Mise à jour n°129 (jeudi 19h47)
La situation n’est en rien stabilisée. Il se confirme que la centrale contamine très gravement son environnement, sans que rien puisse être fait pour le stopper, l’origine des fuites n’étant pas décelée.
La présence d’iode 131 à un taux 10.000 fois supérieur à la normale a été mesuré dans une nappe d’eau phréatique sous la centrale. Aucun des nouveaux expédients qui ont été envisagés – stockage de l’eau contaminée dans un tanker, bâchage des réacteurs et projection de résine sur le sol et les débris des explosions – n’a encore pu être mis en place.
Ces mesures ne régleraient en rien les ruissellements d’eau contaminée, qui continuent d’être alimentés par les injections d’eau dans les réacteurs.
Rien n’est par ailleurs dit sur la présence encore plus inquiétante d’autres radio-éléments, dont le césium 137 (période de 30 ans).
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Mise à jour n°128 (jeudi 08h05)
Un taux d’iode radioactif 4.385 fois supérieur à la norme légale a été mesuré dans la mer, à 300 mètres du rivage de la centrale, signe d’une forte accentuation de la contamination de celle-ci.
Cent cinquante-cinq Marines américains spécialisés dans les situations d’urgence sont envoyés au Japon. Ils fourniront « une expertise radiologique aux responsables sur le terrain et si besoin aux forces militaires japonaises, dans les domaines du médical, de la logistique et des matières dangereuses, chimiques, biologiques, nucléaires ».
Les autorités japonaises n’envisagent pas d’étendre la zone d’évacuation de 20 kms autour de la centrale, en dépit de l’annonce par l’AIEA de la découverte d’une contamination radioactive supérieure à la normale dans un village situé à 40 kms de celle-ci.
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Mise à jour n°127 (mercredi 18h28)
L’AIEA, du haut de son autorité d’agence de l’ONU, vient de confirmer que des niveaux de radiation dépassant les niveaux recommandés ont été mesurés dans un village à 40 km de la centrale, justifiant son évacuation.
Soupçonné de dissimuler l’ampleur de la contamination, le gouvernement japonais se voit sommé de réagir.
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Mise à jour n°126 (mercredi 14h16)
Il est envisagé d’asperger les nombreux débris radioactifs épars sur le site et résultant des explosions d’hydrogène avec une résine (utilisée pour fixer la poussière sur les routes).
L’utilisation de tankers pour stocker les eaux contaminées reste à l’étude, ces bateaux n’étant pas conçus pour transporter des liquides radioactifs.
Etant donné la distance qui les séparerait des sous-sols des réacteurs, cela imposerait d’utiliser des citernes intermédiaires, multipliant les opérations et les risques de contamination pour les techniciens.
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Mise à jour n°125 (mercredi 13h54)
On peut à bon droit s’interroger pour savoir si les autorités japonaises ne traitent pas la population aussi mal que Tepco ne le fait de ses techniciens.
Des mesures de la radioactivité ambiante effectuées par Greenpeace au-delà de la zone d’évacuation d’un rayon de 20 kms autour de la centrale confirment une contamination par taches en « peau de léopard ». Des relevés à 40 kms de celle-ci en témoignent.
Greenpeace estime que la zone d’évacuation obligatoire devrait être étendue de 10 kms (il n’est que « recommandé » de la quitter) et que les femmes enceintes et les enfants devraient évacués au-delà.
La ville de Fukushima est à soixante kms de la centrale.
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Mise à jour n°124 (mercredi 13h37)
Dix neuf jours après le séisme et le tsunami qui ont ravagé le Japon et enclenché la catastrophe nucléaire de Fukushima, le Meti (Ministère de l’économie, du commerce et de l’industrie) vient d’ordonner aux neuf compagnies d’électricité qui se partagent le marché un contrôle des réacteurs de l’archipel (une cinquantaine).
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Mise à jour n°123 (mercredi 07h30)
Une forte augmentation de la radioactivité a été mesurée à l’occasion d’un prélèvement d’eau de mer effectué à 300 mètres du rivage de la centrale. Un taux d’iode radioactif 3.355 fois supérieur à la norme légale a été mesuré, dont l’origine – dégagements gazeux ou infiltrations dans le sol et ruissellements dans la mer – n’a pas été identifiée.
Tepco envisage désormais d’utiliser un tanker, amarré devant la centrale, afin de stocker l’eau contaminée des sous-sols et tranchées des réacteurs. Il restera à trouver comment pomper l’eau très contaminée.
Il est aussi étudié la possibilité de couvrir de gigantesques bâches – d’une matière non précisée – les 4 réacteurs, afin de limiter la propagation des fuites radioactives, ce qui aurait pour effet de les concentrer en contrepartie.
Enfin, il pourrait être déployé des systèmes d’aération destinés à éviter l’accumulation de gaz et de nouvelles explosions dans les bâtiments des réacteurs. La question suivante sera de savoir quoi faire des gaz contaminés.
L’opérateur cherche à s’installer dans la durée en multipliant le déploiement de moyens de fortune.
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Mise à jour n°122 (mardi 09h29)
Les travaux de pompage de l’eau des sous-sols du réacteur n°1 se poursuivent ; ils n’ont toujours pas pu débuter pour les réacteurs n°2 et 3, en raison du manque de lieux de stockage persistant.
Le niveau de l’eau dans les tranchées qui se dirigent vers la mer reste stable, d’après l’autorité de sûreté nucléaire japonaise. A titre préventif, la tranchée qui sort du réacteur n°1, ou le niveau d’eau est inférieur de 10 cm au niveau du sol, est bordée de sacs de sable.
La température au sein du réacteur n°1, dont l’élévation donne régulièrement des signes d’inquiétude, a dépassé 320° C, conduisant l’opérateur à une nouvelle fois augmenter le débit de l’eau injectée dans le réacteur.
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Mise à jour n°121 (mardi 08h48)
Une nouvelle nationalisation des pertes est en perspective, cette fois-ci dans l’industrie nucléaire japonaise. Le sort de Tepco est indécis, sa valeur en bourse a chuté des deux tiers, tandis qu’elle se trouve placée devant la perspective de devoir verser de très important dédommagements. Standard & Poor’s et Moody’s ont déjà dégradé l’appréciation portée sur l’endettement et les capacités de Tepco à rembourser ses créanciers.
Tepco est la première compagnie d’électricité japonaise et dessert notamment la mégapole de Tokyo.
Il sera toujours possible pour le gouvernement de réaliser cette opération – qui n’est pour l’instant qu’une option éloignée, vu les urgences – sous couvert d’améliorer la sécurité des installations nucléaires ; ce qui n’est pas vraisemblable, en raison de l’interpénétration de l’industrie nucléaire privée et de l’administration de l’Etat.
C’est l’ensemble qui devrait être démantelé, comme une centrale ! Posant le problème de la nature de ce qui devrait lui être substitué.
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Mise à jour n°120 (mardi 08h28)
Pas de nouvelles informations tangibles ce mardi. L’analyse des traces de plutonium identifiées a cinq endroits a fait apparaître la présence de trois isotopes : Pu-238, 239 et 240. Au minimum deux de ces traces résultent de fuites du réacteur n°3, chargé au Mox, les autres pouvant provenir de dépôts atmosphériques. Cela confirme que ses barrières de confinement ont été rompues, signifiant que cette pollution va se poursuivre.
La nouvelle urgence est de vider les milliers de mètres cube d’eau contaminée des sous-sols et des tranchées où elle a été découverte, mais aucune information n’est actuellement disponible à ce propos.
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Mise à jour n°119 (lundi 17h31)
Du plutonium a été détecté dans le sol à cinq endroits de la centrale, selon Tepco rapporté par l’agence Kyodo.
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Mise à jour n°118 (lundi 15h26)
Les autorités tentent de minorer par divers moyens l’origine et l’impact de récentes découvertes d’eau hautement contaminée hors des bâtiments de trois réacteurs.
Dans un premier temps, Tepco n’a pas rendu public pendant une journée l’information. Il est maintenant affirmé – car « aucune donnée ne le prouve » – que des fissures ou trous dans la cuve d’un réacteur ne pourraient être à l’origine de cette radioactivité. Si l’élargissement de la zone contaminée est reconnue comme étant très préoccupante, rien n’est dit à propos des sols dans lesquels la pollution a déjà du ou pourrait progressivement pénétrer.
En poursuivant des injections d’eau qu’il ne peut interrompre, l’opérateur risque d’étendre la pollution plus vite qu’il ne parvient à la contenir en pompant l’eau pour la stocker dans des réservoirs dont la contenance est par ailleurs limitée.
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Mise à jour n°117 (lundi 14h32)
Lentement et inexorablement semble-t-il, la situation continue de se détériorer sur le site. La découverte d’importantes quantités d’eau contaminée en dehors des bâtiments des réacteurs, dans des tranchées utilisées pour des passages de câbles ou de tuyaux – un mètre de hauteur d’eau dans un cas déterminé – va accentuer la dangerosité des travaux sur le site de la centrale.
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389 réponses à “LA SITUATION A FUKUSHIMA (V), par François Leclerc”
Les affaires continuent! voir la fin de l’article…
http://www.leparisien.fr/tsunami-pacifique/au-japon-nicolas-sarkozy-reaffirme-le-choix-francais-du-nucleaire-31-03-2011-1387132.php
Ha les canailloux. Les petits drôles de la commission européenne viennent de relever les taux d’admissibilité nucléaire sur les aliments pour trois mois.
Ils ont multiplié par trois les niveau maxi en becquerel.
Les racailles.
Quelle irresponsabilité d’attendre encore plus longtemps ! La crise était finie il y eu longtemps et la radioactivité n’existe pas. Voilà. Ne pourrait-on pas le décréter?
Source ?
Je l’ai cherché longtemps et puis j’ai trouvé ceci :
http://www.presseurop.eu/fr/content/news-brief/577581-l-europe-en-etat-d-urgence-nucleaire
Fil twitter de greenpeace.
Je viens encore une fois de me dire « putaaainnn… » devant mon ordinateur :
http://english.kyodonews.jp/news/2011/03/82348.html
Or donc, des tordus ont visiblement réussi à pénétrer sur le site de la centrale de Daini (qui n’a pas encore officiellement explosé) à 12 km de Daiichi et ont fait un rodéo dedans pendant dix minutes !!!
Mais y font quoi au juste, les japonais, là ???
NB : je cherchais justement la distance entre Daiichi et Daini. 12 km c’est vraiment pas grand chose. Quelle est la proba que l’accès à Daini devienne impossible par augmentation de la radioactivité en provenance de sa grande soeur ?
Au fur et à mesure une plus grande quantité se changera en hécatombe sur la terre
Mais la qualité à ce moment là plus personne ne voudra même plus l’entendre et la rechercher d’abord,
C’est pourquoi le Prophète Jérémie ne se fait guère plus d’illusions, lui non plus d’ailleurs ne recherche même plus à se conduire différemment et à sortir du lot,
Car à quoi bon d’ailleurs, tous les blogs et autres flash infos de la terre ne changeront pas mieux les choses,
Le monde ne court tout droit qu’à sa perte, à quoi et à qui ressemble surtout le plus le monde de nos jours, et bien tout simplement à une plus grande bande de commerciaux constammés rivés devant leur portable.
Il ne suffit d’ailleurs qu’à vous figurer le même genre de choses à certains autres endroits de
la terre pour vous restaurer c’est partout visible.
Ca c’est vrai qu’on en voit un paquet costumés et cravatés dans les TGV et autres trains dont sont friands les cadres sup, protégés par des dossiers tellement haut qu’on est sûr de ne plus voir une tête qui dépasse dans la rangée. Ah ça ils sont tranquilles engoncés dans leurs sièges, pas une minute à perdre, time is money.
Bref, surtout faut surtout pas avoir la tête en l’air et discuter avec son voisin. 😉 (clin d’oeil aux debordiens que j’aime bien quand même.)
Ambiance XXI ème siècle !
En effet je vous le fait pas dire PYD,
Le monde se mettrait davantage à brûler tout autour d’eux ( un train d’enfer ) ils ne s’en apercevront même pas à force de bien faire ou de performer, ce sont comment dire les meilleurs commerciaux de la terre ou des marques,
Personnellement je ne pense pas non plus que celui puisse éternellement perdurer comme ça sur la terre, le temps de la communication enfin c’est ce que tout le monde se dit.
Autre info intéressante, certes floue, cette fois au Figaro (qu’on ne peut vraiment pas accuser de faire dans le sensationnalisme pour le coup !) :
http://www.lefigaro.fr/international/2011/03/30/01003-20110330ARTFIG00754-la-radioactivite-au-large-de-fukushima-augmente-encore.php
On y apprend au sujet de la centrale d’Onagawa :
« La société qui exploite la centrale, Tohoku Electric Power, assure aujourd’hui que ses trois réacteurs ne sont pas dangereux. La température du combustible est sous contrôle, affirme-t-elle, et le niveau des rayonnements est «relativement bas». »
Si un spécialiste pouvait m’expliquer ce qu’on entend par « un niveau relativement bas de radioactivité autour d’une centrale »…
Si on en parle, on peut se dire qu’il y a inquiétude aussi au sujet de cette centrale…
Et Fukushima Daini aussi semble avoir des soucis 🙁
Je recherchais sur internet, des informations sur le vécu des Japonais….. très difficiles à obtenir, car à part la bourse de tokyo qui remonte un peu, et le taux de radioactivité autour de la centrale, pas grand chose semble digne d’intérêt pour ces journalistes.
Je suis tout de même tombée sur un billet écrit par un Français vivant à Tokyo.
Je l’ai trouvé particulièrement savoureux.
31/03/2011 à 17h11 – mis à jour le 31/03/2011 à 18h14
http://www.lepost.fr/article/2011/03/31/2451968_sarkozy-a-tokyo-mais-pourquoi-est-il-venu-ici.html
Bonsoir Edith,
un élément de réponse sur le blog de Dominique Leglu :
http://sciencepourvousetmoi.blogs.nouvelobs.com/archive/2011/03/31/fukushima-suite-24-les-cerisiers-ont-commence-a-fleurir.html
merci Enigma.
(La lettre de cette personne Japonaise m’émeut beaucoup.)
Pourquoi est-il venu ici ? : « on l’a laissé venir par politesse »
Pourquoi est-il allé là bas ? : Pour dire aux français et aux françaises que : « Fishu d’ kama n’est pas en France mais bien au Japon et que la France est prop’ et possèd’ une technologie de pointe d’une valeur de plusieurs millions de rolex et qu’on va leur nettoyer leur truc au Kärcher, en attendant les élections. »
Pour ceux qui ont envie de vomir… :
http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/03/31/l-allemand-rwe-porte-plainte-contre-l-arret-d-un-de-ses-reacteurs-par-berlin_1501572_3214.html
« L’allemand RWE porte plainte contre l’arrêt d’un de ses réacteurs par Berlin »
E.on n’a pas osé.
Nota Bene.
Si la Justice allemande est logique, elle posera la question : « pourquoi vous opposez-vous. »
Les financiers : « parce que nos centrales sont sûres. »
La Justice : « Prouvez-le. »
RWE : « Heeeu. On peut retirer notre plainte…??? »
Et dans le cas contraire, areva devra prouver le même niveau de sureté.
On va rire…
Pour ce qui est du couvre feu médiatique : j’ai tapé 2 mots clés (Radioactivité+actualité )sur le moteur de recherche de France culture c’est fascinant l’inculture du site susnommé
— Quelques perspectives à la catastrophe de Fukushima
http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/quelques-perspectives-a-la-91476
Note: Lecteur audio en haut du texte.
Une autre perspective de la catastrophe de Fukushima.
C’est une chanson des années 70, une ballade qui égraine les souvenirs d’amour liés aux villes et fêtes de la campagne du nord du Japon.
Les paroles partent de Aomori, passent par Iwate et Sendai, se terminent sur Fukushima.
Pour éviter de trop déprimer… j’imagine une solution (merci pour les avis de faisabilité).
En préambule : connaissant des gens ayant bossé sur le sarcophage 2 de Tchernobyl, il est assez clair que cette solution n’est pas envisageable pour Daiichi (la plaine ukrainienne est très accessible, permet de bosser dans de bonnes conditions pour tout faire glisser sur des rails, et pourtant le projet est un merdier politico-ingéniérique).
Par contre, on peut toujours manger la centrale… Imaginons des barges type FPSO Girassol en plus grand :
http://www.offshore-technology.com/projects/girassol/girassol2.html
dimensionnées à 100.000 tonnes, capacité d’emport de matériel 50.000 et contenance d’environ 1 millions de mètres cubes. On monte dessus des excavatrices type bagger 288 :
http://www.darkroastedblend.com/2006/11/biggest-and-hungriest-machines.html
machines de 45.000 tonnes capables de manger des bulldozers. On utilise ça pour croquer l’usine, tout charger à bord, puis remorquage et plouf, dans la faille de subduction au large… Comme on est sur une barge (ou dans une machine énorme), on n’aurait pas trop de limites pour le blindage anti-radiations, il suffirait de télécommander tout ça. Avantage : rien de science-fiction, toute la technique existe déjà. Suffit de mettre toute la planète sur le chantier, rapidement.
On peut toujours rêver, non ?
J’ai le sentiment que ces images de démesure rajoutent de l’horreur à l’horreur.
Girassol = >1 an de construction…
Et je ne parle pas de l’ingénierie !!!
Ca me semble réaliste si toutes les nations se donnent la main. C’est le financement qui posera problème, tout le monde est pingre.
réaliste de mettre toute cette merde au fond de l’océan ?
@Fredo : Girassol est juste un exemple, l’idée étant celle de la mégabarge avec de très gros outils dessus pour se tenir à distance et supporter la radioactivité. Concernant l’ingénierie, on peut faire les choses à l’emporte-pièce et là si on veut, ça peut aller très vite. Le problème sera très vite bêtement politique.
@j.gorban : il s’agit d’un moindre mal ; évidemment, ce n’est pas très satisfaisant.
Prokofiev – Alexandre Nevsky – Le champ des morts.
Irina Arkhipova
Ирина ÐРХИПОВРпоет ПеÑню ÐевеÑты из кантаты С Прокофьева « ÐлекÑандр ÐевÑкий ».
http://www.youtube.com/watch?v=fNHpXKyUdpI&feature=related
[…] 29 mars 2011 par François Leclerc via le blog de Paul Jorion […]
P.Boulez ( pli selon pli ).
Stravinski trouvait « celle ci »-de pièce – monotone et charmante!(Dans le meilleur des cas, c est parti pour durer…)
Dehors, l espace imprévisible,donc.S atteler au logis?Histoire du pli-Archeologie du savoir? pour voir serie X? Tofu dans miso…et Zero !?
http://www.youtube.com/watch?v=MyGe6tD9Vfw&feature=youtube_gdata_player
A Paul Jorion,
je relisais le calcul de proba que vous y aviez fait à la suite d’un de vos bulletins du vendredi à propos du risque nucléaire.
Or si on admet comme vous l’aviez fait que la probabilité d’un accident grave pour un réacteur donné est de 1 tous les 5000 ans c’est à dire dit autrement une proba de 0.02% par an.
Vous aboutissiez au calcul que pour l’ensemble des 443 réacteurs dans le monde à une proba d’un accident de 8.4% par an.
Là où je veux en venir et sauf erreur de ma part, cettre probabilité est peut-être plus explicitement parlante si on l’exprime de la façon suivante: 8.4% / an c’est aussi 8.4 accidents tous les siècles ! Vous confirmez ? Or nous sommes à 3 (Three Iles Island + Tchernobyl + Fukushima) en 50 d’existence du nucléaire (sachant par ailleurs qu’à l’époque de Three Miles Island, nous avions très peu de réacteurs dans le monde), il faut donc s’attendre à (nous avons probablement de « bonnes chances » de) vivre 5 autres accidents majeurs dans les 50 prochaines années.
Quelqu’un souhaite-t-il discuter ce résultat ?
Par ailleurs et pour prolonger un peu ma réflexion précédente: compte tenu du fait que le parc ncléaire français représente entre 1/7 et 1/8 du parc mondial, sur ces 5 prochains accidents majeurs à venir dans les 50 prochaines années pour 3 déjà vécus dans les 50 dernières années (et pour une proba de 8 accidents tous les 100 ans dans le monde), nous en aurons « probablement » 1 sur notre territoire.