Ce texte est un « article presslib’ » (*)
Un article publié hier par l’agence Bloomberg : Fed Officials Saw Housing Bubble in 2005, Didn’t Alter Policy : Les dirigeants de la Fed avaient vu la bulle de l’immobilier en 2005, leur politique était restée inchangée, par Craig Torres, rapporte une conversation qui eut lieu à la Fed en juin 2005, lors de la réunion d’un comité en présence d’Alan Greespan – qui serait encore pour six mois président de la banque centrale américaine.
Lors de la réunion, le Dr. Richard Peach, chercheur à la Réserve Fédérale de New York déclara :
Il ne se passe pas de jour sans qu’un article sensationnaliste n’affirme dans la presse que les États-Unis connaissent une bulle de l’immobilier qui ne tardera pas à éclater, entraînant des conséquences désastreuses pour l’économie. Le marché de l’immobilier résidentiel est en excellente forme depuis un certain temps ; la construction ainsi que les ventes de logements individuels ont atteint des sommets au cours des mois récents et le prix des habitations est en hausse rapide, tout particulièrement le long des côtes Est et Ouest du pays. Une telle activité s’explique aisément par des fondamentaux robustes.
J’ai voulu mieux comprendre la carrière des économistes. Aussi, je viens d’appeler le Dr. Richard Peach, qui travaille toujours comme chercheur à la Reserve fédérale de New York. On est samedi, et je suis malheureusement tombé sur son répondeur. Je lui ai laissé un message, où je lui explique que je serais intéressé de lire ce qu’il a écrit récemment sur le sujet (je n’ai même pas dû mentir !).
Les recherches du Dr. Richard Peach sont toujours financées par la Reserve fédérale de New York, rien n’a changé. En 2005, je terminais d’écrire La crise du capitalisme américain (publié en janvier 2007). Mes recherches sont toujours financées par ceux qui achètent mes livres. Rien n’a changé là non plus. Seule différence : s’ajoutent depuis un an et demi à la liste de mes sponsors, ceux qui comme vous ont la gentillesse de faire un don au Blog de Paul Jorion. La recherche indépendante – et permettez moi d’ajouter sans amertume excessive « de qualité » – vous remercie !
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