Du jazz plus compliqué qu’il n’en avait l’air et qui paraissait du coup à la portée de tout le monde. Qui n’a (ou qui n’aurait pu) siffloter Take Five sous la douche ?
Quelques informations qui pourraient s’avérer utiles dans le cas d’un appel: https://www.sud-elagage-pagni.fr/abattage-darbre-quels-sont-les-arbres-proteges-en-france/ https://www.bretagneportedeloire.fr/medias/2023/11/Fiche-memo-Reglementation-droit-de-larbre.pdf
12 réponses à “DAVE BRUBECK (1920 – 2012)”
2012 a été malheureusement été une excellente cuvée pour la faucheuse des grands du jazz… saleté !
de Von Freeman , que Miles Davis voulait en remplacement de Coltrane dans son groupe (il a meme pas repondu, il voulait pas bouger de Chicago ^^ ) et qui continuait d’eclairer les nuits chicagoanes a 87 ans plus d’un demi siecle plus tard…
http://www.youtube.com/watch?v=-wWvyDw6j6g
http://www.youtube.com/watch?v=TMlRSaP0sG4
à l’immmmmmmense David S. Ware (qui malheureusement était serieusement affaibli depuis la fin des années 90 quand ses reins l’ont laché…)
http://www.youtube.com/watch?v=a51sEHkPJg0
en passant par un petit detour Outre manche avec Lol coxhill, qui aura décidement tout essayé, des Damned au sax sous-marin ^^
http://www.youtube.com/watch?v=rq3V-kciCWg
…et j’ai failli oublier Ted Curson décédé le mois dernier aussi, trompettiste chez Mingus entre autres, dont le « Tears for Dolphy » a été utilisé pour accompagner quantité de bobines,
du theoreme de Pasolini au Brown Bunny de Vincent Gallo
http://www.youtube.com/watch?v=MxXkbgQWx3c
si je la croise, je lui pique sa faux (je lui propose pas une partie d’echecs, je suis nul…), ca va bien…
C’est marrant comme dans la vidéo youtube de Take Five, ils sont pas d’dans… La tête de Brubeck quand Desmond attaque le chorus, est assez étonnante… il semble attendre le balancement… Tuuu Tin ta lin ta Tuuu… qui ne vient pas… très septique… et du coup, il est tout perdu quand c’est son tour… après, il se retourne carrément et il refile la patate chaude au batteur qui va galèrer à son tour……
Il semble lui dire: « vas-y toi, moi j’passe la main… »… ça retombe complètement, gros flottement… le solo batterie devient une démonstration aux forceps…
J’sais pas… z’ont dû le prendre trop rapide… ou l’herbe n’était pas fraiche…
quant à Take Five, ca inspire jusqu’au Pakistan :
http://www.youtube.com/watch?v=GLF46JKkCNg
une tuerie, non ?
le theme a aussi eu des cousins/descendants plus ou moins éloignés , de l’infectieux Watusi de Sun Ra (disons le theme de depart avant qu’il passe en mode turbo intersideral) au…tube maousse des Stranglers, Golden Brown , c’est pas la meme syncope, mais ca accroche pareil 🙂
http://www.youtube.com/watch?v=B8Qt6bt2HX8
http://www.youtube.com/watch?v=d7R7q1lSZfs
je fais l’impasse sur l’autre tube planetaire du 5/4, le theme de mission impossible, y’a des milliers de mashup avec take five, on va arreter les frais de ce coté 😉
Dave Brubeck à bout de souffle.
J’ai essayé au saxo take five, mais y a du boulot encore…
N’oublions pas que take five est une composition de Paul Desmond
http://aliain-quesner.musicblog.fr/547520/Paul-Desmond-createur-de-take-five/
J’ai lu une fois que l’idée lui serait venue en écoutant le tambour d’une machine à laver, alors qu’il attendait dans un lavomatique que son linge finisse d’être lavé!!
Des larmes aux yeux avec Take Five. Pris par surprise. Nostalgie? Emotion musicale pure? Fatigue passagère? Cette interprétation est surtout un miracle de retenue. Serres a dit un jour: » l’Art commence avec la retenue. » Jamais rien lu d’aussi juste et définitif sur l’art. Rarement entendu quelque chose qui l’illustre d’avantage que ce Take Five qu’on aimerait généraliser aux chômeurs, aux émigrés aux pauvres petits pauvres, à tous les exclus de la terre; qu’ils disparaissent et se fondent dans un sublime arpège d’humanité. Puisque la beauté existe pourquoi la vie n’est-elle pas que ça? Les larmes sont d’émotion mais aussi d’impuissance. Merci Mr Jorion.
Marcel,
Non c’est pas la fatigue,
c’est juste magique ! 🙂
Et ce qui ne gâte rien c’est admirablement bien filmé, en noir et blanc.
La tension, le swing, les regards, le recueillement, les gestes, et même plus.
C’est curieux, mais en regardant ces messieurs très sérieux, jazzmen en costumes cravates, jouer avec jubilation de leurs instruments favoris et nous laissant simplement partager leur art… j’ai cru assister, pendant un instant avec beaucoup de plaisir et d’émotion, à un véritable enseignement… limpide et de haute voltige musicale. Et de me dire en fin de morceau, en me laissant doucement porter par mon rêve que :
« Du cours plus compliqué qu’il n’en avait l’air et qui paraissait du coup à la portée de tout le monde. Qui n’a (ou qui n’aurait pu) siffloter « Take Five Paul »… sous sa douche ?
En effet, Il paraît que ça swing de plus en plus autour de La Vrije Universiteit Brussel. Yeh !
…Ti ti, Ta ton Tin… tin, Ti ta ten Tuuu…
Aujourd’hui, il n’y a pas que le jazz de gare en deuil, l’Architecture aussi.
« Unsquare dance » , ça reste magique. L’attraction sans la facilité, ni de fausse complexité. Chapeau. (Clap / Clap / ClapClap // Cloup / Cloup / CloupCloup // … … clac clac)
J’en rajoute une couche :
J’aime bien cette version :
Par Diego Figueiredo et Alexandre Martins : (toute en subtilité)
http://www.youtube.com/watch?v=5_3ZgxcnxMk