LA GRÈCE A BESOIN DE VOTRE SOUTIEN !

12 juin 2015 0h09

Ouvert aux commentaires.

Les prêtres d’une religion féroce sont dans la rue ! (Quelqu’un qui les a connus de très près me disait hier qu’ils sont pires que je ne les décris ! C’est dire !)

Nous sommes indignés du traitement auquel les Grecs sont soumis (sauf les armateurs parce qu’ils sont créateurs-d’emplois, n’est-ce pas ?), nous sommes l’opinion publique même si les organes de presse qui sont censés être nos porte-paroles ne nous parlent que de football (à combien s’élevaient les pots-de-vin pour la coupe du monde en 1882 ? Y avait-il aussi des copains des enfants dans l’avion ? Etc. Etc.), aussi faisons savoir ce que nous en pensons. Ici, sur Facebook, sur Twitter, partout où on peut écrire un commentaire, en ouvrant la fenêtre et en criant : « Je suis fou de rage et je sens que je vais casser quelque chose ! », etc. (Laissez libre cours à votre imagination ! Traduisez en patagon … Je compte sur vous !)

139 réponses à “LA GRÈCE A BESOIN DE VOTRE SOUTIEN !”

Le Yéti

12 juin 2015 0h20

Un soutien, c’est peu de dire qu’ils ont le mien. La rupture (avec la Troïka) était consommée dès l’élection de Syriza :
Leçon grecque : plus aucun changement possible sans clash systémique (Chronique du Yéti, 9 février 2015)
Maintenant il va leur falloir apprendre à se débrouiller seuls. Avec toute l’aide que les citoyens que nous sommes pourront leur apporter.

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Ezzie

12 juin 2015 0h23

La Grèce mérite d’être libre des emprises financières qui l’ont enchaînée à l’UE

cette monstrueuse pieuvre tentaculaire dévoreuse des vies des européens

aidons les grecs à sortir de la zone euro

aidons et soutenons les pour qu’ils soient exemptés des intérêts de leurs emprunts qui n’ont servis qu’à engraisser les banques

faites comprendre à tous l’ignominie des conspirations contre l’économie grecque avant que la potion ne soit administrée à la France et au reste de l’Europe

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Le Tigre

12 juin 2015 0h27

Je les ai connus de près. Je les ai vus souffrir pendant 15 ans la tête à peine hors de l’eau par la mafia locale qui détenait tous les pouvoirs, jusqu’aux poubelles. Je vois l’UE et toutes ces instances économiques, FMI et cie les achever en se trompant volontairement de cible.

Parce que c’est plus facile de tuer le petit que celui qui fait partie de la « famille ».

Un jour, peut-être, ils auront à répondre de milliers d’heures de souffrance, de douleurs, de maladies, de morts.

Mais ils seront fiers, jusque dans leur tombe, écrasés par le poids de leurs deniers, d’avoir su ou pu anéantir l’une des plus belle richesse de cette planète comme ils l’ont fait avec tant d’autres. L’humain.

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Denis Chmielewski

12 juin 2015 1h20

Il faut bien sur soutenir nos amis grecs. Ils ont je pense assez payé pour les pingouins qu’ils ont élus pendant des années. Et les autres responsables n’ont rien eu, eux !

Restons cependant vigilants: j’habite à 2 pas d’une succursale de l’ambassade de Grèce à Ottawa. Et j’y vois souvent de très belles voitures récentes. Il y a encore du ménage à faire en Grèce !

Et puis élargissons le débat. Ouvrons de nouveaux fronts. Par exemple, j’ai lu à propos d’une étude sur la dette de la France, que 59% de celle ci pourrait être considérée comme odieuse. Allo ? Non mais Allo Là ? A mon humble avis, rien que la part de la dette grecque qui incombe en cas de defaut est odieuse. Jamais les Français n’ont été consultés à ce sujet !

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Anatole

12 juin 2015 1h24

Qu’attendons-nous, rassemblés sur l’agora?
On dit que les Barbares seront là aujourd’hui.

Pourquoi cette léthargie, au Sénat?
Pourquoi les sénateurs restent-ils sans légiférer?

Parce que les Barbares seront là aujourd’hui.
À quoi bon faire des lois à présent?
Ce sont les Barbares qui bientôt les feront.

C.Cavafy

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Pierre-Yves Dambrine

12 juin 2015 2h49

Quoiqu’il puisse arriver, Tsipras et son équipe ont toute mon admiration, pour le travail accompli au nom du bien commun, pour le travail de sape contre l’idéologie néo-libérale, en quelques mois à peine. Sans oublier bien sûr l’acolyte Varoufakis qui fort de sa science et tonitruant a dégagé le terrain à la machette ! Tsipras. Depuis quand n’avait-on vu en Europe un homme politique de gauche de cette trempe, de cette envergure ?

Il y a quelques années sur ce blog nous nous demandions si des hommes politiques remarquables pouvaient surgir du quasi néant politique qu’a été l’Europe néo-libérale depuis des décennies. Eh bien, chers amis, ces hommes existent, nous les avons « rencontrés », et aujourd’hui ils sont Grecs.

Combien pâles, fallots, bigots d’une religion féroce sont nos hommes et femmes politiques prétendument de gauche qui gouvernent, j’ai nommé pour mon pays François Hollande et ses sinistres ministres. Un jour donnant de l’écho à la chancelière, le lendemain faisant mine de prendre fait et cause pour la légitimité du combat du premier ministre Grec qui demande simplement qu’on ne touche pas aux petites retraites, je pense aux déclarations de Michel Sapin.

Madame Merkel hésite parce que ses convictions sont moins marquées par l’idéal que par le calcul des intérêts. Monsieur Hollande prend le parti des intérêts. Manque d’idéal … dit la chanson de Souchon.

Monsieur Tsipras, tenez bon !!

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1. vigneron
  
  12 juin 2015 14h06
  
  Tsipras. Depuis quand n’avait-on vu en Europe un homme politique de gauche de cette trempe, de cette envergure ?
  
  Depuis Guy Mollet ?
  
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Berger

12 juin 2015 5h11

Nous sommes Grecs !

Répondre
1. vigneron
  
  12 juin 2015 16h48
  
  Mieux: Berger grec.
  
  Répondre
Bernard

12 juin 2015 7h10

Un noeud coulant autour du cou,les mains liées dans le dos,les pieds sur un trébuchet,trois bourreaux cyniques,une foule indifférente au frère qu’on assassine inconsciente du même destin tragique qui lui est réservée.

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1. Dilou
  
  12 juin 2015 11h27
  
  Bien dit Bernard 😉
  
  C’est tjrs mieux que rien de manifester son soutien par des mots. Que pouvons-nous faire de plus en l’occurrence ?
  
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bab64

12 juin 2015 7h22

Il n’y a plus de mots pour qualifier l’attitude de nos élites /oligarques . Mais si cela peut faire crever l’abcès, nous débarrasser de l’euro qui nous étrangle et de cette Europe a-démocratique, bravo Tsipras.

Aujourd’hui » je suis grec ».

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Telquel

12 juin 2015 7h25

Ce qui a deja a ete accomplis par nos amis Grecs est deja admirable,c est deja d une certaine maniere une victoire.

Total soutient a nos amis Grecs.

Merci Paul,Francois et tous les autres

Répondre
Ar c’hazh du

12 juin 2015 7h34

Après avoir été Charlie, soyons Grec.

https://www.youtube.com/watch?v=7WOXsbaVIIg

Mutualisons cette dette infâme, n’en payons pas la partie odieuse et changeons l’Europe.

Ni les marchands, ni les fanatiques, les Peuples.

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Etienne

12 juin 2015 7h50

Des recettes maintes fois utilisées, ce n’est même plus de la stratégie, c’est du plagiat.

Comment affaiblir son adversaire? D’abord s’attaquer aux moins armés, a ceux qui sont déjà malades afin de rendre malade ceux qui sont encore, croient ils en bonne santé.

Puis, lorsqu’il n’y a plus que la guerre pour se faire rembourser, c’est la vente d’armes qui prendra le dessus (c’est déjà bien en cours). Des armes pour nous défendre, puis, lorsque tout sera détruit et que les vendeurs d’armes ainsi que ceux qui nous ont bien aidé repartirons ce sera pour un retour encore plus rapide motivés à bloc par le business de la reconstruction.

Je veux dire par là que si l’on regarde de très haut, de Mars au moins, je remarque que la guerre est à nouveau à nos portes. Les H(h)umains sont chamailleurs pardi!

La zizanie, cette peste sournoise induit des comportements. L’induction est outil fort du pervers narcissique. Rendre les grecs ennemis de nous, quelle drôle d’idée. Ce qui se passe est tellement gros que cela ne se voit pas.

En guise de coup de gueule et qui n’a rien à voir avec la Grèce, je suis triste de voir disparaître notre fabrique de fromage de Herve. Car la zizanie c’est aussi une affaire de petit sabotage.

Je trouve qu’il faut avoir de la personnalité et accepter de grandir a un rythme normal sans passer par tous ces emprunts.

Répondre
carlos

12 juin 2015 8h46

Un combat entamé peut être perdu ou gagné. Sryza à déjà gagné ceci : les peuples européens ont conscience que le gouvernement grec actuel est le seul qui se bat jusqu’au bout pour tous ses citoyens. Tous les autres dans l’UE ne luttent que pour préserver les privilèges des privilégiés. Je n’ai pas de conseil à donner, mais je crois que le Grèce doit retrouver des marges de manœuvre en quittant l’Euro.

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1. Jef
  
  12 juin 2015 20h10
  
  Pas de conseil à donner mais ça a été Quant même plus fort que vous. Ne perdez pas de vue les vautours de la finance qui n’attendent que ça pour dépecer ce qui va rester.
  
  Répondre
Colomba

12 juin 2015 8h48

Pour les bruxellois, il y a une manif le 21, peut-etre trop tard, qui sait

https://www.facebook.com/#!/events/361996757342113/

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Reynier

12 juin 2015 8h55

Depuis le début de a « crise Grec » je lis ce site plus qu’ intéressant, vivant :

http://www.greekcrisis.fr/

C’est à chaque lecture, de la rage et des larmes qui me montent aux yeux et au cœur.

J’ai mal à leur Grèce et à notre abandon .

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Thomas

12 juin 2015 9h17

Pourquoi ne pétons nous pas effectivement et concrètement les plombs ??

Il me semble qu’il y a là un grand écart entre les mots et les faits.

Répondre
1. Gudule
  
  12 juin 2015 10h28
  
  @Thomas
  
  par ce qu’on aura besoin de TOUTE notre énergie si ça tangue et qu’on va vers du lourd …..:-)
  
  Répondre
celuiquibraille

12 juin 2015 9h39

Prêtres d’une religion féroce ?
Psychopathes arithmomanes ?
Terminators habillés en comptables ?
Incarnations d’homo oeconomicus ?

Entre la souffrance d’un peuple et l’équilibre d’un bilan, leur choix, en tout cas, est évident.
Nous pouvons ne rien faire, et assumer alors d’être les prochains, car leur voracité est sans limite…

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alinber

12 juin 2015 9h42

L’équipe d’Alexis Tsipras, en ne cédant pas, a déjà remporté la plus importante des victoires celle qui, grâce à eux, finira peut-être par s’imposer à tous comme la seule voie possible.

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michel koutouzis

12 juin 2015 10h07

La Pentateuque (Ancien testament) et le Coran sont des textes tautologiques : il n’y a qu’un seul dieu qui est dieu. Trouvez-vous une différence avec, par exemple, les propos des hiérarques apostoliques du FMI qui croient, contre vents et marées, que leur vision est la seule ? Que baisser les salaires, les pensions, augmenter les impôts indirects (TVA), paupériser les services de l’Etat sont les seules solutions imaginables, pendant que ces cures échouent sur quatre continents et depuis un demi siècle ? Que payer ses dettes avec de l’argent emprunté devient le sacerdoce universel, le projet politique par excellence, la voie unique œcuménique et obligatoire ? Soyons clairs : pour les (pays) nantis, l’emprunt bon marché paie les dettes. Pour les gueux, ce sont leurs peuples. Est-ce un système viable aussi bien les uns que pour les autres ? Comment peut-il y avoir de la croissance, des emplois, du développement, quand neuf dollars sur dix circulent en cercle fermé au sein du marché et de l’eldorado des dettes ? Pourquoi investir quand c’est bien plus rentable de prêter ? Est-il possible qu’avec le dollar restant on investisse, on paie les salaires, on bâtit les infrastructures du futur ? Combien de temps encore ce non sens eschatologique règnera au sein d’une œcoumène en ruines ?

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1. Julio Béa
  
  14 juin 2015 8h52
  
  Les idées simples permettent de donner des explications simples à tous, surtout à la grande majorité qui considère que le monde est simple. Car le monde est simple quand on ne se pose pas de question ! Mais pour ceux qui ici même se posent des questions, rien n’est simple car tout est lié, corrélé selon des cinétiques différentes. Bref pour l’historienne Mona Ozouf, (« Ne pas oublier l’importance des marges »), en épidémiologie comme en physique et biologie quantique, le contexte est aussi important que le texte, l’entour compte autant que les paramètres observés. Et le détail oublié est au choix le battement d’aile de papillon ou le coup de pied de l’âne, selon les cinétiques et les énergies en jeu – encore de la collapsologie !
  
  La Grèce, Podemos et quelques courageux en se levant contre les prêtres de cette nouvelle religion sacrificielle – TINA pour que le soleil se lève chaque matin ! – nous rappellent aussi des faiblesses locales, régionales, d’antan ou d’actualité qu’aucun politicien, d’aucun parti ne souhaite étaler – par pacte d’une corruption locale et partagée Dont une des effet pervers est de déroule le tapis rouge pour d’autres encore plus médiocres ! Les idées simples racontent des histoires simples mais fausses quand tout va bien. Nul ne s’en soucie puisque tout va bien. Mais ces histoires fausses enclenchent des pathologies aigües et chroniques parfois lourdes qu’aucune histoire fausse ne permettra de traiter, encore moins de prévenir. Ces histoires simples finissent mal en général et personne ne veut remonter à l’aiguillage qui dirige le train vers ce précipice. Nous avons aussi notre dose de dettes odieuses. Ceux qui les ont engagées sont encore là pour en témoigner : peut-on les empêcher de nuire ?.Mais n’est-ce pas trop simple comme solution et prévention?
  
  Répondre
Guy

12 juin 2015 10h19

Le fascisme en col blanc doit savoir que la résistance existe et qu’elle soutient la Grèce.

La troïka doit plier. L’extrême droite économique doit être combattue.

Pour le bien.

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zébu

12 juin 2015 10h22

Ben, aller passer ses vacances en Grèce par exemple et ce quelque soit le résultat, ça aiderait très concrètement les grecs :

http://www.bloomberg.com/news/articles/2015-06-11/greece-needs-tourists-to-bail-it-out-now-more-than-ever

Par ailleurs, si vous avez déclaré vos impôts, vous avez sans doute vu que les dons aux organismes d’intérêt général européens (et donc grec) sont intégrés dans la possibilité de déduire de vos impôts (75% pour les organismes aidant les personnes en difficulté, dans une limite de 529€ en 2015) :

http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F426.xhtml

Et pour finir, peut-être faudrait-il attendre jeudi prochain pour lancer un appel … du 18 juin 😉

Répondre
1. arciatus
  
  12 juin 2015 10h55
  
  Ce serait une bonne possibilité d’aide concrète aux grecs les plus pauvres. Mais où trouver les adresses de telles associations , qui soient effectivement grecques, et qui pourraient être diffusées….
  
  Répondre
2. penelopa
  
  12 juin 2015 12h30
  
  Zébu, je vous laisse l’honneur de verser de l’argent à des « organisme ». Sinon votre solution s’apparente à vouloir s’attaquer aux effets à la place des causes.
  
  Répondre
  1. zebu
    
    12 juin 2015 14h02
    
    Pénélopa, ce n’est pas une ‘solution’, c’est une possibilité parmi d’autres.
    
    Pas de procès d’intention, merci.
    
    Répondre
Gudule

12 juin 2015 10h26

Bravo et merci à ce gouvernement grec pour avoir toujours agi avec dignité, sincérité et intelligence, sans violence, et AU SERVICE DU PEUPLE face à des adversaires retors qui m^me si ils avaient de bonnes et tangibles raisons de ne pas céder compte tenu des mensonges des précédents gouvernements grecs , se révèlent par leur obscurantisme actuel et factuel de bien piètres et indignes représentants de cette belle europe qu’ils desservent par leur pitoyable intransigeance !

VIA……… !

Tsipras, GO ON, merci d’avoir ouvert la voie, here we are and here we go WITH YOU !

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Alain RICHOU

12 juin 2015 10h45

Continuer, encore et encore, à appuyer sur la tête d’une population qui se noie, voilà l’essentiel de l’action des instances européennes et du FMI. Avec l’appui de tous les gouvernements, dont certains se proclament socialistes.

Tsipras se bat seul, dos au mur, et assurément il ne renoncera pas, soutenu par la grande majorité des grecs.

Comme le colibri apportait sa goutte d’eau pour éteindre l’incendie, alertons sur cette infamie, appelons à dénoncer ce déni de justice, de démocratie, d’imbécilité économique et sociale. Il faut que les grecs sachent qu’ils ont malgré tout des soutiens, ici, là, partout, et que cela, forcément, comptera.

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danolo

12 juin 2015 10h49

La Grèce est la source de notre grande culture Européenne.

Elle subit aujourd’hui les affronts d’une petite europe dans laquelle je ne me reconnais pas.

Je suis un Européen qui rêve d’une Grande Europe unie dans un même combat, celui d’éclairer les hommes.

Malheureusement nous sommes gouvernés aujourd’hui par une petite europe à la mémoire courte, influencée par des petites nations qui la composent, sans aucune profondeur.

Combien de temps accepterons nous de subir cette humiliation ?

Avons nous versé tout ce sang pour cette petite europe là ?

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cording

12 juin 2015 11h00

Tout ce temps passé à négocier en vain avec toutes les instances européennes confirment mon diagnostic initial : cette Europe-là n’est pas réformable ! Mais quand donc Tsipras mettra fin à son européisme de « gauche » qui n’a de radicale que le nom ?

Vivement le défaut complet grec ! Vivement la sortie de l’Euro !

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vigneron

12 juin 2015 11h06

La Grèce est en train de gagner mais chut ! ne le dites surtout pas : ça pourrait tout faire capoter !

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1. arciatus
  
  12 juin 2015 12h43
  
  En février, TF1 m’affirmait que la crise grecque allait coûter plus de 600 euros par contribuable français. (?) Mais le site officiel du gouvernement a porté par la suite à la connaissance du contribuable la possibilité de déduire 75% de ses dons jusqu’à 575 euros, dès lors que versés à une association caritative d’un pays européen, donc grecque (!). Dans le moment où je découvre aujourd’hui comment tout cela est abscons, voici que François Leclerc suggère aux édiles de l’U.E. cette idée : » enfoncée dans la crise sociale la Grèce pourrait être envisagée comme gigantesque zone d’accueil des émigrés du Moyen orient » et à ce titre « bénéficier d’une aide alimentaire massive ». Inutile de faire moi-même un don: L’oeuvre caritative des Institutions va suppléer aux inepties de sa politique?.
  
  Surtout ne nous en mêlons pas , « ça pourrait tout faire capoter », comme dit Vigneron.
  
  Répondre
2. Nyssen
  
  12 juin 2015 13h23
  
  « Seamos realistas, pidamos lo imposible » Soyons réalistes, exigeons l’impossible.
  
  Les grecs seraient-ils en train de gagner suivant ce que recommandait Che Guevara?
  
  Ces mêmes grecs escomptaient l’appui des socialistes français, mais leur chef a capitulé en rase campagne sans livrer bataille (mon ennemi c’est la phynance……)
  
  Répondre
Jacques Seignan

12 juin 2015 12h52

Soutenir la Grèce est impératif comme devoir de solidarité de tous les progressistes (pour reprendre ce vieux terme) mais c’est également essentiel pour tous citoyens français et européens. Leur lutte est la nôtre !

En effet dès que l’on s’informe et que l’on cherche à comprendre — et ici grâce au magnifique travail de suivi de François Leclerc — il est aisé de voir combien un langage totalitaire (au sens premier mais la connotation s’impose). Sophie Wahnich lors d’une conférence a souligné ce point essentiel sur cette domination des mots et des idées dans la quasi totalité des médias.

Pour être concret si vous essayez d’expliquer (pour défendre les Grecs) que leur dette est parfaitement injuste, on a va vous parler du bon père de famille qui doit rembourser ses dettes, une confusion est sciemment faite entre par ex. un prêt immobilier et des dettes étatiques gigantesques et forcées, par ex. pour sauver des banques… Mais est-il besoin de plus détailler pour les lecteurs de ce blog ?

Je veux simplement dire qu’en défendant la Grèce on a une occasion formidable de transmettre et diffuser autour de nous, des idées contre le TINA (there is no alternative), contre notre soumission à notre propre caste locale — qui est elle unie contre la Grèce (à de trop rares exceptions).

Répondre
Claude L

12 juin 2015 12h52

Entre l’impressionnante porte des lionnes de Mycènes, qui nous replonge dans l’histoire fort mouvementée des Atrides , il y a 3700 ans, et le vertigineux château de Guillaume de Villehardouin à Mystra, au 13e siècle, en passant par Olympie, l’Acropole, l’extraordinaire acoustique du théâtre d’Epidaure, tant d’autres choses, tant d’autres sites, tant d’autres émotions, comme cet air, parfumé comme nulle part au monde, au milieu des orangers à perte de vue, dans l’est du Péloponnèse à Pâques.
Et puis le chaleureux accueil et la gentillesse des Grecs. Entre ce qu’ils nous proposent, et les comptes de Schäuble, il n’est pas difficile de choisir son camp.
Il faut effectivement aller, et retourner en Grèce.
Résistance !!

Je suis Grec

Répondre
Maïk

12 juin 2015 13h22

Bon. Il serait temps que tous ces premiers de la classe… Varouf, Jorion, Tsipras, Seignan, Mélenchon, Vigneron… Formatés par un système qu’il se prennent à réfuter…. réalisent leur candeur. Celle de vouloir se conduire comme des raisonnables en face de truands… Aaah, être raisonnable, c’est important…
Mollesse qui conduira la cata plus loin et plus fort.
Que ne faites-vous péter le système, la Grèce, avec l’aide des Russes, étant le premier domino… Et faire ensuite comme l’Islande, en embastillant ceux d’en haut et autres dirigeants.
C’est urgent. Il manque décidément un De Gaule.

Répondre
1. Claude L
  
  12 juin 2015 18h41
  
  Ou, puisqu’il s’agit d’une religion féroce et de son clergé, un Voltaire, pour suivre son conseil. Ecrasons l’Infâme !
  
  Répondre
Michel Lambotte

12 juin 2015 13h27

@ Paul Jorion,

Voilà ce que pense celui qui vous a invitez au sein du comité.

Et notre premier de rajouter: « Maintenant cela suffit. Il est temps de siffler la fin de la récréation

Je pense que vous allez avoir du travail, mais vous avez mon soutien inconditionnel. Il faut les mettre devant leurs responsabilités ces doux rêveurs!!!
Le Premier ministre Charles Michel a dit à la Grèce « Maintenant, ça suffit. Il est temps de siffler la fin de la récréation. »
Le Premier ministre Charles Michel a dit à la Grèce « Maintenant, ça suffit. Il est temps de siffler la fin de la récréation. »
Le Premier ministre Charles Michel a dit à la Grèce « Maintenant, ça suffit. Il est temps de siffler la fin de la récréation. »
Le Premier ministre Charles Michel a dit à la Grèce « Maintenant, ça suffit. Il est temps de siffler la fin de la récréation. »
Le Premier ministre Charles Michel a dit à la Grèce « Maintenant, ça suffit. Il est temps de siffler la fin de la récréation. »
Le Premier ministre Charles Michel a dit à la Grèce « Maintenant, ça suffit. Il est temps de siffler la fin de la récréatiJe pense que vous aller avoir du travail, mais vous avez mon soutien inconditionnel.

Répondre
1. Michel Lambotte
  
  12 juin 2015 13h29
  
  Mille excuses, j’ai eu un problème de copier coller qui ne s’imprimait pas et j’ignore pourquoi!!!
  
  Répondre
  1. Jean-Jacques Goland
    
    12 juin 2015 15h36
    
    Parce que Charles Michel lui-même n’a fait que copier/coller/répéter copier/coller/répéter copier/coller/répéter copier/coller/répéter ce qu’on lui a dit de copier/coller/répéter ? ?
    
    Répondre
Pierre C

12 juin 2015 14h47

Je me suis littéralement enfui de Belgique. Le climat, au sens large, les Belges sauront, y étant devenu trop étouffant.

Face à la mer, à l’ Est, l’ Italie, puis la Grèce, à l’ Ouest l’ Espagne Pendant la WW2, ici, c’ était resté longtemps la zone libre.

La nonchalance des gens du Sud est surprenante quand on vient du Nord ; la pauvreté se voit aussi puisque les gens sont facilement dans la rue.

Mais ils sont affables et gentils et on se dit encore bonjour ou échange quelques mots. Hier assis à une terrasse, je vois passer quelqu’ un et me dis ; j’ ai déjà vu cette tête là quelque part ; l’ homme ressemblait à s’ y méprendre à Varoufakis.

Personne n’ a l’ air de s’ émouvoir trop de ce qui se passe à Paris ou Bruxelles ; les gens se débrouillent.

J’ espère ne jamais revenir dans mon pays. Il n’ a plus grand chose à voir avec ce qu’ il était autrefois ; un pays de gens débonnaires, même si rusés au fond et gentils. C’ est devenu un chantre du néo-libéralisme ; à fuir si on peut.

Répondre
Olivier

12 juin 2015 14h49

La problématique de la permanence ou non de la Grèce dans la zone euro sera résolue lorsque l’on aura répondu -dans l’ordre- aux 2 questions suivantes :

– La Grèce peut-elle se permettre de sortir de l’Euro? En ce sens, la déflagration et les conséquences immédiates d’une sortie de la monnaie unique (contrôle des changes, création d’une nouvelle monnaie, suivie d’une phase d’hyperinflation, hausse des taux d’intérêt etc.) et le risque lié au saut dans le vide inhérent sont-ils préférables au maintien dans la zone euro avec tous les sacrifices auxquels les autorités européennes ne veulent -semble-t-il à aucun prix- renoncer? L’opinion publique grecque, est-elle prête à réaliser ce saut dans le vide?

– L’Europe peut-elle se permettre de laisser sortir la Grèce de l’Euro? Puisque les autorités europénnes ne semblent mues que par des critères purement financiers, la déflagration économique -et en premier lieu des marchés financiers, et à l’échelle mondiale- causée par un Grexit -et ce même si on en fait porter la responsabilité à Siryza- est-elle préférable à une solution négociée, signifiant par là-même que les débiteurs ont voix au chapitre même lorsqu’ils sont dans l’impossibilité de rembourser les créanciers?

L’avenir nous dira très prochainement ce qu’il en est, mais il y a fort à parier que dans le cas d’une absence totale d’accord, et le clash se rapprochant, Oncle Sam ne tardera pas à se rappeler à notre bon souvenir et interviendra pour enjoindre les parties à plus de raison : personne n’est intéressé, en particulier dans les milieux financiers, à ce qu’une nouvelle crise surgisse comme un soubresaut de la crise des subprimes. Le plus tard sera le mieux, ainsi, nous pourrons faire croire à l’avènement d’un nouveau cycle, après une période de croissance et des prospérité soutenue!

Répondre
bulle

12 juin 2015 15h00

je me sens bien impuissante pour les aider mes frères et soeurs grecs.

je me souviens qu’en 2010 j’avais clôturé tous mes comptes à la socgen pour avoir lu quelque part qu’elle avait participé à l’effondrement de la Grèce…

une infime goutte d’eau, ma manière à moi de manifester ma colère et mon soutien au peuple grec

J’espère qu’ils vont s’en sortir la tête haute et qu’ils seront un exemple pour tous les pays qui vont suivre…

Répondre
Roberto

12 juin 2015 15h50

Chers MM Junker, Dijsselbloem, Draghi, Hollande.
Chers tous qui participez de cette barbarie libérale, et qui êtes si nombreux qu’il est impossible de tous vous citer.
Rassurez-vous, votre Grand Å’uvre ne durera pas mille ans, mais vos noms resteront dans nos manuels d’Histoire. Couverts d’opprobre et d’infamie, comme il se doit.
Alors bien que ce mot n’ait aucun sens pour vos oreilles et vos carrières, retenez-le, car lui restera dans l’Histoire : honneur à M. Tsipras et à son gouvernement !

Répondre
1. Jef
  
  12 juin 2015 19h09
  
  Je souhaite comme vous que ce non sens démocratique ne dure pas mille ans ni même jusqu’à la fin de l’année. Toutefois je pense que la pire insulte que puisse leur faire l’histoire est finalement qu’elle ne retienne rien d’eux. Imaginez dans 1 siècle les cours d’histoire: Barroso rien, Juncker rien, Draghi rien, Lagarde rien, Hollande rien, Merckel rien…
  
  Répondre
  1. Roberto
    
    12 juin 2015 20h10
    
    C’est effectivement une solution tentante ! Maintenant, sachant comme le prouve l’histoire que la démocratie n’est jamais un combat gagné de manière définitive, effacer notre mémoire est-il le meilleur moyen d’instruire nos descendants des dangers qui les menaceront ? Prenons l’exemple de la loi sur le renseignement : si une telle loi liberticide n’a aucune chance d’être votée en Allemagne, c’est bien que le pays garde encore la mémoire de la Gestapo et de la Stasi.
    
    Répondre
Un naïf

12 juin 2015 16h01

Ils ne sont puissant que parce que nous sommes à genou !!

Cessons d’accorder la moindre importance à ce système et à ses représentants et débrouillons-nous sans eux !!

Répondre
1. Un naïf
  
  12 juin 2015 17h29
  
  D’ailleurs, la demande vient d’eux même !!
  
  “Ce n’est plus le moment de jouer ”, a lancé le président du Conseil européen.
  
  Répondre
  1. Jef
    
    12 juin 2015 22h47
    
    Considérant que l’économie est devenue un gigantesque casino ou tous les paris, même les plus abjectes, sont possibles, on peut alors penser que Juncker à commis un lapsus!
    
    Répondre
Bacqué Jean-Louis

12 juin 2015 16h19

Juste pour m’associer à vos initiatives et au combat que vous menez auprès de la Grèce et de la bataille conduite par le gouvernement Tsipras, dans le silence médiatique connivent.

Mais aussi GRAND MERCI pour les informations que nous trouvons sur votre Blog et que nous ne trouvons pas ailleurs, y compris dans la presse d’investigation.

Mon interprétation est que les « Créanciers » mènent une guerre de destruction contre la population grecque au profit de ce que j’appelle la « Spéculation financière et sa politique Néolibérale », qui trouvent des relais auprès des dirigeants de notre pays, et, si ils réussissent, nous en serons les prochaines cibles. [mais qui sont donc ces « Créanciers » qu’on n’ose nommer : la BCE ? le FMI?].

Un peu de clarté apporterait beaucoup de lumière…

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Charles A.

12 juin 2015 16h27

L’enjeu, c’est plus encore que la solidarité naturelle et indispensable avec un peuple que les créanciers vautours veulent piller.

C’est de défendre les intérêts du camp du travail face à l’hydre capitaliste, ici en France même. Explications par un dirigeant de Syriza: http://wp.me/p5oNrG-92p

Répondre
Ex-rebelle assagi

12 juin 2015 17h15

Le soutien, il se trouve là où nous… nichons. La Grèce est hyper endettée tout étant riche de son patrimoine (comme chaque pays européens). N’espérez pas une aide financière de la part de ceux qui ont souffert/épargné à la sueur de leur front durant les folles années de croissance dites « économiques » (économiser = épargner et non dépenser) car à part de l’argent mis de côté nous ne possédons rien qui puisse intéresser les créanciers qui ne sont d’ailleurs intéressés que par les biens/le CONCRET (l’argent/l’abstrait, ils peuvent créer à volonté sur un simple claquement de doigt). Puisque que l’argent ce n’est que du vent, la seule chose que l’on puisse faire pour vous aider c’est de vous laisser notre place sur le ring là où nous avons mené de nombreux combats pour SURVIVRE tout simplement et de mettre les voiles (et oui, l’argent met du vent dans les voiles) pour nous en aller vers des horizons plus cléments… Courage les amis et bonne chance !

Répondre
Stéphane-Samuel Pourtalès

12 juin 2015 18h59

#TroikaIsNotUs

Répondre
Jef

12 juin 2015 18h59

Moi aussi je veux apporter mon soutien au courageux peuple Grec et à son gouvernement qui tient bon face à cette hydre sortie tout droit de la mythologie. La Troïka est tel le Kraken dans le choc des Titans, ce monstre fantastique auquel doit être sacrifiée Andromede pour sauver la cité d’Argos…

Mais plus terre à terre, comme je souhaiterais que ce soutien soit porté par nos médias qui n’ont eu de cesse à nous montrer un peuple Grec coupable et son gouvernent inconscient devant plier face aux bienfaits de la cure d’austérité. Ils portent une lourde responsabilité dans ce qui est train de se passer en Grèce et plus largement en Europe en bloquant toute prise de parole, tout débat sur ce sujet.

Cela doit changer! Les Grecs, c’est nous.

Répondre
1. Béotienne
  
  12 juin 2015 21h24
  
  Oui, les Grecs c’est nous et nous avons déjà ici un avant-goût de mesures à la grecque:
  
  En Belgique, dans ma région, avec deux hôpitaux très proches, dont un universitaire, il n’y a plus de service d’urgence dentaire après 10 h le matin ( dans l’hôpital universitaire )et dans l’autre il n’y a rien. Et encore pour être soigné en urgence dentaire, il faut être présent à 7 H. du matin.
  
  Répondre
  1. vigneron
    
    13 juin 2015 7h34
    
    Dans la journée y’a les dentistes pour les urgences dentaires. Les hôpitaux ont autre chose à foutre.
    
    Répondre
CloClo

12 juin 2015 21h14

Je ne suis pas Grec !

Mais j’aime bien le Ouzo. Buvez donc !

Répondre
1. Garorock
  
  12 juin 2015 21h39
  
  Je suis de la planète Terre! *
  
  Et j’aime pas le cloclo. Ouzons donc!
  
  Ouzons joséphine Tzipras.
  
  * La plus bleue, c’est la terre
  
  la terre aux fleurs coupées
  
  la planète des fous…
  
  (Leny Ezcudero)
  Sans oublier Costa-Gavras
  
  Répondre
2. Anatole
  
  12 juin 2015 21h45
  
  si, tu es grec CloClo, mais tu ne le sais pas encore.
  
  pour le reste tu as raison, buvons le Ouzo (meme si on dit en verite l’ouzo)
  
  Répondre
3. Béotienne
  
  12 juin 2015 21h56
  
  Vous êtes peut être Ukrainien ?
  
  »
  
  Ukraine : une aide du FMI éloigne le risque de défaut
  Le Monde.fr | 12.03.2015 à 07h42 • Mis à jour le 12.03.2015 à 08h22 |
  
  En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/03/12/ukraine-une-aide-du-fmi-eloigne-le-risque-de-defaut_4591777_3234.html#qYufsIwEki1Xvxw8.99
  
  La perspective de voir l’Ukraine tomber en faillite s’éloigne. Mercredi 11 mars, le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé un programme d’aide d’un montant de 17,5 milliards de dollars (16,5 milliards d’euros), étalé sur une période de quatre ans.
  
  Une première tranche de 9 milliards d’euros sera versée au cours de l’année 2015. Cette somme viendra s’ajouter aux 4,2 milliards déjà versés par l’institution dans le cadre d’un plan d’aide, conclu en avril 2014.
  En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/03/12/ukraine-une-aide-du-fmi-eloigne-le-risque-de-defaut_4591777_3234.html#qYufsIwEki1Xvxw8.99
  … »
  La suite sur : http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/03/12/ukraine-une-aide-du-fmi-eloigne-le-risque-de-defaut_4591777_3234.html
  
  Répondre
CloClo

12 juin 2015 21h19

@ Bacqué Jean Louis : « Mais aussi GRAND MERCI pour les informations que nous trouvons sur votre Blog et que nous ne trouvons pas ailleurs, y compris dans la presse d’investigation. »

François Leclerc est un ancien du « Nouveau Détective », tous ses articles sur la Grèce sont très fouillés.

J’en reste là, à la prochaine.

PS : la version d’affichage de la nouvelle monture du blog est amha bien moins performante que l’ancienne, et pour les commentaires catastrophique. Vive le progrès et le changement !

Répondre
Peccoud Laurent

12 juin 2015 21h35

https://www.youtube.com/watch?v=NtHaSyQFxIY&list=PLOyisz8kmlTg6_it19cL-ceiV7ngrSXOV&index=42

Répondre
Anatole

12 juin 2015 21h37

Il n’ en reste pas moins que les illumines de Bruxelles ont beaucoup plus a perdre dans l’histoire que la Grece, dans le cas d’un Grexit. Tsipras ne peut l’ignorer. La question est de savoir s’il peut donner une forme veritablement credible a la menace de sortir de l’euro, alors que la majorite des Grecs sont contre. L’arme du referendum serait peut-etre suffisante.
face a un adversaire qui ne joue plus la peur passerait dans le camp des troikistes.

Répondre
Armelle

12 juin 2015 21h46

C’est simple, je pensais que la rigueur et la droiture n’existaient plus en politique. Je ne sais pas trop pourquoi je suis très fière qu’elles viennent de la Grèce !

Merci.

Répondre
Germanicus

12 juin 2015 22h05

Le problème c’est que « ils » (Merkel et compagnie, mais surtout elle) font tout pour sauver un système vermoulu et pourri, celui de l’euro. Merkel craint un échec personnel, cela multiplie ses initiatives pour maintenir la Grèce dans zone euro. Mais il ne fait pas de doute que la politique merkelienne a échoué, la réalité est plus forte que la théorie des technocrates, ceux qui fantasment encore d’une « Europe Unie »: l’euro en tant qu’identité nationale d’une Europe néolibérale où « le marché », croyance suprême, se met à la place des réligions.

J’espère que le gouvernement grec tiendra bon.

Répondre
Alessio Moretti

12 juin 2015 22h42

J’ai mis comme image personnelle (au lieu de ma bibine) sur mon FB ( = facebook) le slogan (écrit en blanc sur fond noir …):

Î•Î™ÎœÎ‘Î£Î¤Î• Î•Î›Î›Î—ÎÎ•Î£

Ça signifie « NOUS SOMMES DES GRECS »

Si vous êtes d’accord mettez ça (enregistrez à partir de mon FB, où c’est publique, ou fabriquez-le) ou quelque chose d’équivalent comme image personnelle dans votre FB et espérons la boule de neige.

J’ai quelques centaines d’ »amis » sur FB, aucun ne me semble rien y exprimer VISUELLEMENT de la sorte pour la Grèce (alors que plusieurs sont sensibles au problème, voire révoltés et engagés). J’interprète l’appel ici présent de Paul comme allant aussi dans ce sens: nous exprimer simplement mais clairement de manière VISIBLE

Répondre
1. CloClo
  
  13 juin 2015 0h42
  
  « espérons la boule de neige »
  
  En Juin ? Fol espoir non ?
  
  Répondre
Peccoud Laurent

13 juin 2015 1h37

https://www.youtube.com/watch?v=w-ONF7SqM10&list=PL495D224E1EA33C01&index=2

Répondre
Lainé

13 juin 2015 5h33

Il fallait que soit grecque la fenêtre bleue
Ouverte sur un espoir tangible et palpable

Il fallait que soit grecque la fenêtre bleue

Dès lors je ne me contente point de soutenir
Je suis avec et je marche de ce même pas
Un pas de révolté

Parce que insupportable se trouve ce monde
Aux abjectes visées de dominations dogmatiques
Laissant derrière lui champ de ruines et de misère

Insupportable le rouleau d’une économie
Tuant un à un tous les symboles
Brisant comme les derniers barbares
Toute preuve d’une humanité possible
Au nom du fric et de l’absence d’esprit

Je ne me contente pas de soutenir
Je marche avec

Je ne marche pas contre
Je marche du même pas
Celui qui demain au Parthénon
Fera entendre voix renouvelée
D’une démocratie à réinventer

N’en déplaise aux seigneurs de la banque
Leur dieu minuscule ne me fait pas rêver
Tandis que l’homme et la Grèce oui

Il fallait que soit grecque la fenêtre bleue
Ouverte sur un espoir tangible et palpable

Il fallait que soit grecque la fenêtre bleue

Je n’aurai jamais assez de mots
Pour qu’elle demeure ouverte

(Xavier Lainé)

Répondre
hespel

13 juin 2015 9h58

Quoi, un gouvernement soutenu par sa population ? Qui prend vraiment le contre-pied du dictat financier mondial sans pour autant verser dans le « vrai » populisme machiavélique des Poutines, Daesch et autres assassins ? Un vrai souffle démocratique qui comme Podemos pourrait briser nos chaînes qui sont bien plus lourdes qu’on l’imagine ? Une vrai alternative possible ?

Et vous voulez que je les soutienne ? Plutôt 138 fois qu’une (nombre de jours depuis leur accession aux responsabilités jusqu’à aujourd’hui) ! Et chaque jour une fois de plus.

Répondre
Gudule

13 juin 2015 14h14

Tous ces témoignages font chaud au coeur….

Fol espoir………?

hommage : https://www.youtube.com/watch?v=M3fpCztWWug

et

http://www.france24.com/fr/20150613-manuela-carmena-indignee-madrid-ahora-podemos-magistrate-franco-expulsion-ada-colau-barcelone

Ps : bien , bien, bien …. je ne savais pas que M Leclerc dont j’apprécie toujours autant les articles publierais sur l’espagne ce jour, super, merci à vous d’en parler. 🙂

Répondre
Hadrien

13 juin 2015 15h37

Au moment où j’écris : +- 73 commentaires. Pas tous lus, mais la plupart sur le même moule : les gentils (les Grecs) contre les méchants (les autres sauf 73 – au moins -, solidaires).
Il est clair que la finance a pris le pouvoir.
Mais pourquoi ?
Je crois l’explication assez simple : l’endettement.
Une famille – une nation sans monnaie nationale- ne se contente pas de son pouvoir d’achat. Il lui faut plus. Elle emprunte. Encore plus : elle emprunte plus. Elle finit – sauf austérité (augmentation des recettes et diminution des dépenses) librement décidée – dans les rêts de ses créanciers.
Juste ? Injuste ? Que ceux qui disent injuste remboursent ou spolient les créanciers (mais ils seront surpris de s’y retrouver).
Il n’y a pas de vraie démocratie sans responsabilité.

Répondre
1. daniel
  
  14 juin 2015 0h37
  
  Non, raisons de l’endettement erronées.
  
  La dette résulte d’un inadéquation entre recette et dépense.
  
  Plutôt que de réduire la dépense, – les riches-, les nantis ont lancés le mot d’ordre de l’impôt odieux par une très belle opération de com. ( origine récente: Voyous de Chicago relayés par le couple infernal Thatcher-Reagan…).
  
  L’enrôlement durable de la classe moyenne à cet crédo, qui lui est directement préjudiciable, est un mystère : en valeur absolue, la baisse de l’impôt pour cette classe est bien plus faible que pour les nantis. Mais l’illusion perdure… Peut-être l’illusion de faire partie des privilégiés?
  
  Dans « la stratégie du choc », Naomi Klein montre que les riches ne veulent pas une diminution des dépenses publiques quand elle est à leur détriment. Et comme toujours, ils sont écoutés sans discussion sérieuses.
  
  Le recours à l’emprunt devient obligatoire. Il a aussi l’avantage important de transformer un impôt en revenu d’obligations, même indirectement par le moyen de l’assurance vie. Second avantage, un Etat endetté est obligé d’écouter ses créditeurs. Bref, l’emprunt ne comporte que des avantages pour les « 1% »; et des miettes, chèrement payées pour ceux qui sont dans l’illusion d’y appartenir.
  
  La Grèce n’avait aucune raison d’échapper à ce schéma quasi-universel, d’autant plus que ses riches, sa classe privilégiée, ont été renforcé par des banques étrangère. La Grèce ? un eldorado pour quelques banques malignes a exploiter le malheur d’autrui en l’ enferrant dans la faute. Un entôlage.
  
  Même si j’y perds une partie de ma retraite : Tenez bon M.r Tsipras. Vous et la Grèce êtes notre espoir d’un retour à la Démocratie exercée par un peuple souverain
  
  Répondre
  1. vigneron
    
    14 juin 2015 11h06
    
    Dis moi Daniel, quel gouvernement grec, à peine élu, s’est empressé de supprimer la limite de 1 million d’euros au-delà de laquelle la restructuration de la dette fiscale des contribuables grecs était exclue ? Limité qui avait été imposée au Gvt Samaras par la Troïka qui ne voulait pas entendre parler de ce scandaleux cadeau aux riches fraudeurs grecs (6500 exactement).
    
    Voui, c’est bien le Gvt Tsipras. A la grande stupéfaction des représentants du FMI, de la Commission et de la BCE.
    
    Répondre
  2. daniel
    
    14 juin 2015 20h57
    
    Cher Vigneron, voilà une information qui tue.
    Mortelle pour la raison, mais pas assez pour les tripes.
    Il en faudrait plus pour que l’espoir que je place en Tsipras et ces grecs courageux s’ évanouisse.
    Confusément, je sens que sa décision a procédé d’une évaluation politique; pris entre 2 feux, il a dû estimer plus payant de satisfaire 6500 concitoyens fortunés plutôt qu’une troïka sans cohérence. Une sorte de reconnaissance de la puissance du mur de l’argent, façon Herriot.
    
    Répondre
2. Michel Lambotte
  
  14 juin 2015 12h53
  
  Je ne vois pas où est le problème!
  
  La rente et par conséquent l’endettement sont le coeur du capitalisme et nous sommes bien obliger d’avouer que c’est avec ce processus que nous avons pu progresser sur le plan matériel. Les ressources terrestres venant à manquer, il est tant de poser les valises d’un tel processus et de réfléchir à un nouveau mieux adapté.
  
  Lutter avec les grecs pour ne pas rembourser est tout à fait légitime mais la question de quoi mettre dans le nouveau processus reste entière malgré une possible victoire contre la Troïka.
  
  C’est à cette question qu’il faudrait répondre
  
  Répondre
3. octobre
  
  14 juin 2015 14h34
  
  Pouvoir d’achat.
  
  ____________________
  
  Le seul qui leur reste.
  
  C’est-à-dire la plus grande misère possible, avec la culture, comme agent de la circulation. La pauvreté juste un cran au dessus mais pas plus, c’est quand même mieux.
  
  Les mots jettent un sort quand ils font dérailler la locomotive.
  
  Est-ce cela la poésie qui a la chance de se désembourber ?
  
  Sinon ? sinon on continue dans les clichés obscènes avec délectation.
  
  Répondre
Gudule

13 juin 2015 16h08

M Dambrine, merci pour cet article et ces propos avec lesquels je suis d’accord.

MAIS

« Les Grecs représentés par leur gouvernement de gauche ne luttent pas tant pour eux-mêmes, pour leurs intérêts, sinon celui des moins nantis, que pour une certaine idée de la politique, comme lieu du bien commun. Renvoyés à eux-mêmes, dans le périmètres de leurs frontières, je le crains, l’Union se délitera encore en peu plus tandis qu’à lutter en son sein il demeure une chance, même infime, que les peuples infléchissent le sens de l’orientation qui lui a été donnée depuis des décennies. »

Chance infime alors qu’ils passent leur temps à ignorer et rejeter leurs propositions ?

Pensez vous sérieusement qu’il y ait encore quoique ce soit à attendre de la troika et des gouvernements européens au niveau d’un quelconque dialogue, soutien ou ralliement de dernière minute aux peuples par ce que le vent tournerais en faveur de podemos ou autres ?

La bonne blague , la troîka et les gouvernements européens créanciers se sont tous conduit comme des grosses enflures avec Tsipras et son peuple depuis ces cinq derniers mois.

Durs, inflexibles, arrogants !

Les chefs de gouvernement européens, après la tournée européenne de tsipras et varoufakis se sont tous alignés comme des nains derrière la troika, avec comme seule réponse un comportement de suiveurs , fermé de surcroit bref misérable !

Concrètement, le gouvernement Tsipras n’a eu de cesse d’envoyer des signaux positifs, du dialogue, de l’ouverture , des propositions, en vain !
Mais enfin, la bienveillance et l’ouverture d’esprit et de coeur n’excluent pas la lucidité…
Si vraiment les institutions voulaient avancer, ça se serait vu…..manifestement !

Que de la gueule comme on dit, et encore….pffff

Alexis Tsipras, la rupture c’est maintenant

« Le face à face épique entre Syriza et la Troïka dure depuis 5 mois. Au terme de cette phase initiale d’affrontement riche en péripéties, la partie grecque a incontestablement remporté une manche. En dépit d’une disproportion considérable de forces, David tient toujours la dragée haute à Goliath. Esquives, touches agiles, reculades partielles, contre-attaques, l’inventivité tactique de l’équipe Tsipras force l’admiration. Elle a su jouer en finesse de toutes les subtilités technico-politiques pour prolonger et publiciser au maximum le bras de fer qui l’oppose aux institutions, empêchant le nœud coulant financier d’étouffer dans l’œuf la première alternative gouvernementale au néolibéralisme sur le vieux continent.

La démonstration politique de l’autisme néolibéral de l’UE est faite. Si la perspective périlleuse d’une sortie de l’euro de la Grèce se précise, la faute en est à l’acharnement des créanciers, et singulièrement à la France et à l’Allemagne. Reculer davantage ferait perdre toute consistance politique au gouvernement Syriza et affaiblirait durablement l’alternative de gauche au néolibéralisme dans toute l’Europe. Seuls un moratoire sur le règlement de la dette et l’instauration d’un contrôle des capitaux peuvent désormais lui permettre de reprendre l’initiative.

Si la Grèce, suivie peut-être d’une Espagne où Podemos aura pris le pouvoir lors des élections législatives de novembre, venait à rompre avec les politiques d’austérité, la France sera placée devant une alternative : ou bien persévérer dans l’erreur, et voir son taux de chômage continuer sa tragique envolée, ou alors rejoindre ces pays du sud dans un projet de refondation progressiste et démocratique de l’Europe. »

http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/120615/alexis-tsipras-la-rupture-c-est-maintenant

Répondre
1. Pierre-Yves Dambrine
  
  14 juin 2015 0h55
  
  Gudule,
  Tsipras ne doit pas rompre de sa propre initiative. Pour deux raisons.
  La plus importante est la question des principes. Tsipras est européen, c’est la Troïka et et les gouvernements qui la soutiennent l’Europe qui ne le sont pas assez, en piétinant le principe solidaire. Deux conceptions de l’Union, clairement, s’affrontent, une faite de la solidarité mesquine et féroce des nantis, c’est l’Europe des marchands. L’autre l’Europe sociale, c’est celle de Tsipras, de Podémos …. Si Tsipras claque la porte, il montrera qu’il ne tient pas tant que ça à l’Europe qu’il aime. Le fait que Podemos en Espagne semble avoir le vent en poupe n’y change rien. IL sera toujours temps de construire une autre Europe avec tous ceux qui sont acquis à l’idée d’une autre Europe. Chaque chose en son temps.
  Tant que la Grèce reste dans l’Euro, aux yeux de l’opinion, l’Union est responsable du sort de la Grèce, qu’elle lui fasse du bien ou du mal, en l’occurrence beaucoup de mal. C’est cela qui importe avant tout, ce combat idéologique, les rapports de force pour être ce qu’ils sont se jouent d’abord sur le plan des représentations ou les croyances partagées par les citoyens de l’Union.
  La Grèce en dehors de l’Euro à l’iniative de la Grèce c’est faire l’aveu d’une culpabilité grecque tandis qu’à l’intérieur chacun des protagonistes doit abattre toutes les cartes qu’il a en mains. Et dans ce jeu c’est la Troïka qui a le plus à perdre car ce qu’elle perd c’est sa crédibilité, l’idéologie qui la porte, par delà les montagnes d’argent qui font sa force et lui permet d’exercer un odieux chantage. La Grèce ne doit donc pas provoquer elle-même le Grexit, s’il doit intervenir.
  Le seconde : une sortie en catastrophe de l’Euro n’est pas sans risques, économiques, politiques, sociaux. La Grèce a eu une histoire tragique, les forces antagonistes pourraient s’exacerber. Aube dorée, les détenteurs du capital, ne font aucun cadeaux au peuple grec, il n’y pas de raison qu’ils reviennent à de meilleurs sentiments hors de l’euro, au contraire.
  
  Répondre
  1. vigneron
    
    14 juin 2015 10h50
    
    Pierre-Yves,
    
    La Grèce ne doit donc pas provoquer elle-même le Grexit, s’il doit des intervenir.
    
    Tu oublies que plus de 40% du comité central de Syriza a voté avec la « plateforme de gauche » de Lafazanis, Stratoulis et Cie je contre l’accord et la liste Varouf des 20 et 24 février concédés par Tsipras à la troïka . de Qu’un tiers du groupe parlementaire de Syriza avait auparavant voté contre le mène accord, au point que Tsipras avait dû faire une croix sur l’option de le soumettre à un vote parlementaire….
    
    Répondre
  2. Gudule
    
    14 juin 2015 21h41
    
    Merci pour cette réponse étayée et bien argumentée.
    
    « La Grèce en dehors de l’Euro à l’iniative de la Grèce c’est faire l’aveu d’une culpabilité grecque »
    
    à mon avis il n’y a aucune culpabililté à avoir dans le fait de vouloir avancer alors que la troïka contrairement à ce qu’elle médiatise est dans le piétinement et enferre aussi dans ce piétinement (en fait ils veulent les faire céder sur les montants des retraites etc..). le gvt grec et son peuple qui n’en peux plus.
    
    Tsipras ne s’y est pas trompé en commençant à regarder prudemment certes et à raison ; du coté des brics.
    
    Mais c’est faire fi des « représentations », effectivement…..
    
    « tandis qu’à l’intérieur chacun des protagonistes doit abattre toutes les cartes qu’il a en mains. »
    
    certes , et ce seulement si cette évolution des protagonistes dos au mur devient enfin constructive…. !
    
    Signe positif m^me Schauble avoue travailler sur une solution « Néanmoins, samedi matin, le ministère allemand des Finances Wolfgang Schäuble a indiqué samedi qu’il « concentrait ses efforts sur un règlement » de la crise grecque, disant ne pas travailler à un plan en cas de défaut de paiement, scénario ouvertement agité par les créanciers européens d’Athènes. »
    
    tout arrive…?
    
    http://www.lecho.be/economie_politique/europe_general/L_UE_perd_patience_devant_la_Grece.9644192-3323.art
    
    Cela dit je suis d’accord avec votre réflexion que je trouve intelligente et sage, Tsipras a une vraie envergure d’homme d’Etat et le fait qu’il se soit mis en position de cle de voûte voire de leader d’une europe solidaire et sociale est une espérance à saisir et qui est d’une grande importance pour nous tous.
    
    En outre, il est clair que les vautours et autres dépeceurs n’attendent que l’isolement de leur proie pour se déchaîner comme d’habitude.
    
    Oui se battre et restons unis !
    
    merci à vous. 🙂
    
    Répondre
GaM

13 juin 2015 20h16

Plus aucun doute sur la nuisance de l’Europe et son fétiche, l’Euro.

On soutient les courageux grecs contre nos ennemis communs, les libéraux fanatiques et extrémistes.

Répondre
tur

14 juin 2015 1h34

http://syriza-fr.org/2015/06/03/manifestation-a-paris-le-20-juin-semaine-europeenne-de-soutien-au-peuple-grec-du-20-au-27-juin/

MANIFESTATION À PARIS LE 20 JUIN .SEMAINE EUROPÉENNE DE SOUTIEN AU PEUPLE GREC DU 20 AU 27 JUIN

Répondre
Zevengeur

14 juin 2015 11h19

Toutes proportions gardées, nous sommes en Europe dans une situation similaire à celle de l’occupation nazie en 1942.

Je soutiens donc sans réserves la résistance héroïque du gouvernement Tsipras en Grèce qui résiste héroïquement et sans aucun soutien des autres partis européens dits « de gauche » à l’abomination qu’est la troïka.

Répondre
1. Anatole
  
  14 juin 2015 12h26
  
  Occupation des consciences surtout, car la guerre est devenue essentiellement psychologique.
  
  Répondre
2. CloClo
  
  15 juin 2015 9h04
  
  Le sens des proportions n’est pas donné à tout le monde. Ne vous lancez pas dans la peinture.
  
  Répondre
  1. Gudule
    
    15 juin 2015 10h54
    
    La peinture se fiche totalement des proportions, le dessin un peu moins , quoique….. au final on peut tout destructurer…..comme on veut et quand on veut !
    
    le multipolaire…:-)
    
    rock the casbah.
    
    Répondre
Juannessy

14 juin 2015 12h15

https://www.youtube.com/watch?v=pMwnKxiCPFk

» Ami , dit l’enfant grec , dit l’enfant aux yeux bleus,

Donnes moi de la poudre et des balles ».

It’s a long way to Tipperary ,

it’s a long way to go !

Mais le sort fait à la Grèce en ces jours en fait partie , sans nous exonérer de nos propres nettoyages internes .

Répondre
vigneron

14 juin 2015 23h41

Et hop ! Un papier de Munchau et la Grèce n’a plus besoin de vous !
La Troïka, acculée, n’a d’autre choix qu’accepter les conditions que lui impose la Grèce !
Mais, chut ! ne le répétez pas…

Répondre
Gudule

15 juin 2015 7h43

n’importe quoi…..
Comme il est mignon ce vigneron…..:-)

« La Troïka, acculée, n’a d’autre choix qu’accepter les conditions que lui impose la Grèce ! »
WAOW…..,non mais je rêeeeeeeeeeeeeeve… oups !

« Mais, chut ! ne le répétez pas… »
VOUI, promis, juré, craché, ça pourrait tout faire capoter….

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CloClo

15 juin 2015 9h02

La fièvre grecque rend un peu bipolaire on dirait…

Répondre
1. Gudule
  
  15 juin 2015 10h38
  
  Non Cloclo, c’est pire que ça, multipolaire…. 🙂
  
  Répondre
Gudule

15 juin 2015 10h08

« Pour Tsipras, les créanciers ne sont toujours pas réalistes
Les discussions de ce week-end entre la Grèce et ses créanciers ont débouché sur un nouvel échec.

La Grèce attendra patiemment que ses créanciers internationaux deviennent réalistes dans leurs négociations avec le pays, a déclaré le premier ministre Alexis Tsipras alors que de nouveaux pourparlers tenus ce week-end ont débouché sur un un nouvel échec.

Cité par le quotidien grec Le Journal des rédacteurs, il dit également que le Fonds monétaire international (FMI), la Banque centrale européenne (BCE) et l’Union européenne insistent sur de nouvelles baisses des retraites grecques pour des raisons politiques. »

YESSSSS ! Cool Tsipras ! Olé..

ça ça a de la gueule et pas que ….DU PANACHE !

MERCI Mister Tsipras, vous êtes EX CE LLENT !

en doutiez vous…?

http://www.mediapart.fr/journal/international/150615/pour-tsipras-les-creanciers-ne-sont-toujours-pas-realistes

Répondre
1. vigneron
  
  15 juin 2015 11h06
  
  Gudule, je cite le non-paper torché par le gvt grec et envoyé à la troïka vendredi :
  
  It should be noted, however, that the average of the monthly pensions in Greece and Germany is about the same.
  
  Ça a le mérite d’être clair et ça signifie pour moi que les pensions de retraites allemandes sont assurément trop faibles mais aussi que les grecques sont, plus assurément encore, trop fortes.
  
  Répondre
  1. Gudule
    
    15 juin 2015 12h03
    
    oui vigneron, ça aussi ça a le mérite d’être clair :
    
    les allemands, la réussite allemande; un château de sable , comme les autres , bim, pas de quoi pavoiser, du pipeau, du flanc, un coup de trafalgar sur le trading et hop tout le monde descend….youpiii !
    
    allons pas vous vigneron …
    
    Il n’y a pas de miracle allemand
    Michel Santi
    
    « La réussite allemande est fondée sur des bases on ne peut plus fragile. Le pays doit faire face, avant tout, au vieillissement de sa population. Les allemands vivent et évoluent dans un univers parallèle. Leurs excédents, leur politique fiscale et budgétaire restrictive, leurs investissements anémiques sont autant d’indices irréfutables de cet autisme qui saisit l’ensemble de leurs élites. De leurs responsables politiques et économiques n’ayant de cesse d’arguer (comme pour se rassurer) que ces excédents sont des preuves de bonne santé. A la presse allemande qui, à force de radicalité et d’excès, sombre dans le populisme et incite ses lecteurs à l’isolationnisme, quand ce n’est pas à la haine du non allemand.
    Pour autant, cette intransigeance allemande – qui parvient de plus en plus difficilement à masquer une situation intérieure déplorable – ressemble fort à une fuite en avant, allant de pair avec une faiblesse politique – ou avec une absence totale d’ambition ou de vision – de la part de ses dirigeants. Il est en effet si facile de braquer tous les projecteurs sur ses propres excédents comptables, alors qu’il est impératif d’entreprendre – chez soi! – des mesures structurelles. »
    
    http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/il-n-y-a-pas-de-miracle-allemand-461175.html
    
    et le vrai gros trés gros problème des grecs et pas qu’eux , le voilà vigneron :
    
    « Une étude de deux professeurs de l’Université d’Athènes montre que la récession et la crise ne sont pas les seules causes de la paupérisation des Grecs. Retrouvez l’enquête complète de Massimo Prandi dans Enjeux Les Echos, Juin 2015 »
    
    Grèce: inefficiences, corruption et clientélisme aggravent la crise sociale
    http://www.lesechos.fr/enjeux/business-stories/globalisation/02147594633-grece-inefficiences-corruption-et-clientelisme-aggravent-la-crise-sociale-1120335.php#
    
    See you later alligator…:-)
    
    Répondre
  2. Pierre-Yves Dambrine
    
    15 juin 2015 12h40
    
    Ne pas oublier qu’en Grèce, le RSA n’existe pas. Dans un pays où le chômage a explosé, les pensions permettent d’amortir les effets de la crise, via la solidarité inter générations.
    
    Tsipras a mille fois raison d’être intransigeant sur les petites retraites. Les minimas sociaux ne sont guère brillants non plus en France, opportunément Tsipras donne du fil à retordre à la Troïka et nos gouvernements plus soucieux de compétitivité que de social. Que nos syndicats en prenne de la graine, et aillent en Grèce se recycler dans l’art de la négociation 😉
    
    Répondre
  3. vigneron
    
    15 juin 2015 13h00
    
    http://mobile.lemonde.fr/economie/article/2015/03/19/plus-les-grecs-sont-pauvres-plus-ils-ont-vu-leurs-revenus-fondre-avec-la-crise_4597494_3234.html
    
    http://www.boeckler.de/pdf/p_imk_study_38_2015.pdf
    
    Répondre
Pierre-Yves Dambrine

15 juin 2015 12h56

Hollande qui en 2012 avait dit « la crise de l’euro est derrière nous » http://www.leparisien.fr/politique/hollande-la-crise-de-la-zone-euro-est-derriere-nous-10-12-2012-2396277.php se réveille et perd patience, Tsipras attend patiemment :
http://www.boursorama.com/actualites/grece-hollande-presse-tsipras-de-reprendre-les-negociations-a28afe5664e63eda94b5733f62e68213

Répondre
1. Gudule
  
  15 juin 2015 13h02
  
  Pas ça, HAAA non !
  
  Pitié , mais qu’il continue de dormir…comme ses copains européens si bien attentionnés !
  
  MISERE de MISERE !
  
  on n’est pas a un mensonge prés me direz vous….. :
  
  « Une croissance appelée à décliner
  
  Pour l’Allemagne, la messe est donc dite et il est temps de passer au requiem, car sa croissance déclinera évidemment en même temps que sa population. Aujourd’hui, en 2015, l’Allemagne n’est même plus capable d’enrayer cet irrésistible déclin en facilitant l’accès de ses femmes au marché du travail ni même en accélérant l’immigration: ce pays n’a donc plus aucune marge de manœuvre. L’Europe et le monde ont donc un problème, qui s’appelle l’Allemagne. Et quoiqu’en disent ses dirigeants ou qu’en clament ses élites, l’Allemagne est un des problèmes du monde de demain, et pas du tout une de ses solutions. »
  
  http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/il-n-y-a-pas-de-miracle-allemand-461175.html
  
  Répondre
  1. vigneron
    
    15 juin 2015 13h29
    
    « Couacandise »…
    
    Romaric ferait mieux de faire correcteur de son pote Santi que préfacier…
    
    (Si l’Allemagne est l’homme malade de l’Europe alors la Grèce en est l’homme mort.)
    
    Répondre
2. vigneron
  
  15 juin 2015 13h06
  
  Pierre-Yves, on est bien loin de la panique sur les marchés…
  
  Répondre
Gudule

15 juin 2015 13h43

« vigneronerie »

« Si l’Allemagne est l’homme malade de l’Europe alors la Grèce en est l’homme mort. »

« Alexis Tsipras irrite les Européens »
http://www.lepoint.fr/monde/la-derniere-provocation-d-alexis-tsipras-15-06-2015-1936480_24.php

« »C’est une question de démocratie »

« Dans ces quelques lignes au ton combatif, le Premier ministre affirme que le gouvernement grec a présenté à ses créanciers UE et FMI un « projet et des contre-propositions documentées ».

Un homme mort trés VIVANT….LUI !

« Il les invite à « méditer » sur deux points : « Nous ne sommes pas seulement les héritiers d’une longue histoire de lutte. Nous portons aussi sur nos épaules la dignité d’un peuple et l’espoir des peuples d’Europe. »
Terrible la parole des morts…

couacandise… ha merci , trop aimable marcel !
un poète, assurément…. si humain…si clair, mais HOOO j’ai dit un gros mot pour vous vigneron…; HUMAIN KOI KOI..?

Mais faites donc mon ami, lâchez vous…armez…fire ! Come on ..SHOOT AGAIN !
ne vous fatiguez plus le clavier vigneron, ça fait longtemps que j’ai compris que ne vous ne pouviez pas me piffer.

Allez vigneron, courage, les autres attendront leur tour, il faut d’abord aujourd’hui , flinguer le soldat gudule !
Même pas mal !

Répondre
Hadrien

15 juin 2015 16h13

Ce n’est pas sur ce blog qu’on trouvera une analyse rationnelle du cas grec, et c’est très décevant.

Comme j’ai déjà dit, sans aucune contre argumentation concrète et rationnelle, les grecs (= leurs gouvernements successifs démocratiquement élus – on a les dirigeants que l’on élit / mérite) se sont endettés au delà du raisonnable. Leur problème ne provient pas de leurs ‘méchants’ créanciers (= les autres démocraties de l’Euro, Allemagne et France en tête – dont les dirigeants sont aussi démocratiquement élus que M Tsipras) mais de leur propension à vivre au dessus de leurs moyens.

Un accord sera trouvé sûrement sur la dette du passé que tous (oui, même les méchants troikistes) savent non remboursable, cet accord sera inévitablement présenté comme une grande victoire par Tsipras, le héros de la gauche.

Le vrai problème c’est la dette future: pour en finir avec l’austéritékineserarien, il faudra trouver des prêteurs. Qui ? Poutine – ce grand démocrate ?

Voir cette bonne émission de France 5 C dans l’air – du 9/6:

http://www.france5.fr/emissions/c-dans-l-air

Répondre
1. juannessy
  
  15 juin 2015 19h01
  
  A propos de » vivre au dessus de ses moyens » en Grèce ou ailleurs je crois que Paul Jorion a déjà fait part de son avis .
  
  Avez vous de quoi le contredire ?
  
  Répondre
  1. Hadrien
    
    15 juin 2015 21h40
    
    Pouvez vous être moins sybillin ?
    
    Répondre
  2. juannessy
    
    15 juin 2015 23h35
    
    @Hadrien :
    
    Moi non , mais je laisse Paul Jorion juge .
    
    PS pour webmestre : c’est vrai que depuis le changement de format , on a de la peine à faire la différence , dans la file, entre ce qui est un nouveau commentaire et une « réponse à ».
    
    Répondre
2. Michel Lambotte
  
  15 juin 2015 21h14
  
  Mettre la dette sous le tapis sans préparer le tapis n’est effectivement pas une solution, mais les dettes des nations européennes ne seront jamais remboursées faute d’approvisionnement de ressources naturelles pour faire de la croissance de PIB. C’est une chose élémentaire que les quatre intervenants de « C’est dans l’air »n’ont pas compris ni même envisager.
  
  Je ne vois pas en quoi le peuple grecque a vécu plus au-dessus de ses moyens que le peuple allemand, ce qui est certain est que les créanciers vivent au-dessus des moyens de remboursement des peuples et que l’ensemble vit au-dessus des capacités de la planète.
  
  Dans 20 ans nous serons toujours dans le même débat, mais les choses avancent.
  
  Répondre
  1. Hadrien
    
    16 juin 2015 17h47
    
    Je ne vois pas en quoi le peuple grecque a vécu plus au-dessus de ses moyens que le peuple allemand
    
    Sur le plan écologique – la plus importante vague du soliton – les Allemands ont une dette plus forte que les grecs car ils consomment et produisent plus.
    
    Sur le plan économique – la vague qui semble la plus importante pour nos bloggers – les Grecs savent consommer mais pas produire (assez). C’est l’origine de leurs problèmes.
    
    J’ai lu que l’annulation de la dette grecque coûterait > 600 € à chaque citoyen de l’eurozone – hors Grèce. On pourrait proposer un fond d’aide aux Grecs, qui, je n’en doute pas, suscitera l’enthousiasme de généreux donateurs prolixes sur ce blog et avides de marquer concrètement leur solidarité.
    
    Répondre
3. François Corre
  
  16 juin 2015 12h20
  
  @ Hadrien. ‘C dans l’air’ une bonne émission…? Hum, pas vraiment hétérodoxe dans le genre…!
  
  Répondre
  1. Hadrien
    
    16 juin 2015 16h57
    
    Bon ? hétérodoxe ? orthodoxe ? Peu importe. Ce qui compte: le vrai.
    
    La révolution copernicienne de la renaissance consista à distinguer le vrai du faux AVANT l’orthodoxe de l’hétérodoxe. Dans les sciences ‘dures’ elle nous mena au progrès.
    
    Notre civilisation n’a aucune chance face au soliton sans une telle révolution dans le domaine des sciences humaines. Pleurons moins, haïssons moins, réfléchissons plus, calculons plus.
    
    Répondre
4. Gudule
  
  16 juin 2015 12h37
  
  « Ce n’est pas sur ce blog qu’on trouvera une analyse rationnelle du cas grec, et c’est très décevant. »
  
  et pas en vous zécoutant qu’on en apprendra sur les Gentils et les Méchants…BRRRR
  
  « qui sait qui est trés gentil …les gentils
  
  qui fait ça n’importe quand les méchants….. »
  
  Bouh ! z’ai eu peur …
  
  manichéenne ment votre…
  
  Répondre
  1. François Corre
    
    17 juin 2015 12h00
    
    Sait rien mais dira tout ! 😉
    
    Répondre
vigneron

15 juin 2015 17h56

« Le deuxième acte a commencé »… Ben oui, quoi qu’il arrive d’ici là, Tsipras est d’ores et déjà en campagne pour des élections inévitables à la sortie de l’été. Le plus tôt sera le mieux pour lui… Le désenchantement pourrait bien se vendanger à l’automne.

Répondre
Sapristi

15 juin 2015 20h05

@Vigneron,
Politique fiction : Si la logique de vos affirmations étaient sans faille, lorsque la France coulera à son tour, personne en Europe ne se lèverait contre la Troïka pour inverser le cours des événements ?

Répondre
1. vigneron
  
  15 juin 2015 22h35
  
  Si pas d’accord (très improbable) avec la troïka, nouvelles élections évidement inévitables. Si accord, quel qu’il soit, il avaliserait les 1% d’excédent primaire pour cette année et les 2% pour 2016, et ça Tsipras le vendra les doigts dans l’nez aux Grecs mais pas aux 40% de gauchos fondamentalistes de son parti: élections donc (et bye-bye les ayatollahs de Syriza…).
  
  Répondre
Gorget

15 juin 2015 21h31

Texte envoyé à l’ambassade Grèce et publié sur Facebook (Soutien au peuple grec et à son gouvernement)ce lundi 15 juin 2015

Cela a beau être bien peu, je tiens à vous dire que je ne me reconnais pas dans le traitement que L’Europe (à qui vous avez donné son nom) vous fait subir. Des erreurs vos gouvernements en ont fait bien sûr !Qui n’en fait pas? Mes gouvernements successifs en sont eux même très loin ; cela ne justifie en rien la punition et l’humiliation que ces hommes et femmes qui se disent politiques vous assènent avec toutes les terribles conséquences que les plus fragiles d’entre vous subissent. Quoiqu’il en soit je soutiens votre gouvernement qui essaye désespérément de respecter le mandat pour le quel il a été élu et je vous envoie ce mot. Ce qui est fait ne l’est pas en mon nom. J’ajoute que je suis un européen convaincu, mais que ce rêve est encore à réaliser Amitiés Michel Gorget Citoyen Français

Répondre
1. vigneron
  
  16 juin 2015 0h32
  
  Coi kilt en soie.
  
  Répondre
2. Gudule
  
  16 juin 2015 10h40
  
  M Gorget,
  
  je ne vous connais pas, mais je vous remercie pour l’expression sincère de votre bienveillance, de votre sensibilité et de votre soutien, j’ai trouvé votre message adressé aux peuple grec émouvant et plein d’humanité, simple et beau et clair comme le sourire d’un enfant, sans fard.
  
  amicalement votre.
  
  Répondre
Gudule

16 juin 2015 7h37

« Si la logique de vos affirmations était sans faille » c’est la logique qui est sans faille..conjugaison sujet la logique.

On a le tacle « selectif » quand on redescend de la planète krypton…?
et on s’habille de soie pour parler à ces messieurs et de gants de boxes pour parler aux femmes…., c’est un art !

ça va ? pas trop étroit le tee shirt avec le grand S récupéré sur krypton ?

encore un peu de kryptonite ?

PS : le tartan en soie , à éviter les jours de grand vent….

Répondre
Gudule

16 juin 2015 12h45

@M Dambrine

Bonnes nouvelles : Il s’appelle Euclide et il tient le destin de la Grèce entre ses mains

Le stratège de gauche

« Euclide Tsakalotos est un très bon connaisseur du dossier grec. Il a écrit six livres, dont le facilement trouvable sur internet s’intitule : « Le terreau de la résistance : la Grèce, la zone euro et la crise économique mondiale ». Souvent taxé d’euroscepticisme, l’économiste anti-austérité est en fait tout simplement conscient des défauts de construction de la monnaie unique.
Si la raison l’emporte, disait-il sur Channel 4 récemment, si les gens voient à quel point nous sommes raisonnables, nous avons toutes les chances de trouver une bonne solution. Mais l’Europe doit choisir entre d’un côté une démocratie souple qui répond aux changements sociaux, et de l’autre une institution pour les riches. Les marchés changent au gré de l’actualité, nous faisons en sorte de réduire leur incertitude, justement parce que nous croyons en une autre Europe. Nous ne sommes pas pro-européens par tactique mais par stratégie. »
http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20150615.OBS0841/il-s-appelle-euclide-et-il-tient-le-destin-de-la-grece-entre-ses-mains.html

Répondre
vigneron

16 juin 2015 15h30

Lire absolument le texte des Gracques sur les Grecs dans Les Echos. Tout est dit. C’est pas du Romaric Godin… Brutal aber normal.

« PS »: est-ce que Pigasse fait toujours partie des Gracques ?

http://m.lesechos.fr/idees-debats/grece-ne-laissons-pas-m-tsipras-braquer-les-banques-021137279879.htm

Répondre
1. juannessy
  
  16 juin 2015 15h56
  
  Le lien était déjà disponible dans les tweets de Paul Jorion .
  
  Avec son « appréciation » implicite .
  
  Répondre
2. toutvabien
  
  16 juin 2015 16h50
  
  Les Gracques, avec Jouyet aux commandes
  
  « Vivement dimanche ! Les Gracques plaident pour le travail dominical »
  
  « Schröder avec nous ! Nouvel article des Gracques paru dans Le Point »
  
  « Vive le réalisme de Manuel Valls ! » Tribune parue dans Le Monde sous la plume des Gracques »
  
  Brutal aber normal
  
  Répondre
  1. Pierre-Yves Dambrine
    
    16 juin 2015 23h35
    
    Je te le dis tout net vigneron, tes Gracques je ne les aime pas.
    
    Mettre sur le même plan Tsipras et le FN, il fallait oser, ils l’ont fait !
    
    Répondre
  2. vigneron
    
    17 juin 2015 0h28
    
    Tu as raison Pierre-Yve. C’est injuste et insultant. D’ailleurs jamais Tsipras ne se serait allié au populiste de droite ultra conservateur Kammenos, contrairement à Marine le Pen.
    
    Répondre
  3. Pierre-Yves Dambrine
    
    17 juin 2015 8h22
    
    Le fait est que Tsipras traite mieux ses immigrants que ses prédécesseurs :
    
    http://www.rfi.fr/europe/20150415-grece-accueil-migrants-gouvernement-tsipras-veut-ameliorer-/
    
    Répondre
3. CloClo
  
  16 juin 2015 18h50
  
  Chuuuuut, tu vas tout faire capoter vigneron !
  
  Répondre
4. baleine
  
  17 juin 2015 7h32
  
  Les Gracques aux cuisses roses – Les Grecs à l’atavisme rouge brun – Mais en en face, un nom, un seul, un braqueur de banquiers : Tsipras, le terroriste.
  
  C’est beau l’innocence.
  
  Ce ramassis de cuistreries complexifiantes paternalistes et racoleuses peut-il enterrer les concurrences de crises sociales humanitaires que ces GO ont crée au cœur de l’Europe ?
  
  Libre à vous de penser qu’il y à l’ébauche d’une avancée politique lucide dans cette justification a posteriori de leurs décisions qui ont mené l’Europe au bord de toutes les haines recuites en créant une hiérarchie victimaire de la richesse et leurs zones culpabilisées de la misère.
  
  Effectivement. Tout est dit. Toute leur incurie : ils nous engagent, délibérément ou non, sur le chemin du plus rien à perdre.
  
  Répondre
  1. Gudule
    
    17 juin 2015 9h59
    
    Oui Baleine, les » kracks » surtout l’antichambre des gars de la narine, qu’elle ouvre donc grand ses portes , un pti coup de vent et hop les « kracks » iront craquer pour elle , c’est y pas meugnon ces cuisses roses et ces gueules enfarinées…
    
    « C’est beau l’innocence. »
    
    n’insultez pas l’innocence. Félicitez le plomb. Au fond tout est noir et noir c’est noir…….comme dirait jaunie, mwarf !
    
    Répondre
karluss

16 juin 2015 19h03

excellente approche :

http://www.xerficanal-economie.com/emission/Olivier-Passet-Tragedie-grecque-l-epilogue_2667.html

Répondre
Gudule

17 juin 2015 15h27

Les salons à la mode trouvent le code du travail « obèse »

17 juin 2015 | Par gerardfiloche

Mais ces gens, politiciens riches et salonnards, s’en moquent qu’il ait fallu un siècle pour écrire le code du travail de 1910 à 2015, et que ce texte dans sa richesse, son ampleur, témoigne de l’évolution des rapports de force sociaux de décennie en décennie. Ils s’en moquent qu’on soit passé de 3 millions de salaries à 18 millions de salariés, que 93 % des actifs soient salariés et dépendent du Code : ils sont en croisade pour le ré écrire encore une fois, le passer à l’acide des rapports de force actuels. Il s’agit en baissant encore et encore les droits du travail de baisser le coût du travail et d’augmenter la rentabilité du capital.

Le code du travail, Parisot, Gattaz, Macron, Le Guen, Fillon, Larcher, Bertrand,Le Maire, combattent pour le supprimer littéralement depuis une décennie. Ils avancent inexorablement derrière n’importe quel argument, et le dernier et le plus stupide d’entre eux « l’obésité », fait leur affaire.

La loi Macron (article 83) vient de nicher par 49 3 une bombe thermonucléaire contre le principe même de l’existence d’un code du travail en modifiant l’article 2064 et la loi du 8 février 1995 du Code civil. Il s’agit de permettre qu’une relation de travail ne relève plus des lois et accords collectifs, mais d‘un accord de gré à gré. Il s’agit, comme le colloque du Medef de mars 2011, de remplacer la « subordination » avec contrepartie, par une « soumission librement consentie » (« compliance without pressure ») sans contrepartie. Il s’agit de faire de chaque salarié l’égal individuel … de son patron pour mieux lui enlever ses droits et protections collectives, légales ou conventionnelles. Exit totalement le Code : ça vaut de la qualifier d’obèse.

http://blogs.mediapart.fr/blog/gerardfiloche/170615/les-salons-la-mode-trouvent-le-code-du-travail-obese

et

Pierre Joxe: «Je suis éberlué par cette politique qui va contre notre histoire»

19 décembre 2014 | Par Edwy Plenel et Frédéric Bonnaud

Dans un entretien à Mediapart, Pierre Joxe, plusieurs fois ministre de Mitterrand et grande figure socialiste, n’a pas de mots assez durs pour dénoncer le gouvernement et le projet de loi dit Macron, une entreprise de « déconstruction du droit social ».

http://www.mediapart.fr/journal/france/191214/pierre-joxe-je-suis-eberlue-par-cette-politique-qui-va-contre-notre-histoire

Répondre
1. juannessy
  
  17 juin 2015 15h48
  
  Le point de vue du collectif du syndicat des avocats de France et du syndicat de la magistrature :
  
  http://www.thierry-billet.org/2015/06/indemnisation-des-licenciements-abusifs-de-la-flexi-securite-a-la-flexi-impunite-le-monde-15-06-2015-a-09h27-mis-a-jour-le-15-06.htm
  
  Répondre
Yves Vermont

18 juin 2015 22h16

La Grèce n’a plus besoin de notre soutien.

Les prêts toxiques grecs pèsent 300 Md (sauf erreur). Ne pas vouloir les rembourser est d’autant plus tenable que la crise de 2008 a montré que 600 Md de prêts subprimes toxiques – pas les premiers prêts subprimes refinancés par les GSE, mais les prêts voleurs vendus par les brokers ou filiales des banques entre 2003 et 2006 – ont suffi à déstabiliser un système financier totalement imbriqué.

L’ordre de grandeur de la dette toxique grecque est le vrai atout de la Grèce.

Les mêmes maux se traiteront avec les remèdes. Quel fut le remède ? Le QE des banques centrales ou toute autre forme de prêt accordé par des institutions crées pour l’occasion avec la garantie des Etats, ou des Banques Centrales.

Les dirigeants actuels de la Grèce ont une bonne connaissance des peurs des financiers. Ils connaissent leur marge de manoeuvre. Ils le font sentir avec une diplomatie limitée à leurs interlocuteurs. Cela les rend insupportables.

Ils ont compris que pas un politique n’aura le courage de faire chuter le Greak Brother’s car les conséquences de la chute de Lehman est toujours dans les esprits.

Les techniciens de la BCE, du FMI sont liés par le traité. Ils doivent se retirer du jeu pour s’en remettre aux politiques qui peuvent modifier les règles du jeu. Les techniciens impuissants n’ont aujourd’hui pas d’autre solution que de montrer leurs muscles pour sauver la face et forcer les politiques à intervenir.

Faire croire que c’est nous qui allons payer la dette grecque est inexacte. Je ne connais pas un seul état qui rembourse ses dettes. Les états font rouler leur dette et ne payent que des intérêts.

S’il advenait que les états décident de rembourser leurs dettes, que vont faire les fonds de pensions, les mutal funds, les assurances de tout cet argent ? Je crains le pire du côté de l’immobilier et des marchés boursiers.

Les dettes des états doivent contenues dans des limites raisonnables que certains ont fixé un jour à 30%, puis 60% en utilisant quelques équations mathématiques du premier degré.

La Grèce a fait preuve de raison en proposant d’indexer ses remboursements sur sa croissance. Une façon douce de revenir à des ratios plus raisonnables.

Une dette détenue par une banque centrale ne coute rien à un Etat quelque soit le taux directeur car les Etats sont actionnaires des banques centrales. Chaque année la Banque de France reverse au Trésor ses bénéfices. Par contre, une dette d’état détenue par un Banque privée se paye au prix fort.

J’ai cru comprendre que les chefs d’état européens allaient se réunir bientôt. C’est donc gagné pour la Grèce !

La Grèce n’a donc plus besoin de notre soutien.

Tout ce que j’avance n’est pas rigoureusement exact aujourd’hui mais peut le devenir demain.

Allons messieurs, faites preuve d’imagination et d’indépendance vis à vis de la finance !

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1. vigneron
  
  18 juin 2015 22h42
  
  Alors fais comme tout l’monde qui pense comme toi aujourd’hui: crie au loup (ou tais toi) et achète tout ce que tu peux de titres grecs au rabais. Jackpot assuré.
  
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Gudule

19 juin 2015 11h41

L’Europe cherche dans l’urgence un plan B pour la Grèce
19 juin 2015 | Par martine orange

« Alors qu’un accord semble impossible à atteindre et que le système bancaire grec est au bord de l’effondrement, les Européens cherchent d’urgence un plan B pour la Grèce. Tous évoquent un contrôle des capitaux et une possible sortie de la Grèce de l’euro. Revue des scénarios à l’étude.

« Soit il y a un accord, soit il faut un plan B », avait prévenu le ministre irlandais des finances Michael Noonan avant le énième sommet de l’Eurogroupe. Il n’y a pas eu d’accord, le 18 juin, comme cela était prévisible. Une heure a suffi pour dresser un nouveau constat de désaccord entre le gouvernement grec et les autres responsables européens. »

http://www.mediapart.fr/journal/international/190615/leurope-cherche-dans-lurgence-un-plan-b-pour-la-grece?utm_campaign=2823020&utm_medium=email&utm_source=Emailvision

Et

le scénario islandais serait privilégié actuellement par l’aile gauche de Syriza.

Syriza Left demands ‘Icelandic’ default as Greek defiance stiffens
Greek premier Alexis Tsipras threatens Europe’s creditors with a « big no » unless they yield on debt servitude

http://www.telegraph.co.uk/finance/11673989/Syriza-Left-demands-Icelandic-default-as-Greek-defiance-stiffens.html

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