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Le cauchemar qui hantera bientôt nos jours
La presse nous a appris un…
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*Godot est mort !*
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6 réponses à “L’Écho – Le cauchemar qui hantera bientôt nos jours, le 12 novembre 2019”
j’ai ce curieux sentiment, prégnant, obsédant, depuis quelques temps, quelques mois, et surtout ces dernières semaines, du moins avec cette acuité, que lorsque j’observe les choses autour de moi, que ce soit à la ville ou à la campagne, les choses se présentent désormais sous un jour inquiétant, et oppressant. C’est le même monde mais il n’apparaît plus de la même manière à ma conscience.
La moindre chose qui s’ajoute au monde, n’importe quoi, un sachet en plastique, une nouvelle publicité dans la rue, un emballage plastique, un SUV qui circule en toute impunité, un avion dans le ciel qui laisse sa trace, tout est devenu le signe et surtout la réalité de la fin du monde.
Il faudrait tout de suite prendre les mesures à la hauteur du péril mortel, mais non, tout continue comme avant en pire, puisqu’au mal on ajoute encore le mal. Et pourtant le mal était déjà suffisamment grand pour qu’on en rajoutât pas.
Nos contemporains ne vont-ils pas connaître ce même sentiment un jour ou l’autre ?
Un être humain peut-il longtemps supporter le trop de tout, et l’absence de l’essentiel ?
Les divertissements en tous genres vont-ils encore anesthésier longtemps ?
Arrive-t-il un moment où la pub, les discours creux, n’ont plus aucun effet ?
@Dambrine Pierres-Yves
J’ai l’impression que nos contemporains sont plus préoccupés par un autre péril, plus immédiat, c’est à dire pas à l’échéance 10 ans mais demain, celui de la paupérisation. La peur d’avoir froid, la peur d’avoir faim, la peur d’un avenir « professionnel » déliquescent. Application des nouvelles règles de l’indemnisation du chômage depuis le 1er novembre, épée de Damoclès des retraites. Pour beaucoup le risque misère c’est aujourd’hui, le risque environnemental c’est demain… Et demain est un autre jour.
Émeutes de la colère, suicides par immolation, voilà l’actualité vécue dans la chair et le sang. L’angoisse environnementale, c’est pour ceux qui ont la panse pleine et les miches au chaud.
Il est un fait que pour la plupart des ‘responsables’ à la tête des différents pays, le mot URGENCE a perdu sa signification première, ils lui donne plutôt cette définition : il est urgent d’attendre…
Du temps de l’exploitation, les ouvriers et les soldats pouvaient faire la grève et REFUSER DE SERVIR.
Au temps de la consommation (la production et la guerre étant faites par les machines), la seule solution serait de REFUSER DE CONSOMMER.
Or les manifestations surtout les plus violentes contribuent à la consommation.
Mieux vaudrait ne plus procréer et arrêter d’acheter plein de choses inutiles.
Et puisque nous sommes là, mourir (sans se faire incinérer, ce qui consomme du gaz)
pour disparaître et ne plus consommer ?
Revendre notre voiture. Ne plus prendre l’avion.
Je m’interroge sur ces mots de l’article : « complices distraits d’un mode de vie »… C’est tout naturel de parler ainsi, mais il faut peut-être aller plus loin. Il faut d’abord nous considérer comme déniant la situation, et refusant d’intervenir (non assistance à personne en danger, ce qui est plus que de l’indifférence). Le déni s’accompagne de distraction, mais.. Ensuite il faut sans doute parler de notre responsabilité entière dans ce mode de vie. Chaque individu peut se penser « complice », mais collectivement nous sommes tous entièrement coupables. Notre seule excuse est de n’avoir pas vu venir le crime, en extrayant le pétrole, et avant lui le charbon, et avant en adoptant l’agriculture et l’élevage… et bien d’autres détails de l’histoire. Car le coupable désigné est « le mode de vie ». A qui donc couper la tête ? Se plaindre des élus et dirigeants économiques (ce qui est aussi tout naturel) est encore une forme de déni. En fait, nous avons tout à perdre et rien à gagner au changement de mode de vie. Je crains qu’il faille encore longtemps manifester en procession autour de la muraille de notre propre forteresse.
Le pouvoir politique, tout à fait informé et conscient du problème, est pris par un affreux dilemme : si on appuis sur le frein production/consommation on ajoute un ou deux millions de chômeurs, c’est la guerre sociale. Si on prend des mesures cosmétiques on enraye pas le problème mais on le refile aux suivants… nous aurions besoin d’une économie de guerre pour avancer (Churchill, qui avait promis du sang et des larmes) mais aucun candidat avec un tel programme a la moindre chance d’être élu, surtout quand on connait les lobbies qui financent les campagnes, la presse appartenant aux milliardaires et les instituts de sondages qui sont aussi sous contrôle.
Peut-être qu’une solution viendra – probablement bientôt – d’un écroulement de la finance sous le poids de la dette, de l’argent factice créé par les banques centrales, le chaos engendré étant alors la bonne occasion pour remettre beaucoup de choses à plat ? mais de toutes façons nous aurons le sang et les larmes…