Ce que j’ai oublié de dire – ça n’a pas grande importance – mais c’est ce que j’aurais voulu dire, c’est que c’était (Edmond-) Pierre Seeldrayers qui avait présenté le peintre Gustave Camus à mes parents.
Je suis d’accord avec vous. Il y a un point aussi qui me semble poser question c’est d’essentialiser les individus…
101 réponses à “Le temps qu’il fait, le 10 juillet 2009”
Je pense que P Jorion dissèque l’actualité, l’analyse et nous donne son opinion en citant ses sources. C’est tout le contraire d’un conspirationniste qui expliquerait des évenements sans données vérifiables. En outre, en ce qui me concerne l’attrait de ce blog c’est justement son mélange d’opinion et de pédagogie, en plus du backgroung séduisant de l’auteur et de son indépendance. Pour ceux qui recherchent de la demi molle, lisez les dépêches de l’afp ou de reuters, inutile d’acheter des journaux ou de regarder la télé, ces derniers ne font que relayer les infos des agences de presse.
Je serais curieux de savoir ce que vous pensez de ceci:
http://appelpourlerevenudevie.org
et si vous seriez prêt à soutenir l’initiative.
??
mr JORION , vous ne parlez pas la langue de bois comme d’habitude et cela fait plaisir de vous entendre , mais n’avez vous pas peur qu’avec de telle discours , toute les portes professionnelle vous soit fermée ?
Enfin je ne suis plus seul à m’interroger contre l’école Autrichienne…
Comme il est bien difficile parfois d’échapper à l’influence de certains auteurs libéraux, Ludwig von Mises et compagnie hélas une autre forme de totalitarisme de la pensée, de l’esprit, des gens si froids si rationnels sans foi ni lois qu’on en finirait même par ne plus savoir comment penser s’exprimer ou vivre autrement en société, écrasant et dévastant tout sur leur passage.
Pour résumer leur pensée politique toujours et encore les gens de l’Etat responsable de tout et cela même en période de crise, de guerre, de désastre climatique rappelez vous c’était déjà la même chose avec les Rois à cause de la famine, de la faim, de la soif, de la sécheresse, des épidémies. Que diront-ils aussi la prochaine fois , Ce n’est bien sur jamais assez pour eux !
Citation wikipédia sur l’école autrichienne:
La théorie économique ayant pour but de décrire les effets des politiques et des institutions, les économistes autrichiens ont eu l’occasion de montrer que les interventions de l’Etat en économie n’ont que des effets destructeurs et le plus souvent contraires aux intentions de leurs auteurs. C’est ce qui a conduit la plupart des économistes de l’École autrichienne à soutenir le libéralisme dans le domaine économique. ( Et l’Amérique tout entière aussi dans l’admiration de l’école autrichienne )
L’École autrichienne d’économie, dite parfois École de Vienne, est une école de pensée économique hétérodoxe qui prend comme point de départ l’individualisme méthodologique; elle rejette l’application à l’économie des méthodes employées par les sciences naturelles et s’intéresse aux relations causales entre les événements, dont l’origine est l’action des individus, objet d’étude de la praxéologie. ( Si seulement c’était toujours bien le cas )
Hors l’individualisme méthodologique, l’école autrichienne développe une conception subjective de la valeur et l’importance du marché comme révélateur des préférences individuelles et régulateur de la société. Ses partisans défendent généralement des idées libérales en matière économique et plus généralement d’organisation de la société.
Bref une autre forme plus subtile de conditionnement des êtres et des rapports humains en société et pendant qu’on parle continuellement des travers des gens de l’Etat on en oublie aussi forcément de voir aussi autre chose dans le privé, de faire aussi son propre examen de conscience de son coté …
@ Serge Demoulin
Les économistes du FMI, comme la plupart de leurs collègues des autres institutions ou organismes privés ont monté en septembre 2008 un orchestre symphonique très particulier : il n’y a que des flutes, et ils jouent à l’unisson, sans divisi, ce qui donne de la force à la petite mélodie ressassée en boucle. C’est exactement ce que Paul dit dans cette vidéo.
Paul, d’ailleurs, je te trouve très remonté dans cette vidéo. Mais il suffit de se pencher sur la prose des jusnaturalistes rothbardiens ou des utilitaristes friedmaniens, qui sont les composantes naturelles de l’anarcho-capitalisme ou anarcapie pour les intimes, pour comprendre cette emportement bien légitime pour quiconque se revendique d’un certain Humanisme ou des Lumières (l’un, l’autre ou les 2 pour ceux qui pratiquent le grand écart pas trop souple).
Le lien systématiquement exposé entre propriété privée et liberté, composante essentielle de la réflexion de l’école autrichienne, est une fumisterie basée sur des affirmations péremptoires et dont la portée (et surtout la démonstration philosophique est nulle. Au nom de ce principe, toute emprise de l’Etat doit être purement et simplement rejetée, jusqu’à la notion d’Etat même.
Ce qui est drôle et confine même le raisonnement au ridicule, c’est que toute la théorie économique et surtout monétaire de Hayek a pour conséquence la concentration de la propriété privée dans un nombre de mains restreint, et donc la constitution de facto d’Etats privés, au service d’intérêts privés. On rejette un Etat (collectiviste) au profit d’un autre (privatif). Qui y gagne?
Quel est le ressort psychologique qui permet aux humains de marcher sur la tête en poursuivant depuis 100 ans ce dessein qui fait que la majorité (80% si ce n’est plus) subirait à terme le diktat d’une minorité? Le sentiment larvé que l’on peut/doit tous devenir riche. Cela me rappelle ce sondage américain publié il y a quelques années (dont j’ai du déjà parlé ailleurs sur le blog), où un nombre incroyable d’américains se définissaient comme « riches » ou « en voie de l’être dans les x prochaines années ». Pourquoi donc refuser les prérogatives du pouvoir privé dont on est ou pourra être investi d’ici peu, au nom du sacro-saint et tristement suranné « intérêt collectif ».
Ludwig von Mises (29 septembre 1881 – 10 octobre 1973) est un économiste autrichien puis américain qui a eu une influence importante sur le mouvement libéral et libertarien moderne. Il enseigne d’abord à Vienne puis à Genève jusqu’en 1940. Fils d’une famille juive de Galicie (Ukraine) et inscrit sur la liste noire des nazis, il fuit aux États-Unis où il enseigne à l’université de New York de 1945 à 1969. Naturalisé américain en 1946, il meurt à New York en 1973.
Auteur majeur de l’école autrichienne d’économie qui défend le capitalisme et le libéralisme classique, il est particulièrement connu pour son magnum opus, L’Action humaine, traité d’économie publié pour la première fois en anglais en 1949. Il y expose en particulier les positions épistémologiques et méthodologiques qui caractérisent l’école autrichienne : conception subjective de la valeur, individualisme méthodologique et praxéologie.
Son nom reste également attaché à la critique théorique du socialisme, que Mises considère voué irrémédiablement à l’échec en raison de l’absence des mécanismes de fixation des prix par le marché. Friedrich Hayek, Murray Rothbard et Israel Kirzner comptent parmi ses élèves les plus éminents.
Juste à titre d’exemple, pour illustrer mon propos (également péremptoire) sur la portée philosophique de l’école autrichienne, on trouve ce genre d’exposés normatifs à souhait :
L’auteur en est Hoppe, qui perpetue le leg autrichien dans l’enseignement universitaire américain (comme bien d’autres). On lui doit aussi des propositions philosophiques tout aussi révolutionnaires, comme
Je pense donc je possède… Excellent!
@ garcimore
non, les gens honnêtes, intègres, sont rares et précieux. L’ambition de Paul Jorion est d’être en phase avec ses dires, son « carriérisme » ne doit pas être lié à la soumission envers une quelconque autorité. Enfin, j’ai pas encore écouté, mais, je pense qu’il nous faut des intellos comme lui, un grand spécialiste sachant s’affirmer. Un homme libre d’aller sur son balcon !
La Boetie disait : « arrêtez de servir et vous serez plus libre » et aussi, « ils sont grands seulement parce que nous sommes à genoux ». (citations peut-être pas tout à fait exactes, mais l’idée est reproduite)
Bonjour Paul,
Ca fait plaisir de voir l’énergie que vous y mettez à ce retour des intellectuels.
Amicalement.
33.8 million participated in the Agriculture Department’s Supplemental Nutrition Assistance Program
c’est déprimant…
Quelques question pour approffondir le débat économico-démocratique: http://www.solution-simple.com/quelques_questions.html
Un poète, par exemple, peut expliquer qu’une chose peut apparaitre « vraie » ( ou assez vraie )
et son contraire également. Il est possible qu’un scientifique puisse également
— je n’ai pas d’exemple — formuler un constat similaire en quelques rares circonstances.
Ce serait d’ailleurs intéressant d’avoir de tels exemples [ Ici, Je m’adresse à tous ]
Mais, il est faux, que sur n’importe sujet en milieu monétaire et bancaire on puisse …
. . . se satisfaire d’oxymores mêlant une chose et son contraire,
. . . vaquer des semaines entières avec des incohérences, jeux-de-mots, oublis-contournements et déplacements des objets en débat.
J’accepte pleinement de reconnaitre si je me suis trompé sur le billet du xx
Par contre, je ne peux pas me trouver simultanément confronté à des propos contradictoires,
en deux lieux voisins du même blog-forum.
Maintenant, je m’adresse à Paul
Il n’y a pas de sortie latérale.
Les quatre phrases ci-après sont précises :
1 – Dans le billet du 29 juin intitulé « Schumpeter, et « les crédits qui créent les dépôts » , j’affirme — preuves à l’appui,
plusieurs fois et ce pour des motifs différents qui s’additionnent —
que les grandes banques commerciales créent ex-nihilo,
par exemple en un an,
des soldes bancaires et des flux financiers à partir de soldes qui étaient à un niveau inférieur en début d’année (1er janvier)
Une brève récapitaluation est faite le 7 juillet à 9:04
2 – A ce stade, pas une personne ne m’a démontré qu’il y avait une erreur marquante
dans mes contributions à ce document qui occupe, en cet instant, 241 commentaires.
3 – Vu les deux points 1 et 2 antérieurs, j’affirme que les banques commerciales créent ex-nihilo des $, €, €$, €€, €£, £, Y
qui ne proviennent pas d’une banque centrale — peu m’importe le mot que vous entendez donner à ces $, €, €$, €€, €£, £, Y
( Accrued Earnings, Actif, Argent, Avoir, CashFlow, Commission, Dépôt-en+, Dividende, Float, Honoraires (fees), Intérêts, Jours-de-Valeur, Marge, Monnaie, Nouveau Crédit, Placement en +, Produit financier, Provision,
Réserve, Spread, etc. et/ou un petit mix de tout ça)
4 – Sur la video du 10/7, sur ce point SEUL, très précis, vous (Paul) ne pouvez pas dire
5 – En outre, les banques centrales créent de l’argent à partir de rien. Je n’en ai pas tenu compte dans les points 1 et 3 ci-dessus
6 – En outre, les apatrides créent un argent fou sur les marchés a-nationaux que sont ceux du LIBOR (BBA, City-of-London).
Les banques actives au LIBOR disposent de créances très supérieures à celles des banques centrales. Elles alimentent, avec les transnationales de toutes les Branches (Armement, Grande Distribution, Pétrole-Gaz,
Produits agricoles, etc. etc.) ce marché a-national très actif de capitaux à court et à moyen terme qui échappe pour l’essentiel aux maigres restrictions et réglementations sur le crédit et les changes. Aujourd’hui,
la part des eurodollars reste majoritaire (environ les deux tiers du total) mais se restreint au profit, notamment, de l’euroeuro et de l’euroyen. eurodevises, ensemble des dépôts en monnaie convertible
effectués dans des banques localisées à l’extérieur de la zone de circulation légale de la monnaie considérée.
Une eurodevise se distingue d’une monnaie selon un critère de localisation géographique du crédit ou du dépôt effectué dans la devise considérée et non selon la nationalité de son détenteur.
Le développement du marché des eurodevises constitue l’un des faits les plus marquants des relations monétaires internationales de ces quarante dernières années.
En dépit de ce que l’expression laisse entendre, le marché des eurodevises dépasse le seul cadre des monnaies européennes, les deux tiers de ce marché étant constitués de dépôts en dollars : Eurodollar ou euro$.
A lui seul le marché des euro$ EST PLUS IMPORTANT QUE LE MARCHE MONETAIRE DOMESTIQUE AMERICAIN Eurodollar (Fr)
euromonnaie
Ce n’est qu’un argument de plus, un huitième … et de taille !
Ceci dit; c’est un point très précis, sur lequel il n’y a pas lieu, me semble t-il, de faire une grande affaire.
C’est ainsi. C’est à analyser davantage, etc.
ça ne retire rien — rien du tout — à l’avancement du blog-forum
Bonne continuation
Un poète, par exemple, peut expliquer qu’une chose peut apparaitre « vraie » ( ou assez vraie )
et son contraire également. Il est possible qu’un scientifique puisse également
— je n’ai pas d’exemple — formuler un constat similaire en quelques rares circonstances.
Ce serait d’ailleurs intéressant d’avoir de tels exemples [ Ici, Je m’adresse à tous ]
Mais, il est faux, que sur n’importe sujet en milieu monétaire et bancaire on puisse …
. . . se satisfaire d’oxymores mêlant une chose et son contraire,
. . . vaquer des semaines entières avec des incohérences, jeux-de-mots, oublis-contournements et déplacements des objets en débat.
J’accepte pleinement de reconnaitre si je me suis trompé sur le billet du xx
Par contre, je ne peux pas me trouver simultanément confronté à des propos contradictoires,
en deux lieux voisins du même blog-forum.
Maintenant, je m’adresse à Paul
Il n’y a pas de sortie latérale.
Les quatre phrases ci-après sont précises :
1 – Dans le billet du 29 juin intitulé « Schumpeter, et « les crédits qui créent les dépôts« , j’affirme — preuves à l’appui,
plusieurs fois et ce pour des motifs différents qui s’additionnent —
que les grandes banques commerciales créent ex-nihilo,
par exemple en un an,
des soldes bancaires et des flux financiers à partir de soldes qui étaient à un niveau inférieur en début d’année (1er janvier)
Une brève récapitaluation est faite le 7 juillet à 9:04
2 – A ce stade, pas une personne ne m’a démontré qu’il y avait une erreur marquante
dans mes contributions à ce document qui occupe, en cet instant, 241 commentaires.
3 – Vu les deux points 1 et 2 antérieurs, j’affirme que les banques commerciales créent ex-nihilo des $, €, €$, €€, €£, £, Y
qui ne proviennent pas d’une banque centrale — peu m’importe le mot que vous entendez donner à ces $, €, €$, €€, €£, £, Y
( Accrued Earnings, Actif, Argent, Avoir, CashFlow, Commission, Dépôt-en+, Dividende, Float, Honoraires (fees), Intérêts, Jours-de-Valeur, Marge, Monnaie, Nouveau Crédit, Placement en +, Produit financier, Provision, Réserve, Spread, etc. et/ou un petit mix de tout ça)
4 – Sur la video du 10/7, sur ce point SEUL, très précis, vous (Paul) ne pouvez pas dire
5 – En outre, les banques centrales créent de l’argent à partir de rien. Je n’en ai pas tenu compte dans les points 1 et 3 ci-dessus
6 – En outre, les apatrides créent un argent fou sur les marchés a-nationaux que sont ceux du LIBOR (BBA, City-of-London).
Les banques actives au LIBOR disposent de créances très supérieures à celles des banques centrales. Elles alimentent, avec les transnationales de toutes les Branches (Armement, Grande Distribution, Pétrole-Gaz, Produits agricoles, etc. etc.) ce marché a-national très actif de capitaux à court et à moyen terme qui échappe pour l’essentiel aux maigres restrictions et réglementations sur le crédit et les changes. Aujourd’hui, la part des eurodollars reste majoritaire (environ les deux tiers du total) mais se restreint au profit, notamment, de l’euroeuro et de l’euroyen. eurodevises, ensemble des dépôts en monnaie convertible effectués dans des banques localisées à l’extérieur de la zone de circulation légale de la monnaie considérée.
Une eurodevise se distingue d’une monnaie selon un critère de localisation géographique du crédit ou du dépôt effectué dans la devise considérée et non selon la nationalité de son détenteur.
Le développement du marché des eurodevises constitue l’un des faits les plus marquants des relations monétaires internationales de ces quarante dernières années.
En dépit de ce que l’expression laisse entendre, le marché des eurodevises dépasse le seul cadre des monnaies européennes, les deux tiers de ce marché étant constitués de dépôts en dollars : Eurodollar ou euro$.
A lui seul le marché des euro$ EST PLUS IMPORTANT QUE LE MARCHE MONETAIRE DOMESTIQUE AMERICAIN Eurodollar (Fr)
euromonnaie
Ce n’est qu’un argument de plus, un huitième … et de taille !
Ceci dit; c’est un point très précis, sur lequel il n’y a pas lieu, me semble t-il, de faire une grande affaire.
C’est ainsi. C’est à analyser davantage, etc.
ça ne retire rien – rien du tout – à l’avancement du blog-forum
Bonne continuation.
Forcé de voir que le censure est de rigueur sur ce site.
Après deux tentatives pour poster mon message, je découvre qu’il à été censuré !
Je vous croyais libre et indépendant Mr Jorion, pourquoi avoir censuré mon message, qui n’avait aucun propos non conforme ?
Je donnais simplement mon point de vue sur « le complot », c’est pourtant l’objet de votre vidéo, je ne pense pas être hors sujet !
Je suis déçu…
@ LeClownBlanc+LeucoClio
J’ai parfois ( 😉 ) un peu de mal à vous suivre mais il me semble que quand vous parlez ici d’ex nihilo vous parlez de ce qu’on appelle généralement « comptabilité créative » mais pas du tout de la « création monétaire par les banques commerciales » où ces banques créeraient « par un simple jeu d’écritures » pour reprendre l’expression consacrée, des flux monétaires.
@ Patrick
Ces citations tronquées (voire fabriquées de toutes pièces) recopiées sur des sites américains d’extrême-droite ont déjà été longuement débattues – et rejetées – l’année dernière.
@ Paul Jorion
J’ai du mal a vous suivre Mr Jorion, vous admettez que des personnes, qui plus est, des personnes les plus puissantes du monde (hommes d’état, PDG de multinationales, banksters internationaux) puissent se reunir en secret, car leur reunion, notament le Bildeberg, sont secretes, par contre vous ne voyez pas en cela un complot ?
Croyez vous qu’il y aurait autant de secret, l’éviction de tous journalistes et presse, sauf ceux cordialement conviés, si ce n’était pas pour comploter ?
Les complots existent, regarder les rencontres entres entreprises pour se mettre d’accord sur la repartions d’un marché, ou les prix, ne peut on pas appeler ca un complot ?
Vous connaissait aussi bien que moi ceux qui tiennent réellement les rênes du pouvoir, et ceux ci ne sont ni à la maison blanche, ni dans les palais présidentiels.
Croyez vous que ces élites apatrides, auto proclamés propriétaires du monde, qu’on vous nous faire passer comme philanthropes parfois, agissent pour le bien de l’humanité ?
[….] (citations censurées)
Concernant Ron Paul, je regrette votre manque d’objectivité sur ce personnage, en lui collant immédiatement l’étiquette ‘extrême droite’, étiquette bien commode (”Attention, faut vérifier le contenu du flacon !”), pour éviter de s’y intéresser.
Un “extrémiste” avec pourtant des propos pleins de bon sens et de raison:
http://www.dailymotion.com/video/x9ds1x_avonsnous-perdu-la-raison-y-ron-pau_news
http://www.dailymotion.com/video/x9rxiz_extraits-de-la-campagne-presidentie_news
@ Patrick
L’objet de cette vidéo est la réhabilitation de la pensée intellectuelle. Les enjeux auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui sont hautement idéologiques, à l’instar du combat du libéralisme contre le socialisme et le communisme. Sauf qu’aujourd’hui, si les rôles ne sont pas inversés, c’est tout de même la résilience du libéralisme qui est à l’épreuve. Et c’est le devoir des intellectuels que de participer à la réflexion sur ces enjeux. C’est autrement plus important que les lithanies sans fin sur les complots, qui puisent toutes leurs fondements dans une littérature politiquement bien marquée.
@ LeClownBlanc+LeucoClio
Je pense qu’il doit bien exister 300 à 400 pages de commentaires (dont une bonne partie sous ma plume) sur le blog qui réfutent votre argumentaire comptable, et encore quelque-uns qui posent bien le problème de la définition de richesses. Ce débat pour ce qui me concerne est clos. Place à la réflexion de fond?
Julien Alexandre,
J’aime quand vous parlez d’autre chose que de monnaie. Et ici vous êtes particulièrement remonté, ce qui ne gâche rien. Je ne connais pas les écoliers autrichiens dont il est question présentement mais néanmoins, à vous lire, je m’interroge : ne seriez-vous pas, vous même, en train de tirer sur le ressort que vous cherchez ? Ce sentiment larvé dont vous parlez n’a-t-il pas quelque ressemblance avec le sentiment que beaucoup ont d’une nécessité de réussir…disons sa vie ? Ou au moins ce que l’on entreprend.
Existe-t-il des sociétés comparables en nombre à la notre qui fonctionnent sans diktat d’une minorité ? Pensez-vous sérieusement qu’une société identique à la notre en nombre puisse fonctionner autrement qu’avec le diktat d’une minorité, disons entre 0,0 et 20%..?
Un exemple pour illustrer mes propos ! Vous citez un certain Hoppe :
« … toute philosophie politique qui n’est pas construite comme une théorie des droits de propriété passe complètement à côté de son objet et doit par conséquent être rejetée d’emblée comme un verbiage dépourvu de sens pour une théorie de l’action »
Peu importe qu’il ait raison ou pas, ce qui me préoccupe c’est de savoir quel est le ressort psychologique en jeu qui fait que certains s’en préoccupent ! Et je pense que l’on peut ici aussi parler d’une minorité…Minorité qui se divise en deux parties : les pour et les contre, des moitiés de minorité en somme. Vous voyez le ressort psychologique se pointer à l’horizon ?
Ne sont-ce pas les mêmes ces deux minorités (« la votre » et « la mienne ») ? Le lien n’est-il pas le même ?
Et la liste est longue si l’on prend le temps d’observer : une entreprise, un club ou une fédération de foot…tout dépend de l’échelle, du nombre d’individus formant ces sous-sociétés. Tiens…et que penser des économistes ? Pensez-vous possible qu’une minorité de personnes se consacrant à l’analyse de l’économie puisse aujourd’hui revêtir la robe du diktat ? Et si oui, comment pensez vous qu’ils s’y prendraient pour imposer -de nouveau- l’idée que l’on vit tous pour et par l’économie ?
à Paul
Oui-oui presque (ou tout à fait) … disons « création opérationnelle »
pour une part concomittante avec le « Flow of Funds from Operations »
… eurodevises, marchés domestiques, countertrade, offset, etc.
Le mot « créatif » — c’est mon côté ingénieur — je préfère le réserver aux inventeurs avec brevets déposés à l’INPI
(Institut national pour la Propriété Industrielle) ou à l’Office Européen des brevets à Genève.
Il y a perpétuellement énormément d’argent en plus ne venant pas des banques centrales
dont les moyens financiers sont d’ailleurs souvent très limités. Base de capitale sans aucun rapport avec les enjeux
(je pense aux marchés LIBOR, monstrueux, biaisés, incontrôlés et incontrôlables)
Comme vous le dites, pour les « banques commerciales » ce n’est pas une « création par un simple jeu d’écritures «
Julien Alexandre
Votre propos est expéditif et infiniment sympathique
Je n’ai pas le souvenir que vous ayez — adressé à moi un commentaire — portant objection
à l’une quelconque de mes contributions dans ce billet 3506
Schumpeter, les crédits créent les dépôts.
VOTRE NOM N’EST PAS MEME PRESENT UNE SEULE FOIS !
Vous êtes sacrément gonflé !
@ Fab
Très brièvement, la différence entre la minorité dont vous parlez et celle associée au fonctionnement normal d’un pays démocratique, c’est que la minorité libérale-libertaire défend son intérêt particulier (en professant depuis 50 ans que cet intérêt particulier produit de l’intérêt collectif : billevesée!) là ou l’Etat (ou autre chose qui reste à créer) défend l’intérêt collectif, même si par essence, son assemblée constituante est une minorité. Une des avancées majeures de la démocratie, c’est d’avoir rendu « représentative » cette assemblée par le biais des élections : la minorité est démocratiquement élue, là où chez les libéraux-libertaires, le système économique concentre le pouvoir entre les mains de ceux qui l’ont déjà par accumulation en usant du droit de propriété. Il n’est pas étonnant à ce propos de constater que les libéraux-libertaires préfèrent la restauration de la monarchie à la démocratie, non?
Vous évoquez la volonté qui anime les gens de « réussir leur vie » pour justifier (me semble-t-il) une réalité que je trouve insupportable : réussir sa vie, c’est gagner beaucoup d’argent ou aspirer à le faire. N’y-a-t-il pas d’autres façons de réussir sa vie?
@ Patrick
Ron Paul dans Wikipedia :
“ One scoring method published in the American Journal of Political Science found Paul the most conservative of all 3,320 members of Congress from 1937 to 2002.
He supports tighter border security and ending welfare benefits for illegal aliens, and opposes birthright citizenship and amnesty.
He supports eliminating most federal government agencies, calling them unnecessary bureaucracies.
He says his years as an obstetrician led him to believe life begins at conception; his pro-life legislation, like the Sanctity of Life Act, is intended to negate Roe v. Wade and to get « the federal government completely out of the business of regulating state matters.
As a free-market environmentalist, he asserts private property rights in relation to environmental protection and pollution prevention.”
Il est également en faveur de l’autorisation du port d’armes… dans les écoles.
“Paul adheres deeply to Austrian school economics; he has authored six books on the subject, and displays pictures of Austrian school economists Friedrich Hayek, Murray Rothbard, and Ludwig von Mises (as well as of Grover Cleveland) on his office wall.”
Je viens me corriger en partie sur mon commentaire de 17:35
où j’ai sorti d’un chapeau cette expression « création opérationnelle ».
En effet,
1/ Elle est adapté aux produits financiers (intérêts bancaires fondés sur un risque, commissions compréhensibles au sens « motivées », marges couvrant les charges, marges de profit pour autant qu’elles soient en cohérence avec le coût de l’argent sur la période considérée)
2/ Elle est inadaptée au 6.6% du taux-de-bancaire qui est pur arnaque, justifié par rien
cette portion du taux est incluse dans le taux global qui comprend une part parfaitement compréhensible
(il faut bien payer les salaires par exemple et les machines)
En ce cas, écriture ou pas, j’ai écrit PUR EX-NIHILO … on pourrait appeler cela autrement … (…) … je ne sais pas
Quand HSBC France déclare (déclare !) 7 milliards € de gain à partir de 5 milliards € de fonds propres
— soit un rendement de 140 % — il est sûr que les règles du jeu ne sont pas au point !
A qui n’est-ce pas évident ?
Je pose la question à tous
Merci de répondre
En fait, la seule différence majeure entre Ron Paul et Hayek/Rothbard tient à l’avortement, lequel est reconnu par ces deux là comme un droit puisque chacun a la propriété privée de son corps (ceci prend vie dans leur corpus idéologique de la même manière que la transgression des lois pour ce qui concerne la prostitution, l’usage des drogues, des armes à feu, le travail des enfants si ceux-ci le souhaitent, etc.). Alors que Ron Paul appartient effectivement aux Pro-Life.
Tout ce que propose Ron Paul a été expérimente grandeur nature en Islande, avec les résultats que l’on connait.
à Paul 18:09
– – – – – – – – – –
Je ne connais pas ce Monsieur Ron Paul, parce que ce n’est pas mon métier de le connaitre
Apparement si j’en crois les citations il serait pour la suppression du FED_System parce que ce serait (c’est bien cela ?) une bureaucracie de l’Etat américain.
Personnelement, sauf erreur de ma part (je fais ce que je peux),
je suis EGALEMENT fermement décidé à la SUPPRESSION du FED_SYSTEM y compris par les Européens, Africains, Asiatiques, Américains normaux (99.99%)
mais POUR UNE RAISON DIAMETRALEMENT OPPOSEE
Merci de vos critiques.
Dit autrement :
Le contrôle des marchés LIBOR (démentiels !) et des flux BRI+FMI
peut-il être confié à des orgas privées dont les avoirs offshore incontrôlables sont su^périeurs à leurs fonds propres domestiques. J’inclus la BRI où les seuls actionnaires solvables (non endettés jusqu’à la gueule) sont des banquiers privés protégés par le TRAITE Invraisemblable de 1930 (suite à 1913) ET par le SECRET BANCAIRE SUISSE.
ça fait beaucoup !
CLAIR-CLAIR !
Le Discours prochain du 27/7/2007 à Bâle c’est
– NO ! NIET ! NON ! NEIN ! definitively NOT ………….. bien sûr pour 99.99%
il reste 0.01% qui ne seront pas d’accord avec moi,
dont Julien Alexandre peut-être. Qui est-ce à propos ?
Julien Alexandre,
Désolé, mais j’ai bien peur de ne pas m’être bien fait comprendre. Je me rends compte avec le temps que ce doit finalement être de ma faute. Ce n’est pas faute d’essayer de choisir les bons mots et de les utiliser à bon escient…
Enfin, j’essaye encore.
Il me semble que c’est vous qui parliez de la minorité libérale-libertaire ! Je vous parle d’une minorité qui est persuadée que le jeu économique est indispensable au bon fonctionnement d’une société. Et vous l’aurez bien compris, je n’en fais pas partie. Certains ont parlé de crise de civilisation concernant la période trouble que nous traversons. Qu’entendaient-ils par là, je ne le sais malheureusement pas. Pour moi, cette crise de civilisation est la mise en doute (consciente ou pas) de notre société du tout-économique. Autrement dit (vous noterez à quel point je fais des efforts), de plus en plus d’individus se demandent si le fait de consacrer leur vie à l’économie est une chose si sensée que ça…Et il existe pourtant une minorité (une des miennes si vous voulez) qui risque bien de nous faire rater notre sortie de crise de civilisation !!! Cette minorité, ce sont les analystes économiques dont je parlais plus tôt, qu’ils soient libéraux-libertaires ou le contraire.
C’est davantage sous cet angle que j’envisage un débat de fond.
Quant à votre remarque qui vous fait assimiler à ma place « réussir sa vie » et « gagner beaucoup d’argent ou aspirer à le faire », j’espère que ce message vous aura permis de rectifier par vous-même.
@ Fab
Oui, sortie de piste. A force de rebondir sur des rebondissements, on rate le trampoline et on dit que « les gens » l’ont déplacé à l’insu de votre plein gré. Torts partagés?
Hop (je remonte sur le trampoline…) : si l’on est d’accord sur le fait que l’économie n’existe pas en tant que science, mais uniquement en tant que composante politique, alors nous regardons dans la même direction ==> réhabiliter le politique et in fine les idées
Maintenant, il y a un autre point qui me gêne fortement
Dans le billet précédent — à la fin — François Leclerc écrit
Les 99.99% non_anatiofurtifs de chacun des peuples du G192 sont tous là
DEVANT une PROBLEMATIQUE et un PROJET de DECISION d’importance STRATEGIQUE.
Pas cette décision elle-même, car on peut laisser ce M. Ron Paul faire son cinéma.
Ce qui est stratégique c’est l’alternative qui n’est pas même évoquée,
celle qui est — par cette occupation du terrian (ou par cette farce) escamotée.
Revenons au compte-rendu que vient d’effectuer François Leclerc. Précieux !
Bon. Dont acte. Je ne suis pas allé vérifier le fait. Je le prends tel quel,
comme un fait qui est rapporté.
La perception de ce fait n’est pas pour autant résolue, acquise. Il reste un décryptage incontournable.
Q1 : Ce Monsieur parle t-il en toute bonne foi ? Est-ce que c’est sa conviction réelle ? ou sa croyance profonde, fondée ou non ?
ou bien, au contraire,
Q2 : Ce Monsieur est il un menteur, un manipulateur, un occupeur de terrain jouant double jeu ?
Je ne sais pas répondre OUI à Q1 ou Q2
Par contre, ce que je sais (ou crois comprendre), à ce jour
c’est que le FED SYSTEM ne défend QU’EN PARTIE les intérêts du peuple américain
Il défend d’abord les siens : topCréanciers et topActionnaires (intérêts planétaires jpMorgan & Rockfeller,…)
Il n’y a aucune théorie du complot là-dedans. Les états financiers sont publiés. Ce qui est accessible peut être lu.
Dans ce qui est 100% neutre et factuel, il n’y a aucune hypothèse à avancer.
Et là aussi, j’attends que quelqu’un me prouve le contraire.
Au cas où je me serais trompé, je suis prêt à faire amende honorable et reconnaitre mon erreur.
voilà un « temps qu’il fait » qui met de bonne humeur pour tout le week-end!
et comme programme de travail pour intellectuels, ben ça va pas être du gâteau, parce qu’il me semble qu’il y a déjà pas mal de travail qui a été effectué pour démonter les inanités du « néolibéralisme »
je ne voudrais surtout pas dire que ça ne sert à rien de s’y mettre
mais comment est-il possible d’affronter l’état actuel du programme politique des anarcho-capitalistes? avec des universités privatisées ou en voie de l’être? avec des conglomérats d’armements propriétaires de médias?
…
J’aurais pu rester un veau et me complaire dans le grosso merdo.
Oui je vois et je me rends compte que l’on me trompe, que l’on m’utilise que l’on m’abuse. Et je suis la a reflechir comment sauver ce qui peut l’etre au niveau personnel car la solution collective ne marchera pas.
C’est un peut notre histoire a tous ici non ?
Accroitre sans connaissance c’est d’une certaine facon accroitre son Malheur!
@Serge Demoulin
C’est normal que les autorités, banquiers… donnent des prévisions plutôt optimistes, c’est leur rôle, elles font de la comm, pas de l’information. Et comme dit PJ, celà peut marcher … en temps normal. On les verrait mal annoncer des chiffres plus réalistes, qui provoquerait une panique.
Seulement, comme la réalité ratrappe les « visions » de ces madame soleil, la population réalise qu’en fait les autorités se trompent ou mentent, perdant ainsi le peu de crédit qu’il leur reste.
L’Action humaine selon Ludwig von mises:
Il voit le jour dans une famille de marchands, il écrivit : « Quand j’entrai à l’université, j’étais moi aussi profondément étatiste ». Il faut donc être pour ou contre l’Etat pas d’autre choix possible. C’est à la lecture des Principes de Menger que naquit sa vocation d’économiste. Selon sa seule thèse libérale contre le socialisme il sera toujours est voué à l’échec car il est de nature irrationnelle car ne disposant pas de l’indicateur des prix fixés par l’offre et la demande sur le marché.
Moi:
Ha si seulement le marché pouvait toujours me donner raison, je commerce, j’achète, je vends, je fractionne, je possède donc je suis heureux et libre, c’est hélas le même conditionnel de vie et de penser pour beaucoup de nos jours. Il est tellement plus facile de dénoncer dans des livres l’interventionnisme socialiste chez les autres que dans son propre bord politique. Ce n’est pas non plus en recherchant continuellement à défendre ses propres principes,
par une citation d’un auteur antique Virgile « Tu ne cede malis sed contra audentior ito » (Ne cède pas au mal mais affronte-le avec courage). Que l’on se montre parfois plus inspiré à dénoncer le mal dans ses propres principes d’influence. Comme ce qui est valable un temps peut aussi se révéler complétement dépassé un autre temps.
Mises déclare dans sa vie et à l’université de New York University:
« Le nationalisme économique est la cause à la racine de tous les conflits internationaux qui ont débouché sur deux guerres mondiales. C’est le nationalisme économique qui, d’une part, conduisit les nations « dynamiques » à l’agression et, d’autre part, dissuada les nations pacifiques de mettre en place une barrière contre une nouvelle agression allemande. Tous les plans pour un meilleur ordre mondial après la guerre sont inutiles s’ils ne réussissent pas à éliminer le protectionnisme et à instaurer le libre-échange. » Ludwig von Mises
Moi:
C’est l’idée reçue de beaucoup de gens c’est pourquoi je m’interroge, si seulement c’était toujours bien le cas alors
ce serait tellement plus facile pour tout-à-chacun de se reposer plus longtemps sur ce genre de citation. Mais voilà l’internationalisme marchand est-ce également mieux pour l’homme ? Tout ce qu’il écrit n’est bien sur pas à jeter, de 1947 à 1965 il assiste aux réunions de la Société du Mont Pèlerin, évidemment les choses sont dites principalement contre les gens des Etats c’est-à-dire en fait tous ceux qui ne pensent pas pareillement comme vous. Il insiste sur l’importance des opinions subjectives des individus dans la formation des phénomènes sociaux, sur les déséquilibres qui en découlent, et sur le rôle central de l’entreprise. Selon Mises, le marché, non entravé par des interventions étatiques, produit un ordre spontané optimal qu’aucune organisation ou planification ne saurait atteindre. La « planification individuelle » est supérieure à toute planification collective.
Moi:
Qu’aucune autre organisation humaine ne saurait atteindre en prononçant de telles affirmations ? Évidemment à force de raisonner dans de telles termes plus personne ne pense, ne rêve, n’ose même parler autrement en société, et en tromper par conséquent un grand nombre derrière vous quel grand lavage de cerveau libéral tout de même.
Il est d’ailleurs regrettable que la plupart de ses écrits ne se résume qu’a réfuter d’abord le collectivisme, l’étatisme, le kényésianisme, le socialisme et le communisme ou encore le nazisme, il aurait quand même pu penser à y inclure certaines autres idéologies humaines de plus, enfin c’est déjà ça… Mais
Est-ce vraiment bien suffisant à lire complet ?
Une autre citation de LVM:
« L’économie de marché n’a pas besoin d’apologistes ni de propagandistes. (…) Si vous cherchez son monument, regardez autour de vous » Ludwig von Mises, L’action humaine, 1949
Moi:
Quelle action humaine Mr Mises ? Moi je ne vois rien et vous que voyez vous ? Moi j’y vois au contraire que des ruines de monuments, la vanité regardez bien tout autour de vous ! Quel désastre que de vouloir continuellement pousser sans cesse les hommes à s’enorgueillir des oeuvres de leurs mains, à se flatter sans cesse en société ou ailleurs.
En 1920 dans un article, Le calcul économique en régime collectiviste, puis en 1922 dans son livre « Socialisme », il prédit quelques années après la révolution d’octobre la chute du communisme, et explique pourquoi selon lui tout système de planification centrale est non seulement moins efficace que le libre-marché, mais doit nécessairement finir par s’écrouler, une économie ne pouvant pas fonctionner sans prix de marché qui transmette l’information aux acteurs.
Moi:
Là je suis un peu d’accord sur les égarements économiques du communisme, mais était-ce uniquement du à cela ?
il écrivit encore :
« Du fait de la destruction du système des prix, le paradoxe de la « planification » tient à ce qu’il est impossible d’y faire un plan, faute de calcul économique. Ce que l’on dénomme économie planifiée n’est pas une économie du tout. C’est tout juste un système de tâtonnements dans le noir. » Ludwig von Mises, Socialisme
Sans marché, pas de calcul économique et donc pas d’« économie ».
Certes mais lorsqu’il y a trop de marché, de marchandises, de calcul économique, de boursicoteurs, de spéculateurs, est-ce vraiment mieux pour l’économie, et donc par conséquent plus grand et total rejet social de l’économie, du libéralisme, du capitalisme ? Les excès idéologiques n’entrainent bien sur que d’autres excès tôt ou tard en retour.
Source Wikipédia
L’école autrichienne d’économie dont Mises fut en son temps le plus célèbre représentant est une école de pensée hétérodoxe. A ce titre, l’influence directe de Mises a été bien moindre que celle de, par exemple, Milton Friedman quelques années plus tard. Cependant Mises a influencé de nombreux étudiants, organismes ou écoles économique comme, plus généralement, le mouvement libéral et libertarien moderne. Le Ludwig von Mises Institute fut créé en 1982 aux États-Unis. Dès le 12 juin 1943, Mises avait exprimé dans une lettre à Leonard Read sa conviction qu’il fallait d’abord mener le combat sur le terrain des idées et en direction des intellectuels : « Les masses, ces millions de votants qui sont souverains dans une démocratie, doivent apprendre qu’ils sont manipulés par de fausses doctrines et que seule une société fondée sur le marché et la libre-entreprise peut leur apporter ce qu’ils désirent : la prospérité. Mais pour convaincre la foule, il faut d’abord convaincre les élites, les intellectuels et les hommes d’affaires eux-mêmes. ».
Moi:
Il est tellement plus facile de dénoncer la manipulation des esprits chez les autres que dans son propre bord politique quand bien même ce serait au nom de la liberté humaine ou économique. Je me demande d’ailleurs si la seule liberté économique apporte toujours bien la liberté de penser ou de s’exprimer autrement en société, à croire que oui pour certains hypocrites de première.
Il a influencé l’école autrichienne d’économie de façon générale et en particulier une partie de la pensée de Friedrich Hayek ou de Murray Rothbard, son élève le plus proche. Pascal Salin s’en revendique également dans Libéralisme.
Reconnaissance internationale. En 1956, il reçoit le William Volker Distinguished Service Award. Trois ans plus tard,
le magazine américain Fortune dit de lui que « le communisme n’a pas eu de plus ardent opposant sur le plan des idées », en faisant référence à ses écrits de 1922 sur le calcul en économie socialiste.
Moi:
Et après est-ce vraiment sur le seul propos ou calcul économique que l’on se montre réellement capable de mieux défaire l’homme d’une emprise idéologique ? A votre avis ?
En 1962, il reçut la Médaille d’honneur autrichienne des arts et des sciences (Oesterreichisches Ehrenzeichen fuer Wissenschaft und Kunst) pour « son travail reconnu internationalement en sciences politiques et en économie »[33]. En 1963, il est fait docteur honoris causa de l’Université de New York, pour son « exposition de la philosophie du marché libre et son plaidoyer pour une société libre ». L’année suivante, il est également fait Doctor rerum politicarum (docteur en sciences politiques) de l’Université de Fribourg-en-Brisgau[2]. Le 4 décembre 1969, Winston Duke publie un article à son sujet dans la revue de la Harvard University Business School, intitulé The Man who should have received the Nobel Prize in Economics (L’homme qui aurait du recevoir le Prix Nobel d’économie)[34]. La même année, il est fait Distinguished fellow de l’American Economic Association[35].
Mises écrit ainsi : « Le sujet de l’économie, ce n’est pas les biens et les services, c’est les actions des hommes vivants. Son but n’est pas de s’étendre sur des constructions imaginaires telles que l’équilibre. Ces constructions ne sont que des outils de raisonnement. La seule tâche de l’économie, c’est d’analyser les actions des hommes, d’analyser des processus. »
Moi:
Certes mais encore faut-il se montrer capable d’analyser tous les autres processus. La grande tâche première du libéral c’est de parler souvent en mal des gens de l’Etat et puis après on regarde quelque peu comment l’on traîte pareillement l’homme, oui quelle évolution dans nos rapports humains depuis le 19 siècle. Pour Mises, le système socialiste ne peut assurer le même bien-être aux individus, toujours en raison de l’absence de calcul économique.
J’ajouterais le système libéral ne peut aussi assurer bien longtemps le seul bien-être matériel des masses, toujours
en raison d’un certain manque de prudence, de raison, de retenue, d’éthique, en raison du seul calcul économique avant tout sur les marchés.
Système dans lequel l’individu se sent privé de plus en plus du droit de s’arrêter pour penser autrement sa liberté ou son bonheur en société et doit apprendre à obéir corps et Ames aux nouveaux Maîtres puissants et riches de la terre.
Dans l’un de ses ouvrages, il insiste sur l’aspect militaire de la planification, système dans lequel l’individu est privé de sa liberté et doit obéir aux ordres des planificateurs centraux.
Que voyons nous aussi dans un bon nombre de sociétés transnationnales sans foi ni loi et qui poussent et forcent de plus en plus les gens à travailler sans relache ni guère meilleure salaire ou traitement même le dimanche ? Et parce que d’autres le font nous devons nous aussi nous conduire pareillement de la sorte en société.
Il écrivit aussi:
« La communauté socialiste est une grande association autoritaire dans laquelle des ordres sont émis et appliqués. Ha
Moi:
Si seulement l’abus de pouvoir pouvait toujours venir d’une plus grande association « visible » de personnes. Hélas j’ai bien peur que cela concerne également une autre catégorie de personnes dans notre monde, et il est vrai beaucoup moins évident à dénoncer ou à monter du doigt, tant ils préfèrent plutôt se cacher aux yeux des peuples, tant de sociétés secrètes un peu partout ailleurs. Il écrivit encore que, grâce aux bienfaits de la division du travail, les hommes ont intérêt à s’associer.
Moi:
Oui en effet, il n’y a plus guère d’autre choix possible de société, c’est soit cela en plus s’associer ou alors mourir.
Il disait encore l’échange libre et non entravé par l’État entre les différents acteurs économiques permet selon Mises une économie efficace et surtout est source de paix.
St Jean:
Quand les hommes diront : Paix et sécurité ! c’est alors que soudainement la ruine fondra sur eux …
Mises disait encore:
La plus grande productivité du travail grâce à la division du travail [..] fait que les hommes se regardent comme des camarades dans un effort commun pour le mieux-être et non comme des concurrents dans une course à la survie. Des ennemis, elle fait des amis, de la guerre, la paix, et des individus, une société. »
Si seulement c’était bien vrai, quel autre utopiste tout de même.
L’anarchisme libéral : « une certaine forme de gouvernement invisible indépassable sans maître ni souverain »
Ludwig von Mises répète aussi constamment dans ses livres;
Les gens de l’Etat ont plein de travers et de vices mais nous ce n’est pas du tout la même chose dans le privé c’est notre grande action humaine, voyez et adorez plutôt nos belles œuvres humaines économiques …
« Je commerce, j’achète, je vends, je possède donc je suis et traite le monde tel que je suis bien habillé »
« Ce que j’appelle ma propriété privé, ma raison c’est dont ce que je prive l’autre aussi »
« Car à celui qui possédera plus cela nous coutera moins de donner »
Et parce que j’ai écrit cela dans un livre et parce que la majorité des hommes ne pensent pas encore comme nous au Mont Pélerin alors les hommes continueront toujours par répéter les mêmes travers idéologiques, car l’histoire c’est nous et le totalitarisme ou la guerre c’est toujours les autres …
@ John Barleykorn
Ça c’est l’approche classique, et on a vu ce que ça donne jusqu’ici.
Sonnez clairons, résonnez trompettes ! Changement de paradigme :
@Patrick
Je suis assez confus par le message de Ron Paul, il decrit tres bien l’hypocrisie qui gouverne le monde mais offre une alternative protectioniste libre de tout gouvernement, sans impots, sans contrat social…un peu comme le wild west j’imagine.
Et cette peur d’un gouvernement mondial, je la comprends, c’est le chemin de la dictature ideologique.
Pourquoi pas un Comité mondial du progres, sans couleur ni representation etatique.
Un Comité qui rechercherait la verite et serait accessible.
Un peu comme un blog au service de tous et ouvert a tous.
Un contre pouvoir a la geopolitique.
monsieur Jorion, très fraternellement je vous aime car je vous trouve à chaque fois des les premières seconde, gentil et intelligent
Est-ce-que vous avez publié une autobiographie car je viens de passer sur wikipedia et on ne trouve même pas votre date de naissance, pourquoi vous avez déménagé et tout ca….
@ Toto
Si vous voulez compléter Wikipedia : 1946.
Il est clair que l’école autrichienne était porteuse d’un projet politique, mais ce projet est-il si monobloc que cela ? C’est l’une des questions à poser si on veut faire une histoire sérieuse de cette école et de son influence. Il faudrait d’ailleurs commencer par un état de l’art sur le sujet : il me semble que des milliers de pages ont déjà été écrites sur le sujet, par des auteurs plus ou moins sérieux, depuis les thèses complotistes (et très faibles) de Naomi Klein selon qui Friedman est derrière tous les chocs survenus dans ce monde depuis 1973 (de Allende à Tien an Men en passant par la thérapie de choc dans l’ex-URSS) jusqu’à par exemple Paul Krugman, dans The Conscience of a Liberal (très bon à mon sens). La première tâche (immense) serait de faire une analyse critique de cette littérature. Au sujet de Krugman, ce qui est intéressant chez lui, c’est qu’il montre que Friedman et l’école de Chicago ont réussi parce que les thèses keynésiennes avaient fini par rencontrer leurs limites. Friedman (c’est Krugman qui le dit) a eu le mérite de théoriser la déflation avant qu’elle ne surviennent. C’est ce qui l’a rendu intéressant et à fait son succès. Et puis il a fini par simplifier ses thèses à l’extrême pour diffuser un catéchisme. On ne peut pas simplement dénoncer Friedman et l’école autrichienne, il faut aussi comprendre pourquoi ils ont réussi, et comprendre pourquoi ils ont réussi c’est comprendre les limites de Keynes et des keynésiens qui dominaient jusqu’aux 60’s. On peut dire la même chose des sociologues qui écrivaient dans la revue phare du néo-conservatisme (The Public Interest). Des gens comme Moynihan ou Glazer étaient loin d’être des imbéciles : ils réfutaient avec raison certaines thèses sociologistes. Je dirais qu’on a le même problème aujourd’hui avec l’offensive cognitiviste sur les sciences humaines. C’est parce que la psychanalyse et le structuralisme ont rencontré leurs limites sans s’avérer capables de les dépasser que l’individualisme méthodologique d’abord, puis le cognitivisme, ont pu revenir en force. Donc il faut analyser tout ça…
Pour finir : le prix de la banque de Suède peut aussi être attribué à un Krugman ou à un Stiglitz ou encore à Amartya Sen : il n’est donc pas si « pensée unique » que ça…
La sagesse c’est de ne jamais penser que la vérité est toujours dans son camp et l’erreur toujours dans celle de l’autre. Je trouve d’excellente choses chez des communistes (un petit peu seulement), des libertariens (même chose), des socialistes, des libéraux (à la Adam Smith), et même (mais ici en cherchant très très longtemps) des néo-conservateurs.
Au sujet de l’ « école autrichienne », voici mon opinion actuelle (toujours sainement sujete à changement):
1) il y a d’excellent point chez certains auteurs. Je pense que beaucoup dans ce blog ont oublié l’histoire. Beaucoup des partisans de l’école autrichienne ont été personnellement affectés par la dictature communiste. Personne de ceux qui écrivent dans ce blog n’ont vraisemblablement connu ce que cela signifiait dans la vie quotidienne … comme justement, ne PAS pouvoir écrire dans un blog, ou se retrouver dans une cellule en sibérie pour avoir écrit des livres. Lorsque Hayek dénonce les dérives (qu’ils pensent inévitables, chacun à droit à son opinion à ce sujet) du communiste, il est vraiment à son meilleur. L’autre écrit « Animal Farm » d’Orson Wells est un autre classsique sur ce sujet. Pour ceux qui naïvement pensent qu’en laissant toutes les décisions à l’état « démocratique » (je ne crois pas que c’est l’opinion de Jorion), ils ont vraiment une démocratie, ces livres sont une lecture essentielle. Tot au tard, le pouvoir s’organisera pour étouffer petit-à-petit le peuple – c’est vraiment un côté de la nature humaine, et pire, ceux qu’ils ont plus cette tendance, sont précisément ceux qui prendront le pouvoir et ne le lacheront plus. (Regardez bien ce qui se passe présentement dans la « démocratie » française, depuis les renvoies bruyant d’animateur télé ou autre (questions d’intimider à la soumission gentille) jusqu’à Hadopi (dont, possiblement, le but réel n’a rien à voir avec les chansons, mais bien à mettre en place une structure bien rodée pour controler tout l’internet avec possibilité éventuelle de fermer les sites ou d’isoler usagers trop pertubarteurs (parfois à juste titre (c’est je pense leur intention première: on met en place des structures à utiliser au cas où la crise économique deviendrait une crise sociale avec émeute, etc difficilement gérable), mais aussi possiblement… éventuellement… avec la dérive… pour des fins politiques)
2) On a besoin d’un très difficile équilibre entre le privé et le public: c’est ici une question de fait et de localité. Dans certains pays, le gouvernement fonctionne bien et même superbement bien (comme le Canada); dans d’autre c’est désastreux (les USA). Ron Paul est aux USA: ce qu’il voit, il n’aime pas. Moi, non plus d’ailleurs. De là on peut choisir entre simplement tenter d’asphyxier l’état pour le rendre moins nuisible et moins dangereux (faut-il attendre qu’une autre ville soit détruite par une bombe nucléaire sur la planète? – Ron Paul a été un des très très très rares membre du congrès à s’opposer à la guerre en Irak si ma mémoire est bonne), ou on peut choisir de le réformer (comme possiblement Jorion le proposerait). Mais est-ce réaliste? Je prend l’exemple d’un autre exemple différent d’état malade: l’Allemage nazie: était-il vraiment possible de le réformer de l’intérieur? N’était-il pas préférable de l’asphyxier?
Bien sûr, Ron Paul est un idéaliste naif: il croit (je crois très sincèrement) à un monde meilleur démocratique ou chaque vote électoral quadri-annuel (si vague et général qu’on peut dire presque totalement insignifiant (pensez à la France!)) est compléter par le vote individuel que représente chaque achat pour tout produit, service, école, etc avec les fonds de chacun. Personnellement, je préfère vivre dans un état Ron Paul que dans un état Staline. Evidemment Ron Paul est d’une grande naïveté: s’il avait lu Adam Smith, il aurait compris (comme beaucoup de l’école autrichienne ne semblent pas vouloir le comprendre (mais là beaucoup, contrairement à Ron Paul, beaucoup sont carrément de très très mauvaise volonté) que des monopoles privés finiront par tout controler sans un état puissant, actif, solide.
3) du moins de vue économique pure (mais il y a-t-il vraiment une analyse économique qui ne puisse pas tenir compte de la psychologie humaine et des forces politiques?), les écrits de l’école autrichienne sont ni plus ni moins qu’un simple copie/collé d’un même canon/credo qui rappellera aux nostalgiques le petit catéchisme. Personne parmi eux semblent s’hasarder à « sortir » de ce carcan et à penser indépendemment en prenant le bon et rejettant le mauvais. D’un côté, leur analyse critique de la conduite politique de la crise actuelle aurait pu être écrite presque mot à mot par François Leclerc tellement elles sont à toute fin pratique presque identique. Là par contre où ils font complètement fausse route, c’est qu’à partir du constat parfaitement correct que le gouvernement fait parfois certaines choses de manière beaucoup moins efficace que le privé, ils en conclu, une ENORME stupidité, que TOUT ce que le gouvernement fait est moins efficace. C’est tellement stupide, et empiriquement faux qu’on ne peut qu’y voir un énorme et très dangereux aveuglement idéologique. Mais cet aveuglement idéologique est le même, mais inversé, que beaucoup d’autre en France (et peut-être même sur ce blog!): parce qu’il est INDENIABLEMENT vrai que le privé fait des choses prodigieusement maléfiques et contre le bien commun (et même contre le bien privé pour les auteurs même sans parfois qu’ils s’en rendent compte), cela ne veut pas dire que TOUT ce que fait le privé est mauvais (le pensé est un aveuglement idéologique notoire et est empiriquement indéniablent faux).
@ Jean-Michel,
pour ces prix « Noblel » il faudrait voir si leur attribution (ces dernières années) ne vaut pas comme une contrition tardive… une façon très suédoise de se remettre en ligne avec le politiquement correct (cf. le Nobel de la paix…) et ainsi sauver ce prix inepte que dénonce Paul.
Le libéralisme, le socialisme, le communisme, le capitalisme, des croyances plus ou moins partagées étayées et qui hélas ne transforment plus guère les personnes pire elles nous enferment et nous contraignent continuellement à exprimer le même vocabulaire d’expression ou de penser en société à nous diviser et juger les uns aux autres pour ceci ou cela.
Pensez-vous que quelqu’un de l’école Autrichienne ou d’une autre irait voir ce qu’il y a de bon chez l’autre et vice versa, bien sur que non chacun préfère rester ou s’attacher alors plus longtemps dans son petit prêt carré idéologique …
@ Serge
Oui Serge, même avec de la bonne volonté , on a pas le temps 18/20h jour ça suffit pas et puis vérifier, facile à dire ; un témoignage peut etre faux, idem pour tous types de documents etc etc.
Dans notre métier on a la hantise de dire une connerie alors on va avoir tendance à dire la même chose que les autres (je caricature un peu) et surtout de traiter les mêmes questions et +- les mêmes angles que les autres. La prise de risque est déconseillé surtout quand on travaille dans une équipe pour un média qui nous emploie.
Je ne reviens pas non plus sur la question de l’incompétence qui existe là autant qu’ailleurs et je ne parle même pas du »attends journaliste c’est sympa, c’est bien vu, maintenant il me faut une femme , des enfants etc etc »
; il y a des exceptions mais leur métier n’y est pour rien. Par ailleurs des fois on sort des trucs énormes sans faire expres et puis dans 1 mensonge ou 1 erreur il doit bien y avoir le chemin vers la vérité.
@Patrick
Internet regorge d’informations passionnantes …
Ce que j’essaye de faire c’est de prendre de la distance, ce n’est pas toujours facile, mais bon…
Le truc c’est d’essayer de gérer une information qui vient :
– gérer le fait que celui qui écrit et décrit quelque chose le fait toujours de son propre point de vue personnel (donc biais émotionnel, idéologique, ou manipulation consciente etc …)
– gérer la désinformation qui contient 80% de vrai selon les spécialistes (cf Vladimir Volkoff), et 20% d’intoxication.
Je dis ça, Paul parle de théorie du complot.
Parce que souvent il y a des faits qui ne sont quasiment véhiculés que par ce genre de discours (complotistes), alors qu’ils sont diablement intéressants, mais ils sont inaudibles parce que entourés de tas de projections (complot ! ; ou paranoiaque !) ou repris par une idéologie.
Personnellement, je suis persuadée que les illuminatis, par exemple, sont un grand foutage de gueule destiné à faire office d’écran de fumée.
En même temps, crier comme une vierge effarouché à chaque fois que le mot complot (qui est bien mal choisi à mon avis, je dirais plutôt réflexe de classe) est prononcé, et refuser de regarder plus avant dans cette « poubelle », c’est totalement improductif.
On parle des intellectuels dans ce post
Y’a du boulot là à mon avis.
A Marquis de Laplace
Le facteur humain est une composante majeure.
Si les personnalités aux commandes tant économiques que politiques, tant publiques que privées, font passer leur cupidité, leur soif de pouvoir avant tout autre chose, la plus belle idéologie se transformera en enfer.
Mais que peut on faire pour éviter cela ?
@Louise
Mais que peut on faire pour éviter cela ?
Eclairer les esprits…
c’est pour cela que je lis ce blog.
@laurent 347
je vous comprends Laurent.
Paul a su donner un ton particulier à son blog. Un ton fraternel, humaniste. Il fait une vraie confiance en notre intelligence collective et en notre maturité.
Il est puissant sans toute-puissance
Il assume une confiance en lui sans narcissisme
Il nous laisse l’espace en tenant ferme son cap
il a l’intelligence intellectuelle, culturelle mais aussi et surtout , il demontre dans la gestion de son blog et le contenu de ses interventions une intelligence relationnelle et emotionnelle.
il a des valeurs sans etre ideologue, ni surmoique.
Il fait partie de ces personnes qui ont integrer en eux cet equilibre de la triade d’or « le lien, le cadre, le sens ».
C’est pour ces raisons que je lis encore ce blog.
J’ai l’impression que les intellectuels vont avoir à se coltiner avec la notion de « vrai »
Avec l’internet, et la fin du monopole sur la parole, cette notion est mise à mal ou en tout cas remise en cause.
Comme dirait le triste matérialiste hédoniste, « l’histoire – et la vérité – sont écrites par les vainqueurs ».
Ce sont les mêmes, depuis fort longtemps, trop longtemps…
Il nous faudra donc vaincre.
Reste « simplement » à définir ce « nous » et ce qu’il veut…
Bon j’ai ajouté 3 mots dans Wikipédia, espérons que j’ai pas fait de fautes.
@ leClownBlanc
[…une chose peut apparaitre “vraie” ( ou assez vraie )
et son contraire également. Il est possible qu’un scientifique puisse également
– je n’ai pas d’exemple – formuler un constat similaire en quelques rares circonstances.
Ce serait d’ailleurs intéressant d’avoir de tels exemples.]
il existe un exemple scientifique : le chat de Schrödinger
fr.wikipedia.org/wiki/Chat_de_Schrödinger
il a la particularité d’être à la fois mort et vivant !
comme le capitalisme… :))
@ tous
quelqu’un peut m’aider, peut-être…
je n’arrive pas à voir la video
chez moi, son écran est noir
et la barre d’en bas ne fonctionne pas
comment faire ?
merci beaucoup
Puisqu’il fait couler beaucoup d’encre électronique, J’aurai du préciser que Ron Paul est un libertarien, au lieu de me contenter de l’identifier comme un républicain, sans plus de précision. Mais ce qui m’intéressait, ce n’était pas sa proposition de loi, mais les arguments utilisés pour lui répondre. Cette défense et illustration du secret érigé en vertu.
@Sylvie
http://www.adobe.com/go/getflash
Question à tous ?
Est-ce parce que l’on fréquente assidument un bordel qu’on est proxénète ?
Est-ce parce que l’on fréquente le présent blog que l’on peut se définir comme intello ou se glorifier de ladite fréquentation ?
@eomenos
Si on fréquente assidument un bordel, on est riche.Si on fréquente assidument une banque, on est riche mais le proxénète , c’est le banquier.Si on fréquente le présent blog, on peut se définir comme quelqu’un qui apprend.Et l’on peu se glorifier d’etre de moins en moins c….
Oui, Clemence et Laurent 347 !
C’est vrai qu’on l’aime bien Paul.
Passons sur sa conception de la création monétaire dont le mérite est de tenter de démonter l’idée un peu bébête (mais pas toujours innocente) que le banquier ouvre des lignes comme un magicien multiplicateur avec comme seule contrainte le taux de réserve fractionnaire .
Il est bien évident (bon , pour moi surtout, c’est vrai) qu’il y a un rapport d’équivalence entre ce qui est crée comme monnaie (ex-nihilo et avec comme contrepartie un remboursement dans le futur) , et la quantité globale d’argent en dépôt libre un peu partout, mais dont une partie dort en permanence.
Ce rapport est inconscient pragmatique ou empirique, ou tellement de bon sens qu’on l’oublie , il est vrai . On le retrouve en partie dans la formule mieux partagée (mais lapidaire) que la monnaie ne doit être émise qu’ en quantité juste nécessaire pour permettre l’échange des biens et services, et qu’un surplus de monnaie provoque de l’inflation destinée précisément à ajuster la valeur de la monnaie à celle , réelle, de nos richesses.
Mais le problème est précisément qu’il n’existe aucune règle précise de comptabilité qui verrouille cette équivalence , et que ce vide laisse la place à du veritable ex-nihilo créant actuellement non plus de l’inflation puisque c’est devenu une bête noire depuis les années fin 70, mais des bulles spéculatives qui créent l’illusion de la richesse .
Mais , bon, cela démontre l’originalité de Paul , ainsi que son obstination tant qu’il n’a pas trouvé une sortie par la haut.
Bon … ça finira par arriver (!) …
… enfin peut-être parce que là, sur son point météo , malgré son sourire humaniste , ses rides facétieuse au coins des yeux, et sa barbe de prophète randonneur , Paul a sifflé la fin du débat de la création monétaire … et le début d’un procès comme une chronique d’un verdict annoncé : le procès de l’ Ecole Autrichienne !
Bon il ne lui reste donc plus que mes billets et ceux de NuageBlanc (Même Anne J. n’a pas compris, et les autres ont fui) pour une ‘vrai’ conclusion à son prochain bouquin sur l’argent , dont j’espère qu’il nous le dédicacera collectivement (Dieu reconnaîtra les siens !)
Mais revenons au prochain chantier : j’ai bien vu que ça ne rigolait pas . On peut pardonner à Marx quelques millions de morts (ils seraient bien mort d’autres horreurs de toutes façons), le goulag (qui n’est tout de même pas un camps d’extermination) , et la liberté muselée (et la liberté ‘formelle’ , c’est pas pire ?) , car n’oublions pas que Marx est aussi un penseur où il y a de fort bonnes choses à prendre … mais il convient , en revanche, de rien laisser passer à LVM et ses épigones. D’ailleurs cet homme avait un projet ! , un projet « politique » -mais là, c’est un gros mot-.
C’est pénible, il va falloir que je me fasse ma propre idée . Certaines choses ma paraissaient interessantes et originales chez eux (leur définition du marché) , et moins démagogiques que la vulgate néo-keynésienne (mais enfin je n’en mettrais pas ma main au feu) .
Et le plus curieux est que , -malgré les mise en garde de Paul- , je trouve la même sévérité chez certains adeptes européens francophones de l’école autrichienne (qui ne se reconnaissent absolument pas dans la dernière decennie, nie surtout les USA) , et parfois les mêmes analyses, que Paul ! (Evidemment chez Paul il y a une dimension anthropologique ou humaniste qui leur échappe) .
Je me demande parfois si Paul ne va pas consulter leur site, en cachette, entre deux analyses bien fouettées 😉
Bon , mais je suis prévenu . Ok. Il va falloir creuser.
En attendant je vais aller faire des patés de sable que la mer viendra lécher, mouiller, pour les rendre à leur forme étale , vide de sens mais si tranquille.
@Paul et tous:
Le film de Richard Brouillette « L’encerclement, la démocratie dans les rêts du néolibéralisme. » donne pas mal de clés pour comprendre comment on en est arrivé à la crise actuelle, même s’il a été réalisé avant. Il explique beaucoup de choses sur cette déviance du libéralisme qu’est le néolibéralisme et cite abondamment ses origines Ecole de Vienne, réunion du Mont-Pélerin etc…
Un film pas encore sorti en France? Que je vous conseille à tous, un fil magistral!
voilà … vous êtes content ?
Maintenant ma petite tête est pleine d’incertitudes.
C’est pas un peu tard pour dénuder tout ce qui s’envole?
Marcuse … Tapie … l’école autrichienne … ca s’arrêtera jamais ?
Alors mettez vous vite d’accord au lieu de débloguer,
faites des noeuds là où ça craque au lieu de rameuter les voyeurs.
J’ai pas le temps de détricoter tout mon environnement social, moi,
et comment j’en retricoterais un meilleur guidé par vos pinailleries ?
Je ne tricote péniblement que des écharpes bien rectiligne, bien étroite et
en une seule couleur … c’est tout ce qui vous attend si je dois m’en occuper.
A bon blogeur, salut, je retourne sur TF1 voir la solution Cauet.
@Jean-Michel: « Pour finir : le prix de la banque de Suède peut aussi être attribué à un Krugman ou à un Stiglitz ou encore à Amartya Sen : il n’est donc pas si “pensée unique” que ça… »
Le seul qui ne relève pas de la « pensée unique » parmi ceux que vous citez c’est Stiglitz. Et il a reçu son prix avant sa « conversion » à une position proche de l’alter-mondialisme (du moins si on le caricature et déforme sa pensée car il est tout de même bien libéral).
Krugman et Sen sont des libéraux, dans le sens US (car ils sont de « gauche », ne sont pas anti-étatistes, etc) et dans le sens européen du terme (libre-échangistes, etc).
Entre un Krugman et un Hayek, il y a tout de même un fond de pensée commun, le libéralisme. Leur paradigme est identique même si après ils peuvent se positionner différemment sur telle ou telle question de détail.
Aucun de ceux-là ne risque de changer le système et de gêner les riches.
@D-croissance: il ne s’agit pas d’une déviance du libéralisme, il s’agit d’un libéralisme pur, sans nuances, portant les axiomes de départ à leurs extrêmes conséquences.
@Marquis: « La sagesse c’est de ne jamais penser que la vérité est toujours dans son camp et l’erreur toujours dans celle de l’autre. »
Ce qui me gêne dans l’ultra-libéralisme n’est pas qu’ils disent des choses fausses (il y a chez eux des assertions vraies et fausses comme dans n’importe quel bouquin d’opinion). On parle de politique, pas de science. Ce qui me gêne ce sont les intérêts qu’ils défendent (et qui ne sont certainement pas les miens) et la société qu’ils proposent.
A une époque, j’ai été assez proche des idées d’un Hayek, par anti-communisme viscéral (l’URSS existait encore et personne n’en voyait la chute). Puis, le communisme n’étant plus un danger réel, j’ai commencé à mieux percevoir le danger réel que représentait son opposé. Et rien ne m’amuse plus que de voir certains « intellectuels », qui ont soutenu le communisme auparavant, devenir depuis quelque temps des néocons. Il y a de ces gens qui savent retourner leur veste mais toujours du mauvais côté (mauvais côté, si on s’en tient à la morale) et puis d’autres qui se méfieront toujours du pouvoir quelle qu’en soit l’idéologie.
Ce n’est donc pas un problème d’assertions vraies ou fausses, mais de défense de la vérité ou pas. Et on peut défendre la vérité en se trompant (ce qui ne veut pas dire qu’il suffit d’être de bonne volonté).
Pour résumer ce que je veux dire: lisez Camus plutôt que Sartre. 🙂
@Serge Demoulin
« Le problème est peut-être que les médias relaient des idées fausses qui sont prisent par la majorité comme des vérités.
“Puisque c’est écrit dans les journaux ou puisqu’on l’a dit à la radio et la TV, ça doit être vrai… ”
Et les journalistes dans tout cela ? Il font quoi ? Relayer des idées fausses ou non vérifiées ? »
Les médias conventionels ne font en effet que relayer les infos, manquent de critique vis-à-vis des chiffres officiels qui sont manipulés. Les média vont simplifier l’info, n’ont pas nécessairement le temps ou la place pour rentrer dans les détails.
Hors la vérité se cache souvent dans les détails. Par ex quand on cite les chiffres du chomage US, on ne fait pas mention des ajustements du « birth dead model » (emplois fictifs). PS il y a fort à parier que le chômage US va s’améliorer « magiquement » dans les mois qui viennent, non pas parce que ça se stabilise, mais pcq des chomeurs vont arriver en fin de droit (26 semaines = +-6 mois) et sortiront des chiffres officiels. Quand on cite les chiffres de vente de l’immobilier durant le 1er semestre de l’année, on compare par rapport au mois précédent laissant entendre que ça s’améliore. Mais l’immobilier est saisonnier, année, après année, il y a toujours eu plus d’activité d’un mois sur l’autre durant le 1er semestre de l’année (et une baisse la 2ème moitié de l’année).
Julien Alexandre,
Si c’est à moi que s’adresse la question, alors oui, bien évidemment les torts sont partagés (vous n’avez qu’à relire mes précédents messages), surtout depuis qu’ils ne tuent plus.
Par contre, si je peux vous demander de me faire une petite place sur le trampoline…Peut-être regardons-nous effectivement dans la même direction, peut-être même dans le même sens, mais probablement ne voyageons-nous pas dans le même référentiel. Nous n’avons pas les mêmes valeurs. Cela dit sans préjuger de la supériorité de ces valeurs, cela va sans dire mais…Plus précisément, nous ne mettons pas en avant les mêmes valeurs au même moment. Moment. Mo ment. Instant passe encore…mais moment ! Des preuves ?
Je considère que le débat sur l’intervention d’une minorité dans les choix économiques, quels qu’ils soient, devrait à ce stade être clos. Le débat de fond que vous souhaitez sincèrement se pose ailleurs, autrement : l’homme doit-il décider pour le groupe ? Si oui, n’est-ce pas une singularité, un problème de référentiel, bref n’est-ce pas le signe que le groupe n’a pas atteint la structure qui lui permettra d’avoir une loi unifiée plutôt que des lois individuelles ? Et ce faisant ne risque-t-il pas la contreproductivité ?
Voila je pense une présentation orthodoxe. De mon côté j’y ai déjà réfléchi, alors permettez que je revienne à un style plus direct. Pensez-vous que l’homme puisse aujourd’hui découvrir un de ses semblables d’une autre société, d’une autre tribu, sans lui mettre sur la gueule ? Il me semble que oui. Mais le diktat d’une minorité entretient la culture du contraire : l’autre, l’étranger, est dangereux. Il en va de même pour l’économie : une minorité – peut-être est-ce la même, peut-être pas, je soutiens que cela est anecdotique, la minorité faisant nécessairement partie du groupe -, une quelconque minorité donc, entretient la culture du tout-économique. Probablement par réflexe. Or ce lien entre les individus qu’est l’économie a envahi l’espace disponible et devient nécessairement lui aussi anecdotique, banal en tous cas. C’est ce que je pensais que certains nommaient (non mais !) crise de civilisation. C’est pour cette raison, pour être direct, que mes poils se hérissent lorsque j’entends parler de ça.
Comment ? Vous dites ? Ca ? Quoi ça ? Et bien ça, cela, ecce quoi ! Notez que je ne suis pas si direct que ça !
Quoique…Je souhaite avoir le choix de ma vie, je souhaite que pour mes enfants la question ne se pose plus, et je pense que nous sommes tous presque prêts à ce que notre attention lorsque nous rencontrons un prochain ne soit plus focalisée sur l’économie, sur la valeur d’un échange matériel qui a longtemps occulté la rencontre elle-même.
Et caetera
Baste. Je fatigue. Je n’ai qu’un cerveau moi Monsieur. Et en plus je viens de me relire !
Dans le tout-économique que déplore à juste titre Fab, l’anarcholibéralisme évoqué par Paul semble s’autodétruire aussi spectaculairement que les anarchocollectivismes sur la destruction du lien social et de la confiance mutuelle tout autant que sur le vide moral abyssal qu’ils imposent.
A contrario ici, comme un véritable leitmotiv, certains font observer à juste titre dans différents billets que sur ce blog, en la personne de Paul, on a le sentiment d’avoir d’abord affaire à un intellectuel « honnête », dont le discours est « exempt de langue de bois », un esprit « libre », guidé par d’autres mobiles que la « cupidité » débridée etc.
Karluss va jusqu’à préciser au début de ce billet par exemple :
« …/… les gens honnêtes, intègres, sont rares et précieux. L’ambition de Paul Jorion est d’être en phase avec ses dires, son “carriérisme” ne doit pas être lié à la soumission envers une quelconque autorité. …/… je pense qu’il nous faut des intellos comme lui, un grand spécialiste sachant s’affirmer. Un homme libre d’aller sur son balcon !
La Boetie disait : “arrêtez de servir et vous serez plus libre” et aussi, “ils sont grands seulement parce que nous sommes à genoux”. (citations peut-être pas tout à fait exactes, mais l’idée est reproduite) »
Mais, plus fondamentalement, où place-t-on « l’intégrité » et « l’honnêteté » dans le business généralisé, dans la mercantilisation de la pensée scientifique qui lui est asservie et dans marchandisation actuelle du pouvoir-vivre ?
Et, pavé dans la mare, quelle place ose-t-on réserver « officiellement » à la conduite morale sur ce blog, par exemple ?
Présent « implicitement » sur ce blog, « sujet récurrent et rémanent » s’il en est, constitue-t-il en réalité une sorte de chapeau épistémologique qui servirait de liant dans le requestionnement continu des savoirs scientifiques trop atomisés et dans le remodelage de savoirs transdisciplinaires tout autant que dans le requestionnement économique et politique qui taraude plus spécifiquement les contributeurs de ce lieu de débats ?
Même ici, lorsqu’on se hasarde avec beaucoup d’audace à parler de conduite morale, s’agit-il en fait, d’un ensemble d’archétypes vieillots à reléguer définitivement au rang de ces curiosités anthropologiques ou métaphysiques qui ne parlent plus à personne, ou s’agit-il d’un liant fondamental qui fait tellement défaut aux tentatives de remédiation et de reconstruction de la « confiance mutuelle » au service du trop-étriqué concept « d’intérêt général »,
Et qu’en est-il par exemple dans les gesticulations intellectuelles qui sont données à voir par les spécialistes de la communication politique lors des G8, G20, ou éventuels G192 ?
Plus encore que l’immoralité institutionnalisée, « l’insipidité morale » ou « l’a-moralité » semblent avoir tellement fait de ravages dans les relations humaines tout autant que dans les dégradations de notre biosphère qu’en amont des projets politiques, on ne semble plus pouvoir faire l’économie d’une sorte de Minimum de Droiture Morale Partageable (ou MDMP pour ceux qui aiment utiliser des sigles mnémotechniques), dans le prolongement de cette source d’inspiration « morale » partageable qu’impulse Paul ici de manière si résolument constructive !
« Le déficit commercial est un nouveau signe que les choses ne s’améliorent pas comme cela était prévu », commente William Larkin de Cabot Money Management, faisant référence à ce recul des importations. « On est de plus en plus pessimiste quant aux rythme de la reprise aux Etats-Unis; je pense qu’il sera plus lent que beaucoup ne s’y attendent. »
C’est bien, les soi-disants analystes commencent à réaliser l’ampleur de la crise… Il était temps !!!
@eomenos
« vous dites le 10 juillet 2009 à 23:06
Question à tous ?
Est-ce parce que l’on fréquente assidument un bordel qu’on est proxénète ? »
merci de cette question qui me permet de preciser ma precedente intervention concernant les qualités de ce blog et son createur/animateur.
J’apprecie ce blog, aussi, car Paul, François et les autres …. s’adressent à des personnes dans leur entiereté et non à leur genre et toujours avec respect.
Donc, désolée Eomenos, le contenu de votre question n’est pas signifiant pour moi. Par contre, elle est excluante et humiliante pour les Femmes (en minorité sur ce blog me semble t-il).
La prostitution est une violence faite aux femmes et une atteinte à la dignité humaine. Sa banalisation y contribue.
Pour etre completement honnete, je ne m’attends pas (ni de votre part, ni d’aucun d’entre nous) à trouver ce genre de propos à la con sur ce blog.
GGGRRRRRRRRR
Petite réaction arrêtée aux échanges du 10/7 à 19h45.
J’ai envie de renvoyer Paul et John Barleykorn dos à dos. Depis 4.000 ans l’Humaninté n’a pas fait que dans l’individualisme (que du contraire oserai-je dire). Mais il est vrai que depuis une cinquantaine d’année, la mode en Occident est à cet individualisme anomique qui nous rend si tristes et si impuissants (collectivement s’entend).
Nous sommes donc tous très individualistes, plus nombreux que dans aucune civilisation qui nous a précédé, cette « démocratisation de l’individualisme » peut avoir des bons côtés (autonomie, rejet des dérives extrémistes…) mais aussi ses mauvais côtés (solitude, impuissance à limiter le pouvoir des dominants).
C’est peut-être ce dernier point qui est la source de cette volonté de certains de diviser (pour régner) les individus et en faire des isolés incapables de s’unir pour améliorer leur condition. Et pourtant, depuis « Les Horaces et les Curiaces » et les tactiques de la perfide Albion, on sait comment faire pour vaincre sans être les plus forts ni les plus nombreux.
Alors, si chacun doit assurer sa survie et celle des siens, (priorité de John), s’unir pour empêcher les prédateurs de vous bouffer un par un (priorité de Paul) n’est pas à négliger sous faute de défaite inéluctable.
Je ne crois pas que le j’ai déjà reproduite sur ce blog mais j’adore cette phrase (paraît-il d’abord d’un sage rabbin membre du sanhédrin d’avant Jésus Christ, Hillel l’Ancien) et depuis lors reprise par beaucoup et même en chanson par Maxime Le Forestier:
« Si je ne suis pas pour moi
qui le sera?
Si je ne suis que pour moi
que suis-je?
Et si ce n’est pas maintenant….
Quand? «
Le projet politique dit néolibéralisme, défait idéologiquement par la crise systémique, n’en demeure pas moins frétillant de vie pour deux principales raisons :
– les élites économiques, politiques et médiatiques possèdent actuellement le pouvoir législatif (OMC, FMI, Fed, BCE, Commission européenne, experts gouvernementaux…), rendant difficile la naissance d’un système alternatif,
– les citoyens occidentaux sont en grande partie convaincus qu’un changement de paradigme est impossible, avec une évidente préoccupation aliénante (et justifiée) à survivre dans un monde parfaitement injuste en décroissance économique.
Ne revenons pas sur l’idée communément admise que les gouvernements occidentaux sont dominés par le pouvoir économique, illustré par cette affirmation de Napoléon Bonaparte, « Lorsqu’un gouvernement est dépendant des banquiers pour l’argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au dessus de la main qui reçoit. […] L’argent n’a pas de patrie; les financiers n’ont pas de patriotisme et n’ont pas de décence; leur unique objectif est le gain », illustrant aussi le rapport de force déséquilibré induit par le système capitaliste financier actuel.
Ce qui dérange notre esprit républicain, c’est que nos représentants politiques légalement élus, sont dans le meilleur des cas, soit dépassés par les évènements, soit résistants et impuissants, et dans le pire des cas, corrompus, lâches, convaincus par les experts dominants, rallié aux dogmes néolibéraux.
Les citoyens ne peuvent que ressentir de la méfiance, voire de la défiance pour leur propre Etat, comme le suggérait Pierre Bourdieu ainsi : « […] on a le sentiment, aujourd’hui, que le citoyen, se sentant rejeté à l’extérieur de l’état (qui au fond ne lui demande rien en dehors de contributions matérielles obligatoires, et surtout pas du dévouement, de l’enthousiasme), rejette l’état, le traite comme une puissance étrangère qu’il utilise au mieux de ses intérêts. »
Une partie de la responsabilité de cette situation en incombe aux élites économiques, qui ne cessent de cracher leurs haines envers les services publics et agents (les fameux fonctionnaires). L’Etat, représentant du bien commun d’une nation, est toujours trop gras, trop interventionniste, trop collectiviste, trop protecteur, trop liberticide, même si, ultime contradiction, l’Etat régalien (en partie lui aussi privatisé comme les prisons et l’armée) démontre aujourd’hui son impuissance à agir sur le pouvoir économique qu’il n’a plus.
Dépassons le constat que les dogmes néolibéraux ont engendré un puissant pouvoir d’autodestruction de nos sociétés civiles, économiques et sociales, et essayons de nous projeter dans un avenir possible et indéterminé.
Les pistes (ou sentiers d’avenir) sont surdéterminés par notre contexte occidental :
– les limites des ressources planétaires, notamment à l’approche du pic de production pétrolier (dit Peak Oil) nous oblige à limiter et rationaliser nos déplacements, à relocaliser nos activités (réponses innées aux délocalisations et aux dumpings sociales et environnementales),
– l’obligation d’une sobriété, d’une efficacité (énergétique) et le développement d’unités de production locale pour accroitre la sécurité en approvisionnement énergétique et alimentaire.
– la démographie, sujet tabou depuis Malthus, n’est pas moins une réalité inédite dans l’histoire de l’humanité, nous oblige à veiller avec humanité à son développement, et dont la réponse la plus acceptable est aujourd’hui le planning familial (éducation, contraception, droit à l’avortement des femmes),
– Le réchauffement climatique, source de destruction et de réfugiés climatiques, doit surdéterminer toutes formes de développement et dont la réponse est de tendre à une limitation de nos empreintes écologiques.
– La perte de biodiversité entrainant la disparition d’espèces, menaçant la survie même de l’humanité (nous même au bout de cette immense chaine alimentaire) doit être contrecarrée,
– Le rejet des pollutions chimiques, augmentant notre dépendance au carbone, notre dépendance aux solutions techno scientistes fournies par les dominants (OGM, engrais, phytosanitaire), et détruisant des vies humaines (cancers, leucémies), contamine actuellement toutes la chaînes alimentaires.
La mise en place d’un gouvernement mondial, défendu par nos élites corrompus, me semble dangereuse dans notre contexte décrit ci-dessus (« Malthus, sort de ce corps ! ») et ne répond pas à besoin d’auto détermination des peuples souverains.
La nation reste pertinente dans sa définition géographique surdéterminée par ses lois et constitutions, elles mêmes surdéterminées par les souverainetés citoyens définissant le vivre ensemble et leur destin commun, à condition d’accorder une autodétermination régionale et communale à l’organisation locale de cet idéal de vie commune, généreuse en créativité.
Pourtant, les nations doivent coopérer pacifiquement aux résolutions des problématiques listées ci-dessus, et ainsi partager équitablement et durablement les ressources de cette planète sublime.
Le sursaut ne peut venir que par les citoyens de ce monde, innombrable et si puissant vis-à-vis du château de cartes imaginer par des esprits délirants que sont l’élite dite dominante, elle-même si occupé à leur petite affaire d’argent qu’il n’en avait pas vu l’arrivée du train fou dans le mur.
Internet sera-t-il le catalyseur de cette prise de consciente universelle ?
Une chose est certaine, les thèses complotistes sont non seulement une perte de temps inestimable, mais nous aveuglent sur la responsabilité qui est la notre : « est ce dans ce monde là que nous voulons vivre ? », à dit Eva Joly, aujourd’hui parlementaire européenne écologiste.
@ Marquis de la Place,
il y a bien de choses intéressantes dans votre commentaire, qui font écho à mon ressenti d’ancien habitant de la planète communiste autant qu’à mon étonnement d’il y a 20 ans quand j’ai atterri sur la planète capitaliste. Étonné par les similitudes dans les faits autant que par les différences dans les discours.
Mais je me demande s’il n’y a pas chez vous beaucoup d’intuition où de réflexion induite par des lectures diverses, tellement vous abandonnez les sujet une fois l’énonce faite.
Comprendre ce que le communisme a fait du bien et du mal, pour commencer il faut pouvoir s’imaginer dans la peau d’un russe moyen en 1914 et dans la peau du même russe en 1989. Ensuite il faut souvent changer de peau, en fonction de l’histoire et du vécu des autres citoyens moyens des pays satellites de l’URSS. Vaste programme déjà. Qui impose pour pouvoir faire des comparaisons sensées avec le « capitalisme » de passer successivement par les diverses peaux et histoires des pas moins de modèles opposés, dont le modèle français reste mon préféré.
Pourquoi le monde ne change guère après le communisme ? Après le capitalisme du 19ème siècle ? Pourquoi les gens du marché ne changent guère mieux le monde une fois les mains libres ? Une fois devenu immensément riche ?
La sagesse serait de prendre parfois le temps de s’interroger quand même, de réfléchir, de s’arrêter, de concevoir la liberté et le progrès de l’homme autrement est-ce encore possible et non pas toujours dans le même empressement d’un monde qui court follement à sa perte en regardant sa montre.
Comment peut-on vraiment parler de liberté à l’homme aux peuples lorsque dans le même temps nous préférons continuellement leur exprimer un même vocabulaire de penser ou d’expression à la bouche ne serait-ce pas plus indigeste pour l’humanité ? Je m’interroge ! Que disait encore ce grand prophète de la raison ou du marché.
« L’économie de marché n’a pas besoin d’apologistes ni de propagandistes. (…) Si vous cherchez son monument, regardez autour de vous »
– Ludwig von Mises, L’action humaine, 1949
Non Monsieur Mises l’économie de marché a bien évidemment besoin d’avoir un très grand nombre de gens qui dorment, pour perdurer d’acheteurs, d’apologistes de première pour vous donner intégralement raison de dirigeants ou « missionnaires » haut placés à la tête des Etats ou des Marchés pour que cela marche toujours si vous cherchez votre influence et votre marque dans l’esprit d’un bon nombre et cela même le dimanche et bien regardez tout autour c’est partout visible.
Hélas je pense que l’économie de marché c’est aussi un grand rouleau compresseur dans l’esprit d’un grand nombre, une grande meule aussi qui pousse sans cesse les êtres à tourner en rond. Cela peut bien sur « marcher » un temps avec beaucoup de grandes firmes transnationales comme Monsanto, ou comme tous ces autres gens à la Cohn Bendit et autres monuments élevés à la seule gloire de l’homme moderne fier et arrogant sur terre pour vous le faire croire comme autrefois, nos anciens le savaient et ils étaient je pense beaucoup plus prudents et moins présomptueux que nous autres. Hélas dans notre seule course au pouvoir et à l’argent nous avons préféré les oublier, les exclure, les bannir, les rejeter de nos livres d’école d’histoire en préférant même cantonner plus longtemps vos réels opposants spirituels dans des grottes, relisons Ludwig Von Mises dans son action humaine:
« Nous n’avons plus du tout besoin de tous ces gens arriérés dans nos villes, dans nos sociétés, de ces rêveurs, de ces idéalistes, de ces gens là ils sont en réalité si peu responsables individuellement ou collectivement ce ne sont d’ailleurs tous que des bon à rien, des pestiférés, des gens qui nous conduiront bien sur tout droit à la prochaine guerre mondiale si vous les suivez, car pour nous c’est sur, seul le commerce et le marché est bon.
Hélas nous savons bien que ce n’est pas toujours le marché, les idées reçues des autres le seul commerce des être ou des choses, le seul calcul économique qui fait tourner la terre qui fait tomber la pluie qui apporte et donne la vie qui apporte le bonheur la paix et la joie des peuples. Oui jusqu’à quand la terre pourra-t-elle supporter les nombreux excès des hommes sur terre sans rien dire, sans gémir, sans trembler, sans réagir violemment contre l’homme bête ou méchant sur terre ?
C’est vrai il y a d’excellentes choses à lire dans les livres de l’école Autrichienne afin de pouvoir mieux échapper à l’influence de certaines doctrines mais après comment fait-on aussi pour s’échapper de l’emprise des idées marchandes dans nos vies, dans nos familles, dans nos esprits ?
Mais encore si c’était bien le meilleur de l’humanité qui s’exprimait jour après jour dans les médias sur le net, vous savez ce grand collectif que tout le monde parle mais qui change guère mieux le monde aussi et toutes ces choses qu’on suggère continuellement de posséder, d’avoir, d’envier, de produire, de consommer et d’acheter en vitesse pour se sentir faussement bien est-ce vraiment bien cela aussi la liberté humaine ? Mais qui pense et s’exprime réellement autrement de nos jours sans en être tout de suite taxé et étiqueté de je ne sais quel autre nom d’oiseau ou de socialiste. Mais suis-je ? Suis-je un socialiste ? Un capitaliste ? Un libéral ? Un athé ? Un religieux ? Mais pourquoi, pourquoi vouloir toujours sans cesse mettre des étiquettes sur les êtres en société ?
Et si le plus grand nombre d’hommes en finit pareillement par ne plus se satisfaire de cela n’allons nous pas fatalement au devant d’un grand désastre n’est ce pas une autre forme d’utopie que le libéralisme marchand, une autre forme de totalitarisme de la pensée que de vouloir toujours mettre les gens du marché au dessus de tous.
Si seulement il suffisait toujours de pousser les gens à vivre dans la peur doctrinale ou politique de l’autre ce serait tellement plus facile et rassurant. Il est vrai qu’un bon nombre de gens n’ont pas encore connu l’enfer concentrationnaire, donc taise-vous les jeunes il n’y a donc plus rien de plus différent à dire en société que le seul vocabulaire socialiste ou le libéral un point c’est tout pour son voisin comme pour soi même, que signifie tout cela dans notre vie quotidienne…
Comment voulez alors que le monde puisse réellement changer avec ce genre de discours continuellement ressassé à l’antenne, à l’image de leur monde ce n’est bien sur pas possible, l’autre qu’il soit pauvre boiteux sourd ou muet existe-t-il encore depuis que nous préférons lire les livres de l’école autrichienne.
« La communauté socialiste est une grande association autoritaire dans laquelle des ordres sont émis et appliqués. C’est ce que signifie les termes « économie planifiée » et « abolition de l’anarchie de la production ». La structure d’une communauté socialiste est bien résumée dans la comparaison avec une armée. »
Mais Monsieur Von mises, la communauté marchande n’est-ce pas indirectement aussi une autre forme d’association de gens qui vont aux toilettes parfois, de ronds de cuir, de rentiers, de gens dans laquelle des ordres de marché sont parfois tellement émis et appliqués en vitesse qu’il n’est plus guère alors possible de faire machine arrière. Serait-il possible que cette grande toile d’araignée marchande ne se révèle être au contraire qu’un plus grand piège tendu à l’humanité, malgré leurs vaines promesses de bonheur matériel pour tous ?
Quelle autre marque de plus nous faudra-t-il également porter sur nous pour se sentir faussement en sécurité, comment s’en défaire lorsqu’il n’y a plus guère d’autre choix possible, la vie ou la mort à qui préférez vous encore appartenir dans cette société à César ou à un autre Politicien de plus à l’image de son monde ?
A propos du rôle de l’Etat dans l’ordre du monde néolibéral.
Il n’est pas tout à fait vrai de dire que le thatchérisme et le reaganisme ont affaibli l’Etat : ils l’ont simplement complètement transformé dans ses buts et son fonctionnement.
Dans ses buts : le welfare state a été aboli au profit d’un état super-régulateur, destiné à créer de toutes pièces le « tout-marché » et à le faire fonctionner conformément au modèle.
Dans son fonctionnement : la notion de service public a été aboli au profit d’une vision « managériale » de l’Etat. Autrement dit, les services administratifs ont été reconfigurés sur le modèle des entreprises.
En tout cas, l’Etat – qui n’a jamais été aussi puissant – est indispensable à la (sur)vie du néolibéralisme.
(Je reprends ici les analyses de Laval et Dardot dans leur formidable livre « La Nouvelle Raison du monde »).
Le véritable adversaire du néolibéralisme (dans sa réalisation concrète), ce n’est pas l’Etat, mais la société – la société en tant que réseau de solidarité entre les générations, les territoires, les classes sociales, etc.
Souvenez-vous de la fameuse phrase de Thatcher : « There no such thing as sociéty ». C’était moins un constat anthropologique qu’un programme politique. Il fallait – véritablement – détruire la société en tant que réseau de solidarité – d’où toute son action : remplacement de la retraite par répartition par la retraite par capitalisation, baisse de l’impôt sur le revenu, destruction du pouvoir des syndicats, etc., etc. Et un seul Etat puissant était capable de mener un tel projet.
Donc, pour les adversaires du néolibéralisme (et singulièrement aux Etats-Unis et en Angleterre), il ne s’agit pas simplement de reconquérir l’Etat : il faut de nouveau « ré-inventer » l’Etat… Ce n’est pas une mince affaire.
@louise
« Le facteur humain est une composante majeure.
Si les personnalités aux commandes tant économiques que politiques, tant publiques que privées, font passer leur cupidité, leur soif de pouvoir avant tout autre chose, la plus belle idéologie se transformera en enfer.
Mais que peut on faire pour éviter cela ? »
C`est la nature! C’est la réalité! Il faut accepter les choses comme elles sont!
Des milliers (millions de personnes?) ont tenté au cours des derniers 2,500 ans d`histoire de changer tout cela, mais le fait est qu’on en ait toujours dans la même situation et tous les changements ont aboutis in fine à une situation virtuellement identique. Je crois qu’il est présomptueux d’espérer de changer la nature biologique humaine sauf possiblement à se lancer dans des expériences de manipulation biogénétique (sérieusement).
Mais changez la nature risque d’avoir des conséquences insoupçonnées ou imprévisibles et cela pourrait être pire ou mieux que maintenant, personne ne le sait et ne peut le savoir.
Lorsque vous allez dehors et il qu’il y a orage, vous ne pouvez pas changez les nuages. Le mieux et de se mettre à l’abri! C’est ce qu’on faisait, il y a 2,500 ans; ça marche encore très bien aujourd’hui!
@yann
A quel moment la politique ou l’état sont-ils efficacement et concrètement en phase avec leurs représentés ?
Une guerre , une révolution se mènent-t-elles avec des lois ou avec des plans de bataille , des livres et des idées ?
Dans une association « 1901 » d’assurance paix , pourquoi celui qui paierait une cotisation annuelle de 1 euro ou le pauvre qui en serait exempté devraient -ils avoir l’impression d’être moins en paix et moins protégé que le « généreux » donateur qui peut se permettre de faire un don de 100 euros ?
Les constitutions politiques contemporaines et leurs lois civiles qui en découlent ne sont -elles pas fondées sur le mode de vie bourgeois ( et donc mondain , mondialiste et non terrien) avec toutes les conséquences qui en découlent ? pourquoi s’en étonne-ton ?
Quelle est la place de l’autre dans la paranoïa ordinaire des dites grandes puissances ?
Le rappel des « prolégomènes » et préalables aux refus de l’indifférence en matière des contraintes politiques était bien venu et devrait se rajouter au moins en pensée . à l’éthique économique à venir . Et on revient très vite à la place de l’autre loin de l’individualisme « autrichien » , et quelle est l’identité qui relie l’un et l’autre …
@marquis de laplace ,
Sur les flancs du Kilimandjaro vit le gorille à dos argenté, mâle plus viril que vous et moi réunis, ne supportant pas par nature de partager son harem avec d’autres membrés de ç’que j’pense.
Avec les guerres humaines au pied de la montagne, leur domaine s’est réduit. Et ils n’ont pas eu besoin que Jacques Attali vienne leur dire qu’il faudrait les manipuler biogénétiquement ( sérieusement ) pour commencer à vivre la cohabitation dans un troupeau de femelles, avec deux ou trois malabars presque du même calibre, contrairement aux habitudes originelles ( ou semble t-il, originelles ).
Le monde n’étant pas parfait, le mâle costaud dominant n’accepte pour le moment que ses frangins. L’avantage, pour les moeurs de l’espèce, est qu’un de ceux-ci n’a plus à trucider un bambin pour arriver à exaucer le voeux d’une vie : enfin tringler une femelle, en place de se faire sodo … dans les troupes de mâles recalés à la mesure des biscotos dans lesquelles ils ont pris la malheureuse habitude de vivre, certains jusqu’à la fin de leurs jours.
Vous voyez, il ne faut jamais désespérer de ce que l’imprévu peut apporter de naturel dans l’évolution. Ceci marche aussi pour les hommes, fussent-ils Top-banquiers.
Il n’y a pas de Nobel pour les mathématiques , et pourquoi n’y aura-t-il jamais de Nobel non plus pour la Logique ?
A propos de ce que Jérémie dit :
10 juillet 2009 à 15:19
Un livre gratuit dans sa traduction en anglais:
« Money, Bank Credit, And Economic Cycles », Jesus Huerta de Soto (universitaire de la tradition de l’école autrichienne)
http://www.mises.org/books/desoto.pdf
Une description en français ici:
http://www.quebecoislibre.org/06/060903-5.htm
Bonsoir,
Il n’y a pas de complot selon vous.
Parce que la volonté d’agir n’est pas secrète!
Parce que les « choses » à manipuler sont trop énormes!
Parce que les comploteurs sont trop idiots!
Parce que les comploteurs croient pouvoir réussir!
Parce que les tentatives de complots échouent, (même si cela dure 1 siècle)!
La seule convergence d’intérêts de ceux qui détiennent le pouvoir de se maintenir à la tête de toute chose n’est-il pas en soit un complot ?
Le résultat des complots, est ilun critère objectif pour déterminer l’existence de complots?
N’avez vous pas envi d’appliqer à cette théorie du complot, ou de l’absence de complot, la même passion que vous avez investie dans l’étude de la création monétaire?
Cela donnerait, certainement, des résultats intéressants.
Rebonjour Paul, vous êtes noyés sous les commentaires à ce que je vois…
Néanmoins, je me permets de vous reposer la même question qu’au commentaire #3
« Je serais curieux de savoir ce que vous pensez de ceci:
http://appelpourlerevenudevie.org
et si vous seriez prêt à soutenir l’initiative? »
[…] http://www.pauljorion.com/blog/?p=3731 […]
@LeClownBlanc+LeucoClio
C’est vrai que les créationnistes reprochent souvent à Paul de ne pas faire une démonstration claire de ce qu’il défend.
Mais il n’a pas besoin de démontrer ce qui est évident et qui s’explique en quelques lignes à savoir que les banques utilisent la monnaie centrale des nouveaux dépôts pour faire des crédits en gardant juste ce qu’il faut pour les réserves obligatoires et ce qui est évident aussi c’est que plus cette monnaie centrale se déplace vite de banques à banques plus elle génère de dépôts scripturaux (M1 augmente alors que M0 reste constant mais se déplace) et tout le monde est d’accord sur le fait que M1 scripturale est une inscription comptable de ce que doit la banque à son client déposant.
Si les choses fonctionnent ainsi, il n’y a pas de création monétaire par les banques privées et ce sont bien les dépôts qui font les crédits.
Mais c’est oublier les compensations interbancaires, comme chacun sait, ce système évite aux banques lorsque les soldes sont quasi nuls d’avoir à financer leurs crédits ou toutes autres opérations de règlements en monnaie centrale, les dettes en monnaie centrale de banques à banques s’annulant . On a bien dans ce cas de figure une création ex-nihilo de monnaie scripturale à l’instant t sans déplacement de monnaie centrale M0 .
Si les banques se débrouillent pour marcher au même pas il y a bien une possibilité « de fait » de création monétaire scripturale ex-nihilo précaire et momentané.
Mais est-ce suffisant pour valider le principe de création ex-nihilo?
Là est toute la question.
Tout compte fait lorsque que le système se renverse les banques doivent se financer en catastrophe n’est-ce pas?
Il me semble donc que l’analyse de Paul est sans doute la meilleure puisque lorsque que le système s’écroule toute cette monnaie scripturale fabriquée ex-nihilo lors des compensations à solde quasi nul doit trouver sa monnaie centrale quelque part mais celle-ci bien entendu n’existe pas et il faudra la créer par le biais des banques centrales pour que le système bancaire continue de fonctionner.
« C’est vrai que les créationnistes reprochent souvent à Paul de ne pas faire une démonstration claire de ce qu’il défend.
Mais il n’a pas besoin de démontrer ce qui est évident et qui s’explique en quelques lignes … »
-> Pourquoi n’aurait-il pas besoin de démontrer ?
Quand c’est évident … on a une dispense ?
Paul n’a jamais fourni une explication globale cohérente, mais des attaques ponctuelles -assez judicieuses d’ailleurs, mais parfois très réthoriques- . Il n’a jamais répondu à certaines questions précises. Je constate sans aucun jugement.
… » à savoir que les banques utilisent la monnaie centrale des nouveaux dépôts pour faire des crédits en gardant juste ce qu’il faut pour les réserves obligatoires … »
-> Effectivement , et vous avez utilisé le bon mot : elles « utilisent » , mais ce mot est bien ambigu précisemment et ne dit rien en terme de droit. Donc elle « utilise » la monnaie fiduciare des dépôts pour couvrir les fuites en espèce des crédits .
Je ne vois là rien qui dise que le reste du crédit est assis sur le reste du dépôt, ni que le déposant ait renoncé à retirer cette somme dès le lendemain, et en espèce … aucune trace d’un prêt …
« … et ce qui est évident aussi c’est que plus cette monnaie centrale se déplace vite de banques à banques plus elle génère de dépôts scripturaux (M1 augmente alors que M0 reste constant mais se déplace) et tout le monde est d’accord sur le fait que M1 scripturale est une inscription comptable de ce que doit la banque à son client déposant. »
-> Personne ne dit que la monnaie banque centrale ne circule pas vite. Je ne vois pas le rapport : vite ou pas vite, elle génère une monnaie scripturale qui la dépasse sans cesse .
« Si les choses fonctionnent ainsi, il n’y a pas de création monétaire par les banques privées et ce sont bien les dépôts qui font les crédits. »
-> Oui les choses fonctionnent ainsi mais il y a bien création monétaire d’un point de vue juridique. Il y a les dépôts d’un côté (éventuellement amputé physiquement de leur partie fiduciaire) , disponible entièrement aux volontés des déposants , il y a les crédits également entièrement disponibles à leurs récipiendaires.
-> Remarque : que la banque soit en faillite si tous les déposant retiraient en liquide n’est pas le preuve que l’argent déposé a été prêté car même s’il n’y avait pas eu crédit , la banque est de toute façon dans l’impossibilité de tout convertir en monnaie BC.
« Mais c’est oublier les compensations interbancaires, comme chacun sait, ce système évite aux banques lorsque les soldes sont quasi nuls d’avoir à financer leurs crédits ou toutes autres opérations de règlements en monnaie centrale, les dettes en monnaie centrale de banques à banques s’annulant . On a bien dans ce cas de figure une création ex-nihilo de monnaie scripturale à l’instant t sans déplacement de monnaie centrale M0 .
Si les banques se débrouillent pour marcher au même pas il y a bien une possibilité « de fait » de création monétaire scripturale ex-nihilo précaire et momentané. »
-> Il n’y a pas de ex-nihilo précaire et momentané parce qu’il n’y a pas un ex-nihilo permanent et définitif
PARCE QUE c’est la monnaie elle même qui , dans notre système (et pas celui en monnaie pleine, or par expl) le monnaie est une opération de paiement DIFFERE : donc par nature il y a ce que vous appelez « précaire et momentané »
A la limite pour chercher un accord avec votre conception, je peux vous accorder un ex-nihilo virtuel , tant que son montant total n’a pas ‘dépassé’ le montant total des dépôts … et un ex-nihilo réel lorsque ce dépassement a lieu et qu’il y a donc gonflement … plus ou moins temporaire , je vous l’accorde, de la masse monétaire.
Et ce dépassement peut avoir lieu car personne ne tient ce compte là, et ce dépassement a eu lieu et c’est précisemment une des origine de la crise puisque cette monnaie sans correspondance avec des biens et services en face , est allée alimenter les bulles puis la spéculation, créant sur son passage et même après son retrait une inextricable situation d’endettement sans commune mesure avec le simple endettement initial des agents économiques au secteur bancaire dû à l’obtention de ces crédits.
Si les dépôts faisaient les prêts la crise aurait eu beaucoup plus de diffilcuté à s’amorcer !
.
« Tout compte fait lorsque que le système se renverse les banques doivent se financer en catastrophe n’est-ce pas?
Il me semble donc que l’analyse de Paul est sans doute la meilleure puisque lorsque que le système s’écroule toute cette monnaie scripturale fabriquée ex-nihilo lors des compensations à solde quasi nul doit trouver sa monnaie centrale quelque part mais celle-ci bien entendu n’existe pas et il faudra la créer par le biais des banques centrales pour que le système bancaire continue de fonctionner. »
-> Votre raisonnement m’échappe. Mais effectivement la BC crée l’argent nécessaire aux compensations , retraits etc … La BC le crée A VOLONTE pour les banques . A ce détail près qu’elle en fixe le PRIX. Et que si elle augmente ses taux, forcément elle bride la création monétaire : c’est la politique monétaire. En général elle joue sur les taux , donc sur le niveau du crédit pour contrôler l’inflation , stimuler ou refroidir l’économie, et défendre la monnaie dans la guerre monétaires des devises.
Comme chaque fois, je vous ai vu et écouté avec plaisir. Vos propos sont une consolation aussi: On est pas le seul d’avoir des perceptions qui ressemblent aux votres. Mais le travail sera très laborieux, puisque nous nous frottons à une puissance qui ne plaisante pas quand il ‘sagit de ses intérêts. J’ai assisté, il y a longtemps, à un bref discours de l’ancienne ministre des aff. ext. des USA. Elle disait que liberté rime à économie libérale du style américain. Le but serait d’universaliser ce principe, et l’on peut y rajouter: quelque soit le moyen à employer. Autrement dit, ils ne renonceront jamais à la Pax Americana. Bon courage pour la semaine!
@ Opossum
La Banque Postale explique dans l’un de ses documents :
« L’enjeu de la gestion financière est de déterminer la maturité moyenne sur laquelle ces fonds peuvent être engagés. Bien que la plupart soit contractuellement “à vue”, ces dépôts sont stables lorsqu’on observe leur historique d’encours. A l’issue d’analyses statistiques et de simulations, les dépôts sont décomposés en deux parties :
1. une partie volatile, placée à court terme pour faire face aux besoins quotidiens de liquidité des clients,
2. une partie stable, plus significative, qui peut être placée à long terme après prise en compte de scénarios défavorables sur un plan macroéconomique et/ou commercial »
Pourquoi la Banque Postale a-t-elle besoin de ces « analyses statistiques et simulations » ?
@oppossum
Vous écrivez: »Votre raisonnement m’échappe. Mais effectivement la BC crée l’argent nécessaire aux compensations , retraits etc … La BC le crée A VOLONTE pour les banques »
Vous n’avez absolument pas compris, ici je parle de monétisation des dettes par les banques centrales.
Il faut encore travailler « Oppossum ».
Bonne nuit.
Paul, vous voyiez bien , les dépôts n’alimentent pas les crédits mais vont se « placer » … (ce sont deux choses différentes, tout de même)
Mais de votre point de vue c’est pire 😉 : l’argent du dépôt sert au déposant, au récipiendaire d’un éventuel crédit … et à des placements à long terme, probablement sur certaines bourses
Et en plus c’est la banque postale qui turpitude ainsi …
Nadine : deux remarques
En relisant votre paragraphe , je note que , par un raisonnement (un peu … bizaroïde), vous admettez bien le ex-nihilo, en définitive : en effet , précisemment, en temps normal, les banques essaient d’avancer ensemble …
« Mais c’est oublier les compensations interbancaires, comme chacun sait, ce système évite aux banques lorsque les soldes sont quasi nuls d’avoir à financer leurs crédits ou toutes autres opérations de règlements en monnaie centrale, les dettes en monnaie centrale de banques à banques s’annulant . On a bien dans ce cas de figure une création ex-nihilo de monnaie scripturale à l’instant t sans déplacement de monnaie centrale M0 .
Si les banques se débrouillent pour marcher au même pas il y a bien une possibilité « de fait » de création monétaire scripturale ex-nihilo précaire et momentané »
… mais je pense que votre argument est faux et que le ex-nihilo ne se justifie pas ainsi.
2) … de sorte que votre monnaie ex-nihilo fabriquée uniquement lorsque les soldes interbancaires sont équilibrés ne correspond à rien du tout
Mais de toute façon , lorsque vous parlez de la faillite des banques (« Tout compte fait lorsque que le système se renverse les banques doivent se financer en catastrophe n’est-ce pas ») , ce financement des banques ne correspond pas à une consolidation ou conversion des crédits ex-nihilo (dont vous voulez bien admettre qu’il puissent être , parfois, ex-nihilo) , il s’agit de tout autre chose : de pallier la défaillance des remboursements des emprunteurs !!!
Et même si ces crédits non remboursés provenaient de prêt ou de dépôts, le problème de financement serait, pour la banque, strictement identiques.
J’ai travaillé 🙂
Je vous conseille d’en faire autant … 😉
Nadine, ajout : j’ai donc bien raisonné en distinguant le ‘refinancement’ en monnaie fiduciaire classique, de la monétisation des dettes des banques (dûs au défaillance des remboursement des emprunteurs) , qui sont deux opérations différentes, nous sommes bien d’accord, puisque nécessitées par des raisons différentes.
@ Opossum
« C’est à dire que la duplication de l’argent a bien eu lieu !
C’est à dire qu’il y a à la fois l’argent des dépôts ET l’argent de emprunteurs. »
Cet argent dupliqué peut-il être dupliqué
1) dans deux portefeuilles distincts (dans deux poches revolver) ?
2) dans un portefeuille et dans une reconnaissance de dette ?
3) dans deux reconnaissances de dette ?
@Opposum
J’ai lu vos commentaires et je crois qu’on a presque un dialogue de sourd parce que chacun utilise un cadre de réflexion différent et qu’il y a vraisemblablement désaccord sémantique. Je pense être capable de rapprocher les deux côtes jusqu’au point où vous allez tous être d’accord. Voici comment:
1) tout le monde convient que la banque centrale crée de la monnaie ex-nihilo
[chaque côté vous devez dire si vous acceptez ce point: oui ou non]
2) tout le monde convient que la banque centrale décide des règles que les banques doivent suivre lorsqu’elle font un prêt: typiquement la quantité de réserve requise. S’il est vrai que de nos jours les banques semblent avoir allégrement utiliser des modifications (relativement récente) aux règles vraisemblablement peu intelligentes et qui ont résulter en un accroissement des prêts au-dela des reserves normales (via produits dérivés, tranchage et recotage AAA pour in fine augmenter la réserve) accroissement bien au-dela de ce que la banque centrale avait possiblement en tête au départ car sous-estimant la créativité des banques, cela ne change en rien que c’est la banque centrale qui EST la responsable ultime de cette création de monnaie ex-nihilo (même si executée par les banques) car c’est elle qui rédigée ces règles et qui peut les modifier à son gré et quand elle le veut et que la banque est 100% SOUMISE légalement d’obéir à la banque centrale
[alors chaque côté: vous êtes toujours d’accord? oui ou non]
Donc, si vous avez répondu oui aux deux précédentes affirmations, sablez le champagne pour fêter les retrouvailles car vous êtes en accord parfait.
En détail:
a) si la banque crée effectivement de la monnaie ex nihilo, c’est parce qu’elle y est autorisée par la banque centrale, et donc SEULE la banque centrale crée EFFECTIVEMENT de la monnaie ex nihilo (l’autre n’agit que comme intermédiaire)
b) le dépot initial permet à une banque de faire du crédit (en utilisant une partie de ce dépot): donc, oui, les dépots permettent et precedent le crédit: mais la banque centrale peut du jour à l’autre changer cela et permettre à des banques de preter sans réserve (jusqu’à disons une limite X), auquel cas les dépots ne PRECEDERA PAS les crédits.
c) le crédit ainsi crée peut être ensuite déposé pour faire un NOUVEAU dépot: donc, oui, en ce ce sens les crédits peuvent causer des dépôts (d’autant plus que ce crédit n’aura lieu que selon le bon vouloir de la banque). Donc: dépot entraine credit entraine DIFFERENT depot entraine DIFFERENT credit etc… ).
J’attends vos réponses: si vous dites oui à 1) et 2) je pense qu’on ne devrait plus avoir à reparler de la chose (mais je suis ici peut-être un irréductible optimiste comme certains ce sont plu à le dire à mon sujet!)
ui Marquis , une réponse rapide
0) Oui le problème de la sémantique est important car comme tout est ‘monnaie’ et ‘dette’ , tout est également réversible, tout est contrepartie d’autre chose, tout est biface, tout est emboité, tout est convention on finit par se mélanger les pinceaux.
1) Oui la banque centrale crée de la monnaie
2) Vous dites « c’est la banque centrale qui EST la responsable ultime de cette création de monnaie ex-nihilo (même si executée par les banques) »
Là je peux être d’accord … mais l’ambiguïté sera dans la phrase ‘exécutée par les banques » … que je peux , moi, traduire par ‘effectivement réalisée » !!!
Vous dites « responsable ultime » : là aussi je peux être d’accord , je traduis par instance responsable (ou tentant de l’être) au travers du taux d’intérêt, de l’évolution de la masse monétaire . Effectivement le système bancaire devrait suivre 100 % les règles légales qui le concerne : vous utilisez le présent, je préfère utiliser le subjonctif exprimant le souhait, le voeu … car , en effet, -comme vous le dites encore- les banques ont tout fait pour s’extraire de ces règles !!!
En détail:
a) Vous décrivez le système fractionnaire en fin de compte en écrivant d’ailleurs « si la banque crée effectivement de la monnaie ex nihilo » , ce qui est admettre ce qu eje vous dit, et en jouant sur les mots » donc … la banque centrale crée EFFECTIVEMENT de la monnaie ex nihilo » … j’aurais dit « … tente de piloter … » (et d’ailleurs y arrive tout de même, mais grossièrement à la fois au travers de règles (Bâle2 , réglementations …) et du taux d’intérêt )
b) « le dépot initial permet à une banque de faire du crédit » oui mais cette façon de raisonner est victime de l’explication courante du système fractionnaire puis multiplicateur , tel que Keynes (je crois) l’a exposé.
On part de l’image la BC crée 100€ … qui sont (mystérieusement) déposés à la banque A … alors que justement un emprunteur Lambda arrive … : ça n’est pas faux mais d’ici à dire que le dépot initial a financé le crédit , non : il l’a permis, rendu possible sur la base que ces 100 en monnaie fiducaire seront à un moment donné exigé , dans une simple opération de conversion (basée sur le fait que la monnaie fidiciaire BC a cours légal, ce qui lui donne à l’usage , une sorte d’avantage sur les autres)
On pourrait raisonner en disant : la banque accorde un crédit en connaissant à l’usage le taux fractionnaire , puis va se refinancer en monnaie BC pour colmater les fuites ; si cette opération est trop coûteuse, bien évidemment , elle modèrera les crédits suivants : Oui il y a un RAPPORT entre la monnaie BC et le total du crédit et de la masse monétaire.
c) Oui le crédit sera ensuite déposé quelque part dans le système bancaire (vous êtes d’accord avec moi , mais c’est évident) et d’une certaine façon, une boucle s’intalle donc : crédit/dépot/crédit etc …
Mais le point de départ sera un double crédit assis sur rien du tout : celui de la BC (les 100€), soutenant celui du système bancaire selon un rapport lié au système fractionnaire
Mais ensuite cela ne tourne pas tout à fait en rond parfait : bien sûr, en gros, on se débrouille pour ‘ré-utiliser’ la monnaie émise initialement (comme cela se passait en système à monnaie pleine basée sur l’or ) et il est ‘inutile’ de recréer de la monnaie ex-nihilo … (ceux qui n’utilisent pas une partie de leur monnaie sont ‘heureux’ de la reprêtér … moyennant … intérêt !)
Mais en détail , même si par le système du prêt, l’argent inutilisé est ré-injecté dans des circuits plus ‘actifs’ , en ce qui concerne l’argent déposé, là, il y a bien une brisure juridique et on ne peut pas dire que le dépôt fasse vraiment le crédit. L’opération de crédit n’est soumise à aucune épargne préalablement identifiée, et aucun compte n’est débité.
Le moteur du crédit tourne selon sa propre logique , celle du banquier ! Je ne diabolise pas pour autant le banquier , d’autant plus que ce crédit est soumis à diverses contraintes , fuites, compensation, frais , aléas, risques supportés par le banquier lui-même , etc , qui ne le rende (le crédit) pas si magique que cela … mais assez profitable quand même.
La question du chantage du système bancaire et de son attitude assez odieuse durant la crise est une autre question qui ne tient pas à la nature du système bancaire, mais au classique abus de pouvoir que toute partie du corps social exerce sur les autres lorsqu’il est en position de force.
paul Jorion: « quel est l’abruti qui a lancé cette idée de crise pychologique » (citation approximative 🙂 )
Peut-être notre ami Trichet qui vient de récidiver pour Euronews ( http://fr.euronews.net/2009/07/03/la-clef-de-la-reprise-c-est-la-confiance-affirme-jean-claude-trichet-a-euronews/ )
« La clef de la reprise c’est la confiance », affirme Jean-Claude Trichet à Euronews
Baisse des prix au mois de juin dans la zone euro : une première : cette inflation négative a fait couler beaucoup d’encre et d’articles de presse oú revient régulièrement le mot déflation, véritable fléau pour une économie. Coemment la reprise pourr-t-elle être possible ? euronews a posé la question à Jean-Claude Trichet le Président de la Banque centrale européenne.
“Les ménages eux-mêmes ont la capacité d’aider formidablement à la reprise! S’ils ont plus confiance, alors ils consomment plus, les entreprises peuvent décider de réinvestir. Encore une fois, la clef c’est la confiance!”
Vivez l’entretien complet que Jean-Claude Trichet a accordé à euronews : à partir de 21h45 ce soir.
La séance a été très mitigée sur les marchés boursiers d’Europe occidentale vendredi : Wall Street était fermé pour cause de Independance Day. Les indices européens terminent la semaine sur une note mitigée : les indices clôturent positifs ou négatifs mais proches de l‘équilibre.
@Oppossum
Bonjour,
Vous écrivez: « … mais je pense que votre argument est faux et que le ex-nihilo ne se justifie pas ainsi.
2) … de sorte que votre monnaie ex-nihilo fabriquée uniquement lorsque les soldes interbancaires sont équilibrés ne correspond à rien du tout »
Oppossum il va falloir expliquer ce que vous écrivez ci dessus si vous voulez rester crédible.
@Marquis de Laplace
Vous dites une chose et son contraire quand vous écrivez:
« si la banque crée effectivement de la monnaie ex nihilo, c’est parce qu’elle y est autorisée par la banque centrale, et donc SEULE la banque centrale crée EFFECTIVEMENT de la monnaie ex nihilo »
Oui Nadine
1) Vous semblez admettre le ex-nihilo (précaire et momentané) dans certain cas (lorsque les soldes interbancaires sont équilibrés (?) ) : je me réjouis de votre aveu mais je lui trouve une mauvaise raison : lorque les soldes interbancaires sont équilibrés, les banques sont beaucoup plus libres de creer DANS LEUR PROPRE MONNAIE .
Mais ce que je veux vous dire c’est ne signifie pas pour autant qu’il s’agit ou pas de crédit ex-nihilo ou de pas de ex-nihilo (crédit assis sur un dépôt/prêt)
Et donc vous ne pouvez douter ou argumenter du ex-nihilo (« Est-ce suffisant pour valider le principe de création ex-nihilo ? ») sur la base d’une situation qui n’en concerne pas son processus créatif mais uniquement sa plus ou moins facilité
D’où ma seconde phrase, mal torchée, c’est vrai : c’est votre raisonnement qui ne correspond à rien du tout ! 😉
2) Je laisse le Marquis se débrouiller avec ses paradoxes où EFFECTIVEMENT, il pense ex-nihilo sans le savoir , tel un Jourdain !
@ Paul
J’ai écrit : » C’est à dire que la duplication de l’argent a bien eu lieu !
C’est à dire qu’il y a à la fois l’argent des dépôts ET l’argent de emprunteurs.”
Paul me demande : »
Cet argent dupliqué peut-il être dupliqué
1) dans deux portefeuilles distincts (dans deux poches revolver) ?
2) dans un portefeuille et dans une reconnaissance de dette ?
3) dans deux reconnaissances de dette ? »
Je précise : lorsqu’Allais écrit sa celèbre phrase, il pose bien, comme Paul, que c’est bien l’argent des déposants qui est en fait ‘prêté’ aux emprunteurs. Constatant que juridiquement l’argent est aux deux endroits à la fois, il en conclu au phénomène de duplication, puisque l’argent est disponible aux deux endroits. Et donc, il pose un principe de ex-nihilo coté crédit.
Il pense donc très correctement la contradiction. (Même s’il la pense implicitement comme s’il raisonnait en système à monnaie pleine)
Mais de façon ludique, moderne , paresseuse mais fine , on peut poser que le ex-nihilo est « premier » car le lien entre monnaie non utilisée et déposé ET le crédit est rompu , la logique s’est inversée dans la pratique (Et que les banques pédalent pour colmater les fuites, ensuite, en espérant que la monnaie créée restera dans LEURS PROPRES COMPTES, donc dans leur monnaie, est une réalité dérivée)
Et dans ce cas , le dépôt devient annexe, secondaire , on ne voit plus que c’est l’ancêtre détrôné , sublimé dans la technique du fractionnaire : la monnaie fiduciaire prend la place de l’or. Le néant est assis sur du néant à cours obligatoire.
Le ex-nihilo est alors le fondement de tout , le crédo … bien qu’on puisse aussi taper dans l’encours monétaire existant également pour fabriquer du crédit avec la technique du prêt , considéré comme une simple conséquence du ex-nihilo initial et premier .
Dans cette optique là, on ne ‘pense’ même plus les dépôts … on les laisse tranquille , on les oublie (sauf le banquier qui les place !) . Pourquoi épargner d’ailleurs ? pourquoi s’enchaîner avant ? alors qu’on peut dépenser sans entrave !!! On veut du pognon d’investissement ou de spéculation ? On ouvre une ligne , vive la vie à Las Vegas, on prend , on tape, on brûle …
Bien sûr, il faudra rendre … il faudra aussi, donc, constituer APRES COUP l’équivalent de cette épargne préalable impensée : bien sûr ça force à du facile, du vite fait, du court terme, de l’inutile : il faut aller chercher le pognon , le faire dégorger, lui faire rendre gorge pour le RENDRE et détruire ainsi un préalable archaïque oublié. Le remboursement généralisé , acte vide de sens et sans projet , nous mine et fausse nos rapports et nos perspectives. La fourmi agonise , la cigale ne chante plus tandis que la valeur se cristallise dans le désert.
Dans le monde moderne on construit son épargne dans le futur … on vend ce qu’on pas, on tranforme les dettes en actifs, on achète avec des déficits, on fait payer les générations futures, on fait de la valeur avec du vide, on fait des martingales avec le flouze des autres, on blanchit . La machine à lancer de la monnaie est là qui crache , mais dès qu’on a flambé il faut courir après pour les reprendre, les billets qui volent et virevoltent . On s’est goinfré et maintenant on est tous -ou presque- à pédaler pour remettre la bobine dans la gueule de Dame Banque !
Et même si on épargne, ce n’est plus l’épargne à papa, gonflée d’un projet de vie, non c’est l’épargne qui prend des allures de crédit encanaillé , qui va jouer sur les marchés avec du levier, faire du LBO, t’es ringard coco. On ne prête plus , on place , on optimise, on sniffe les gisements de valeurs , les décalages, les prochaines bulles. Et quand on fait tapis gagnant, on se vautre dans l’inutile vide de sens.
Oui je sais ça parait contradictoire.
@ Opossum
Vous reproduisez fidèlement ma question mais vous n’y proposez pas même un début de réponse.
1, 2 ou 3 ?
Je dépose le manuscrit de « L’argent mode d’emploi » demain soir. Il vous reste 27 heures pour me convaincre.
Je vous aide : c’est de l’option 1 qu’il faut que vous me convainquiez.
Tic-tac, tic-tac…
@nadine et opposum
Je ne comprends pas vraiment pas toute l’énergie qui est mis dans ce débat qui m’apparait ridicule parce ce n’est qu’un débat de terme sans AUCUN effet pratique.
Et voici un exemple similaire:
Un adulte donne des alumettes à un enfant.
L’enfant alume un bidon d’essence.
L’essence explose et détruit une maison.
Je n’ose même pas…. si… non… courage …. non, non ils vont en discuter encore pendant 5 mois… On va lasser tout le monde… il y a aura sûrement besoin éventuellement d’un nouveau blog juste pour résumer le déluge de commentaires… mais maintenant ce ne serait pas gentil après avoir commencer à parler du sujet… ok, j’y vais.. je pose LA question Aaaaarrrrhhhhhh:
Qui a détruit la maison? L’adulte, l’enfant ou l’essence?
P.S. pour Paul Jorion. Epargnez vos euros, illico presto. Faites-vite un appel à de nouveaux dons. Commencer déjà à envisager que décupler la puissance de votre serveur. La réponse à cette question risque de déclencher un embouteillage digital qui pourrait paralyser la planète! Ce n’est plus la crise financière qui va tous nous inquietez bientôt!
Ce n’est plus de l’ellipse, c’est carrément de l’éclipse que vous faites Oppossùm. Logique et « perception au premier abord » ne sont d’aucune utilité quand on parle de la création de la monnaie : au contraire, elles trompent les sens.
La réponse 1 à la question de Paul n’est pas possible, car cela revient à reconnaître que la monnaie a le don d’ubiquité…
@ Marquis de Laplace
La question, bien que tranchée sur ce blog depuis longtemps, est d’importance, car pour proposer de changer les choses, il faut d’abord les comprendre. La question de la monnaie, telle qu’abordée par l’essentiel de la littérature économique (seulement « l’essentiel », car on trouve, non sans efforts, de bonnes pédagogies de la création monétaire. Encore faut-il les comprendre) est faussée par de mauvaises interprétations. Le rôle de la monnaie dans la sphère économique est donc mal interprété. Pour autant, il est central.
Just my 2 cents…
Monsieur Jorion,
Depuis hier soir, j’ai lu certains de vos articles et regardé plusieurs de vos vidéos, et je partage en partie votre pessimisme en ce qui concerne l’évolution de la crise financière et économique aux USA et en Europe.
En ce qui concerne la «manipulation» des cotations boursières, vous savez sûrement que c’est une pratique qui ne date pas d’aujourd’hui. Depuis longtemps, et surtout en temps de crise, les FED, Fonds pensions et grandes entreprises essayent d’influencer les cotations et indices boursiers. Une procédure spéciale a même été mise en place en cas de forte baisse ou hausse (prévoyant certaines mesures comme un retardement des ventes, achats…). Par ailleurs, en cas de forte baisse ou de hausse, les grandes entreprises achètent ou vendent leurs propres actions…
Le grand problème pour l’économie mondiale et américaine en particulier, c’est comme vous l’avez dit une diminution de la demande, cad les consommateurs qui n’ont plus assez d’argent pour payer maisons, biens de consommation….Selon vous, ceci était dû aux salaires trop bas. En effet, le « capitalisme » s’est en quelque sorte autodétruit en éliminant un élément essentiel qui est le consommateur. Sans consommateurs, les capitalistes feront aussi faillite… (dans un premier temps, on a essayé de « rattraper le coup » en permettant au consommateur de s’endetter)
Gaspiller de l’argent en le donnant aux banques ne sert à rien…
Selon moi, la seule solution pour revenir à un équilibre, c’est de « donner » de l’argent liquide à tous les consommateurs sans contrepartie (et pas seulement annuler les dettes de certains consommateurs comme vous l’aviez suggéré). Ce devrait être une somme importante (par exemple 50.000$).
Je sais que vous allez me parler d’hyperinflation….
Mais je crois que si on prépare bien le coup (accords internationaux, établissement d’une monnaie unique…), il y a moyen d’éviter une inflation trop importante et de sortir les USA et le reste du monde de la crise.
@Oppossum
Il y a quelque chose que vous ne comprenez pas mais je ne sais pas quoi. Je ne peux plus rien pour vous.
Amicalement.
Au Marquis
L’homme peut également être cerné par une définition peu usitée mais qui rend compte d’énormément de choses :
« L’homme est un animal ludique » … et je rajouterais … qui peut se prendre au jeu.
Sinon vous avez raison, lorsque je relis ça et là les échanges de Paul, Armand, Stilgar (JFH) et l’inénarrable Etienne et d’autres , je suis surpris de voir que je me reformule les mêmes questions/réponses et que pas mal de choses avaient déjà été dites. Paul avait probablement besoin de tester , on a donc refait le chemin.
@ Julien
« cela revient à reconnaître que la monnaie a le don d’ubiquité… »
Vous chosifiez la monnaie, vous vous laissez berner par son support : la monnaie est un droit à prendre donné en échange d’un bien , en général pre-existant . Le système bancaire existant peut vous accorder ce privilège de prendre avant d’avoir donné (comme le prêt) , mais sans le retirer juridiquement à quiconque (et ça seule la banque peut le faire) : mais bien sûr il faudra rendre.
@ Paul
Vous convaincre -même par hasard- serait faire prendre trop de risques à ce qui doit être.
Et de toute façon , même si vous aviez raison quelque part tout au fond , vous avez tort parce que en attendant que vous ayez raison , tout s’est précisemment passé autrement, et ce temps d’attente correspond à la crise.
Vous raisonnez avec un préalable inconscient en monnaie pleine couverte par l’or. Comme Allais d’ailleurs : il constate la contradiction dès le départ et la condamne au nom d’une morale datant du moyen age. (Je me sens d’accord avec lui … mais pas au nom de la morale mais de la prudence)
Vous, vous aurez raison , mais vous avez tort de vouloir avoir raison tout de suite . Je m’explique : oui le Crédit ne peut être fondamentalement que l’Emanation Transmutée du Dépôt, mais le problème est précisemment que notre Système s’est bâti une conception qui violente ce Rapport en donnant le primat au Crédit, c’est à dire au Futur.
Et lorsque la temporalité dépasse l’épace d’une vie , c’est à dire qu’on s’est trop penché en avant, alors ce qui n’était qu’un déséquilibre permettant, en temps normal, à l’usage et inconsciemment, la marche en avant, devient un pêtage de gueule monumental.
PS/ Finalement je préfère adopter le concept « d’ Emanation Transmutée du Dépôt » … parce qu’avec celui de ‘duplication’ (empruntée à Allais) , et que j’ai bien voulu vous concéder pour tenter de me rapprocher de votre idée fondamentale , vous me coincez trop facilement et sans vergogne … 😉
Bon le débat est clos. On lira le livre.
Nadine vous êtes trop chou !
Concevez et réalisez que nous sommes nombreux à ne pas savoir comprendre ce quelque chose ! Mais je ne veux pas faire du nombre un argument … (étant en général souvent en minorité dans mes idées !)
Mais que je sois personnellement l’objet de votre sollicitude (même avec la dose de compassion 😉 …) me touche … si si .. merci, c’est gentil !