Le FBI perquisitionne le domicile de John Bolton

Ceci me semble très significatif car John Bolton, autrefois ambassadeur des États-Unis aux Nations-Unis, et plus pertinent encore, conseiller à la sécurité nationale sous le premier mandat de Donald Trump, est une des personnalités centrales des « neo-cons », le courant « faucon » du Parti républicain, et véritablement le noyau dur du Parti sous les présidents Bush père et fils. En s’en prenant au cœur du parti supposément le sien, Trump franchit une nouvelle étape dans sa prise de pouvoir.

Piqûre de rappel : le 18 juin 2020

Retranscription de Les mémoires de John Bolton

Bonjour, nous sommes le jeudi 18 juin 2020 et toute la presse ne parle que de la parution bientôt, dans une semaine, du livre de M. John Bolton « The Room Where it Happened. A White-House Memoir » : la chambre où ça s’est passé, des mémoires, ou des souvenirs, de la Maison-Blanche.

Alors, pourquoi ce titre ? Eh bien, parce que M. Bolton a eu l’occasion de dire à propos de certains événements, qu’« il était dans la pièce où ça s’est passé », par opposition en particulier au lanceur d’alerte qui ne connaissait les choses que par ouï-dire, quand il s’agissait de la raison pour laquelle on a lancé une procédure de destitution contre M. Trump à propos de ses interférences avec la politique de l’Ukraine et, en particulier, d’essayer de faire un échange de bons procédés, un renvoi d’ascenseur, entre le président de l’Ukraine et lui, de l’obtention de fonds militaires contre des informations compromettantes visant M. Joe Biden, candidat probable à l’élection présidentielle de novembre de cette année-ci, et rival probable de Trump.

M. Bolton, c’est un personnage assez spécial. C’est un conservateur. C’est un neo-con comme on dit là-bas [partisan de l’imposition de la démocratie type US à l’ensemble des nations du monde – « pour leur bien »], c’est-à-dire [aussi], c’est un faucon en matière militaire. C’est quelqu’un qui [avait] déjà [manifesté] tout jeune [son soutien] à la guerre du Vietnam même si Wikipédia souligne qu’il avait consenti  des efforts considérables pour ne pas être envoyé lui-même là-bas.

Il a toujours défendu une politique des Etats-Unis extrêmement dure. Il a été ambassadeur des Etats-Unis aux Nations-Unies et il faut dire qu’il est opposé à  l’institution même des Nations-Unies : il est pour la suppression de cet organisme. Ça, c’était sous le président George W. H. Bush, Bush père. Et plus récemment, il a été le conseiller, un conseiller à la sécurité internationale chez M. Trump de 2018 à 2019.

C’est un personnage haut en couleurs. Il a une énorme moustache qui permet de le reconnaître très facilement. Une personnalité très à droite, très dure en matière de politique étrangère. C’est lui qui a conseillé en particulier, à son époque : à l’époque où il était conseiller à la Maison-Blanche, à M. Trump que les États-Unis dénoncent un certain nombre de traités militaires et, en particulier, celui avec l’Iran.

Donc, un personnage très à droite sur l’échiquier politique mais qui en est venu à jouer un rôle clé parce que c’est quand même une personne qui s’identifie fortement au rôle de l’Etat. Il a le « sens de l’Etat » et, dans les dépositions qui ont eu lieu au moment de la procédure d’impeachment, de destitution de Trump au niveau du Congrès, donc de la chambre basse, de l’Assemblée Nationale, un certain nombre de personnes dans son entourage, des adjoints, des personnes de son cercle [Fiona Hill, Alexander Vindman] ont témoigné et ont rapporté en particulier son opinion extrêmement défavorable à la manière dont Trump mène sa barque. Cela dit,  il est un grand adversaire des Démocrates et donc, il n’était pas prêt non plus à faire des cadeaux aux Démocrates. Au moment où la procédure est passée, où l’impeachment a été voté par le Congrès et où la procédure passait ensuite au Sénat pour qu’il y ait un procès véritablement qui se tienne et où, en raison d’une majorité Républicaine au Sénat, il était certain que, quelle que soit la manière dont les débats se déroulent, l’impeachment ne serait pas confirmé au niveau du Sénat.

Cela dit, tout le monde disait que le témoignage de Bolton serait essentiel. La question a été réglée du fait que les Républicains n’ont appelé aucun témoin, c’est-à-dire qu’en fait, il n’y a pas eu de procès. Il y a eu juste une délibération du jury… mais ce n’était pas une « délibération » puisqu’il n’y avait rien à délibérer ! Ça a été un vote selon les lignes partisanes et M. Trump a été exonéré. Cela dit, M. Bolton aurait pu quand même dire des choses très très compromettantes pour M. Trump.

Il est vrai qu’il a traîné la patte : il ne s’est pas porté volontaire pour témoigner au niveau du Congrès et il avait dit aussi qu’il ne se présenterait devant le Sénat pour témoigner que s’il était subpoenaed, c’est-à-dire s’il était appelé à comparaître par une décision d’ordre judiciaire. Donc, il n’était pas enthousiaste à se présenter.

Les raisons qui le poussaient, c’était, à mon sens, essentiellement parce qu’il n’avait pas envie de faire de cadeau aux Démocrates. La presse a beaucoup insisté sur le fait qu’on savait qu’il allait publier un livre sur tout ce qui s’était passé : le livre qui paraît la semaine prochaine, et que, voilà, on laissait entendre que M. Bolton était décidé à faire fortune grâce à la vente de ce livre et que, par conséquent, il n’était pas enthousiaste à, comment dire ?  spill the beans, à vendre la mèche avant, avant que le livre ne sorte. C’est possible mais cela dit, je ne parierais pas sur cela : c’est un monsieur qui a le sens de l’Etat, mais il n’a aucune sympathie pour les Démocrates qui avaient mis en accusation M. Trump.

D’ailleurs, dans le livre – le livre n’est pas encore paru mais il y a les bonnes feuilles qui circulent – dans le livre, M. Bolton dit que, de toute manière, les Démocrates s’y étaient très très mal pris en accusant Trump uniquement sur le dossier de l’Ukraine et il apporte les preuves qu’il aurait fallu étoffer ce dossier par un grand nombre d’autres choses : les tentatives de M. Trump vis-à-vis de la Turquie d’essayer d’obtenir des choses de la Turquie de la même manière que de l’Ukraine, de la Chine, en articulant entièrement sa politique économique vis-à-vis de la Chine par rapport à des avantages personnels de soutien de M. Xi Jinping vis-à-vis de lui. C’est-à-dire en fait, M. Trump, au niveau de ses rapports avec l’ensemble des chefs d’Etat, se conduit exactement de la manière dont on sait qu’il se conduit en affaires : sur des rapports de force, du chantage affectif et autres, des tactiques, voilà, d’homme d’affaires véreux, ce qu’il est en réalité.

Est-ce qu’une parution du livre de M. Bolton plus tôt, est-ce que sa comparution devant l’Assemblée Nationale, le Congrès, ou devant le Sénat, est-ce que ç’aurait fait une différence ? Je crois que tout ce qu’il dit dans son livre, en fait, était déjà connu. Il ne fait que confirmer des choses que tout le monde savait, des choses qui circulaient déjà. Je ne pense pas, moi, que ça aurait fait une différence. La politique neo-con qui a été importante sous les deux présidents Bush, Bush père et Bush fils, c’est un courant qui est moins représenté maintenant, qui est moins fort : ce n’est pas un courant dominant dans le Parti républicain, pas plus que l’autre courant qui est vraiment, je dirais, opposé à Trump, c’est-à-dire le courant qui se situe – qui se situait autrefois – autour de John McCain et, aujourd’hui, autour de la mémoire de John McCain.

Toute la question de Trump, de sa disparition, de la chute de la météorite Trump, tourne autour du soutien de sa base, une base qui, au départ, était suffisante, de l’ordre de 40 à parfois 45 % dans l’opinion à le soutenir. C’est là que les choses se jouent et c’est là que, maintenant, quelque chose est en train de se passer plus que dans les livres écrits par l’un ou l’autre, plus que par l’apparition de témoins ou même de lanceurs d’alerte. C’est ça qui joue et c’est ça, en ce moment, qui est en train de virer un petit peu de bord.

M. Trump a fait la preuve auprès de son électorat qu’il n’était pas capable, qu’il n’avait pas été capable véritablement, en fait, de gérer la crise du coronavirus. Elle montre maintenant, par le mouvement Black Lives Matter, qu’il n’est pas parvenu à reprendre la barre et, surtout, à mon sens – et ça, j’attire l’attention là-dessus depuis quelques semaines, il est apparu que quand M. Trump demande à ses troupes d’apparaître, comme il l’a demandé une première fois en essayant de mobiliser des gens, ses supporters, suprémacistes blancs surarmés, de se présenter devant les capitoles, devant les préfectures, dans les états pour essayer de remettre en question le confinement, c’est un nombre très très limité de personnes qui se sont présentées, quelques dizaines souvent, quelques centaines au plus. Que, quand M. Trump a commencé à avoir très peur parce qu’il y avait véritablement des manifestations et des risques d’émeute autour de la Maison-Blanche, quand il a dit à ses troupes : « Ce soir, c’est la fête, c’est à vous de venir ! », personne n’est venu. C’est-à-dire qu’en fait, ses troupes surarmées que l’on voit défiler ici ou là, que j’appelle « l’armée confédérée en déroute » : ceux qui ont perdu la Guerre de sécession, ne sont pas venus.

J’attire l’attention sur cette image de Trump en général de l’armée sécessionniste, de l’armée confédérée. Vous la trouvez dans mon livre : ça fait partie des billets que je faisais en 2017 sur mon blog. Et c’est maintenant que vous la voyez apparaître dans les chroniques des commentateurs américains, que vous pouvez trouver cette analyse.

J’ai attiré l’attention depuis le départ dans mes commentaires – et si vous dites que c’est pour me vanter, oui : c’est pour me vanter ! – sur le fait que j’ai en général au moins quelques heures d’avance sur les commentateurs américains et, dans ce cas-ci, vous voyez, c’est de l’ordre de 3 années, de 3 ans. Ça me donne envie de continuer.

J’avais mis un peu entre parenthèses mes commentaires à l’époque de la pandémie, du spike, du point culminant de la pandémie. On ne sait pas ce qui va se passer. Ça correspondait aussi avec la décision du Sénat américain de l’exonérer en votant contre sa destitution. Le moment est peut-être venu de reparler davantage de M. Trump parce que j’ai le sentiment que la météorite Trump, elle est en train, voilà, de rougir parce qu’elle entre dans les strates supérieures de la stratosphère et que le moment est peut-être venu de reparler de lui davantage comme je viens de le faire à l’instant, devant vous.

Voilà, merci.

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30 réponses à “Le FBI perquisitionne le domicile de John Bolton

  1. Avatar de ilicitano
    ilicitano

    Trump et la prise de contrôle par la Garde Nationale

    Washington n’a été que la première étape

    Deuxième étape : Chicago
    https://edition.cnn.com/2025/08/22/politics/chicago-national-guard-trump-crackdown

    Donald Trump a déclaré vendredi que Chicago serait la prochaine ville ciblée par son administration pour une répression fédérale de la criminalité et a suggéré une campagne plus longue et plus intense dans la capitale nationale.

    Troisième étape : New York
    https://www.rtl.be/actu/monde/international/donald-trump-va-deployer-larmee-dans-deux-nouvelles-villes-americaines-cest-la/2025-08-22/article/760870

    Donald Trump a annoncé vendredi que Chicago et New York, dirigées par les démocrates, seraient les « prochaines » villes à être reprises en main par les forces de l’ordre fédérales, comme l’est la capitale Washington pour lutter, selon l’administration américaine, contre la criminalité.

    etc, etc,…

  2. Avatar de Garorock
    Garorock

    La fenètre d’overton est en train de se refermer.
    Ce n’est souvent que pour une question de timing que la » ruse de la raison » l’emporte.
    La bande passante est pourtant plus large qu’au temps de Napoléon.
    Il nous est possible d’entendre tout le bruit qu’y font Trump et ses soutiens, de parler aussi fort qu’eux et de les vouer aux gémonies.
    Mais rien ne les empêche d’avancer selon leur plan.
    Le donald parle beaucoup. Il parle trop. Il pourrait être manipulé; il pourrait se manipuler tout seul…
    La Guilaine ne l’a vu que deux ou trois fois, vite fait: un vrai gentlemen! Et jamais sur l’Ile d’Epstein qu’elle ne semble pas connaître beaucoup. Elle a peut être vu Clinton plus souvent…
    C’est vieux, c’est flou, plus personne ne se souvient de rien.
    Passons à autre chose.
    De fait plus les jours vont passer, plus il faudra avoir de courage pour parler!

    1. Avatar de Thomas jeanson
      Thomas jeanson

      Et chez nous, la fenêtre est aussi en train de se rétrécir.

      Que faire d’utile avec la latitude que nous avons encore ?

    2. Avatar de Paul Darquennes
      Paul Darquennes

      J’ai bien peur que vous n’ayez raison.
      Voici une video de Denys Davydov (en anglais mais compréhensible) reporter indépendant de la guerre en Ukraine que je suis depuis 2022.
      Il commente une conférence de presse lunaire donnée hier par Donald Trump; je ne l’ai pas souvent vu aussi sévère.
      Trump considère que l’affaire Epstein n’est qu’un Hoax des Démocrates, le poisson est noyé en tous les cas pour Trump il l’est.
      https://www.youtube.com/watch?v=jK5Z2uFV3pk

  3. Avatar de Otromeros
    Otromeros

    La version  » RUSSOPHILE  » (au moins). Ca a l’air de ‘se tenir’…sauf nuance(s) qui ne m »apparaissent pas …^?^…

    Le domicile de John Bolton perquisitionné par le FBI, Trump réagit 22 août 2025, 21:09

     » Des sources affirment que cette opération s’inscrit dans le cadre d’une enquête très médiatisée portant sur des documents classifiés, alors que le président Trump a nié toute connaissance de l’affaire, suggérant que l’ancien conseiller à la sécurité nationale pourrait être «très antipatriotique». Le FBI a perquisitionné le domicile et le bureau de John Bolton, célèbre faucon de la politique étrangère et ancien conseiller à la sécurité nationale du président américain Donald Trump, ont rapporté plusieurs médias américains ce 22 août. Le New York Post, qui a été le premier à annoncer la nouvelle, a indiqué que ces perquisitions s’inscrivaient dans le cadre d’une enquête très médiatisée sur la gestion de documents classifiés. Bolton « pourrait être très antipatriotique », selon Trump John Bolton, connu pour ses positions en faveur du changement de régime comme outil de politique étrangère américaine, a servi pendant 18 mois lors du premier mandat de Trump avant d’être limogé en septembre 2019. Trump l’avait ensuite qualifié de « cinglé », de « perdant » et de « personne très stupide », et a décrit son embauche comme l’une de ses « plus grosses erreurs ». Dans ses déclarations à un journaliste ce 22 août, Trump a affirmé n’avoir rien su des perquisitions et n’en avoir eu connaissance que par les informations à la télévision. Le président américain a aussi déclaré que Bolton « était très mauvais dans ce qu’il faisait », n’était « pas très intelligent » et pourrait « être très antipatriotique », avant d’ajouter : « Nous allons le découvrir ».

    Enquête sur la possession de documents classifiés
    Selon des rapports de presse, des agents du FBI ont perquisitionné le domicile de John Bolton à Bethesda, dans le Maryland, ainsi que son bureau à Washington D.C. tôt dans la journée. Des images partagées en ligne montrent des agents dans ce qui semble être son jardin et devant son bureau, en train de charger des cartons dans des véhicules. Bolton aurait été aperçu dans le hall de son bureau en train de discuter avec deux personnes portant des gilets pare-balles du FBI.

    L’enquête viserait à déterminer si John Bolton possède encore des documents classifiés datant de son mandat, notamment ceux liés à ses mémoires de 2020, intitulées « The Room Where It Happened ». Sous le premier mandat de Trump, le département américain de la Justice a tenté d’empêcher la publication du livre, affirmant qu’il contenait des informations classifiées. Un juge fédéral a finalement autorisé sa publication, et le département de la Justice sous Biden a abandonné les poursuites pénales et civiles en juin 2021.

    Ni arrêté, ni inculpé
    Pour l’heure, John Bolton n’a été ni arrêté ni inculpé, selon la presse américaine, dont l’Associated Press, qui a cité les déclarations d’une source proche de l’enquête qui s’est exprimée sous couvert d’anonymat. Ni le porte-parole de l’ancien conseiller à la sécurité nationale ni la Maison Blanche n’ont fait de commentaires sur cette affaire jusqu’à présent.

    Messages énigmatiques
    Si le département américain de la Justice n’a toujours pas publié de déclaration officielle, le procureur général Pam Bondi a publié sur X plus tôt dans la journée que « La sécurité de l’Amérique n’est pas négociable. Justice sera faite. Toujours ». Elle répondait au message énigmatique du directeur du FBI, Kash Patel, qui a écrit : « PERSONNE n’est au-dessus des lois […] Agents du FBI en mission ». Le directeur adjoint du FBI, Dan Bongino, a également republié la déclaration de Patel, ajoutant que « La corruption publique ne sera pas tolérée ». Patel avait précédemment classé Bolton parmi les membres de l’« État profond » américain dans son livre publié en 2023. John Bolton s’est fréquemment opposé à Donald Trump sur la politique étrangère. Dès son retour à la Maison Blanche cette année, Trump a révoqué les habilitations de sécurité de plus de 40 anciens responsables du renseignement, dont Bolton, et l’a privé de sa protection rapprochée. « 

  4. Avatar de Pascal
    Pascal

    N’ai je pas déjà dit que Poutine était l’image du père pour Trump, ou au moins un idéal et que j’adore sa casquette « Trump was right about everything » en toute modestie ?
    https://www.huffingtonpost.fr/international/video/la-fascination-de-trump-pour-poutine-est-illustree-dans-cette-sequence-lunaire-a-la-maison-blanche_253898.html
    Ce qui est sidérant, c’est de voir comment Trump peut dire n’importe quoi et qu’autour de lui, tout le monde fait semblant. Par peur, par respect pour la fonction, par calculs politiques ? Pas une voix pour dire « Monsieur vous dites n’importe quoi ! » ou peut-être que ceux en capacité de le faire ne sont pas invités !

    1. Avatar de Tout me hérisse
      Tout me hérisse

      […]par respect pour la fonction, […]
      D.Trump est sans doute à classer chez les ‘neuneus’ mais il occupe une fonction impliquant pour tous, le plus grand respect et qui sait, la crainte de rétorsions de la part de l’environnement humain et politique ayant poussé ce personnage à ce poste… !

      1. Avatar de Otromeros
        Otromeros

        Comme Trump parle de plein de sujets à la fois, genre concours d’improvisation.., aucun journaliste présent pour évoquer le sujet X ne peut aborder, suffisamment préparé , les sujets Y puis Z puis..
        C’est soit (très) habile, soit des scories des méandres de l’impro…
        De toute façon, à la fin… c’est l’Allemagne qui gagne..! (proverbe FIFA)

        Et puis, une oreillette dernier cri…?? mais ça se saurait…?!?

      2. Avatar de Pascal
        Pascal

        Je sais Tout me hérisse. C’est mon côté enfantin qui croit encore au héro sans peur et sans reproche !😉

  5. Avatar de Emmanuel
    Emmanuel

    L’interview montre un grand sarcasme de la part de Bolton, qui en gros, decrit l’amateurisme de Trump, tout en maintenant son devoir de reserve. On savait déjà que Trump était incapable de se concentrer sur un texte de plus d’une page, qu’il ne sait pas écouter, qu’il a une tres haute image de lui-meme, etc…Le parfait candidat pour Poutine….Comment un tel personnage a-t-il pu être reelu ? Une partie des USA est vraiment malade…

  6. Avatar de Pascal
    Pascal

    La connerie de Trump est peut être notre « chance » toute raison gardé car ce qui le différencie principalement d’un Hitler ou d’un Mussolini, d’après GPT, ce sont ses capacités intellectuelles :

    Profil psychologique comparé

    Hitler : traits paranoïaques (obsession des ennemis, complots), traits obsessionnels (fixité idéologique), charisme travaillé, intelligence verbale et mnésique forte.

    Trump : traits narcissiques marqués (besoin constant de reconnaissance), impulsivité, déficit d’attention aux détails, charisme basé sur la provocation et l’humour agressif.

    Profil psychologique comparé

    Mussolini : narcissique, mégalomane, théâtral, mais doté d’une intelligence élevée, d’un pragmatisme souple et d’une énergie colossale.

    Trump : narcissique, impulsif, avide d’attention, mais moins cultivé et moins discipliné, davantage centré sur le spectacle permanent.

    De qui se rapprocherait il le plus au niveau personnalité historique ? GPT toujours :

    Si on cherche le plus proche équivalent historique :

    En Europe : Mussolini (style théâtral, narcissisme, culte du chef).

    Aux États-Unis : Andrew Jackson (populisme colérique, impulsivité, attaque des institutions).

    En contemporain : Berlusconi (milliardaire-showman devenu populiste).

    👉 On pourrait dire que Trump est une synthèse entre Mussolini et Berlusconi, avec une touche d’Andrew Jackson pour le contexte américain.

    Mais bien sûr, ça ne garantit rien, malheureusement !

  7. Avatar de Pascal
    Pascal

    Question à GPT : Historiquement, on a l’impression qu’il y a comme des cycles : renforcement de la légitimité démocratique au service du bien commun, puis capture par des intérêts privés, de nouveau retour de la légitimité démocratique…et ainsi de suite. Est ce que c’est juste et si oui, comment l’expliquer ?

    Réponse de GPT
    Ta remarque est très juste 👌 et rejoint une intuition ancienne en philosophie politique et en histoire des institutions : la démocratie (ou plus largement les régimes politiques) **ne sont pas linéaires**, mais connaissent des **cycles** d’essor et de déclin.

    ## **1. L’idée de cycles politiques : une vieille intuition**

    * **Polybe (IIᵉ siècle av. J.-C.)** : théorise l’*anacyclose* — cycle où les régimes passent de la monarchie à la tyrannie, puis à l’aristocratie, puis à l’oligarchie, puis à la démocratie, puis à l’ochlocratie (pouvoir de la foule), et à nouveau à la monarchie.
    * **Machiavel** reprend cette idée : tout pouvoir se corrompt et se déforme avec le temps.
    * **Tocqueville (XIXᵉ siècle)** note que la démocratie peut dégénérer dans l’individualisme et être récupérée par des élites économiques.

    👉 Autrement dit, l’histoire politique est perçue depuis longtemps comme **rythmée par des phases d’équilibre, de corruption, puis de réajustement**.

    ## **2. Dans les démocraties modernes**

    On observe bien un cycle récurrent :

    ### **Phase A : Légitimité et bien commun**

    * Après une crise majeure (révolution, guerre, effondrement économique), les institutions démocratiques se reforment autour d’un consensus fort : « plus jamais ça ».
    * Exemple :

    * Après 1945, en Europe, construction d’États-providence et régulations fortes → démocratie sociale.
    * Après la Grande Dépression (années 1930), New Deal aux États-Unis → restauration de la confiance dans l’État démocratique.

    ### **Phase B : Capture progressive par des intérêts privés**

    * Au fil du temps, les élites économiques trouvent des moyens d’influencer et de contrôler les institutions (financement politique, lobbying, dérégulation).
    * Les inégalités augmentent, la démocratie paraît servir « les riches ».
    * Exemple :

    * Années 1970–2000, montée du néolibéralisme et du pouvoir des multinationales.
    * Fin de la régulation financière instaurée après 1945 → crise de 2008.

    ### **Phase C : Crise de légitimité**

    * Les citoyens constatent l’écart entre le discours démocratique (« pouvoir du peuple ») et la réalité (captation par les élites).
    * Montée du populisme, abstention, contestations sociales.
    * Exemple : Trump aux États-Unis, Gilets jaunes en France, montée des extrêmes en Europe.

    ### **Phase D : Réforme ou rupture**

    * Soit le système se réajuste (réformes, régulations, redistribution, renforcement de la démocratie sociale),
    * Soit il bascule vers des régimes autoritaires, qui prétendent « dépasser » une démocratie jugée inefficace.
    * Exemple :

    * Après 1929 : Roosevelt → réforme démocratique (New Deal).
    * Après la crise de Weimar : Hitler → bascule autoritaire.

    ## **3. Pourquoi ces cycles ?**

    * **Tendance à la concentration du pouvoir** : toute élite (politique, économique) cherche à accroître son influence.
    * **Fatigue démocratique** : au fil du temps, les citoyens perdent confiance car les institutions semblent éloignées de leurs besoins.
    * **Forces de rappel** : quand la capture devient trop visible, la contestation grandit → révolutions, réformes, nouveaux mouvements politiques.
    👉 Ces forces produisent un balancier permanent entre **appropriation par des intérêts privés** et **retour au bien commun**.

    ## **4. Le rôle des crises comme catalyseurs**

    * Ce n’est souvent pas une « évolution douce » : les réajustements viennent après des **chocs** (guerres, effondrements financiers, crises sociales).
    * Les crises révèlent l’inefficacité ou la corruption des institutions captées → obligent à réinventer un contrat démocratique.

    ## ✅ En résumé

    Oui, on peut dire qu’il existe des **cycles historiques** :

    1. Naissance/réforme d’une démocratie autour du bien commun,
    2. Capture progressive par des intérêts privés,
    3. Crise de légitimité,
    4. Réforme ou bascule autoritaire.

    👉 L’explication réside dans la **dynamique interne du pouvoir** : toute organisation tend à être accaparée par ceux qui en tirent profit, jusqu’à ce que les citoyens réagissent et imposent un rééquilibrage — parfois par des réformes, parfois par des ruptures violentes.

  8. Avatar de konrad
    konrad

    Tout a-t-il été dit sur Trump ? Il est idiot, narcissique, fasciste, mégalomane, menteur, atrabilaire, versatile, …
    Cela caractérise assurément un individu sociopathe, somme toute assez répandu dans nos sociétés modernes, qui cependant ne révèle pas le caractère profond de l’individu en question. Et à ce sujet nous est parvenu une information capitale et déterminante qui permet à l’expert que je suis, en toute modestie, de poser le diagnostic scientifique définitif.
    En effet nous apprenons de diverses sources que ce personnage sent mauvais. Oui, il semblerait qu’il dégage une odeur désagréable dans son entourage proche. Plusieurs témoins l’ayant approché de près affirment qu’il sent mauvais, non point qu’il refoulerait du goulot comme un habitué de la gnôle ou souffrant de problèmes gastriques, non, mais que son corps tout entier exhale une pestilence.
    C’est ce point essentiel qui me permet d’affirmer avec certitude que cet homme est en réalité un succube !
    Tous les succubes et autres incubes, puent, c’est à ça qu’on les reconnait. C’est la preuve irréfutable qui les désigne comme tels.
    Nous savons dorénavant à qui nous avons affaire. Autant dire que la partie va être serrée, le succube est plus coriace qu’un morpion et ne succombe pas sans combattre. Et ce ne sont pas crucifix, gousses d’ail et autres encensoirs qui suffiront à terrasser le monstre. Non, non mais pour ça je réserve mes talismans, amulettes et mantras pour le moment décisif et ultime, dont chacun(e) sait – ou devrait savoir – qu’il est tout proche.

    1. Avatar de Pascal
      Pascal

      J’adore GPT !!! 😂
      Parfait. Voici une **analyse scientifique estimative** des aliments et habitudes de Donald Trump et leur impact potentiel sur l’odeur corporelle, zone par zone :

      ## 1. **Aisselles (glandes apocrines)**

      * **Facteurs influents** :

      * **Stress et adrénaline** → sueur apocrine plus riche en précurseurs d’acides gras volatils.
      * **Viande rouge, fromage, fast-food** → production d’**amines volatiles** par métabolisme et microbiote intestinal → bactéries cutanées (*Corynebacterium*, *Staphylococcus*) transforment ces composés en odeurs musquées ou piquantes.
      * **Effet estimé** : odeur musquée potentiellement forte et persistante.

      ## 2. **Pieds (glandes eccrines + bactéries)**

      * **Facteurs influents** :

      * **Chaussures fermées, transpiration** → humidité favorisant croissance bactérienne.
      * **Alimentation riche en protéines animales** → métabolites aminés excrétés dans la sueur → bactéries transforment en acides volatils et composés sulfurés.
      * **Effet estimé** : odeur typique de “pied”, accentuée si hydratation insuffisante.

      ## 3. **Respiration et haleine**

      * **Facteurs influents** :

      * **Ail, oignons, fast-food** → organosoufrés et composés gras exhalés par les poumons.
      * **Manque de fruits/légumes frais** → moins d’antioxydants et fibres → flore orale moins équilibrée → odeurs plus prononcées.
      * **Effet estimé** : haleine légèrement piquante ou “grasse”.

      ## 4. **Corps en général (sueur eccrine sur torse, dos, mains)**

      * **Facteurs influents** :

      * **Stress, activité physique modérée, alimentation riche en graisses** → sueur légèrement acide et riche en précurseurs odorants.
      * **Flore cutanée influencée par hygiène, vêtements, température**.
      * **Effet estimé** : odeur corporelle générale plus “lourde” que moyenne, surtout en climat chaud ou après effort.

      ### 🔹 Synthèse

      * **Alimentation** : viande rouge, fromage, fast-food → production accrue d’amines et acides volatils.
      * **Stress et hormones** : augmentent la production de sueur apocrine riche en précurseurs odorants.
      * **Mode de vie** : voyages, chaussures fermées, peu de fibres → favorisent une flore cutanée qui accentue les odeurs.

      **Conclusion scientifique** : si des rumeurs sur une odeur corporelle forte étaient fondées, elles pourraient **être partiellement expliquées par son alimentation et son mode de vie**, combinés à la biologie normale de la sueur et des bactéries cutanées.

      1. Avatar de Otromeros
        Otromeros

        E x c e l l e n t ….^$^^….

      2. Avatar de Grand-mère Michelle
        Grand-mère Michelle

        @Pascal

        GPT, avec son intelligence « volatile » ne peut pas concevoir ce que sont les « mauvaises odeurs », et donc imaginer que, peut-être, D.Trump pue du cul(ce qui nous éclairerait sur la psychologie du personnage, et sur son incompétence à « diriger » un pays)…

        Ayant recueilli les confidences d’enfants et d’adultes qui souffraient de diarrhées convulsives(liquéfaction instantanée et inopinée des selles-souvent due à du stress, de l’angoisse, de la peur), je peux dire que ces individus(par ailleurs tout aussi « aimables » que d’autres,mais continuellement « sur la défensive ») dégagent, au moindre pet, la pire odeur qu’il m’a été donné de sentir(à part celle de la viande putréfiée).
        Seul traitement(à part celui, médicamenteux/chimique/artificiel,des « stabilisateurs d’humeurs »): la retraite dans un « cadre » sécurisant, réconfortant… ou peut-être une bonne psychanalyse?

    2. Avatar de Otromeros
      Otromeros

      @konrad 13h18 ( au premier degré ) Moi pas connaître « succube »… ==> ‘mon IA’ me révèle :

       » Non, l’affirmation selon laquelle tous les succubes et les incubes sentent mauvais n’est pas une caractéristique reconnue dans les mythes ou les légendes.

      Dans la plupart des traditions et des récits folkloriques, les succubes et les incubes sont décrits comme des démons qui prennent une forme humaine pour séduire et s’unir à des mortels pendant leur sommeil. Leur pouvoir de séduction repose sur une apparence souvent magnifique et un charme irrésistible, et non sur une odeur nauséabonde. L’idée est qu’ils peuvent passer inaperçus et se fondre dans le monde humain pour accomplir leurs méfaits.

      L’odeur, lorsqu’elle est mentionnée en relation avec les démons, est plus souvent associée à la puanteur du soufre, qui évoque la chaleur de l’enfer. Cependant, ce trait est généralement lié à des apparitions démoniaques plus directes et terrifiantes, pas aux succubes et incubes qui se présentent comme des créatures de séduction.  »

      Alors, plutôt, une allumette mise verticalement dans la première fraction de seconde de son ‘allumage’..
      Pour le haut c’est pas mal imité…pour le milieu..??

      1. Avatar de konrad
        konrad

        Aujourd’hui je suis rasséréné, mon émotion est grande. Bayrou a de fortes chances d’être mis à la retraite le 8 septembre. Qu’un tel homme qui a tant donné à la république parte avec un tel panache ne peut que m’émouvoir.
        Le pays va se séparer d’un grand serviteur, il est temps de lui rendre hommage par une retraite confortable.
        Comme beaucoup je ne le regretterais pas. Ce n’est pas de l’ingratitude car personne ne sait ce qu’il a fait durant sa carrière de fonctionnaire de l’état. Néanmoins saluons le courage d’un homme qui a su ne rien faire durant toutes ces années sans jamais fléchir.

  9. Avatar de Pascal
    Pascal

    Qui est Charles Kushner nouvel ambassadeur US en France qui critique le manque de lutter contre l’antisémitisme… qui boude sa convocation au Quai d’Orsay
    https://www.huffingtonpost.fr/international/article/l-ambassadeur-des-etats-unis-en-france-a-seche-sa-convocation-au-quai-d-orsay_253987.html

    « En 2005, il est reconnu coupable d’évasion fiscale et de subornation de témoin, et passe quatorze mois dans une prison fédérale. Il reprend sa carrière dans l’immobilier après sa libération. Son fils Jared est le mari d’Ivanka Trump ainsi que l’un des principaux conseillers du président américain Donald Trump durant son premier mandat. »
    D’après wikipédia
    L’US Connection en quelque sorte !

    1. Avatar de Otromeros
      Otromeros

      Et puis on lit :  » Oôh rage, ôôh désespoir, ôôh justice instrumentalisée, …que de crimes ne commet-on pas en ton nom  »  »

      https://france3-regions.franceinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/haute-savoie/tags-free-palestine-sur-des-voitures-de-touristes-juifs-ca-devrait-lui-servir-de-lecon-un-homme-condamne-a-huit-mois-de-prison-ferme-3206357.html

      ((( Malheureusement… il y avait « ça » :  » …L’homme a déjà été condamné pour un fait de vol en 2018 et pour deux faits d’infractions routières entre 2022 et 2023.…  » qui n’a rien dû « arranger »..! )))

      1. Avatar de Tout me hérisse
        Tout me hérisse

        Malheureusement, aujourd’hui en France, et en Europe en général, les autorités sont particulièrement promptes à qualifier d’actions antisémites, des actions anti-israéliennes, justifiées par le comportement abominable actuel de ce pays, issu pourtant d’un peuple qui a tant souffert dans son passé.

        1. Avatar de Otromeros
          Otromeros

          Parfaitement.
          Une exception (de taille et en espérant qu’ « il » n’instrumentalise pas le sujet à des fins intérieures ( 8/9 … si Bayrou tombe … le 10/9 vous manifesterez dans le ‘vide’…donc… ) la réponse d’E.Macron à Bibi ‘semble’ sans appel ( il ‘semble’ bien seul…)

          … « « Je vous appelle (Bibi) solennellement à sortir de la fuite en avant meurtrière et illégale d’une guerre permanente à Gaza qui expose votre pays à l’indignité et votre peuple à une impasse, à cesser l’illégale et injustifiable recolonisation de la Cisjordanie et à saisir la main tendue des partenaires internationaux disposés à travailler à un avenir de paix, de sécurité et de prospérité pour Israël et la région »  » …

          1. Avatar de Otromeros
            Otromeros

            Me semble être en fin des commentaires… Un « pavé » très digeste MdP

            Indispensable pour décoder la « crise » QU’ « ON » NOUS PREPARE … UN MENU DEJA DEGUSTE PAR LA GRECE : la ‘MOUSSAKA AU VINAIGRE MOUTARDE’…

            Ici et ailleurs ( https://www.cadtm.org/Comprendre-la-dette-grecque ) + Romaric GODIN (MdP) ,
            « on » avait décodé TOUSSA… Mais la mémoire (citoyenne) semble être défaillante , tandis que l’espace médiatique semble DEJA se soumettre au « T I N A ».
            ———————–
            Rappelons déjà…, piqué dans le lien https://www.pauljorion.com/blog/2025/08/26/comment-jai-decouvert-le-mecanisme-de-la-conscience-en-1999-episode-5-la-maniere-dont-la-conscience-construit-un-moment-present-significatif/comment-page-1/#comment-1090336 , et suivant…,
            … la manière dont un pays ruiné (après 14/18) a pu entreprendre et réussir un effort de guerre sans précédent moderne .

            WiKi : … » En tant que ministre, Schacht développe une politique mercantiliste fondée sur de grands travaux comme la construction d’autoroutes financés par l’État.
            Il s’agit en fait de la politique lancée par von Schleicher depuis 1932 et qui n’est pas très différente du New Deal de Roosevelt à la même époque.
            À partir de septembre 1934, Schacht lance son « Plan nouveau », constituant à réorienter le commerce extérieur de l’Allemagne (en réévaluant ses accords économiques bilatéraux), et mettant en place une autarcie partielle. Il s’oppose notamment à la production de produits de substitution (Ersatz) à un coût supérieur aux produits originaux, entrant en conflit avec Wilhelm Keppler[9], qui veut systématiser la mise en place de cette autarcie, soutenu en cela par l’industrie lourde allemande ainsi que par la Wehrmacht[10].

            Schacht organise de fait l’ insolvabilité de l’Allemagne vis-à-vis de l’extérieur , comme il l’avait fait en 1924 sur le plan intérieur.
            La dette publique massive en devises étrangères que l’Allemagne avait accumulée pendant la Grande Dépression n’est pas résorbée pendant les premières années du Troisième Reich. Schacht négocie plusieurs traités commerciaux avec des pays de l’Amérique du Sud et des Balkans selon lesquels l’Allemagne peut importer des matières premières et payer en Reichsmarks, ce qui donne la garantie que la dette ne s’alourdit pas, tout en permettant au gouvernement allemand de négocier la dette existante . Parmi ses créations les plus spectaculaires, il y a le « bon MEFO » . L’idée repose sur la création d’une société imaginaire , la Metallurgische Forschungsgesellschaft, m.b.H., ou « MEFO », dont les titres servent de monnaie d’échange convertible en Reichmarks sur demande.
            Les MEFO sont surtout utilisés pour payer les industries d’armement.
            Les banques et les municipalités sont obligées d’acheter des bons MEFO, jusqu’à hauteur de 30% de leur portefeuille pour les banques et de 90% pour les municipalités et compagnies d’assurance .
            Ceci permet une importante augmentation de la masse monétaire, qui s’accroit de 30 % entre février 1933 et février 1937[11] mais qui n’est pas comptabilisée dans la dette publique (il s’agit ici d’un artifice purement comptable).

            Cette stratégie est une réussite, tant sur le plan économique que sur le plan diplomatique, puisqu’elle permet à l’Allemagne de camoufler son effort de réarmement via le financement de ses industries avec une monnaie parallèle, hors de vue des puissances étrangères signataires du traité de Versailles.  »
            ——————————————-
            ( + de 48h de décalage avec la publication original MDP., Romaric Godin comprendra l’intérêt et l’urgence )
            ——————————————

            Politique économique Analyse

            Bayrou et Macron tentent de relancer le chantage aux marchés financiers

            Une des hypothèses permettant d’expliquer la question de confiance posée le 8 septembre par le premier ministre est la recherche d’une pression des marchés financiers pour imposer une politique d’austérité. Mais la manœuvre est loin d’être gagnée.

            Romaric Godin

            26 août 2025 à 18h26

            26 août 2025 à 18h26

             » En provoquant un vote de confiance qui risque de l’emporter, François Bayrou essaie de faire entrer une nouvelle donne dans l’équation politique française : les marchés financiers.
            Derrière les postures de sacrifice du premier ministre, il y a l’hypothèse d’une stratégie visant à faire plier la démocratie sous la pression du capital financier.

            Depuis la fin de la crise sanitaire, Emmanuel Macron et son camp politique tentent d’imposer une logique austéritaire à la France, car le « bloc central » porte avant tout une politique de classe. L’hôte de l’Élysée a beaucoup changé sur nombre de sujets, mais il n’a jamais varié sur ce point : il veut, avant tout, sanctuariser les intérêts et les avantages du capital .

            Ce positionnement implique une politique qui allie le maintien des aides publiques au secteur privé, la préservation des cadeaux fiscaux accordés depuis 2018 au capital et la concession de garanties aux marchés financiers.
            Autrement dit, il s’agit de faire payer aux salariés, aux retraités et aux services publics cette triple exigence. La logique est donc celle d’une politique d’austérité centrée sur les classes populaires.

            Ce cadre permet de comprendre l’acharnement sur l’assurance-chômage qui, depuis 2019, a subi quatre réformes (avec une cinquième en préparation), dont chacune a fait perdre des droits aux demandeurs d’emploi.
            Mais c’est aussi cette politique qui permet de comprendre ce paradoxe en apparence incompréhensible d’une France qui multiplie les déficits tout en dégradant la qualité des services publics.

            À cela s’ajoute une dernière donnée : l’échec même de cette politique. Les promesses néolibérales se sont évaporées. La baisse de la fiscalité sur le capital n’a pas permis de relancer la croissance et la productivité.
            Bien au contraire, la croissance française est la plus faible depuis 2012 et la productivité a reculé depuis 2019. En conséquence, les ressources de l’État manquent et le déficit comme la dette s’envolent. Parallèlement, le mécontentement populaire ne cesse de croître.

            Le bloc central doit donc trouver une solution à cette équation délicate : imposer une politique accrue d’austérité ciblée sur les services publics et les salariés pour préserver les intérêts du capital puisque les ressources de l’État sont sous pression . Alors même que la population, elle, réclame une amélioration des services publics et du niveau de vie.

            Logiquement , la voie démocratique est bouchée pour Emmanuel Macron.
            Et c’est bien pourquoi, par deux fois, en 2022 et 2024, son camp n’a pas obtenu la majorité absolue lors des élections législatives.
            Une nouvelle dissolution ne conduirait pas à régler le problème, sauf à considérer que l’extrême droite prenne directement en charge les intérêts du capital, ce qui, notons-le en passant, est une option désormais sur la table.

            Tordre le bras de la démocratie

            En attendant, pour le camp macroniste, il n’y a pas d’autre solution que de « forcer » une partie des parlementaires à le rejoindre autour du principe de l’austérité dans une logique de « grande coalition » ou d’« union nationale ».
            Et, pour ce faire, le levier dont dispose le bloc central, c’est la pression des marchés financiers .

            C’est une stratégie bien connue qui s’est répétée à de nombreuses reprises au cours de la crise financière européenne des années 2010.

            Ainsi, en novembre 2011, après l’annonce par le premier ministre grec Giórgos Papandréou de la convocation d’un référendum sur l’accord proposé par la troïka (le Fonds monétaire international, la Commission européenne et la Banque centrale européenne), les marchés financiers ont attaqué le pays.
            En quelques jours, le référendum était annulé et un gouvernement d’union nationale regroupant les socialistes, la droite et l’extrême droite était mis en place sous la direction de Loukás Papadímos, un ancien banquier central.
            En juin 2012, cette « grande coalition » était poursuivie sous la direction de la droite.
            En septembre 2011, le même scénario avait imposé une grande coalition sous la direction de Mario Monti en l’Italie.

            Lorsque la démocratie s’oppose à la politique d’austérité, qui est toujours une politique de redistribution favorable au capital , les marchés financiers sont des instruments utiles pour tordre le bras à la démocratie.
            Au nom de « l’intérêt national » et de la « sauvegarde du pays » soumis à la pression des marchés, des partis jusqu’ici ennemis mortels deviennent spontanément des alliés. Et mènent une politique logiquement dictée par les marchés puisque ces gouvernements tirent leur légitimité de ces mêmes marchés.

            Dans le contexte français de 2025, il semble impossible d’imposer une telle politique d’austérité.
            Il faut donc qu’elle soit imposée de l’extérieur .
            Le problème, c’est que, même si les taux français à dix ans sont remontés depuis plusieurs années, on est encore loin des niveaux d’une crise financière. L’écart de taux à dix ans avec l’Allemagne a reculé à la mi-août 2025 à son plus bas niveau depuis l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale en juin 2024. La France n’a pas de difficulté à trouver des investisseurs pour se refinancer.

            Dans ces conditions, la seule solution semblait de devoir réintégrer les marchés financiers dans l’équation politique. Et pour cela, rien de mieux que de créer le chaos politique . D’ailleurs, Emmanuel Macron le sait bien puisque la remontée des taux français ne s’explique pas par la situation des finances publiques, mais par l’annonce de la dissolution….En deux jours, l’écart de taux à dix ans avec l’Allemagne était passé de 48 points de base (0,48 point de pourcentage) à 80 points de base. Et jamais l’écart n’est repassé depuis sous son niveau précédant le 9 juin.

            En posant la confiance sur la question générale de la situation financière de la France plus que sur les mesures correctives, François Bayrou, avec l’accord d’Emmanuel Macron (il a beaucoup insisté sur ce point), place précisément le débat dans les termes dans lesquels les marchés veulent qu’il soit posé .
            Pour les marchés, la seule boussole consiste à savoir s’il existe un consensus politique capable de prioriser le remboursement de leurs dettes.

            Contrairement à ce que l’on croit, ce point est, pour eux, plus décisif que le niveau de la dette ou la notation des agences, qui ont l’habitude d’arriver toujours après la bataille.
            C’est d’ailleurs pour cette raison que le Japon peut avoir une dette gigantesque et que le taux français à dix ans de ce 26 août est, à 3,5 %, plus élevé de 5 points de base (0,05 point de pourcentage) que celui de la Grèce…. Alors même que la dette grecque représente près de 40 points de PIB de plus que la dette française.

            Imposer l’agenda austéritaire

            En liant le destin du gouvernement Bayrou à la question de la priorisation de la question de la dette, Emmanuel Macron s’adresse ainsi directement aux marchés.
            Il veut faire la preuve que la situation politique française représente une menace pour la qualité de la dette française.
            Inévitablement, la chute de ce gouvernement entraînerait alors une petite tempête sur les marchés.

            Dès lors, l’Élysée aurait beau jeu, en plein mois de septembre et alors que les discussions budgétaires n’ont pas encore commencé, de jouer la panique et de hurler à la défense de la sauvegarde du pays. Pour calmer les marchés, il faudrait alors bâtir un programme austéritaire dans le cadre d’un gouvernement d’union nationale large dirigé par un « expert » ou une figure tutélaire quelconque.

            L’opposition devrait alors choisir : ou le chaos financier ou la collaboration avec le bloc central. Évidemment, la formation dans le viseur de cette stratégie serait le Parti socialiste (PS), qui a déjà, par deux fois au moins, en 1983 et en 2012, cédé sous la pression des marchés financiers.
            Se voulant « responsable » et héritier d’une « gauche de gouvernement », le PS peut être, en effet, sensible à l’aspect d’urgence de la situation. En Europe, les partis sociaux-démocrates ont pratiquement tous participé à ces logiques de soumission aux marchés financiers. Et c’est ce qui a conduit à leur effondrement électoral depuis dix ans.

            Or, si le groupe PS rejoint le bloc central et Les Républicains (LR), la coalition disposera de 276 sièges. C’est 13 sièges de moins que la majorité absolue de 289, mais compte tenu du possible ralliement d’une partie des 23 membres du groupe Liot (Liberté, indépendants, outre-mer et territoires), la majorité est alors atteignable.

            Si on accepte cette hypothèse, la chute de François Bayrou ne serait alors pas subie, mais, au contraire, désirée : elle permettrait de créer une tempête sur les marchés et de soumettre les choix démocratiques aux exigences de ces derniers.
            Le premier ministre l’a d’ailleurs plus ou moins reconnu dans une réponse à une question d’un journaliste lors de sa conférence de presse du 25 août…. À la question du risque qu’il faisait prendre au pays, François Bayrou a répondu qu’il prenait ce risque consciemment
            .

            Un pari incertain

            Ce qui renforce cette hypothèse, c’est bien sûr le précédent de la dissolution qui a tenté, peu ou prou, le même exercice. Sans succès d’ailleurs. C’est aussi que, depuis la chute du gouvernement Barnier, la priorité de l’Élysée semble être de séparer le PS du reste des forces de gauche.

            C’est enfin que le PS n’a pas grand-chose à gagner à une nouvelle dissolution et que ses propositions alternatives à l’austérité en cas de turbulences sur les marchés sont réduites. C’est ce qu’ont montré, précisément, les débuts du quinquennat de François Hollande qui, rappelons-le, est toujours député rattaché au groupe PS…
            On peut aussi imaginer que le bloc central cède une mesure de « justice fiscale » minimale pour faire passer un plan d’austérité violent pour donner le change et permettre le ralliement.

            Rien ne dit que, cette fois encore, la manœuvre peut fonctionner.
            Trois obstacles au moins peuvent venir l’entraver.
            D’abord, le fait que, politiquement, Emmanuel Macron est un repoussoir assez général. Il est difficile pour l’opposition de se rallier au camp macroniste, même si le cas LR montre que cela est possible. En décembre dernier, le PS n’avait pas sauvé Michel Barnier, en dépit de sa contribution exceptionnelle sur les hauts revenus.

            Ensuite, si le mouvement du 10 septembre et les grèves sectorielles prennent de l’ampleur, tout gouvernement de grande coalition se constituera logiquement contre le mouvement social, et il pourrait alors être difficile pour le PS de prendre une telle position.

            Enfin, il n’est pas certain que la chute du gouvernement Bayrou déclenche une panique financière.

            La dette française demeure une matière première utile pour les marchés financiers et la crise politique est déjà dans les cours depuis la dissolution de juin 2024.
            Mardi 26 août, les marchés ont clairement accusé le coup. L’écart de taux à dix ans franco-allemand s’est élargi de près de huit points à 77 points et le CAC 40 a perdu jusqu’à 2,2 % en début de séance.

            Mais d’ici deux semaines, la chute du gouvernement sera peut-être déjà dans les cours sans que l’on soit en zone de danger. Car, pour le moment, l’option d’une crise financière semble très lointaine. À 3,54 %, le taux à dix ans français reste à un niveau très raisonnable, quoique supérieur au taux d’inflation du pays. Toute dramatisation de la situation tomberait alors à plat.

            Ce qu’il faut avoir à l’esprit, c’est que la réaction déterminera tout .
            Si les taux français s’envolent et deviennent la une de l’actualité, alors les conditions politiques pourraient changer radicalement, au point de permettre l’institution d’une « grande coalition ». C’est la leçon de l’histoire des crises financières.

            En attendant, l’annonce du 25 août, loin de redonner la parole au Parlement, apparaît davantage comme un nouveau coup de poker de l’Élysée contre la démocratie. Une tentative de chantage aux marchés financiers.
            Depuis 2017, Emmanuel Macron n’a qu’une seule aiguille dans sa boussole : celle d’imposer comme intérêt général les intérêts du capital, que le peuple le veuille ou non. Il ne varie jamais de cette ligne.
             »

            Romaric Godin (MDP) … + …((( Merci …^$^… )))

              1. Avatar de Otromeros
                Otromeros

                Où on peut lire ce rappel connu de chaque français… :

                … » Au lieu d’emprunter à des banques privées comme l’exige la réglementation européenne , si l’État et les autres administrations publiques se finançaient au-près d’une banque centrale ou de banques publiques appartenant à un service public bancaire, ou en recourant au « circuit du Trésor », comme cela était le cas entre les années 1940 et 1960, les taux d’intérêt de leur dette seraient inférieurs à ceux pratiqués par les banques privées et pourraient même être nuls dans certaines conditions, ce qui générerait des gains et des marges de manœuvre supplémentaires. « …

                1. Avatar de Otromeros
                  Otromeros

                  Se souvenant d’ où « on » vient … :

                  … » Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, l’État finançait son déficit au moyen de trois dispositifs :
                  • Les dépôts qu’il recevait (en 1955, il collectait la moitié des dépôts de l’économie, l’autre moitié revenant aux banques commerciales) ; cela couvrait deux tiers de ses besoins de financement à la fin des années 1960.
                  • Les bons du Trésor que les banques commerciales étaient obligées de lui acheter au taux qu’il fixait.
                  • Les réserves que la Banque de France pouvait lui prêter gratuitement ou à un faible taux.
                  Ce système qui permettait à l’État de financerson déficit à des conditions avantageuses a été démantelé à partir de la fin des années 1960 au motif de lutter contre l’inflation et contraindre l’État à limiter son déficit.
                  Aujourd’hui, ce sont les marchés financiers et les banques privées qui imposent leurs conditions à l’État et la Banque centrale européenne est indépendante des gouver-
                  nements. Résultat : l’État a vu sa dette augmenter considérablement, les riches sont de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres
                   » …

                  1. Avatar de ilicitano
                    ilicitano

                    @Otromeros

                    Les privatisions

                    Un des motifs des privatisations est la justification que l’État français est fortement endetté et que les recettes de privatisation sont un moyen immédiat de réduire la dette publique.

                    D’aucuns arguent néanmoins du fait que cela réduit à long terme les revenus perçus par l’État et entraine progressivement un endettement pour l’Etat avec un double effet :
                    * perte de revenu perçu par l’Etat
                    * paiement par l’Etat de la charge de la dette

                    Privatisations sous le gouvernement de Jacques Chirac II
                    (1986-1988)

                    Année Société – activité

                    1986 Saint-Gobain Industrie
                    1987 Paribas Crédit
                    1987 TF1 Information
                    1987 Crédit commercial de France Crédit
                    1987 Compagnie générale d’électricité Énergie
                    1987 Société générale Crédit
                    1987 Havas Information
                    1987 Mutuelle générale française Crédit
                    1987 Banque du bâtiment et des travaux publics Crédit
                    1988 Matra Hautes technologies et transports
                    1988 Suez Énergie

                    Privatisations sous le gouvernement de Michel Rocard
                    (1991-1992)

                    1990 Renault (partiel) Transports
                    1991 Crédit local de France (partiel) Crédit

                    Privatisations sous le gouvernement d’Édith Cresson
                    (1991-1992)

                    1992 Elf Aquitaine Énergie
                    1992 Crédit local de France Crédit

                    Privatisations sous le gouvernement d’Édouard Balladur
                    (1993-1995)

                    1993 Rhône-Poulenc Hautes technologies
                    1993 BNP Crédit
                    1994 Elf-Aquitaine Énergie
                    1994 Coface Crédit
                    1994 UAP Crédit
                    1995 SEITA Tabac
                    1995 TOTAL Énergie

                    Privatisations sous le gouvernement d’Alain Juppé
                    (1995-1997)

                    1995 Péchiney Production
                    1996 Usinor-Sacilor Production
                    1996 AGF (partiel) Crédit
                    1996 CGM Transports
                    1996 Renault Transports
                    1996 Compagnie française de navigation rhénane Transports
                    1996 BFCE Crédit
                    1997 Bull Hautes technologies

                    Privatisations sous le gouvernement de Lionel Jospin
                    (1997-2002)

                    1997 France Télécom Télécommunications
                    1998 GAN Crédit
                    1998 Thomson Multimédia Hautes technologies
                    1998 CIC Crédit
                    1998 CNP Crédit
                    1999 Air France (partiel) Transports
                    1999 Crédit lyonnais Crédit
                    2000 Aérospatiale Hautes technologies et transports
                    2000 Thomson Multimédia Hautes technologies
                    2002 Autoroutes du Sud de la France Infrastructures

                    Privatisations sous le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin
                    (2002-2005)

                    2004 France Télécom Télécommunications
                    2004 SNECMA Hautes technologies
                    Société des autoroutes du Nord et de l’Est de la France Infrastructures
                    Autoroutes Paris-Rhin-Rhône Infrastructures
                    Crédit Lyonnais Crédit
                    Thomson Hautes technologies

                    Privatisations sous le gouvernement de Dominique de Villepin
                    (2005-2007)

                    2005 Gaz de France Énergie
                    2005 Électricité de France Énergie
                    2006 Société des autoroutes du Nord et de l’Est de la France Infrastructures
                    2006 Autoroutes Paris-Rhin-Rhône Infrastructures
                    2006 Autoroutes du sud de la France Infrastructures

                    Privatisations sous le gouvernement de François Fillon
                    (2007-2012)

                    2007 Semmaris
                    2008 Gaz de France Énergie
                    2008 Dagris Textile
                    2011 GRTgaz (partiel[9]) Énergie

                    Privatisations sous le gouvernement de Jean-Marc Ayrault
                    (2012-2014)

                    2013 Safran Hautes technologies
                    2013 EADS Hautes technologies, transports et armement
                    2013 Aéroports de Paris Infrastructures
                    2013 Safran Hautes technologies
                    2014 Airbus Hautes technologies, transports et armement

                    Privatisations sous le gouvernement de Manuel Valls
                    (2014-2017)

                    2014 Aéroport de Toulouse-Blagnac (partiel) Infrastructures
                    2015 Safran (partiel) Hautes technologies
                    2015 Nexter (partiel) Armement
                    2015 Safran (partiel) Hautes technologies
                    2016 Aéroport de Lyon-Saint-Exupéry (partiel) Infrastructures
                    2016 Aéroport de Nice-Côte d’Azur Infrastructures
                    2016 Safran (partiel) Hautes technologies

                    Privatisations sous le gouvernement d’Édouard Philippe (2017-2020)
                    2019 Engie (partiel) Énergie
                    2019 Française des jeux Loisirs

                    source wiki

                    1. Avatar de Otromeros
                      Otromeros

                      Un plaisir de vous lire…^!^…

                      J’ai aussi posté ça qui est, jusqu’aux solutions..( à gauche ‘toute’ ) qui peuvent être « tétanisantes » pour l’ ‘honnête français’ ( biberonné toute la journée en bruit de fond par RTL par Europe1 + s’endormant en soirée dès l’apéro avec CNN plein son…) tout à fait lisible et compréhensible… amha..!

                      https://www.cadtm.org/IMG/pdf/cadtm-19x26cm-imprimante_de_bureau.pdf

                      (( à archiver.. répandre..? ))

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