Un monde au bord du chaos, le 24 septembre 2020 – Retranscription

Retranscription de Un monde au bord du chaos, le 24 septembre 2020

Bonjour, nous sommes le jeudi 24 septembre 2020.

M. Robert Reich est né le 24 juin 1946. Il a été ministre du travail sous M. [Bill] Clinton, le mari, et il a annoncé assez tôt, à partir des années 2004-2005, la crise des subprimes.

Pourquoi je vous parle de lui ? Parce que, aussi, dès la prise de pouvoir de Trump, il a annoncé qu’on avait affaire à un président séditieux qui ne respecterait pas les règles de la démocratie et il a lancé l’alerte de manière tout à fait cohérente, au fil des années, contre une prise de pouvoir par quelqu’un qui ne respecte absolument pas les valeurs démocratiques.

Ça vous rappelle peut-être quelque chose. Moi, je suis né 3 semaines plus tard, le 22 juillet 1946. Je ne suis pas Américain. J’ai pas été ministre du travail mais j’ai annoncé la crise des subprimes et, d’ailleurs, j’ai cité dans mon livre où j’annonçais la crise des subprimes les propos de M. Robert Reich à ce propos-là. J’ai dû le mentionner aussi au fil des années, quand il lançait des avertissements devant la personnalité séditieuse de M. Trump.

Il se fait donc – est-ce là un effet de l’astrologie, de l’alignement des astres, le même – qui fait que ce monsieur dit la même que moi, ou moi la même chose que lui, au fil des années. Je crois qu’il est normal, si vous dites des choses en public et si vous les dites par rapport à l’actualité, il est normal qu’il se trouvera bien quelqu’un quelque part qui a les mêmes vues et le rapprochement sera possible sans qu’il s’agisse d’une coïncidence.

Il n’y a pas de coïncidence véritablement, à proprement parler, puisque nous sommes relativement isolés : il n’y a pas des millions de gens qui ont dit ça. Je ne le connais pas. Il ne me connaît pas. On se retrouve dans la même position d’avoir averti de choses qui allaient se produire sans que ça ait le moindre effet. On me posait la question l’autre jour : « Pourquoi est-ce qu’on ne vous écoutait pas ? » Voilà un monsieur qui a, je dirais, beaucoup plus pignon sur rue, qui a accès à la presse plus facilement que moi. Nous disons la même chose mais la preuve est là : c’est ce que nous disons qui n’arrive pas à passer. Ce n’est pas le fait d’accéder aux organes de presse plus ou moins bien puisque lui, il a un accès véritablement privilégié si on compare les deux.

Est-ce qu’il est de bonne humeur ? Si je peux continuer le parallèle, je suppose que non, je suppose que non. On préfèrerait être entendu que les catastrophes qu’on a annoncées n’aient pas lieu. Quand j’ai dit que le Brexit n’aurait pas lieu, le fait est qu’il n’a toujours pas lieu mais la manière dont il va avoir lieu – parce qu’il aura probablement lieu – sera dans une atmosphère de catastrophe généralisée. Je ne sais pas combien de points de PIB le Royaume-Uni va perdre à cette occasion-là. On parle depuis hier des files de camions qui sont à prévoir si rien ne s’est passé véritablement au 31 décembre. Là, quelque chose dont j’ai dit que ça ne se passerait pas va avoir lieu quand même mais là aussi, je ne suis pas tellement attaché au fait que mes prévisions se réalisent ou non. Je préviens contre des catastrophes et je préfèrerais qu’elles n’arrivent pas.

Bon, sinon, on va se retrouver effectivement, je l’ai signalé l’autre jour, dans la même situation : Trump prendra le pouvoir et l’armée ne bougera pas parce que, bon, il fait des commentaires. Qu’est-ce qu’il dit ? Il dit ce que j’ai dit moi qu’il dirait un jour ou l’autre. On lui demande s’il est en faveur d’un transfert pacifique du pouvoir ? et il dit : « Il n’y aura pas de transfert du pouvoir puisqu’on se débarrassera de ces bulletins de vote ». Qu’est-ce qu’il veut dire ? Il ne veut pas dire qu’on ignorera entièrement les bulletins de vote mais il a manœuvré pour que les bulletins de vote qui arrivent par courrier, le vote par correspondance, que ceux-là arrivent avec un énorme délai en nommant un type à la tête du Post Office, des postes, un ami à lui dont la tâche était de rendre les choses de plus en plus difficiles, de revendre les machines qui servent à trier le courrier, etc., etc.

Et bon, qu’est-ce qu’il dit, c’est quoi, c’est aujourd’hui ou hier ? Il dit : « Il n’y aura pas de transfert de pouvoir puisqu’il suffira d’ignorer les votes ». Quand il dit les votes, il veut dire les votes par correspondance. Donc, c’est une chose dont les gens se rendent compte, qu’il a l’intention de faire ça. La difficulté pour les Américains – ça, je vous en tiens au courant au fil des jours quand je parle des analyses que je fais depuis 2015 – je vous dis : « Tiens voilà, en 2017, quelqu’un vient de redécouvrir aux Etats-Unis ce que moi, je vous avais expliqué en 2015 ». En 2019, je vous dis : « Vous vous souvenez de ce que je racontais, j’expliquais en 2017. Il y a quelqu’un maintenant qui le découvre ». Et donc, ces semaines récentes, voilà, tout à coup, les gens qui sont des démocrates pas au sens du Parti démocrate mais qui considèrent qu’il faut sauver le système américain, se rendent compte petit à petit de ce qui se trouve dans mes deux ouvrages sur Trump, le premier qui est sorti l’année dernière en octobre ou en novembre et celui qui sortira bientôt mais dont la teneur, à part les commentaires que j’ai ajoutés, l’intégration des chapitres, les réflexions en fil de lecture, etc., à part ça, c’est des choses que je raconte sur mon blog au fil des années. Je crois que le premier tome se termine aux environs de septembre 2016. Le second tome parle de la suite jusqu’à maintenant, enfin jusqu’à maintenant, qu’est-ce que c’était, au 3 septembre, au moment où j’ai dû déposer le manuscrit.

Est-ce qu’il y a de quoi se réjouir ? Non, non. Qu’est-ce qui peut se passer ? Je crois que véritablement – et ça, c’était en filigrane depuis un certain temps – si l’on veut que la démocratie soit respectée, il faudra que l’armée intervienne. Il faudra que les généraux interviennent. Il y a encore une alternative, c’est le 25ème amendement. Vous le savez, le cabinet, les gens autour de Trump peuvent décider qu’il n’est plus en état de gérer le pays mais là, bon, ça renvoie à la maladie mentale ou ça renvoie à la maladie physique. Ce n’est pas fait spécifiquement [pour une situation comme maintenant] parce que, comment dire ? l’éventualité n’avait pas même été envisagée aux Etats-Unis (comme dans la plupart des pays), qu’un ennemi de la démocratie puisse accéder même au poste de président.

Ce n’était pas prévu et, vous le savez, du coup, la plupart des choses que Trump fait, il n’y a pas d’article spécifique pour dire que c’est interdit. Il n’y a pas d’article spécifique pour dire que le président ne peut pas s’accorder la grâce présidentielle à lui-même. L’éventualité même que quelqu’un dirait ça un jour n’a pas été envisagée. On n’y a pas pensé une seconde mais se retrouve au pouvoir quelqu’un de ce type-là et la possibilité est ouverte.

Alors, je vous l’avais dit : les remarques que je vous ai faites au fur et à mesure. Quand Trump a avancé ses pièces de manière systématique en disant par exemple, en attaquant le système même de la Poste aux Etats-Unis, en répandant l’idée parmi ses partisans que la pandémie n’existe pas, qu’il ne faut pas mettre de masque, etc., c’est-à-dire encourager ses partisans de fait, sans le leur dire, à considérer que le jour du vote, que ça ne représente aucun danger en réalité parce que c’est un complot – comme il le dit lui-même – c’est un complot d’extrême-gauche de faire croire qu’il y a une pandémie, ses partisans iront plus volontiers voter, se retrouver dans des isoloirs, que les partisans des Démocrates. Donc, il y aura effectivement davantage de gens qui voteront Démocrate qui voteront par correspondance. Décourager en même temps, voilà, le bon fonctionnement des services postaux, ça permet, ça lui permettrait, le lendemain des élections, de dire qu’il a gagné parce que le décompte des votes par correspondance n’a pas encore eu lieu et c’est ça qu’il a dit hier, quand il dit «  bulletins de vote », il veut dire : « Il suffit de se débarrasser des bulletins de vote par correspondance ». Donc, quand on lui pose la question du transfert du pouvoir, il dit à la fois : « Il n’y aura pas de transfert du pouvoir » et il ajoute « Il suffira de se débarrasser des bulletins de vote venant du vote par correspondance ».

Bon, c’est des choses que je vous ai déjà raconté : je vous ai dit qu’il allait faire ça, ça fait un moment. Ce qui m’attriste, c’est la stupéfaction des commentateurs qui commencent à se rendre compte de ce qui est en train de se passer, avec, voilà, une naïveté, en se grattant le crâne et en disant : « Est-ce que j’ai bien entendu ce que mes oreilles ont cru entendre ? », etc. Les gens ne sont pas encore prêts à imaginer cela dans leur pays, sauf évidemment les partisans surarmés de Trump qui suivent le mouvement QAnon, les gens qui sont convaincus que les Démocrates gèrent un grand projet pédophile, ceci, cela, ceux-là non, ceux-là non.

Et malheureusement, c’est ça qui est sinistre, particulièrement sinistre, c’est que, bon, les chiffres sont très favorables à Biden pour le moment dans les sondages : on n’est pas du tout dans une situation du type de celle qu’on avait en 2016 où, contrairement à ce que certains continuent à raconter, il n’y avait pas du tout de mouvement clair en faveur de Hillary Clinton. Quand on faisait le décompte, par exemple, des votes par le système électoral américain, il n’y avait pas du tout, même à la veille du scrutin, une majorité claire se dégageant en faveur de Hillary Clinton. Quand les commentateurs font maintenant les comptes en termes de vote par le système à plusieurs étages des Etats-Unis, on est à une voix près – une voix près à partir des chiffres extrêmement fiables, c’est-à-dire même pas ceux qui viendront des Etats contestés – on est à un vote, une voix [des Grands électeurs] d’une victoire de Biden donc on n’est pas du tout dans la même situation. Biden a une avance extrêmement claire au niveau des intentions de vote et pratiquement acquis auprès des gens qui disent qu’ils ne changeront pas d’avis d’ici au 3 novembre. Donc, situation extrêmement différente, extrêmement différente, mais un président qui n’est pas disposé à transmettre le pouvoir s’il perdait l’élection, si le décompte était en sa défaveur, et qui fera tout, qui fait déjà tout, qui continuera de tout faire pour refuser la transition s’il perdait dans les isoloirs.

Alors, qu’est-ce qui va se passer ? Je suppose quand même que, du côté de ce qu’il appelle, lui, le Deep State et qui est simplement, comment dire ? l’appareil d’état, l’appareil d’état avec des fonctionnaires, une administration, le fonctionnement normal des institutions, j’imagine qu’il y a des gens qui sont en train de réfléchir à que faire dans ce cas-là ?

On attend que, j’allais dire : « On attend que M. Rod Rosenstein dise qui il est » mais que, selon moi, on attend que M. Rod Rosenstein, qui a été longtemps le n° 2 du ministère de la Justice de Trump, révèle qu’il est lui non seulement l’auteur du livre Anonymous mais qu’il était aussi déjà la personne qui s’était présentée comme un Robin des Bois au sein de l’administration disant que le peuple ne devait pas s’inquiéter parce que tout était prêt au niveau, justement, des institutions pour empêcher une prise de pouvoir autoritaire de Trump.

Cet homme, s’il se révèle que c’est lui, il n’y a pas de doute qu’il ne s’agit pas d’un projet Démocrate parce qu’il s’agit, avec M. Rod Rosenstein d’un militant du Parti républicain de type assez classique probablement, je dirais plutôt un partisan de John McCain qu’un partisan de Trump. C’est lui qui a dit : « Ne vous inquiétez pas, une organisation est déjà en place pour empêcher une dérive véritablement autoritaire, tyrannique, un refus de transfert du pouvoir. Tout est en place pour empêcher ça ».

Alors, est-ce que c’était du bluff à l’époque ou bien est-ce qu’ils s’étaient déjà mis d’accord ? C’est la personne aussi qui a dit qu’on n’avait pas utilisé l’amendement n° 25 jusque-là pour ne pas provoquer en réaction une rébellion de la part des partisans de Trump.

Cela dit, dans les jours qui viennent, autour du 3 novembre, l’affrontement au sein de la population sera là de fait. J’ai écouté tout à l’heure un journaliste qui expliquait, sur MSNBC, qui disait : « Je suis un journaliste. Je n’ai jamais pris position pour un parti politique quelconque : je reste dans mon rôle de faire des analyses, de faire des commentaires et de ne pas prendre des positions partisanes, mais si M. Trump prend le pouvoir de cette manière-là, excusez-moi les gars mais je serai dans la rue avec les autres pour protéger la démocratie ».

Le problème, c’est que, en face, il y aura des gens surarmés. Il y a des milices, voilà. C’est une guerre civile qui ne se passera pas dans le calme. Il y a des endroits où ça sera plus calme, sans doute, des endroits par exemple où les partisans de Trump sont en telle minorité qu’il leur sera difficile de faire quoi que ce soit. Je pense par exemple à la Californie ou à New York, mais dans le reste du pays, ça peut quand même être sanglant.

Ce n’est probablement pas Trump, je vous l’ai dit… Qui est-ce qui a mis ça au point ? Je vous ai donné le nom de la personne aussi, au fur et à mesure : je vous ai dit « C’est M. Steve Bannon ». Lui, il a l’intelligence, voilà, de prévoir plusieurs coups d’échec à l’avance et cette histoire de services postaux, cette histoire d’encourager les partisans de Trump à ne pas porter le masque et à ne pas croire à la pandémie, de croire à l’hydroxychloroquine, etc., etc., au « vaccin qui viendra le 2 novembre » alors que l’élection est le 3, tout ça, c’est de la pensée de Steve Bannon. C’est un penseur. C’est quelqu’un qui a fait de bonnes études universitaires [MBA à Harvard], quelqu’un d’extrême-droite qui est séditieux, qui est contre la démocratie, qui est un suprémaciste blanc déclaré, voilà. C’est la personne qui a pensé le coup d’état de Trump dès le départ. Il a d’ailleurs été conseiller : Stratège en chef, à la Maison-Blanche à une époque, avant justement que la déclaration de Trump en août 2016 en faveur des suprémacistes blancs ait conduit à la démission, la révocation, de Bannon parce qu’il était clair que c’était lui l’inspirateur d’une réflexion de ce type-là, non pas que ce ne soit pas dans le tempérament de Trump, ça l’est certainement. Et s’il a dû partir, c’est parce que, je vous le rappelle, c’est parce qu’un ensemble considérable de généraux ont dit : « Non, là, on ne peut pas suivre. On ne peut pas suivre le Président. Le pays que je défends n’est pas un pays suprémaciste blanc ». Voilà.

Ces généraux-là, ils ne sont pas tous morts entretemps : ils sont toujours là. J’ai l’impression qu’ils doivent être bien occupés et peut-être pas seulement à réfléchir.

C’est quand même assez extraordinaire qu’il faille envisager, dans les jours qui viennent, une guerre civile insurrectionnelle aux Etats-Unis avec un président proto-fasciste qui ne voudra pas assurer la transition vers le candidat élu par les bulletins de vote déposés dans les urnes et ceux qui sont arrivés par correspondance.

Situation extrêmement grave d’autant que les Etats-Unis, ce n’est pas une petite république isolée quelque part sur la carte : c’est quelque chose de central. De central à la géopolitique, du point de vue militaire, du point de vue des alliances, encore que Trump ait déjà quasiment entièrement mis en échec les politiques antérieures d’alliance des Etats-Unis.

Nous sommes dans une situation extrêmement grave, pas seulement aux Etats-Unis, mais dans une situation mondiale extrêmement grave, d’autant que nous sommes dans ce climat où, qu’il s’agisse de la première vague de la pandémie qui reprend ou de la seconde qui démarre, ça n’a pas d’importance, mais où nos pays sont dans des situations très difficiles sur le plan sanitaire et sur le plan économique puisque les pays n’arrivent pas à trouver un équilibre entre défendre leur population et défendre leur économie. Et comme vous pouvez le voir dans des papiers que je sors ces jours-ci, il y a deux sortes de pays : il y a ceux qui ont visé l’éradication du virus et qui sont arrivés à le faire ou à maintenir une situation pratiquement d’éradication, et dont l’économie est florissante – + 11 % de croissance pour la Chine au 2ème trimestre, – 31 % pour les Etats-Unis, – 13 pour la France, – 12 pour la Belgique – d’un côté, des pays comme les pays extrême-orientaux qui ont su maîtriser ET la catastrophe humaine ET la catastrophe économique, et de l’autre côté, un Occident qui n’arrive à maîtriser ni l’un, ni l’autre, en hésitant de manière constante entre la chèvre et le chou. Le chou va être mangé et la chèvre va crever.

Voilà, bon, tout ça n’est pas très encourageant mais je continue à jouer l’analyste et le commentateur. La question n’est pas d’être optimiste ou pessimiste mais d’être lucide et je vois les dégâts – je le vois depuis pas mal d’années, une quinzaine d’années – je vois les dégâts que cause l’absence de lucidité en termes d’impréparation par rapport aux évènements qui s’annoncent.

Voilà, allez, je vous tiens au courant de la suite. A bientôt !

Partager :

Une réponse à “Un monde au bord du chaos, le 24 septembre 2020 – Retranscription”

  1. Avatar de Jeanson Thomas
    Jeanson Thomas

    Pendant ce temps les feux redoublent d’intensité en Californie, la saison des wildfires est loin d’être terminée :

    Évacuations, maisons carbonisées , même le vin californien ne sera pas épargné, et toujours la stupéfaction des habitants. Pas nous, pas ici, pas si vite…

    Le feu de la vidéo ( 20 000 hectares ) était maîtrisé à… 2% mardi et les conditions météo se dégradent ( vent , chaleur, et faible humidité attendus )

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Contact

Contactez Paul Jorion

Commentaires récents

  1. https://www.theguardian.com/us-news/2025/nov/07/james-watson-scientist-dna-death Est ce que GENESIS a une structure en échelle torsadée ? Tant qu’a chercher les appariements conséquents, autant remonter…

  2. https://www.lemonde.fr/planete/article/2025/11/07/cop30-la-chine-soutient-l-action-climatique-par-interet-economique-avant-tout_6652648_3244.html https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/11/07/shein-echappe-pour-l-heure-a-une-suspension-mais-le-gouvernement-assure-que-la-plateforme-reste-sous-surveillance-rapprochee_6652651_3234.html

Articles récents

Catégories

Archives

Tags

Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx LLM pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés Singularité spéculation Thomas Piketty Ukraine Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »

Meta