Le quotidien britannique Metro n’y va pas par quatre chemins quand il titre ce matin « Les pions de Poutine » à propos des émeutiers d’extrême-droite assiégeant depuis plusieurs jours les centres d’accueil d’immigrés et les mosquées au Royaume-Uni. Le prétexte en est l’horrible assassinat de plusieurs fillettes perpétré par un jeune homme de 17 ans dont la rumeur a rapidement prétendu qu’il était musulman. L’ironie de la chose – à condition que l’on se permette de parler d’ironie à propos d’une telle tragédie – est qu’il est en réalité d’origine rwandaise et que le Rwanda est précisément le pays où le défunt gouvernement Conservateur se promettait d’envoyer ses sans-papiers.
La mobilisation anti-extrême-droite a porté ses fruits hier dans la soirée, la masse des contre-manifestants ayant noyé l’extrême-droite qui a préféré, dans la plupart des cas, ne pas même se manifester ; une bonne nouvelle de plus dans l’opposition au fascisme larvé dont la marée montante a pu être stoppée en France également lors des législatives par la renaissance spontanée d’un front républicain. Il est à espérer que c’est également à cela que l’on a assisté hier aux États-Unis avec l’enthousiasme et la foule présente lors des meetings dans le Wisconsin et le Michigan de Kamala Harris et de Tim Walz, son colistier nouvellement nommé, lequel – inconnu encore il y a quelques jours – s’avère un orateur particulièrement percutant.
Walz, accompagnant Harris, la veille, à Philadelphie en Pennsylvanie :
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