Billet invité
Le mini-sommet terminé, selon des sources d’agence, un ultimatum pourrait être lancé ce soir à George Papandréou : il serait sommé d’organiser le référendum qu’il propose avant la mi-décembre et sa question devrait porter sur le maintien ou non de la Grèce dans la zone euro.
En attendant son résultat, le versement de la tranche de 8 milliards d’euros de prêts de l’Union européenne et du FMI serait suspendu.
Cette fermeté pourrait avoir comme objectif de favoriser le rejet du référendum par le parlement grec, qui doit en ratifier la tenue, l’empêchant ainsi d’avoir lieu.
241 réponses à “L’actualité de la crise : L’ULTIMATUM LANCÉ AUX GRECS, par François Leclerc”
Bravo à celles et ceux qui y comprennent encore quelque chose, à l’imbroglio grec; moi je jette l’éponge! tout ce que je vois, c’est qu’il n’y a aucune issue du genre « happy end » et que le prochain morceau c’est l’Italie! ce qui est encore plus ahurissant, c’est le comportement des marchés; les fous ont pris le contrôle de l’hôpital psychiatrique, ou quoi ? ils montent parce que la probabilité du référendum s’éloigne ? ils préfèrent une démission du GVT Grec, des élections anticipées ? ou alors c’est l’arrivée à la BCE de Super Mario l’embrouille qui les réjouit tant ?
On voit à quel point l’entrée de la Grêce n’aurait jamais dû devancer celle de la Turquie dans l’Union Européenne. Corruption, militarisme, laxisme budgétaire. Le dossier d’entrée de la Grêce dans l’UE n’aurait jamais dû dépasser le stade de celui de la Turquie: un non catégorique. Il y a des soupçons d’intervention d’un ex patron de Goldman Sachs, suivez mon regard, je n’en dirai pas plus, on ne peut rien prouver.
Le Papandréou, s’il y avait vraiment un processus démocratique en cours au pays berceau de la démocratie, aurait dû être remplacé depuis longtemps. Toutes ces mesures d’austérité, en plus d’être inutiles, sont nocives à l’avenir du peuple Grec qui a été hypothéqué pour plusieurs décennies.
Puisqu’il n’a pas été capable de laisser sa place il sera tout simplement évincé comme Ben Ali, comme Moubarak et heureusement pas comme Khadafi. Quoique. La Grêce c’est bien le pays où on brûle les banquiers et où on tabasse les ministres.
La voilà, la Happy End.
Ce qui est imposé à la Grèce est analogue à un Plan d’Ajustement Structurel (PAS), qui est mis en place par le FMI et conditionne son aide à un pays.
Quelqu’un peut-il me citer un Plan d’Ajustement Structurel (*) qui aurait fonctionné quelque part dans le monde au bénéfice de la population ?
Car à ma connasissance, les pays qui ont refusé un PAS s’en sont généralement mieux sortis. Est ce que je me trompe ?
C’est amusant vos réactions POUR le peuple Grec.
J’y suis allé en vacances cet été : restaurants remplis et voitures toutes neuves.
Sur le papier ils sont pauvres mais le travail au noir doit représenter la majorité de l’activité => pas déclaré => pas d’impôts !
Je travaille au Canada et comme mes petits concitoyens français je paie au moins 2 mois d’impôts chaque année.
Qu’ils commencent à payer des impôts et tout ira mieux…
Oui et pour gagner un peu de temps, les impôts-oboles devront être adressés à la banque dont vous dépendez, le Trésor public ayant disparu au profit du trésor privé