Audience du site II

En janvier, je vous présentais dans Audience du site, les chiffres après onze mois d’existence du blog. J’ai remis à jour ce graphique, six mois plus tard exactement. Le blog en français fut créé le 28 février 2007. Le télécomptage fut installé le 20 juin 2007. La même tendance se poursuit. Les chiffres sont ceux des « visites ».

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5 réponses à “Audience du site II”

  1. Avatar de Philippe

    Une idée de ce qui s’est passé en Janvier ? Ça a doublé d’un coup !

  2. Avatar de grunam
    grunam

    les bourses plongeaient!

  3. Avatar de sounion
    sounion

    Bonjour,
    Franchement si vos articles continuent être aussi prise de tête, l’audience risque de ne pas se maintenir.
    On est loin maintenant des articles synthétiques de vos débuts. Vous connaissez « La culture c’est comme la confiture moins on en a plus on l’étale ». Ce n’est pas votre tasse de thé. Restez concis par pitié.
    Bastien

  4. Avatar de Paul Jorion

    @ sounion

    Merci pour une réaction dissonante. Ceci dit, je ne suis pas sûr de comprendre à quoi vous faites allusion : j’ai le sentiment que le style n’a pas changé. Je colle sans doute moins à l’actualité mais c’est qu’elle me déborde : je pouvais encore, l’année dernière, évoquer chaque jour « l’événement » de la journée. Pour ce qui est du « synthétique », c’est vrai, il y eut une époque où chaque fois que j’écrivais « subprime », je ré-expliquais en détail de quoi je parlais et cela ne me semble plus nécessaire.

    Je réponds également à la demande : on exige mon avis sur des questions plus vastes que celle sur laquelle j’avais concentré mon attention au départ : la crise de l’immobilier aux États–Unis. La presse me contacte et me demande, par exemple, mon avis sur le libéralisme ou les élections aux États–Unis, et surtout, sur ce qui se passe en France et sur les implications pour la France de ce que je perçois.

    Autre glissement dans la demande : on exige de moi des explications globales, débordant celles qu’offrent dans un cadre généralement étroit, les économistes. On me dit : conservez cette vision « anthropologique ». Du coup, mes explorations des taux d’intérêt, de la monnaie, et aujourd’hui, dans une nouvelle « série », de la spéculation, toutes questions qui demandent un autre format que le blog individuel et dont je fais, du coup, un feuilleton.

    Mais vous parlez peut-être d’autre chose, vous évoquez peut-être le fait que je parle davantage d’économie comme un économiste, de finance, comme un financier. Si c’est de cela qu’il s’agit, c’est ma manière de réagir au fait récent qu’économistes et financiers commencent à s’intéresser à ce que je dis, et je ne refuse pas le dialogue : ma concession, qui permet de jeter un pont, est d’utiliser davantage les termes qui sont les leurs – pourquoi pas ? Si vous me dites qu’en faisant cela, ils parviennent à m’attirer beaucoup trop sur leur terrain, je commencerai à faire très attention.

  5. Avatar de sounion
    sounion

    A Paul,

    Merci de prêter attention à mes critiques que je voudrais constructives.

    Je persiste et signe, je préfère les explications concises et pédagogiques.

    Il est probable que les journalistes vous demandent un avis sur tout car votre ton libre et indépendant plait. Croyez-vous pour autant pouvoir émettre un avis pertinent sur tout ?

    Je crois pour ma part qu’il faut faire peu de choses mais les faire bien. Par exemple, consacrer des heures à s’informer et à réfléchir et « pondre » quelques lignes synthétiques et didactiques sur la crise financière pour nous éclairer, pour nous tenir la bougie. C’est très honorable.

    Nous sommes perdus. L’obscurantisme est revenu. De grâce, ne nous laissez pas aux mains de ces financiers qui nous tiennent dans la conviction que nous ne pouvons pas comprendre… et que tout va revenir comme avant. Et surtout, même si c’est un effort considérable : ne parlez pas d’économie comme un économiste, ni de finances comme un financier… Gardez vos mots, vos images, vos métaphores, tout ce qui sert à comprendre.

    Pour moi, ce qui est difficile, ce n’est pas de parler de la crise, ce qui est difficile, c’est de la faire comprendre.

    Merci pour ça.

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