États-Unis : la patrie en danger, le 28 septembre 2021 – Retranscription

Retranscription de États-Unis : la patrie en danger.

Bonjour, nous sommes le mardi 28 septembre 2021.

Et, contrairement à mon habitude de faire ma vidéo dans ma salle à manger parce que la lumière y est correcte et le son y est correct aussi, je vais le faire dans mon bureau où la lumière n’est pas terrible et où le son n’est pas terrible non plus : il y a une espèce de réverbération, sans doute parce que la pièce est petite avec…. voilà, elle est  mansardée avec un toit incliné derrière moi.

La raison pour laquelle je la fais ici c’est parce que j’ai besoin d’un grand écran, d’un écran en tout cas plus grand que sur mon portable que j’utilise en bas parce que je vais commenter un texte. C’est un texte long… c’est un texte qui fait 22 pages. Je ne vais pas tout lire : je vais vous traduire au passage quelques citations de ce texte. Il s’appelle « Our constitutional crisis is already here» : « Notre crise constitutionnelle est déjà ici ». Il faut dire en français est « déjà là ». C’est par M. Robert Kagan. C’est une tribune libre dans le Washington Post. Ça a paru il y a cinq jours.

C’est un texte long. Je savais que je voulais le lire et et j’ai terminé de le lire ce matin. J’ai eu l’occasion pendant ces cinq jours de voir pas mal de commentateurs parler de ce texte. Ce texte est un texte extrêmement important : il parle de la fin de la démocratie aux Etats-Unis en disant qu’elle est déjà là et il appelle à un sursaut.

Ce qui est remarquable, c’est la personnalité de ce monsieur : Robert Kagan est considéré comme un grand penseur de la droite, pas de l’extrême-droite mais de la droite dure. C’est ce qu’on appelle le courant néo-conservateur aux Etats-Unis. Celui qui nous a donné la guerre en Irak, probablement celle en Afghanistan aussi. Des gens qui ont une politique américaine traditionnelle mais extrêmement dure, interventionniste.

Ce sont des gens aussi qui ont cette représentation que la démocratie américaine c’est le sommet de tout… c’est le pinacle ! et qu’il ne faut pas hésiter à l’imposer à d’autres, à d’autres pays, à d’autres peuples qui n’ont pas le bon jugement de vouloir se rattacher à ça. 

Donc ce n’est pas une personnalité de gauche très très très loin de là ! Ce n’est pas un fasciste. Il emploie d’ailleurs le mot fasciste à propos de Trump. Il n’hésite pas à l’utiliser. Il fait une distinction très très claire donc entre le fascisme et la pensée ultra-conservatrice qui est la sienne.

Mais ce monsieur fait le texte je dirais le plus cohérent de défense [de la démocratie à l’américaine].

C’est un texte important et c’est pour ça que je vais vous le commenter, un texte important à propos de la démocratie à l’américaine et de la manière dont elle est en danger maintenant.

Vous allez voir, son analyse à mon avis est absolument excellente. Les conclusions qu’il en tire sont excellentes aussi. Il ne parle pas ici de ses idées à propos desquelles je pousserais des cris d’orfraie [rires] si elles étaient exprimées en disant que c’est abominable de penser des choses de cet ordre-là.

Mais, voilà, ce sont parfois les paradoxes de l’histoire. C’est que les personnes qui se lèvent pour… « on a vu ça pendant la guerre » comme on dit et c’est vrai on a vu ça durant la guerre de 40 quand quand les Maurrassiens dont le chef de file actuel est M. Zemmour se sont ralliés au même mouvement de défense de la France contre un envahisseur.

Daniel Cordier [« Caracalla »] le fameux secrétaire de Jean Moulin appartenait à cette droite extrême.

Mais voilà il y a des valeurs qui sont communes à ceux qui se considèrent comme des démocrates (pas au sens du Parti démocrate américain) mais comme les défenseurs d’un certain nombre de choses : des libertés, mais pas seulement individuelles. Des libertés pour une nation quant à son avenir.

Alors voilà, je ne vais pas vous lire les 22 pages, très très loin de là ! 

J’ai souligné plein de choses. Il y a dix pages qui sont presque entièrement soulignées dans des couleurs différentes mais il y a quelques passages que je voudrais vraiment vous lire.

« Comme cela a été aussi si souvent le cas dans d’autres pays où des leaders fascistes sont apparus, leurs opposants ou leurs opposants éventuels sont paralysés dans la confusion et dans la perplexité à l’apparition d’un leader… un chef de file charismatique autoritaire » : il est question de M. Donald Trump.

Pensant à ceux qui ont écrit la Constitution de 1787 aux Etats-Unis, il dit : « Ils ont prévu l’apparition éventuelle de chefs de file démagogues mais ils n’ont pas inscrit dans les institutions une défense possible contre un culte de la personnalité à l’échelle de la nation ».

Et ça, pendant les quatre années de la présidence de Trump et dans les deux livres que j’ai écrits à ce sujet, je vous ai dit à tout moment, quand M. Trump disait « Est-ce qu’il y a une loi qui m’interdit de m’accorder la grâce présidentielle ? », quand quelqu’un apparaît de cet ordre, qui a un mépris total justement pour l’esprit de la Constitution, pour l’esprit de la Démocratie, il y a des failles : on n’a pas prévu qu’un tel personnage apparaisse à la tête de l’état aux Etats Unis et les rambardes sont inexistantes. On le voit d’ailleurs maintenant dans l’incapacité de ce pays à traduire en justice cet homme qui a été à la tête d’une insurrection le 6 janvier pour renverser le résultat des élections. 

« Il avait été anticipé que des démagogues au petit pied pourraient apparaître au niveau des états individuels où il était déjà connu à leur époque qu’ils pouvaient exister et exercer une certaine influence mais ils n’avaient pas imaginé que la nation entière avec ses populations aussi diverses et ses intérêts aussi divergents pourrait se rallier à un tel personnage. Il avait été imaginé aussi que chacune des trois branches du gouvernement : l’exécutif, le législatif et le judiciaire, que chacune aurait de son côté le souci de protéger avec zèle son propre pouvoir et ses prérogatives. Il n’avait pas été envisagé que à travers ces trois corps apparaîtrait un courant transversal qui voudrait renverser la Constitution. »

Il y a de très belles illustrations dramatiques à l’article, que je ne peux malheureusement pas vous montrer. 

Une remarque qui est une conclusion de ce que je viens de dire : « The Framers » c’est à dire ceux qui ont écrit la Constitution « n’avaient pas prévu de mesures contre une véritable confiscation du pouvoir exécutif. »

« Le personnage de Trump est paradoxal puisque ses critiques le voient comme un chef de file à ce point narcissique que personne ne voudrait le suivre, alors que ses supporters, ses partisans, admirent au contraire son côté narcissique militant qui ne connaît pas le mot « excuse » ».

« À l’encontre de l’ancien Establishment », des pontes du Parti républicain, « Trump parle sans aucune gêne au nom de cette partie du public américain qui se considère lésée et il n’y a pas là que des blancs qui ont le sentiment d’avoir pris des coups sur la mâchoire depuis bien plus longtemps. Ce qu’il fait c’est exactement ce qu’ils considèrent qu’il devrait faire. »

« Au moment où les ennemis de Trump ont brandi sa gestion calamiteuse de la pandémie pour le discréditer, la réponse de ses partisans a été tout simplement de nier l’existence même de la pandémie. Un des partisans de Trump a refusé devant les caméras de télé d’aller à l’hôpital malgré les symptômes du Covid-19 qui l’affligeaient parce qu’il disait que ce serait manifester son soutien à la gauche dans son opposition à Trump. »

« Nous vivions, dit Kagan, dans l’illusion que chacun des deux grands partis s’accorderait sur ce principe qu’il est possible dans un système démocratique de travailler ensemble, même si un des deux partis dans ce système bipartite aux Etats-Unis est dans l’opposition et qu’il dispose des pouvoirs de contrer ce que fait le parti au pouvoir en dépassant éventuellement même les limites traditionnelles. Mais, dit-il, cela a disparu : maintenant chacun des partis considère que le pays irait mieux par l’élimination pure et simple du parti opposé. »

Kagan explique longuement ce que les Américains savent, à savoir donc que le Parti républicain au niveau local modifie les lois pour rendre de plus en plus difficile le vote des électeurs qui voteraient Démocrate.

« Le danger est grand dit-il, qu’aux prochaines élections législatives en 2022, que les Républicains reprennent le pouvoir. »

Je souligne qu’il est lui, un Républicain, même de l’aile droite du Parti républicain traditionnel [en fait non : il a quitté le parti en 2016, à la suite de l’élection de Trump à la présidence] mais il craint ce qui peut se passer puisqu’on vote au niveau local des lois qui filtrent les électeurs, « On va se trouver, dit-il avec une situation où le Parti républicain va pouvoir obtenir à nouveau une majorité à la Chambre qu’elle n’a pas en ce moment et à ce moment là les « Three Percenters » les « Oath Keepers », c’est à dire les milices d’extrême-droite, pourront jouer un rôle beaucoup plus actif, dynamique, dans les difficultés qui vont apparaître. »

« Les « veterans », les anciens combattants, parmi eux, qui ont pris d’assaut le Capitole devraient dire aux policiers qui les interrogeaient qu’ils s’étaient déjà battus : qu’ils se battaient pour la seconde fois pour leur pays. Ils s’étaient battus une première fois pour leur patrie et ils étaient en train de le faire une seconde fois. Voilà la représentation qui est la leur. Et, dit-il, on ne pourra pas s’attendre avec un Parti républicain au pouvoir au niveau du Congrès, de l’Assemblée nationale, que ces milices d’extrême-droite ne se sentiraient pas plus fortes qu’elles l’étaient à l’époque. »  

Une autocritique maintenant d’une certaine manière sur son conservatisme, ultra-conservatisme, néo-conservatisme à l’intérieur du Parti républicain : « Peut-être, dit-il, que en fait, le conservatisme américain ne s’est jamais senti à l’aise avec cette expérience américaine d’une démocratie « liberal » », démocratie « libérale », ici dans ce sens là. Je dis dans ce sens là parce que le mot « liberal » est souvent utilisé aux Etats-Unis pour vouloir dire « de gauche ».

« Mais une chose est certaine, c’est que depuis que Trump a pris le pouvoir au sein de leur parti, de nombreux conservateurs ont trahi une véritable hostilité contre le cœur même des principes américains. »

Kagan parle d’une certaine paralysie du côté des Démocrates. Il dit : « Ces jours-ci même la presse anti-Trump se berce dans l’illusion qu’elle va trouver des signes ici ou là que l’influence de Trump est en train de disparaître et que des mesures drastiques pour essayer d’empêcher son retour au pouvoir, ne seraient pas nécessaires. Ceux qui critiquent Biden et les Démocrates pour ne pas faire assez pour essayer de prévenir le désastre en préparation, en fait, sont injustes parce que sans une coopération au moins partielle du côté des Républicains, ils ne peuvent en réalité absolument rien faire. »

Il dit alors quelques mots sur ces Républicains qui semblent se démarquer du Trumpisme. Mais là il les critique parce qu’il dit « Ils ont quand même refusé de travailler main dans la main avec les Démocrates pour passer des lois qui limiteraient la possibilité justement pour les états de trouver au niveau local les moyens pour renverser les résultats des élections à venir, pour s’assurer que les états ne vont pas continuer à voter des lois pour limiter le droit de vote et en particulier des minorités qui, par tradition, par affinité, votent Démocrate et que la nation dans son ensemble s’oppose à la subversion du principe fondamental de la volonté populaire. Au cas où Trump l’emporterait, toute opposition à Trump deviendrait extrêmement risquée sur le plan personnel, pour les Républicains qui s’opposeraient à lui aussi bien que pour les Démocrates. Une victoire de Trump aux élections de 2024 impliquerait, dit-il, une suspension, espérons le temporaire, de la démocratie américaine comme nous l’avons connue. »

« Nous sommes déjà, dit-il, dans une crise constitutionnelle. La destruction de la démocratie ne viendra peut-être pas de manière effective avant novembre 2024, les prochaines élections présidentielles, mais des pas cruciaux dans cette direction sont en train d’avoir lieu en ce moment même. Dans à peine un an, un peu plus d’un an il deviendra peut-être impossible, c’est à dire avec les élections « mid-term » à mi-mandat : les élections législatives 2022, il deviendra peut-être impossible après ça de passer des lois qui protégeraient le processus électoral tel qu’il aura lieu en 2024. »

Parlant donc des Républicains qui manifestent en ce moment, une opposition, et à la tête de laquelle se trouvent Mme Liz Cheney, la fille de l’ancien vice-président qui était lui aussi comme Kagan – qui écrit là – un représentant du courant néo-conservateur, il leur donne là quelques conseils à l’opposition anti-Trump à l’intérieur du Parti républicain : « Romney et compagnie ne doivent pas nécessairement abandonner leur parti : ils peuvent s’ériger en un groupe qui s’appellerait les Républicains Constitutionnels, comme l’exige en fait l’urgence actuelle et devraient essayer de constituer un gouvernement d’unité nationale : une coalition en vue d’une union nationale au Sénat dans le seul but de sauver la République en tant que telle. Une autre option pour eux, c’est un consensus avec les Démocrates, sur un ensemble de points qui sont centraux pour préserver la notion que nous avons des Etats-Unis, comme les dépenses du gouvernement, la défense nationale, l’immigration et la gestion de la pandémie qui est toujours parmi nous. Il s’agit dit-il, en ce moment de constituer des coalitions d’unité nationale. »

Il appelle donc à un front anti-fasciste et je vous ai dit, ce monsieur ultra-conservateur, n’hésite pas une seconde à utiliser le mot « fasciste » pour désigner Trump et ses partisans. 

Il s’adresse à ce moment là aux Démocrates en disant : « Ne vous concentrez pas sur des points inessentiels, les Démocrates doivent offrir à ces Républicains anti-Trump une chance de faire ce qu’il faut. »

S’adressant donc à ces Républicains qui représentent une opposition à Trump, il termine en disant : « Est-ce qu’il ne vaudrait pas mieux se battre pour la démocratie que de se laisser sombrer « quietly », calmement, dans la nuit et là chaque américain aurait reconnu et d’ailleurs, toute personne qui a vu le film « Interstellar » au cinéma s’en souviendra de ce poème fameux, poème américain de Dylan Thomas qui s’appelle : « Do not go gentle into that good night » « Ne vous laissez pas sombrer gentiment sans protester dans cette bonne nuit ».

« Rage, rage against the dying of the light ». II ne le dit pas mais, bon, chacun aura entendu dans ces derniers vers en écho à ce qu’il dit, ce dernier vers du poème de Dylan Thomas : « Rage, rage contre la mort de la lumière ».

Voilà ! Il est paradoxal bien entendu que ce soit un bonhomme de droite extrême qui s’élève pour écrire ce texte admirable. Si vous comprenez l’anglais lisez-le. Ces 22 pages, mais il n’y a rien à jeter et si vous ne comprenez pas l’anglais prenez le texte mettez le dans DeepL et vous aurez une excellente traduction. Il y aura peut-être un petit passage ici ou là qui vous paraîtra un peu rugueux mais le sens général vous apparaîtra.

Voilà ! C’est l’Histoire en train de se faire sous nos yeux. 

C’est un moment dramatique quand un ultra-conservateur aux Etats-Unis dit que la démocratie est en danger c’est sans doute, ce n’est pas plus important, mais c’est plus inattendu que quand la gauche le dit parce que c’est dans ses habitudes de dire cela – non sans raison ! mais là, pour qu’un personnage comme ce Monsieur Kagan, s’élève lui, il faut véritablement que la nation soit en danger. J’ai déjà fait plusieurs vidéos avec des titres de ce type là pour les Etats-Unis en parlant d’un pays à la dérive : c’est un pays à la dérive, c’est un pays au bord de la guerre civile et – voilà – je ne suis pas le seul à le penser. Mais là c’est très très très bien dit. Je n’aurais pas été capable d’écrire cela comme cela parce qu’il a en plus voilà, l’intuition de – en plus de moi – une intuition sur l’Histoire des Etats-Unis depuis 1787, ce qui n’est pas mon cas bien que je fasse des efforts pour rester bien informé sur ce pays et sur les dangers qui le menacent parce que j’y ai vécu c’est quoi ? 12 ans récemment et, comme je le fais d’habitude, je me suis intéressé de très près, de l’intérieur, à sa politique locale. C’est une chose que, jamais je ne peux m’empêcher quand je suis dans un pays de vouloir participer à y changer les choses, dans la bonne direction.

Allez, à bientôt !

Partager :

Une réponse à “États-Unis : la patrie en danger, le 28 septembre 2021 – Retranscription”

  1. Avatar de Otromeros
    Otromeros

    Ça c’est à l’Ouest…..

    Ceci , c’est à l’Est…..
    (ce vendredi 8 , « Gazeta Wyborcza », grand journal polonais, publie un cri du cœur pour le maintien du pays dans l’UE.)
    https://www.lesoir.be/399626/article/2021-10-09/podcast-bas-les-pattes-de-la-pologne-nous-reste-en-europe-le-coup-de-gueule-de

    …  » Il y a des pays qui ont leur mafia. Chez nous, c’est la mafia qui a son pays . Le pseudo-jugement d’hier, rendu par téléphone par les pseudo-juges d’une pseudo-cour, n’est qu’une tentative désespérée d’assurer l’impunité à ce pouvoir. Vous ne vous en tirerez pas comme ça.

    Les politiciens en toge – Mme Przyłębska, Mme Pawłowicz, M. Piotrowicz et les autres – n’arriveront pas à protéger les fidèles de la ligne du parti des pseudo-juges nominés par un pseudo-conseil national de la magistrature. Et ils ne vous protégeront pas, ni vous, ni vos intérêts véreux. …(…)…

    Bas les pattes de nos enfants ! Bas les pattes de nos petits-enfants ! Bas les pattes de l’Europe !
    Voilà ce que nous vous crierons sur la place Zamkowy ce dimanche à 18 heures !
    (une grande manifestation aura lieu dimanche à Varsovie et dans plusieurs villes du pays pour protester contre la décision judiciaire, NDLR.)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Contact

Contactez Paul Jorion

Commentaires récents

  1. @Khanard Ben alors mon vieux… Elle ne vous plaît pas non plus cette histoire ? Décidément… Pourtant, on vous a connu…

  2. Je te laisse tes appréciations culinaires sur la spiritualité et j’attends avec impatience que tu développes ton point de vue…

  3. @Garorock Évidement que je trouve cela débile. 🙂 Toutefois, lorsque j’ai appris que Steve Job avait initialement refusé un traitement…

  4. Oh purée c’est clair, hallucination de ma part, désolé, proximité de l’avatar aussi. Bon ben je m’en cogne de la…

  5. BB Ces derniers temps j’ai surtout été focalisé sur ceux qui pensaient (et on attend les preuves!) que le vaccin…

  6. @Garorock Et vous pensez que la pensée dominante actuelle ne nous impose pas sa vision du matérialisme ? Le consumérisme…

  7. @ Paul Jorion Le sujet me paraît sensible pour être discuté sur un forum public. Je n’ai pas envie de…

  8. @Garorock Et vous pensez que la pensée dominante actuelle ne nous impose pas sa vision du matérialisme ? Le consumérisme…

Articles récents

Catégories

Archives

Tags

Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx LLM pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés Singularité spéculation Thomas Piketty Ukraine Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »

Meta