The Wall Street Journal : « Les fluctuations boursières importantes sont désormais la norme pour les investisseurs désemparés »

24 avril 2025 8h57

Un lecteur de mon blog peu familier de mes chroniques financières demande « Pourquoi parlez-vous toujours des baisses brutales des cours sur les marchés boursiers mais jamais des hausses brutales ? ». Je m’en suis déjà expliqué à de nombreuses reprises au fil des années : les baisses brutales sont quasi toujours la conséquence de facteurs objectifs alors que les hausses brutales succédant à des baisses brutales ne reposent en général que sur des éléments subjectifs, comme dans ce cas-ci, la rumeur qu’ayant échoué dans sa guerre généralisée du protectionnisme, Trump s’apprêterait à faire machine-arrière. C’est mal connaître le bonhomme, qui n’admettra jamais avoir commis une erreur, et préférera voir le monde s’effondrer plutôt que de reconnaître s’être trompé.

En résumé, et pour utiliser les termes du Wall Street Journal : les baisses brutales à la Bourse sont le fait des investisseurs réfléchis, alors que les hausses brutales qui leur succèdent résultent des actes désordonnés d’investisseurs désemparés.

Bourse, Finance

32 réponses à “The Wall Street Journal : « Les fluctuations boursières importantes sont désormais la norme pour les investisseurs désemparés »”

Pascal

24 avril 2025 12h35

Je me permets de remettre ici le commentaire de Didier Combes + GPT qui me semble très éclairant.
https://www.pauljorion.com/blog/2025/04/21/loffensive-de-trump-contre-le-capitalisme-se-poursuit/comment-page-1/#comment-1064074

Répondre
1. Garorock
  
  25 avril 2025 0h35
  
  Je me permets de remettre ici le texte d’Annie le Brun qui me semble très éclairant sur la splendide nécéssité de saboter les exaltés tendanciels de l’Himalaya et de la poterie en lévitatation:
  
  « Certains partisans de Earth first! pensent qu’ils peuvent changer
  le système simplement en donnant, par leurs propres actions, des
  exemples de comportement noble, non violent, passif et non
  destructeur de l’environnement. Mais cela ne marchera pas.
  Regardez l’histoire ! Cela a déjà été essayé à maintes reprises. Les
  premiers chrétiens, les quakers, certains hindous et bouddhistes,
  comptaient sur la bienveillance passive et non violente, mais ils
  n’ont eu que peu ou pas d’effet durable sur le comportement de la
  race humaine en général. Les personnes de type « Saint » peuvent
  avoir un rôle important à jouer dans un mouvement
  révolutionnaire, mais leur type d’action ne peut à lui seul faire
  tomber le système industriel. Pour cela, il faut des
  révolutionnaires d’un genre dur et pratique. »
  * * *
  
  😎😊
  
  Répondre
Olivier

24 avril 2025 12h40

“…les baisses brutales à la Bourse sont le fait des investisseurs réfléchis, alors que les hausses brutales qui leur succèdent résultent des actes désordonnés d’investisseurs désemparés.”

Mais les investisseurs en Bourse ne sont-ils pas pratiquement toujours les mêmes, les réfléchis étant donc aussi les désemparés désordonnés ?

Répondre
1. Paul Jorion
  
  24 avril 2025 14h43
  
  Vous avez la naïveté des « petits porteurs » à qui l’on fait croire cela en effet. Non : les « réfléchis » sont les gros qui s’entendent, les « désemparés » sont les gogos qui sont là pour se faire plumer.
  
  Avec une mentalité comme la vôtre, vous êtes fait pour le marché des cryptos. En fermant les yeux je vous y vois déjà millionnaire, que dis-je !? « milliardaire » !
  
  Répondre
  1. Philippe
    
    24 avril 2025 16h57
    
    Il est pourtant possible de bien s’en sortir en étant petit porteur mais il faut être patient. Les crashs sont des phénomènes qui se produisent tous les 5 à 10 ans environ. Ils sont imprévisibles sans quoi ils ne se produiraient pas car ils seraient anticipés. Tout au plus peut on dénoncer une situation intenable et déséquilibrée qui va mener à une crise, si on est bien informé, comme vous l’avez fait pour la crise des subprimes mais il est impossible de prédire avec précision le moment d’un crash. D’après ce que j’ai pu observer sur une longue période, un crash (baisse de 30 à 70%) dure environ un an et se compose au moins de 2 baisses entre lesquelles il y a une hausse très modérée). Entre les crashs, le marché est haussier car la tendance naturelle de la bourse est la hausse. Sur une très longue période, la bourse monte toujours. Ce mouvement dure depuis presque deux siècles, c’est l’essence même du capitalisme. Il n’y a pas de raisons pour que cela s’arrête là maintenant. Quand on a compris cela, il devient façile d’adopter une stratégie qui permet de battre le marché : commencer à acheter à peu près un an après le début d’un crash. Par contre, vendre est plus difficile et peut entrainer pas mal de frustration. J’adore la citation, que je ne connaissais pas, d’un des intervenants : ‘Je suis devenu milliardaire parce que j’ai vendu trop tôt’.
    
    Répondre
    1. XTIAN
      
      25 avril 2025 15h57
      
      Deux baisses toujours
      La première jambe de baisse
      Suivi d’un peu de hausse
      Puis la deuxième jambe un peu plus bas
      Pour repartir sur une hausse régulière, les appuis bien ancrés
      Attendez la deuxième jambe😇
      Bon, bien sûr sauf embargo commercial auto-proclamé par Oncle Picsou 🙃
      
      Répondre
    2. Didier Combes
      
      25 avril 2025 16h45
      
      Vous dites: « D’après ce que j’ai pu observer sur une longue période, un crash (baisse de 30 à 70%) dure environ un an et se compose au moins de 2 baisses entre lesquelles il y a une hausse très modérée). Entre les crashs, le marché est haussier car la tendance naturelle de la bourse est la hausse ».
      En observant mieux peut être verrez-vous aussi que tout cela se casserait la figure, si le contribuable ne mettait pas la main à la poche, quand il devient nécessaire d’éponger les dettes des adorateurs des marchés avant qu’il ne bascule vers le précipice. Grosso modo ce dont vous félicitez c’est d’un système qui dit aux citoyens « pile je gagne, face tu perds ».
      
      Répondre
      1. Didier Combes
        
        25 avril 2025 16h46
        
        …avant qu’ils ne basculent..
        
        Répondre
    3. Ludovic
      
      28 avril 2025 9h25
      
      @Philippe
      Vous avez raison, les petits peuvent s’en sortir s’ils sont patients. Voyez le Dow Jones qui a pris 60% en 5 ans et 120% en dix ans. C’est pas mal, juste pour ne rien faire et attendre…
      
      Répondre
  2. Garorock
    
    25 avril 2025 0h37
    
    Le compte de Monte-Crypto finira dans les banques du château d’IF.
    
    Répondre
2. XTIAN
  
  25 avril 2025 15h48
  
  La valeur du bitcoin a été multipliée par 4 depuis Novembre 2023
  Et par 40 depuis Avril 2013
  De quoi être désemparé effectivement😇
  
  Répondre
Christian Brasseur

24 avril 2025 12h52

Trump est l’incarnation-même de ces fameux cliquets. D’une certaine religion, en quelque sorte, avec ses propres « dogmes ». Terrain tellement connu, des psycho-rigides jusqu’au boutistes.

Répondre
Philippe

24 avril 2025 13h12

En effet, souffler le chaud puis le froid fait partie des techniques de Trump. Il s’agit sans doute de complètement désorienter ses adversaires (voire aussi ses partisans) pour faire accepter ensuite plus facilement ses décisions. Cela se reflète dans les fluctuations boursières, chutes brutales suivies d’un ‘dead rally’ et ainsi de suite.

Répondre
1. Paul Jorion
  
  24 avril 2025 14h30
  
  Toute analyse fondée sur l’hypothèse que Trump est intelligent d’une manière ou d’une autre est vouée à l’échec. Rancœur / ressentiment / vengeance : voilà la bonne manière d’intérpréter les agissements de Trump ! « Plan machiavélique », ça ne marche pas, même « plan » tout court ne vous mènera nulle part.
  
  Répondre
  1. gaston
    
    24 avril 2025 20h26
    
    Il n’y a bien que les économistes souverainistes et populistes, aveuglés par leurs convictions pour estimer que tout est calculé, comme Charles Sannat par exemple qui déclare « Il y a un pilotage à vue d’une démondialisation qui n’a jamais été menée auparavant et qui est extrêmement délicate à réaliser sans krach profond », et que donc Trump recule pour mieux sauter.
    
    Pour la délicatesse, avec Trump, on est servi !
    
    Mais la croyance dominante aujourd’hui est que « selon toute vraisemblance, Trump sera contraint de faire marche arrière » (The Atlantic 20/04/25). Cette croyance risque donc d’être vite démentie tant en raison de la personnalité de Trump que des réactions de ses adversaires (la Chine dément toute négociation).
    
    https://www.theatlantic.com/economy/archive/2025/04/china-trump-trade-war/682524/?utm_source=feed
    
    https://www.lexpress.fr/economie/droits-de-douane-la-chine-dement-toute-negociation-avec-les-etats-unis-4GAKBRSWRRBJ5LKOWD7VXCPLDM/
    
    Répondre
Thomas jeanson

24 avril 2025 13h24

Un Rothschild début XXeme avait dit :

« J’ai fait fortune, parce que j’ai toujours vendu trot tôt. »

Répondre
Hervey

24 avril 2025 15h01

Plutôt avant les autres … l’information, et la bonne … qui permettra de décider et d’agir.

Des pigeons voyageurs plus rapides que les messagers à cheval. (Guerres napoléoniennes) Waterloo.

« S’il est vrai que les Rothschild disposaient d’un vaste réseau de communication et utilisaient des pigeons voyageurs, rien ne prouve que la nouvelle de la victoire anglaise à Waterloo ait été portée à New Court en 1815 par ce moyen. Aucun récit ni document contemporain original concernant la manière dont la nouvelle est parvenue à New Court ne subsiste dans les collections des Archives ».

https://www.rothschildarchive.org/collections/rothschild_faqs/rothschilds_and_pigeon_post?utm.com

Répondre
Didier Combes

24 avril 2025 15h50

Peut on écarter l’hypothèse que les revirements de Trump profitent à quelques proches, qui seraient mis au courant de ses décisions avant qu’il ne les rende officielles?

Répondre
ThomBillabong

24 avril 2025 16h09

Les agitations de Trump, fébriles ou pas, sont surtout la traduction d’une volonté d’action et d’agir sur les supposés intangibles. Tel un enfant, il tappe « pour que ça rentre ».
En ce sens, Marcel Gauchet l’interprète comme le grand retour du Politique dans les Etats et les économies.
La fusion ou la confusion économie/politique est telle aux USA qu’Intérêts Stratégiques (Défense) et Intérêts Vitaux (Economiques, approvisionnement) ne font qu’un et sont indifféremment mis en avant.

Trump ne veut pas se résoudre à la situation actuelle et tente à tout prix de « changer la donne » (reset the economy) à défaut de changer son Amérique et ses errements. Est-ce que ça marchera ? Sans doute à la marge car les USA représentent au moins 20% des exportations chinoises. Donc, le modèle chinois va aussi bouger. Quant au modèle européen, il risque d’en faire les frais s’il ne se réveille pas fissa.

Répondre
proxy

24 avril 2025 18h38

« Les fluctuations boursières importantes sont désormais la norme pour les investisseurs désemparés »
J’imagine la tête d’un pékin payé au salaire minimum ou au chômage qui lit ce type de phrase.
Et j’imagine ce qu’il a dans la tête : foutre tout ça par terre.
D’accord avec lui, à 100 %.

Répondre
1. ThomBillabong
  
  25 avril 2025 10h10
  
  Le pouvoir de nuisance du Pékin = 20% de ses ventes aux USA.
  Par contre, le Pékin en chef (Xi) craint le plus au monde que le Pékin moyen (lambda) se révolte.
  1,4 milliard de lambdas, ça peut faire du dégât comme un troupeau de bisons poussés par le feu de prairie.
  Heureusement pour Trump et Xi, il y a le contrôle social par l’IA…
  
  Répondre
  1. Ruiz
    
    25 avril 2025 10h41
    
    @ThomBillabong En quoi la Chine aurait elle besoin de ces exportations aux USA ? alors que Walmart en a besoin pour remplir ses rayons. La technologie elle l’a déjà rapatriée, il lui manque de l’énergie et de l’alimentaire, ce qui nécessite des exportations pour équilibrer son commerce extérieur, mais les échanges peuvent avoir lieu avec le reste du monde. Pour maintenir le bien-être de sa population de quoi a-t-elle besoin qui ne pourrait provenir que des USA ?
    Elle peut même se permettre de refuser la livraison de Boeing alors que son marché intérieur est vu comme prometteur.
    
    Répondre
    1. ThomBillabong
      
      25 avril 2025 11h51
      
      En quoi la Chine aurait elle besoin de ces exportations aux USA ?
      >> Tout simplement parce que son modèle est strictement basé sur l’export vers le monde depuis 1976-78 (Deng Xiaoping). Le marché intérieur reste négligeable
      >> Tout simplement parce qu’elle n’a pas du tout prévu de « déverser » brutalement sur son marché intérieur tous ces biens pour augmenter trop rapidement les équipements des ménages chinois. Ca a timidement été évoqué en 2019, à la fin du premier mandat Trump. Elle souhaite continuer à maîtriser son avenir sans « dépendre du marché » au sens « Occident » qui ne lui offre rien de bon en la matière. Cf. « on prend ce qu’il y a de bon mais on se protège de ce qui est mauvais » (Théorie des petits pas).
      >> Enfin tout simplement parce que si la Chine déverse d’un coup en Europe ces 20% de trop-pleins de bouses produites, ça fera aussi beaucoup trop de casse chez nous et ce n’est pas du tout son intérêt. Ni même celui de l’Afrique pour l’instant pas assez solvable. Elle veut bien progressivement conquérir nos marchés, pas les rendre insolvables par « la loi du marché » qu’elle ne veut pas appliquer chez elle.
      
      Votre question renvoie donc à une autre question : l’approche systémique (Cf. le Yin et le Yang) chinoise est-elle plus subtile que la nôtre (Occident) dont les Trump et son administration (et leurs ersatz) ne sont que des symptômes excessifs ? Peut-elle réagir avec tact et talent, à la fois en interne et sur ses marchés export pour 20% de sa production, à cette grosse fluctuation de rééquilibrage que lui impose l’Amérique sans elle-même tomber dans les mêmes travers envers ses partenaires d’exportation ? C’est à espérer. Ce à quoi nous assistons est bien plus qu’un simple blues des petits épargnants US drogués à la bourse pour compenser leurs revenus du travail en baisse. Nous assistons à une remise en cause de tout un système issu de 1914 (voire fin du XIXè) par ceux-là mêmes qui en ont bénéficié (les USA et leurs obligés) parce qu’ils commencent désormais à en souffrir sérieusement eux-mêmes. Je ne suis pas devin, j’observe simplement que les « fondamentaux » bougent et c’est toujours dans ces fortes fluctuations que les interactions changent. Fautes de grives, on mange des merles.
      
      Répondre
2. Ruiz
  
  25 avril 2025 10h46
  
  @proxy « foutre tout ça en l’air » et supprimer le salaire minimum ? ou l’aligner au revenu moyen mondial ?
  
  Répondre
Vincent Rey

25 avril 2025 7h44

Ce serait le moment en Europe d’inventer une sorte de protectionnisme écologique et social, en réponse à ce que fait Donald Trump.

Nos politiques ont-ils de l’imagination ? Ils sont tellement accrochés à l’idée qu’une croissance lourdement subventionnée est sans aucune alternative…

(chaque année, en France, 38% du PIB de 1973 réinjecté en argent publicdans le seul but de maintenir la croissance à plus ou moins 1%)

Répondre
1. ThomBillabong
  
  25 avril 2025 10h11
  
  C’est déjà en route. Par la force des choses.
  
  Répondre
Sacha Basset-Chercot

25 avril 2025 8h48

Donald ne se Trump jamais !

Répondre
pierre guillemot

25 avril 2025 11h00

Rigolade totale de la vie du petit investisseur. J’ai connu un agent d’assurance qui prospérait dans son métier et vivait dans l’angoisse. Son argent devait rapporter, et au lieu de bien vivre avec, il le déplaçait de placement en placement. Il n’est pas mort riche. Un de mes beaux-frères, d’une famille « qui a du bien » comme on disait autrefois, se rappelait son enfance, les périodes où la bourse baissait, et c’était comme si il y avait un deuil dans la maison. Il a tellement apprécié l’ambiance insouciante de la famille de sa fiancée qu’il s’est décidé à l’épouser (il devait y avoir d’autres raisons, ils ont vécu ensemble plus de cinquante ans). Quand je me suis mis à gagner plus d’argent que j’en dépensais, j’ai essayé la bourse, pour savoir à quoi ça ressemble. J’ai suffisamment réussi pour rembourser par anticipation le prêt immobilier, puis j’ai arrêté. Ca remplit la vie bêtement. Aujourd’hui je joue au loto (3 euros chaque mercredi, plus que mon abonnement au blog) et je rêve quelques heures à ce que je ferai avec le jackpot. Mon argent (un pot d’or qui se remplit chaque mois, comme j’ai expliqué à un petit-neveu qui voulait comprendre le sens du mot « retraite ») est pieusement consacré à des plaisirs innocents (le plus récent : remonter le Nil en petit voilier de croisière, à la fois austère et coûteux ; j’ai dissimulé le prix à mon épouse radine). Mes parents n’avaient jamais fait autrement, une fois leurs enfants pourvus d’un métier.

Oserai-je le dire ici ? Les Evangiles sont remplis de condamnations de ceux qui thésaurisent, faisant plus confiance à l’avenir des choses qu’à la vie éternelle (la spéculation existait à peine en ce temps-là, sinon nous aurions d’autres paroles raides). Par contre, il y a des mots d’approbation pour ceux qui s’enrichissent en travaillant.

Répondre
1. XTIAN
  
  28 avril 2025 17h49
  
  Trois questions
  
  Pourquoi dire aux lecteurs du Blog ce que vous avez dissimulé à votre épouse
  
  Pensez vous que les Evangiles sont infaillibles
  
  Est ce chrétien d’utiliser un terme péjoratif – mon épouse radine- pour qualifier un trait de caractère
  
  Vous pouvez utiliser ce prompt avec Chat GPT😊
  
  Répondre
Guy Leboutte

26 avril 2025 13h11

Intéressant! Mais les « investisseurs réfléchis » et les « investisseurs désemparés » sont les mêmes, ou largement les mêmes, non ??

C’est ça qui est formidable avec des calculateurs obsessionnels comme les banquiers et les utlra-riches, ils sont aussi capables de se laisser aller à « l’exubérance irrationnelle »…

Répondre
1. Paul Jorion
  
  26 avril 2025 13h44
  
  les « investisseurs réfléchis » et les « investisseurs désemparés » sont les mêmes, ou largement les mêmes, non ??
  
  Comment est-on parvenu à vous convaincre de ça ? Après ce que vous avez vu en 1929, après l’effondrement des start-ups dans lesquelles vous aviez mis tant d’espoir, après l’argent que vous perdu en 2008 ?
  
  Répondre
  1. XTIAN
    
    26 avril 2025 17h28
    
    Des start up
    
    Comme Apple fondée en 1976 par Steve Jobs
    Dont le cours a été multiplié par 500 depuis son introduction en bourse le 12 décembre 1980 😉
    1000 $ vs 500 000 $
    
    Comme Microsoft créée en 1976 par Bill Gates
    Dont le cours a été multiplié par 5 300 depuis son introduction en bourse le 13 mars 1986🙃
    1000 $ vs 5 300 000 $
    
    De quoi être désemparé
    
    Surtout pour les aficionados de l’innovation et de l’IA
    
    Répondre