FRANÇOIS CAVANNA (1923 – 2014)

800px-François_Cavanna

C’est avec retard que l’histoire trie les noms qu’il faudra retenir. Au moment même, c’est souvent assez flou. J’aime l’exercice qui consiste à se projeter dans l’avenir par l’imagination et à porter alors un regard en arrière sur les temps que nous vivons aujourd’hui. On y voit tout particulièrement le nom de François Cavanna en très grandes lettres.

François, mon gars, tu nous avais déjà mis la larme à l’oeil avec Les Ritals, Les Ruskoffs et Maria, alors pourquoi tu nous fais ça ? il fallait pas crever ! Bon, on va pas te le reprocher, toi au moins tu le savais que c’est une mauvaise idée ! Il reste tout ce que tu nous a laissé, et c’est beaucoup.

Signé : Les Iconoclastes reconnaissants

P.S. L’exercice en sens inverse est également salutaire : j’ai beaucoup réfléchi quand j’avais quatre ans à l’an 2 000 qu’on nous promettait et, arrivé sur place, je me suis immédiatement mis à gueuler contre la camelote qu’on nous a offert à la place.

Partager :

Contact

Contactez Paul Jorion

Commentaires récents

Articles récents

Catégories

Archives

Tags

Allemagne Aristote bancor BCE Bourse Brexit capitalisme centrale nucléaire de Fukushima ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »

Meta