IA graphique : Le Père Noël n’est plus ce qu’il était, par Max Berthy

Illustration Midjourney + Max Berthy

Il y a peu, j’assistais sur mon téléviseur à une confrontation entre Laurent Alexandre et Michel Onfray concernant les enjeux de l’I.A.

Le chantre du transhumanisme de l’eugénisme heureux et sans complexe, toujours aussi arrogant et un chouillat hystérique était visiblement submergé d’endorphines. Alexandre pérorait avec une exaltation inquiétante et augurait que l’immense plèbe au cerveau primitif pourrait dans un avenir proche se hausser vers les étages radieux du dessus en se faisant greffer une puce, une intervention bien sur prise en charge… par la Sécurité Sociale ! hop là !

Voir également cette sidérante vidéo devant les élèves de l’Ecole Polytechnique, désignés membres de la future Race de Seigneurs :  

Onfray en restait sans voix, victime d’une sorte d’« erreur système », indice très fort et inhabituel chez lui de stupeur absolue. Il lui fallut d’ailleurs quelques seconde pour « rebooter ».

Retraité, je suis un autodidacte pur jus, un produit sans les options de la France d’En-bas, équipé standard d’un vieux BTS des années 1970, et ayant fait sa vie et sa carrière dans le domaine des arts graphiques (voir ce billet datant déjà de 9 ans :  De la vie d’artiste au Turc mécanique.

Des années donc de pratique free-lance du chouette métier de graphiste et d’illustrateur, toujours synonyme d’activité « cool » … mais à la condition aujourd’hui de ne pas avoir vraiment besoin de gagner sa vie décemment.

Cette introduction pour soumettre à la réflexion des cerveaux performant (bien que non encore pucés) fréquentant ce blog, les deux publications ci-dessous de la SAIF (Société des Auteurs des arts visuels et de l’Image Fixe) traduisant les angoisse existentielles de ce secteur d’activité. 

Un microcosme quand 60% des activités du tertiaires sont promises à disparaître à brève échéance.

Je pense pour ma part que les carottes sont cuites, et qu’aucune loi ne pourra enrayer ces processus et que cette idée même n’a aucun sens, et d’ailleurs sur ce blog on ne se prive pas de produire des images génératives sans se poser plus de questions… c’est simplement « naturel », n’est-ce pas ? et de toute façon, le « point » de la Singularité est franchi depuis un bon moment…


- Écoutez il y a une chose que l’histoire de l’évolution nous a apprise, c’est que la vie ne peut pas être contenue, la vie prend le large, la vie conquiert de nouveaux territoires, elle renverse toutes les barrières, c’est parfois pénible, c’est parfois dangereux … mais hmm … enfin c’est comme ça.
- Vous insinuez qu’un groupe composé exclusivement d’animaux femelles peut se … reproduire ?
- Non, non, non je dis simplement que la vie trouve… hmm… toujours un chemin.

Ian Malcolm (face à une Professeure Sattler et un Professeur Grant plus que dubitatifs…), dans Jurassic Park

De là à penser que l’I.A. sera désormais cette « vie » s’affranchissant de l’humain biologique après en avoir sucé jusqu’à sa moelle qu’elle recyclera sans fin… il n’y a qu’un pas.

La moelle humaine :

Bibliothèque de styles Midjourney

 

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La saif Société des Auteurs des arts visuels et de l’lmage Fixe
Intelligence artificielle générative et droit d’auteur :
la SAlF demande une intervention législative


L’Intelligence Artificielle suscite de nombreuses craintes pour les auteurs et autrices des arts visuels qui constatent l’utilisation massive, sans consentement et sans rémunération, de leurs œuvres pour alimenter les outils d’intelligence artificielle générative. Ils craignent également une paupérisation de leur profession ; les diffuseurs pouvant céder à la facilité de recourir à des images générées par l’intelligence artificielle. L’usage de ces dernières posent également des problèmes en termes de transparence, de déontologie et de démocratie.

Face au déferlement de ces outils, il est urgent que les législateurs français et européens interviennent sur plusieurs points.

• Respect du consentement de l’auteur/autrice : pour un véritable « Opt-in »

L’article 4 de la directive DAMUN’ prévoit une possibilité d’opt-out au bénéfice des auteurs et autrices, leur permettant d’empêcher la collecte de leurs œuvres pour alimenter le fonctionnement de l’IA. Cette procédure d’opt-out leur impose la mise en place de procédés lisibles par machines (via les métadonnées, conditions d’utilisation, etc.). Elle s’avère en pratique totalement inefficiente. Trop d’œuvres des arts visuels sont déjà en circulation sur Internet, ce qui rend impossible leur marquage et complique leur identification. De plus, lesmétadonnées insérées dans les images sont trop souvent effacées par les utilisateurs. La SAIF demande la mise en œuvre d’une procédure de consentement préalable et efficace des auteurs et autrices, par la création d’un véritable opt-in par l’intermédiaire des organismes de gestion collective, qui en assurerait la gestion pour tout leur répertoire, dans le respect de la volonté des auteurs et autrices qui ne souhaiteraient pas alimenter les intelligences artificielles génératives.

• Mise en place d’une rémunération des auteurs/autrices

Lors de l’adoption de l’article 4 de la directive DAMUN, qui prévoit une exception de fouilles de textes et de données dans le cadre commercial, l’utilisation des outils d’intelligence artificielle génératives n’a pas été envisagée. Face à des usages massifs d’œuvres pour alimenter ces outils, la SAIF estime que l’exception de l’article 4 appliquée aux grands opérateurs de l’IA ne remplit pas les conditions du triple test (prévu dans les conventions internationales et le code de la propriété intellectuelle), ce qui porte préjudice aux intérêts des auteurs et des autrices. Par conséquent, la SAIF appelle à instaurer un véritable partage de la valeur par la mise en place d’une compensation équitable pour rémunérer les usages massifs d’œuvres protégées par les opérateurs de l’intelligence artificielle générative.

• Information des auteurs/autrices

Il est nécessaire que soient imposées aux opérateurs de l’IA des obligations d’information des auteurs/autrices quant à l’utilisation de leurs œuvres afin que ceux-ci puissent vérifier sielles sont utilisées, par quels opérateurs, et qu’ils puissent choisir d’en demander le retrait.

• Information du public

Il apparait indispensable pour protéger tant les auteurs/autrices que le public, que toutes les images générées par lA soient clairement identifiées comme telles afin de garantir une information juste et réelle du public. La SAlF souhaite que soit imposée une obligation d’information à la charge de tous les utilisateurs d’images générées par l’IA.


1 Directive (UE) 2019/790 du Parlement et du Conseil du 17 avril 2019 sur le droit d’auteur et les droits voisins dans le marché unique numérique et modifiant les directives 96/9/CE et 2001/29/CE.
T : 01 44 61 07 82 – M : saif@saif.fr – www.saif.fr – 82, rue de la Victoire, 75009 Paris
Société civile à capital variable immatriculée au RCS de Paris sous le numéro 422280255

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la saif Société des Auteurs des arts visuels et de l’lmage Fixe
Intelligence artificielle
La SAlF exerce son droit d’opposition (opt-out)


L’intelligence artificielle générative peut être un outil de création intéressant pour les auteurs et autrices, qui se doit de respecter le droit des auteurs.

Or, les outils d’intelligence artificielle générative sont entrainés à partir d’un nombre considérable de données parmi lesquelles figurent de très nombreuses œuvres des arts visuels. 

Cette utilisation est opérée sans l’autorisation préalable de la SAIF et/ou de ses auteurs et autrices.

L’article L.122-5-3 III du Code de la propriété intellectuelle, transposant l’exception de fouille de textes et de données prévues à l’article 4 de la directive 2019/790 du 17 avril 2019, permet aux auteurs ou leurs ayants droit de s’opposer (opt-out) à l’exploitation de leurs œuvres par les services d’intelligence artificielle.

Dans l’intérêt des auteurs et autrices qu’elle représente, la SAIF a décidé d’exercer son droit d’opposition générale à toute exploitation de l’ensemble des œuvres de son répertoire par les services d’intelligence artificielle.

Les opérateurs d’intelligence artificielle quels qu’ils soient devront désormais obtenir l’autorisation préalable de la SAlIF et négocier les conditions d’exploitation des œuvres de son répertoire.

Considérant qu’un tel droit d’opposition n’est pas suffisant pour faire respecter le droit de ses auteurs et autrices, tant d’un point de vue juridique que des difficultés techniques de son véritable exercice au regard du nombre d’images déjà en circulation, la SAIF continuera d’œuvrer en faveur d’une modification législative qui permettrait la mise en place d’un véritable système de rémunération équitable des auteurs et des
autrices.

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43 réponses à “IA graphique : Le Père Noël n’est plus ce qu’il était, par Max Berthy”

  1. Avatar de Khanard
    Khanard

    Dès le début du billet , quand j’ai lu Laurent Alexandre, Michel Onfray, Amélie de Monchalin (représentante députée de la vidéo) j’ai tout de même vérifié si je ne m’étais pas trompé d’adresse . Suis je bien sur le mon blog préféré ? Bin oui pas d’erreurs possibles .
    Un très bel exemple de ce qui peut brouiller le message que veut nous transmettre l’auteur . L’auteur qui réalise que les carottes sont cuites ! Ah bin dis donc !
    Je comprends le combat de la SAIF , défendre son près carré, c’est légitime . Le corporatisme a toujours amené leurs acteurs à un obscurantisme profond . Bien sûr qu’il y a des victimes ! Autour de moi j’en côtoie qui aujourd’hui se retrouvent dans la mouise (j’en ai déjà parlé ) et qui pour certains d’entre eux n’ont même pas droit aux indemnités chômage . Alors là où la SAIF parle de valeur , sous entendu rémunération de droits d’auteurs, je répondrai que le roi est nu . La marchandisation de l’Art a très probablement été une erreur fondamentale .

    1. Avatar de ManuM
      ManuM

      La marchandisation de l’art? C est sembler ignorer avant tout que ce probleme touche des artistes plus proche des artisans, qui vendent leur talent sans jamais toucher de droits d’auteur. Mais le droit d’auteur existe aussi pour que des industries qui les emploient puissent fonctionner comme le cinema, la literrature ect.. Qui allait faire un film si n’importe qui peut le dupliquer derriere? Un livre si n’importe qui a une presse peut en vendre plus que vous et votre editeur? de la meme maniere si rien n est fait pour creer de nouvelles loi adaptee a ces nouvelles technologie tout un pan de la culture sera voué a etre une simple reproduction de standards consensuels, comme nous le montre Paul Jorion avec ses images midjourney (Model fameux pour avoir ratissé un site specialement concu pour que les artistes puissent monter leurs travail, Art station, qui fut rachete par une boite de jeux video juste avant d etre donne en pature a ce dernier) d’un gout douteux dont l’internet commence a etre saturé. Quand a sotheby’s IA ou pas ils continueront a vendre de l’art en y mettant un A majuscule , pas d’inquietude pour eux ils savent y faire, ils se gavent deja en ce moment avec les NFT.

  2. Avatar de Régis Pasquet
    Régis Pasquet

    Je propose à celles et à ceux qui souhaitent prendre la parole en notre nom de ne pas dire  » l’Homme  » mais Les hommes. Nous sommes sur la Terre, en effet, huit milliards d’êtres humains connectés les uns aux autres et nos aspirations n’ont pas toutes à voir avec les délires et les pensées stupides ou absconses. En tous cas loin d’êtres toujours intéressantes.

    Distinguons Science(s) et Technologie(s) car si nous souhaitons répondre aux questions qui nous hantent depuis l’enfance sur la connaissance de l’infiniment grand ou bien de l’infiniment petit, nous n’avons pas besoin de réaliser tout ce qui peut être imaginé.
    Enfin, je parle pour moi.

    Nous sommes arrivés au point où la redéfinition de la démocratie est nécessaire pour confronter les désirs et les besoins des Êtres humains.
    Nous sommes arrivés à un point où la relecture de certains auteurs du passé nous remet à notre juste place sans autre ambition que de bien-vivre le présent.
    Enfin, je parle pour moi et me moque de ces petits marquis fadement costumés qui n’ont d’autres desseins que de remplir leur escarcelle pour épater les dindes et les jobards.

    Alors, arrêtons-nous là.

    1. Avatar de Khanard
      Khanard

      @Régis Pasquet

      Je ne pense pas qu’il faille redéfinir la démocratie. Elle est une et indivisible, pérenne dans le temps. C’est justement aux citoyens (je préfère ce mot à homme) et surtout , à nos dirigeants ,de revenir aux fondamentaux de la démocratie : justice et s’il y a justice il y a égalité , fraternité et s’il y a fraternité il y a égalité, et enfin s’il y a justice, égalité , fraternité alors seulement la liberté est tangible .

      1. Avatar de Pascal
        Pascal

        « à nos dirigeants ,de revenir aux fondamentaux de la démocratie « 😂🤣
        Pardonnez moi, Khanard, c’était plus fort que moi. C’est ce qui s’appelle croire au Père Noël !😂
        Vous avez le nom de cet alien ?
        Macron, Attal, Sarkozy, Holland, Dati, JLM, Marine, Dupont-Moretti…
        Vous avez quoi comme baguette magique ?😉

        1. Avatar de Khanard
          Khanard

          @Pascal

          vous fanfaronnez cher Pascal mais votre réponse est exactement la preuve que nous avons collectivement perdu les fondamentaux en invoquant la dérision .
          Le nom de cet alien ?. Bien sûr que je l’ai : le Peuple ! Le peuple en toute possession de son avenir et non asservi à ces illustres pourvoyeurs de la seule idéologie de l’accumulation de l’argent et du pouvoir .
          Tant qu’on n’aura pas compris ce n’est pas la peine de venir gloser ici même .

          1. Avatar de Pascal
            Pascal

            Cher Khanard, pardonnez moi cette fanfaronnade.
            Mais quelle est donc cette entité que vous nommez Peuple avec un P majuscule ?
            Si ce sont tous les habitants du territoire géographique de la France, n’oubliez pas que cette entité englobe des personnes avec des intérêts antagonistes. N’oubliez pas que Marcron, Arnaud et tous ceux qui bénéficient du système actuel font partie de cette entité.
            S’il s’agit d’une entité politique sur laquelle beaucoup fantasment depuis longtemps, en appelant au sursaut du Peuple, a t on jamais vu cette entité se montrer unie autour d’un avenir commun, et qu’est ce qui changerait la donne aujourd’hui ?
            J’ai moi même utilisé cette terminologie ici même parce qu’elle correspond à un imaginaire commun a tendance marxiste, voire révolutionnaire. Mais je vous le demande, cher Khanard, sommes nous seulement capables de circonscrire précisément cette notion de Peuple, qui y a t il dedans et qui n’en fait pas partie ? Même les grecs d’Athènes avaient, derrière le mot citoyen, avaient ségrégué une partie de la population.
            Nous avons eu déjà des débats ici sur cette notion de peuple mais la seule expérience que nous avons du Peuple en général, c’est celle du « Peuple se levant derrière le leader charismatique ». Ça marche peut-être pour les révolutions quand une partie minoritaire de la population exploite l’autre à outrance mais pas pour un fonctionnement démocratique en temps de paix. Jamais cela n’a existé de manière stable même chez les zapatistes, c’est dire.
            Si nous voulons trouver une solution, n’est il pas nécessaire de démystifier certains mots qui relèvent de la mythologie plus que du réel ?

            1. Avatar de Khanard
              Khanard

              @Pascal

              c’est vrai qu’aujourd’hui le seul mot « peuple » est passé dans les oubliettes et qu’on lui préfère le mot « populaire ».
              l
              L’erreur bien légitime serait justement de définir ce mot.
              La définition du mot peuple a toujours été l’objet de définitions depuis peut être Kant jusqu’à aujourd’hui où un certain Pascal se pose toujours la question .
              Alors si je peux tenter une subjection je pourrai dire que le peuple est ce qui n’existe pas aux yeux de ceux qui croient exister par le pouvoir .

      2. Avatar de Régis Pasquet
        Régis Pasquet

        Chiche ! Quelle définition (universelle) de la démocratie proposez-vous ?

        1. Avatar de Pascal
          Pascal

          Pour Wiki, « ce terme désigne à l’origine un régime politique dans lequel tous les citoyens participent aux décisions publiques et à la vie politique de la cité. Ce dispositif s’effectuait soit de manière directe en soumettant des décisions au vote à tous les citoyens, soit de manière indirecte par des représentants qui étaient préalablement désignés, de façon aléatoire ou par élection, pour faire des propositions de loi ou prendre des décisions urgentes. »
          Y a t il besoin d’être plus clair ?
          Seulement voilà, à l’heure du marketing et du packaging, ce terme sert à désigner des institutions autoproclamées « démocratie ». L’important, c’est l’affichage, genre République Démocratique du Congo pour le pire, ou plus près de nous, sous prétexte de « démocratie représentative », on nous laisse tous les 5 ans mettre un papier dans une boîte avec des candidats sélectionnés pour nous et qui depuis 40 ans ne changent rien à la politique menée en notre nom. Et qui ose dire que « ce n’est pas démocratique » est immédiatement taxé « d’antidémicratique », limite fiché S.
          Le mot « démocratie » est un concept, il ne définit en rien les institutions nécessaires à sa mise en œuvre. C’est bien là tout le jeu de cache-cache sémantique.
          Nous avons des institutions qui se rapprochent plus ou moins de l’idéal démocratique. Mais là encore, les institutions ne sont pas les gens de pouvoir qui interprètent à leur guise le fonctionnement de ces institutions le plus souvent dans leur intérêt personnel (ou idéologique) plutôt que dans l’intérêt du bien commun. L’actualité nous le montre chaque jour.
          L’être humain a aussi sa part d’intérêt secondaire dans le non fonctionnement démocratique, de soumission. En effet, laisser le pouvoir à l’autre, c’est aussi se délester de ses responsabilités, quitte à proclamer haut et fort que le pouvoir leur est confisqué. Sommes nous véritablement prêt à prendre en main notre destin à titre individuel ? Et la culture consumériste, avec son slogan « je m’occupe de tout pour vous » cultive cette soumission à la délégation.
          Faire bouger les choses signifierait un changement de paradigme dans les consciences mais avons nous véritablement envie de sortir de notre espace de confort (malgré les difficultés des uns et des autres) ?

          1. Avatar de Max BERTHY
            Max BERTHY

            « De mon temps » on aurait barré la feuille d’un : « Hors sujet » 😉

        2. Avatar de Khanard
          Khanard

          @Régis Pasquet

          je vais prononcer un mot que je ne vois pas souvent sur ce blog : l’autogestion. Mais bon c’est peut être heurter tous les petits bourgeois qui sévissent ici dont je fais partie .

          1. Avatar de Régis Pasquet
            Régis Pasquet

            Pour ma part, j’en pince pour le municipalisme libertaire cher à Murray Bookchin, voyez-vous.

            1. Avatar de Khanard
              Khanard

              @Régis Pasquet

              le municipalisme libertaire est un bon début !

    2. Avatar de Pascal
      Pascal

      « ne pas dire » l’Homme » mais Les hommes ».
      Mon cher Régis vous sembler juste oublier une moitié de l’humanité ! D’aucunes pourraient vous le reprocher car, de fait, il n’y a guère plus de 4 milliards d’hommes, a égalité avec les 4 milliards de femmes.
      Aussi, je vous propose d’utiliser l’être humain ou les êtres humains que je m’efforce d’utiliser le plus souvent possible. Oui, c’est un peu plus long mais il me semble que l’effort en vaut la peine.😉🙏

      1. Avatar de Mr Croche
        Mr Croche

        On pourrait même dire « l’humain » ou « les humains », ce qui présente l’avantage supplémentaire de ne pas être plus long, justement (enfin, si on veut pinailler, ça fait une syllabe de plus). Je partage votre avis et suis toujours étonné, depuis plusieurs décennies, que tant de gens soient encore captifs de ce biais de vocabulaire pourtant si facile à contourner…

        1. Avatar de Pascal
          Pascal

          Oui, mais j’aime bien le mot « être » ! 😉

      2. Avatar de Régis Pasquet
        Régis Pasquet

        Vous avez raison. Et ce n’est pas pour moi une difficulté.
        Tout cela se construit entre personnes de bonne volonté.

    3. Avatar de Pascal
      Pascal

      « Nous sommes arrivés au point où la redéfinition de la démocratie est nécessaire »
      Est-ce redéfinir la démocratie ou cesser d’utiliser ce mot à tort et à travers qui, de fait, ne correspond à aucune des gouvernances de par le monde ?
      La démocratie reste à construire car même si nos sociétés ont pu faire des progrès démocratiques, quel peuple aujourd’hui gouverne sa destinée ? Certainement pas dans la France d’aujourd’hui.
      Tout reste à faire et certainement en commençant par établir de véritables démocraties à l’échelle locale. Au dessus, c’est verrouillé !

      1. Avatar de Khanard
        Khanard

        @Pascal

        décidément vous tournez autour du pot . Vous êtes comme un culbuto qui passe des causes aux effets et vive versa .

  3. Avatar de Juillot Pierre
    Juillot Pierre

    J’ai beau chercher la voix, comme la représentativité authentifiable et identifiable de la « … stupeur… » de Michel Onfray (que je n’apprécie pas plus que « Le chantre du transhumanisme de l’eugénisme heureux et sans complexe… », Laurent Alexandre, par ailleurs), décrite dans le contexte du billet pourtant intéressant… d’un débat dualiste… j’ai peur que sa désincarnation, son absence ou absentéisme… soit plus réelle, perturbatrice, douteuse…. que l’alternative d’une erreur (commune à l’auteur et au propriétaire intellectuel du blog) de publication de la bonne vidéo… ou autres mystification du genre : « un seul être vous manque, et tout est dépeuplé »… Onfray en « vedette »…?

  4. Avatar de arkao

    L’illustration de ce Père Noël générée par Max Berthy avec Midjourney nous montre que ces nouveaux outils sont désormais aptes à produire des images de qualité suffisante pour l’édition selon nos standards esthétiques et commerciaux, entrainant les conséquences qu’on devine en terme d’emplois pour la profession (après l’écrémage du passage du crayon à la souris).
    En ce qui concerne les droits d’auteur, on peut se demander si le graveur Pieter Van der Heyden a payé des droits au dessinateur Pieter Brueghel l’ancien et si ce dernier a payé des droits à la famille de Jérôme Bosch dont il a « plagié » le style.
    https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/81/Pieter_van_der_Heyden_002.jpg
    Les droits d’auteur ne seraient-ils pas un avatar récent d’un hyper capitalisme, du droit du commerce qui s’exerce sur tout à chaque instant ?
    Quant au concept d’Art, serait-ce autre chose qu’une plus-value artificielle destinée à rentabiliser le commerce des images (ce qu’un Picasso avait trèèèès bien compris)?

    1. Avatar de Khanard
      Khanard

      @arkao

      « Les droits d’auteur ne seraient-ils pas un avatar récent d’un hyper capitalisme  »

      bien sûr que si ! c’est ce que j’ai dit dans mon premier commentaire , maladroitement il est vrai.

      droits d’auteur qui sont une invention relativement récente mais malheureusement je n’ai plus la date en tête .

      La Culture étant essentiellement ce qui nous différencie des autres animaux (Bernard Lahire) il faudrait qui plus est payer pour enrichir cette Culture (au plus large sens du terme) ce qui voudrait dire qu’il y a des êtres humains qui deviendraient aculturés par faute de moyens financiers et d’autres qui se retrouveraient « sur-culturés » .

  5. Avatar de gaston
    gaston

    Sur les droits d’auteurs protégés, Sam Altman, dans une récente interview, a répondu à propos du litige qui oppose OpenAI au N.Y.T. que les IA pourront très bien s’en passer (à partir de 6 mn 20 de la vidéo) ! Normal puisqu’il prévoit que les IA produiront textes et images à partir de données synthétiques…

    https://www.bing.com/videos/riverview/relatedvideo?q=wes%20roth&mid=15A0EAEE329C7C2C287915A0EAEE329C7C2C2879&ajaxhist=0

  6. Avatar de Benjamin
    Benjamin

    Bonsoir à toutes et tous,

    Je pense qu’il faut voir au-delà de la seule question « pécuniaire » des droit d’auteurs derrière l’appel du SAIFE.

    Etant moi-même auteur-compositeur membre de la SACEM (et même si je ne vis pas de ma musique… loin de là), je peux comprendre le sentiment qui traverse une partie des dessinateurs, graphistes et infographistes face à la dépossession non seulement de leur travail passé (exploitation par les IA des banques d’images déjà produites par d’autres sans réelle déclaration) mais aussi de leur travail futur qui va se tarir… paradoxalement grâce au savoirs et talents des dessinateurs, graphistes et infographistes actuels qui auront nourrit (bien malgré eux) la « bête » amenée à les remplacer.

    Derrière l’appel du SAIFE, se pose la question de la constitution des bases d’apprentissage des IA… Et surtout de l’absence de « consentement » (des contributeurs de part leurs œuvres) dans l’alimentation de ces bases d’apprentissage. C’est un peu comme une spoliation ou un v(i)ol du savoir intellectuel humain au profit (intellectuel) de la machine… et derrière elle, dans l’intérêt de ses promoteurs… Parce que le capitalisme reste le capitalisme.

    Après avoir accepté qu’une minorité utilise notre système socio-économique pour détourner/s’accaparer les ressources naturelles de la Terre à leurs seuls profits (financiers) laissant à la très grande majorité les désagréments (misère sociale, dérèglement climatique, crises environnementales, …), devrons-nous accepter désormais que cette même minorité détourne/s’accapare les ressources intellectuelles humaines – via l’IA – en poursuivant toujours la même (idéo)logique ?!

    Si Pribor apparait comme une exception, je ne perds pas de vue que les GAFAM (et assimilés) eux sont toujours dans une recherche de maximisation de leurs profits (au détriment du plus grand nombre)… 🙁

    1. Avatar de arkao

      @Benjamin
      Je pense qu’il faut accepter le don quand on crée (fabrique?) de belles petites choses quand ce n’est pas notre moyen d’existence d’un point de vue pécuniaire. Soyons modestes, sur la toile circulent des millions d’images, des millions d’heure de musiques, de sons. Nous sommes quoi là dedans ? D’infimes poussières. Je me promène souvent dans des usines désaffectées parfois difficiles d’accès où des personnes viennent exercer leurs talents de graffeur. Pour quel public, pour quelle « notoriété », pour quel « bénéfice »?
      https://ladiagonaleduvide.wordpress.com/2017/07/10/bsl-soissons-02-part-3-tags/

      1. Avatar de CloClo
        CloClo

        Benjamin ,

        J’ai pas le sentiment que l’utilisation des avancés théoriques en physique des années 20 ont été un viol et un pillage du savoir humain. Tout savoir s’empile et se conforte.

        Bien entendu qu’il faut ouvrir à la machine IA l’accès à toutes les données et savoirs possibles et imaginables de l’intellect humain. Et plus encore !

        Ne pas se tromper de combat à mon sens. Les bénéficiaires c’est autre chose.

        1. Avatar de Benjamin
          Benjamin

          @ CloClo,

          J’ai pas le sentiment que les physiciens des années 20 aient déposés des brevets et protéger leur travail… 😉

          Utiliser un savoir sans en informer son créateur est une « v(i)ol intellectuel » quoi que tu en pense CloClo… Sinon le concept de « plagiat » n’existerait pas !

          1. Avatar de CloClo
            CloClo

            Salut benjamin,

            Sont bêtes hein ces petits physiciens !

            La propriété c’est le vol … comme disait bidule !

      2. Avatar de Benjamin
        Benjamin

        @ Arkao,

        « […] Je pense qu’il faut accepter le don quand on crée (fabrique?) de belles petites choses quand ce n’est pas notre moyen d’existence d’un point de vue pécuniaire. […] ».

        Je n’ai jamais dit le contraire… Encore une fois : par rapport à ma musique, si quelqu’un la trouve à son goût et souhaite la reprendre, ça ne me posera pas de problème (ce n’est pas pour les 200 € par an que me rapporte mes droits d’auteur que j’en serai floué).

        Mais là on parle quand même de gens dont c’est l’emploi/gagne pain qui voient leurs oeuvres (censées être protégée non libres de droits) être littéralement « pillées » sans pouvoir jamais dire « OK : je vous donne le droit de les exploiter pour entrainer les IA » !

        C’est l’absence de ce « je vous le donne » qui (éthiquement) me pose problème pour les gens qui ont passés des années et des années à se former, à travailler leur techniques, à produire, à recommencer, à supporter la critique, … et qui voient se faire dépouiller de tout sans même un « merci pour ce travail »… 🙁

        1. Avatar de arkao

          @Benjamin
          Je vois ce que vous voulez dire, mais c’est sans doute se méprendre sur la profession d’illustrateur. Ce dernier est rémunéré une fois pour un travail « à la pièce ». C’est la technologie numérique (à laquelle il ne peut déroger dans le monde actuel) qui fait que son travail se balade dans le cloud.

  7. Avatar de gaston
    gaston

    Oui, il est à craindre qu’après la disparition de bons nombres d’activités d’exécutants, disparaissent aussi celles de créateurs. Et pas seulement dans le domaine artistique. La question se pose pour les architectes dans le bâtiment, ou les stylistes-modélistes dans l’habillement (tel un de mes beaux-frères) par exemple.

    Dans une autre récente vidéo, Monsieur Wes Roth (décidément source inépuisable dans ce domaine) nous présente une large palette de résultats d’enquêtes et de sondages à ce sujet. Si lui n’apparaît pas trop pessimiste, il insiste sur le fait que les évènements vont s’accélérer.

    https://www.bing.com/videos/riverview/relatedvideo?q=wes+roth&mid=4980AB93F7546CA9B5234980AB93F7546CA9B523&FORM=VIRE

    1. Avatar de arkao

      @gaston
      Les architectes et les stylistes ont va pouvoir s’en passer agréablement vu ce qu’ils nous pondent depuis de décennies.

      1. Avatar de Lagarde Georges
        Lagarde Georges

        Les architectes et les stylistes pondent ce qui plait à leurs clients. Bon, euh, le mot « plaire » n’est probablement pas le bon mais les architectes (les stylistes j’y connais rien) qui s’obstinent à proposer des choses qui déplaisent ne survivent pas longtemps.

        En gros toute construction ne respectant pas les règles censées préserver les traditions malgré des procédés de construction complètement différents sont jugées comme défigurantle paysage. Du côté de chez moi ça donne des HLM avec des toitures en tuiles romanes et des génoises en béton prémoulé.

  8. Avatar de Roberto
    Roberto

    Et la notion de travail? Et la valeur du travail? Dans ce fil, je me permet de souligner une sorte de dérive « créationniste » au sens de propension a ne considérer l’art que sous l’angle de création individuelle, participant à l’essor de la culture collective.
    De ce point de vue là, l’attracteur intellectuel art=bien commun est fonctionne bien et conduit certains commentateurs a affirmer que le tort des artistes est de vouloir monétiser leur « art » — et l’on peut alors facilement argumenter que la création n’est pas isolée mais collective, fruit d’une longue réaction en chaine et zou!
    Mais du point de vue du travail, des longues heures passées a acquérir le savoir-faire, a entrainer son esprit, a le cultiver etc etc etc… cela représente de nombreuses heures, des cours, du matériel = mon prix de revient en tant que musicien amateur lorsque je participe à un évènement avec 10.000 euros de matériel.. et 50 ans de pratique.. est non négligeable 🙂
    Et cela peut etre d’autant plus rageant que s’agissant de la musique, mais maintenant aussi des arts graphiques, nous en sommes abreuvés partout constamment : pas un magasin qui ne diffuse sa langoureuse musique. Donc ce sentiment d’injustice, du point de vue du travail, est plus clair : il y a du boulot d’un coté qui n’est pas rémunéré et qui coute bonbon, et de l’autre une exploitation du fruit de ce boulot gratuite!
    A ce stade, ma conclusion est qu’il serait sain dans nos société de proposer une rémunération « contributeur » sorte de revenu universel « contractualisé » en échange d’une activité a usage des communs, artistique, scientifique, environnement etc.. et aussi surtout pour les inventeurs ! — Fablabs etc.
    Qui vote pour?

    1. Avatar de Max BERTHY
      Max BERTHY

      Un ami (concerné), invité à un spectacle donné par des musiciens dans une petite salle demandait récemment s’ils étaient rétribués par l’Association organisatrice (subventionnée elle…).
      Réponse : « Et ben non, il n’y a pas d’argent pour ça… on passe le chapeau en fin de spectacle ».

      Pas de chapeau pour le plasticien « de base ».
      J’en connaissais un, âgé de 60 ans, qui jamais ne s’était attablé avec les oligarques et les actionnaires du monde de l’Art (avec majuscule), il s’est pendu la veille de ce Noël à la poignée de la porte de son minuscule atelier. Pole-Emploi venait de lui conseiller de plutôt faire un vrai métier, du genre « En tension » en passant le rotofileur sur les rond-points de la commune. Comme c’était un vrai artiste (mais sans majuscule), il a tressé une jolie guirlande de Noël autour de sa corde.
      D’où la déprime de Santa Claus…

  9. Avatar de Max BERTHY
    Max BERTHY

    Depuis une quinzaine d’année, j’apprend beaucoup sur le blog d’Oncle Paul et ses contributions passionnantes, je souris parfois aussi à la lecture de la logorrhée de certains s’écoutant écrire dans la jouissance narcissique d’un entre-soi générateur possiblement de petites érections fugaces.
    On parle ici de « marchandisation de l’art », mais pour des milliers de praticiens d’« œuvres de l’esprit » plus ou moins créatifs, plus ou moins doués et généralement anonymes, le label « ARTISTE » n’est rien d’autre que la définition d’un statut administratif, social et fiscal sans rien à voir avec un jugement de valeur, et surtout sans aucun rapport avec le monde de l’Art obligatoirement contemporain, devenu spéculatif, vulgaire, monumental, décadent dont les « produits » mercantiles sont stockées dans des zones franches à l’abri les portes blindées des bunkers sécurisé des aéroports de Zurich. 

    De vulgaires stocks spéculatifs défiscalisés qui sont enfouis là comme n’importe quel minerai après avoir été fabriqués une industrie du marketing agressif promu par les oligarques de l’art et leurs actionnaires (Vuitton, Pinaud et son Jeff Koons,… au hasard).

  10. Avatar de DNI
    DNI

    Ce sont les souliers de Van Gogh que le Père Noël porte, n’est-ce pas ?

    1. Avatar de Max BERTHY
      Max BERTHY

      Bien vu !

  11. Avatar de Hervey

    Sur la disparition des artistes … un très joli conte de Marguerite Yourcenar :
    « Comment le vieux peintre Wang-Fô et son disciple Ling furent sauvés ».

    https://hervey-noel.com/reverie-chinoise/

  12. Avatar de Lagarde Georges
    Lagarde Georges

    Plus que de droits d’auteur au sens habituel du terme il s’agit de recueillir (gratuitement?) puis de redistribuer (moyennant finances?) des connaissances et des savoir-faire qui, quoi qu’en pensent ceux dont la rémunération provient de droits d’auteur, s’échangent presque toujours sans compensation financière (avant c’était en fonction du coût de l’encre et du papier, depuis la fibre optique c’est déjà plus ou moins la panique.)

    Qu’un petit nombre de grosses entreprises puissent prendre la place occupée actuellement par l’école, l’université, la presse, l’édition, les bibliothèque, les musées, les conservatoires de musique et j’en oublie forcément (la radio, la télé, Wikipedia et autres sites Internet gratuits par ex.) pose des problèmes d’autant plus difficiles que la quasi gratuité de beaucoup des échanges actuels fait qu’on a tendance à ne pas les voir.

    Même s’il semble complètement farfelu d’imaginer que l’Unesco s’en mêle, c’est par ailleurs un problème global sur lequel la France ou l’UE n’auront que des moyens d’action limités.

    À partir du moment où ce qu’on veut protéger du « piratage » n’est pas identifiable dans ce qui est (re)produit par l’IA il faudra des lanceurs d’alarmes et des saisies de disques durs pour sanctionner les infractions ? Les sociétés d’auteurs font ce qu’elles peuvent sans vraiment s’inquiéter de savoir si ça aura un effet réel ?

    1. Avatar de Benjamin
      Benjamin

      @ Georges Lagarde,

      « Plus que de droits d’auteur au sens habituel du terme il s’agit de recueillir (gratuitement?) puis de redistribuer (moyennant finances?) des connaissances […] »

      C’est une autre partie du problème : les bases d’entrainement des IA sont construites librement/gratuitement en se servant du travail des autres (sans leur demander leur autorisation).

      Or, ces IA sont distribués moyennant « finances » – du moins pour accéder aux dernières versions les plus élaborées. Pourtant sans la matière première (les données d’entrainement), il n’y aurait pas de service (IA) à vendre…

      Une fois encore : ce sont les intermédiaires de distribution qui s’en mettent plein les poches entre les producteur et les consommateurs.

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