben non.
L’annonce du référendum devrait donner 3 mois et demi de calme dans la rue à Papandréou, qu’est ce qu’il va pouvoir en faire? Faire passer de nouvelles mesures? Ou au contraire geler celles prévues et souffler un peu?
Si le oui l’emporte c’est que le peuple grec accepte l’austérité présente et les mesures à venir, dont la vente des bijoux de famille.
Si le non l’emporte il y aura logiquement démission et élection dans les mois qui suivent, ce qui nous mène en avril-mai. La droite, qui ne manquera pas de parler de répudier la dette et quitter l’euro, devrait gagner.
6 mois, par les temps qui courent, c’est très long, il devrait se passer plein de choses.
Est ce que les « aides » à la Grèce seront suffisantes pour l’empêcher de faire défaut, malgré la décote?
Le Portugal et l’Irlande ne vont-ils pas exiger une décote de leur dette eux aussi, en menaçant de ralentir et adoucir les mesures d’austérité? Si on entame les 250 Mds body-buildés à 1000 pour eux il ne restera plus grand chose pour l’Italie.
Est ce que l’Italie va tenir? Probablement, mais Sylvio est en fin de vie politique, ses successeurs voudront-ils être élus pour appliquer une austérité à la grecque? La gauche a toutes les chances de passer, or on sait que « les marchés » matraquent toujours très fort les pays ayant un gouvernements de gauche.
L’Espagne va-t-elle tenir ou griller l’Italie par surprise?
La quasi-faillite de MF Gl. pourrait annoncer le début d’une chute de dominos en dollar, entre les grandes banques valorisées en « mark to n’importe quoi » et les états fédérés s’enfonçant dans leur faillite.
Dans 6 mois ce sont les présidentielles en France, on va pouvoir observer les coups bas de la droite pour tenter d’éviter une grande claque à son candidat…
Je ne sais pas pourquoi, mais tout naturellement cette image m’est venue à l’esprit :
http://imageshack.us/photo/my-images/163/grce.jpg/
Incroyable mais c est un véritable contre-pied, tout dépendra de la quedtion posée au peuple grec mais voici le scénario:
1 Incompréhension généralisée à bruxelles, lobbying ardent déjà en marche , consternation allemande qui jouera les maitres chanteurs
2 la france ne manquera pas de se démarquer en la présence incontournable de notre « cher président »
3 les bourses réagiront tres mal, les agences de notation rajouteront de l huile sur le feu……
4 succèdera a cette crise politique: …………………..Un nouvel élan à donner en vertu d’une gouvernance mondiale , tiens cela me rappelle quelque chose !!! Alors choix cornélien : plus de rigueur inutile ou bien gouvernace mondiale de rigueur !
5 retour sur scène du sieur Attali plein de » bonnes idées »
franchement, tout cela ne présage rien de bon …………………pauvre planète ……..
Une méga tarte pour les allemands…ça leur pendait au nez…
Je me permets de rappeler que j’avais écrit, ici même, que j’avais lac sensation que nos chef d’état jouaient à la forme européenne du jeu du pétard.
Je rappelle la règle de ce jeu: chaque affreux jojo se passe un pétard allumé jusqu’à ce qu’un « dégonflé » le jette(c’est le perdant) ou qu’il pète dans la main d’un malchanceux(très perdant).
Le propre de ce jeu est qu’il n’y a pas de gagnant.
Or, j’avais l’impression que nos dirigeants jouaient à « ce n’est pas moi qui restera comme celui ayant fait péter l’euro.
Dernièrement, nous avions Papandréou qui refila le pétard en disant « attention, j’ai fait beaucoup d’effort mais si le FESF ne casque pas, je reponds plus de rien ».
Manque de bol, les 17 ont voté le FESF.
Merckel s’est retrouvé avec le pétard, et, goguenarde, elle l’a repassé à Sarkozy en disant:
» Ya , che feux ein décote de 50% des panques fransozen et ch’exiche ein gauleiter en Grece ».
Elle l’a filé à Sarkozy qui s’est couché et l’a refilé à Papandréou avant de sortir du jeu.
Et là, Papandreou l’a refilé à Merckell avec son histoire de référendum.
Personne ne restera comme celui qui a fait pété l’Euro(et probablement l’UE), et Papandréou va pouvoir enlever sa veste de « soumis ».
Courage, fuyons.
Quelle dérision.
Associer d’entrée les peuples à la construction aurait été si difficile ou alors ceci ne convenait pas à ceux qui voulaient se servir de l’Europe pour casser le contrat social propre à l’Europe de l’Ouest.
Je me rappelle que Madelin était farouchement hostile à toute idée fédérale à l’époque de Mitterand et du rêve d’extension au continent du modèle Rhènan. Puis, à l’arrivée de Blair, l’intégration des pays de l’est et la promesse d’une Europe Anglo-saxonne, d’un coup, il est devenu tout à fait fédéraliste.
Le prix à payer va être terrible. Et c’est nous qui allons le payer.
Pourvu que les Grecs fassent sans tarder ce référendum pour éviter de retarder l’échéance d’un défaut complet sur ses dettes et d’une sortie de l’euro assortie d’une dévaluation de combat. Les mesures dilatoires ont toujours des effets plus négatifs que si les mêmes étaient prises dans la foulée. Et tant pis si cela doit conduire à la mort de la zone euro qui, de toutes les façons, n’était pas une zone monétaire optimale et donc était mortelle.
Les dirigeants européens n’ont jamais su anticiper et n’ont jamais que réagi trop peu et trop tard !
Je pense qu’il est temps de donner largement la parole politique aux politiques qui ont fait preuve de plus de lucidité que les autres.
Dites-moi si je me trompe, mais il me semble que j’aperçois déjà dans mes jumelles quelques porte-avions qui se rapprochent du port du Pirée. Pour aider les grecs à faire le bon choix, sûrement.
Trêve de plaisanterie, je me demande sérieusement si l’Euro ne nous entraine pas lentement mais sûrement vers la guerre.
Pas de souci, le « Charles De Gaulle » part à la révision pour plusieurs mois!
Depuis quelques jours mes pensées vagabondent loin, très loin… mais non sans rapport avec notre actualité, vers un lieu symbolique du monde : Le mont Kaïlash.
Même de mon fauteuil devant un écran, voyez vous même, la grandeur des lieux par photos interposées est palpable et me sidère.
Ici, en France, ces jours ci, le calendrier (le jour des morts, la Toussaint) nous invite à nous recueillir devant le mur des mystères pour un pèlerinage presque immobile en pensant à tous les disparus et par voie de fait à cette idée de notre propre disparition. Des voitures empruntent les circuits routiers, chargées de pots de chrysanthèmes.
Je ne peux éviter la comparaison avec le pèlerinage du mont Kaïlash.
La marche physique de ces pèlerins, tibétains, indiens ou chinois, exprime une force mentale inconnue chez les occidentaux. Reste à savoir si cette « grandeur » des paysages et des hommes est elle aussi symptomatique de ce basculement du monde.
les allemands sont meilleurs , les chinois sont meilleurs , les américains sont meilleurs et bla bla bla , eternelle ritournelle defaitiste francaise , ok il y a eu waterloo , sedan et mai 40 , mais il y a aussi eu des heures de gloire , nos poilus ils l’ont gagné la grande guerre !!! c’est leur manquer de respect que ne pas s’en souvenir
non non on est un peuple comme les autres , avec ces moments de joie et de peine , arretons cette auto flagellation permanente recurrente . On se retrousse les manches , on arrete de se plaindre et on se met au travail … point barre .Il faut reformer , on reforme …il faut balayer on balaye , il faut emprisonner , on emprisonne , mais pleurer c’est pour quand la bataille est finie pas avant.
demander leur voir aux tibetains si ils aiment les chinois autour du mon kailash .
C’est pas la force mentale des pelerins qui manque aux occidentaux , c’est la faiblesse psychique des occidentaux qui manquent aux pelerins , ne confondons pas tout !!!
Y boivent pas un peu trop de bière dans les bois humides de la forêt de Versailles ?
« Le courtier américain MF Global, qui a déposé le bilan, aurait utilisé les fonds de ses clients pour se financer, ce qui constitue une grave entorse au règlement de Wall Street. Le gendarme de la Bourse américaine enquête. Pour le moment, ni le groupe, ni son dirigeant Jon Corzine, ne sont explicitement mis en cause par l’enquête qui n’en est qu’à ses débuts » Jon Corzine, ancien directeur de Goldman Sachs a fait crouler sa boite en spéculant sur la dette européenne, entre autres. Rassurons-nous, le nouveau directeur de la BCE Mario Draghi, lui aussi ancien directeur de GS du temps où ils ont aidé la Grèce à maquiller leurs comptes pour rentrer dans l’union européenne et la zone euro, et maintenant directeur de la BCE, pourra sûrement lui retrouver un poste de gouverneur pour reprendre en main cette crise monétaire & financière européenne et mondiale !!
Et moi qui croyais que la BCE était indépendante
Ah, Ah, Ah
Triple Ah
J’en ai mal aux triples
Bon article. Lu ce matin :
http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/10/31/l-argent-est-il-devenu-obsolete_1596430_3232.html
Les bonnes questions arrivent !
L’annonce du réferendum en Grèce arrive pile pour l’intronisation de Mario Draghi à la direction de la BCE !
On se rappelle que lors de son passage chez Goldman Sachs son art du camouflage avait permis l’entrée du pays dans l’euro …( on comprend mieux son surnom « Super Mario »)
Alors c’est vrai que ce referendum vient bien tard et n’a été provoqué que par la révolte de la base du Pasok , mais mieux vaut tard que jamais .
L’indignation et la consternation se sont emparées de nos grands democrates qui selon le mot de Lenine « sortent leur révolver » dés qu’il s’agit de faire appel au « peuple » (voir le chapitre « populisme »)
Sans s’arréter en si bon chemin on espere que la prochaine étape sera la repudiation des dettes odieuses par les Grecs mais aussi par les autres pigs et cueilleurs d’olives !
.
il n’y a pas d’un coté les grecs gentils et de l’autre les europeens mechants .
il y a d’un coté des pays comme la grece qui n’ont pas été serieux
puis les taux sont devenus usuriers et c’est de l’autre coté qu’ils ont eu tort.
c’est pour ca que le probleme est difficile , car tout le monde a tort
Un temps pour comprendre
Devant toute vérité gênante, susceptible de bousculer pour quelqu’un ce que Freud appelait « l’économie psychique », s’ouvre pour lui une plage indécise, le « temps pour comprendre ».
Les marchés boursiers sont intuitifs. Certes, ils s’abreuvent de chiffres. Le quotidien économique français « Les Echos » s’est fait une spécialité de nous donner au jour le jour les chiffres qui expliqueraient les réactions des bourses : un jour l’indice du chômage américain, le lendemain l’indice de la consommation ici ou là justifieraient la tendance.
Mais ces chiffres trop précis ne sont qu’une indication pour des marchés qui hument, sentent, devinent, qui ont confiance ou n’ont pas confiance. Bien des explications de tendance sont même des rationalisations d’après-coup.
Quoique intuitifs, les marchés sont pourtant lents à voir ! Il est 11 h 45 en France ce 1er novembre, et le CAC 40 ne dévisse que de 4 %. La compréhension est à venir.
intuitif c’est qd on a des infos (peut importe d’ou elles sortent) que les autres n’ont pas. En finance intuitif c’est insider.
Cela me rappelle les premisses de la mondialisation dans les annees 70 quand on entendait parler regulierement de bateaux epaves affretes par des armateurs grecs vereux, de vraies poubelles flottantes faisant concurrence a nos bateaux. Decidement non, il n’y a qu’une voie pour s’en sortir. Vers le haut avec des normes strictes dans tous les domaines et sanctions correspondantes. Sinon, a quoi servirait l’Europe si c’est pour s’aligner sur les conditions de vie des asiatiques ? Chaque pays a ses politiques incompetents et peureux pour y arriver tout seul .
« Prémices » et non « prémisses » dans ce cas-là.
http://www.lepoint.fr/economie/referendum-grec-sarkozy-s-entretient-en-urgence-avec-merkel-01-11-2011-1391339_28.php
« Le président français, qui n’a pas encore réagi publiquement à l’annonce-surprise d’Athènes d’organiser un référendum, va appeler la chancelière allemande. »
===> https://www.youtube.com/watch?v=BrocDGA42TY
Positivons : dernier coup de bluff des grecs pour gratter encore sur la decote de 50% à 80% ou obtenir un bonus du G20 de Cannes.Les 300 sont de retour !
Mes très chers frères, mes très chères soeurs, en ce mardi ensoleillé de la Toussaint, il convient de porter un bouquet de chrysanthèmes sur la tombe du défunt « plan de sauvetage de la Grèce », et d’avoir une pensée émue pour la souffrance de l’agioteur et du rentier en train de se faire rincer à la bourse.
Les réactions de consternation de nos grands politiques ( aux dernières nouvelles, Nicolas va téléphoner à Angela, tu parles d’un scoop!) en disent long sur leur désarroi: donner la parole aux peuples surendettés, et leur demander leur avis sur la suite à donner, il ne manquait plus que cela!
A l’instar de la crise des subprimes, avec une bande de fauchés qui nous ont foutu quasi cul par dessus tête le système financier, voilà t-y pas qu’un tout petit pays nous fait basculer dans l’horreur absolue: les banques vont aller se faire voir chez les grecs. De profundis!
Vous ne croyez pas si bien dire: j’ai cru comprendre que Sarkozy va téléphoner à Merkel pour s’entretenir du référendum grec (lien). Sûrement pour se féliciter de ce coup de pied de l’âne de Papandreou – qui a habilement joué pour s’en sortir par le haut.
Si j’ai bien compris!!! les marchés seraient incompatibles avec la démocratie!!!???
Grand dieu!! c’est pas possible!!! autant donner raison aux anarcho-nihilo-trosko-gauchistes.
Et si ça continu … un jour on donnera même le droit de vote au femmes, tant qu’on y est!!!
Les marchés au sens contemporain du terme, au sens de marchés financiers contrôlés par une oligarchie mondialisée (non le marché qui est nécessaire aux échanges entre les hommes) sont sans aucun doute incompatibles avec la liberté des Peuples à disposer d’eux-mêmes, donc avec la Démocratie.
Les peuples des pays en développement le savent depuis longtemps, la nouveauté est que ce sont les peuples des pays « riches » qui en prennent conscience.
Quant aux pays émergents ils ne veulent plus s’en laisser compter, on les comprend.
La plupart se sont désendettés auprès du FMI, c’est pour cela que le business lucratif de la dette se focalise maintenant sur l’Europe, car les USA sont les patrons du FMI et ce n’est pas pour leur déplaire que d’écarter les projecteurs de leurs propres problèmes.
extrait de « Nous on peut ! » de Jacques Généreux
Merci, j’aime bien ce qu’écrit Jacques Généreux, le bien nommé.
Jacques Genereux : à lire sans modération !
Bonjour à tous
Selon Business insider, G. Papandréou en aurait tout d’un coup eu marre de se faire injurier et siffler et aurait décidé de jeter l’éponge….
Pour une fois les grecs ont la possibilité de nous dire d’aller nous faire voir chez nous!
A Bruxelles les plans sont dans les choux; les bourses se vident et ne » bene pendet « pas du tout mon cher Benoît!
Seuls les châteaux de sable bâtis dans le désert des tartares ont quelque chance de durer….un peu plus….
Cependant il me plaît d’être un grain de sable: souvenons nous de Charlot devenant grain de sable dans les Temps modernes et brisant la chaîne des asservis….
Pour MF global: les « régulateurs » n’arrivent pas à se faire communiquer les infos de base. l’analyse de Zero Hedge est peut être pertinente.
Cordialement
Malgré ce jour de respect. des défunts…..
deux perles dans « Les Échos » du jour
1) Référendum grec : Sarkozy va téléphoner à Merkel : nouvelle essentielle s’il en est !
2) Les marchés européens déboussolés par le référendum grec : il y a bien incompatibilité entre annonce de processus démocratique et « les marchés »
http://www.youtube.com/watch?v=7WOXsbaVIIg
Melina Mercouri chantait ça au temps des colonels
J’aimerais pas me frotter a Papandreou aux Echecs, tres joli coup !
Oh le beau grain de sable 🙂
Les masques tombent, Papandréou redonne (enfin) la parole au peuple et les bourses se cassent la figure, merkel et sarkozy (l’Histoire oubliera vite ces deux tristes pantins) trépignent de rage de voir leur Europe des marchés financiers remise en question par la démocratie.
Une démonstration de plus que la démocratie est radicalement incompatible avec le marché libre (de toute contrainte) prôné par les ultra-libéraux.
Le sieur Papandréou n’a peut-être pas envie de finir pendu à un réverbère, ou alors, il pense à la postérité…
Perso, je ne traiterais pas Angela Dorothea Kasner de pantin [alors que pour le fourbe de l’Elysée, le terme est encore trop tendre]; mais je crains que cette femme intelligente aura été meilleure chimiste quantique que dirigeante politique, en effet…
Toute cette planète a décidément un grain :
http://www.youtube.com/watch?v=t6Zt4XCHj3U
….
certe les bourses dévissent…et sur le long terme sont surement pénalisés les « petits » ou les rentiers fainéants.
Mais à court terme ? sur le marché spéculatif ? même sur les valeurs bancaires ? tssss
société générale : + 5,50% sur un mois, +6,84% sur une semaine
Crédit agricole : +8,53% sur un mois, +14,04% sur une semaine
BNP : +9,32% sur un mois , + 2,66 sur une semaine
vous voyez tout n’est pas perdu pour tout le monde et les boursicoteurs s’en donnent à coeur joie.
Il suffit d’intégrer que les marchés surréagissent aux effets d’annonce et « roule ma poule » :))
Stratégie du choc……
Papandreou fossoyeur de l’europe, non !!
L’histoire retiendra quail est un vrai democrate.
Il a senti son pays au bord de l’explosion, et il s’en remet a son peuple, quoi de plus noble?
Bravo
Voici une belle lecon pour tous les elus, qui apres avoir obteru des votes par de fausses promesses s’empressent d’oublier leur peuples pour leur propre avantage.
Banga, banga, freres du peuple, Le jour de gloire va arriver!
Vive la démocratie, vive la Grèce. C’est du Marcel Pagnol cette histoire de couillons.Quel régal !
« Les chrysanthèmes jaune éclatant dans le jardin sont là qui me le rappellent ».
Ah, Paul : je vous l’avais dit lorsque vous cherchiez un emblème pour votre blog ! Le chrysanthème ! Peu importe la couleur, c’est une fleur magnifique parce que chacun peut l’associer à ce qu’il veut : joie, tristesse, nostalgie,… Une fleur très démocratique, en somme.
L’Islande ferait elle école?
Pour qui sont les chrysanthèmes en ce jour ?
Pour ma part je les porte, de façon virtuelle, sur la tombe toutes fraiches des espérances capitalistes.
Attac, et son idée de taxe, fait penser à l’ingénu essayant d’éteindre un incendie avec un verre d’eau… Le train est déjà passé depuis longtemps, messieurs-dames.
L’idée d’une consultation référendaire fait trembler tous les marchés. Il faut en effet se servir de la « démocratie » avec tact dans le système libéral. Et il est bien connu, cher Paul Jorion, qu’on évite toujours de consulter sérieusement le Peuple si l’on n’est pas sûr de sa réponse. C’est le b-a ba du système.
Et alors que par ici on peine à faire accepter la notion de « changer le cadre », on Chine ex-nihilo le même cadre s’instaure tout naturellement. Et si tout simplement l’espèce humaine n’était pas capable d’autre chose et donc ne méritait pas autre chose?
http://www.lemonde.fr/international/article/2011/11/01/la-majorite-des-millionnaires-chinois-souhaite-emigrer_1596675_3210.html
«
pour Estrosi, proche de Sarkozy.
Ca fume du côté de Merkozy!!!
Tant d’émoi pour pas grand chose, car la solution est toute trouvée et a été déjà éprouvée en 2005, ignorer le résultat du référendum si ce résultat est un NON. C’est pas sorcier tout de même.
C’est encore plus simple que de faire revoter jusqu’ au vote OUI, ce qui a aussi été utilisé avec les Danois et les Irlandais.
Ce n’est pas Papandreou qui a cédé à la panique, ce sont les marchés, ils devraient savoir que les dirigeants de l’UE ignoreront le résultat du référendum si ce résultat est négatif.
Les marchés croiraient-ils encore à la démocratie, ce serait un comble!
http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/11/01/grece-la-majorite-vacille_1596980_3214.html
Il n’est pas certain que cette volonté de référendum survive plus que quelques jours! Incroyable…
Qu’est-ce qui a bien pris à Papandréou de prévoir ce coup apparemment « tout seul dans son coin »? J’ai l’impression que l’on n’est pas au courant de tout.
14h30, CAC
SOCIETE GENERALE – 16,87% DEXIA – 15,09 % AXA – 14,49
CREDIT AGRICOLE – 13,32 % BNP PARIBAS – 13,11%
http://www.youtube.com/watch?v=TK27aknWVI4&NR=1
A l’évidence Papandréou n’a pas pris cette décision tout seul, hier devant son bol de soupe.
La question que je me pose est la suivante : est ce que le PSE a choisi une autre politique que celle menée jusque là en Europe :
http://lci.tf1.fr/economie/conjoncture/aubry-hollande-papandreou-leur-cause-commune-6581013.html
« Les principaux leaders de gauche européenne ont élaboré une déclaration commune pour assurer leur solidarité au Premier ministre grec et préconiser des mesures face à la crise. Le message : « le péril est devenu imminent » pour l’euro. »
C’est presque de la poésie, ce que vous écrivez, Paul… (et il faut pouvoir le faire, dans les circonstances et temps qui s’imposent à nous, et que nous sommes). Merci, beaucoup, oui.
Bravo ! Voilà enfin une décision courageuse, même si elle est porteuse d’incertitudes, voire de dangers. Cela fera peut-être progresser plus vite les choses vers une issue de toute manière inéluctable…
Enfin, courageuse, finalement, je ne sais pas trop, car on ne sait pas quelle est la motivation de GP… Se serait-il rendu compte de l’écrasante responsabilité qu’il a vis-à-vis de son peuple, pour ne pas dire de l’Histoire ? Serait-ce un sursaut de bon sens ? Cheche-t-il à donner au peuple grec une chance de prendre son destin en main, de donner son avis, d’échapper au carcan européen, quitte à plonger dans l’inconnu ?
En effet, qu’est-ce qui serait pire ? Les conséquences sociales du plan d’aide européen ou celles d’un défaut et d’une sortie de l »Euro ?…
Mais soyons optimiste et voyons-y surtout un signe de démocratie dans ce pays qui en est l’un des berceaux.
Ça me rappelle la décision de Chirac de soumettre l’approbation de la Traîtrise de Lisbonne, pardon, du Traité de Lisbonne, au référendum chez nous…
Les Grecs viennent de souhaiter la bienvenue à Mario Draghi et à Goldman Sach à la tète de la BCE, un bon « va te faire voir chez les Grecs » en somme ! Mais ce qui est le plus incroyable c’est de voir une bonne partie du mass média découvrir qu’en Grèce bein mince alors y a des Grecs ! WWWAOUUUU ! Quel scoop ! Et ils peuvent faire un Referendum, la démocratie ça existe encore, nan pas possible !?
Mais nous n’y somme pas encore au référendum, qui sait, Papandreou peut effectivement être forcé de démissionner, mais d’un autre coté on ne pourra pas lui reproché d’avoir demander l’avis de son peuple (même si c’est un peu tard) !
La Grèce va faire défaut et sortir de la zone Euro, ce référendum est une manière quasi officielle de l’annoncer ! Mais quelle manière !!! C’est un très joli coup !
il y a l’arbre qui cache la foret et le grain qui cache le tas .
Le tas c’est une formidable empoignade monétaire et financiére entre le $ et l’euro en faisant
abstraction du yen et du yuan . La Gréce n’est qu’un pion dans cette affaire , mais un pion situé
momentanément à un endoit stratégique .
Un graphe indiquait qu’il allait y avoir une surprise . Un je ne sais quoi qui retournerait la situation .
C’est celui du cours de l’or en $ et en euro . A long terme il indique une trés forte montée avec une volatilité croissante (hyperbulle ou MEGAPHONE comme on veut) , à moyen terme une trés forte baisse , or à court terme parallélement au succés de l’euro il semblait vouloir ,contre toute
attente , remonter fortement en $ . Ce qui eut été un signal d’échec de la fed .
Echec au final , il y aura et méme echec et mat (de méme pour l’euro), mais nous sommes encore trés loin de cela . Et l’avantage doit rester au $ ne serait que l’euro ne peut exister sans
lui . L’inattendu est donc survenu . Avait-on oublié que l’Europe n’est et ne peut étre une unité
politique ? Donc que la Gréce n’est et ne peut étre sous sa tutelle ?
L’avant-garde.
Comme évoqué à propos d’une communication récente de Zébu, je pense qu’une des questions fondamentales de l’heure est celle de l’avant-garde.
Non seulement du point de vue d’une révolution ou d’un changement de paradigme, mais d’un point de vue stratégique.
Quand tous savent, mais ne disent pas, que les immenses dettes publiques et privées ne sont pas remboursables, certains, plus malins ou plus rapides que d’autres et qui ont moins à perdre, crachent le morceau.
Nous en sommes là.
Ne soyons pas, ou ne faisons pas mine d’être, surpris.
Mes respects à tous les mortssaints ! Mon verre de rogne vie levé !!!
Je ne suis pas croyant de ce que je lis : NS n’est pas consterné … Pas plus que la rouge vif d’Estampe, locataire au FMI; encore moins la Pe Tsaï germanique…. DESOLE !!!
—> Manipulations et complots !
Question de fond.
Cette annonce, c’est un truc pour réveiller les morts ?
Alors les dernières news entendues sur bfm business :
– Papandréou démissionnerait (peut être) suite à un conseil des ministres ce soir.
– l’Allemagne serait contrainte d’accepter dans peu de jours, que la BCE devienne un organisme prêteur
– la Chine ne serait plus intéressée pour aider l’Europe
Voilà, c’est tout à trac.
Une suggestion de vidéo à voir en ce moment par Jean-Luce Morlie.
Leonard Cohen : Democracy Is Coming to the USA
Hello A Tous Saint et bonne semaine:
http://www.youtube.com/watch?v=kzWeN-bVDUc&feature=fvwrel
…. quand même et malgré tout une préférence à me vouer à tous seins
Certains découvrent avec stupeur que les peuples européens,dirigés d’une main de fer par des gens peu capables,n’auraient pas disparu.La souveraineté populaire ne serait pas si éculée que cela.Nous ne pouvons que nous en réjouir.Nous allons enfin entrer dans le vif du sujet:l’actuelle politique européenne est-elle soutenue par la majorité des citoyens européens?La zone euro,en l’état,est-elle viable?Peut-on encore laisser agir librement pareils dirigeants bien décidés à plonger l’Europe non pas dans la récession comme certains continuent à l’affirmer mais dans la DEPRESSION?
Les acteurs des différentes places boursières ne s’y sont pas trompés car ils savent fort bien que la zone euro,en l’état,n’est viable qu’au prix d’une formidable régression sociale.Mais il n’est plus seulement question de régression sociale.La régression économique est déjà en marche.Les signes(indicateurs statistiques de toutes sortes)le montrent amplement.Il faut d’urgence remettre à flot les économies européennes.Or tout,absolument,tout a été mis en œuvre pour rendre cette remise à flot impossible :assèchement des recettes fiscales(au point que l’Irlande,par exemple,est devenue un « paradis fiscal »)privant les Etats de toute force économique en les écrasant sous une montagne de dettes ; maintien à toute force du carcan des traités européens sur le mode « mini traité de Lisbonne »alors qu’ils ne sont plus respectés(JC Trichet allant jusqu’à les qualifier de caducs !) ;
concours d’austérité des Etats européens ce qui conduit mécaniquement à casser la croissance à l’échelle européenne les pays de l’UE étant fortement dépendants les uns des autres;strict monétarisme appliqué sans aucun discernement(euro cher et BCE abandonnant les Etats à leur endettement,y compris l’Allemagne qui est plus endettée que la France !),refus de toute régulation financière (marchés financiers livrés à une totale irresponsabilité)faisant de la zone euro une zone parfaitement perméable à la globalisation financière qui est à l’origine de la crise de 2007-2008 et de ses actuels prolongements ; « modération salariale » valable peut-être pour « le tout à l’export » cher à l’Allemagne de Mme Merkel mais favorisant la contraction du marché intérieur ;enfin coupes sombres des budgets nationaux dans les dépenses(ou investissements !) de santé et d’éducation ce qui obère dangereusement l’avenir des peuples européens.
@ surmely alain 1 novembre 2011 à 17:25
Oui c’est certain. Mais pour y arriver il faut aussi se serrer la ceinture afin d’investir dans de nouveaux moyens de production d’énergie, car l’Europe vit actuellement, grâce à de l’énergie fossile qu’elle importe. Elle l’achète en s’endettant, ce qui ne peut pas durer longtemps. Or, cette énergie ne peut que coûter de plus en plus cher, au fur et à mesure de sa raréfaction. En Europe, on consomme en moyenne, 4 à 5 fois plus d’énergie par habitant qu’en Chine qui, elle, possède de fortes réserves charbonnières.
Pour vous faire une idée des problèmes qui se posent à l’Europe, lisez l’étude ci-dessous. Elle est faite au niveau planétaire, mais imaginez ce qu’elle implique pour les pays gros consommateurs d’énergie, alors qu’ils en sont pauvres.
http://www.countercurrents.org/chefurka201109.htm
Mail reçu à 17h29 :
Youpiiii !
Ça marche.
Bravo Paul
Signé : Jducac , saint et martyr .
@juan nessy
S’il ne reste qu’un capitaliste, ce sera jducac!