Les mots pour le dire : Greta Thunberg

The Guardian : Les membres de la flottille pour Gaza affirment avoir été battus et insultés pendant leur détention en Israël, le 6 octobre 2025

M. Nétanyahou, cessez s’il-vous-plaît de provoquer l’écœurement universel devant la politique d’Israël de la manière inconsidérée dont vous avez pris l’habitude. Vous criez à l’antisémitisme devant la moindre critique de votre politique d’extrême-droite, alors que nul n’a contribué autant que vous à alimenter l’antisémitisme aux cours des années récentes.

« Lorsque nous avons demandé à voir un médecin, on nous a répondu que cela était réservé aux humains ».

Prenez conscience s’il-vous-plaît qu’en tolérant de tels comportements, c’est vous qui vous vous excluez délibérément du genre humain.

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2 réponses à “Les mots pour le dire : Greta Thunberg

  1. Avatar de Otromeros
    Otromeros

    Soutien inconditionnel à la ‘petite’ Gréta .. Gréta que l’armée israélienne s’avilit à ‘punir’….sans espoir pourtant de la décourager, tellement les faits resteront à jamais gravés au plus profond d’elle.. à jamais vraiment gravé dans l’âme d’une (légère, espérons) autiste..
    ——————————————-

    Médiapart du jour :

    …(…)…

     » Qu’on utilise les mots « génocide », « crimes contre l’humanité » ou « crimes de guerre » pour qualifier le carnage d’un territoire, dont l’ancien chef d’état-major a lui-même reconnu qu’il tue des civils plus de huit fois sur dix, ne change guère la question récemment posée par Orly Noy, célèbre activiste de B’Tselem.
    « Qui sont ces âmes obéissantes qui font fonctionner ce système ? Comment une société aussi profondément divisée – entre religieux et laïcs, colons et libéraux, kibboutzniks et citadins, immigrants de longue date et nouveaux arrivants – peut-elle s’unir uniquement dans sa volonté de massacrer les Palestiniens sans la moindre hésitation ? »

    Interrogation que l’on peut poursuivre par d’autres.
    Quels sont les mécanismes qui permettent à Tel-Aviv de prolonger, en ce début d’octobre ensoleillé, à la fois les jeux de plage et le génocide qui se déroule à quelques dizaines de kilomètres plus au sud, sur la même étendue de sable ?

    Comment la capitale de la vie culturelle, sociale et économique d’Israël, depuis longtemps surnommée « The Bubble » (« la bulle ») pour reprendre le titre du film de 2006 d’Eytan Fox, en vient désormais davantage à évoquer La Zone d’intérêt, le long métrage de Jonathan Glazer mettant en scène la vie « normale » à proximité immédiate d’une machine de mort en pleine action ?
    Et quelles sont les raisons pour lesquelles un pays fondé sur la mémoire de meurtres de masse en vient à en reproduire les logiques ?

    Choc traumatique et déni de réalité

    Le trauma du 7-Octobre est encore à vif et joue toujours à plein.
    Le théâtre de la cruauté déployé alors par le Hamas et ses affidés a parfaitement fonctionné. Les visages des personnes tuées ou kidnappées demeurent partout où l’on pose les yeux en Israël. Y compris sur le premier écran que l’on doit regarder, en atterrissant à l’aéroport Ben-Gourion, pour obtenir un laissez-passer en échange d’une reconnaissance faciale.
    Le 7-Octobre est devenu, littéralement, un jour sans fin.

    À ces visages se sont désormais ajoutés des milliers d’autocollants, présents sur les poteaux, abribus ou bornes de vélos partagés, à l’effigie des près de 500 soldats morts dans l’enclave depuis 2023, souvent dotés d’un QR code permettant d’accéder à la vie du défunt et de lui rendre hommage.

    …(…)…

    « Cette concentration sur les morts et les deuils, dans un petit pays où tout le monde se connaît, entretient cette culture de victime qui ne laisse pas de place pour d’autres victimes », explique Eran Tzidkiyahu, enseignant à l’université hébraïque de Jérusalem.


    « Tous les pays qui commettent des crimes contre l’humanité ou des génocides ont tendance à se poser en victimes, mais en Israël, l’obsession victimaire constitue un paramètre spécifique, appuyé sur l’histoire de l’antisémitisme, abondamment enseignée, transmise, instrumentalisée aussi », prolonge Jérome Bourdon, sociologue des médias, chercheur franco-israélien à l’université de Tel-Aviv.  »

    …(…)…

    ———————————————————

    Et dire que dans deux heures « on » ne va plus voir et entendre évoquer que les termes justificatifs de cette «  »GUERRE » » ( «  » !!guerre!! » »de DEUX années = 730 JOURS ET NUITS de bombardements d’une enclave-confetti de 400 Km2 … avec +-500 soldats israéliens tués ou mis hors de combat ( soit 0,7 PAR JOUR/NUIT…) … (une VRAIE guerre, quoi.. comme en 14…)
    contre des dizaines/centaines de milliers de victimes palestiniennes, moitié de civils pour le moins…) …!!!

    … »(Ir)Respect total » pour l’aveuglement incompréhensiblement totalitaire des soutiens inconditionnels de cette atrocité publiquement documentée.., revendiquée au plus haut niveau israélien..!

    1. Avatar de Ruiz
      Ruiz

      @Otromeros Le ratio 500 morts militaires israëlien pour plus de 50 000 morts palestiniens gazaoui est de l’ordre de 1 % soit assez remarquable et supportable, certainement plus favorable que le coût de l’invasion de l’Ukraine, quoiqu’il faudrait voir au km².
      La propagande interne en faveur de l’effort de « guerre » montre son efficacité dans le maintien de la cohésion de l’opinion publique.
      Que serait cet effet sur la population palestinienne si le Hamas disposait et déployait des moyens équivalents .

      « en Israël, l’obsession victimaire constitue un paramètre spécifique, appuyé sur l’histoire de l’antisémitisme,  »

      N’est-ce pas aussi que l’antisémitisme résulte de cette obsession victimaire d’israël peut-ètre consubstentielle au maintien à travers l’histoire de cette structure pérenne.

      A l’heure où l’on enseigne la Shoah !

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  2. https://www.theguardian.com/science/2025/oct/06/jane-goodall-trump-elon-musk-putin

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