Dette, honte et Kurt Weill, par Arnaud Castex

13 juillet 2015 13h09

Billet invité. Ouvert aux commentaires.

Ce qui se profile sur la Grèce est un échec total ! Je lis l’article de François Leclerc : aucune renégociation sur la dette, aucune renégociation du cadre, un pays mis sous tutelle.

Comment Tsipras peut-il accepter ceci ? Cet accord n’offre aucune perspective au peuple grec, ni aux autres, si ce n’est l’infantile satisfaction de les voir se soumettre et payer pour leurs « errements ».

L’Europe politique, l’Europe des peuples sont mortes définitivement ce matin. Il ne reste plus qu’un mort vivant institutionnel. Je suis écœuré.

La Chanteuse grecque Dimitra Galani chante Youkali de Kurt Weill

YOUKALI, paroles Roger Fernay, musique Kurt Weill

C’est presque au bout du monde
Ma barque vagabonde
Errant au gré de l’onde
M’y conduisit un jour
L’île est toute petite
Mais la fée qui l’habite
Gentiment nous invite
À en faire le tour

Youkali, c’est le pays de nos désirs
Youkali, c’est le bonheur, c’est le plaisir
Youkali, c’est la terre où l’on quitte tous les soucis
C’est, dans notre nuit, comme une éclaircie
L’étoile qu’on suit, c’est Youkali

Youkali, c’est le respect de tous les vœux échangés
Youkali, c’est le pays des beaux amours partagés
C’est l’espérance qui est au cœur de tous les humains
La délivrance que nous attendons tous pour demain

Youkali, c’est le pays de nos désirs
Youkali, c’est le bonheur, c’est le plaisir
Mais c’est un rêve, une folie
Il n’y a pas de Youkali
Mais c’est un rêve, une folie
Il n’y a pas de Youkali

Et la vie nous entraîne
Lassante, quotidienne
Mais la pauvre âme humaine
Cherchant partout l’oubli
A, pour quitter la terre
Su trouver le mystère
Où nos rêves se terrent
En quelque Youkali

Youkali, c’est le respect de tous les voeux échangés
Youkali, c’est le pays des beaux amours partagés
C’est l’espérance qui est au cœur de tous les humains
La délivrance que nous attendons tous pour demain

178 réponses à “Dette, honte et Kurt Weill, par Arnaud Castex”

Podj

13 juillet 2015 13h21

Plus que l’Europe des peuples c’est la démocratie qui a été enterrée ces deux dernières semaines, la voix des peuples ne vaut rien… malgré le référendum, malgré Siriza, il n’y a rien à faire devant l’implacable machine financière qui s’est mis en place dont nous sommes tous les complices…

Quand on voit la situation environnementale de la planète, il y a de quoi être défaitiste.

Nos voix ne compteront pas.

Et la révolution ne pourra se faire par la voie des urnes.

Il faudra prendre les armes.

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1. CloClo
  
  13 juillet 2015 14h14
  
  Vous ne prendrez jamais les armes ! Vous n’en avez pas ! Si vous pouviez nous épargner ces futiles cris sans réalité. La descente après le shoot !
  
  Sérieusement, où et quand dans l’Histoire, un vote a rempli des caisses vides ?
  
  Il était prévisible que Tsipras finirait par se plier aux rapports de forces effectifs. Il le fait maintenant les deux genoux à terre. Il n’a rien gagné, il ne peut rien gagner d’autre que ce que les créanciers sont prêts à abandonner de leur propre chef.
  
  Et puis les créanciers aussi sont des « démocraties » non ? Tous les dirigeants en présence sont bien issus du suffrage universel non ? C’est quoi se charabia sur la mort de la démocratie en l’espèce ?
  
  Répondre
  1. Julie
    
    13 juillet 2015 15h57
    
    Les loyers iniques qu’on paye ici et là et qui absorbent de plus en plus souvent quelque 50% du salaire font de chaque électeur européen un addict du crédit au même titre qu’un grec ou un irlandais surendetté, même lorsque l’on refuse les crédits et l’idée d’être propriétaire (sic! jusqu’au prochain « réaménagement du quartier entraînant la destruction de quelques immeubles).
    
    A ce titre, les cavacades financières de ces mafieux dont on attend toujours qu’ils partent en croisade contre les paradis fiscaux nous vident TOUS les poches, et nous tiennent enchaînés. Le jeu de la montée de l’extrême-droite et de la menace de violences (venue de ce côté-là ou d’un autre) fait partie de cette mascarade.
    
    A ce stade la seule lutte possible et non-violente consiste en des grèves de la consommation, refus du travail, et sabotage des outils de travail. Le Bank Run est une solution. Pensez aux banques vertes.
    
    https://en.wikipedia.org/wiki/Ethical_banking#Europe
    
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  2. Armelle
    
    13 juillet 2015 17h33
    
    Pourquoi condamner à ce point l’espoir déçu ?
    
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  3. toutvabien
    
    13 juillet 2015 19h52
    
    Avec un pistolet sur la tempe, je, tu, nous t’accordons le titre démocrate.
    
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  4. Gudule
    
    13 juillet 2015 19h58
    
    Clairement, ils n’ont pas digéré le coup du référendum. Entre temps , la Gréce s’est retrouvé aux abois.
    
    Etant aussi en position de force, ils n’ont eu aucun mal à lui asséner le coup de grâce, les pays et les voix discordantes se sont tues, pour le moment…….
    
    Je pensais m^me qu’ils allaient droit au grexit, mais non, c’est pire, garder les grecs et les mettre au régime sec !
    
    C’est le peuple qui va souffrir , pas les oligarques et ça c’est grave !
    
    J’écoutais la radio, les grecs le soutienne encore et pensent que de toute façon le programme d’austérité qui leur est imposé est totalement irréaliste et irréalisable………..
    
    Un grexit pour rejoindre les brics n’était il pas préférable ?
    
    Tsipras a souvent parlé à M Lew , secrétaire d’état au trésor américain, au téléphone durant les négos, qu’est ce qu’ils se sont dit ?
    
    Hum hum hum…..
    
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  5. Marianne
    
    13 juillet 2015 19h59
    
    Cloclo, occupes toi de tes claudettes !
    
    Les créanciers des démocrates. T’es pas branché !
    
    Enfin mieux vaut lire ça que d’être aveugle
    
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  6. Gudule
    
    14 juillet 2015 2h00
    
    cloclo
    
    Les décideurs dont le fmi et la bce n’ont pas été élu à ce que je sache
    Depuis la crise grecque[modifier | modifier le code]
    La troïka désigne alors les experts représentant la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international 1, chargés d’auditer la situation économique grecque et notamment l’état de ses finances publiques2dans le cadre de l’accord de refinancement négocié en mai 2010 et pendant toute la durée de validité de celui-ci.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Troïka_(politique_européenne)
    
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  7. Dominique Gagnot
    
    14 juillet 2015 14h38
    
    Il n’y a pas de démocratie, puisque la puissance médiatico-financière présélectionne les candidats au grands shows « électoraux », partout!
    
    Or une démocratie suppose un peuple « éclairé ».
    
    Et tout est fait pour que jamais les personnages « éclairant » n’aient accès à la direction des plus gros médias de masse. Bien au contraire, voyez Radio-France…
    
    Ok, il y a de rares blogs… noyés dans l’océan d’internet. Cela fait bien peu face aux rouleaux compresseurs de la pensée. (de l’ordre de 1/100 d’audience)
    
    S’il vous plait, arrêtez de parler de démocratie.
    
    Répondre
Annie Stasse

13 juillet 2015 13h21

Moi aussi je suis dégoûtée. Je n’ai même plus de mots pour le dire. Cet accord n’a aucun sens sinon donner encore raison aux partisans de l’austérité.

L’Allemagne est toute puissante en Europe assortie de ses satellites. Et les médias et les politiques continuent de mentir : un bon accord ! pour qui ? pour les banquiers ? mais les gens, les gens, les gens…

Hollande fier de lui ?

l’Europe du Nord écrase l’Europe du Sud.

Un pays doit sortir pour la sauvegarde de tous : l’Allemagne.

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1. Mor
  
  13 juillet 2015 17h05
  
  « l’Europe du Nord écrase l’Europe du Sud »
  
  Pure propagande alter-europhobique. C’est la droite conservatrice et réactionnaire européenne qui est entrain de museler la gauche progressiste grâce à l’idiotie utile de pseudo-révolutionnaires d’ultragauche et de nationalistes de tous crins. Mais bon, puisqu’il parait que la politique n’existe plus et que la droite et la gauche sont kif-kif, vous avez peut-être raison, vous et la ligne de ce blog.
  
  Répondre
  1. samuel
    
    13 juillet 2015 17h33
    
    Et ceux qui les ont nommés les PIGS avaient une haute idée de leurs cultures et de leurs nations (et la marmotte emballe le chocolat dans du papier alu)
    
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  2. Anatole
    
    14 juillet 2015 21h10
    
    Et pourtant dans les faits, c’est bien l’Europe nordique et protestante qui fait avaler depuis quatre ans des couleuvres aux pays méditerranéens et catholiques (hormis la Grèce bien sûr), avec la France (qui n’est ni l’un ni l’autre) entre les deux. Entre les deux, mais jusqu’à quand ?
    
    S’il se trouve des relais de cette politique de l’auto flagellation dans chacun de ces pays (victimes consentantes en un certain sens) il n’en reste pas moins que l’impulsion, ainsi que les principaux mécanismes de la Pompe à Phynances, se trouvent bien en territoire nordique et protestant.
    
    En somme c’est l’Europe toute entière, du moins dans sa partie occidentale qui vit une crise belge : le nord contre le sud, Germains contre latins, et vice versa.
    
    Et entre les deux Bruxelles.
    
    Répondre
CLEMENT

13 juillet 2015 13h23

Aujourd’hui nous sommes des millions d’européens à être écoeurés ! 62% des grecs ont dit NON à cette politique d’austérité, Tsipras n’a pas le droit de ne pas en tenir compte.

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Lepierrot

13 juillet 2015 13h28

Mr HOLLANDE et Me MERKEL oseraient – ils appliquer de telles mesures à leurs propres concitoyens ?

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1. CloClo
  
  13 juillet 2015 14h17
  
  Ca va venir, n’en doutez pas un seul instant ! Vous lisez le blog de Paul Jorion de travers si vous n’en avez pas conscience.
  
  Répondre
  1. Lepierrot
    
    13 juillet 2015 15h51
    
    Je n’en doute pas mais ils n’y arriveraient pas ! C’est pour souligner leur énorme hypocrisie !
    
    Répondre
  2. Lepierrot
    
    13 juillet 2015 15h56
    
    Et comment peut – on étre sûr que mercredi le Parlement grec va voter l’intégralité des mesures ?
    
    Répondre
2. RV
  
  13 juillet 2015 20h12
  
  et vous croyez qu’on leur demandera leur avis le moment venu ?
  
  Répondre
3. Dup
  
  13 juillet 2015 21h59
  
  Ce sont les socialistes allemands uui ont fait le gros des réformes équivalents a celles demandées a la grèce, et pour ce qui est des français on vient de nous servir la loi macron et on nous distille la réforme des reraites par petite dose a chaque nouveau gouvernement élu, pour ce qui est de la réforme du travail ça ne saurait tarder mais pour l’instant on a préféré faire un gros paquet cadeaux au patronnat (pacte de responsabilité) pour qu’ils aient les mêmes avantages de suite et que la situation budgétaire s’agrave suffisament pour la rendre indispensable a la prochaine législature.
  
  Répondre
Dissonance

13 juillet 2015 13h28

Lordon avait prévu dans les grandes lignes ce qui se joue en ce moment, avant même l’accession de Syriza au pouvoir, et le réaffirmait encore dans son dernier billet, au lendemain du référendum.

On est tout de suite beaucoup moins déçu quand on sait qu’il n’y a probablement rien à espérer…

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1. Vanelst M.
  
  13 juillet 2015 18h01
  
  Il me semble bien qu’il y a un gigantesque malentendu. Cette « Union » Européenne des peuples que nous avons accepté les yeux fermés lors de la mise en place de l’Euro nous a été présenté comme une première étape, avant quoi? C’est ce malentendu qui nous à fait prendre des vessies pour des lanternes. Non il n’y avait pas d’Europe unie en chantier, pas plus qu’une Europe sociale mais bien une Europe des financiers et du dumping social. Le réveil est douloureux, non seulement nous voyons à quel point la Démocratie n’a pas sa place dans cette Europe là mais qu’en plus elle est dirigée par des maîtres chanteurs d’une arrogance folle, des fossoyeurs dont l’histoire dressera un portrait fort peu reluisant mais en ont-ils seulement conscience?
  
  Répondre
MerlinII

13 juillet 2015 13h32

La Grèce était un laboratoire

Elle doit devenir maintenant un repoussoir; « Si vous ne vous soumettez pas à la politique de la dette perpétuelle, nous vous coupons les vivres. Et si vous vous soumettez nous prenons les commandes. Avis à la population. »

Triste Europe.

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portroyal

13 juillet 2015 13h35

D’un autre coté c’est vraiment pas simple pour Tsipras en ce moment ^^

Evidemment qu’on a presque tous envie qu’il hurle « allez vous faire foutre », mais c’est aussi le pire moment possible, si c’était pour en arriver à renverser la table, il eut mieux fallu le faire en fevrier… maintenant il est acculé de toute parts, ils lui ont d’abord fait avaler les couleuvres, puis le boa constrictor, et maintenant ils resserrent le boa qui reste autour de sa carcasse…

on en arrive presque a souhaiter (oui bon : rever) que varouf a « demissionné » pour mettre sur pied plus discretement une sortie de l’euro/un plan pas piqué des hannetons avec l’aide de la …turquie (oui je sais ca peut faire bizarre, mais eux aussi connaissent bien l’humiliation europenne, on a vu des rapprochements incongrus se faire pour moins que ça, et elle a deja proposé d’allonger un premier milliard sans interet pour tester les eaux ^^ ), voire chine / russie. si l’europe insiste pour se suicider, ben il faudra bien aller voir de l’autre coté un jour ou l’autre…

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1. Julien Alexandre
  
  13 juillet 2015 13h39
  
  Sauf que la vérité, c’est que Varouf a été démissionné précisément parce qu’il était un des avocats de la solution jusqu’au-boutiste, ayant préparé avec quelques membres de son cabinet une méthodologie pour faire face à une fermeture forcée des banques. Tsipras a fait un autre choix.
  
  Lire l’interview de Varoufakis, édifiante : http://www.newstatesman.com/world-affairs/2015/07/yanis-varoufakis-full-transcript-our-battle-save-greece
  
  Répondre
  1. portroyal
    
    13 juillet 2015 13h46
    
    quand je lis « “You’re right in what you’re saying, but we’re going to crunch you anyway.” », je me demande quand meme qui est le jusqu’au boutiste dans l’histoire…
    
    Répondre
    1. Julien Alexandre
      
      13 juillet 2015 13h51
      
      Les deux, évidemment ! Sauf qu’il y en a un des deux qui était en position de force, depuis le début.
      
      Répondre
  2. juannessy
    
    13 juillet 2015 15h25
    
    En effet .
    
    Répondre
2. Dup
  
  13 juillet 2015 22h09
  
  En suivant l’idée de PJ de la carte secrète Obama on peut parfaitement imaginer qu’il y ait eu pression US autant sur Merkel que sur Tsipras…. Peut être Varoufakis est sorti quand il a vu la tournure que prenait le « soutien » US….
  
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  1. André
    
    14 juillet 2015 9h56
    
    Si Wolfgang Schäuble n’a pas démissionné dans les jours qui viennent (et au plus tard après le dernier vote du Parlement allemand sur le projet d’accord), on devra conclure que l’ « idée de PJ » … est fausse.
    
    Répondre
arkao

13 juillet 2015 13h38

Hier soir j’ai eu l’occasion d’assister à un concert du groupe Zebda qui s’est conclu par leur reprise du chant des partisans:
https://www.youtube.com/watch?v=dBpLJ4X4vJY
Résonance particulière avec ce qui est en train de se passer. Émotion, frissons.

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1. CloClo
  
  13 juillet 2015 14h21
  
  Ouais c’est sur ! En mars 2012 j’étais place Bastille, on chantait aussi ! C’était « on lâche rien » ! Emotions, frisssons et puis puis … Hollande. Bref.
  
  Répondre
  1. Hervey
    
    13 juillet 2015 15h56
    
    Les chiens ont gagné mais le combat continue.
    
    Répondre
  2. arkao
    
    13 juillet 2015 16h03
    
    En mars 1975, encore enfant, j’étais avec mon père et ses anciens compagnons du maquis, autour d’un feu dans les bois. Le chant des partisans et puis et puis… Miterrand, Shroeder, Sarkozy, Merkel, Hollande, Schaüble. Bref. Tout ça pour ça.
    
    Répondre
2. CloClo
  
  13 juillet 2015 19h01
  
  Pour l’avenir de nos enfants, mieux vaut être lucide. C’est jamais très agréable, mais tellement plus efficace !
  
  Répondre
MerlinII

13 juillet 2015 13h42

D’un autre coté, il y a une certaine logique; si les retraités bavarois comptent sur l’économie grecque pour payer leur pension, ils ont raison de se faire du soucis !

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1. André
  
  14 juillet 2015 6h25
  
  Et pourtant l’Autriche restructure sa dette … au détriment des « pauvres » retraités bavarois !
  
  http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/et-pendant-ce-temps-l-autriche-restructure-sa-dette-491019.html
  
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Stephan Storck

13 juillet 2015 13h42

Faut pas chercher d’excuses. Il a été encore plus rapide que “mon ennemi n’a pas de visage” pour trahir le vote démocratique et là c’est lui-même qui l’avait provoqué.

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portroyal

13 juillet 2015 13h44

pour une fois un hashtag vaut mieux qu’un long discours ^^

https://twitter.com/search?q=%23ThisIsACoup

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jeanpaulmichel

13 juillet 2015 14h09

Tout ceci est à vomir.

Je suis choqué par ces embrassades, accolades, sourires de circonstance et autres familiarités que se sont autorisés les membres de l’Eurogroupe à l’attention de Mr Tsipras et que nous avons vu à la TV.

Je ne me permettrais pas un tel comportement avec un(e) collègue de travail, même après 20 années de relations professionnelles cordiales vu les circonstances.

Le baiser donné hier par Mr Junker sur la joue de Mr Tsipras m’a fait penser au baiser de Judas.

Je ne m’explique pas que Mr Tsipras ait accepté de telles familiarités.

Cela me rappelle l’histoire du Petit Chaperon Rouge qui, innoçant, questionne le loup. Ce dernier, au final, se jette sur lui avec ces paroles : c’est pour mieux te croquer mon enfant.

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1. CloClo
  
  13 juillet 2015 22h53
  
  Alors si tu as une bonne mémoire, le chasseur vient délivrer le petit chaperon rouge du méchant loup… Faudrait voir un peu à réviser vos classiques !
  
  Répondre
2. Anatole
  
  14 juillet 2015 21h20
  
  Juncker se comporte comme le vieux de la vieille qu’il est, le patriarche qui connaît sur le bout des doigts les mécanismes de la machine européenne où il a fait carrière.
  
  Il a une familiarité avec « tout ça », une telle familiarité que cela lui donne sans doute un sentiment amusé de toute puissance. Ajouté à cela une bonne dose d’alcool et le voilà qui oscille entre de bon père de famille et le pervers déluré.
  
  Répondre
Philippe

13 juillet 2015 14h11

Je suis moi aussi écoeuré. Les sentiments ou les pensées qui se bousculent à lire ce que personne ne peut appeler un « accord », à moins de considérer à égalité la victime et son bourreau, sont l’indignation, l’abjection même, pour ce que nos dirigeants peuvent faire subir à un peuple, la honte pour ce que nous sommes devenus, les Européens, l’incompréhension devant l’acceptation de Tsipras (mais il doit nous manquer des infos), et pour finir la révolte.

Et la solidarité des nations au sein de l’euro inscrite dans les traités ?… L’Europe est morte ce matin ! Et je crains que nous devions nous attendre à des lendemains qui déchantent, dans un sens ou dans l’autre.

Et d’un point de vue strictement intéressé, sachons que nous n’avons rien gagné, car demain ce sera le tour des Espagnols, puis celui des Italiens, puis le nôtre (Français)…

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Moreel

13 juillet 2015 14h18

J’en veux tellement à nos dirigeants – si mielleux – qui ont transformé l’Europe des peuples en une société de recouvrement de dettes sans scrupules.

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semaphorum

13 juillet 2015 14h33

La rue grecque sait mnt ce qu’il est possible d’obtenir avec un mandat UE-Euro… à peine mieux avec un gvt radical de gauche qu’avec les précédents et surtout l’assurance d’une lutte sans fin, le désir impérieux de le faire échouer des droites européennes pour l’exemple et la faculté de soumettre le pays, extorsion financière en tout genre , accaparement in fine des ressources naturelles (gaz naturel sous marin prometteur) pour se « libérer » de la dette.

Je fais confiance à l’UE pour prolonger sine die cette chienne galeuse sous le regard des autres peuplades incrédules…

Comment ne pas faire la comparaison raisonnée avec un Grexit? une fois éteints les délires apocalyptiques des chiens de garde avec les premières mesures ad-hoc connues, la balance objective serait , à mon avis, sans équivoque de ce coté…
C’est donc la rue qui peut exiger de changer le mandat de la gauche radicale au pouvoir, comment la convaincre?

Répondre
CloClo

13 juillet 2015 14h33

Boulant écrit plus haut dans son billet :

« – augmenter la TVA, y compris sur les produits de première nécessité, »

OR,

La TVA va être augmentée immédiatement et devra rapporter l’équivalent de 1 % du PIB, c’est-à-dire 1,8 milliard d’euros chaque année. Le taux normal reste à 23 % mais il inclut désormais la plupart des produits et des services, y compris les restaurants (au lieu des 13 % actuels), le taux réduit de 13 % étant restreint à l’eau, l’alimentation de base, l’énergie et les hôtels (6,5 % jusqu’ici) et le taux « super-réduit » de 6 % s’appliquant uniquement aux produits pharmaceutiques, aux livres et aux billets de théâtre. Les îles, qui bénéficiaient d’une TVA réduite, vont perdre leur privilège et seront soumises au taux normal à partir d’octobre, après la saison touristique. La mise en place sera progressive, en commençant par les îles les plus riches et les plus touristiques, et s’étalera jusqu’à 2016. Les îles les plus reculées ne seront pas concernées.

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/journal20150713/lec1_evenement/021200804541-le-plan-de-reformes-accepte-par-la-grece-aura-un-effet-recessif-1136805.php?t1kKDLb0KBsDSuGh.99

Qui ment ? Boulant évidemment ! Pourquoi mentir alors que le sujet est déjà suffisamment lourd comme ça ?

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CHAPONIK

13 juillet 2015 14h38

Ainsi le faible FAUST a trahi Marguerite et le Diable à trois têtes en rit encore….

Mais j’entends quelque part la rumeur des peuples monter….

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Marianne

13 juillet 2015 14h39

Peut-être qu’il a fait ça pour emmerder les retraités bavarois ! Belle blague.

Sinon, oui, c’est la déprime.

Peut-être a-t-il reculé pour mieux sauter. Varouf va peut-être ressortir du bois.

Espérons que le parlement grec l’envoie refaire sa copie.

Répondre
1. CloClo
  
  13 juillet 2015 18h58
  
  Alors là vous rêvez les yeux ouverts ! Le parlement grec va tout valider sans broncher à l’exception des ultras de tous bords. Sinon, directement la fosse à purin et le plan d’aide humanitaire…
  
  Répondre
  1. Gudule
    
    14 juillet 2015 0h10
    
    Quatre semaines pour finaliser l’accord avec les parlements européens, et du coté allemand et finlandais, c’est pas gagné !
    
    Ils ont le temps de se voir agoniser les grecs si la bce n’ouvre pas le robinet pour alimenter les banques grecques…….et là le lexomil et la barre de mars ça suffira pas à les calmer.
    
    Rien n’a été tanké pour une telle situation de crise, donc chaud devant , rien n’est réglé …..
    
    Sauf
    
    Quelque soit le résultat la Gréce reste dans la zone euro.
    
    « L’Eurogroupe ne trouve aucune solution pour un financement transitoire
    
    Une nouvelle réunion des ministres des Finances de la zone euro a eu lieu aujourd’hui à Bruxelles. L’objectif était de trouver des solutions pour un financement d’urgence de la Grèce, le plan d’aide ne pouvant être mis en place que dans « deux à quatre semaines » selon le président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem. »
    
    « o Les banques grecques resteront fermées au moins jusqu’à mercredi minuit
    
    La BCE n’ayant pour le moment pas décidé de changer le plafond de son mécanisme de fourniture de liquidités d’urgence (ELA) aux banques grecques, ces dernières, fermées depuis deux semaines, resteront fermées jusqu’à mercredi soir. Les autorités devraient discuter de la suite des événements dans la journée de mercredi, jour où le gouvernement doit faire valider différentes réformes, qui pourraient faire « bouger la BCE » selon le ministre de l’ÂÉconomie grec. De son côté, Kostas Botopoulos, le président de la régulation des marchés grecs a estimé aujourd’hui dans une interview à la BBC qu’il faudrait « des mois avant un retour à la normale du système bancaire grec ».
    
    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/07/13/20002-20150713LIVWWW00007-grece-hollande-tsipras-merkel-et-trusk-proposent-un-projet-de-compromis.php
    
    Répondre
weidknnet annie

13 juillet 2015 14h39

« ils » ont sauvé l’europe comme d’autres avant eux ont sauvé la paix un soir de 38 en sacrifiant la Tchécoslovaquie à d’autres qui en voulaient déjà toujours plus…….

Répondre
juannessy

13 juillet 2015 14h47

A qui le tour ?

Mais ça n’est pas le principal, car les peuples et la démocratie ont des os aux ressources , aux chemins de déviation, inattendus.

Le principal , c’est au nom de quelle utopie réaliste .

Dont je ne parviens pas à trouver des traces ou des indices dans ce qui s’est passé cette dernière semaine .

Répondre
1. Juannessy
  
  14 juillet 2015 15h02
  
  Ecouté Hollande ce 14 juillet .
  
  Pour qui sait lire entre les mots , on repère bien comment s’affrontent aujourd’hui les forces dans le monde tel qu’il est .
  
  Pour changer le monde faut il refuser de jouer le jeu du système de gestion du marché en place , et passer à la casserole comme les grecs et d’autres demain ?
  
  Faut il disposer préalablement d’un système de gestion du marché prêt à l’emploi ? Disposer aussi d’alliances pour être soi même plus fort ? Elargir le cadre pour mieux en sortir ?
  
  Où l’on retrouve A ,B,C,D .
  
  Pour l’utopie réaliste , pas noté autre chose qu’un appel à la France éternelle .
  
  Si ça veut dire Liberté , Egalité , Fraternité étendue au vivant , je pourrais être d’accord .
  
  Mais je n’ai entendu dans cette intervention , que la seule citation de Liberté et Egalité .
  
  Mais comme pour les accords internationaux , le diable est dans les détails .
  
  Solidarité aux grecs d’hier , d’aujourd’hui et de demain .
  
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Fran

13 juillet 2015 14h48

en gros c’est ça la guerre maintenant… 3ème guerre mondiale en Europe en 1 siècle. Les Allemands ont certes un jeu nauséabond mais ils sont soutenus par les pays du Nord de l’Europe + quelques Balkans, ceux qui, en 1940 ont aussi choisi un certain camp. J’en ai des hauts le cœur. Si l’Europe c’est ça, on s’est tous fait entuber. Belle victoire, plus personne n’ira voter puisque ça ne sert à rien (je suppose que le message c’est ça). Ils ont juste tué la démocratie en Europe, laissant la place aux terrorismes. C’est une catastrophe (mot grec:) et une honte ; je suis anéanti.

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1. CloClo
  
  13 juillet 2015 18h56
  
  Allez, un mars, un verre ou un lexomil et ça repart ! Rien n’est perdu puisque tout est sauvé ! (momentanément)
  
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Philippe Soubeyrand

13 juillet 2015 14h50

Bonjour,

Je ne suis pas de ceux qui pensent que c’est un bon ou un mauvais accord. Je retiens simplement que c’est un accord qui repousse momentanément ce débat interminable à plus tard, faute d’avoir su trouver une solution viable pour le peuple grecque. Mais je retiens surtout que l’Europe n’abandonne pas la Grèce, et que Tsipras a su sagement éviter le pire pour son pays, à savoir l’isolement.

La prochaine étape pour nos dirigeants s’annoncent encore plus délicate que la seule résolution du problème de la dette grecque. Le réchauffement climatique n’attend plus ! Les choses s’aggravent à un point tel, que la dette grecque pourrait bien devenir le cadet des soucis de nos dirigeants dans un avenir très proche.

Il suffit de lire les communiqués récents de la communauté scientifique pour s’en rendre compte. Et dans ce contexte, les rôles risquent fort de s’inverser avec une Allemagne d’ores et déjà élue depuis longtemps parmi les mauvais élèves de la classe (23% des émissions de CO2 en Europe) :

http://www.lepoint.fr/environnement/l-allemagne-premier-pollueur-d-europe-09-05-2014-1820726_1927.php

Le 11 décembre prochain, un accord international doit être trouvé pour une réduction de plus de 70% des émissions de gaz à effet de serre. C’est l’ensemble de nos modèles économiques qui s’en trouveront ébranlés, et par la même occasion, cela sonnera, à l’issue d’une longue « agonie », le glas définitif du capitalisme lui-même, seul et unique responsable de nos prédations à outrance.

Aussi, concentrons-nous maintenant sur cette sulfureuse COP21 à venir…

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1. MP Nougaret
  
  13 juillet 2015 16h35
  
  Si ce n’était que la pollution en CO2 … il y a aussi la production par l’Allemagne de produits chimiques trop proche des hormones pour ne pas les perturber (puisque la chimie allemande est la plus forte d’Europe) selon Le Monde, avec des trillions d’euros à payer en frais de santé… et le rejet dans l’atmosphère d’oxydes d’azote et de soufre, du fait de la combustion du charbon le plus crasseux (lignite), source de pluies acides et de gaz oxydants (vieillissement, crises cardiaques, cancers). On le voit sur cette cartes des NOx établie par des mesures de satellites, naguère publiée ici. L’anticyclone de Sibérie en arrose Paris quand ne souffle plus le vent de l’océan qui porte les gaz des cargos de 30 000 containers pleins de babioles fabriquées dans des conditions sévères en Asie.
  
  Hambourg est aussi le premier port au monde, pour le trafic de plantes médicinales menacées (surexploitées) d’Inde de Chine, de Turquie, d’Afrique… Car la végétation, elle, ne nous laisse pas tomber. Toutes les chimiothérapies du cancer, certes pénibles mais souvent efficaces, utilisent en effet des végétaux ou des métaux (rien d’autre n’a encore marché).
  
  Le Diable sort de sa boîte : c’est la production de masse en série. L’exact inverse de ce que la Nature crée, toujours différent, toujours adapté. Les habitants qui le peuvent fuient l’ex Allemagne de l’Est, et ses paysages pelés comme la Lune par l’exploitation soviétique, l’Allemagne dépeuplée et triste de l’être, vers la Roumanie, la France, la Grèce etc. On y trouve encore des zones humides sauvages, et des fleuves non rectifiés entre deux quais de béton, comme le Rhin par les nazis. Ce n’est guère gagner d’années de vie : l’esclavage pousse à détruire les forêts locales pour cuisiner et la chaleur continue de monter.
  
  La Terre piétinée, dammée et cimentée demande des soins d’urgence, une réhabilitation des sols, pour retenir la fraîcheur, en Grèce comme en Asie et Allemagne de l’Est.
  
  Répondre
2. Michel Lambotte
  
  13 juillet 2015 18h57
  
  En 2014 le monde a découvert trois fois moins de pétrole qu’il n’en a consommé. Comme on consomme le pétrole découvert environ quarante ans plus tard, nos petits enfants disposerons de trois fois moins de pétrole que nous.
  
  La Grèce est le premier domino qui vacille , ce n’est pas un domino mais une chaisse musicale qu’on vient d’enlever et il y en aura d’autres, cela ne fait que commencer.
  
  Je ne comprends pas comment on peut encore parler du problème grecque sans évoquer le pic pétrolier quand on sait que le remboursement des dettes n’est possible qu’avec une croissance et que cette dernière est tributaire de l’approvisionnement énergétique .
  
  Comme le dit Paul, nous n’avons plus beaucoup de temps pour résoudre ces problèmes… en y injectant de la thermodyamique, enfin c’est mon avis.
  
  Répondre
3. Dominique Gagnot
  
  14 juillet 2015 15h00
  
  Jamais les hyper riches, et leur cour, n’accepteront de sacrifier leur système économique, qui leur assure pouvoir absolu et fortune.
  
  De toutes manières ils sont incapables de penser autrement que à travers lui, tout comme l’immense majorité des citoyens qui considèrent ce système comme une organisation naturelle! Hors de ce système, pour eux c’est le vide.
  
  La Nature aura fatalement le dernier mot.
  
  Répondre
  1. Juannessy
    
    14 juillet 2015 15h43
    
    Quand je parle avec la nature , je me sens un peu seul .
    
    Répondre
  2. Dominique Gagnot
    
    14 juillet 2015 16h13
    
    C’est logique, il est impossible de parler à la Nature, on ne peut que l’écouter et faire avec.
    
    Le pire est qu’on ne comprends pas un truc aussi simple, alors que la solution passe évidement par là.
    
    Répondre
4. Alain Audet
  
  14 juillet 2015 16h40
  
  @Soubeyrand
  
  Si on a bien comprit c’est l’ensemble (total) des activités humaines sur la planète qui est responsable des changements climatiques(et autre pollution encore plus grave).
  
  La seul et simple logique voudrait que l’on diminue nos activités en commençant par le superflue(évidence) sinon il faudra tout arrêter faute de ressources(évidence également)
  
  Pour amorcer la discussion quelles sont vos suggestions?
  
  Répondre
Renaud Bouchard

13 juillet 2015 14h59

They are an army unlike any other… crusading across the stars toward a place called UnderVerse, their promised land – a constellation of dark new worlds. Necromongers, they’re called. And if they cannot convert you, they will kill you. Leading them, the Lord Marshal. He alone has made a pilgrimage to the gates of the UnderVerse… and returned a different being. Stronger. Stranger. Half alive and half… something else. If we are to survive, a new balance must be found. In normal times, evil would be fought by good. But in times like these, well, it should be fought by another kind of evil.
Aereon Les Chroniques de Riddick 2004 http://www.nytimes.com/video/movies/100000003384393/the-chronicles-of-riddick.html?playlistId=100000003384391

On ne discute pas avec les Necromongers européens. On les tue, avant qu’ils ne vous tuent. Cela, Y. Varoufakis l’avait parfaitement compris. Ses adversaires aussi. Et que voit-on aujourd’hui, sinon les glapissements de joie de toute cette infâme camarilla de pillards nécrophages, ces klephtes, cette ploutocratie incarnée par la « Troïka » désormais de retour qui croit savourer sa victoire sur Alexis Tsipras, l’homme qui a mis un genou à terre et qu’elle aura fait capituler. En réalité, et c’est cela qui est dramatique, c’est l’Europe toute entière qui est amenée dans ce maelstrom financier par les Dijsselbloem, Junker et autres.
Il faut lancer un mandat d’arrêt international à l’encontre de ces criminels financiers.

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MerlinII

13 juillet 2015 15h15

What a shame

https://www.youtube.com/watch?v=7NorXcv2mMM

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Julie

13 juillet 2015 15h50

électeur dépossédé ou grec « aidé » le résultat est le même (en vidéo)

https://pbs.twimg.com/tweet_video/CIb4AMuWUAAQyts.mp4

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jpl

13 juillet 2015 16h09

Faut croire qu’un certain Vigneron avait raison sur toute la ligne .

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portroyal

13 juillet 2015 16h10

je pensais pas écrire ça un jour mais Victoria Nuland avait raison retrospectivement : « Fuck the EU » (ou ce qu’il en reste…)

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Charles Petitjean

13 juillet 2015 16h25

Personnellement je crois qu’ils sont bien naïfs ceux qui rêvent d’aménager le fonctionnement de la finance pour l’orienter toute vers le bien-être des populations. Elle a perverti les relations humaines, elle a étouffé la solidarité, elle a transformé la prédation en vertu. La crise grecque devrait être l’occasion d’une réflexion de fond sur le crédit et son corollaire, la dette. Voilà un système ingénieux exploité par les capitalistes pour gonfler la croissance, leur croissance, la croissance de leur portefeuille et le naïf citoyen de croire qu’il peut aussi participer au festin en consommant, en spéculant lui-même sur des intérêts, ceux de son « bête » livret d’épargne. Et tout le monde se met autour de la table avec l’espoir de participer à la grande bouffe capitalise, alors que c’est chacun « des petits » qui est mangé par l’ogre du même nom : il travaille comme un sot, sacrifie trente ou quarante ans de sa vie en se soumettant docilement aux ukases du marché du travail pour pouvoir consommer et jouir de la vie, alors que c’est sa propre consommation qui nourrit la machine à produire et à l’écraser lui-même et qui alimente les bonus et les dividendes.

Quant aux Etats, ils doivent tout simplement créer assez de richesse pour payer les intérêts de leur dette. C’est donc un système dans lequel les populations sont forcées de payer à l’infini une rente aux prêteurs, un système qui transfère en continu une partie de la richesse des poches des citoyens aux poches des rentiers.

Le capitalisme est bien un système prédateur et mortifère. C’est à lui que sont sacrifiés aujourd’hui le peuple grec, la démocratie … mais aussi le climat, les ressources naturelles, le bien-être des travailleurs. C’est lui l’ennemi à abattre et bien naïfs sont ceux qui croient pouvoir l’amadouer, le réguler et le polir.

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Dissonance

13 juillet 2015 16h29

Je viens de lire le billet de Philippe Lamberts et sa conclusion me laisse pantois. Aux « ministres des finances fous » il oppose les « chefs d’états et de gouvernements »? Sans rire? Comme si les uns n’étaient pas les commis des seconds? Un tel niveau d’aveuglement serait sidérant, alors on se dit que c’est probablement de l’enfumage caractérisé.

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Michel

13 juillet 2015 16h56

Honte, colère et résignation. Les fachistes ultra-libéraux (« prêtres de la religion féroce ») ont gagné.

Le Chant des Partisans…

Quel De Gaulle aujourd’hui pour appeler à la Résistance?

Et surtout: qui pour l’entendre?

Demain, 14-Juillet… pourquoi?

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toutvabien

13 juillet 2015 16h59

Selon les dire de Varoufakis ce que souhaite Schaüble c’est le Grexit – son coup du samedi était clair. Plus orthodoxe cet ultime accord de tutelle est cruel pour Tsipras, agent d’une super Troïka. Le mieux pour lui d’éviter l’encasernement serait de se retirer comme l’a fait Varoufakis. Ils auront essayé. Le brun sied aux marchés. http://www.greekcrisis.fr/2015/07/Fr0447.html

http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/la-defaite-de-la-grece-la-defaite-de-l-europe-491792.html

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Un naïf

13 juillet 2015 17h28

Ecœuré, dégouté mais surtout en colère. Car j’ai comme l’impression que les peuples ont maintenant le TINA inscrit dans leur ADN, prêts à toute les servitudes désormais. Et l’on continuera de commenter les faits et gestes de nos bourreaux, comme ici, où la plupart des auteurs et commentateurs n’en n’ont pas assez vu pour comprendre ce qui se trame derrière cette UE… alors on dit quoi maintenant, « plus de fédéralisme » ? c’est ça hein Cloclo ?

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1. CloClo
  
  13 juillet 2015 18h50
  
  Oui, ce n’est pas au milieu du gué qu’on change de cap ! Il n’y a que plus le fédéralisme qui puisse limiter la casse. Pour moi, il faut même qu’il soit planétaire, mais bon, à chaque jour suffit ça peine hein ? …
  
  Répondre
  1. Gudule
    
    13 juillet 2015 21h21
    
    Pour le moment , c’est le pognon, as usual, et la grande bagarre pour sauver les miches de l’eurozone en mettant la grèce sous tutelle, et ça ça fait pas trop rêver, c’est pas vendeur du tout pour un eventuel fédéralisme qui, lui, aurait le mérite de graver dans les traités une solidarité financière moins odieuse (cf la californie aux US) et plus tenable que le garrot actuel imposé au grecs.
    
    PAs de gouvernement économique européen de fait , la grèce n’aura même plus de souveraineté, oui c’est ça , en chantier….
    
    Répondre
  2. André
    
    14 juillet 2015 6h58
    
    CloClodit 🙁13 juillet 2015 à 18:50
    Quand on est planté au milieu d’un gué depuis des années, que l’on connaît la profondeur de l’eau et l’emplacement de chaque pierre du trajet déjà parcouru, que l’on ignore tout cela pour le trajet restant à parcourir, et qu’un terrible orage s’annonce … il vaut mieux revenir sur ses pas, se mettre à l’abri et réfléchir, non ?
    
    Répondre
  3. CloClo
    
    14 juillet 2015 11h12
    
    Non, on ne rebrousse pas chemin. Bon pour les lâches nationalistes ça.
    
    Répondre
  4. André
    
    14 juillet 2015 13h43
    
    CloClo
    dit :
    14 juillet 2015 à 11:12
    Le poète portugais Miguel Torga disait que « l’universel est le local moins les murs ».
    Je ne désire revenir ni au « local avec les murs » ni partir pour « l’universel sans local et sans murs »
    On n’a pas beaucoup prêté attention au discours prononcé à l’université de Stanford le 1er mai 2014, par l’inénarrable Baroso. Il y déclare: « Some have even called it a flat world – meaning that fluidity has replaced structure, with no state able to dominate or dictate », pour définir le monde de ses rêves (et celui de toutes les oligarchies transmondiales), « un monde sans aspérité (ce qu’il appelle une « terre plate »), un monde à une seule dimension » (extrait d’un article de J. Sapir). Ce monde ressemble à s’y méprendre à ce que j’appelle « l’universel sans local et sans murs », soit « l’im-monde in the sky » où ne règnera plus que la gouvernance (mot que je déteste !) par les nombres et non plus le gouvernement par les lois et les hommes.
    Rien de bon ne sera jamais construit sur la ruine des Etats-nations, qui resteront à tout jamais le socle de toute vraie démocratie (je suis à cet égard en très bonne compagnie : J. Sapir, F. Lordon …). Alors, oui, au risque (mais je m’en fous complètement) de me faire traiter de « lâche nationaliste » (par vous) ou de « crétin front nationalisé » (par Zébu), je préfère que l’ « on rebrousse chemin » pour, entre de multiples autres choses, mettre fin à l’euro-monnaie unique (« l’universel sans local et sans murs ») et créer un euro-monnaie commune, en s’inspirant de Bancor de Keynes (« l’universel avec local mais sans les murs »). Dans ce cas, il n’y aura plus de gué à franchir puisque plus de rivière ou de torrent devant nous.
    
    Répondre
2. Un naïf
  
  13 juillet 2015 18h55
  
  J’invite cependant pour ceusse qu’ça intéresse à lire cette analyse, la seule qui m’a refait esquisser un sourire et qui, ironie de l’histoire, nous vient d’un libéral pur & dur (spécial dédicace Vigneron) :
  « Plusieurs indices portent à croire que la Grèce aurait organisé sa banqueroute. À défaut de pouvoir se sortir d’une crise dans laquelle elle s’est empêtrée, la Grèce a beaucoup à gagner (quelques 300 milliards d’euros…) à sortir de la zone euro, sitôt qu’elle aura fait défaut. »
  
  Répondre
  1. Un naïf
    
    13 juillet 2015 19h01
    
    et le lien bien sûr :
    
    http://www.atlantico.fr/decryptage/cet-etrange-faisceau-indices-qui-peut-laisser-penser-que-grecs-seraient-en-fait-en-train-tout-mettre-en-oeuvre-pour-sortir-terme-2232423.html/page/0/1
    
    Répondre
    1. Julien Alexandre
      
      13 juillet 2015 19h13
      
      Bonté divine… On savait qu’Atlantico et Gave en particulier planaient déjà haut, mais là c’est grandiose. La tragi-comédie, c’est de laisser Gave écrire et faire croire que « Athènes prépare en grand secret l’impression de drachmes avec Moscou », c’est une « analyse » !
      
      Répondre
  2. Un naïf
    
    13 juillet 2015 21h28
    
    Les drachmes imprimés en Russie, sans doute un des fantômes issu de la guerre froide qui hantent les vieux libéraux… et après tout, pourquoi pas, puisqu’il parait que les plaques ayant servies à imprimer les drachmes ont été cassées après l’intégration : « «Nous n’avons pas la capacité» d’imprimer des drachmes, a indiqué Yanis Varoufakis à la radio publique australienne ABC. En 2000, a-t-il expliqué, un an avant que la Grèce ne rejoigne la zone euro, «une des mesures que nous avons prises a été de nous débarrasser de toutes nos presses». Ceci dit, et puisque que tout nous mène à penser que les grecs devront malgré tout réimprimer leur monnaie prochainement isn’t it ?, l’idée d’avoir gagné du temps en laissant les capitaux grecs privés se cacher qques temps aux frais de la BCE pour revenir après le retour de la monnaie nationale ne me semble pas une idée plus farfelue que beaucoup d’autres… Mais le message le plus fort qui nous est envoyé aujourd’hui, comme le dit si bien Sapir dans « Capitulation » est : « N’allez plus voter, on s’occupe de tout ».
    
    « C’est le rétablissement de ce que les grecs appellent le « régime de la Troïka », régime qu’ils avaient répudié lors des élections du 25 janvier dernier. Et c’est là sans doute le résultat le plus inouï de cet accord. Il équivaut à annuler une élection libre et démocratique, à affirmer que les règles édictées à Bruxelles ont plus de poids que le jeu démocratique. Il faudra s’en souvenir car, de ce point de vue, cet accord ne concerne pas les seuls grecs ; il menace aussi tous les peuples de la Zone Euro. Il nous menace donc nous aussi, les français. Et c’est pourquoi le fait que notre Président, M. François Hollande, se soit prêté à ce crime, car il n’y a pas d’autre mot pour qualifier cet accord dans le domaine politique, doit nous emplir d’effroi. En acceptant de poser sa signature au bas de cet accord, en acceptant de la faire voter d’ici la fin de la semaine au Parlement français, François Hollande est dès lors connivent à cet étranglement de la démocratie en Grèce, mais aussi dans l’ensemble de la Zone Euro. »
    
    Répondre
    1. Julien Alexandre
      
      13 juillet 2015 21h39
      
      De l’ultra libéral Gave à l’agent d’influence russe Sapir, c’est Charybde et Scylla…
      
      Répondre
  3. Gudule
    
    13 juillet 2015 21h41
    
    J’ai toujours rêvé d’embrasser un libéral pur et dur plein de testostérone….. 🙂
    
    Répondre
  4. Rosebud1871
    
    13 juillet 2015 21h58
    
    Julien Alexandre, avec Paul Jorion et François Leclerc, dans le chantier Sapir pompiers des russes, vous faites Lapeyre. Devriez solliciter Marie France Garaud, de nos jours elle trouve que « l’allemagne est le maître de l’empire européen » (sans dire qui est l’empereur !).
    Pourquoi elle ?
    Plus jeune je l’appelais Marie France Gare aux russes.
    
    Répondre
  5. André
    
    14 juillet 2015 7h56
    
    Julien Alexandredit :13 juillet 2015 à 21:39
    Que Jacques Sapir soit « un agent d’influence russe » (ce dont, personnellement, je m’en fous complètement) rend-il nulles ces analyses sur l’aberration de l’Euro-monnaie unique ?
    
    Répondre
  6. zebu
    
    14 juillet 2015 14h10
    
    @ André :
    
    Pas nulles. Mais sujettes à caution, parce que plaidoyer pro domo in fine.
    
    Comme Ambrose, dont le nectar europhobe nous inonde en ce moment.
    
    Je ne dis pas que ces critiques sont fausses, comme on pourrait dire que si MLP dit ‘ceci est le soleil’, qu’il faudrait dire que c’est faux.
    
    Non, je dis juste que ces critiques n’ont pour seul objet que de servir leur propre argumentation, pas d’argumenter selon une raison autonome.
    
    Répondre
  7. zebu
    
    14 juillet 2015 14h16
    
    Quant à Charles Gave, on voit de manière récurrente sur ses ‘tribunes’ des messages subliminaux de type « mes conseils (pas gratuits) pour assurer vos fesses » ou « les métaux précieux, le filon que je vous conseille d’exploiter pendant qu’il est encore temps avant le grand effondrement de l’euro, sous mes conseils avisés mais néanmoins pas donnés, c’est le prix, ma bonne dame, de la tranquillité de l’esprit quant à vos valeurs de petits épargnants »
    
    (long comme message à avaler, mais comme c’est subliminal, Gave pense qu’on le vomira pas tout de suite)
    
    Répondre
3. zebu
  
  14 juillet 2015 23h15
  
  « ou de « crétin front nationalisé » (par Zébu) » : je vous demande pardon ? Si vous ne savez pas lire, faites un effort, vous y verrez plus clair.
  
  Répondre
un lecteur

13 juillet 2015 17h30

Au TINA des politiciens et du clergé de chiens féroces (la raison), on trouve la TINA du peuple (l’émotion), patiemment instillé depuis la Deuxième Guerre mondiale, le salut par la consommation. Aucune alternative, aussi embryonnaire soit-elle, ne pointe à l’horizon. Tout doit disparaître, c’est les soldes, il faut faire la place pour la nouvelle collection !

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Velka

13 juillet 2015 17h36

Europe Exit

Les Bank imperators ont imposé leur dictats.

Mais en plus, il fallait offrir quelques esclaves aux lions, pour l’exemple ?

L’effet risque d’être contreproductif, amenant les autres pays de l’union à se méfier de ce groupe d’intégristes de la créance. Chacun va certainement tenter d’éviter le sort du peuple Grec, avec ses propres moyens. En se protégeant, ou pourquoi pas, en utilisant des armes de dissuasion, économiques bien sur.

Pas sur que cela amène plus de cohésion, de confiance et de croissance.

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D-croissance

13 juillet 2015 17h50

C’est terrible. Tsipras a trahi son pays, le peuple grec qu’il prétendait défendre, et la démocratie avec. Quelle honte pour lui. Il crée un dangereux précédent en Europe et prend le risque de jeter les Grecs dans encore plus de misère, voire dans la guerre civile dans un pays réputé pour son manque de stabilité. Il ouvre un boulevard aux pro-nazis de Aube dorée.

Cet accord va rester dans l’Histoire je le crains, mais pour le pire. Il valait mieux prendre le risque d’une sortie de l’euro voire de l’UE. Parce que les conséquences de cette décision « raisonnable » risquent d’être incalculables. Varoufakis avait le courage d’aller jusqu’au bout mais Tsipras l’a débarqué pour pouvoir capituler sans opposition interne.

La Résistance a fini par choisir le camp des collabos. Je suis désolé mais il faut dire les choses telles qu’elles sont.

Répondre
1. Rosebud1871
  
  13 juillet 2015 21h40
  
  « Les choses telles qu’elles sont » Merci de votre pharos, au moins je ne navigue plus à vue.
  
  Chapeau bas !
  
  Répondre
2. CloClo
  
  13 juillet 2015 23h01
  
  « Varoufakis avait le courage d’aller jusqu’au bout » ! Non tu m’en diras tant ! Le courage des nantis, quelle rigolade ! Pourquoi il n’y a que sa page wiki en anglais qui mentionne sa double nationalité ? Combien de propriétés sa bonne femme au fait ? Vaseline ou sans ?
  
  Répondre
  1. CloClo
    
    13 juillet 2015 23h10
    
    Allez pour la poire :
    
    « Danae Stratou’s father was a millionaire Greek industrialist. Her mother, Eleni Potaga-Stratou, is a sculptor and according to the Greek Reporter “is considered a living legend of contemporary Greek art.” Stratou’s father is Phaedon Catsambas, whose own-father, Stamoulis, founded the Piraiki – Patraiki textile company in Greece. »
    
    Du courage pour la privation des … autres ! Merci à Tispras d’avoir dégagé ce plouc arriviste de première.
    
    Répondre
  2. CloClo
    
    13 juillet 2015 23h21
    
    Barouf, il s’est permis de leur parler comme à des laquais parce qu’il vient du même monde, il a les mêmes codes, les mêmes habitudes, il est leur égal socialement, mais lui, spécificité propre, crache dans la soupe… Amener un pays dans le gouffre par caprice ne lui pose aucun problème. Le pire c’est que des pseudos rebelles, avec tout à perdre, lui emboîte le pas ! Ah les cons !
    
    Répondre
  3. André
    
    14 juillet 2015 9h11
    
    Trois resucées de la vieille formule (« poujadiste », en l’occurrence ?) : « dis-moi ce que (à compléter) et je te dirai qui tu es », et que l’on peut lire, ad nauseum, dans les commentaires publiés, par les « frappés du syndrome du larbin », dans les forums des torchons de la presse écrite.
    
    A ce compte-là, on en serait toujours au temps de l’Homme de Cromagnon.
    
    Répondre
3. Garorock
  
  14 juillet 2015 0h11
  
  C’est de fait un « accord » pourri que la Grèce a été obligée d’accepter. Tsipras le sait parfaitement. Il n’avait pas mandat pour sortir de l’euro. Qu’il ait sous-estimé le rapport de force, on peut en douter, qu’il ait espéré des soutiens qui ne sont jamais venus, c’est sans doute une erreur. Mais c’est Tsipras qui était à Bruxelles, pas Aube dorée ou quelqu’un d’autre et il était seul, très seul.
  
  Les conclusions que nous pouvons en tirer, les grecs les tirent aussi. Quelles seront celles des parlementaires de chaque pays de l’U.E, nous le sauront bientôt.
  
  D’autres joueurs sont attendus sur le terrain et Tsipras aura au moins eu le rôle d’éclaireur.
  
  La lumière est crue, la majorité des acteurs ne sont pas beaux à voir mais nous les voyons maintenant tels qu’ils sont!
  
  On ne gagne jamais rien sur le long terme à humilier autrui…
  
  Répondre
4. André
  
  15 juillet 2015 10h13
  
  @D-croissance
  
  Je crois qu’il est trop tôt pour porter un jugement définitif sur Stipras.
  
  Il est à l’image de ce que l’on pourrait appeler le « paradoxe grec » :
  
  + d’un côté, une majorité de grecs ne veut plus de l’austérité (ils ont raison et Stipras a raison respecter cette volonté);
  
  + de l’autre, une majorité de grecs ne veut pas sortir de la zone euro (ils ont tort et Stipras a tort de respecter celle volonté).
  
  Répondre
  1. André
    
    15 juillet 2015 10h24
    
    Petit ajout : c’est même plus qu’un paradoxe, c’est une aporie
    
    Répondre
5. Guy Leboutte
  
  15 juillet 2015 15h39
  
  Trahison? Allons bon.
  
  Tsipras a servi un mythe national grec, partagé par plus de 80 pour-cent de la population: l’attachement à l’euro. Et il a partagé avec Varoufakis une illusion sur l’honnêteté des eurocrates, qui ont versé dans la haine, notamment ou essentiellement pour cacher leurs mensonges à leurs propres opinions publiques, et une autre illusion sur l’importance de la raison et des arguments robustes dans une « négociation » qui est en réalité un affrontement sous le règne des rapports de force.
  
  Tant que les Grecs dans leur grand nombre ne renonceront pas à leur mythe de l’euro, qui leur coûte si cher, pour ensuite être prêts à renoncer à la chose, ils sont foutus. C’est lorsque les rigolos de l’eurogroupe ont compris que Tsipras voulait rester dans la monnaie unique à tout prix, que les carottes furent cuites.
  
  La question soeur est celle de la dette. Si un jour un gouvernement grec déclare unilatéralement refuser de payer la dette, insoutenable dans son ensemble et en outre en partie illégale, illégitime et odieuse selon la terminologie de l’audit, les pays créanciers danseront sur une autre musique.
  
  Si Merkel était honnête au lieu de dédier son doctorat d’université à plaire au lectorat du Bild Zeitung tout en servant le grand capital (allez voir sa protection de la chimie germanique à Bruxelles!), elle reconnaîtrait qu’elle a engagé les contribuables allemands dans le sauvetage des leurs banques sous couvert mensonger de plan d’ »aide » à la Grèce. Elle se repentirait et exproprierait les banques allemandes de cette entourloupe. Ceci est une fiction, bien entendu.
  
  Tsipras n’a pas trahi. Il a commis des erreurs, faciles à considérer après coup. Il a partagé des illusions et un état d’esprit prégnant dans son pays, en d’autres mots il a représenté les concitoyens qui l’ont élu. Avec des positions plus « justes » il aurait eu raison seul ou presque seul. Et avec son équipe à qui on ne donnait pas deux semaines, il a mené un combat extraordinaire pendant six mois.
  
  L’UE commence sa chute, et ce n’est pas rien. Lézardes, désunions, mensonges insoutenables à leur propres électorats, dégoût croissant dans l’opinion européenne et dans le monde entier, claques sur les doigts par le FMI… les hiérarques de l’UE peuvent continuer à avoir peur. Ça les rend haineux, on l’a vu. Et les voici tout doucement dressés les uns contre les autres, incohérents et contreproductifs.
  
  Schäuble est un grand rêveur. Il veut faire régner l’ordre par la terreur et que la Grèce soit un champ de ruines à jamais répulsif pour tout qui voudrait en Europe tracer un autre chemin. C’est son romantisme à lui, et ça va foirer, à quel degré de noirceur on ne sait pas encore. Il a dit sa volonté de terreur, à peu près textuellement, à Timothy Geithner, ancien patron de la Fed. Geithner a trouvé les propos « glaçants ».
  
  Répondre
Annie Stasse

13 juillet 2015 18h12

J’apprends que l’une des propositions de Berlin était un fonds indépendant, supervisé par des Européens depuis le Luxembourg, pour gérer les privatisations en cours en Grèce : la KfW ,

– cette banque étant contrôlée par le ministère fédéral des finances : vive l’indépendance.
– cette même banque est réputée pour être la banque la plus imbécile qui soit (sur terre) car la veille de la faillite de Lehman Brothers elle lui a viré 320 millions d’euros http://www.lefigaro.fr/societes/2008/09/22/04015-20080922ARTFIG00709-la-banque-la-plus-stupide-du-monde-s-explique-.php

on peut donc considérer que l’Allemagne ne lâche jamais une bonne occasion de se faire du fric même sur ceux qui crèvent.

Répondre
bousquet

13 juillet 2015 18h18

Une chose est sûre maintenant : rien n’est possible en restant dans l’euro qui n’est, en fait, qu’un instrument permettant l’asservissement des peuples !

Si Tsipras n’avait pas d’emblée exclu cette possibilité, il aurait été en position de force pour négocier ( mais il n’aurait peut être pas été premier ministre).

Choisir l’euro, c’est choisir ses chaines…

Répondre
1. Julien Alexandre
  
  13 juillet 2015 18h57
  
  Discours du FN, à la virgule près. Visiblement, une partie du « peuple » est bien mûre.
  
  Répondre
  1. CloClo
    
    13 juillet 2015 22h31
    
    Prendre le pseudo Bousquet, c’est déjà tout un programme mon cher JA …
    
    Répondre
  2. Dissonance
    
    14 juillet 2015 13h21
    
    C’est pas joli joli de faire ce genre de sophisme J. A. Sapir et Lordon ne sont pas du F.N. à ce que l’on sache, et ils tiennent à peu de chose près le même discours.
    
    Répondre
2. André
  
  14 juillet 2015 7h30
  
  CloClodit :13 juillet 2015 à 22:31
  Et un point Godwin ! Que le secrétaire général des « amis du blog Jorion » laisse passer cela me sidère !
  
  Répondre
  1. CloClo
    
    14 juillet 2015 11h05
    
    Qu’est-ce qui vous sidère André ? Ma remarque ou le pseudo bousquet ?
    
    Répondre
Nycanor

13 juillet 2015 18h34

Alexis Tsipras n’est pas François Ier.

Alexis Tsipras a perdu la bataille (ce qui est pardonnable) et l’honneur (ce qui ne l’est pas quand on est le représentant suprême d’un peuple).

Alexis Tsipras aurait dû démissionner car il n’a jamais eu mandat pour signer un tel accord.

Alexis Tsipras peut encore partir, mais le mal est fait.

Répondre
_hp_

13 juillet 2015 18h59

Les exigences de l’UE sont la liste complète des exigences de la Troika, ils ont même dû en inventer de nouvelles pour l’occasion. Pourquoi se gêner? Tsipras étant prêt à tout accepter et l’a fait savoir.
Et ça c’est seulement le préalable pour commencer à discuter de la dette. Je ne doute pas qu’ils trouveront de nouvelles idées rafraichissantes après un temps de réflexion.

80 Mds de nouvelles dettes en plus des 330 Mds déjà insupportables, et on prétend que la Grèce va mieux se porter? Sans rire?

A noter que ce 13 juillet la peau de l’ours ne doit pas encore être vendue : le parlement grec peut refuser les mesures de la Troïka, refuser sa confiance au gouvernement et aller aux élections, ce qui provoquerait automatiquement leur sortie de l’Euro.
Si les grecs étaient favorables au maintien dans l’Euro c’était à la condition de subir moins d’austérité, mais devant la super-mémorandum que vient de leur présenter Tsipras ils pourraient cette fois voter pour leur indépendance.

On a pu observer le comportement du bloc nordique, extrêmement brutal, cruel même, et insultant, profitant de sa toute-puissance pour imposer ses exigences à un premier ministre prit à la gorge.
Les belles paroles, les envolées et les chants de victoires des responsables européens et des européistes ne cachent pas la réalité : ils ont tué la Grèce en tant que nation. Ce n’en est plus une, c’est devenu une colonie pénitentiaire dirigée par Berlin.

Et ce n’est même pas pour l’argent : tout le monde sait que la Grèce ne remboursera jamais le quart de ce qu’elle doit, c’est juste pour écraser le plus faible, comme une tomate trop mûre, pour montrer aux autres la force du plus fort.
Belle image de l’Europe, non?
Le reste, le « bloc sudiste » a choisit de ne pas s’y opposer, mieux vaut hurler avec les loups.
Je ne suis pas fier d’être européen, je ne me nommerai pas ainsi devant un américain, africain ou asiatique.

Je pense que la question de la viabilité de l’Euro et de l’UE ne se pose plus, la question est maintenant de savoir « quand « . Quand les peuples du Sud en seront assez dégoutés pour élire des représentants sachant dire Non ! et ayant les cou*lles pour décider de former un EuroSud et laisser la zone EuroMark vivre sa vie austéritaire.

Austérité qui d’ailleurs disparaitra rapidement de la zone EuroMark puisqu’il n’y aura plus de voisins à syphoner, il suffit pour cela de quelques barrières douanières bien pensées entre les zones.

Répondre
1. Juannessy
  
  14 juillet 2015 15h14
  
  Américain du nord ou américain du sud ?
  
  Africain : c’est grand … Et on m’a dit que je venais de là .
  
  Asiatique : c’est grand aussi je vous dis pas , et pas mal peuplé .
  
  Rien sur l’Océanie ?
  
  Répondre
Un naïf

13 juillet 2015 19h19

Je doute fortement que ce diktat fasciste (puisqu’il faut bien nommer les choses) imposé aux grecs soit constitutionnel, mais au point où on en est me direz-vous…

Répondre
1. Julien Alexandre
  
  13 juillet 2015 19h34
  
  Le parlement grec va se prononcer. Le parlement allemand aussi. Et le slovaque, le finlandais, le français, l’estonien, le lituanien, le letton.
  
  Paradoxe : si l’Eurogroupe fonctionnait comme une démocratie (un homme, une voie), les Grecs auraient déjà été mis dehors.
  
  Répondre
  1. Hervey
    
    13 juillet 2015 19h43
    
    C’est bien le signe qu’elle ne fonctionne pas comme… comme quoi?
    
    Répondre
  2. André
    
    14 juillet 2015 8h38
    
    Si l’Eurogroupe fonctionnait comme le propose le Manifeste pour une union politique de l’euro (par exemple : « un parlement de la zone euro regroupant les membres du parlement européen des pays concernés (une sous-formation du parlement européen réduite aux pays de la zone euro) », que se serait-il passer à votre avis ?
    
    Répondre
Piotr

13 juillet 2015 19h27

Il y a eu beaucoup trop de gesticulation en salle de travail,tout cela pour aboutir à un accouchement au forceps.Drôle de maïeutique,tout le monde est groggy ,pantois,nauséeux,il n’y a que le marché qui soit vaguement rassuré.C’était le but.Vous m’en direz tant!

Répondre
1. Gudule
  
  13 juillet 2015 20h10
  
  Pas terrible la gueule du bébé, et les parents je t’en parle m^me pas…..la cata !
  
  Répondre
Rosebud1871

13 juillet 2015 19h40

Comme dans « Le parrain » il a été fait à Tsipras une offre qu’il ne pouvait pas refuser.
Son mandat tenait compte du souhait des grecs de rester dans l’Euro et de leur refus de l’austérité.
Mais en quittant l’euro c’était l’austérité, et en restant c’est toujours l’austérité mais…l’austérité en euros et pas en drachmes.

On ne saura jamais si l’austérité en Drachmes aurait été pire à court, moyen ou long terme.
Merci aux grecs de rester avec nous solidairement avec nous dans l’austérité.
La solidarité c’est comme le mariage, pour le meilleur et le pire.

Répondre
1. Gudule
  
  13 juillet 2015 20h08
  
  Oui et si on peut éviter le pire c’est encore meilleur …..
  
  en tout cas merci à vous pour VOTRE solidarité 🙂
  
  Répondre
  1. Rosebud1871
    
    13 juillet 2015 21h36
    
    …MAIS DE RIEN, on ne m’a pas sollicité pour mon accord. Je sais que dès que j’achète un roudoudou, je paye de la TPA (Taxe sur le Prix Ajouté – l’injuste impôt en soi) TPA qui mixée à d’autres impôts amène le gaulois comme le teuton à ne plus vouloir payer pour l’héllène à ce que je lis. Avant il parait que je payais pour la réunification germanique. J’étais d’ailleurs contre ce qu’il appellent la chute du mur. C’était un mur porteur mais plus personne ne savait de quoi. Depuis, mais ça existait déjà avant, ils ont fait le mur de l’argent éparpillé (le mur, moins pour l’argent). D’où la question qui demeure selon l’histoire du fou qui avait franchi les grilles de l’obélisque à la concorde et regardait les gens enfermé sur la place. De quel point de vue est-on dehors ou dedans ? ça manque de perspective ces temps-ci…
    
    Répondre
2. zebu
  
  14 juillet 2015 14h03
  
  Le mariage, ce n’est pas ce qu’il y a de pire : c’est les dettes solidaires !
  
  Répondre
  1. Juannessy
    
    14 juillet 2015 15h17
    
    Tout dépend du contrat de mariage ( hétéro ou pas ) .
    
    Répondre
  2. Rosebud1871
    
    14 juillet 2015 19h42
    
    Zébu, Puisque la répudiation de l’épouse est interdite dorénavant, (suis pas sûr qu’il ait existé une répudiation de l’époux…) et que la répudiation comme telle des dettes n’existe pas dans le mariage, il n’empêche que la solidarité a des limites cf. art 220 du code civil. Les femmes qui gagnent moins que leur mari sont donc solidaires, et on ose appeler ça l’égalité matrimoniale, (nonobstant la signification arithmétique…de égalité).
    Et je ne parle même pas des épouses grecques…
    
    Répondre
  3. zebu
    
    14 juillet 2015 23h18
    
    La répudiation du mari pour … insolvabilité, ou non consommation. Que des dettes, j’vous dis !
    
    Répondre
RV

13 juillet 2015 20h28

On peut rêver, puisque la réalité est insupportable . . .

La « désobéissance »,
n’a pas été tentée par la partie grecque
qui a accepté dès le début
de ne pas prendre de mesures « unilatérales »
et de rester dans le cadre des traités.

Le gouvernement grec ce faisant,
ne s’est pas donné les moyens de sa politique
qui auraient pu être notamment :
– réquisition de la BCG (banque centrale grecque),
– contrôle des mouvement de capitaux aux frontières
– création d’une banque publique d’investissement
etc.

Que s’est-il passé à Chypre ?
Le parlement a voté à la quasi unanimité
le rejet des mesures préconisées par les institutions européennes
qui en réponse ont coupé les vivres.

Fort de ce précédent historique,
le gouvernement grec aurait du prendre toutes les mesures nécessaires
pour empêcher ce genre de réponse.

Il est un peu tôt pour dire que l’U€ résisterait à la désobéissance d’un pays comme la France…

Répondre
Gudule

13 juillet 2015 21h51

@Rosebud1871

autant pour moi, je voulais dire à l’égard de Vigneron.

Répondre
1. Rosebud1871
  
  13 juillet 2015 22h07
  
  Alors j’ai mal lu ! Vigneron est un rebelle. Quand on supporte pas les lois de la pesanteur, on peut faire cosmonaute, se suicider (ça tombe une dernière fois) ou un compromis, la natation par exemple. Il surnagera.
  
  Répondre
  1. Gudule
    
    13 juillet 2015 23h43
    
    ou assumer sa sensibilité et évoluer 🙂
    
    Merci à vous, OK, j’avais déjà compris. Mister Lavigne et moi sommes de la même trempe. L’aïkido m’a canalisé, les 2 profs qui sont des amis, beaucoup aussi, m’ont jamais fait de cadeau mais m’ont amené le meilleur des soutien. ETRe écorché vif n’est pas une fatalité, loin de là, mais on peut apprendre à mieux le vivre , à apprivoiser son diabolo. C’est un art . Je l’en crois trés trés largement capable.
    
    Répondre
Vénus-Etoile du Berger

13 juillet 2015 22h34

Ce référendum ne servait absolument à rien, c’était un trompe-l’œil.

Répondre
CloClo

13 juillet 2015 22h38

Allez, les grecs devaient et doivent rester dans l’Euro comme tous les pays de la zone, mais eux encore plus que tout autre. Au mieux ils pouvaient espérer une restructuration de leur dette (à savoir un abandon pure et simple), mais dans les conditions actuelles c’est juste invendables aux autres partenaires. Donc ils vont ramasser.

Mais bien moins que si ils sortent de la zone euros. Parce qu’il n’y a plus rien en dehors, rien du tout, le désert, les cris, les larmes et les grincements de dents.

Alors que la zone euros c’est juste un peu la zone économique de cette putain de planète la riche de toute. Tous ces pauvres crétins qui les invitent à sortir sont des jean-foutre et des abrutis !

Répondre
1. RV
  
  13 juillet 2015 23h18
  
  à Cloclo 22h38
  ouai . . .
  
  vous avez raison ! rien ne vaut :
  
  l’accroissement de la pression fiscale sans contreparties, qui aura des conséquences désastreuses pour l’économie grecque
  
  les nouvelles coupes dans les dépenses, ne s’accompagnant nullement du plan d’investissement massif qui aurait pu en compenser, au moins en partie, les effets
  
  la demande qui est faite au gouvernement grec de compenser l’arrêt de la cour constitutionnelle qui avait cassé la réforme des retraites de 2012. Bref, la logique de l’austérité est ici proclamée plus importante que la constitution d’un état souverain
  
  le reprofilage – mot barbare qui désigne un allongement des délais de paiement du principal et un report des intérêts – qui ne résout rien
  
  d’assimiler la Grèce dans les faits à une colonie privée de tout pouvoir réel
  
  de consulter les institutions et convenir avec elles de tout projet législatif dans les domaines concernés dans un délai approprié avant de le soumettre à la consultation publique ou au Parlement
  
  l’annulation d’une élection libre et démocratique,et affirmer que les règles édictées à Bruxelles ont plus de poids que le jeu démocratique
  
  que la Grèce ne pourra utiliser que 50% de 25 milliards, soit 12,5 milliards issus des privatisations pour des investissements. Or, ces sommes ne seront pas disponibles – si tant est qu’elles le soient un jour – avant deux à trois ans.
  
  extraits d’une page de Jacques Sapir
  
  Répondre
Marcel

13 juillet 2015 22h59

Je ne comprends pas tout dans les choix de Tsipras. mais je le suppose plus malin et mieux informé que moi, et je n’oublie pas que le rapport de force lui est incroyablement défavorable. Du reste, lors de la victoire du non au référendum, je n’étais pas joyeux, car je réalisais que les Grecs étaient en première ligne, eux, contrairement à moi, assis derrière mon clavier et mon écran.

Il y a longtemps que je pense que le système est la crise, qu’il est incapable de se réformer, et qu’il faut donc souhaiter qu’il s’effondre le plus rapidement possible, parce que plus ce sera tardif, plus ce sera abominable. J’espérais l’effondrement des banques à l’automne 2008. Je savais que ce serait catastrophique, que les banques sont le système sanguin de l’économie. Mais je pensais qu’il fallait en passer par là.

Pourtant, Syriza et Podemos m’auront un temps fait croire à la possibilité d’un infléchissement en Europe, d’une réforme du système. Pour moi, c’est une parenthèse refermée.

J’ai presque honte aujourd’hui de dire qu’il y a encore dix ans j’étais extrêmement pro-européen et même fédéraliste. L’affaire grecque aura planté le dernier clou dans le cercueil de mes illusions européennes. La guerre d’Irak, les référendums irlandais, français et néerlandais, la transformation de la crise de la dérégulation financière en crise de la dette des états européens pour imposer la politique d’austérité (stratégie du choc), la négociation du traité transatlantique et le traitement de la Grèce, tout ça, c’est trop pour moi. Je ne peux plus voir l’Europe telle que je voudrais qu’elle soit, je veux la voir telle qu’elle est, et j’en prends acte : c’est un supermarché néolibéral sous protectorat militaire américain. Tout le reste est littérature.

Tous ceux qui nous racontent qu’il faut approfondir pour s’en sortir par le haut, créer l’union politique qu’on aurait dû créer avec l’union monétaire, me disent ce que je croyais il y a dix ans. Mais je constate que la majorité des citoyens ne veulent pas de cet approfondissement, qu’ils ne veulent pas d’une union de transfert, qu’il n’y a pas de nation européenne. C’est comme ça. « Sire, il n’y pas d’Européens » (cfr. Jules Destrée, lettre au roi des Belges, « sire, il n’y pas de Belges »). Et le fait est que l’Allemagne, la Finlande, la Slovaquie, etc. sont des démocraties autant que la Grèce. Leurs électeurs sont cons, ils se trompent d’ennemi, ils se laissent imposer une mauvaise politique par des élites qui sacrifient leurs peuples sur l’autel du veau d’or et du système. Je le crois profondément comme la plupart des lecteurs de ce blog. Mais ils ont le droit d’être cons. Si la démocratie allemande et la démocratie grecque sont incompatibles, ils faut en prendre acte. Plus d’intégration est impossible démocratiquement. Plus d’intégration se ferait sur base de moins de démocratie, et d’un consensus néolibéral et austéritaire entre les classes dirigeantes.

Je veux désormais qu’on revienne sur Maastricht et qu’on reconstruise une Europe confédérale et intergouvernementale (comme pour le CERN, Airbus, Arianne…). Une Europe qui permette à un gouvernement de gauche, élu sur un programme de gauche, de mener un programme de gauche. L’Europe actuelle est indécrotable,le néolibéralisme est son ADN, l’austérité son crédo.

Que jean-Claude Juncker retourne au Luxembourg organiser l’évasion fiscale légale pour les riches et les multinationales, au lieu de morigéner les Grecs. Je ne supporte plus, physiquement, de voir sa tronche de capitaine de bateau pirate à qui on a confié le gouvernail de l’Europe. Et qu’on mette le Luxembourg sous embargo, comme Monaco en son temps.

Répondre
1. alinber
  
  14 juillet 2015 8h47
  
  Approfondir pour sortir par le haut
  
  ça doit être là que quelque chose m’échappe…le fossoyeur en chef Schäuble semble plutôt efficace pour approfondir…quand à la sortie par le haut…j’ai un problème de confiance avec le guide Hollandais…François… Dijsselbloem…c’est bien ça…
  
  Répondre
2. Juannessy
  
  14 juillet 2015 15h34
  
  Développement sincère et intéressant .
  
  Je ne partage pas la conclusion qui ne tiendrait que si le monde se limitait à l’Europe .
  
  Pour ce qui est de participer , de l’intérieur , au projet européen ou pas , seul le peuple grec peut en décider ou pas .
  
  Par referendum par exemple , après quelques mois de débats publics et démocratiques .
  
  A mon idée , pour tirer dans le sens de ce que vous espérez ,et qui passe sans doute par un budget , une fiscalité , des protections sociales , une armée , une diplomatie …communes , il est bon que les grecs soient dans l’Europe .
  
  Car l’Europe sera toujours trop dure et inique pour ses membres ,tant qu’elle ne sera pas une force autonome ,de par son mode de vivre ensemble , dans le monde .
  
  Tout combat et sacrifice qui n’auraient pas cet horizon portent en eux mêmes leur échec .
  
  Répondre
3. Arnaud Castex
  
  14 juillet 2015 22h21
  
  Marcel je suis comme vous,
  
  j’ y croyais il y a dix ans, j’ai vote ‘oui’ en 2004…
  
  Répondre
Gudule

14 juillet 2015 1h18

Au sujet du billet Swistainability avec les photos :

ça fait plaisir de voir un chef indigène à coté de Paul, j’adore son chapeau à plumes…et à fleurs il me semble ,

mon truc en plumes, plumes de zoizeaux…..comme dirait Zizi

lien wiki et quoi ? trop bon, corine sombrun, yes !

CHAMAN !

Regardez cette vidéo avec Corinne Sombrun qui connait son sujet, ça dépote les neurones !

https://www.youtube.com/watch?v=Ym0kIECFi0U&list=PL0ZimsOlqe3zhnGZhWzALOhQdu6GZpOX4

Une grande sensibilité, ça envoie du lourd. Un peu, par exemple, comme une transe chamanique désordonnée et non canalisée par une intention, comme le fait , le chaman, qui est d’ailleurs , aprés coup,et malgré ses connaissances, épuisé à la fin d’une transe !

ON voit clairement les limites des thérapies psy et de la psychiatrisation, trés occidentales, relatives aux « différences » mineures. Pour les majeurs , c’est autre chose.

Question d’angle de vue.

Lire les livres de Corinne Sombrun ou Michael Harner permet de bien relativiser notre savoir d’occidental anthropocentrique pétri de certitudes bien sclérosantes.

Répondre
1. Hervey
  
  14 juillet 2015 10h28
  
  Merci
  
  Répondre
zebu

14 juillet 2015 1h54

Eh bin …

Vouloir sortir de l’euro, c’est être un crétin front nationalisé.

Vouloir rester dans l’euro, c’est assumer la part de fasciste en soit.

La Grèce ne doit pas sortir de l’euro : ‘dehors’, c’est la mort, pire, le néant. Et elle ne doit pas donner ainsi satisfaction à Schaüble, ce Dark Vador du côté obscur de la force (européenne).

Mais si la Grèce reste dans l’euro, c’est la camisole, de force, dans l’asile de fou : les ‘mesures’ n’ont aucun sens et de toute façon, celui qui est chargé de les appliquer, on ne lui mesure plus aucune confiance. C’est dire !

La seule solution, c’est plus de fédéralisme, plus beau que bio.

La seule solution, c’est ma nation plus propre que les autres.

Entrer, sortir, dehors, dedans, seule, solution.

Et j’entends, siffler le front,

Et j’entends, siffler l’affront …

Pour qui ces serpents qui sifflent sur vos têtes ?

Répondre
1. André
  
  14 juillet 2015 9h39
  
  « Vouloir sortir de l’euro, c’est être un crétin front nationalisé. Vouloir rester dans l’euro, c’est assumer la part de fasciste en soit. »
  Vous n’aurez ni « crétinerie » ni « fascisme » si les 19 pays de la zone Euro décidaient, d’un commun accord, de mettre fin à l’euro-monnaie unique et de créer un euro-monnaie commune, en s’inspirant de Bancor de Keynes.
  Ce serait, si j’ai bon souvenir, l’avis de notre taulier, mais, sauf oubli ou erreur de ma part, il n’en parle plus.
  CE QUI A ETE (MAL) FAIT PEUT TOUJOURS ETRE DEFAIT (OU REFAIT). CE QUI N’A PAS ETE FAIT PEUT TOUJOURS ETRE FAIT. Autrement dit, ce sont les hommes qui font leur propre histoire.
  
  Répondre
  1. Un naïf
    
    14 juillet 2015 12h35
    
    Pour info, les 19 pays de la zone euro ne décident de rien, comme on a pu le voir ces jours-ci. Ils ne font qu’appliquer via les pantins en place les programmes que nous ont concoctés l’administration américaine. Nous sommes des pays vassalisés et l’UE n’est qu’un outil de plus à cette fanfaronnade… et maintenant, en route vers le TAFTA et le TISA !!
    
    Répondre
  2. zebu
    
    14 juillet 2015 14h00
    
    @ naïf :
    
    du grand nimportnawak.
    
    Les 19, tout le monde l’a vu, sont très capables de décider mais pas forcément dans le bon sens.
    
    Secundo, ce sont les US qui ont soutenu la Grèce, pas eux qui ont défini et imposés l’accord.
    
    L’antiaméricanisme primaire, c’est krès krès lourd. Pire : ça pique les yeux.
    
    Répondre
  3. Un naïf
    
    14 juillet 2015 15h32
    
    Bien sûr Zebu, bien sûr… Dans votre raisonnement implacable, vous avez oublié de m’affilier au FN 😉
    
    Répondre
  4. Garorock
    
    14 juillet 2015 19h56
    
    Avec des « si » on ne fait pas grand chose…
    
    Pour l’instant, les 19 sont tjrs dans la ligne: fédéralisme aux forceps, sans changement des traités et avec une allergie consubstantielle aux référendums qui ne vont pas dans ce sens là!
    
    Répondre
  5. zebu
    
    14 juillet 2015 23h23
    
    @ un naïf :
    
    Même le FN ne voudrait pas vous parce qu’il dit tout le contraire de vous : ‘c’est la faute à l’Europe’, pas ‘c’est la faute aux ricains’.
    
    Répondre
2. samuel
  
  14 juillet 2015 13h20
  
  @zébu, on ne peut pas être surpris tout le temps, l’intérêt de ce blog c’est justement d’anticiper, on savait que les sub-primes allaient affaiblir l’économie et la réponse fût « c’est pas de la bale 3 », on savait que la divergence des taux inclue une possible sortie de l’Euro.
  
  Et depuis quarante piges on sait que le FMI est un repère de pines d’huitre, qui ont flingués leurs meilleurs élèves (et la Chine n’est surement pas un produit de cette école, les capitaux, comme la monnaie ont toujours été contrôlés) entre temps on savait que la commission était pire (même si le critère est idiot, la Somalie a fait plus de croissance que la zone Euro).
  
  Et il y a quelques choses de l’ordre de la folie a: accumulé du capital en Allemagne pour ne pas l’investir en Allemagne (au moins ce serait logique, cruel… mais logique).
  
  Et ce capital (par le biais des retraites en fond de pension) ce retrouve investie dans des pays ou l’Allemagne préconise l’austérité (par conséquent par l’Allemagne flingue une partie de son capital difficilement acquis par son peuple).
  
  A partir de là (sachant qu’une transition énergétique offre bien plus de difficulté qu’une modification de l’économie qui à l’avantage d’être une science molle) on peut ce dire que c’est mal partie pour l’espèce et la vidéo de médiapart avec Pablo Servigne est de bon aloi.
  
  Répondre
  1. zebu
    
    14 juillet 2015 23h25
    
    » le FMI est un repère de pines d’huitre » :))
    
    Ceci dit, si la Chine n’a pas eu l’honneur du FMI, elle est effectivement assez grande pour se foutre toute seule dans le merdier financier tout pareil …
    
    Répondre
  2. samuel
    
    15 juillet 2015 11h46
    
    @zébu, je souscrit qu’un endettement public sur de l’immobilier fût bien plus idiot que de développer une demande interne (mais si on peut parler de la MSA Orne Sarthe, une délégation est venue il y a quelques mois, pour voir le régime agricole, car sans sécurité sur sa santé ou ces vieux jours, le Chinois ne peut consommer, on n’achète pas une télé HD si on n’est pas sur de payer les médicaments du gamin).
    
    Pour le totem de l’huitre, la vulgarité n’aide pas beaucoup, mais quand on compare les exigences des tenants de l’économie sur ceux du sol et qu’on observe leurs propres capacités à être irresponsable et incompétent… bah au pire ça fait pas de mal.
    
    Répondre
Guy Leboutte

14 juillet 2015 10h45

Honte pour qui? La honte est-elle accessible aux intimidateurs?

A Evans-Pritchard â€@AmbroseEP 15 hil y a 15 heures
Have the bullies no shame? You would have thought the Greeks had committed war crimes http://www.telegraph.co.uk/finance/economics/11736779/Greece-is-being-treated-like-a-hostile-occupied-state.html …

Répondre
1. zebu
  
  14 juillet 2015 14h21
  
  Guy, on a pas besoin de l’avis d’Ambrose, le fanatique europhobe et partisan du Brexit du Telegraph pour nous instruire de la situation : on est très capable de se faire une raison tous seuls.
  
  Pourquoi pas MLP et ‘Minute’ bientôt …
  
  Répondre
  1. Guy Leboutte
    
    15 juillet 2015 18h29
    
    Ok « zebu » !
    
    Je ne connaissais pas ce monsieur, j’ai donc pris sa phrase pour ce qu’elle dit, par pour le positionnement de son auteur.
    
    Ce qui vous a apparemment échappé, c’est l’allusion à un billet de Paul qui proposait comme action opérante de faire honte aux eurocrates. Leur faire honte n’est pas une option à mon avis.
    
    Quant au Brexit, peut-être allez-vous dire aussi ce qu’ « on » doit en penser?
    
    Pour ma part, qu’un pays qui est là pour plus ou moins pour y semer la mouise quitte ou pas une UE dont les achèvements sont ce que nous voyons en Grèce, franchement, ce n’est pas mon problème, et chaque jour qui passe ce l’est de moins en moins!
    
    Répondre
Hervey

14 juillet 2015 12h22

Charitable Europe

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toutvabien

14 juillet 2015 20h40

Jeffrey Sachs : « Les Etats puissants seront rattrapés par les souffrances qu’ils infligent»

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1. Gudule
  
  15 juillet 2015 21h40
  
  JSachs; +1
  
  Et oui la roue tourne……
  
  Répondre
jpl

15 juillet 2015 6h00

« @zebu
dit :
14 juillet 2015 à 14:10
« Non, je dis juste que ces critiques n’ont pour seul objet que de servir leur propre argumentation, pas d’argumenter selon une raison autonome. »

Il est regrettable que le nommé Vigneron soit banni de ce forum, il était bien le seul à vous mettre le nez dans les énormités que vous êtes capables de proférer .

Répondre
1. zébu
  
  15 juillet 2015 9h18
  
  Et il est regrettable que vous ne sachiez pas lire.
  
  Répondre
2. zébu
  
  15 juillet 2015 10h05
  
  Quant à Vigneron, on parle bien de celui qui louait ici même les qualités ‘techniques’ du FMI et qui regrettait son départ dans le dossier grec (et on ne parle pas ici de sa position de la dette, qu’on soit bien d’accord), à implémenter les réformes structurelles en Grèce ? Ou de celui qui dit un jour que Tsipras est un gazier et le lendemain que c’est un très bon politique, tout et son contraire ? Ou de son admiration cachée (mais pas trop) pour Schaüble ?
  
  (et je ne parle même pas de son attitude pathologique d’agressivité permanente et de sa mauvaise foi caractérisée, dès lors que l’on ose le contredire)
  
  Ben tiens.
  
  Répondre
  1. Gudule
    
    15 juillet 2015 16h19
    
    @Zebu
    
    Je ne pense pas que le fait de désigner Vigneron à la vindicte des lecteurs soit d’une part d’une grande utilité et d’autre part d’une grande élégance. Vigneron étant exclu depuis une douzaine de jours de ce blog, il ne peut m^me pas se défendre loyalement contre vos propos.
    
    Je n’entends pas non plus m’interposer dans votre relationnel avec Vigneron. C’est votre affaire.
    
    Cela dit, d’un point de vue à la fois subjectif, je l’admet, et objectif, j’y tiens, je veux exprimer mon point de vue.
    
    Je pense que les accents « quatremerriens », un peu lourds et parfois agressifs de Vigneron le desservent et lui nuisent, c’est un fait. Quand c’est Guillon tout le monde se marre, ce qui ne l’a pas empéché de se faire virer non plus !
    
    Si parfois il pousse le bouchon, question provocation, et qu’il manque de tact , son habileté à « jongler » avec facilité avec ses adversaires n’est pas condamnable, pour autant ! C’est un jeu , ça l’amuse, mais problème ça ne fait pas marrer tout le monde et de ça il doit être CONSCIENT !
    
    C’est ce que font les trés bons avocats en plaidoirie, qu’on apprécie ou pas, ils argumentent , et pour certains avec brio et intelligence. Comme c’est leur boulot , même si ils mordent et qu’ils « débordent », personne n’ira leur tirer dessus !
    
    Même si ma pensée est éloignée, dans l’esprit, du plus célèbre d’entre eux, le sulfureux feu M° Vergès, je reconnais dans ses provocations une pertinence et une intelligence argumentaire qui méritent d’être entendues, à défaut d’être partagées, ne serait ce que par ce qu’elles nous donnent à réfléchir sur nos certitudes souvent bien limitées.
    
    Elle les questionne, elle les interroge et cela me semble vital.
    
    L’adversité est utile, elle est la poussée contraire qui rend tous débat VIVANT et constructif.
    
    Cette adversité s’exprime parfois, effectivement, de façon excessive et véhémente chez Vigneron car il est tenace et obstiné. L’acharnement est contre-productif .C’est là où il lui serait utile d’apprendre à se canaliser de façon plus constructive et à se réorienter sur le coeur du débat en calmant ses émotions et en maîtrisant son mental. Ce qui en ferait un adversaire bien plus redoutable et bien plus constructif !
    
    Je n’ai jamais pensé que Vigneron défendait Schauble dans le sens de prendre position pour sa pensée et sa formation politique. Au contraire, je pense que Vigneron, autant que Varoufakis, a compris que SChauble était non seulement intelligent mais un bon tacticien et un bon stratège. Un Lynx. Il voyait son « jeu » et effectivement les faits le confirment.
    
    Tsipras , malgré son habileté, a désarmé trop vite sur la menace du Grexit (merci Varouf avait bien vu et Vigneron aussi !) et Schauble ne l’a pas loupé.
    
    http://blogs.mediapart.fr/blog/monica-m/140715/yanis-varoufakis-sur-leurogroupe-et-sur-sa-demission.
    
    Quand à la mauvaise foi, je dirais que c’est le défaut partagé par une grande majorité des individus !
    
    Dans le budo, en aïkido, une attaque franche et propre (pas brutale) est un signe de respect vis a vis de son adversaire, et une invitation à répondre. Pas à briser l’autre. Ni à l’humilier.
    
    On est d’accord !
    
    Cordialement.
    
    Répondre
  2. CloClo
    
    15 juillet 2015 18h20
    
    Zebu,
    
    Parler sur quelqu’un alors que ce dernier ne peut pas répondre, c’est du propre. Mais en même temps cela ne m’étonne pas une seconde de ta part !
    
    Répondre
  3. Dominique Gagnot
    
    15 juillet 2015 18h22
    
    SChauble était non seulement intelligent mais un bon tacticien et un bon stratège
    
    Bof. A quoi voyez vous ça?
    
    Étant donné les atouts dont il disposait, pas besoin d’intelligence pour enfoncer un adversaire, qui d’ailleurs s’est retiré de lui-même.
    
    Répondre
  4. zebu
    
    16 juillet 2015 0h26
    
    Cloclo, je ne t’ai évidemment pas attendu, ni attendu ce moment pour dire le fond de ma pensée. J’ai quelque ancienneté, ici et dans mon relationnel avec Vigneron. Et niveau estime, y a pas de place pour toi à l’ombre de Vigneron.
    
    Alors t’es gentil, ta leçon de moraline à deux balles, tu te la gardes et tu vas jouer aux billes.
    
    @ Gudule : manquerait plus qu’on vous demande de vous interposer …
    
    Répondre
  5. CloClo
    
    16 juillet 2015 0h44
    
    Je pense que vigneron doit être très touché par ton estime. Si, si !
    
    Personnellement, je m’en passe fort bien, tu ne m’en voudras pas. Si tu avais joué aux billes petit, et donc appris à perdre, tu fanfaronnerais moins sur le blog en faisant les monsieurs je sais-tout tout en bombant le torse.
    
    Que pourrait bien faire une société « de demain » d’un savant de ton espèce hein ? Pose toi la question.
    
    Répondre
  6. CloClo
    
    16 juillet 2015 0h47
    
    Le monde t’attend zebu ! Viens vite au sauveur ! Etre estimé par certains, quelle plaie hein !
    
    Répondre
  7. André
    
    16 juillet 2015 6h18
    
    Zebu 16 juillet 2015 à 00:26
    
    L’air sur ce blog commence à devenir franchement irrespirable !
    
    Répondre
  8. zébu
    
    16 juillet 2015 9h42
    
    c’est ça cloclo, mets tes habits de lumières et va sur le dancefloor.
    
    Les midinettes, faut que ça vibre …
    
    Répondre
  9. zébu
    
    16 juillet 2015 9h43
    
    @ André : personne ne vous retient
    
    Répondre
  10. zébu
    
    16 juillet 2015 9h44
    
    Dernière chose cloclo : penses pas trop. Tu vas te faire du mal.
    
    Répondre
  11. Juannessy
    
    16 juillet 2015 20h35
    
    @zébu :
    
    Gaffe aux coups de chaud . Le psycho-comportementalisme veille
    
    Répondre
Gudule

15 juillet 2015 16h36

Otan Grèce

« Une Grèce amie de Moscou pourrait paralyser la capacité de l’Otan à réagir à l’agression russe », a prévenu Zbigniew Brzezinski (ancien conseiller stratégique de la Maison Blanche), exprimant la position des conservateurs. Celle des progressistes s’exprime par la voix de James Galbraith, enseignant en Relations de gouvernement et business à l’Université du Texas, qui a travaillé pendant quelques années avec Yanis Varoufakis, devenu ministre des finances grec (aujourd’hui démissionnaire), auquel il a fourni une « assistance informelle » ces derniers jours.

« Galbraith soutient que, malgré le rôle joué par la CIA dans le putsch de 1967, qui porta au pouvoir en Grèce les colonels avec le plan « Prométhée » de l’Otan, « la gauche grecque a changé et ce gouvernement est pro-américain et fermement membre de l’Otan ». Il propose donc : « Si l’Europe échoue, les Etats-Unis peuvent agir pour aider la Grèce, laquelle, étant un petit pays, peut être sauvée avec des mesures mineures, parmi lesquelles une garantie sur les prêts » (« US must rally to Greece », The Boston Globe, 19-2-15). »

http://www.cameroonvoice.com/news/article-news-19406.html

Et

L’armée grecque ne connait pas la crise

« Le fait que la Grèce ait toujours des dépenses militaires importantes à l’heure où la France doit actualiser sa LPM pour augmenter les siennes, afin de faire face à son engagement sur de nombreux fronts, peut paraître étonnant. Alors que les Grecs voient leur salaire minimum et allocations diminuer, se pose la question de la raison pour laquelle ce poste de dépense n’est pas amputé d’une partie de son budget. La réponse est, semble-t-il, multiforme. Pour des questions de sécurités nationales mais aussi européennes, Athènes doit être capable de tenir ses frontières et de faire face à des voisins parfois menaçant. Gros client de Paris et Berlin, ses dépenses représentent également un avantage majeur pour ces deux créanciers. »

http://www.air-cosmos.com/l-armee-grecque-ne-connait-pas-la-crise-39238

Répondre
1. Hervey
  
  15 juillet 2015 18h46
  
  Chapeau Gudule!
  
  Répondre
  1. Gudule
    
    15 juillet 2015 21h47
    
    Merci Hervey, oui il fait chaud.. 🙂
    
    même à la sombra…..
    
    je vais boire un verre, tchin !
    
    Répondre
Guy Leboutte

15 juillet 2015 19h38

Vinci s’intéresse à l’achat de 13 aéroports grecs.

Répondre
Guy Leboutte

15 juillet 2015 21h00

« Marcher vers l’utopie, c’est avancer les pieds sur terre et la tête dans les étoiles »

Yannis Youlountas, cinéaste libertaire français d’origine grecque (Ne vivons plus comme des esclaves), explique à un ami anarchiste qui s’interroge, le sens de son engagement dans la crise grecque.

http://blogyy.net/2015/07/07/marcher-vers-lutopie-cest-avancer-les-pieds-sur-terre-et-la-tete-dans-les-etoiles/

(Autres textes et infos sur son blog.)

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Gudule

15 juillet 2015 21h26

« Étant donné les atouts dont il disposait, pas besoin d’intelligence pour enfoncer un adversaire, qui d’ailleurs s’est retiré de lui-même. »

A priori, être en position de force est un atout indéniable, pas besoin, effectivement; de faire beaucoup d’efforts pour couler l’autre. Cela dit, c’est faire preuve d’amateurisme et d’orgueil que de sous estimer son adversaire, et, dénote, un certain manque d’expérience.

Varoufakis qui s’est heurté à M Schauble, a lui même reconnu, qu’il était l’un des rare à comprendre de quoi il parlait lorsqu’il faisait des propositions économiques durant les phases des négociations. Cela dit, Tsipras et Varoufakis, ont tous deux sous estimé la détermination et l’inflexibilité de Schauble dans son intention de promouvoir une europe selon l’Ordungspolitik allemande.

Le Grec Varoufakis loue l’intellect de Schäuble

« Le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, a loué son homologue allemand Wolfgang Schäuble, avec qui les discussions sur l’avenir de la Grèce sont très tendues, en évoquant le seul homme politique européen doté de « substance intellectuelle ».

« Wolfgang Schäuble est probablement le seul politique européen avec de la substance intellectuelle », a déclaré le nouveau ministre grec à l’hebdomadaire Stern, qui a publié aujourd’hui sur son site des extraits d’un entretien à paraître jeudi. « C’est un Européen convaincu et un indéfectible fédéraliste », a poursuivi le ministre grec, qui avait rendu visite la semaine dernière à son confrère allemand. »

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/02/11/97001-20150211FILWWW00149-le-grec-varoufakis-loue-l-intellect-de-schuble.php

et l’article de Godin sur Schaüble

L’Ordungspolitik, cœur de la pensée Schäuble

« C’est ensuite un enfant de la culture ouest-allemande de l’après-guerre qui allie un attachement indéfectible à la démocratie libérale en politique à la « culture de la stabilité » en économie. Wolfgang Schäuble déteste les extrêmes en politique, comme la RFA les a toujours abhorrés, elle qui a successivement interdit en 1955 le parti communiste et en 1969 le parti néo-nazi NPD. On se souvient qu’il avait regretté après les élections européennes de mai 2014 qu’une « formation fasciste », le Front national, fût arrivée en tête en France. Il n’a pas hésité, alors que certains politiques de la CDU voulait se rapprocher des Eurosceptiques d’Alternative für Deutschland, de les qualifier de « honte pour l’Allemagne. » Et l’on n’a guère besoin d’insister sur ses rapports avec Syriza. »

« Economiquement, Wolfgang Schäuble, entré à la CDU à 20 ans, il est le pur produit de la pensée ordolibérale du ministre de l’économie puis chancelier Ludwig Erhard. Sa pensée économique est fondée sur un marché « encadré » par un cadre défini par le politique, mais libéré de toute influence politique. Ce marché ordonné, en allemand Ordnungpolitik, constitue le cœur de sa pensée et vient assez bien se confondre avec son fond protestant. Wolfgang Schäuble y est resté très fidèle et c’est ce qui le différencie d’une Angela Merkel qui s’est formée dans les années 1990 à l’économie capitaliste, dans un tout autre contexte intellectuel. »

L’échec de l’Europe selon Schäuble : la Grèce

« Durant la crise de la dette, Wolfgang Schäuble a réussi à convertir tous les pays en crise à sa vision et à graver cela dans le marbre des règles et des traités. Parfois, comme avec l’Irlande ou l’Italie, il a fallu un peu bousculer les politiques locaux, les menacer. Mais enfin, tous ont fini par accepter la logique Schäuble : priorité absolue à « l’ajustement », la réduction de la « mauvaise graisse » (née évidemment de l’absence de bon encadrement de l’Etat et du marché) à grande vitesse et la consolidation accélérée des budgets. Tous, sauf la Grèce. Non que les politiques grecs n’aient pas fait de zèle, bien au contraire. Mais voilà, la recette n’a pas fonctionné dans le cas grec. Dans l’esprit du ministre allemand, cet échec ne peut pas être l’échec de sa pensée, c’est le produit d’un pays qui refuse la « réforme », autrement dit la conversion au libéralisme à l’allemande. »

pour les détails :

http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20150226tribf2f4d23a1/wolfgang-schauble-l-enigmatique-europeen.html

et

Yanis Varoufakis sur l’Eurogroupe et sur sa démission

HL: Bien. Ainsi il y avait deux options – un Grexit immédiat ou imprimer des IOUs et prendre le contrôle de la Banque Nationale de Grèce (précipitant potentiellement mais non nécessairement un GREXIT) ?

« YV: Sûrement, sûrement. Je n’ai jamais cru que nous irions droit vers une nouvelle monnaie. Mon idée était – et je l’avais proposée au gouvernement – que s’ils fermaient nos banques, ce que je considérais comme un mouvement agressif d’un pouvoir incroyable nous devrions répondre agressivement mais sans dépasser les points de non retour. »

« Nous sortirions nos propres IOUs, ou même annoncerions que nous sortirions notre propre liquidité euro-dénommée. Nous réduirions les obligations grecques 2012 ou l’annoncerions; et nous prendrions le contrôle de la Banque de Grèce. C’était le triptyque, les trois choses, que nous pourrions faire si la BCE fermait nos banques. »

… J’avais alerté de Cabinet que cela allait arriver, dans le but de nous amener à un accord humiliant. Quand ça s’est passé – et plusieurs de mes collègues ne pouvaient croire que ça allait arriver – ma recommandation de répondre « énergiquement » a été rejetée. »

HL: Comment cela s’est-il passé?

YV: Sur six personnes nous étions une minorité de deux. . … On a fermé les banques en accord avec la BCE, ce à quoi j’étais opposé, mais je l’ai fait parce que je suis un joueur d’équipe, je crois en la responsabilité collective. »

Et puis le référendum est arrivé, et le référendum nous a donné une impulsion formidable, qui aurait dû justifier une réponse énergique contre la BCE, mais le gouvernement décida que la volonté du peuple, ce sonore « NON », ne donnerait pas son énergie au plan énergique. »

« Au lieu de cela, il conduirait à des concessions majeures vers l’autre partie: la réunion des leaders politiques, notre premier ministre acceptant la promesse que quoi qu’il arrive, quoi que l’autre partie fasse, nous ne répondrions pas en des termes de défi. Et cela signifie essentiellement que vous cessez de négocier. »

Et lorsque Tsipras s’est présenté ,naïvement, avec ses 61,3% de non (sans le levier du Grexit, que mentionne Varouf) ,Schaüble et Gabriel lui on dit vous chantiez j’en suis fort aise et bien dehors maintenant !

Mais c’est pas fini……..

Merci Vigneron !

Répondre
1. Dominique Gagnot
  
  16 juillet 2015 0h42
  
  Merci Gudule pour ces infos.
  
  Je note que l’intelligence de Schäuble concerne une idéologie qui mène à l’abîme. Il n’a pas l’intelligence d’en voir les limites, qui pourtant aujourd’hui crèvent les yeux… Du moins ça n’apparait pas.
  
  Je retiens surtout que ce type est capable des pires atrocités, du moment qu’elles résultent de règles imbéciles qu’il aura défendues, car conformes à ses idées ordo-machin d’un autre siècle.
  
  Répondre
  1. octobre
    
    16 juillet 2015 11h48
    
    Schäuble est un prolétaire poussé au maximum de ses possibilités. Ceci dit, la vie est parfaitement cruelle. _____________ « Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d’entre nous, regardent les étoiles. » Oscar Wilde _____________ J’ai bien peur que Schäuble ne voit pas plus loin que le bout de son nez. Au contraire du visionnaire, qui voit déjà dans la bouillie intérieure de la chrysalide, la proche métamorphose et sait attendre pour le meilleur et pour le pire.
    
    Répondre
Gudule

17 juillet 2015 19h28

LE VENT D OTAN.

Quand M J Lew se déplace, il est poussé par le vent « d’Otan ».

Et même M Schauble , fidèle à lui même et à ses convictions, ne peut rien faire contre ce vent là. La bce et le fmi sont favorables à l’étude d’une restructuration de la dette grecque, donc il est isolé. Des limites de la stratégie jusqu’au boutiste de M Schauble (mon ami Jack Lew…..).

EN DIRECT – Les Européens renflouent la Grèce

« Le FMI conditionnerait sa participation au plan d’aide à une restructuration de la dette »

« Selon le site financier CNBC, le FMI serait prêt à participer au nouveau plan d’aide promis à la Grèce par l’Eurogroupe ce jeudi… mais uniquement en échange d’un allègement de la dette, une demande de longue date d’Athènes relayée cette semaine par le FMI. »

« Le président de la BCE, Mario Draghi, a estimé lors d’une conférence de presse ce jeudi qu’une telle restructuration apparaissait «indiscutable».

« o Un nouveau plan d’aide dans les tuyaux

Les ministres des Finances de la zone euro ont donné leur feu vert à l’ouverture de négociations pour un troisième plan d’aide à la Grèce, d’une durée de trois ans. Ils souhaitent y associer le FMI, qui conditionnerait pour l’instant sa participation à une restructuration de la dette grecque.

o Un prêt-relais de 7 milliards d’euros

L’Eurogroupe a également donné son aval à un prêt-relais de 7 milliards d’euros via le MESF. Il doit durer jusqu’à la mi-août et permettrait à la Grèce d’honorer le remboursement de 3,5 milliards d’euros à la BCE à échoir lundi.

o Le plafond des crédits d’urgences aux banques relevé

La BCE a décidé de relever de 900 millions d’euros sur une semaine le plafond des prêts d’urgence (ELA) accordés aux banques grecques. »

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/07/15/20002-20150715LIVWWW00108-grece-france-parlement-debat-accord.php

Que peut faire M Schauble à part réciter son laïus pro ordolibéral à l’allemande pour essayer de provoquer un grexit; contre la volonté de l’oncle SAm et les intérêts géostratégiques de l’Otan (entre autres …) ?

quand on nous prend pour des buses………

Intérêt géostratégique oblige : RIEN , sauf atermoyer, et faire pourrir les négociations comme il sait si bien le faire , histoire d’enfoncer l’économie grecque et de nuire également à l’europe qu’il croit encore servir par son aveuglement doctrinaire, alors que son comportement et son entêtement conduisent tout le monde au chaos !

En outre,le bundestag vient de valider l’accord pour l’ouverture des négociations pour un 3ème plan d’aide à la Grèce.

MAIS on peut faire confiance à M Schauble , en bon lutin farceur; il n’a pas dit son dernier mot, car il a plus d’un tour dans sa gibecière, avec M Schauble , on ne s’ennuie jamais……! 🙂

http://www.lefigaro.fr/economie/

http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-le-bundestag-valide-l-accord-malgre-des-revoltes-dans-le-groupe-de-merkel-492775.html

Et

« Pour Christopher Dembik, économiste responsable de la macro-économie à Saxo Banque, ces prises de position sont un bon signal. « Toute personne sensée pourra vite considérer que le niveau de la dette grecque n’est pas soutenable. Le fait que la BCE considère justement qu’il y a la nécessité d’avoir une renégociation de la dette grecque, un rééchelonnement ou éventuellement tout simplement une restructuration, est un signal extrêmement positif. Il y a le FMI, il y a la BCE, mais il y a aussi de nombreuses économistes, de nombreux politiques en Europe qui considèrent qu’il faudra renégocier le niveau de la dette grecque », assure-t-il.

Ben voyons, on n’est pas à un retournement prés…..face volte et volte face.

http://www.rfi.fr/europe/20150717-allemagne-vote-bundestag-grece-merkel-plan-aide-zone-euro-grexit/

Et hop là, maintenant, les médias vont nous dire tout le contraire de ce que l’on disait il y a 6 mois (non à la restructuration de la dette grecque), alors Alexis c’était ça le deal avec Jack Lew, qui perd gagne ?

et les grecs qu’ont ils gagné ?

Tsipras est sincère, cela dit, il est en train de continuer à se former à la dure réalité du terrain politique financier et géostratégique, avec lequel il faut compter, sans l’oncle Sam, point de salut.

Touche pas à mon europe !

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Gudule

17 juillet 2015 21h00

« Au contraire du visionnaire, qui voit déjà dans la bouillie intérieure de la chrysalide, la proche métamorphose et sait attendre pour le meilleur et pour le pire. »

merci Octobre, joliiiii ; vision quest…. 🙂

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Gudule

17 juillet 2015 22h03

Brother jack….plus rapide en trois jours que la troïka en 6 mois.

Grèce: remaniement ministériel, trois ministres opposés aux réformes exigées par les partenaires d’Athènes sont évincés

« Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a remanié vendredi soir son gouvernement en écartant les ministres opposés aux réformes exigées par les partenaires de la Grèce qui ont débloqué des fonds pour couvrir ses besoins financiers les plus pressants, en prélude aux négociations sur une aide massive de plus long terme.
Alexis Tsipras a évincé les trois ministres frondeurs qui avaient voté jeudi contre l’adoption de ce train de mesures controversées, tout en confortant à son poste Euclide Tsakalotos, son ministre des Finances, apprécié de ses homologues de la zone euro.
Parmi les sortants figurent le ministre de l’Energie et des Infrastructures Panagiotis Lafazanis et la ministre adjointe aux Finances Nadia Valavanis, qui avait présenté sa démission. »

http://www.rfi.fr/contenu/ticker/grece-remaniement-ministeriel-trois-ministres-opposes-reformes-exigees-partenaires-at/

Si vous avez du MENAGE à faire, Brother jack is there !

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Gudule

18 juillet 2015 1h31

M Stiglitz

Présent au sommet du financement du développement d’Addis-Abeba, le Prix Nobel américain remet violemment en cause la stratégie de Berlin dans la crise grecque et appelle à une refonte du système financier international.

C’est un virage crucial, il y aura un avant et un après «plan Grec» dans l’histoire de l’Europe et de la zone euro ?

« Absolument. Pour les deux, et pas seulement la zone euro. Cette dernière a été créée pour que des pays se rapprochent. Désormais, elle les pousse à se déchirer et voit les éléments les plus forts dévorer les plus faibles. C’est la négation même de la zone euro que l’on a vue à l’œuvre. La question se pose : la zone est-elle encore réparable avec des dommages aussi importants ? On ne peut diriger une zone monétaire comme l’euro sans un minimum de vision, de lucidité et de solidarité. Si la BCE autorise les banques grecques à rouvrir et qu’un accord est renégocié, les blessures peuvent en partie se refermer. Mais si l’Allemagne réussit à utiliser cela pour, in fine, exclure la Grèce, les dégâts seront tellement profonds qu’ils seront irréparables. Certes, la politique de la zone euro n’a jamais été un projet très démocratique. La plupart des Etats membres n’ont pas cherché l’approbation de leurs citoyens pour remettre la souveraineté monétaire de la zone entre les mains de la BCE. Mais au moins, il y avait une vision commune, une forme d’entraide et de solidarité. Cette vision-là est révolue. Il est dans l’intérêt de l’Europe de changer de braquet sur la Grèce. Il faut qu’elle reconnaisse qu’il faut davantage d’aide, et moins de conditions drastiques. Sinon, on va vers la sortie de la Grèce de la zone euro. Cet échec serait d’autant plus grave que l’Europe devrait s’inquiéter de voir le sud-est de l’Union si affaibli et vulnérable. La migration, les influences du Moyen-Orient, de la Russie, ou de la Chine rendront cette partie du monde encore plus fragile. Et si j’étais l’Europe, je ferais tout pour la renforcer. »

Mais la zone euro, c’est aussi une question de pouvoir, de démocratie, pas que d’argent et d’économie ?

« Bien évidemment. C’est une question de gouvernance politique. Mais elle n’existe pas ou, plutôt, elle ne sert aujourd’hui qu’une idéologie et une logique des seuls intérêts financiers, une alliance qui n’a jamais fait bon ménage. Le monde de la finance et les banquiers, les plus grands avocats du laissez-faire économique, ont pourtant prié pour que les Etats volent à leur secours en les arrosant de centaines de milliards de dollars pour les sauver du naufrage. Et ce sont les mêmes qui ont multiplié le lobbying pour que le plan d’aide à la Grèce soit le plus sévère possible. L’hypocrisie, là encore, est générale. Rappelez-vous, au passage, qu’une infime partie des colossales sommes d’argent prêtées à la Grèce était destinée, avant tout et en priorité, à rembourser les créanciers privés, notamment des banques en Allemagne et en France. Au moins 90 % de l’argent prêté était destiné à revenir dans les établissements financiers des pays prêteurs. Ce n’était pas un sauvetage de la Grèce, mais, encore une fois, un sauvetage des banques ! »

http://www.liberation.fr/monde/2015/07/15/joseph-stiglitz-l-allemagne-n-a-ni-bon-sens-economique-ni-compassion_1348536

merci M Jorion pour le lien
et

Wolfgang s’explique :

« «Le problème est que durant les cinq dernières années, les médicaments n’ont pas été pris tels qu’ils avaient été prescrits.»

Docteur Wolfgang on n’avait rien compris, le malade n’a pas voulu avaler la potion pourrie….mais c’est ça….sont têtus ces grecs

« «Nous n’avons jamais dit que la Grèce devait quitter la zone euro. Nous avons seulement mis en exergue qu’Athènes pouvait décider de prendre un peu de temps en dehors. Un allègement de la dette n’est pas possible au sein de l’union monétaire. Les traités européens ne le permettent pas.»

et plus fort, Krugman n’a rien compris à l’union européenne :

« De l’économiste américain Paul Krugman : «Krugman est un éminent économiste qui a gagné un prix Nobel […] mais il n’a aucune idée de ce que sont l’architecture et les fondations de l’union monétaire européenne. En comparaison avec les Etats-Unis, il n’y a pas de gouvernement central en Europe et les 19 membres de l’euro zone doivent parvenir à s’accorder. Il semble que M. Krugman ne soit pas au courant de cela.»

Ce wolfgang, quel farceur, on ne s’ennuie JAMAIS avec lui….

Le monde selon wolfgang…..

« «C’est une question d’équilibre. A la maison, nous étions trois frères et quand nous nous battions, mon père disait toujours que le plus fort devait se retirer. C’est ce qu’il s’est passé dans les négociations avec la Grèce. Celui qui est dans une meilleure position doit essayer d’aider celui qui est le plus faible. C’est ce que j’ai essayé de faire.»

voilà, on n’avait rien compris…..Wolfgang voulait aider la Grèce

Bonne nuit, Wolfgang, et merci pour les gentilles histoires qui rassurent tout le monde, dans les chaumières, sur tes grandes qualités de dirigeant parfaitement cynique , on n’est pas décu, sauf quand tu nous sers la mauvaise soupe les bisounours pour les nuls.

Allez encore un effort, assume tes amitiés naissantes, il y a des gens qui t’aiment :

Suite à une remarque agacée du ministre des Finances allemand à son homologue américain, une poignée de Portoricains ont lancé une pétition demandant que Porto Rico rejoigne l’Allemagne.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/07/15/20002-20150715ARTFIG00003-porto-rico-prend-au-mot-schuble-et-songe-a-devenir-allemand.php

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