Dites-lui que l’intelligence artificielle lui apprendra à jouer du piano et qu’il n’y aura plus de bordel nulle part. Mais…
*Le seul Blog optimiste du monde occidental*
Le « Rebirth » est une technique de respiration qui vise à guérir de ce qui serait les séquelles du traumatisme de la naissance, question à laquelle Otto Rank, un psychanalyste de la première génération, s’était intéressé : Le traumatisme de la naissance (1924).
Bonjour Paul,
Boulot passionnant, décidemment !
Un simple renseignement SVP.
Lorsqu’ un nouveau patient vous demande de prendre en charge son analyse à la suite d’un autre collègue,
Comment faites vous pour avoir une appréciation exacte du travail accompli précédemment.
1. Vous prenez contact avec votre collègue pour parler du cas en question.
2. Vous vous en tenez au ressenti de l’analysé avec le seul soucis de le soulager là où d’autres ont malheureusement échoué.
Ainsi, l’éventualité que l’analysé ait pu refuser de faire siennes des conclusion qui s’imposaient pourtant au collègue
précédent s’est elle déjà présentée?
Je pense bien-sûr à une phase de déni qui pourrait survenir naturellement chez l’analysé souffrant d’un mal réel, et que des progrès trop rapides (pour lui) dans l’analyse pourraient (j’imagine) déstabiliser jusqu’à le pousser à reculer devant une causalité dont il appréhende la mise à jour plus encore que les symptomes qui le poussait vers l’analyste .
Enfin, pensez vous qu’il existe vraiment des analysés qui se soumettent à une analyse » juste pour se mieux connaître »?
Merci d’avance. Eric.
Oui, je crois qu’il y a des gens qui veulent mieux se connaître ou qui sont curieux de la psychanalyse. Ils sont très peu nombreux dans la population.
Je ne pose pas de questions sur la relation avec les autres analystes, sauf si quelque chose m’est dit à ce propos là que je n’ai pas parfaitement compris. Il m’est arrivé une fois de demander la liste complète des médicaments prescrits à mon analysant par son psychanalyste également psychiatre, lequel avait manifestement choisi d’anesthésier complètement son client sous l’éventail entier des psychotropes, plutôt que de l’écouter. On naviguait à ce moment-là à mon sens carrément du côté de la faute professionnelle.
1. Vous prenez contact avec votre collègue pour parler du cas en question.
2. Vous vous en tenez au ressenti de l’analysé avec le seul souci de le soulager là où d’autres ont malheureusement échoué.
1. Oui, il m’est arrivé de prendre contact, mais dans ce cas-là parce que l’analysant me l’a recommandé, sinon, non. Mais je réponds de manière détaillée – dans les limites de la confidentialité – si des questions me sont posées à moi par un autre analyste.
2. OUI.
Merci beaucoup Mr Jorion, pour votre réponse claire…
Vous ne chercher donc pas, et en tous cas, pas sans l’accord de l’analysant, à connaitre de la bouche même de son précédent analyste les raisons de son échec ou du départ de son patient …
N’y a t-il pas ainsi un risque de se faire abuser par certains analysés sur la valeur effective du travail mené par le praticien antérieur, et ainsi d’en négliger un peu les bienfaits acquis par simple méconnaissance du protocole déjà entamé?
Je ne parle pas bien-sûr du cas que vous évoquez d’un analysé notablement chargé aux tranquillisants, cas qui relève sans doute d’une certaine propension du praticien à la facilité (notez que j’ignorais qu’un psychanalyste pouvait légalement prescrire des traitements médicamenteux à ses analysés!)…
Du coup, je me demandais, si, à l’instar des professions libérales de la santé, la discipline de la psychanalyse était ou non assujettie à une quelconque déontologie professionnelle (avec prestation de serment, code déonthologique, Ordre représentatif avec instances disciplinaires et tout le toutim…).
Ne pensez vous pas qu’un arsenal de ce type pourrait rendre plus attractives (et peut-être plus rassurantes pour l’analysé) des prestations de praticiens fort critiquées alors que ces compétences spécifiques devraient être mieux connues et peut-être même… Reconnues d’utilité publique?
Il s’agit ici, à mon sens, d’une discipline aussi vitale que la médecine ou la chirurgie et qui pourrait éviter bien des dérives
quand on pense seulement aux problèmes posés, par exemple, par les effets néfastes des peines d’emprisonnement sur la récidive des criminels.
Mais sans aucun doute, dans ce sens, le chemin sera encore long…
Eric.
Ah oui ? Je n’ai rien entendu. Mais je n’ai rien à craindre : il fait partie de ces gens qui à l’idée d’un débat avec moi, se font porter pâle. Comme je l’ai entendu l’autre jour : « Un débat avec Jorion ? Volontiers, mais ce serait mauvais pour ma réputation : il n’est pas assez connu ! ». Je l’entends déjà d’ici : tous courageux mais pas téméraires 😀 .
Je regarde cette vidéo aux petits heures du matin quand Morphée se décide à venir me chercher.
Je suis dans le noir, un Titan au pelage blanc dont je ne vois que la tête me poursuit, entre ses yeux au regard accusateur je vois un rectangle noir orné d’un triangle blanc, c’est horrible il veut m’imposer tel le fantôme des hivers passés de revivre des moments pénibles. Je cours pour lui échapper et me réveille. Là quelqu’un a mis des parapluies dans mon lit ; cela me met en colère et me tournant pour les jeter hors du lit, je tombe et me réveille.
De grâce M. Jorion, une petite vidéo bucolique pour nous parler de naïades baignant dans l’onde claire des matins heureux, rien que pour une fois! 😀
Il y a quand même un danger du coté de ceux qui travaillent exclusivement avec une grille de lecture et qui essais de faire rentrer leurs analysants dans des cases (d’autant plus s’ils ont le pouvoir de prescription médicamenteuse). Il arrive certainement qu’ayant une patatoïde dans leur jeu de boîte à formes ils insistent pour la faire rentrer dans un rond ou un carré obtenant de la purée (échec critique).
Petite méchanceté, l’avis de Desproges:
https://www.youtube.com/watch?v=PgIhZ2Pza2U
Dites-lui que l’intelligence artificielle lui apprendra à jouer du piano et qu’il n’y aura plus de bordel nulle part. Mais…
La lutte des classes, c’est le boulot des mélenchonistes. Chacun à son poste de combat. C’est saint Jean-luc qui l’a…
Je ne sais pas si c’est clair, si même ça a du sens, mais Bon Dieu c’est vrai que je…
Le seul avenir qui me semble humainement désirable, c’est celui où l’humain resterait à sa place mais en se donnant…
Ne dites pas à l’Intelligence Artificielle qu’elle est auto-programmable, elle se croit pianiste dans un bordel. (bis repetita, mais ce…
A PJ 01 décembre 18h35 Et : « lorsque des humains usent d’ »éléments de langage » prévisibles et formatés, n’est-ce pas leur…
Vaste sujet… C’est une question piège? 🙂
Ha non Bidi, ne l’embarquez pas sur le bien être! Je crois qu’il nous a déja tout bien expliqué en…
Tout à fait. Mais les sentiments humains ne seraient-ils pas la résultante de l’efficacité de notre cerveau reptilien? Du coup…
Ouais l’histoire des chaussures, c’est pas le pied. Transposons. Vous êtes en train de tomber amoureux. Vous ne le savez…
Allemagne Aristote bancor BCE Boris Johnson Bourse Brexit capitalisme centrale nucléaire de Fukushima Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
Laisser un commentaire