Blog de Paul Jorion

4 réponses à “La vérité en anthropologie (1986)”

1. 

   timiota

   20 mai 2021 22h12

   mismatch irréconciliable des « cartes mentales ».
   Même si localement, quelques connexions semblent communes
   (tel animal est un danger, disons), il n’existe aucun point du réseau mnésique
   où l’on ait mieux qu’un ordre « à courte distance » .
   En l’absence d’ordre ou de corrélation à longue distance (de jumeaux à oiseaux, cf. les Nuers),
   quelque chose patine dans la tentative de « faire vérité » en partant d’une des cartes et en voulant parler de l’autre.

   On a quelque chose d’analogue dans les matériaux avec le « mismatch d’épitaxie », quand deux matériaux cristallins dont le pas de réseau est différent sont mis en contact (où qu’on tente de faire croitre l’un sur l’autre). Les tensions s’accumulent plus ou moins vite, le résultat peut devenir fragile, se délaminant ou se friabilisant. Silicon crumble…

   1. 

      un lecteur

      21 mai 2021 10h15

      La même hypothèse peut aussi servir de modèle pour « Dix-sept portraits de femmes » 🙂

2. 

   naroic

   21 mai 2021 14h22

   Je ne comprends pas, du point de vue de l’anthropologie, cette question de la vérité.
   L’étude de l’humain à travers ses rapports sociaux inscrits dans une société, doit-elle porter un jugement ?
   La vérité sied-elle à ce qui régit les rapports sociaux ?
   Je substituerai la notion de convivialité à celle de vérité pour ce qui mesurerait la pertinence des interactions sociales nouées au sein d’une société.

   1. 

      juannessy

      21 mai 2021 15h31

      Est il  » pertinent » de trouver la « vérité » dans « la notion de convivialité » , pour ce qui concerne « les interactions sociales » ?