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Ah zut, les marchés sont d’un autre avis : le 10 ans espagnol était de 6,82 % à l’ouverture ce matin et est à 7,19 % maintenant (14h28). Du jamais vu, faut-il le dire. Sacrés marchés !
Voter pour la méthode Troïka – c’était pourtant clair, c’était voter pour la poursuite lente de la même descente aux enfers, avec les membres de la cordée zone euro qui dévissent l’un après l’autre.
Voter contre, c’était donner un coup d’arrêt, obligeant à repenser toute la problématique – qui en a bien besoin. Ce n’est pas ça qui s’est produit.
Merci à l’éditorialiste du Financial Times Deutschland qui a appelé la semaine dernière les Grecs à voter Nouvelle Démocratie, merci à M. François Hollande qui a fait pareil,
——- signé, l’Espagne reconnaissante.
Comme on dit de Humpty-Dumpty tombé de son mur : « On l’a poussé ! ». Même chose pour l’empire romain : on l’a poussé. Mais pourquoi diable M. Hollande a-t-il choisi de faire partie de ceux qui poussent ?
204 réponses à “« LES GRECS ONT FAIT LE BON CHOIX ! »”
Et pendant ce temps, le gouvernement s’occupe en proposant d’allonger de deux jours les vacances scolaires de la Toussaint. Quelle tristesse cette gauche sans aucun goût. Déjà de quoi regretter Sarkozy !
Danolo, je sens en vous une personne exigeante…
Pas d’ac,
et même si je ne sais pas trop quoi penser de Peillon, l’idée d’un certain « bougisme » avec des bits généraux pas trop mal définis (soulager les maux de la semaine scolaire concentrée) me semble participer d’une émulation nécessaire à ce que toutes les communautés tentent de bouger.
Pour les millions de gens normaux, l’organisation des vacances n’est pas un détail. Les devoirs à la maison non plus (et avec la semaine sur 4 jours, ça avait tendance à coaguler).
Je suis d’accord avec la semaine de 5 jours allégés: la semaine de 4 jours est une absurdité, celle de 5 jours avec des journées de 8 heures est tout aussi absurde.
C’est la façon dont le problème est abordé que je trouve complètement mauvais. Les vacances de la Toussaint sont déjà de trop ! A peine deux mois après la rentrée, n’importe quoi ! Toute cette polémique pour deux petits jours de vacances au plus mauvais endroit…. De quoi s’attirer la grogne des familles direct en peine d’organisation. Triple mauvais.
Des études ont montré que les écoliers et lycéens ne « débranchent » vraiment que sur 8-9 jours d’interruption de l’école.
En Belgique, un gouvernement a pour cette raison proposé un réaménagement de l’année scolaire, dont les deux mois de congé d’été correspondent à une époque ou la moitié des enfants étaient réquisitionnés aux moissons: une semaine (ce qui fait 9 jours en fait) à la Pentecôte, une à Noël, une au « printemps » ou carnaval, une à Pâques. Les vacances d’été auraient été réduites du nécessaire, et il y a aurait eu à peu près, vu la mobilité de Pâques, six semaines de cours entre chaque congé.
C’eût été un optimum pédagogique, dans un monde où les textes ministériels disent « placer l’élève au centre du processus » (ce qui est une ineptie technocratique, mais ceci est un autre débat.)
Que croyez-vous qu’il arrivât?
Le secteur « horeca », hôtels, restaurants, cafés, a estimé qu’il y perdrait du chiffre, et le gouvernement a suivi l’horeca.
j’aime bien profiter de mes enfants le samedi matin et aller au marché avec eux, vu que je ne les vois pas trop la semaine.
Tout ce que je vois, c’est que mes enfants iront une fois de plus à l’école mais que le temps qu’ils y passeront en semaine sera le même soit de 8h20 à 18h + une demi-journée.
je ne compte même pas les couples divorcés dont l’un des parents sera forcément lésé. J’ai moi-même connu cette situation du samedi matin travaillé avec des parents divorcés; ça ne fait pas beaucoup de temps pour voir son papa; surtout s’il n’habite pas tout à côté.
D’autre part, pour les enfants qui n’ont pas la chance d’avoir des personnes pour les garder le mercredi matin, ça veut dire se lever, s’habiller une fois de plus, prendre le petit déjeuner rapidement, dans la semaine et se faire houspiller plutôt que de pouvoir trainer et s’occuper à de choses d’enfants; c’est à dire « hors du temps »; quant bien même je traine les miens (de temps en temps ) à 11:30 au marché.
Je ne vois absolument pas en quoi les devoirs seraient allégés par cette demi-journée supplémentaire; le temps pour les faire très certainement.
Concernant les vacances, je ne sais que dire. Je constate que les enfants sont fatigués au bout de 8 semaines de travail et je dois dire, pour avoir connu des professeurs des écoles dans des établissements « difficiles » qu’ils sont assez mal en point eux aussi au bout de 8 semaines.
@IG
Rassurez-vous,
après avoir goûté au samedi matin libre, les directeurs d’écoles primaires ne vont pas y remettre les heures de cours (je ne les critique pas, c’est humain, comme choix).
Ce sera le mercredi matin.
Le monde financier n’est pas dans notre camp, c’est normal qu’il n’ait pas le même point de vue que nous
Ne faisons pas mine d’être surpris tout de même 😉
La subtilité légendaire de F Hollande m’égare un peu.
Quel que soit le résultat des urnes grecques, la position qu’il a soutenu ne lui faisait pas prendre un grand risque politique :
1) soit Syriza gagnait et F H pouvait se prévaloir de sa position initiale, chercher à la faire évoluer, ce qui le rendait indispensable dans la relation franco-allemande
2) soit Nouvelle Démocratie gagnait et il pouvait également se féliciter de son soutien tant auprès des grecs que de Merkel
Le dialogue avec les Allemands (car c’est le but) est ainsi maintenu mais on se demande en quoi ce dialogue va servir… l’asservissement de la Finance, son ennemi déclaré.
Par ailleurs, le bonhomme a bien attendu 5 ans avant que son ex (femme) ne tombe toute seule. Peut-être attend-il que le fruit murisse avec Merkel… 5 ans, c’est long ! Sans compter les 5 déjà écoulés !
« …L’asservissement de la finance, son ennemi déclaré » sera à F. Hollande ce que le » travailler plus pour gagner plus » fût à N.Sarkozy, funeste!
Mieux comprendre la « prudence du sioux »…(.il est urgent de ne pas trop se presser)
https://docs.google.com/viewer?a=v&pid=gmail&attid=0.1&thid=137ff5e96b32a53d&mt=application/pdf&url=https://mail.google.com/mail/?ui%3D2%26ik%3Db920cab8d9%26view%3Datt%26th%3D137ff5e96b32a53d%26attid%3D0.1%26disp%3Dsafe%26realattid%3Df_h3lgu78m0%26zw&sig=AHIEtbQLM5YqyDT4rxa8cZni8yb1ObnX_A
Mais pourquoi le diable a t-il choisi de pousser M.Hollande?
@ Garorock
Vous pensez à une manipulation politique possible qui le pousserait à …. ?
Non autant faire ri’paille sur les bords du Brahma’poutre avec Ghost Writer!
Des bruits de casseroles, ces derniers temps, m’ont mis la puce à l’oreille…
Je vois, dans les hautes sphères du pays, qu ‘une partie reste dans l’ombre.
Étrange pensée. Étrange conjointe. Étrange comportement. Étrange Diable.
En réponse à la question de PJ.
François Hollande n’avait pas d’autres choix.
C’est par d’autres moyens qu’il agira, je l’espère.
EP
C’est quand même drole, je n’entends dans mon entourage que des personnes qui cherchent des excuses concernant les actes de François Hollande. Ouvrez les yeux : les français ont élu leur Obama.
Quels actes? j’ai dû rater un épisode.
A part lâcher son rotweiller sur la mère de ses enfants…
Un traitre?
Il veut maintenant une majorité europeenne pour appliquer son programme, quand il l’aura il voudra une majorité mondiale sinon il dira qu’il avait les mains liées…ouvrez les yeux 2 secondes.
François Hollande a un plan B. C’est Machiavel, François Holllande. Quand il tombera le masque, la finance tombera terrassée.
http://www.gtv-land.com/generique/zorro/461/
Tu rêves, mon bon Leboutte ou tu fais de l’humour ?
L’équipe Hollande n’a aucune intention de mettre la finance au pas, trop persuadée qu’elle a un rôle primordiale à jouer…. dans la croissance.
Comme la croissance ne vient pas, l’équipe Hollande compte sur la finance pour la relancer.
Mais comme la finance compte sur le politique pour relancer la croissance et la finance, rien ne vient… et ne viendra. A moins d’un crash monumental qui finira par leur faire se rendre compte qu’il faut radicalement inverser les priorités. C’est pas gagné.
excellent !
😀
@ThomBilabong:
😉
Allez, je prends un gros risque et je me lance : parce qu’à notre immense surprise il se révèle être du coté des banquiers et autres affairistes?
Hollande, c’est comme Sarkozy mais en plus mou.
Non, c’est juste qu’il n’ose pas.
Il attend que ça vienne des autres (comme le fameux tweet de sa compagne).
En fait, il est très content de ce tweet. Il attend le même genre d’étincelle de ses partenaires mondiaux (Merkel ? Dimar Youssef ?) pour pouvoir agir.
Son mode de fonctionnement : laisser la porte ouverte pour que les autres le suivent.
Encore faudrait-il montrer sérieusement la direction, en France et ailleurs.
…
de sa compagne, en fait :
Mlle Valérie Trierweiler
Par ce qu’il n’a pas d’autre solution…
C’est exact. Ne voulant pas sortir du cadre capitaliste.
(le PS a déclaré que c’était l’horizon de l’humanité…
de grands anthropologues…),
il ne peut que s’y coucher.
Et le fait très bien:
http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSQ-VUvN7pZw0PEPc3uMcg08U8reG_zj36OIPqX_8yPTUyfoEbg
Vous avez certes raison , mais je suis pour ma part incapable de continuer a m’interesser a des gens qui s’enquierent de l’avis de leur bourreau et finissent par le remettre au pouvoir devant ses imparables arguments !!
Parce qu’il vaut mieux une gauche molle qu’une droite ferme ?
@ vbs
» gauche ! droite ! gauche ! droite ! gauche ! …………
@vbs.
sont-ce des bruits de bottes que j’entends?
Il faut se méfier de l’utilisation du sarcasme dans un blog, Paul.
L’audience est de tous les niveaux de compréhension. Certains auront du mal à interpréter ce billet, quelques autres penseront que votre message est exactement l’opposé de celui que vous voulez faire passer.
La colère, faut que ça sorte. Paul fait dans le cynisme (non, pas le sarcasme…), c’est un choix que je trouve sain et modéré, en la circonstance. D’autre part, on ne peut empêcher personne d’interpréter un message n’importe comment.
Tout comme quand la bêtise s’exprime via les urnes, on ne peut en attribuer la responsabilité qu’aux seuls éditoriales.
Une bonne chose dans cette affaire, qui mérite qu’on se réjouisse : 27.5% de votes exprimés en faveur de Syriza. C’est pas rien.
La colère rentrée est destructrice, elle engendre la dépression.
L’ ironie (qui est déjà une forme de cynisme), dit on, est la pudeur du désespoir. J’ ajouterai qu’ il y a de quoi l’ être (en colère ou désespéré), j’ y vois même la marque de la sensibilité.
Mais il faut parfois oublier le monde (qui met en colère), retourner en soi, trouver la paix là ; rien ne vaut tellement la peine au fond.
Allez john, on fait un sondage :
« Qui parmi les lecteurs pense que mon billet dit exactement le contraire de ce qu’il croit qu’il dit ? »
personne, Paul, à moins de ne pas savoir lire.
Si votre billet dit exactement le contraire de ce que je crois qu’il dit?
Euh… qu’est-ce que je crois ?
Paul, vous faites du Hollande ou du Sarkozy ?
C’est bien le propre d’un politique que d’énoncer le contraire de ce qu’il croit pour faire réagir les troupes, non ?
Sarkozy serait donc un dangereux gauchiste et Hollande un crypto populiste à tendance nombriliste.
A titre personnel, je crois que ce billet dit ce que je crois profondément, en ce qu’il fait croire que ce que l’on dit peut être ou bien ce que l’on croit, ou bien ce que en quoi on ne croit pas sans pour autant le dire, ou pas. Bien entendu, le fait même de croire en ce que l’on dit n’empêche en rien de croire que ce que dit Paul est digne d’être cru. Quant à la façon de le dire chacun est libre de croire qu’ainsi le dire est en soi une bonne façon de dire ce qui doit être dit et cru.
Et je terminerai en empruntant à ce célèbre trio de penseurs des années 90 : « et vice et versa »
Quelqu’un a-t-il un dolip ?
Qui ? Mais comment ?
Je pari un billet sur une douzaine de lecteurs pensant que le votre dit le contraire de ce qu’ils croient que le votre dit. Ceci dit, quel que soit ce que je crois sur ce que dit le billet, je pense exactement le contraire, quel que soit ce qu’il dit, à condition qu’il dise le contraire de ce que je crois qu’il dit. M’enfin.
De toute manières je suis contre tout ce qui est pour et pour tout ce qui est contre
« croire, c’est nier » ou « nier, c’est croire » ?
A titre personnel,
je schtroumpfe que ce billet dit ce que je schtroumpfe profondément, en ce qu’il fait schtroumpfer que ce que l’on dit peut être ou bien ce que l’on schtroumpfe, ou bien ce que en quoi on ne schtroumpfe pas sans pour autant le dire, ou pas. Bien entendu, le fait même de schtroumpfer en ce que l’on dit n’empêche en rien de schtroumpfer que ce que dit Le grand Schtroumpf est digne d’être schtroumpfé. Quant à la façon de le dire chacun est libre de schtroumpfer qu’ainsi le dire est en soi une bonne façon de dire ce qui doit être dit et schtroumpfé. Et je terminerai en empruntant à ce célèbre trio de penseurs des années 90 :
« Schtroumpf vert et vert Schtroumpf »
– Quelqu’un a vu la schtroumpfette ?
@ olivier69
Cherchez et vous trouverez !
La réponse est en vous 69 …
Même si la question de votre sondage avait été clairement exprimée, aucun de ceux qui ont mal compris votre billet ou fait un contresens sur ce que vous y dites n’auraient pu vous le dire. Ils ne s’en rendent pas compte.
Mais peut-être fais-je moi-aussi un contresens ici: peut-être votre sondage lui-même est ironique et vous vous fichez gentiment de ma gueule. Pas moyen de savoir.
Sérieusement: Vous avez une large audience, dont la plupart ne s’exprime jamais dans le blog. J’ai longtemps été prof; c’est seulement au moment de l’examen qu’on se rend compte de ce que la majorité des étudiants a vraiment compris de ce qu’on a dit.
L’ironie est dangereuse puisqu’elle a besoin de la complicité de l’autre. S’il la refuse, votre effet tombe à l’eau. Quand l’un de mes billets est ironique je joue sur le fait que la majorité (les statistiques de Google Analytics le confirment) des lecteurs du blog le connaissent déjà et donc me connaissent moi et sauront lire l’ironie qui est là.
Celui qui refuse le jeu de percevoir l’ironie se trahit souvent en disant : « Ceci n’est pas ironique », montrant qu’il sait en réalité très bien de quoi il s’agit. Dans votre cas, j’ai répondu ironiquement à votre refus de jouer le jeu par mon projet de sondage farfelu qui, comme vous l’avez vu, a bien fait rire. Vous campez sur vos positions en vous demandant – seul contre tous cette fois – si mon projet de sondage était « peut-être » ironique.
Je vais vous aider : ma réponse ici est « sérieuse », elle ne demande aucune complicité de votre part (vous ne me l’accorderiez pas davantage cette fois-ci que les deux précédentes), elle vous explique ce que vous saviez déjà.
Adieu John, je dois m’absenter pour un très long voyage, et n’aurai pas l’occasion de lire vos éventuels futurs courriers.
SADONOIX,
j’affirme ce que je pense et je pense ce que j’affirme…
C’est une idée de l’affirmation. Ne le niez pas, vous finirez par le croire….. 🙂
SADONOIX,
faire attention à l’analyse technique !
On nous prend pour des billes, là, non ?
Ecoutez là c’est pas un passage de la Kabbale dont on propose l’exégèse : la non-victoire de la Syriza est une occasion perdue de mettre l’Europe à la croisée des chemins. Puisque rien ne la force à décider, elle va vraisemblablement poursuivre sa cadavérisation. Pas compliqué à comprendre non?
Paul a raison: ce ne peut être plus clair:
Hollande s’est mis du côté de la dictature du capital,
contre les peuples.
La victoire électorale de la Syriza n’aurait rien résolu.
Mais elle aurait encouragé l’action vers un soulèvement contre la dictature du capital.
Hollande comme UMP, Merkek et tous les bourgeois d’Europe se sont mis en travers.
Ce n’est pas un traitre.
Il l’a toujours fait, et ne fait que continuer.
Le Figaro du jour :
En rire?
Même pas…
Feu de paille déjà douché à11h.
La Bourse et ses troubles bipolaires..
Quelqu’un a t il une explication de pourquoi c’est a chaque fois la meme chose : crise ou pas crise, la majorite des gens votent pour le centre (j’y inclus les differents partis socialistes europeens) ou pour la droite.
bien sur, il y a un noyau dur de gens qui vont voter invariablement a droite pour faire valoir leurs interets de classe, mais le reste ?…
la peur du changement en profondeur ?
la capacite du financement des campagnes qui rend beaucoup plus visible les mastodontes ?
????
1. L’effet « nord magnétique », effet de masse, plutôt que l’émergence du principe directeur, esthétique de vie complexe : dans une tempête, c’est plus facile pour entretenir l’illusion d’un cap. De la gauche, de la droite, du devant ou du derrière, les flux tendus convergent.
Avez-vous noté, dans les discours et/ ou la propagande, combien il est de coutume question de « tenir le cap » ?
Bonne occasion pour relire les Stoïciens !
Les gens qui croyaient trouver un enjeu quelconque dans les élections grecques – par tous les diables et fourches pointues, lequel ? – n’ont tout simplement pas compris que d’enjeu, il n’en était pas question. Ils auraient mieux fait de méditer sur le chemin qui mène de « mon » désir à la réalité des autres. 🙂
2. Autre chose, vous dites « crise ou pas crise, la majorité, etc. ». Ah bon ? Ainsi donc, avec le capitalisme financier, il y aurait une alternative à la permanence d’une crise ? Laquelle ? Moi, j’avais entraperçu non pas la crise en tant qu’une parmi les conséquences d’un capitalisme appliqué de traviole, mais en tant que méthode d’asservissement, contrepartie d’un pouvoir à vocation hégémonique. L’empire qui durera mille dents.
J’insiste sur le mot : méthode.
Le système électoral est fait pour cela.
Les politiciens professionnels sont payés pour cela, sans aucune exception.
Les grands médias aussi, avec quelque résistances.
Il n’y a que dans une crise pré-révolutionnaire qu’une majorité
prend conscience de sa force et agit.
Reste à disposer alors du projet et du parti révo son service.
Le reste du temps, c’est plutôt 99% aliénés aux 1%,
forts du système électoral, de ses politiciens et de ses media.
Patience, organisation et détermination…
Pffffffffffffff…
Hollande?
Médiocrité? Soumission? Idéologie débilitante?
Le bon vieux parti radical à la Française dans toute sa splendeur.
Kerjean
Parti radical 🙂 ?
Hollande et son parti, c’est depuis un certain moment déjà la nouvelle ligue conservatrice.
Ouai, leur manque plus que la moustache et le cassoulet.
@ Kerjean
La blague qui s’applique à tous les politiciens professionnels,
dont certains, après avoir mangé au ratelier Mitterrand ou Jospin,
et collaboré avec le PS dans tous les éxécutifs à leur portée
se disent de gauche radis(cale):
– rouge dehors
– blanc dedans
– toujours près de l’assiette au beurre.
Avec la crise, l’Elysée a prévenu: plus de caviar…
Non, plus de caviar!…Juste des salade aux truffes. 180€ par tête, et c’est pour faire des économies…et un régime minceur.
C’est effrayant. On est dans une situation impossible et nos dirigeants et les éditorialistes « bien pensants » ont salué le vote grec du statu quo !
On se retrouve au lendemain des élections sans idées, sans projet ; on attend un miracle venu du ciel.
Bien évidemment, surtout il ne faut rien entreprendre ; on attendait le vote français, maintenant celui des américains.
Pour sur, le canard est toujours vivant !
Faut pas pousser. Maintenant les grecs vont pouvoir négocier un p’tit rab de cash, pour continuer à payer la rente, préserver les apparences en ne faisant pas défaut et piocher dans la manne.
Le contrariant, c’est que, tout auréolé du titre de sauveteur (provisoire de l’euro) les grecs vont retourner à la table des négos, où rien n’est discutable, sauf le taux et la durée (rien d’essentiel quoi), ce qui risque de donner de mauvaises pensées aux espagnols et autres économies fragiles..
Pourquoi le vote utile sert l’orthodoxie néolib et l’extrême-droite voulez vous dire ?
Nous avons raté le coche en France et avons éteint une dynamique qui pouvait changer les rapports de force. Cela aurait sans doute pesé sur le vote grec et enclenché un engrenage. Désormais, il va falloir faire renaître un mouvement, comprendre que le corpus idéologique est primordial, ce qui est la véritable expression politique, le préalable à tout projet, et désormais privilégier le mouvement à la perfection théorique.
Oui il a un gros dilemne, que veut la population? Si les 99%, les indignés, n’ont pas beaucoup pris en France, est-ce parce-qu’ils ne sont pas politisés? Est-ce pour cela que Mélenchon a percé, mais n’a t’il pas montré ses limites, de même que Syrisa?
Merci de ne pas avoir parler de « la gauche », car je pense qu’évoquer la gauche, c’est en soit une difficulté insurmontable au delà d’un certain seuil.
Je connais nombres de personnes qui ne demandent qu’à être convaincues par le programme mais ne se sentent pas de gauche et encore moins de gauche radicale, voire d’extrême gauche suivant le média qui en parle… Je dirai que ces personnes ne peuvent adhérer au programme quand elle sont défendues par un Mélenchon. On peut s’en prendre aux médias, à juste titre, mais cela a aussi a des limites… On peut aussi en vouloir aux électeurs parfois de ne pas chercher plus loin, mais cela ne sert pas à grand chose, il faut pouvoir les toucher et les convaincre.
D’où viendrait alors la « dynamique », s’il s’agit de faire renaître un mouvement « de gauche », un corpus idéologique « de gauche », une expression politique « de gauche », j’ai peur que ce ne soit perdu d’avance, car il faudrait il évolution culturelle de notre société qui prend à mon avis beaucoup plus de temps que nous n’en avons.
Je ne connais pas la voie, mais je sais que certains ne peuvent voter Front de Gauche car c’est trop clivant, d’autres ne peuvent voter si l’étiquette n’est pas claire,… on tourne en rond.
Je ne pense pas qu’il faille se préoccuper de savoir si la société est prête. Il faut avancer, avec conviction, répéter et répéter encore l’argumentaire, diffuser les idées. Le contexte finira par faire en sorte que les gens grimpent dans le train. Il n’y a jamais eu de prise de conscience collective de façon spontanée, mais bien souvent des minorités actives qui arrivent un jour à entrainer une majorité suiviste. En dernier ressort, il y a la révolution qui procède de toutes façons du même processus.
Peut-être y a-t-il une manière d’exprimer la radicalité ( cad attaquer le mal à sa racine) autrement qu’en clivant comme vous dites. Je trouve que Paul y parvient assez bien dans ces conférence. Paul franchit un pas de plus non de dieu!!
@Circé
Il n’y a pas de politiques non clivantes. Le combat politique est constant. Quand quelqu’un annonce qu’il va rechercher le consensus, qu’il veut en finir avec les idéologies, que c’est la fin de l’Histoire, à ce moment là, la démocratie est en grand danger.
Nicks, associer « danger pour la démocratie » et « consensus » me paraît justement problématique. Sur le fond, je suis d’accord sur « quand quelqu’un annonce qu’il va chercher le consensus »: méfiance. D’accord donc pour dire que le consensus n’est pas un but en soi, c’est l’objet du consensus qui eut été le but. Mieux vaut convaincre d’abord, ce qui n’exclu pas le consensus à l’arrivée. OK pour avancer avec convictions, mais tout de même aujourd’hui je me demande comment convaincre? Quand cela sera possible, à quelle conditions? Y a t’il quelque chose à faire pour…? Ce serait dommage de passer à côté d’une évidence, d’où la nécessité d’identifier les bloquages actuels? Ou de se préoccuper de savoir comment la société pourrait-elle être prête, partant du constat qu’elle ne l’est pas; des raisons ou des causes de cet état de fait?
Bonsoir Toine. Je vous le dis à vous parce que je tombe sur l’expression et qu’a nouveau je me fais la réflexion. On peut pas en finir avec le slogan idiot des 99%? Les 20% de Lepénistes indécrottables, ils font partie des 99%? Les 30% d’Umpiste idem? On peut aussi découper le camembert autrement, par CSP, ou par proximité du pouvoir et de l’argent etc. 99%, c’est du point de vue de Sirius, dans l’abstraction d’un « peuple » et de « son intérêt » c’est-à-dire de l’universalisation du vôtre ou du mien. C’est une sottise qui suinte la moraline.
Bref, je hais ce slogan (je sais que ce n’est pas l’objet de votre post, rassurez-vous) et j’espère bien contribuer à le renvoyer aux poubelles de la pensée dont il n’aurait jamais dû sortir.
Au passage : 1. voter front de gauche n’a rien de clivant; d’aucuns ici vous diraient que c’est de la nullité sociale-démocrate. 2. « Clivant » c’est un concept popularisé par la boite à idée de la droite la plus puante de ces 70 dernières années (comptez où cela nous ramène). 3. La pratique, la dynamique, précède le cadre théorique : vous n’avez pas attendu de posséder une théorie complète de la marche avant de vous mettre à marcher.
Nicks, je vis au Danemark et je suis bien placé pour connaitre les dérives médiocres auxquelles la politique du consensus peut mener. Pourtant y-a-t-il réellement une autre manière de respecter les opinions des autres et néammoins avancer dans la résolution des problèmes de plus en plus complexes qui se font jours. La recherche du consensus exige avant tout de se mettre à la place de l’autre, surtout lorsqu’il ne pense pas du tout comme vous. Mais il y a une motivation, majeure à mes yeux, à la recherche du consensus, c’est la conviction que rien ne peut se faire si quelq’un est laissé sur le chemin, ou pour le dire autrement, si l’on est pas au bout du compte rassemblé pour aller au but.
De toute facon ,il y aurait beaucoup à dire sur le consensus et la démocratie, mais lorsque j’observe la société danoise malgré tous ses défauts, je me dis que ses membres ont compris depuis longtemps certaines évidences que nombres de pays européens gagneraient à mettre en oeuvre.
Même pas social-démocrate.
La social-démocratie visait le socialisme, mais par la voie parlementaire.
C’était la grande illusion, mais respectable, comme d’autres foi du charbonnier.
Le FdG, lui, n’a jamais visé le socialisme, mot exlcu de son programme,
vendu comme keynésien, donc capitaliste, même avec 70 ans de retard…
Par contre, c’est vrai, rien de clivant. Il vise simplement à remettre en selle
de vieux politiciens bourgeois, qui n’ont cessé de collaborer
dans tous les exécutifs bourgeois, dans les municipalités,
les régions, les gouvernements bourgeois de Mitterrand et Jospin,
et s’en réclament encore…
Le souffle et le soufflé d’une élection…
Mon père, pardonnez-moi.
Vous êtes trop pessimiste.
Et un scrutin ne fige pas une situation pour l’éternité.
J’en profite pour faire remarquer aux âmes sensibles,
craignant le tribun ( euh, le tribun populiste…) en Mélenchon
qu’ils peuvent momentanément re-sortir dans les rues,
et re-vaquer à leurs affaires.
En effet, Mélenchon a perdu, il l’a reconnu et il est rentré dans le rang.
Je ne l’ai pas vu baver de haine, pas entendu éructer des malédictions,
pas appeler ses troupes à l’assaut contre la Démocratie.
Et même il n’a pas cassé d’assiettes, juste invectivé
quelques organes de presse.
( Organes manifestement faiblard en déontologie, c’est mon avis.)
A ceux-là, soucieux d’une paix sociale fructueuse, je crois pouvoir
dire:
‘Ce soir vous pourrez vous coucher sans regarder sous votre
lit.’ Libres.
« Mais pourquoi diable M. Hollande a-t-il choisi de faire partie de ceux qui poussent ? »
Parce que le Parti Socialiste a toujours défendu avec acharnement le capitalisme, et par voie de conséquence, a toujours fait une politique sociale et économique de droite (à l’exception des deux années 1981-1982, où la pression populaire était trop forte).
C’est tout simplement son idéologie, et je suis assez sidéré d’un certain aveuglement général, ou à tout le moins d’une naïveté touchante, à ce sujet.
Le PS va mettre en place une politique d’austérité en France, et ceux qui ont voté pour lui n’auront plus qu’à sortir leurs mouchoirs, d’autant plus qu’ils en prennent pour 5 ans….
Il y a une autre raison, majeure celle-là: on craint la contagion: demain l’Espagne, puis l’Italie, ensuite la France. Elle n’est pas immunisée, la douce France. Bref, les néolibéraux craignent la contagion comme le diable craint l’eau bénie.
Et Mélenchon ose sortir son Ni Ni Ni à propos de Hollande:
» Ni soutien, ni participation, ni opposition. Laissons le respirer, donnons sa chance à la France »
Visiblement, sa France n’est pas celle de ma classe.
Ce sont les grecs qui peuvent aussi apprécier cette collaboration
avec un gouvernement bourgeois et impérialiste.
j’adhère à l’analyse même si elle me semble à minima.
Au fait, pourquoi Mélenchon et le programe L’Humain D’Abord a-t’il perdu alors qu’il a mené et de loin, une campagne électorale comme de mémoire lointaine nous n’en avions vu?
Maintenant que les grecs ont « bien » voté, intéressons nous à l’infirmière et au postier espagnol, histoire de leur raboter leur salaires et tailler dans les effectifs, plantons du 7% pour les obligations souveraines et vogue la galère jusqu’à la prochaine étape!
Ahhhh, l’Italie…
Apparement ca ne sera si simple, le Pasok a annoncé ne pas entrer au gouvernement si Syrisa n’y entre pas:
http://www.zerohedge.com/news/pasok-throws-monkey-wrench-coalition-discussions
les solutions les dissolutions les dilutions toujours pas trouvé le solvant, en attente de liquidité on en a le tournis…
et la CNT rue des Vignoles, Monsieur Jorion?
Zik d’eau languide pour temps chauds, Brazil, Espagne, Italie, Grèce
lucas santtana – cira, regina e nana
Mr Hollande pousse parce que tout le monde pousse. Ils me font penser au jeu « LEMMINGS » .
http://www.youtube.com/watch?v=EAOJfOeHudY&feature=relmfu
Le but est de sauver le maximum de personnes mais le nombre de niveau est infini et la catastrophe est à un moment inévitable. Mr Hollande n’a pas compris qu’il faut arrêter la partie.
J’ai malgrè tout peur de comprendre ce qu’il y a a comprendre avec la hausse des taux espagnolo-italiens…
Peut-on m’aider a y comprendre quelque chose?
J’y vois plusieurs interprétations, comme le fait que le vote grec confirme que les populations peuvent accepter les pires conditions pourvu qu’on leur fasse suffisament peur… Mais cet explication me glace le sang :-/
Voir Naomi Klein:la stratégie du choc.
C’est EXACTEMENT cela!
@Yann:
Pas de panique, il n’y a aucune psychologie ni intention, du côté de « les-marchés ». Juste des acteurs individuels qui se courent l’un devant l’autre.
En quoi le résultat des élections donnent- il d’indication que la capacité de la Grèce à payer va s’améliorer?
Moi, ce qui m’interroge, c’est le 37.5 % d’abstentions, et le fait que ceux qui ont « poussé » comme dit Paul, sont du côté des gagnants, autrement dit que malgré la souffrance sociale déjà énorme, la situation n’est pas encore « mûre » pour une victoire du camp populaire.
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/francois-hollande-met-les-grecs-en-garde-contre-une-sortie-de-la-zone-euro_302653.html
C’est sûr que pour bien faire peur à l’électorat, une interview à la télé grecque à 4 jours des élections, après s’être fait passé pour « l’opposant number one au diktat Merkelien », c’est mieux faire entrer par la fenêtre ce que les Grecs étaient à deux doigts de faire sortir par la porte.
Bonjour. Pourquoi M. Hollande fait-il partie de ceux qui ont poussé? Parce qu’il est en accord avec les politiques stupides mises en oeuvre en Europe. Digne successeur de M. Mitterrand qui nous a mis dans le sac européen, il est fidèle à la ligne Veau d’or qui nous ruine. DE là à penser qu’il n’est pas une solution à nos problèmes, y compris avec la plénitude des pouvoirs que les citoyens lui ont confiés, il n’y a qu’un pas que j’aimerais bien ne pas avoir à franchir. Elle a bonne mine, la gauche généreuse! Et je vous rejoins pour penser que nous allons dans le mur, même si je ne partage pas votre opinion sur la responsabilté des uns et des autres.. En tout cas, si les socialistes se plantent, on va finir par avoir droit à Mme Le Pen ou à son clone. Il serait donc souhatable qu’ils réussissent.. On peut toujours rêver. Cordialement.
En effet disposant de tous les pouvoirs en France, s’ils se plantent: la suite ne sera pas belle à voir et surtout à vivre.
Je souhaiterais que E. Todd ait raison quand il dit que Hollande va devoir se montrer à la hauteur, devant la gravité de la situation.
Mais malheureusement, j’en doute. Je doute que les sociaux-libéraux, remettent en cause la machine à perdre l’Europe, en osant
s’en prendre pour de bon aux intérêts économiques dominants. Et enfin s’attaquer aux vrais problèmes: dont celui de la désindustrialisation particulièrement en France, et de la dépréciation du travail au bénéfice du capital.
C’est clair, le PS joue sa dernière chance, en jouant la carte de la gauche de droite.
S’il échoue avec cette politique oxymorienne, on y reviendra plus. La page sera définitivement tournée de cette époque où l’on pouvait faire passer pour une politique de gauche ce qui n’était juste qu’un peu de redistribution pour contenir les ravages de la dérégulation.
Terrible de constater que la lucidité est du coté des intellectuels minoritaires inaudibles dans les partis et aussi de beaucoup de gens qui sans être forcément de grands penseurs, ont assez de jugeote ou de cohérence dans la pensée pour s’apercevoir que cette politique est usée jusqu’à la corde.
@Pierre-Yves D.
Il n’y a pas besoin d’être un grand penseur pour voir les ravages que font chaque jour un peu plus les politiques néo-libérales: sur nos conditions de vie au travail, lorsque l’on a la chance d’en avoir un, mais aussi sur le système de santé lorsque malheureusement on en a besoin, sur le système éducatif auquel on confie nos enfants, sur l’âge de la retraite que l’on n’en finit pas de repousser, et la liste est loin d’être close.
Mais en plus, il y a en effet nombre d’intellectuels qui font de très pertinentes analyses de la situation, de bons diagnostics, qui proposent même des solutions, mais ils ne sont pas écoutés par les gens en charge de nos destins. Il est vrai que la diffusion de leur pensée reste confidentielle.
C’est en effet très, très désespérant…
à Pierre-Yves D.
Des armes de la critique, ne faudra-t-il pas en venir à la critique des armes ?
///En effet disposant de tous les pouvoirs en France, s’ils se plantent: la suite ne sera pas belle à voir et surtout à vivre.///
http://www.histoire-image.org/photo/zoom/ben13_faivre_001f.jpg
Pourquoi ?
Because TINA
Il suffisait de regarder le débat hier soir ( 17/06 vers 22h ) sur france 2 .
Fog ( plus boursoufflé que jamais ) , la correspondante d’un journal anglais , un de BFM business , et le pauvre Bernard Maris complètement inaudible .
On a eu le droit à du TINA , du » le modèle français est nul , » , « la France n’est pas compétitive … » , etc , jusqu’à la nausée .
Beurk !
Summertime
(un été de cash touristique à rentrer et puis rideau !)
Le Pasok est prêt à s’auto- détruire, donnant jusqu’à la dernière goutte de son sang, pour préserver la suprématie nèolibérale. La social-democratie Européenne, c’est mon sentiment, est prête à en faire de même. Entretenir quelqu’illusion que ce soît à son sujet est une perte de temps, sauf surprise de dernière heure…
En même temps, est-il étonnant que les masses molles ne soient pas plus capables de résoudre les problèmes du monde que leurs dirigeants des G machinchose ?
Qui dans l’histoire a jamais vu une crise dénouée dans les urnes par des majorités soudain éclairées ?
L’intelligence des « peuples », c’est un peu comme pour les icebergs : une grosse majorité totalement immergée. Et ce n’est pas notre Hollandréou, président par défaut, qui va être le premier à nous sortir la tête de l’eau.
Bon, la vie continue, si on s’ouvrait un petit blanc pour trinquer ?
C’est fait (pour le petit balnc).
Et après le dessert, ce sera un petit noir 🙂
Oh ! pour BAIN,
ce sera du Champagne !
Toute une baignoire :-D)))
Jamais, nulle part, la bourgeoisie n’a laissé la place devant une urne.
La « révolution par les urnes » n’est qu’un rateau pour ramasser les voix
de la fraction des travailleurs qui aspire déjà à une révolution.
Il a deux objectifs:
1) détourner les énergies de la lutte réelle,
par exemple contribuer à soboter le mouvement vers la grève générale
de l’automne 2010
2) allonger la cuiller à soupe des politiciens dits de « gauche ».
Monsieur Jorion,
La réponse à votre question est dans l’article « va y avoir de la bagarre » que vous postiez il y a un mois environ.
Mais pourquoi diable M. Hollande a-t-il choisi de faire partie de ceux qui poussent ?
Parce qu’il est d’accord avec l’idéologie néolibérale. Il n’a rien de « socialiste ». Et en plus, il ne voit rien venir. Il est pourtant entouré de « pointures » de la « sience économique » (40 économistes avaient appelé à voter pour lui. Mais il est vrai que c’est plus une doctrine qu’une science. Tout s’explique. On est mal barré…
Pourquoi ?
Tout simplement parce qu’il est « normal », lisez « normalisé » et que comme tout le personnel politique « normal », il lui est normalement impossible de penser autrement que comme la masse, comme la norme.
Alors un jour il se passera quelque chose de « é »norme et cela passera pour a-normal.
Olivier Berruyer analyse les résultats grecs sur son blog. Conclusion: « La Grèce active a voté fortement pour Syriza, mais le poids des vieux a été la plus fort ».
Après ça, certains viendront encore parler de la jeunesse lobotomisée par les nouvelles technologies.
Je vous suis pas trop là… Vous avez l’air de déplorer la non-victoire de la Syriza, dont vous vilipendez par ailleurs le programme. Pas la cohérence qui vous étouffe cette fois encore.
@jicé : « Vous avez l’air de déplorer la non-victoire de la Syriza »
Du tout, je m’en fous de Syriza. Même si je les trouve plus sympa que la ND ou Aube dorée, les réformistes m’ennuient. Tout ça va dans le sens d’une polarisation des forces et d’un effondrement du système, comme décrit par Paul dans ce billet. Ce que j’applaudis.
Où voyez-vous l’incohérence? Parce que je critique les vieux (pas tous heureusement) qui ont voté ND? Mais je ne fais que dire la vérité: les vieux ont voté comme les petits bourgeois qu’ils sont, ils étaient prêts à perdre l’honneur pour leur petit confort et ils perdront les deux. Ce sont les mêmes qui dans quelque temps voteront Aube Dorée. Dois-je les applaudir parce qu’ils vont mener le système à sa perte alors qu’ils ne sont que des idiots utiles qui ne méritent que le mépris?
Si vous croyez voir des incohérences dans mes propos, n’hésitez pas à me poser des questions. Je comprends parfaitement que les lecteurs qui aiment la superficialité et les slogans simplistes aient du mal à percevoir les nuances et les changements de points de vue dans les affirmations.
Mais non, mais non, oh là là , qu’est-ce qu’il est seceptible ce Moi !
Je n’y manquerai pas Oh Grand Danube de la Subtilité à Gros Sabots (quant je m’emmêle les pinceaux, c’est une putain de dribble les gars!! Perso, je préfère ça : http://www.youtube.com/watch?v=0EbSPZjqn1I )
Et vous n’avez pas tout vu :
il y a le
Dutch disease
(rien à voir avec notre Président)…
http://blogs.telegraph.co.uk/finance/ambroseevans-pritchard/100017891/dutch-disease/
On en serait pas un peu là?
http://www.youtube.com/watch?v=RYgQJdm7f0E
« Marrant » de voir les commentaires sur les hommes politiques.
Mais qui les a mis en place ????
Syrisa passe de 3% à 27% en quelques mois, c’est plein d’espoir. ENcore un peu d’éducation populaire….
Ya encore du boulot……( à visualiser en caractérisant bien les zônes…)
http://ekloges.ypes.gr/v2012b/public/index.html?lang=en#{%22cls%22:%22main%22,%22params%22:{}}
et ça continue, encore et encore, c’est que le début, d’accord d’accord…
Sag warum
Ces élections -en Grèce comme ailleurs…- ne sont qu’une étape; le plus dur reste à faire: constituer un gouvernement qui gouverne -souverainement !- . Il est donc urgent d’attendre ce que ces prochains jours ou semaines nous réservent, car les faits sont têtus, et la capacité à « bouger », à affronter les difficultés de face ne se révèle que lorsque toutes les échappatoires possibles ont été explorées, et comme on n’est jamais certain de l’avoir fait…F.H. comme les autres va continuer à tervigerser…
j’ajouterai qu’il est intéressant de voir tout ce par quoi les argentins sont passés lors de la crise qui a frappé leur pays, les promesses de leurs dirigeants, les injonctions des troïkas de l’époque, les reculades, les morts…Pour aboutir à ce qu’un responsable N. Kirschner prenne la mesure de l’ampleur des difficultés et les décisions qui s’imposaient, mécontentant la piétaille des créanciers internationaux. L’histoire ne repasse peut-être pas les mêmes plats, mais on peut tirer quelques leçons de cet « événement ».
A désespérer. sur quelles bases les Grecs espèrent-ils la solidarité des Finlandais s’ils sont incapables de solidarité vis-à-vis d’eux-mêmes!
43% des votants (pasok + nd), j’imagine ceux à qui il reste encore quelque chose –d’un médiocre salaire/pension de crève la faim au bien-être le plus révoltant- disent en gros que la situation actuelle leur va très bien au détriment de leurs frères laissés pour compte. Il faudrait que le 57% restants + les 40% d’abstentionnistes (quelle lecture faire d’une telle défiance) leur flanquent un la trouille en leur faisant comprendre, either peace for everyone or peace for no one.
Grecs, aidez-vous et le ciel vous aidera!
Que peut-on attendre d’un Président français qui veut toujours faire des synthèses? Son refus de recevoir Alxis Tsipras ne surprend pas de même que le bon accueil fait au chef du Pasok: entre amis….
Le peuple Grec a eu peur. Le chef de Syriza pensait juste quand il affirmait que les menaces depuis Bruxelles étaient du bluff mais n’a pas su se faire entendre. Son parti a tout de même bondi de 10 % et Aube Dorée se maintient
C’est décidé…
JE NE VOTE PLUS……..
(je ne suis pas aller voter ces dernières élections mais je me sentais coupable….)
Seulement maintenant je ne me sens plus assez intelligent pour voter.
Un exemple?
je regrette qu’il n’y ai pas la proportionnelle en France….
En grêce elle existe…. Et on voit ce que ça donne c’est le status quo… il n’y a pas de majorité pour prendre des décisions….
Je ne sais plus quoi penser….
Un autre exemple.
Je suis écolo et végétarien… Mais si je vivais au Guatémala (ou ailleurs) par exemple… Serais-je aussi écolo?
C’est parce que je vis en France, avec le confort des routes sans nid de poules, des prises électriques
dans chaque pièces de maison que je peux me le permettre de l’être….
Un autre exemple.
Lorsque l’inventeur de la machine à vapeur à fait sa découverte…
Si j’avais vécu à l’époque et que j’avais vu les avantages et les dégâts de ce qu’il allait advenir….
(tout ce que ça allait entrainer…. industrialisation, mondialisation de l’économie, réchauffement climatique etc…)
AURAIS-JE ÉTÉ CAPABLE DE CHOISIR ?????? (de l’empêcher de faire cette découverte par exemple…)
Un autre exemple.
j’aurai été plus vieux, j’aurais voter avec enthousiasme à l’époque pour les centrales nucléaires…
Nouvelles technologies à l’époque… une autre sorte d’énergie….
Maintenant on voit ce que ça peut donner, et il est plus que difficile de pouvoir s’en passer.
http://www.manicore.com/documentation/falaise.html
Comment peut-on voter en pensant qu’on prend la bonne décision (pour l’avenir)?
Je ne sais plus quoi penser….
Alors je pose une seule question….
A vous tous ici qui semblez avoir ou être convaincu d’avoir des solutions durables…
COMMENT PEUT-on avoir des convictions et être sûre qu’elle apportera du bienêtre pour l’ensemble de la planète
et durablement….
j’avoue qu’en ce moment je me remets en question….
On n’est jamais sûr de l’avenir. A mon avis: Se remettre en question, c’est la base, vous me semblez donc bien parti (si je puis me permettre).
Oui, la réalité est complexe.
Juste une dernière chose: je suppose que vous ne voulez pas éteindre les lumières de ce vous savez aujourd’hui sous prétexte que vous n’auriez peut-être pas pris la bonne décision hier sans ces connaissances? Je suppose que vous voulez aller toujours plus vers la lumière, mais il y a trop de choses à savoir? Il m’arrive d’être dans cet état d’esprit personnellement, et dans ce cas je respire un grand coup (délicieux oxygène) et je me dis: bon, à chaque jour suffit sa peine, je dois encore arroser mes tomates ce soir,…
Même si votre questionnement à un petit gout de fatalisme et d’impuissance (ce qui a notre époque de compétitivité et de challenge est assez mal vu) c’est véritablement la seule problématique qui devrait nous secouer. Est-on encore capable de seulement imaginer un avenir ? Est-il possible de s’extraire de la mouvance des idées dominantes pour connaitre ses véritables aspirations ? Ce monde est conditionné à l’extrême ; est-il alors possible d’ouvrir un regard neuf et de percevoir quelque chose à travers cette épaisse matrice ? Je crains que ce brouillard mental qui nous environne en pénétrant tous nos pores nous empêche d’avoir une vue claire des évènements, des causes et des conséquences. Le monde est effroyablement complexe et nous ne nous n’en apercevons même pas ! (nous ni personne d’ailleurs).
Je ne comprends pas qu’on ne vote pas, ne serait-ce que pour éliminer le plus nocif…
Et sinon, il faut toujours se poser la question par défaut, ce qu’on ne souhaite pas plutôt que ce que l’on souhaite car il est plus facile d’y répondre.
@ lisztfr
Alors oui… il y a encore 10 ans j’aurais approuvé votre réponse….
Seulement maintenant j’ai 46 ans et j’ai eu 2 enfants
et j’ai changé d’opinion comme un gant de toilette qu’on retourne….
Avant j’étais un mec normal plutôt centre droit, bien intégrer et prêt à en découdre avec la competition. j’adorais ça la compétition….. Dans le sport dans la vie… Que le meilleur gagne… Le mérite….
Et j’ai eu 2 enfants…..
Et je me suis rendu compte qu’on marchait à l’envers.
Dès la plus petite enfance…
(allez dans un parc d’enfant, vous entendrez à coup sûr…
– Mais ne cours pas tu vas te salir ! (pan fessée)
– On ne tape pas les plus petits que soi (dis la maman ou le papa à son fiston qui se chamaille avec un autre…. ET PAN fessée !!!!!!…)
Les enfants pleurent dans les poussettes et les parents les laissent hurler alors qu’il suffit de les prendre contre soi pour les calmer…. MAIS BREF….
MAINTENANT je ne supporte plus la compétition… Elle engendre un vainqueur et que des perdants….
MAINTENANT, moi qui suit à la maison des artistes, je suis contre les droits d’auteurs…
Mais comment être sûr que je ne vais pas trouver une autre voie qui va me montrer que j’avais encore tort?
Comment être pour par exemple pour une monnaie unique?
Est-on capable d’imaginer ce que cela va entrainer?
Et à l’inverse comment peut-on être pour l’inverse?
vraiment la complexité du monde ne me permet plus de prendre de position.
j’en viens à me répéter une phrase zen en conclusion d’une histoire
« es-ce un bien, est-ce un mal… nul ne le sait… »
http://www.point-fort.com/index.php?2008/03/30/133-est-ce-un-bien-ou-est-ce-un-mal
@ coco
Je ne pense pas que le mal soit très spécialement dans le traitement de l’enfance version France 2012, il est tout autant dans la déconnexion des « jeunes productifs » (vous, jeune trentenaire il y a 10 ans ? ) de la « vraie vie », de la communauté qui elle comprend un pourcentage d’enfant à peu près constant 100% du temps. C’est la coupure des ados et des jeunes adultes qui est autant fautive que le reste, et permet ce que vous observez.
Ayant posé le diagnostic, et sans regretter les vieilles lunes (tous à la ferme en communauté), je n’ai pas la solution.
Votre problème, c’est que vous commencez à avoir un tableau assez complet de la situation pour vous rendre compte que le système politique aussi est à bout de souffle.
Vous savez à présent que les dirigeants politiques ont plusieurs années de retard dans leurs prises de décisions et que leurs visions du monde sont déformés par des prismes qui n’ont que peu de points communs avec le votre.
Vous commencez aussi à comprendre l’énorme déficit d’information et d’expression dont nous souffrons tous.
Dans nos « démocraties », le peuple est souverain.
Mais jamais les ministres ne lui donneront les moyens d’exercer réellement le pouvoir.
30% des grecs ont porté au pouvoir un parti qui propose, pour sauver leur pays de la noyade, de s’accrocher au Titanic. Faut-il en rire ou en pleurer?
La seule lueur d’espoir est que dans ce pays au moins, il existe un parti qui rassemble presque autant de votants autour d’une réelle alternative. Mais quelle dégringolade avant qu’une telle prise de conscience ne puisse se faire!
En même temps, M. Hollance aurait pu considérer « normal » de s’abstenir de pousser, comme il s’est abstenu pour le MES. Là, je ne dirais pas qu’il a été normal, mais activement pro-Troïka. Peut-être a t’il lui-même été poussé? Une preuve de plus qu’il ne défendra pas les mesures préconisées ici, sauf s’il y est contraint par un nouveau rapport de force.
Joli contrepoint, mister Jorion…
Le prochain tweet de la compagne de notre normal Président ira peut-être dans votre sens. J’imagine que tous les petits Giesbert de la planète l’espèrent.
Question : le vote, dans le cadre de la démocratie représentative, n’est-il pas toujours conservateur, voir réactionnaire ?
Et dans la démocratie non représentative ça donne quoi? Je demande ça parce qu’il me semble que nous soyons plutôt dans ce dernier cas de figure. Il suffira d’étudier la composition de l’assemblée nationale selon des critères socio-professionnels pour s’en convaincre.
Nous ne sommes pas dans la démocratie non représentative mais dans la représentation non démocratique.
Une démocratie non représentative peut elle être démocratique?
On pourrait ajouter que pour que la démocratie fonctionne il faudrait que chaque citoyen puisse se prononcer en conscience au terme de débats dont les thèmes et les enjeux seraient clairement exposés sans écrans de fumée ou noyage de poisson médiatiques quand il ne s’agit pas de mensonges ou de propagande purs et simples.
@Marlowe
là, pour le coup, je n’ai pas saisi pas le fil de votre pensée.
Je pense que les électeurs, une fois qu’ils ont voté, ne sont plus concernés par les affaires de la Cité.
L’électeur n’est donc pas un citoyen , contrairement à ce que la dominance veut faire croire.
@Marlowe
Pourquoi faut-il que tu poses toujours ce genre de question un lundi matin, alors qu’il ne fait même pas soleil et que Badiou a déjà répondu dans son petit livre « Sarkozy : pire que prévu; les autres : attention au pire » ?
http://larouetournehuma.blogspot.fr/2012/03/pouvoirs-quand-alain-badiou-interroge.html
Chez moi il y a du soleil.
Et non je ne pensais pas à Badiou.
A dire vrai, je ne pense jamais à lui.
Il redevient ce qu’ il n’a jamais cesse d’etre : un administre.
Après quelques turbulences, nous sommes passés du Tsar système au Star système.
Les ministres ne perdent plus la tête que virtuellement, et le souverain n’est plus qu’un pantin décadent.
Mais, à part les formes, qu’est-ce qui a changé ?
Le climat de retour à Rio
Vingt ans après le Sommet de la Terre fondateur de 1992, «Rio + 20», la conférence des Nations unies sur le développement durable, va tenter jusqu’au 22 juin de faire avancer les négociations.
«Le scénario de l’effondrement l’emporte», par Dennis Meadow, un des auteurs de Les limites à la croissance, dans Libé:
Vous semblez penser que l’humanité n’a plus de chance de s’en sortir ?
Avons-nous un moyen de maintenir le mode de vie des pays riches ? Non. Dans à peine trente ans, la plupart de nos actes quotidiens feront partie de la mémoire collective, on se dira : «Je me souviens, avant, il suffisait de sauter dans une voiture pour se rendre où on voulait», ou «je me souviens, avant, on prenait l’avion comme ça». Pour les plus riches, cela durera un peu plus longtemps, mais pour l’ensemble des populations, c’est terminé. On me parle souvent de l’image d’une voiture folle qui foncerait dans un mur. Du coup, les gens se demandent si nous allons appuyer sur la pédale de frein à temps. Pour moi, nous sommes à bord d’une voiture qui s’est déjà jetée de la falaise et je pense que, dans une telle situation, les freins sont inutiles. Le déclin est inévitable.
J’ai la désagréable impression qu’écouter les politiques nous raconter des bobards sur la manière dont ils vont régler les problèmes des banquiers nous empêche de nous préoccuper de ce qui importe vraiment.
Je sais d’expérience que quand il n’y a plus assez manger pour tout le monde on a tendance à se préoccuper d’abord du marché noir et l’accaparement par certains de ce qui est encore disponible au lieu de se préoccuper d’abord d’avoir assez à manger pour tous. Je crains que d’une manière analogue les hommes politiques qui nous parlent des problèmes des banquiers nous détournent de ceux qui importent vraiment.
Vous semblez penser que l’humanité n’a plus de chance de s’en sortir ?
L’humanité s’en sortira. Ce sont les actuels habitants de la planète qui subiront une réduction drastique de la population. Les survivants, s’ils font preuve de sagesse, construiront peut-être un monde équilibré sur ce modèle :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Georgia_Guidestones
http://www.wired.com/science/discoveries/magazine/17-05/ff_guidestones?currentPage=all
J’apprécie beaucoup le passage suivant dans l’interview de Meadows :
« Les idées principales sont effectivement les mêmes depuis 1972. Mais je vais vous expliquer ma philosophie : je n’ai pas d’enfants, j’ai 70 ans, j’ai eu une super vie, j’espère en profiter encore dix ans. Les civilisations naissent, puis elles s’effondrent, c’est ainsi. Cette civilisation matérielle va disparaître, mais notre espèce survivra, dans d’autres conditions. Moi, je transmets ce que je sais, si les gens veulent changer c’est bien, s’ils ne veulent pas, je m’en fiche. J’analyse des systèmes, donc je pense le long terme. Il y a deux façons d’être heureux : avoir plus ou vouloir moins. Comme je trouve qu’il est indécent d’avoir plus, je choisis de vouloir moins. »
Si j’approuve des deux mains et des deux pieds, je ne peux m’empêcher de penser que « l’avoir plus » est rendu « collectivement décent », mais il est vrai que asymptotiquement, ce doit être dans une fraction décroissante de la population. Que devient la richesse moyenne ainsi accaparée ? {Beaucoup} (de $$) x {peu} (de gens) = {une singularité}, notre futur en capitalisme à peu près comme celui d’un système solaire passant au stade d’une naine rouge, n’a plus de fusion dans le coeur, ou bcp moins qu’avant.
La vie précède la Loi, la Loi est donc toujours en retard sur la vie.
Bonjour JLB : ça m’intéresse, là, votre propos; vous pourriez développer? Et pourquoi une majuscule à Loi?
En voila une formule qui force l’optimisme.
la loi vient formaliser un usage non?
je crois que c’est ce que dit jlb
Mais pourquoi diable M. Hollande a-t-il choisi de faire partie de ceux qui poussent ?
Les marchés ne sont pas il me semble, quelques personnes dans les salles du même nom, driver par des apparatchiks du néocapitalisme. C’est hélas bien plus que cela mais un ensemble de catégories sociales qui ont des intérêts évidents et qui tentent d’arbitrer entre une démarche intellectuelle et leurs situations personnelles.
Le camarade Hollande il a beau dire que la finance est son ennemie, tout prouve dans sa vie perso qu’elle n’est pas sa copine quotidienne, c’est à dire son obsession comme elle était celle de son prédécesseur.
Il n’empêche que ce ne sont pas les représentants de la classe ouvrière, les représentants des exploités, des pauvres qui composent la rose Assemblée. Ceux ci, avant d’arpenter la Rue de l’Université ont déjà depuis plusieurs générations, une histoire avec l’Université. Même si pour beaucoup la méritocratie républicaine y est pour beaucoup dans leur parcours, je pense notamment à ces deux députés de Vendée, territoire conservateur s’il en est. Ils sont bien loin des préoccupations de ce blog et je ne crois pas du tout que l’amie Sylviane y ai un jour transporté, les moustaches de sa souris.
Alors le Camarade Hollande il doit faire aussi avec cela, avec un paquet de super diplômés en économie qui sont peu ou prou convaincus que le système tel qu’il fonctionne est plus facile à rafistoler qu’à transformer radicalement.
Je crois surtout comme eux, que les transformations radicales ne peuvent venir d’en haut, ce temps là à la Roosevelt, est terminé, le peuple est d’essence conservatrice et comme en psychologie il aime le marchandage positif, tant qu’il ne sait pas ce qu’il va gagner il refuse de perdre le peu qu’il a, ce qui est l’essentiel de sa fortune.
Cela dit, je crois aussi que les camarades du camarade Hollande sont aussi convaincus de la nécessité du changement de cadre mais eux aussi sont de chauds partisans du marchandage positif.
Ce que j’ai retiré de cette campagne durant laquelle j’ai fait du porte à porte et du phoning, c’est que les gens, ceux qui ouvrent la porte et acceptent de parler sont à des années lumière de ce qui se dit ici. Quant aux autres…. Alors il faudra du temps, beaucoup de temps pour faire évoluer un peuple qui désormais a un comportement de consumériste et surtout qui pense que le pire, annoncé ici par les cassandres n’est jamais sur.
Ce peuple, il est comme le chat, il aime être caressé selon ses habitudes sinon il mord.
« Ce peuple, il est comme le chat, il aime être caressé selon ses habitudes sinon il mord »
Je ne me reconnais pas dans cette affirmation !
@Genetais (45)
—————————-
C’est probablement ça le « réel » qui entoure les premiers pas de F.H.
C’est le moment de replacer le contexte. : ….au moment évoqué 2 élections ne se sont pas encore jouées et une seule chose chose est certaine :
https://docs.google.com/viewer?a=v&pid=gmail&attid=0.1&thid=137ff5e96b32a53d&mt=application/pdf&url=https://mail.google.com/mail/?ui%3D2%26ik%3Db920cab8d9%26view%3Datt%26th%3D137ff5e96b32a53d%26attid%3D0.1%26disp%3Dsafe%26realattid%3Df_h3lgu78m0%26zw&sig=AHIEtbQLM5YqyDT4rxa8cZni8yb1ObnX_A
Aujourd’hui Hollande sait :
— qu’il a la pleine et entière possession du pouvoir législatif en France
— et que :http://ekloges.ypes.gr/v2012b/public/index.html?lang=en# ……….ce qui n’exclut nullement un gouvernement (légal) de technocrates ( voire pire..) en cas d’échec de formation par ND puis , à défaut , par SYRIZA (échec certain , même pas d’essai..) et donc au troisième coup ( J + 3 ou 4 ) la main passe au président qui doit « simplement » trouver une majorité de soutien au premier ministre qu’il pro(/ im)poserait….
A la place de F.H. , aujourd’hui , je déciderais de me hâter de donner du temps au temps.
Cependant le moment approche où il devra tomber le masque.
J’habite en Vendée. Je ne pense pas qu’il y ait de territoire conservateur, ou bien il n’y a que des territoire conservateurs. Nous avons depuis quelques années quasi-tous internet, donc accès à ce type de blog. Ce n’était pas le cas il n’y a ne serait-ce que 10 ans et ce n’est toujours pas le cas pour une majorité d’anciens qui n’ont pas voulu s’y mettre (et il est vrai qu’il y a pas mal d’anciens en Vendée).
Je propose qu’on sollicite tous nos députés afin, si nécessaire, qu’ils se mettent à niveau en lisant le blog de Paul JORION, lisent aussi E. Todd, F. Lordon, J. Sapir et d’autres. Je le ferai pour M. Moreau, élu DVD dans ma circonscription (ancien Villiériste, je crois), même pas peur.
Toutes ces années à infantiliser les populations devaient bien avoir un effet un jour.
Sur les 410 milliards d’euros du package d’aide, seuls 15 M sont allés a l’economie grecque. C’est en tout cas ce qu’un rapport de jp morgan montrerait:
http://coppolacomment.blogspot.gr/2012/06/real-bailout.html
Ben oui!
Il faut traduire « aide à la Grèce » par « aide aux créanciers de la Grèce » !
@Lionel:
C’est bien ce que dit l’auteure du blog dont vous donnez le lien:
You’ve missed the point completely.I am not defending Greece’s actions. I’m saying that the banks which lent to them were equally culpable. And let’s be clear about this – the money paid to Greece, Ireland, Portugal, Spain DOES NOT « aid » those countries. All it does is prevent foreign creditors – mainly German and French banks – failing due to sovereign debt writedowns and defaults.
« L’argent payé à la Grèce, à l’Irlande, au Portugal, à l’Espagne, N’ « aide » PAS ces pays. Tout ce qu’il fait est d’empêcher les créanciers étrangers, principalement des banques allemandes et françaises, de faire faillite en raison de décotes et de défauts sur les dettes souveraines. »
Elle continue:
Let’s end this madness. Stop inflicting pain on the people of Europe in order to prop up banks. And even more, stop lying to them. The banks that have lent so recklessly across borders are bust. If they are to be bailed out, let them be bailed out by their own governments – if their electorates agree. And if their electorates don’t agree, LET THEM FAIL.
« Mettons fin à cette folie. Arrêtez d’infliger cette douleur aux peuples d’Europe pour soutenir des banques. Et même plus, arrêtez de leur mentir. Les banques qui ont prêté si imprudemment à travers les frontières sont fichues. Si elles doivent être tirées d’affaire, laissez-les se faire tirer d’affaire par leurs propres gouvernements – si leurs électorats sont d’accord. Et si leurs électorats ne sont pas d’accord, LAISSEZ-LES À LEUR FAILLITE. »
Frances Coppola, ex-financière, chanteuse, prof de chant et « consultante en image ». …
http://coppolacomment.blogspot.gr/2012/06/real-bailout.html
Pourquoi faire aujourd’hui ce que l’on peut remettre à demain?
Tout mon soutien à ceux qui y on cru (dont moi, enfin, pas cru, « espéré »).
Le tour va venir, il va juste en coûter plus cher (et sans parler d’argent en particulier).
Remettons à plus tard les mauvais coups qui vont être reçus (en pensant à ceux qui les vivent maintenant toutefois: licenciements,…).
Loin du Yéti géographiquement, mon verre résonne bien avec le sien. En voilà un « qu’ils n’auront pas! »
Mais pourquoi diable M. Hollande a-t-il choisi de faire partie de ceux qui poussent ?
le politicien est un intermédiaire, c’est à dire qu’il est tout sauf un responsable d’ailleurs juridiquement très peu de politiciens sont jugés
un jour peut-être une majorité de gens conscients comprendront que la règle numéro une en politique est de garder son autorité politique, ainsi ils comprendront que les intermédiaires politiques sont des parasites
….. penser c’est encore et toujours commencer à être miné….
« Mais pourquoi diable M. Hollande a-t-il choisi de faire partie de ceux qui poussent ? »
D’abord parce que c’est « normal ».d’être avec les pour forts pour taper sur les plus faibles, surtout lorsque ce sont toujours les mêmes (cf. « les shadoks »).
Ensuite parce qu’il s’agit de la position du consensus général telle qu’il la ressent, donc la moins stressante. Voir le cas « des décisions pauvres en série » dans l’étude des facteurs humains en « accidentologie ». Nous vivons ce processus de décision depuis un bon moment et nous ne sommes qu’au début d’une nouvelle et longue série.
Enfin parce que après un gros bisou, une bonne tape dans le dos s’impose.
( http://www.leparisien.fr/laparisienne/societe/video-hollande-je-suis-le-president-des-bisous-07-06-2012-2037391.php ).
Pour passer du président des bisous au président des baisés, il n’y a qu’une fin d’état de grâce à attendre – ou d’Etat de Grèce.
parce que PS a pleinement intégré la société de marché. Il ne croit pas simplement que c’est comme ça qu’il faut gouverner, il croit que c’est comme ça que le monde fonctionne. Comment pourrait-il lutter contre la réalité ?
Quand on croit que la terre est plate, on n’essaye pas de la contourner. En fait, une telle idée ne vient même pas à l’esprit.
Je crois au contraire qu’ils savent que la terre est ronde mais c’est parce qu’elle est ronde que c’est plus compliqué. Cf mon post ci dessus
La conférence de Paul Jorion dans les locaux de la CNT à Paris a débuté par
une évocation de Mélina Mercouri…
Sans doute parce que l’un des présentateurs avait auparavant rappelé que ces
lieux, nécessitant aujourd’hui une aide financière, avaient été inaugurés et
occupés par les exilés libertaires espagnols dès 1971. C’était devenu le lieu de
rencontre de réfugiés de tous horizons. A une époque où nombre de pays européens
étaient sous le joug de dictatures à caractère totalitaire, comme celles des
pays du « bloc socialiste » ou même à caractère franchement fasciste comme le
Portugal de Salazar, l’Espagne de Franco, la Grèce des colonels.
Justement…
Paul évoqua donc l’idée donnée par Mélina Mercouri d’une manif devant
l’ambassade de Grèce à Bruxelles en 1969. Pour en arriver bien sûr à la Grèce
d’aujourd’hui. Il enchaina sans difficulté sur le rôle de l’argent, celui de la
monnaie, celui de certains lobbies, les traders et Kerviel. Inutile de
développer ici ce que Paul a depuis longtemps argumenté à longueurs d’articles
au cours de ces cinq dernières années.
Des questions variées et pertinentes lui furent posées comme celle sur le
rôle aujourd’hui des chercheurs et des entrepreneurs, sur la prétendue création
de monnaie par les banques…
De mon côté j’ai fait part que quelques réflexions concernant le caractère
inéluctable de la crise du système capitaliste, et ce reprenant les arguments
développés par Paul Jorion lui-même. Mais comment pourrait naître une
alternative alors que la résignation règne partout, qu’il n’existe plus de « camp
prolétarien » structuré ? Où est la véritable opposition prolétarienne ? Un
nouveau parti avec Paul Jorion comme leader ?
Là ce sont bien sûr les militants qui sont montés au créneau pour me répondre
que « la CNT était là pour ça »… Paul a émis l’idée d’ »un syndicat » mais sans
plus. Ironie ?
Deux éléments du discours « impressionnistes » de Paul Jorion m’ont semblé plus particulièrement intéressant:
– l’impact de l »effet d’aubaine », phénomène relevé par Proudhon et Sismondi, ignoré par Ricardo et Marx.
– l’impact, sur un tout autre plan, que peut avoir une minorité consciente même peu nombreuse (les situattionnistes par exemple)
La salle de la CNT était comble avec un public très sage, peut-être trop
tranquille… Ceux qui ont crié au loup en arguant du danger à se rendre
ainsi dans « une antre de terroristes où son intégrité physique serait en jeu » ont
eu tort. Les anarcho-syndicalistes comme ça, paraissent un peu plan-plan. Il est
vrai que ce sont plutôt les « intellos » qui ont assisté à la conférence et aux
débats. Nombre de prolos de la CNT attendait le concert qui suivait.
En sortant j’ai demandé à Paul s’il n’avait pas évolué. Se considérait-il
comme un intellectuel bourgeois ? Ne se retrouvait-il pas aujourd’hui sur une
ligne plus prolétarienne ? « Pas du tout » répliqua Paul avec un grand
sourire…
En tout cas sans être oracle la parole de Paul est toujours d’une grande
richesse. Indispensable et passionnant.
Merci de ce compte rendu, en attendant la retransmission, peut être.
Les bourgeois sont incorrigibles. Le coup du bolchevik avec le couteau entre les dents fonctionnera encore dans 2000 ans.
Pierre Lellouche le sait même si j’ai l’impression qu’il est suffisamment stupide pour croire à ce qu’il raconte.
Et en plus, ils portent des sous pulls rouge en synthétique avec une veste en velours frappé maronnasse, sont souvent barbus et chaussent d’horribles tatanes en daim! (rien à voir avec les blue suede shoes…)ou pire, des sandalettes!
éh! Qui vous a dit comment je m’habillais?
à Nemo 3637,
Une minorité consciente se doit d’exprimer les idées qui sont dans les têtes et qui y sont refoulées.
L’effet d’aubaine est une chose, la création de situations est autre chose.
Quant à la CNT, il ne faut pas oublier que, seule une minorité en 1936, était franchement révolutionnaire et que des fractions de cette même CNT ont contribué à l’échec de la Révolution.
Mais, chut, c’est encore de nos jours un secret.
Non, ce n’est pas un secret. C’est tout le temps comme ça. Question de rapport de forces. Le « Bien » ou le « Mal » n’existe pas.
Toujours pas de compte rendu de Paul sur cet après-midi à la CNT Vignoles. Comment était-ce ?
Nemo3637 a donné son sentiment et le vôtre, Paul ?
Et s’il n’y avait pas de solution ?
Pouvez vous m’indiquer la source ou le texte de la version où Humpty-Dumpty prétend qu’on l’ai poussé… Beau cherché dans mes souvenirs… Jamais entendu parler de cela.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Humpty_Dumpty
gogol, toujours. Ouarf!
oui j’avais remarqué que tu étais un gogol, pas la peine de me le préciser..
En plus du post qui ne répond pas à la question… Un jeu PS3 qui reprend le nom de HD (comptine) n’est pas une référence…
dans aucune version que je connaisse HD s’est jamais plaint avoir été poussé…
Évidemment : il est mort !
Hatoup, gogol c’était le moteur de recherche….désolée que vous l’ayez mal pris( comme scout toujours, quoi!)
La sténotypiste du séminaire de Lacan avait transcrit « un petit d’homme petit » mais c’était avant qu’il ait poussé.
L’histoire ne dit pas non plus qu’il est mort…
Ravi de voir que le billet a été modifié 😉
L’important n’est pas dans le fait qu’il ait pu être poussé ou pas… on s’en moque…
l’important est à mon avis…
– Impossible de séparer le jaune et le blanc une fois qu’ils ont été mélangé…
Quels que soient les puissances et les personnes s’y essayant…
Le résultat est irréversible..
On peut aussi remarquer que c’est un « personnage performatif » : avec sa tête d’oeuf, il ne peut qu’être un déjà-tombé, ou un presque-déjà-tombé.
Un peu comme la chute dans l’eau est performative quand on commence par « Valérie et Ségolène sont dans un bateau, … »
[…] Books THE GREEKS HAVE MADE THE RIGHT CHOICE! June 18th, 2012 by Paul Jorion | The Greeks have made the right choice! Oh blast, the markets see it differently: the 10 year Spanish rate was at 6.82% at opening this […]
Hollande fait encore mieux 😉 Il pousse grand-mère dans les orties. Mais faut se méfier des grands lacs dormants, on a bien eu un Tsunami en Suisse dans le Lac des 4 Cantons en 1601.
Oui, veau d’or ou pas, j’aimerais que le gouvernement grec fasse enfin officiellement défaut, tout en continuant d’utiliser l’euro s’il le souhaite, mais que la BCE, le FMI et alii cessent de lui « prêter » de l’argent (notre argent…) comme à des enfants. Et pourtant ce n’est pas que j’adhère soudain à la lutte des classes entre « bourgeois » et « peuple » telle qu’elle est souvent présentée ici, loin s’en faut…
Vous savez bien que le gouvernement grec et la Grèce ne sont que des prétextes.
Si ce n’étaient la Grèce, ça serait autre chose.
A moins de changer de système, ou d’effacer ceux qui vivent à crédit et ceux qui vivent du crédit, les dettes correspondantes ne disparaitrons pas et quelqu’un devra payer.
Et ceux qui contrôlent le système, et en vivent, ont décidé que nous serions les payeurs.
C’est la Nouvelle Démocratie, dans un sens le nom du parti est bien trouvé, celle des financiers et des banquiers, avec des taux d’intérêts si élevés que les voix doivent être revu à la hausse si d’autres voix veulent plus de dérégulation sur le marché national.
La Nouvelle Démocratie est financière, technocrate, supprime des budgets en masse pour créer à la hausse des dettes. Les partis politiques doivent avoir un programme adapté aux exigences des marchés financiers et des institutions comme l’Union Européenne, le FMI ou la Banque Mondiale. C’est un nouveau segment du marché politique, des voix qui doivent si besoin est, être exiger sans la moindre discussion ou échange à propos de la cohésion sociale.
Maintenant inutile de promettre tout et n’importe quoi, le parti ou le politique se doit de banaliser les régressions sociales et sociétales, faire entendre que les budgets de l’éducation, de la santé, des services publics doivent baisser pendant que les gros salaires augmentent, comme les dettes, impossible à rembourser dès la signature des contrats (de dettes).
Le parti ou le politique doit aussi faire comprendre que les dérégulations du marché du travail, et les gels des salaires (public et privé) sont nécéssaires pour les dettes, que les citoyens n’ont jamais souhaité contracté pour voir leur niveau de vie baissé alors que les bénéfices sont de plus en plus élevés.
Inutile de parler de la différence entre les revenus des femmes et des hommes, dont les écarts sont parfois supérieur à 20% du salaire, ce qui est normal puisque le rapport entre salariés et dirigeants dépassent de 1 à 400 (sans compter les stock-options et autres rémunérations).
Encore moins que les jeunes sont de plus en plus répartis, en plusieurs parties. Entre une faible rémunération qui n’est parfois même pas la moitié d’un smic ou de temps partiel si peu rémunérateur qu’il en devient obligatoire pour rester inscrit. Obliger à travailler sans rémunérer, évoquer le travail dès 14 ans, sans oublier les 30 heures d’affilés en Chine, en Inde ou autres pays à forte capacité d’exploitation.
Les gros sous font les pourcentages, et les citoyens les paient.
Qu’ouïe-je, qu’acoustique-je, que lis-je
il eut mieux valu que Siryza soit en majorité en héllénie?
pourquoi personne ne l’a écrit avant!!!
Parce qu’il ne savait pas trop quoi faire, hormis se faire élire pour accéder légitimement au pouvoir. Une fois au pouvoir, le moindre risque quand on n’a pas encore compris la cause racine de la crise, est de se tenir au loin des extrêmes en gouvernant au centre avec des embardées à droite ou à gauche en fonction des accidents de la circulation et des encombrements de la chaussée.
De toute manière, pour s’adapter aux exigences du futur, il faudra bien un jour finir par tendre vers des comportements conservateurs, si l’on tient à conserver la vie de nos communautés dans un monde où les ressources non renouvelables s’épuisent. Pour cela, il faudra que chacun finisse par comprendre qu’il convient de ne pas dépenser plus que ce que l’on gagne, donc de ne pas être en déficit. Contrairement à ce que nous faisons depuis 40 ans, il faudra économiser sur notre train de vie de façon à investir dans des équipements qui nous permettrons de vivre aussi bien, sinon mieux, en dépensant moins.
L’avenir appartiendra non à ceux qui poussent à la dépense par l’endettement pour faire croître le PIB mais à ceux qui feront croître l’économie par les réductions de consommation (les économies= l’épargne) pour investir afin de dépenser moins.
http://www.manicore.com/documentation/transition_energie.html
Et dire que le capitalisme a comme postulat de base que l’homme est un être rationnel. Je me demande ce qu’un extra-terrestre penserait de notre espèce en l’observant.
Cela pourrait peut-être l’amuser, un peu comme un spectacle de Jean-Marie Bigard.
Mais vous n’êtes pas sans savoir que les extra-terrestres n’existent pas (et même s’il existaient cela aurait peu d’intérêt s’ils n’adhèrent pas à la religion du veau d’or) et que l’homme, la plus intelligente et la plus merveilleuse espèce de la création est le centre du monde et de l’Univers.
Vous ironisez…avec raison. Et le centre du monde est le cimetière des dimensions.
Salutations du Québec, pays des paisibles révoltes.
Tout cela prouve surtout que la situation n’est pas encore suffisamment tendue pour exploser.
Faut que ça pourrisse gentiment, patiemment. Ils ont encore plein de G-20, G-bidule, et autres conférences téléphoniques entre « sinistres » des finances pour ça!
Il me semble me souvenir que François Leclerc dans un de ses billets récents disait qu’ils (ils = gouvernants, troïka, les marchés…) bref, qu’ils essayaient de « durer ».
C’est ce à quoi nous assistons, pour le moment, ils arrivent à durer. Et tant que ça dure, ça dure, après eux le déluge!
PS: on ne parle pas des élections en Egypte avec les frères musulmans qui revendiquent la victoire à la présidentielle. On sent que l’armée est contre et tient encore…, là aussi ça peut être explosif. Enfin, on verra…
« Mais pourquoi diable M. Hollande a-t-il choisi de faire partie de ceux qui poussent ? »
Parce qu’il espère que sa croissance n’est pas encore terminée, et donc, qu’il n’aura pas besoin de mettre des talonnettes pour être à la hauteur de sa…de ses promesses.
je complète ce que j’ai dit sur la mort du régime représentatif
en plus de ce régime dit de représentation, ce qui caractérise aussi nos vieux pays anciennement industrialisés & riches c’est la vieillesse
l’âge median des pays dans le monde, l’europe [40ans], les usa & le canada [37ans], le japon est le plus vieux pays au monde [44.7ans] & la chine [34.5ans] s’approche de l’europe & des usa, l’afrique & l’asie restent jeunes
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/0a/Median_age.png
https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_countries_by_median_age
l’europe a choisi depuis trop longtemps de se coucher & aujourd’hui c’est l’assault final peu importe le temps que cela prendra les vieux pays anciennement industrialisés & riches sont morts économiquement, place aux jeunes & donc à l’asie & peut-être à l’afrique
idéologiquement les plus de 55 ans sont trop marqués par l’empreinte du vingtième siècle pour saisir ce qui se passe ; l’avènement du monde numérique & donc d’un monde qui n’est plus basé sur la pénurie, l’avènement d’un monde fonctionnant en réseaux plus féminin dans ses valeurs que l’ancien monde hiérarchique, & enfin la massification dans les jeunes générations de la prise de conscience d’une nécessité absolue de construire à l’échelle humaine & plus une construction par groupes
tout cela est apparemment indigérables, on le remarque depuis une dizaine d’années par les plus âgés, c’est triste mais c’est un constat
regardez à 1h36 emmanuel todd, qui confirme la non compréhension de ces vieilles générations
https://www.youtube.com/watch?v=B16Ru1URfCc
& le graphique suivant
http://www.les-crises.fr/images/3100-democratie/2012-06/legislatives-grece-4.jpg
cette europe économique des vieux est morte, je conseille vivement aux jeunes générations de travailler pour des asiatiques ou mieux d’aller vivre en asie, vous aurez plus de chances de faire quelque chose d’utile pour vous & de socialement productif pour l’humain
grossièrement les vieux s’assoient sur la solidarité entre générations, bien que ce soit les jeunes qui les nourissent, donc ils parient sur la stagnation de la situation économique jusqu’à trépas, très mauvais calcul pour ne pas dire plus car socialement ce genre de comportement crée de facto des tensions ingérables entre générations
p.s. sur le néo libéralisme :
c’est ironique comme situation & seule une perspective historique peut nous régaler avec ce genre d’évènement, donc c’est ironique de voir que le néo libéralisme aka l’absence de règles dans le système économique a tué le capitalisme, alors que même il avait été inventé comme idéologie pour contrer les analyses de plus en plus poussées de la chute inévitable à terme du capitalisme
cette très fameuse main invisible, ce conte infantile inventée pour donner de l’illusion, pour remplacer une pensée critique, arrive aujourd’hui par son application systématique dans un monde numérique au célèbre point de non retour au delà duquel, le capital étant tellement concentré, centralisé, groupé, regroupé, puis encore regroupé que seul la destruction du système est possible
le système n’étant plus alimenté…
« regardez à 1h36 emmanuel todd »
L’optimisme du passage: « L’euro est foutu », « Regardez combien ça a fait quand même de bien à la France le coup de balai de 1940 au niveau des élites », « Vous avez vu comme la France était bien après la guerre, tout les vieux cons avaient été nettoyés », « Vous imaginez, la dé-légitimation de tous les connards qui ont fabriqué l’euro », « vous imaginez les occasions de renouvellement, c’est fantastique! » …mérite au minimum qu’on se pose quelques questions.
Personne n’a osé, mais certains y ont pensé…
Parce qu’il est trop tôt pour tirer.
Je ne plaisante pas. Ses maitres, comme Mitterrand,
ont répondu par le feu aux cris de liberté de plusieurs peuples.
Et les politiciens de « gauche » s’en réclament encore !
Je pense que François Hollande, contrairement à ce que son slogan de campagne extrêmement original a pu faire accroire aux plus crédules, a voulu faire partie de ceux qui poussent afin que rien ne change surtout si éventuellement cela devenait possible. En prétendant être l’incarnation du changement, tout comme l’ont fait ses prédécesseurs, il restait donc fidèle à une vielle tradition en sachant que les promesses n’engagent jamais que ceux qui les écoutent. En tant que représentant du courant libéral, pouvait-il se renier ? Hollande semble penser lui aussi qu’il sera l’homme du retour de la croissance. L’histoire ne dit pas s’il la chassera au harpon pour se distinguer dans le style du président auquel il succède. Je n’ai pas encore entendu prononcer le mot de « décroissance ». Il semble que l’on continue à croire qu’une croissance infinie est possible dans un monde qui ne l’est pas et peu importe les conséquences que cela aura.
En même temps, ceux qui poussent disent toujours qu’on ne fait pas d’omelette sans casser un œuf.
[…] Vous me direz, en fait, ça ne va pas changer grand chose. Les méfaits de la “Grande perdition” se jouent des majorités populaires ou des G machinchose. Rassurés les “marchés” ? Même pas, dès le lundi matin, les taux d’intérêt espagnols à 10 ans passaient de 6,82% à 7,13%. […]