Ce que je pense du bitcoin, dit en anglais

C’est ce que je dis du bitcoin, sauf que c’est en anglais, et qu’il y a des vannes très drôles en bonus. Exemple : « Le bitcoin, c’est comme la lumière de la fée Clochette : sa source d’énergie est fondée seulement sur un nombre suffisant d’enfants qui y croient ».

Sur ce que je pense du bitcoin, c’est ici.

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17 réponses à “Ce que je pense du bitcoin, dit en anglais

  1. Avatar de baloo
    baloo

    Coucou,

    Je me suis re penché sur les techniques de blockchains. C’est révolutionnaire ce truc la. Trés ardu à comprendre si on veut saisir le détail des calculs.

    Je comprend que le principe interesse tous les gens qui se croient indépendant de toute autorité.
    Qui ne savent pas que pour être libre, il faut du sang et des larmes parce qu’on est pas dans le monde des bisounours.

    Je suis pour une mondialisation heureuse, mais comme disait chevenement il y a longtemps,, le seul endroit ou l’on peut actuellement exercer notre liberté de choix et d’avenir, c’est la nation. Si cela change brutalement, je crois que les apôtres de la liberté absolue risque d’être sauvagement déçus !

    Le paradoxe c’est de vanter la liberté totale avec le mot chaine. çà me fait rire !

    Mais cette technique est géniale. Il faut la rendre moins « sauvage ».

    Bonne journée

    Stéphane

    1. Avatar de Guy Leboutte

      baloo:
      C’est l’inénarrable Alain Minc, et pas Chevènement, qui a parlé de mondialisation heureuse. C’est le titre d’un de ses livres, paru en 1998. Un visionnaire!
      Cui bono ? comme aiment à le dire les Américains.
      https://www.eyrolles.com/Loisirs/Livre/la-mondialisation-heureuse-9782266292382/

      1. Avatar de baloo
        baloo

        Coucou,

        Non, la c’est juste moi ! Et je n’ai jamais écrit de bouquin .

        Bonne soirée

        Stéphane

  2. Avatar de Ruiz

    @baloo La blockchain libère des banques, centrales ou pas, et donc du politique et des Etats, mais ne procure aucun anonymat, aucune non traçabilité et nécessite un réseau ou au moins un certain partage réparti d’information et casse en fait la représentation localisée de la richesse et des échanges. Cette technologie est de plus asservie aux moyens informatiques aux télécommunications et à l’énergie électrique !

  3. Avatar de ilicitano
    ilicitano

    Les cryptomonnaies:

    – sont un système de Ponzi
    – ne font aucune création de valeur réelle
    – détruisent l’environnement par la technologie blockchain et le système de minage

    1. Avatar de baloo
      baloo

      Coucou,

      Les cryptomonnaies, je ne sais pas, mais dans les blockchains , leurs architectures, leurs contrôles il y a beaucoup d’intelligence donc de la valeur.
      Après, miner pour gagner une pépite rappelle la fièvre de l’or.
      La il n’y a aucune intelligence, d’ailleurs l’algorithme s’appelle force brute, tout un programme ! Faut juste une montagne de carte graphique et beaucoup d’energie electrique. çà peut s’organiser.
      Pour les micro échanges, le systeme des blockchains peut être pratique, je ne sais pas. Mais çà m’interesse, je vais approfondir.

      Bonne journée

      Stéphane

  4. Avatar de Guy Leboutte

    Ceci est-il exact? :
    Le bitcoin n’est pas une monnaie, mais une spéculation.
    Son intraçabilité est forte, ce qui fait du bitcoin un moyen de paiement à condition, vu l’erratisme de sa cotation, que les bitcoins soient achetés par le payeur et revendus par le payé le même jour et/ou le plus rapidement possible. Je suppose que les mafias et les services secrets y recourent.

    1. Avatar de baloo
      baloo

      COucou,

      Je ne dis pas le contraire. Les crypto-monnaies ne sont juste que des « jetons » comme disait MR Jorion, ne sont qu’une partie de ce que l’on peut faire avec les blockchains.

      Bonne soirée

      Stéphane

    2. Avatar de Toulet Alexis
      Toulet Alexis

      « Son intraçabilité est forte (…) Je suppose que les mafias et les services secrets y recourent »

      Sur ce point précis, je dois m’inscrire en faux : le système Bitcoin est tout sauf intraçable.

      A l’appui de mes dires, voici une histoire criminelle, mais qui finit bien. Et elle ne finit bien que parce que l’homme ayant commandité sur le dark web une attaque à l’acide contre son ancienne petite amie – pas un gentleman ce Monsieur, décidément – avait utilisé des bitcoins pour verser un acompte à celui qui devait réaliser l’agression. Ce qui a permis à des services de sécurité techniquement à la page… de découvrir son identité, de l’arrêter, et d’empêcher l’attaque.

      On peut imaginer la scène :
      « Mais euh je croyais que c’était pas traçable ! »
      « Ah bon, vous avez vu ça où ? Dans le papier originel de Satoshi Nakamoto peut-être ? »
      « Euh non j’l’ai pas lu, mais c’était dans les journaux… l’idée est dans l’air enfin ! »
      « Ce qui est en l’air c’est vos mains – attendez que je vous passe les menottes »

      https://www.securitynewspaper.com/2021/04/08/how-interpol-arrested-a-guy-who-hired-a-hitman-to-do-acid-attack-on-her-girlfriend/

      L’information est parue début avril. Mais ce n’est pas le premier cas du genre.

      A mon avis, les services secrets savent depuis belle lurette que le système Bitcoin n’est pas intraçable. Les mafias, peut-être y a t il encore quelques retardataires, mais je crains qu’on y soit au courant aussi.

      Mais enfin certains criminels de plus bas étage, tout comme la majorité du public, ne le savent pas encore. Ça fera toujours ça de pris en termes de projets criminels qui pourront être assez facilement arrêtés 🙂

      1. Avatar de Jack
        Jack

        La bonne blague, tout le monde sur le deep web le savait depuis des années! C’est bien pour ça qu’il y a des tumbler/mixer.

  5. Avatar de Toulet Alexis
    Toulet Alexis

    Si on considère le cours du bitcoin depuis sa création (1) on doit constater au moins deux phénomènes distincts :

    1. A la mi-2010, le jeton bitcoin valait environ 0,05 $. Aujourd’hui, il vaut environ 50 000 $, soit une augmentation d’un facteur un million en l’espace de onze ans, qui peut être modélisée en toute première approche par une exponentielle avec multiplication par 3,5 chaque année. En deuxième approche, il ne s’agit pas d’une exponentielle puisqu’elle « ralentit », l’augmentation des dernières années étant plutôt de l’ordre de x2 chaque année, par exemple entre les deux creux début 2015 et début 2019

    2. Cependant, les choses ne sont pas si simples, parce que le cours du bitcoin oscille en fait entre des phases de relative stabilité et des phases d’augmentation énorme suivie d’un effondrement – sans toutefois que l’effondrement n’efface entièrement l’augmentation qui l’a précédé. C’est ainsi que le cours du bitcoin a connu augmentation rapide puis effondrement en 2011, 2013, 2017 et depuis l’automne 2020 on constate une nouvelle augmentation rapide. Ce n’est que sur le long terme que la structure « multiplication moyenne par 2 chaque année » apparaît.

    Le deuxième de ces phénomènes peut très bien s’expliquer par de classiques bulles, comparables à celle sur les tulipes aux Pays Bas au 17ème siècle, sur les valeurs Internet en 1999-2000, et cent autres exemples. Bulles nécessairement suivies d’effondrements.

    Le premier ne peut guère s’expliquer ainsi. La théorie « le système Bitcoin n’est qu’exubérance irrationnelle et cavalerie » est donc au minimum incomplète.

    (1) Voir le schéma logarithmique en bas de cette page https://bitcoin.fr/le-cours-du-bitcoin/

    1. Avatar de timiota
      timiota

      C’est une marche aléatoire brownienne multiplicative, le cours du bitcoin, non ? (Geometric Brownian Motion en anglais)
      (https://arxiv.org/abs/1704.06429)
      (Le genre de chose que j’ai aider à injecter dans la tuyauterie du blog, avec un titre contenant les deux mots « Piketty-Gattaz »).

      Le fait qu’il n’y ait pas qu’un seul boom évoque, en théorie de l’évolution, les moments de « spéciations », les changements rapides entre les stases , les « ponctuations » de l’équilibre ponctué de Eldregde et Gould (1971-1972).

      Peut-être qu’en raison du nouveau mode de fonctionnement qu’est l’informatique, il y a efflorescence de nouvelles espèces (au sens biologique) de monnaies (des espèces d’espèce !), du fait de nouvelles structures dans le support d’information et dans le traitement qui peut être fait de cette information.
      Dans ce cas, le système peut acquérir une assez grande importance marginale, tant qu’il ne remet pas en cause la « capacité de charge » du gros du système, on ne touche pas aux « espèces pierre d’angle » (les banques de dépôt par exemple, ou les assurances-vies disons, mais pas l’immobilier qui n’est pas une « espèce d’espèce », même si ses dérives sont liées à ce statut dans la pratique qu’en ont les 1%, les 0,1%, les 0,01% etc. ).

      Donc le bitcoin ne mourra pas, mais je lui prédit un sort plutôt moins bien que la branche néanderthalienne de l’humanité : quelques % des gènes du bitcoin passeront là où des « biofilms d’argent » font en sorte de laisser des niches où l’on peut passer les secousses du système monétaire dans un abri « quoi qu’il en coûte » (logique avec laquelle tangentent ausi les mafieux) , mais le gros (>95%) périra.

  6. Avatar de Jean-Luc STRAUSS
    Jean-Luc STRAUSS

    Je suis l’aventure du Bitcoin, en fait on devrait dire les aventures car il y a des centaines de crypto-monnaies basées sur les mêmes techniques, depuis le début. On peut en dire beaucoup de choses mais il y a des points récurrents:

    1) L’objectif « technique » initial était de créer du cash dématérialisé en respectant le côté anonyme du cash

    2) il a fallu introduire un système empêchant la duplication du même bitcoin alors qu’il se trouve sous une forme informatique, d’où une conséquence ingérable: il faut « miner » des bitcoins, en fait faire des calculs extraordinaires pour le droit de générer des bitcoins (c’est la seule façon d’en créer) et « cela » consomme en électricité autant qu’un pays occidental moyen !!

    3) pour « garantir » l’anomymat, on disperse la même base des transactions en autant d’exemplaires qu’on veut, on fait vérifier les transactions par qui veut: conséquence classique en informatique (synchronisation de bases décentralisées): cette décentralisation extrême nécessite un temps fini (dans le Bitcoin, c’est 10′ pour une transaction alors que le réseau Visa arrive à valider 200 000 transactions par seconde) pour vérifier que la transaction est légitime et propager cette vérité, qui doit être unique, dans tout le réseau;

    4) on peut s’imaginer de l’intérêt véritable de ces réseaux « anonymes » en termes de financement du terrorisme, blanchiment d’arghent, transferts illégaux, etc…

    5) du point de vue purement technique, rien n’empêche de traiter toutes c es transactions de façon centralisée, à un coût infiniment inférieur et avec une garantie de fiabilité aussi bonne

    5) mais, comme par hasard, c’est le rêve classique des libertariens : un domaine soit-disant hors de portée du méchant Etat, où la liberté individuelle est enfin respectée et qui va faire la nique aux systèmes bancaires en place ….; De plus, on fait croire que l’avenir est dans le décentralisé entre les mains des « individus libres et indépendants » au lieu du « centralisé » lieu du Big Brother

    6) quand on voit que le cours du Bitcoin peut varier dans un sens ou l’autre de 10% par jour, on imagine qu’il y a peu de véritables transactions commerciales sur le réseau

    7) quand on sait qu’il existe de multiples systèmes de dérivés sur les Bitcoins et que la rareté est organisée structurellement (il n’y aura jamais plus de 21 millions de Bitcoins générés au cours de son histoire, et encore il faudra attendre 2040 pour que le dernier soit généré), on peut comprendre que le système Bitcoin est un magnifique champ de spéculation où, il est vrai que si on avait acheté 20 Bitcoins début 2010 à 0,05$ l’unité, soit 1$, cela vaudrait plus de 200 000 $ aujourd’hui …..

    8) enfin et surtout, où est l’intérêt mais surtout le droit de l’usager, du consommateur et même du citoyen qui voit se propager une idéologie libertarienne sans contrôle ?? NULLE PART!! Personne ne porte aucune responsabilité sur la bonne marche de ces systèmes qui ne sont que de systèmes logiciels par définition faillibles, voire hackables: que se passe-t-il pour l’usager de base s’il perd ses bitcions par faute d’un bug logiciel ? il déppend de la bonne volonté des développeurs et encore il faut être dans leurs bonnes grâces, …
    Ces systèmes sont exclusivement aux mains des développeurs, des changeurs Bitcoins/autres monnaies, des mineurs et des financeurs de ces systèmes qui gèrent ces réseaux, souvent de façon houleuse tant leurs intérêts ne sont pas forcément convergents, pour leur bonne fortune (regardez combien gagnent les changeurs et les mineurs)(le créateur mythique du Bitcoin, toujours inconnu, s’est réservé à la création du système 1 million de Bitcoins …) . Et on ose parler de paragons de systèmes d’avenir, modernes , SANS DEMOCRATIE!

    BREF, toutes les raisons de rejeter ces systèmes où les techos croient réinventer le monde (comme d’habitude) pour tout le monde mais au profit réel de quelques uns (suivez mon regard vers Amazon, Facebook, Über, etc ..
    BREF, toutes les raisons irrationnelles de se laisse tenter de se faire de l’argent facile : ah! les attraits de la spéculation)

    my two cents …..
    n’étant pas bêtement spéculateur, je n’ai jamais acheté un Bitcoin …

    1. Avatar de ilicitano
      ilicitano

      Merci JL Strauss pour votre commentaire très explicatif.

      Spéculation :

      Le monde est plein de gens qui se sont cru plus malins que les autres … et qui se sont fait plumer.

      C’est ce qu’on appelle les pigeons

  7. Avatar de lit75
    lit75

    Le meilleur article technique que j’ai pu trouver.

    http://www.righto.com/2014/02/bitcoins-hard-way-using-raw-bitcoin.html

    Cet article, c’est pour faire une transaction. Il y a son petit frère qui traîne quelque part pour le mining.

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