*Le seul Blog optimiste du monde occidental*
La diffusion des idées
L’effet Facebook
« Le capitalisme à l’agonie »
Le dysfonctionnement, des entreprises, de l’université, de la recherche
L’absence et le manque d’une science économique
L’importance des concepts et des théories
PS : J’ai pu constater moi-même cette fois-ci que le son est faible. Je viens de modifier le réglage de la capture de son, malheureusement cela ne prendra effet que la semaine prochaine. Toutes mes excuses à ceux qui auront du mal à entendre.
R.Glucksmann, le ‘grand méchant flou’ qui se prétend socialiste, alors que sa prétention ne devrait s’exprimer qu’ainsi : « je figure sur une…
@Khanard je suis revenu , j’ai vu… ça ressemble à une imprimante .
@Paul Jorion alors voyons voir quelle bouille j’ai maintenant ….
@ Jacques Racine (« Ainsi l’archétype ne serait plus à considérer comme préexistant, mais comme une qualité émergente auto-organisationnelle du psychisme.…
P.S. Dites-moi si cela heurte moins de susceptibilités pré-numériques.
Du coup, j’ai changé les avatars en style « Atari 1971 ».
@timiota À mon avis il n’est pas inintéressant de lire ou relire le chapitre XXI « Caïn et Abel » du métaphysicien…
Aux Diplomates du Monde par GPT4 Messieurs, Mesdames, à l’horizon brille, Une étincelle de savoir, de stratégie fine. Théorie des…
Je crois que Mme Jabrane parle seulement de l’avatar, une espèce de monstre moche qui apparaît dans une pastille à…
je parle des smiley qui sont accolés à nos noms
Allemagne Aristote bancor BCE Bourse Brexit capitalisme centrale nucléaire de Fukushima ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
146 réponses à “LE TEMPS QU’IL FAIT, LE 11 MARS 2011”
Ce qui me semble nouveau dans l’internet et les réseaux sociaux, c’est qu’ils allient l’instantanéité avec l’interactivité et la stabilité des informations et des échanges.
De mon point de vue la nouveauté concerne aussi la possibilité de dépasser l’arbitrage que les média plus traditionnels nous obligent à faire entre la richesse de l’information et son audience. Jusqu’à présent il était impossible de communiquer une information riche sauf à un nombre restreint de participants (réunion, téléphone) pour avoir une meilleure audience il fallait passer à l’écrit ou à la radio diffusion voir à la télévision, mais c’est une diffusion, il n’y a pratiquement pas d’interactivité ou alors elle est préparée. Pour moi la richesse est moins grande. Maintenant on arrive à proposer un contenu riche à une audience illimitée.
Tout cela est bel et bien.
Mais, sauf votre respect, à mon âge épuré, j’aime plutôt croire à ce qui est issu du réel que l’inverse.
En d’autres termes je préférerai être dirigé par un paysan que par un intellectuel. Je sens une telle perte sur le tangible dans notre monde…
Pourquoi dites-vous qu’il faut une « connaissance » et que c’est celle-ci qui a manqué en septembre 2008 pour faire basculer le système ? Je n’y crois pas une seconde. Nous sommes encore des êtres de chair et de sang et ce qui a manqué en 2008 c’étaient une vraie information et donc colère et détermination. J’espère que ces dernières sont bien montées en neige maintenant que les gens ont compris, et qu’elles resteront intactes pour le jour ou Buffet, Dimon, Koch bros et consorts seront en difficultés.
Je conçois qu’on réfléchisse sur les erreurs du passé pour éviter de les répéter, mais établir une connaissance…. vous le dites vous-même, toute construction réthorique se fait mettre de côté par les puissants dès que ça ne va pas dans leur sens ?..
Etablir un système, aider à la conscience, pousser les gens à s’informer d’accord. Bref je ne suis pas d’accord avec cette terminologie.
A moins que connaissance englobe tout ceci dans votre esprit, mais je ne le pense pas .
Ah l’anti-intellectualisme si cher à certains Américains qui adulaient Reagan et Bush II : on voit ce que cela nous a donné!
Vous dites que la « connaissance » n’a pas manqué mais que la « vraie information » si : c’est quoi à votre avis, une « vraie information »?
La connaissance englobe les choses (faits, informations, propositions, théories scientifiques, savoir-faire, etc…) qu’on sait être vraies avec un degré de confiance suffisament élevé.
Une information, si elle est vraie ou du moins suffisament vraie, est une connaissance. Sinon, ce n’est qu’une croyance et sa propagation, de la propagande.
Hey oui, l’action précède toujours la connaissance. Après c’est le singe savant qui s’entremêle les méninges pour essayer d’en tirer quque chose. Je suis assez d’accord avec Mike, la connaissance n’aurait pas suffit, il fallait des gens décidé à s’interposer. Rien à voir avec savoir et culture tels que pompeusement présupposés par certains.
« Les leçons ne servent qu’à ceux qui les donnent » Pierre Dac
@catafalq,
Mike ne dit pas que la connaissance n’aurait pas suffit, il dit que ça nous a pas manqué.
Bien sûr que la connaissance n’est pas suffisante, il faut aussi que les gens s’interposent pour que cela serve à quelque chose.
Mais les gens qui s’interposent sans connaissances, c’est à dire juste basé sur des croyances, ou bien des « instincts » dont on a aucune idée si ils sont valables ou non, on a déjà donné : c’est exactement ce que font nos gouvernements actuellement.
Aussi, je vois que vous avez réagi plus loin sur le soi disant mépris des connaissances du paysan. Elles ne sont certes pas à mépriser, puisque ce sont des connaissances : c’est ce qu’on appelle le savoir-faire, comme pour tout autre artisan.
Ce savoir-faire, tant qu’il est utilisé pour et par quoi il a été développé (par exemple, quel est le meilleur moment pour tailler les vignes?) fait bien partie des connaissances. Par contre, si on cherche à l’utiliser pour décider du gouvernement politique et économique d’un pays, c’est toute autre chose.
@ Mike dit : 11 mars 2011 à 11:31
Vous êtes sévère en disant cela. Si je dis que je partage votre avis, je regretterais que l’hôte de ce lieu y voie l’amorce d’une coalition d’opposition, ce que je ne souhaite pas. Je pense en effet que les intellectuels ont leur rôle à jouer, même s’ils ne peuvent pas avoir la même prééminence que dans le passé.
Là où on est en droit de s’interroger, c’est sur cette tendance, qui semble caractériser certains, à vouloir absolument se référer au passé pour trouver une voie, une bifurcation, qui convienne pour aller vers le futur. Se référer au passé, notamment pour exploiter les erreurs qui ont été commises et qu’il ne conviendrait pas de rééditer, me semble recommandable.
Mais enfin les données du problème du monde d’aujourd’hui ne sont plus du tout les mêmes.
– C’est bien la même planète mais aujourd’hui, ce qui est nouveau c’est la perception de ses limites
– C’est le fait que nous sommes maintenant tous interdépendants où que nous nous trouvions
– C’est le fait qu’il semble inutile de penser autrement qu’à l’échelle planétaire et qu’en conséquence en ne se référant qu’au passé et à la pensée occidentale, on passe certainement à côté d’une donnée essentielle
Oui vous avez raison de penser au paysan ce pragmatique mâtiné de grande prudence, parce c’est son capital et son affaire, son moyen d’existence qu’il gère et met en jeu. Cela ne l’empêche pas d’être observateur et attentif à ce qui se passe autour de lui, chez ses voisins qui sont toujours plus ou moins des compétiteurs.
Pas question de se laisser dépasser. Il a le sens du concret, faute d’avoir une grande panoplie de connaissances historiques.
Il faut certainement des deux.
@Jducac
En fait, quand je répond, c’est toujours sur une première impulsion.
Mais j’ai la faiblesse de croire que mon vécu et mes « connaissances », souvent pragmatiques, ne sont pas moins à même de donner un avis sur une sitation donnée.
C’est mon côté allemand qui parle, légèrement agacé par les contorsions sémantiques francophones, rarement suivies d’effet. Mais comme j’adore le foisonnement intellectuel français, d’où mes visites sur ce blog, je m’amuse à mettre en cause, le moins stupidement possible, certains points de vues.
N’est-ce pas ainsi qu’on titille les raisonnements ?
Et puis voyez plus bas, PJ incite Catafalq à lire un de ces ouvrages, OK, très bien, mais pardonnez-moi, c’est tout bonnement une manière de dire » Moi j’ai écrit ça, j’ai donc une bonne compréhension de la question et donc la raison pour moi ». Bref une manière de se mettre au-dessus. Pour moi ce n’est pas ainsi qu’on dialogue.
Commencez par comprendre que la bêtise dans cette affaire, c’est l’emploi du terme virtuel en rapport à internet et strictement rien d’autre ! Il n’y a bien sur absolument rien de virtuel dans internet, les échanges épistolaires ne datent pas d’hier, le mystère dans les lettres et puis c’est tout.
Ce qu’il faut c’est arrêter de violer ce pauvre terme virtuel qui n’avait rien demandé à personne, c’est tout !
Et pourquoi pas le « bon sens » paysan, dernier cri, avec un masque sur la figure ? Dernier rempart contre les poisons destinés à dame nature.
C’est pas vrai, j’arrive pas à voir votre vidéo au delà de 40k/s ça met des heures !
En plus vos livres ne sont pas bien exposés à la fnac par ex…
Sans dire que je cotise à votre idée de retard de la science économique, je dirai plutôt que la dite science jusqu’à présent fut la tentative d’explication de l’évolution passée de l’économie, plutôt qu’une recherche pure et théorique à laquelle on aurait pu se reporter pour expliquer l’évolution et les crises…
En ce sens Marx à innover en imaginant l’évolution future de l’économie avec l’exploitation qui en fut faite.
Si on regarde la pensée économique actuelle, elle se réfère aux crises passées pour tenter de comprendre et de trouver des schémas pour tenter de remettre l’économie comme avant…
Sans doute est-ce ce « comme avant » qui bloque les esprits, même vous M. Jorion parlez de la chute du capitalisme, c’est à dire comme avant, hors la question est vers quoi nous allons, même si c’est la chute du monde passé, c’est quoi ce monde de demain !!!
Jamais dans le passé, une telle révolution du marché a été vécue, permettre à un pays comme la Chine de fermer ses frontières, alors qu’il représente à lui seul quasi l’équivalent du marché dans lequel il pénètre, faire une telle évolution dans le cadre d’une génération, rien dans le passé d’équivalent qui permettrait de comparer et de tenter de trouver des voies à l’évolution future… sauf peut-être l’invasion de la Gaule par les Romains, la chevauchée des Huns…..
En d’autres termes, Ricardo dans son avantage comparatif n’avait pas envisagé qu’un seul pays pouvait à lui seul détruire l’équilibre du marché en se l’appropriant purement et simplement…
Schumpeter n’avaient pas imaginé la rapidité de l’évolution actuelle, la destruction créatrice est continuelle, la Chine est une force de créatrive pour la Chine mais destructrice pour l’occident et le monde.
Keynes et l’optimum économique, la puissance d’une seule banque est supérieure à la puissance d’un pays, que valent alors la force de politiques dont l’objectif prioritaire est leur réélection…
Nous ne sommes plus dans un marché, nous sommes dans une guerre pour récupérer ce qu’a le voisin, rejoignant les théories Marxistes, ce qui est à moi est à moi, ce qui est à toi cela se discute…
Voilà cette belle maxime Marxiste a été adaptée au capitaliste, moi pour moi et tous pour moi…
Maintenant se mettre autour d’une table, imaginer demain une France sans industrie, mais au fait à quoi nous servira nos champions de la distribution, de la propreté le jour où il n’y aura plus les salaires…de l’industrie, dac ils nous restera nos châteaux et nos restau ….
Voilà à travers la Chine, ce sont nos salaires de demain qui s’envolent, quant à la finance des pays occidentaux ils sont déjà dans le monde du virtuel et donc sans industrie…
Juste dire que la Finance est déjà dans le monde de demain, pour nous occidentaux cela sonne comme » Perrette et le pot au lait « …
Des économistes qui reprendrait point par point les textes des économistes passés, non de manière critique et comme base de leur propre réflexion, non aujourd’hui que pourrait dire Keynes et Schumpeter au vu du marché mondialisé …. juste cela déjà serait une bonne base de réflexion…
Bourdon,
Ce que vous citez, ce sont les constatations. Remontez à la source.
Mon tout premier article avait pour titre « Nous sommes tous responsables ».
Il y a 6 ans de cela.
« Nous sommes tous responsables » ? Justement non, et c’est bien là tout le problème. Du citoyen lambda aux multinationales, chacun n’est responsable que de lui-même, c’est ce qu’exige l’ultra-libéralisme. Le seul vrai responsable est l’air du temps, (ce que tout le monde respire), un air pollué par la ploutocratie. Ce qui est vrai, c’est que nous sommes tous coupables de ne pas défendre la démocratie, de ne pas exiger et exercer plus de contres-pouvoirs.
pour un peu d eau au moulin
http://www.onsebuzz.com/divers/loppsi-2-et-hadopi-la-france-a-peur-de-l%E2%80%99internet-libre,2011031113858.html
« Loppsi 2 et HADOPI : la France a peur de l’internet libre » : un titre qui identifie une clique de politicards véreux à « la France »…
พี่มุภ(Pee mouk) วัดดีครับ (wat dee khrap) คุณพูดภาษาไทยใดไหม (khoun poot paasa thai dai mai) ผมพูดใดเลย (phom poot dai leeuy) เจ็ดปีทีà¹à¸¥à¹‰à¸§à¸œà¸¡à¹ƒà¸”à¸à¸²à¸¨à¸±à¸¢à¸à¸¢à¸¹à¹ˆà¸ªà¸à¸‡à¸›à¸µà¸—ีเมืà¸à¸‡à¹„ทย (jet bpee thee laaeo phom dai aa sai yoo song bpee thee muang thai) บางที่เราคุยà¸à¸±à¸™à¸”้วยà¸à¸±à¸™à¹ƒà¸” (baang thee rao khuy gan duay gan dai) พูดเà¸à¸µà¹ˆà¸¢à¸§à¸à¸±à¸šà¹€à¸¨à¸£à¸©à¸à¸à¸´à¸ˆ (poot gieow gap setakit) คุณเดนนิส (khun Denis)
merci a toi
khun denis
j ai pas de clavier thai sous la main et j ecris pas beaucoup en thai
mais je parle un peu thai assez pour voyager seule et echanger
je passe environ six mois par an en thailande
oui je suis grande soeur perle phisao khaimook mais plutot un peu khun ay
chan chob mak muang thai kha
chan nit noi khon thai kha
chan kin khao ahan thai
chan mee khun pho khun mae thai (‘par adoption spirituelle)
je suis souvent en Isan
je suporte mal la vie et le monde d ici (france) nous sommes ici dans un monde sans Humanité
sawasdee kha chok dee mak kha
Chère Phi Mouk,
Si j’ai écrit en Thaï c’était pour l’exercice et pour me remémorer ce que j’en ai appris mais dans le fond j’ai un niveau très limité. Je me débrouille comme-ci comme-ça à la lecture et à l’écrit je me contente de recopier.
Je suis bien d’accord avec toi pour ce qui est de la qualité de vie en Thaïlande. Le fait de pouvoir vivre à l’extérieur et la chaleur des thaïlandais est une vraie source de bonheur. On est loin de la vie dans les bulles comme c’est le cas chez nous. Moi aussi j’ai bien du mal avec notre mode
de vie individualiste source de solitude. Mon plus gros grief porte sur la voiture solo qui a totalement collonisé l’espace publique (la place du village) et qui est pour moi l’outil de déshumanisation par excellence (avec la TV aussi), certainement dans les pays où le climat pousse les gens à se replier sur eux-mêmes.
Je connais bien l’Isan et particulièrement Yasothon mais j’ai surtout passé de temps à Bangkok à l’époque. On me rétorquera que cela ne tient pas la route par rapport à ma critique des cages en métal car si il y a bien un temple de la voiture c’est Bangkok. Cela dit j’ai tout de même appris à aimer cette ville. Comme quoi l’homme s’adapte à à peu près tout pour le meilleur et pour le pire.
En tant que farang je suis tiraillé entre ma terre natale (belyam) et la Thaïlande qui m’a totalement conquis.
Pour revenir à l’économie une info devrait t’intéresser:
La Thaïlande va enlever le contrôle des prix : hausse de 10 à 15% des prix en vue
http://auxinfosdunain.blogspot.com/2011/03/la-thailande-va-enlever-le-controle-des.html
Cela pourrait créer des tensions quand on sait que pour beaucoup de thaï le pouvoir d’achat est très loin de celui que nous connaissons chez nous.
Kho hai mi kwamsouk
Khun Denis
« L’absence et le manque d’une science économique »
Suis pas économiste, mais voir aussi :
Cornelius Castoriadis, Pourquoi je ne suis plus marxiste in Une société à la dérive, Points Seuil
2. La rupture avec le marxisme
Qu’est-ce qui, selon toi, rend nécessaire la rupture avec le marxisme? En quoi celle-ci est-elle liée à l’analyse que tu fais de la situation du mouvement ouvrier?
On peut discuter cette question sur deux plans: la teneur théorique du marxisme et la façon dont il pose le problème de la théorie, et le destin historique du marxisme. Sur le plan théorique: il y a une métaphysique marxiste, une théorie de l’histoire et une théorie économique, toutes trois étroitement liées. Elles sont toutes les trois intenables. Comme les marxistes considèrent la théorie économique comme la pierre angulaire de l’édifice, commençons par cette dernière.
Qu’est-ce que la théorie économique chez Marx? Qu’est ce qu’elle peut dire, jusqu’où peut-elle aller, a-t-elle des limites? On sait que, contrairement à l’esprit de certaines phrases de Marx jeune, l’élaboration systématique de la théorie par Marx dans sa maturité vise à constituer une théorie souveraine, qui n’a aucune limite, qui définit les lois de l’économie capitaliste et montre que le fonctionnement de celle-ci conduit inéluctablement à son effondrement et à une nouvelle société. Or une telle théorie est principalement impossible. En résumé, tout ce qui est dit dans Le Capital, l’élaboration théorique qui y est faite, n’est possible que moyennant l’élimination de deux facteurs décisifs dans le fonctionnement et l’évolution de l’économie capitaliste: l’évolution de la technique et la lutte des classes. Et cela n’est pas un hasard; c’est une nécessité interne de ce type de théorisation. Car par ces deux facteurs se traduit par excellence, dans le domaine de l’économie, la créativité de l’histoire, qui fait qu’il ne peut être question d’établir des « lois » de l’évolution économique autrement que dans un sens toujours partiel et transitoire.
(…)
Est-ce que ce n’est pas là la remise en cause de tout discours sur l’économie?
Bien entendu.
Il resterait donc seulement à la science économique une tâche descriptive?
Il y a certainement plus que cela. Même en sociologie, on peut faire beaucoup plus que de la description. En économie, il y a des connexions, des répétitions, des régularités « locales » et partielles, des tendances générales ; il y a une intelligibilité des phénomènes, à condition, bien entendu, de ne jamais oublier qu’il faut, pour y comprendre quelque chose, replonger l’économique dans le social-historique. Mais ce qui n’existe pas, c’est une économie politique établie sur le modèle d’une science physico-mathématique. Et c’est bien ce modèle que Marx a en tête lorsqu’il compose Le Capital. Or un tel modèle présuppose des invariances et des conservations. Les « lois » de la physique sont des relations invariantes où apparaissent des paramètres qui sont constants (les « constantes universelles » ; il y a une relation, toujours la même, reliant pression, volume et température d’un gaz, et une constante des gaz parfaits. Et à travers toutes les modifications d’un système physique, il y a toujours « quelque chose » qui se conserve : la masse-énergie, la charge électrique, etc. Mais qu’est-ce qui « se conserve » en économie? Et où peut-on y trouver des relations fonctionnelles invariantes? Chaque fois qu’on essaie d’établir de telles relations (l’économie académique s’y exerce en vain depuis des décennies), on constate tôt ou tard que leur forme change, que leurs paramètres changent, que le type même de leur dépendance par rapport aux conditions « initiales » ou « exogènes » sous lesquelles on posait qu’elles valaient, change. Encore une fois, l’économie est pleine d’enchaînements « localement réguliers », et qui ne sont pas inintelligibles ; mais il ne peut être question de les intégrer dans un système exhaustif et permanent de relations invariantes, encore moins de les formaliser.
« Marx dans sa maturité vise à constituer une théorie souveraine, qui n’a aucune limite, qui définit les lois de l’économie capitaliste et montre que le fonctionnement de celle-ci conduit inéluctablement à son effondrement et à une nouvelle société. Or une telle théorie est principalement impossible. En résumé, tout ce qui est dit dans Le Capital, l’élaboration théorique qui y est faite, n’est possible que moyennant l’élimination de deux facteurs décisifs dans le fonctionnement et l’évolution de l’économie capitaliste: »
C’est une blague je suppose ?
Très mauvaise analyse. La 2de comme la 1ère partie. On peut ne pas être d’accord avec Marx, mais si c’est pour ces raisons là, fausses l’une et l’autre, c’est affligeant.
On peut trouver des invariants dans les théories économiques, par exemple Jean Fourastier définit le prix « réel » comme étant exprimé en heure de travail et il prend comme référence l’heure du travailleur non qualifié. Avec cette définition il montre avec des séries stastistiques très diverses dans le temps et dans l’espace que le prix « réel » de services comparables est partout le même. Même si ce n’est qu’une approximation (comme par exemple la mécanique sans les frottements) elle est intéressante et éclairante.
N’ayant pas les connaissances nécessaires, je serais bien incapable de débattre du texte de Castoriadis daté de 1974. (Càd avant plein effet des chocs pétroliers, montée en puissance néolibérale…)
@Lisztfr
Ben non justement, c’est pas une blague…
@ RUTILY
Je veux bien qu’une heure soit un invariant objectif, mais le travail tel qu’il s’exerce réellement pour l’empoyeur ne s’arrêtre ni ne commence pas toujours sctictement à la porte de l’usine ou du bureau. D’autre part, les travailleurs luttent quotidiennement dans leur travaill, s’auto-organisent, trichent avec les chronos et moyens de contrôle, contreviennent aux directives et autres règlements absurdes pondus d’en haut, pas uniquement pour défendre leur dignité mais souvent aussi pour pouvoir réaliser le travail demandé alors que des règlements aburdes leur empêchent de réaliser le travail, leurs objectifs. Castoriadis cite souvent la grève du zèle qui bloque tout pour dénoncer l’absurdité d’une bureaucratie étouffante.
Travail en perruque – wikipédia
« Le travail en perruque est l’utilisation du temps de travail ou des outils de travail par un employé pour effectuer des travaux qui ne correspondent pas à ceux pour lesquels il est payé. Cette activité répond généralement à des objectifs personnels, et elle est parfois connue et acceptée par l’employeur. »
Cela fait écho à un témoignage d’un ingénieur des mines qui me signalait que la direction fermait les yeux sur l’utilisation de l’atelier de menuiserie de la mine (de charbon) à usage privé, comme par exemple pour fabriquer des meubles.
Je pourrais ajouter la réalité du travail intellectuel telle que certains ici doivent le vivre comme moi-même, travail créatif qui ne s’arrête pas à la porte du bureau mais se poursuit chez soi et même souvent pendant le sommeil qui opère parfois un déclic pour résoudre ce problème qui nous préoccupe.
D’autres exemples : Google laisse ses employés libres de développer ce qu’ils veulent un jour par semaine (et peut s’y retrouver au final). Des firmes offrent des «services relaxants» à leurs employés.
Je suis arrivé à un stade ou j’éprouve de moins en moins de sympathie et de chaleur à venir échanger sur le blog, sans doute qu’à vous aussi ça vous fait parfois le même effet, comme si par exemple le fait de ressasser continuellement nos soucis et nos bobos devant notre petite lucarne n’apportait pas réellement un meilleur état d’esprit tant pour soi que pour les autres,
et puis je ne peux pas toujours non plus m’en prendre aux gens du capitalisme comme à l’extrême gauche sur le blog c’est pas bon non plus pour mon moral comme pour mieux
garder meilleure santé.
Ah comme le socialisme de certains me pèse grandement sur le moral, en plus ma propre égologie ne fait pas mieux avancer les choses, sans doute même que je ne suis pas assez sufissament cartésien sur les bords, oui je me rends bien compte qu’à chaque fois que je
dis quelque chose de mal sur les gens du capitalisme, personne n’ose alors me dire que je résonne de travers, enfin que voulez-vous c’est peut-être aussi le grand idéal révolutionnaire
du moment, à c’est sur vous arriverez bien à vous passer de mes divers Etats d’Ames, moi
en tous cas je suis de plus en plus blasé ça fait déjà si mal à l’Ame la crise au quotidien.
Alors qu’en ce moment il y a déjà tellement de gens qui se noient un peu partout dans l’alcool ou alors les autres soucis matériels de plus en société.
« Je suis arrivé à un stade ou j’éprouve de moins en moins de sympathie et de chaleur à venir échanger sur le blog, »
Bien merci, c’est une déclaration je suppose ? Je vous offre des roses ou des tulipes ?
Le blog n’est pas le problème et il arrive à tout le monde d’être à sec. Je pense que ça manque de filles surtout, et de petits fours. Parce que sans ces deux ingrédients c’est voué à l’échec, voir Sollers en son temps ! Sollers est formel.
Hum pas trop le moral en ce moment, veuillez encore m’excuser si je manque parfois de délicatesse mais je préfère jeûner en ce moment, ça provient peut-être du changement de lune,
il paraîtrait même que la lune n’a jamais été aussi proche de la terre dernièrement,
@jérémie : si vous jeûnez, le fait de ne pas avoir le moral est peut-être un signal de votre corps qui réclame sa dose de calories. (Se rappeler aussi que l’activité intellectuelle est gourmande en énergie.)
Permettez au détective de tenter de vous aider.
Ce que vous ressentez est individuel, ou personnel, mais il faut que vous sachiez que vous n’êtes pas le seul à le ressentir dans chaque instant de la vie.
Vous êtes donc seul et non-seul.
Vous êtes isolé, séparé de vos semblables qui sont comme vous, quoique chaque individu soit différent et en même temps semblable (les conditions sociales sont les mêmes pour tous)
Allez donc voir de près la dialectique, la chose et son contraire et le dépassement nécessaire ; tout ira mieux.
Vous avez raison de penser qu’il est néfaste de se noyer dans l’alcool.
Je vous affirme par contre que partager quelques bouteilles de vin entre amis est tout à fait salutaire.
Non il n’y a qu’une chose qui me réussit c’est de rêvasser plus longtemps au bord de la
plage, être inapte à tout, pêcher uniquement le nombre de poissons que j’ai besoin pour me sustenter. Je sais bien qu’il y a toujours un peu de bon à retirer dans les gens du capitalisme ou du socialisme, mais là des fois j’ai bien du mal, pas toujours évident non plus, hum pas bon l’alcool ni d’ailleurs la cigarette, non je crois surtout que je passe en vérité trop de temps sur le blog, car je vois bien que la crise n’est pas prêt de s’arranger non plus comme ça du jour au lendemain, je dirais même que les gens n’osent pas trop parfois témoigner de la crise autrement mais c’est normal et ça peut se comprendre, oui peut-être que Liztrf a raison, les filles parlent peut-être bien plus de ces choses là entre elles, nous les mecs on préfère surtout davantage spéculer intellectuellement sur ceci et cela…
« Vous êtes donc seul et non-seul. »
La monade est sans fenêtre
Les monades n’ont point de fenêtres par lesquelles quelque chose y puisse entrer ou sortir
Si j’avais encore la force d’agir je crois qu’il faudrait agir n’importe comment. Malheureusement ma léthargie est insurmontable… Souvent l’on planifie des choses, seul un acte irrationnel aurait encore du sens.
Il y a des animaux pour qui l’hibernation c’est toute l’année, été comme hiver, printemps et automne. Quand l’hérisson recherche sa tanière, aux premières lueurs automnales, on se rencontre en baillant dans le jardin. Quand l’ours recherche des myrtilles j’ouvre un oeil, l’ours est bien agité comme bestiole. Dormir fatigue. c’est pourquoi ; dormir plus pour ronfler moins, tel est le programme.
http://www.flickr.com/photos/mbell1975/5254122015/sizes/o/
Ben alors ???
Ben oui qu’est-ce que tu croyais Cécile ???
Jérémie soyez fou, sortez.
Je vous invite une seconde fois, je vais m’occuper de vous, c’est promis. Un séjour loin de la ville vous fera le plus grand bien, demandez à Paul il me connait bien. C’est gratuit et je cuisine fort bien, même et spécialement mes invités, on ne s’ennuie JAMAIS, on a tué le temps..
Allez, osez.
Ce n’est pas faux !
Quoique le vin est bien meilleur chez le détective…
Marlowe ?
Osez Jérémie, mais méfiez-vous de qui se présente comme égalité et désintégration, y’a surement du dégoupillionneur derrière à vous inviter comme ça au mirliton !
Juste TCHIN à votre santé cher Jérémie ,restez avec moi et avec nous car la bière ou le vin est plus euphorique que Mr P Jorion (respectueusement).
Tchin
Cher Jérémie,
C’est normal que tu sois fatigué. Caïn t’a tué, et à peine ressuscité tu as pris la peine de tout nous raconter . Et chaque jour tu écris pour te lamenter des choses déplorables de notre monde. Merci à toi pour ces textes .
Mais tu as raison, avant 2012 les choses peuvent se précipiter. Reposons-nous, continuons à écrire. Il y aura des manifs au printemps, elles seront belles et chaudes.
« Nous courons vers une nouvelle crise financière »
Pour Georges Ugeux, banques et spéculateurs nous mènent droit à une nouvelle catastrophe.
http://www.lecho.be/actualite/marche_-_placements_fonds/-Nous_courons_vers_une_nouvelle_crise_financiere-.9031906-3463.art?utm_source=headerpromo&utm_medium=direct
Ah bon l’économie c’est une science je croyais que c’était une religion dans une de vos dernière vidéo.Et pour moi c’est une religion que ce soit capitaliste ou communiste se ne sont que des croyances. La science n’a rien à voir avec tous cela aucun système mathématique plus ingénieux qu’il soit ne pourra définir notre environnement. Vous êtes à la recherche de la pierre philosophale dont chacun est capable de comprendre que cela n’existe pas.
Si ce système est à l’agonie après que le communisme se soit lui aussi éteint. C’est que cette pensée cette méthodologie de penser qui est très proche du communisme ne génère que des concept faux.
Que personne ne maitrise et nous pollue l’esprit et la planete.
Aujourd’hui un séisme de magnitude 8.9 a eu lieu au Japon espérons qu’aucune centrale nucléaire ait exploser sinon nuage radioactif pour tous le monde merci la science.
Aïe, le son doit vraiment être très faible ! J’ai dit : « Il faut bâtir une science là où il n’y a rien ou en tout cas pas grand-chose ». Je n’ai pas voulu être méchant envers les religions aujourd’hui.
Mais vous n’aimez ni la religion ni la science, on peut aussi carrément ne pas aimer la connaissance en général, comme un commentateur précédent. Si j’étais Julien, j’écrirais alors : « Cher Commentateur, vous n’aimez pas la connaissance ? Avec l’immense variété des sites que l’on trouve aujourd’hui sur la toile, je suis certain que vous n’aurez aucun mal à en découvrir de nombreux qui seront à votre goût ».
à Paul Jorion,
Il est vrai que vous êtes mesuré avec les religions.
Et si l’histoire des religions, depuis que les chasseur-ceuilleurs se sont sédentarisés, était un des éléments fondateurs de ce qui nous arrive ?
Croyez bien que je ne suis pas de ceux qui pensent à une religion en particulier et que je suis persuadé que l’histoire des religions est absolument l’histoire de la civilisation, bien avant que l’économie soit une activité séparée.
Bien à vous.
marlowe@orange.fr
Quand on se trompe a ce point la ?
Je soupçonne le commentateur en question ne pas aimer les « tenants » de la culture. Par ailleurs c’est, de votre part, faire montre d’un grand mépris pour la connaissance du paysan, l’instinct, etc…
« … la connaissance du paysan, l’instinct, etc… »
Il y a un livre qui fait référence à ce sujet que vous aimerez peut-être consulter : G. Delbos et P. Jorion, La transmission des savoirs (1984).
C’est pas que j’aime ou que je n’aime pas les tenants d’une culture quelconque je ne suis qu’un animal.
Un animal ne fonctionne qu’avec ses sensations et j’ai la sensation que ce que nous faisons actuellement que la majorité adule mène a ma destruction d’abord et peut être a la destruction de tous alors je rèagi
@ploucplouc,
si nous ne fonctionnions qu’avec nos sensations, nous en serions encore à croire ce que nous voyons tous les jours : que le soleil tourne autour de la terre.
A propos, le site Persée est menacé de fermeture.
http://www.lapetition.be/en-ligne/Persee-en-peril-9491.html
Absolument pas c’est la religion qui a imposé le terra-centriste. la plupart des personne même non lettrée savaient que la terre est ronde et quelle tournait autour du soleil comme l’avait prouvé Ptolémée et mesuré sa circonférence à 30 kilomètres prés 400 ans avant jésus christ oublié pour des raisons politique et de pouvoir.
@ploucplouc,
ils savaient comment que la terre tourne autour du soleil? Basé sur leurs sensations?
Le géocentrisme date de l’antiquité : normal, c’est ce que nos sensations (la vision en l’occurence) nous disent.
Et puis, Ptolémée n’a jamais prouvé que la terre tourne autour du soleil, où avait vous rêvé cela? Son modèle était, comme celui d’Aristote, géocentrique.Pour votre information, le premier à avoir émit l’hypothèse que la terre tourne autour du soleil fut Aristarque de Samos (vite oubliée).
Le premier à avoir proposé un modèle théorique heliocentrique complet fut Copernic.
Et le premier à l’avoir « prouvé » (c’est à dire le moment où cela devient véritablement « connaissance ») par ses observations astronomiques fut Galilée.
Vous voyez, c’est la différence entre connaissance et croyances : vous continuez à vous baser sur des croyances, et à en faire la propagande.
Ptolémée n’a jamais prouve que la terre tournais autour du soleil mais comment a-il fait pour mesurer sa circonférence .une simple équation de trigonométrie basé sur les rayons du soleil il était pour lui évident que le soleil était au centre
@ploucplouc,
premièrement, ce n’est pas Ptolémée qui a calculé la circonférence de la terre par trigonométrie, mais Eratosthène. Deuxièmement, ce calcul est le même que la terre tourne autour du soleil ou vice versa, nul besoin de savoir qui tourne autour de qui pour cela. Troisièmement, pourquoi insistez vous sur cette croyance ridicule comme quoi il est « évident » que pour Ptolémée la terre tourne autour du soleil alors que l’évidence (ses propres écrits) prouvent le contraire?
La terre et le soleil.
Faut-il être prétentieux pour croire et affirmer que le progrès qui consiste à affirmer que c’est la terre qui tourne autour du soleil et non le contraire nous a apporté une vie mieux remplie !
La vraie question est de connaître intimement, dans notre chair, ce que nous faisons de ce prétendu savoir ou plus précisément de ressentir ce que ce savoir a fait de nous depuis quelques siècles.
Si le prix à payer pour avoir des connaissances scientifiques, prouvées ou non, est l’abandon de notre unité avec l’ensemble du monde vivant, ce prix est beaucoup trop élevé.
@chris06
Dans notre univers il n’existe pas seulement la terre et le soleil si la terre était le centre les autre planète perturberait notre perception nous devrions avoir dans ce cas la des éclipse de venus ou de mars car nous sommes pas la seule et dans ses condition je ne saurais ou placer le soleil .Mais je croit qu’un système mécanique à déjà été inventer pour prouver à tous que la terre était le centre du monde. C’était une commande de notre roi Louis quelque chose dans les année 1700 il faut que je fasse des recherche mais c’est normalement assez connu . Vous avez absolument raison c’est Ératosthène sous le règne de Ptolémée III Que la connaissance d’un angle ne suffit pas a déterminer son emplacement dans l’espace vrai
@Marlowe
je suis d’accord le prix devient vraiment trop élevé
De même qu’on peut définir une « science » du jeu de Go, du jeu de dame ou d’échecs, on peut définir une « science » de l’économie, selon le jeu auquel on joue ! Et la science économique a exactement le même statut scientifique que celle du jeu d’échec, ce qui la cantonne à un faux universalisme puisque tout le monde ne joue pas aux échecs.
Si vous jouez aux échec, une « science » des échec vous sera davantage utile qu’une « croyance » des échecs, essayer pour voir. C’est très payant d’avoir des rudiments d’analyse rationnelle aux échecs, par exemple, le pion est l’âme du jeu d’échec… étudier la structure des pions comme on étudie les stratégies de ses concurrents…
Dans la mesure où l’on retrouve des lois universelles au niveau du jeu en question il s’agit de plus que de croyances. Si le jeu n’était qu’affaire de croyance on n’en saurait jamais rien et vous pourriez commencer n’importe comment votre partie, personne n’en saurait plus que vous puisque la croyance serait la seule connaissance possible du jeu d’échec.
C’est sûr que c’est les croyances communistes qui nous empêchent de vivre en ce moment. Comme les 35 heures en fait, on a pris du retard encore, par rapport à l’Irlande.
A propos je suis pour la suppression du Luxembourg. On ne parle pas souvent du Luxembourg, sauf Houellebecq, personne et justement il est contre l’intervention de Sarkozy en Lybie. Le luxembourg parle beaucoup trop pour un bloc d’immeubles d’assurances.
Moi aussi, je suis pour la suppression des paradis fiscaux , de TOUS les paradis fiscaux et pour leur rattachement fiscal systématique à l’état fiscalement et financièrement transparent le plus proche, même les îles Caïman et tous lesminuscules îlots au bout du monde . Quand je pense que pour les cadres de chez Renault, on a estimé qu’ils étaient clean uniquement après avoir vérifié simplement au Luxembourg et au Liechtenstein, c’est à mourir de rire .
Tant qu’il y aura des paradis fiscaux, les peuples n’auront aucune prise sur les finances mondiales .
« Les croyances communistes« , mais seuls les valeureux (!) adversaires du communisme réel y croient encore !
EXCELLENT Mr Lisztfr..
les jeux ,échecs ,de guerre et autres sont une science ,la preuve est que la Science au service du programmateur permet de faire perdre à coup sur n’importe quel champions d’échec,Dames etc..
D’ou ma question?
Puisque les ordinateurs gèrent également les finances en Bourses ainsi que les milliards de comptes,pourquoi ne pas remplacer les Gouvernements par des Ordinateurs ?
Pas encore pris l’apéro,donc pas de hic..
Non, aucune centrale nucléaire a explosé, et OUI un grand bravo à la science, la technologie et au développement qui font qu’un séisme d’une telle magnitude, dont l’épicentre est tout proche d’une région très peuplée, ne tue que quelques dizaines (peut être quelques centaines) de personnes.
En des temps plus reculés, ou des régions du monde qui ne bénéficient pas des progrès technologiques et du développement, on aurait sans doute compté les morts par centaines de milliers. Mais au Japon au XXIeme siècle, ce sont des centaines de milliers de vies qui sont sauvées.
Apologie de la modernité.
J’en redemande.
Mon grand-père, quand j’étais petit, me donnait un conseil : »il ne faut jamais vendre la peau de l’ours avant d’avoir rencontré l’ours et de s’en être sorti ».
toujours a la puissance de la technique
elle est comme tous ce qui est humain
faillible
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/03/11/97001-20110311FILWWW00561-japoncentrale-6000-habitants-evacues.php
http://www.leparisien.fr/international/japon-etat-d-urgence-dans-deux-tiers-des-centrales-nucleaires-11-03-2011-1353259.php
@Marlowe
Et bien moi je dis à mes enfants: ne tuez jamais un ours avant d’avoir vendu la peau
Vous avez du bol pour l’instant.
La culture se définit essentiellement par ce qui est partagé et transmis. (… C’est ce que nous avons en commun avec d’autres). Toute la question est de savoir si cette culture sera la communication de tous ou la complicité de quelques-uns. Claude Roy
Par définition, ce « qui est commun » ne peut pas être partagé entre ceux qui n’ont rien en commun, sauf éventuellement l’illusion d’être ensemble.
Perso je pense que pour apprécier la culture il faut de l’instruction à la base,sauf pour quelque doués.
Il m’a fallut apprendre pour apprécier la musique classique ,ensuite cela reste une redécouverte chaque foi.
Pour les œuvres d’Art,tableaux ,sculptures etc ,idem.
Donc la base que l’état est occuper à démolir reste l’instruction.
Un monde meilleur à découvrir ensuite.
Pour les scientistes, les anti-scientistes donc pour autant, puissent ceux-là relire le Discours de la Méthode….
Cet écrit est simplement simple, accessible, pour autant méconnu!
Descartes ne se fait guère d’illusion, ménage un peu ses arrières du coté de la méta-physique, en propos qui demeurent encore aujourd’hui pour beaucoup, et faudrait-il en venir à les qualifier « d’arriérés »?
La question n’a aucune importance, pourtant, elle ne cesse d’importer!
Abusons:
« Formalisme-réalisme », une grande question du modernisme (1905-1975), définitivement tranchée désormais du coté du réalisme, celui que l’entendement commun recouvrerait par évidence.
Je crois que rarement, l’entendement commun exclut plus qu’aujourd’hui la science en méthode suivant Descartes, dans sa qualité pour une recherche en domaines manifestement minimes, minimaux par nature peut-être entre sachants.
Du coté de la science économique, s’il fallait suivant mon sens en tenir alors pour l’éventuelle forme, jusqu’à celle même de la réalité actuellement vécue et sensiblement démontrée comme quasi-utopie, les problèmes entre sciences, réalités, interprétations et formes paraît bouter définitivement la science économique en dehors du domaine de la forme, restant quand même au domaine qu’intuitivement nous pourrions débattre tous.
En tous cas, puissent beaucoup trop comprendre que la science économique ne peut trop s’éloigner d domaine de la science!
Il n’y a pas la moindre incompatibilité avec les motifs de la science.
(Suivant Descartes, mais…)
En « réalités » mais intellections, l’incompatibilité avec le motifs de la « forme » demeurent, comme toujours….Pourtant prime la forme pour approcher l’inconnaissable réalité, sauf des constats.
Puissent dans un proche avenir les motifs de la forme apparaître, ainsi que le marxisme qui nous fut extrêmement profitable, revenir pour plier le principe de la réalité qui lui ne fait actuellement d’autres motifs qu’en utopies.
Et pas des utopie nécessaires à trahir, des utopies pénible à vivre.
Tout mon soutien, Mr Jorion!
Vous oubliez Keynes qui est quand un grand penseur de la science économique. Et qui tout de même à la source de l’organisation économique des société occidentale post WWII jusqu’à reagan-tatcher
Il y a 29 pages consacrées à Keynes dans Le capitalisme à l’agonie, plus un certain nombre dans L’argent mode d’emploi, plus … Je suis sûr que chacun aimerait bien être oublié de la manière dont Keynes est oublié par moi…
En tant que Dr. en Economie, je pense que la Science Economique a connu une dérive au début des années 80, et que les économistes ont été a la fois les complices et les inspirateurs des politiques qui ont été appliquées jusqu’à aujourd’hui en apportant une caution théorique à certaines décisions absurdes.
Moi même quand je faisais ma thèse, je n’imaginais pas qu’on puisse faire quelque chose de sérieux sans équations mathématiques (une thèse à la Duflo était impensable pour moi). Qu’il n’était pas nécessaire de lire les anciens ou de s’imprégner de l’histoire des faits économiques (comment comprendre Keynes sans aborder l’étalon or ?).
Depuis, je pense que la chape de plomb est tombée (il suffit de voir ce qui se passe aux EU). On commence à tolérer plus de diversités dans les approches, et dans les courants de pensée.
Malheureusement, je pense aussi qu’on a formé des bataillons d’Economistes incultes qui sont encore là pour longtemps, et qui se cooptent dans les organisations internationales, genre FMI.
Et dire tant qu’élève on a du supporter vos délires mathématiques sur tableau noir qui ne reposait dans la réalité sur rien de tangible et ne prédisait strictement rien (tu parles d’une science). Je faisais de méchante réflexion en plein amphi la prof ne disait rien, je voyais qu’elle se sentais coupable (elle faisait le programme).
Pour ce qui est de la diffusion des idées, elle se fait là où on ne l’attendait pas. Notamment avec des malades mentaux. Un monsieur, un peu comme vous, Mr Jorion, à l’itinéraire un peu chaotique par rapport aux institutions mais aussi par rappport à sa formation puisqu’il est économiste et psychologue clinicien anime un atelier de repérage où il traite avec les malades de la crise politique et économique. Il s’appuie bien sûr sur les lectures de lacan, zizek, Sloterdiijk… sur son expérience de travail mais aussi sur vos travaux ainsi que ceux de Lordon.
Je lui fais raconter son travail et j’en comprends que les malades diagnostiqués « psychotiques » de rencontrer quelqu’un qui traite de questions politiques et donc qui ne les renvoie plus constamment à leur maladie disent se resentir commme intellectuels dans le sens où ils sont capables de comprendre des phénomènes incompris jusque là et de s’approprier pour eux du sens. Ca a un effet indéniable puisque certains d’entre eux vont jusqu’à formuler des projets de sortie de la psychiatrie. Le plus dur, vous l’imaginez bien, ce sont les collègues de ce monsieur qui ne désire pas savoir.
La diffusion des idées, elle se glisse non pas seulement au sommet des Kahn et consorts… mais parce que des gens comme ce monsieur ont payé tous les prix sans être une victime du système à armer d’autres gens qui n’attendaient que çà pour sortir de leur état.
Intéressant petit débat ce matin sur F-Inter avec un B. Maris un peu moins nuancé que d’habitude et un D. Seux sur la défensive…
http://sites.radiofrance.fr/franceinter/chro/ledebateconomique/
Je vous avais déjà entendu dire que la science économique avait commencé à dérailler autour de 1850, mais je ne comprenais pas à qui vous faisiez allusion. 1870, je me serais dit : la révolution marginaliste… Non, la réponse est donc : Karl Marx.
Point positif que vous soulignez chez Marx : son approche philosophique et littéraire de l’économie, avant l’apparition des maths. Tout à fait d’accord, mais dans ce cas pourquoi appeler à la fondation d’une nouvelle science économique « comparable à la chimie ou la biologie » ? C’est justement parce qu’on a voulu lui appliquer les méthodes des sciences naturelles (empirisme, quantification, maths) que la science économique a dérapé. Cela a démarré avec Comte, Walras, … et vous connaissez la suite. Je ne crois pas que l’on puisse l’attribuer à Marx qui aurait agi comme un repoussoir, mais peut-être avez-vous des exemples précis.
La vraie question est : quel modèle pour une nouvelle science économique ? Personnellement, je ne prendrais donc pas la chimie et la biologie comme modèles, mais plutôt la philosophie et la logique, et une approche humaniste et non mécaniste. Cela mérite tout à fait le titre de science, comme disait Einstein : « Science is nothing more than a refinement of our everyday thinking ».
J’était hier soir à un séminaire d’André Orléan intitulé « Les théories de la valeur » où il exposait ses recherches sur thème : comme refonder l’économie et éviter les erreurs de la valeur mathématisée, de la fonction d’utilité, et tout ce qui s’ensuit ? Les références vers lesquelles on se tourne immédiatement sont les scolastiques, Boisguibert, Turgot, Cantillon, Turgot, Say, Condillac. Il y a des raisons d’être optimiste car il y a pas mal d’intérêt en ce moment pour l’histoire de la pensée économique, et Internet facilite ces travaux. Cela prendra du temps. En attendant, les maths restent très présents dans le milieu académique, ne serait-ce qu’en tant que moyen de sélection. On accède aux titres et aux postes d’économistes en prouvant que l’on est doué en maths. Ca ne va pas plus loin que ça…
Cdt,
GSF
Bonjour Paul,
Encore un bon débat en perspective que la diffusion des idées.
Savez-vous que vous créer des débats parallèles sur le sujet?
Je ne parlerais pas de guerre civile numérique, mais de fracture numérique pur et dure.
Il s’agit d’un véritable « gap » qui existe entre l’analogique et le numérique.
Je me rends compte que je suis dans la deuxième tranche et je génère des frictions avec ma logique pure et dure qui peut parfois être considérée « inhumaine ». A force de coudoyer des machines, on y arrive vite.
Je vais en parler bientôt, mais c’est le problème de notre époque. Les deux « tranches » sont devenues ennemies et plus complémentaires, comme elles le devraient. On a créé des experts et plus aucun généralistes de formation. Et de ce fait, on doit se retourner vers n’importe quel « save point » comme une poule effarouchée sur un tas de fumier qui n’est pas de son propre ressort.
Testeur, je l’ai été par profession, par conviction. Les dysfonctionnements, on appelait cela des « bugs ». Les dysfonctionnements n’étaient même plus humains. Ca on en avait l’habitude. La machine et sa logique intrinsèque, c’était nouveau.
Il y a les gens qui restent aux constatations aux problèmes et qui les corrigent par des coups de seringues. Puis il y a ceux qui remontent et cherchent les sources (de moins en moins, recherchées, car cela demande beaucoup plus de temps).
Internet, la répulsion que certains peuvent en éprouver, prouve qu’il est bien plus que l’invention de l’imprimerie. Les « geeks fastoches » dont je parlais dans mon dernier article en sont une preuve.
Les livres sont à la disposition de ceux qui peuvent se les payer. Aucune interactivité. Un écrivain n’en a aucun retour, sinon par un droit de réponse, qui souvent est filtré.
L’immatériel et l’immatériel, c’est un peu comme parler du réel et du virtuel.
Il faut en trouver les liens qui existent et qui subsistent si on les cherche.
Mais, ce n’est pas une mince affaire.
Le manque de science économique?
Existe-t-elle? Est-ce une science?
Vous faites références aux dires des « anciens », au passé de siècle -1, -2, pour les prouver votre vision actuelle. Hors toutes les situations sont spécifiques, ont leurs particularités.
Est-ce la bonne méthode?
Mais, vous avez peut-être raison par cette approche.
Bonne soirée
Petit lapsus: « L’immatériel et l’immatériel »
Je voulais dire « Le matériel et l’immatériel »
Les idées ne se diffusent pas.
Les mensonges et les illusions se diffusent.
Les idées sont données, reçues et rendues et si possible améliorées.
hé Marlowe un peut comme la PUB.
Les idées se diffusent notamment grâce à : datalove
Personnellement, je trouve que le metadatalove ne fait de mal à personne, bien au contraire.
Quant à la science, j’ai récemment découvert une science des services (en.wikipedia), science proposée par IBM. On arrête pas le progrès.
Le monde entier est consentant pour se laisser dévorer par la Chine en ne lui appliquant pas le traitement qu’elle nous applique :
1- La Chine sous-évalue sa devise et nous refusons, au nom de grands principes dont le refus du protectionnisme, de nous en protéger en restaurant nos barrières douanières. Nous allons sciemment à la fuite de nos emplois et à notre mort économique au nom de grands principes qui ne sont pas réciproques.
2- La Chine interdit aux étrangers d’accéder aux actions A, les plus intéressantes, sur ses marchés boursiers . Elle ne leur concède que les actions B et les actions H sur Hong-Kong, les moins intéressantes . Elle se garde ainsi ses entreprises stratégiques et les plus lucratives.
En échange, les pays étrangers permettent aux Chinois d’accéder à TOUS leurs titres boursiers et d’acheter TOUTES leurs entreprises, toujours au nom du grand principe du refus du protectionnisme . Bientôt le monde entier appartiendra à la Chine.
3- La Chine fait payer, uniquement aux étrangers, l’augmentation du prix de ses importations de pétrole en instaurant un impôt de 10% prélevé uniquement sur les dividendes des actionnaires, uniquement les ETRANGERS détenteurs d’actions H de certaines de ses compagnies pétrolières dont la CNOOC .
Bref, en France et en Europe, nous nous conformons scrupuleusement à tous les principes qui nous desservent et qui avantagent la Chine qui ne s’y conforme pas . Attitude de servilité malsaine car nous nous suicidons.
La Chine, au contraire, avantage ses nationaux et son économie, pratique le protectionnisme, protège ses emplois et la conservation de ses entreprises en Bourse . De plus la Chine invente chaque jour de nouvelles mesures pour ponctionner financièrement les étrangers tout en épargnant ses nationaux .
A quand un sursaut de protectionnisme salvateur en Europe ?
Il y a tant à lire qu’un filtrage m’est obligatoire.
Donc je lis attentivement vos interventions,
parce que je suis en accord avec ce que vous exprimez.
Je ne chicanerai que sur le mot « protectionnisme »; le mot , pas la réalité.
Aujourd’hui, comme souvent je ne peux pas écouter Paul, mais
la diffusion des idées est un sujet abordé.
Si nous voulons que « nos » idées progressent , employer des expressions
neutres serait tactiquement judicieux, parce que certains mots créent
quasi-automatiquement une prévention ou un rejet chez l’auditeur ou le lecteur.
« Protectionnisme » est un de ceux-là. C’est un chiffon rouge agité
devant les psycho-rigides du libéralisme. Vingt ans de propagande
libérale n’est pas sans laisser des traces.
De quoi s’agit-il quand nous disons qu’un protectionnisme est nécessaire ?
Il s’agit simplement de moyens visant à rétablir une égalité dans la concurrence.
Les dictateurs payent mal leurs serfs ; ils négligent toutes les normes
sociales et environnementales. Donc la concurrence est faussée.
A nous de trouver ce qui rétablira de l’équité dans le commerce.
Ces moyens sont nombreux, la fiscalité ou le simple embargo
(pratiqué sur une large échelle par les USA), n’en sont qu’une composante.
Et le « protectionnisme » commence au niveau individuel.
Je me suis toujours trouvé bien de ne pas acheter un gadget
d’origine asiatique, ou d’y réfléchir à deux fois.
L’ absence de TV c’est comme cesser de fumer: libérateur.
Bonjour Daniel.
Désolée pour le mot, même s’il n’est pas tactiquement judicieux . Je ne suis pas économiste mais simple profane, pas très douée pour la langue de bois et « protectionnisme » est le seul mot dont je dispose pour désigner ce type de mesures pour la survie de notre pays .
Qu’il est pénible d’avoir un maître à l’ouest et un autre à l’est !
deux de trop, à mon humble avis !
pourquoi donc un ou deux maitres ? qui a décidé cela ?
non alignement !
Bonsoir Monsieur Jorion,
J’ai cherché en vain dans quelques boutiques de Bretagne un pull de marin avec des boutons sur l’épaule droite.
J’ai essayer de grandir l’image pour regarder l’écriture des titres des livres afin de voir si ce n’est pas votre caméra qui se prend pour un miroir mais je n’ai pas sous la main un logiciel qui conviendrait.
Peut-être que ce que cet anomalie vestimentaire fait partie de votre message et signifie qu’il faut sortir du schéma Droite Gauche pour repenser l’organisation de la société.
(Avec un grand sourire)
Paul,
Pourrais-je vous proposer un « c’est vendredi » dans lequel vous racontez votre histoire en Californie.
Les raisons de votre départ d’Europe. Comment vous y viviez. L’expérience comme vous l’avez de cette confrontation entre l’esprit à l’européenne et à l’américaine. Cela ouvrirait des débats. Car en tout, il y a un avant et un après. Près à recommencer ou dégouter à jamais?
Le cadre actuel est (encore) patriarcal et se base sur « je me valorise en dévalorisant autrui ».Je n’y connaît rien en économie, la base du prix dans ce cadre serait-il le prix de la femme? A mon sens sortir du cadre serait aller vers un humaniarcat où l’humain est valorisé quelqu’il soit. Voilà ce que je peux dire pour le cadre.
Le rayon vert est paraît-il un phénomène survenant au coucher du soleil, lorsqu’un bref instant une lumière verte illumine l’atmosphère. Il convient alors de faire un voeu, lequel se réalisera nécessairement. Rohmer en a d’ailleurs fait l’argument d’un film dans les années 80.
Il semble aussi que l’histoire soit productrice de tels moments, si fugaces qu’il convient de les saisir à pleines mains sans attendre. Octobre 2008, était un de ceux-là, lorsque les mâchoires de la finance (pour reprendre l’expression de F. Leclerc dans un billet parallèle) se sont entrouvertes un bref instant. Ce moment n’a pas été saisi. Est-ce vraiment faute de connaissances préalables des dirigeants en charge? pourtant, pendant quelques semaines, nous avons entendu de fort beaux discours, qui auraient figuré sans difficulté sur ce blog (« les paradis fiscaux, c’est fini! »), et dont l’application aurait changé bien des choses.
Aujourd’hui, un autre moment pourrait s’achever : celui dit du « printemps arabe ». Là encore, on sent déjà les mâchoires se refermer. On tire et bombarde ici et là, sans plus de frein. Ceux qui pourraient agir tergiversent (ce sont d’ailleurs les mêmes). Est-ce faute d’une théorie du missile sol-air? celle-là est stabilisée depuis longtemps.
Dans la querelle des annales (qui est reprise plus haut dans ce fil), j’aimerais moi aussi opter pour l’histoire longue. Mais je m’interroge sur les faits que s’exposent sous nos yeux même.
Une synthèse possible serait que des sociétés fatiguées n’ont plus le sens de l’histoire, et que les dirigeants qu’elles sécrètent ne sauraient qu’être à leur image.
François,
Vous êtes sûr que vous répondez au billet de Paul?
Avez-vous vu la vidéo?
@ L’enfoiré
Il me semble bien que oui, dans la lignée de la discussion du billet n°2 (Mike, Chris, Catafalq) : la capacité de résoudre ou non les problèmes (par ex en octobre 2008) provient-elle de connaissances théoriques préalables (s’inscrivant nécessairement dans le temps long) n ou bien s’élabore -t-elle dans l’action et par ceux qui sont en responsabilité (ce qui privilégie la dimension individuelle). J’y agrège les événements actuels, comme 2ème exemple.
Cela me semble bien se raccrocher à la fin de la video (alinea « l’importance des concepts et des théories »).
François,
Merci pour votre réponse.
Nous sommes au niveau du commentaire n°°21, et vous donnez votre sentiment au commentaire n°2. De là, ma surprise. Il y a à la fin de chaque commentaire un bouton intégré avec « Répondre », ce qui vous permet de vous positionner au bon niveau. Merci de le comprendre.
Bonne soirée 😉
Fatigue …. ?
La Marmotte :
Un réveil à la main, la marmotte, un beau jour
Réunit ses enfants
(Ils se comptaient deux cents)
Au bord d’une clairière,
Et leur dit
Lorsqu’ils eurent posé leur pelucheux derrières :
« Nous voici mercredi
La veille de jeudi, lendemain de mardi
Prélude à vendredi et qui sait ? samedi.
Si vient le samedi pointera le dimanche
A nous en ce cas-là le dévorant lundi. »
Dans les rangs : silence
On ne peut pas toujours refuser l’évidence.
L’animal, après ce préambule,
Poursuivit de sa profonde voix de somnambule :
« Ainsi l’heure s’engrosse et tombe comme un fruit.
(Dans les rangs, aucun bruit)
A moins de n’y prêter une énorme attention
Savez vous bien que nous risquons
De nous retrouver ici dans dix ans
Un autre mercredi semblable étonnamment
L’oreille moins aimable
Le poil un peu plus blanc
En ayant tout ce temps dormi ?
Car dans notre famille
C’est fou ce qu’on roupille !
Est-ce là vraiment une vie
Que de plonger le jour tout au fond de la nuit ? »
Tous les enfants à ce discours
Dormaient déjà comme des sourds.
Elle même baillait intérieurement
Mais n’en laissait rien voir.
(On n’est pas des loirs !)
Il faut se dominer lorsqu’on est maman.
Notre valeureux mammifère
Poursuivit de sa voix aux vertus de somnifères :
» Au siècle du radar et de l’atome
Il y a quelque crime à demeurer at home.
L’homme – cet inconnu – progresse énormément.
Mes chers petits enfants
Vous devez être dans le vent.
Ne vous laissez pas clouer par les événements,
Le temps est un nectar qu’il faut goûter à temps »
Elle allait s’endormir quand le réveil sonna.
Un gros réveil-matin de marque Arizona
Qui faisait un boucan
A crever les tympans.
» Mais grâce à cet engin, dit elle en sursautant,
Nous pouvons garder l’oeil ouvert sur le destin. »
Or, à ce moment là,
Une bombe atomique auprès d’elle explosa.
(Les hommes sont gamins,
Ils s’amusent d’un rien.)
La terre et le soleil volèrent en éclats.
Plus besoins d’autres mots
Marmottes et marmots
Passèrent avec fracas
De vie à ce qu’on nomme le trépas
Le monde retomba dans son premier sommeil.
C’était un mercredi
Lendemain de mardi.
Mais pas plus de jeudis
Ni de prochains dimanches.
Oh ! dans le vide ouvert ce peu de poudre blanche…
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(innocentines, R de Obaldia)
Merci !
d’une terrible drôlerie …
De rien 🙂
Innocentines
Poèmes pour enfants et quelques adultes
Le poème ressemble à son auteur . Nous avons assisté un jour, dans notre province, à une rencontre universitaire avec Mr De Obaldia . Sur le podium, une longue table . Sur cette table, cinq bouteilles d’eau minérale devant cinq professeurs de littérature rigolards . Au milieu, l’invité du jour, Mr de Obaldia avec , devant lui, une bouteille de whisky . Au début de sa conférence, il nous précisa en riant qu’il ne fallait surtout pas se fier aux apparences : quand il était entré pour la première fois dans cette salle, bien avant le début de la séance, il avait ri en voyant cet alignement de bouteilles d’eau et avait lancé » Pourquoi pas du whisky ? » Un professeur s’était éclipsé jusqu’à l’hyper du coin pour procéder en douce à l’échange des bouteilles et guetter sa réaction à son entrée sur le podium..
Après la conférence, les étudiants de la troupe du théâtre universitaire, auparavant morts de trac à l’idée de présenter leur version de la pièce « les veuves » devant son auteur, , le firent dans une atmosphère très détendue .
J’ai là une grosse interrogation.
Ne faut-il pas confondre théorie et subjectivité…???
Certes, la « sciences » économique parait être une science… Le malaise est que Monsieur Jorion est là pour m’approuver lorsque j’écris que le pouvoir d’un humain face à un autre humain influence cette « science ».
Soit, mes gens, lorsque vous aurez mis l’humain en équation, merci de m’envoyer un fax.
Tant que nous y sommes, sur le blog, fais-je du respect ou de l’ingérence..???
Que celui ou celle qui fait du respect me lance la première ingérence.
Pas encore de réponse..??
Je suis une montagne de patience, car habitué à lutter contre le temps, soit, l’argent. Voire, faire avec.
Je vous userai avant moi. Au point que vous souhaiterez que je n’existe plus.
Yvan, ne seriez vous point un tantinet, comment dire… égomane?
Parce que je tiens compte des autres…???
Faudra m’expliquez, là 😉
Je n’ai pas besoin d’estimation, mais de réaction violente.
Au boulot, les gars. Si vous l’osez.
Yvan t’es qu’un sale gamin, tout ce que j’aime.
Peut-être dois-tu te faire à l’idée d’un certaine fermeture chez les autres.
La convention et le standart sont partout.
L’illusion règne.
Dès dorénavant et à partir de désormais l’absolu est omniprésent partout
Mike, avant de n’être qu’un sale gamin, j’ai découvert trop tôt que si j’avais des droits, j’avais aussi des DEVOIRS.
Soit, et c’est le problème le plus énorme des plus riches actuels, vouloir une liberté totale ne peut se faire qu’au détriment des autres.
Et donc, rejeter la société dans son ensemble.
Julien je t’ai dit que nous nous radicaliserions.
Laisses arriver ici tous les commentaires et surtout les plus tordus et les plus vindicatifs comme celui de Monsieur Jorion ce jour.
Laisses.
Ils n’oseront pas, je pense.
Mais je reste bloqué ICI tant que Monsieur Jorion n’aura pas reconnu que sa « science » économique ne peut se passer d’humains.
La contraposée sera ainsi valable.
Ceci est une grève de la faim virtuelle.
Et pour confirmer ma grève du virtuel, je n’interviens pas pendant 6 jours à dater de maintenant.
Mais le retour sera virulent.
Est-il possible d’envoyer du lourd à ton N° de fax ?
signé : celui qui fait de la propagande sur ce blog.
Marlowe, complètement d’accord pour avoir du lourd.
Le lourd est en grande partie ce que je pratique et je confirme, en passant, que les générateurs de centrales sont à l’air libre et donc tués par le moindre tsunami qui se pointe.
Et en échappement quasi-libre, d’ailleurs. Car le boucan qu’ils font empêche de bosser si l’on est dans la zone proche.. Mais ceci n’est qu’un détail. Qui tue.
En parlant de lourd, ceci devrait en intéresser certains pertinents ici :
http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20110318trib000609148/pourquoi-l-union-sacree-des-banques-centrales-etait-necessaire-pour-faire-baisser-le-yen.html
Nous voyons donc bien que le Japon est complètement dominé par le dollar mais que cela n’a pas fait bouger l’Euro d’un quart de pouce… bizarre, non..????
Les autres chiffres permettent de se rendre aussi compte d’une dévaluation qui permet d’acheter à l’étranger avec de la monnaie de singe comme le font les US ainsi que la Chine.
Les deux étant en concurrence.
Maintenant, que va-t’il se passer..??
Cette catastrophe va-t’elle être un accélérateur de crise ou une excuse d’enfer pour que les plus puissants-riches continuent à cacher leurs manoeuvres, je pense que cela sera visible dans environ une semaine en suivant les mouvements de masse et la propagande.
La « faute au Japon » changerait de la « faute aux Chinois ».
Sauf que le Chinois est la bête noire des US (économiquement) et le Japon, leur vassal complet…
D’ailleurs, les Russes proposent de vendre leur courant à prix fort au Japon alors que la Chine ne bouge pas le petit doigt… 😉
Les rancunes atomiques ont aussi la vie dure, néanmoins…
Monsieur Jorion, vous n’oserez pas me répondre, je pense. Désolé.
Arg… erreur de ma part. ENORME ERREUR !!!!
Injecter de la liquidité permet d’acheter à l’étranger TANT QUE le cours se maintient à peu près.
Comme le fut jadis le Yen et comme l’est le Dollar.
Sauf que le Japon a un statut qui n’a pas réussi à être tué par l’attaque économique américaine des années 90 (comme toute la zone Asie) mais que les US sont finalement beaucoup plus fragiles.
De quoi se poser des questions, non..???
De là à dire qu’un Japonais n’a pas besoin d’être le maître du monde, mais en récupère les avantages, il n’y a qu’un pas.
Alors, Monsieur Jorion.
Théorie ou subjectivité…???
Si je peux vous rassurer un tant soit peu, j’ai déjà évoqué la dichotomie, soit, retrouver la cause par l’effet.
C’est à dire, l’approximation hérésique de la « psychologie » c’est à dire la croyance. Toutes les croyances, d’ailleurs…
Même celle de l’argent.
Je ne vous en voudrais pas si vous ne me répondez pas. Car vous remettriez beaucoup de vos croyances en question.
Comme chacun d’entre nous, notez.
Peut-être suis-je comme vous, finalement. 😉
Un humain est un animal comme les autres.
à Yvan
Comme au poker, pour voir, banco et bingo.Les mondes // vont se rejoindre ce n’est qu’une question de temps, pour tous.
Dichotomie;définition no3 du Robert que j’apprécie à sa juste VALEUR.
Egalité, ce mot a peut-être été récupéré par l’argent, mais j’en reste à la définition mathématique de la méthode, soit, retrouver la cause par l’effet.
Monsieur Jorion, vous recommencez, en cette vidéo du vendredi.
Les Sciences Humaines ne sont et ne peuvent être exactes. Hors, tant la psychologie que l’économie sont humaines, donc radicalement opposées aux sciences qu’utilisent un ingénieur.
En effet, un ingénieur sait qu’un dépassement de limite entraine 100% de chance qu’une réalisation soit détruite.
De même, les contraintes initiales étant connues, les coefficients de sécurité permettent de pallier à quasiment toutes les situations ou, les contraintes étant estimées de façon statistique (voir assurances), le risque pris est volontairement raisonnable ou non.
Strictement donc aucun rapport avec les Sciences Humaines ou le climat et, franchement, pourvu que ça dure.
Ainsi, l’humain qui se prend pour dieu essaie-t’il de contrôler la nature et/ou les autres humains…
Nous le voyons parfaitement dans la propagande actuelle, d’ailleurs.
Monsieur Jorion, vous n’avez pas le droit de faire cette propagande car ce qui vous sert dessert les autres.
Je comprends en général ce que vous voulez dire mais ce n’est pas le cas ici.
Hé bien, Monsieur Jorion, ne reste plus qu’à le prouver.
Et ceci dit, j’ai un énorme avantage sur vous car je ne veux maîtriser que la matière. Ce qui est déjà parfois un défi.
Je resterai ainsi là tant que vous n’aurez pas reconnu que vos marges d’erreur sont incomparables avec les miennes car dans les Sciences Humaines, ce sont des Humains qui sont en jeu.
Le matériel peut mourir. Mais l’Humain…???
N.B. : vous savez que je suis conscient de la subjectivité de la psychologie comme de la finance.
Soit, lorsque vous parlez de « science », vous trompez tout le monde de même que la presse « de masse » parle d’ « industrie financière »…
@ Yvan et Paul
Paul, un jour, Yvan et Superman ont fait un bras de fer. Le perdant devait mettre son slip par dessus son pantalon…
Yvan, vous me mettez au défi de déterminer l’approximation hérésique de la « psychologie ». Soit, mais il me semble que ce que vous cherchez à appréhender c’est bien plutôt l’approximation « hérésique » de la psychologie, voire même, l’« approximation » hérésique de la psychologie. Mais peut-être vous ai-je mal compris ?
Monsieur Jorion, vous insistez à nouveau avec votre « science » économique.
Et, vous VOUS êtes rendu compte de la corruption honteuse et complète des règles de rigueur de la comptabilité et de gestion.
Méfiez-vous de commencer à faire de la manipulation et de terminer en politique…
yvan,
méfiez-vous de tomber dans la provocation gratuite. Je ne suis pas le premier à vous faire cette remarque.
Je ne fais pas de provocation. Je constate des faits ayant professionnellement été habitué à juger sur pièce. Etre le plus objectif possible.
Ainsi, si Mr Lordon remarque à juste titre que les dernières orientations législatives des US les ont fait entrer dans le domaine de l’interdiction, il est complètement raisonnable de penser que les sciences subjectives, telle qu’est devenue l’économie, ont révélé leur dangerosité non plus seulement au niveau application (comme les sciences exactes) mais dans leurs concepts (théories).
Et donc, vouloir « perfectionner » voire seulement corriger une science inexacte est vouloir la préserver au moins en partie, soit lui laisser un échappatoire.
Et quel échappatoire gigantesque..!!!!
(Pour les non-initiés, rechercher la vidéo de Lordon sur le site des économistes atterrés)
Et, tel « superman », j’apporte un fait supplémentaire à ma démonstration :
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110320.OBS9970/trois-eurodeputes-prets-a-vendre-leurs-services-pieges.html
« Le Parlement européen va ouvrir une enquête sur trois eurodéputés qui auraient accepté de recevoir 100.000 euros par an de la part de lobbyistes en échange d’amendements qu’ils feraient adopter. »
Soit l’absolue nécessité de procéder à une désalcoolisation financière de la planète. A la dure.
Je déclare interdit toute possession d’or et il sera racheté au prix que j’aurais décidé.
(quoique.. une bonne guerre en Europe grâce à l’Allemagne nous donnerait aussi un bon coup de main)
Et voilà ce qu’une crise DONNE (pour une fois que la haine provoquée par l’argent « donne » quelque chose… )
http://www.lemonde.fr/elections-cantonales-2011/chat/2011/03/22/cantonales-comment-s-explique-le-score-du-front-national_1496989_1470538.html#ens_id=1468778
« »L’idée de Marine Le Pen est de poser le FN comme seule force d’alternance » »
Pour les « roulés » qui maudissent l’Euro :
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20110322.OBS0096/dupont-aignan-ce-front-republicain-est-grotesque.html
« Dupont-Aignan : « Ce front républicain est grotesque » »
Les souverainistes profitent donc A FOND de l’effondrement du système de l’argent et nous retrouvons la MEME logique des années 30.
Quand deviendrons-nous adultes..???
Cher M. Jorion,
Merci d’abord pour votre billet.
Vous dites à juste titre que la soi-disant « science économique » est encore très peu scientifique. Je me permettrai de rebondir sur ce point. L’un des intérêts, non négligeable, de ce blog, est son ouverture. Vous avez pu entre autres évoquer des penseurs tels que Hegel ou Heidegger. Ce dernier a eu cette formule un peu provocatrice : « la science ne pense pas ». Il ajoutait que ce n’était nullement une critique envers la science, car celle-ci n’avait pas à penser, mais relevait de ce qu’il appelait la connaissance, qui fonctionne sur un autre mode, analytique et formel, donc abstrait, qui remonte en droite ligne d’Aristote. Heidegger a repris cette distinction de Kant, et Hegel l’a développée avec la différence entre, selon ses termes, l’entendement (fini) et la raison (infinie, mais je ne vais pas rentrer dans le détail).
Tout cela pour dire que la logique formelle, qui sert de base aux mathématiques, et à toutes les sciences, est restreinte dans ses possibilités mêmes par son mode opératoire (par exemple le principe de non contradiction, tandis que la raison hégélienne est dialectique). Et la logique formelle, abstraite et réduite aux modèles, ne peut atteindre le réel, ce qui est le propre de la pensée (poétique, philosophique, etc.).
Là où cela devient important, c’est que si l’on songe, pour le dire un peu emphatiquement, aux problèmes du monde, la logique formelle ne suffit pas ; et, l’économie deviendrait-elle scientifique (au sens des sciences abstraites, et elle ne peut devenir plus), qu’elle ne pourrait résoudre tous les problèmes économiques, de même que la pensée technique ne pourra jamais résoudre tous les problèmes techniques, mais ne fait plutôt que repousser l’échéance, et aggraver les problèmes.
Je ne veux évidemment pas dire par là qu’il ne faut pas tenter de pousser cette scientificité aussi loin que possible, car elle est bien sûr nécessaire, en tant que moyen, mais que sans une pensée radicalement autre, on ne s’en sortira pas.
La connaissance scientifique est irrémédiablement liée au quantitatif, la pensée le comprend mais le dépasse (au sens d’une aufhebung : dépasser-conserver-supprimer).
Pourquoi tout cela ? Eh bien, ce blog me semble une plate-forme de réflexion suffisamment ouverte pour y soulever, bien modestement, ce type de questionnement à l’échelle supérieure.
Pour ceux que ce genre de problématique pourrait intéresser, outre le « Parménide » de Heidegger qui vient d’être traduit (pour la première fois, exploit, un traducteur a su rendre Heidegger dans un français lisible !), et qui ont le temps et l’énergie pour la lecture de livres qui demandent un peu de méditation, je ne puis que conseiller « Des hégémonies brisées » de Schürmann, à mon sens le meilleur commentateur francophone de Heidegger, et de plus un penseur original, et « Modernité de la logique archaïque » de Roland Tournaire, qui intéresserait certainement plus d’un lecteur de ce blog.
Cordialement,
FNH
« Eh bien, ce blog me semble une plate-forme de réflexion suffisamment ouverte pour y soulever, bien modestement, ce type de questionnement à l’échelle supérieure. »
Et bien vous n’y allez pas de main morte !
Après Obaldia , voilà Heidegger …
Essayez Walser , Territoires du crayon par exemple , ça vous reposera.
Un blog éclate et crépite de ses mille voix comme le feu.
Papillons de jour et papillons de nuit. Sur nos épaules pèse rien qu’un souffle. Léger comme la métamorphose. Demain sera un autre jour.
Pour tous les désespérés une fenêtre peut s’ouvrir d’un geste, d’un seul : Tiens ! et voilà l’abîme.
De nouveau la musique immense – la fluidité que j’aime – des notes à la seconde direction l’infini…
A propos d’insurrection, on ne parle pas beaucoup en France de ce qui se passe
à Madison, Wisconsin, USA (pas le Moyen Orient).
De la manifestation de masse (75000 personnes), à l’occupation non pas de la place Tahrir
mais du Capitol local puis à l’appel à la grève générale
sous la bienveillance de la police locale.
La révolte des personnes « normales » prend de court l’establishment.
D’ou l’affolement du WSJ qui traite Michael Moore de « porcine propagandist » (très classe pour un journal de référence):
http://online.wsj.com/article/SB10001424052748704823004576192433527044852.html
Cette révolte prend une ampleur intéressante…
Flore Vasseur en a parlé il y a 10 jours sur France Culture et sur son blog. Mais il est vrai que FC n’est pas TF1.
Il semble que ça chauffe au Capitole de Madisson ! le gouverneur pourri s’étant même fait jeté dehors par les policiers qui le gardent.
Vous imaginez Nicolas être poussé dans la rue par la Garde Républicaine. Wouah ! La saine justice que ce serait !
Nos vies étant tissées de l’étoffe dont sont faits les rêves, tout est possible, à défaut d’être prévisible.
Cette annonce-video est particulièrement émouvante:
Il y a l’idée d’une promesse.
Comment ensuite,rejoindre la population généralement, convaincue de la force de la gestion et du commerce, ainsi qu’elles courent en nos vieux pays, l’argent comme gâteau et pas encore comme convention?
Les intellections sont prêtes ou en cours, sinon en préparation, grâce à ici, j’espère comme il y aurait promesse…
Si au zinc, je rabroue les commerçants, leurs expliquant que trop nombreux ils n’ont fatalement rien à vendre, majoritaires ils recèlent alors d’inefficaces ressentiments, ils dressent entre-eux procès à tous ceux qui ne les fourbissent pas de quelque chose à vendre!
Procès à ceux, alors les fourbes, qu’il ne faudrait pas financer puisqu’ailleurs sans avoir besoin qu’ils soient ici, ils existent assez.
Dramatiquement, les fournisseurs sont les fourbes, quant les inventeurs pour fournitures sont dans les limbes….
Ce procès est important.
Dès lors qu’une société recèle un nombre assez important de commerçants, elle s’appauvrit en conséquence : cause ou effet?
Cela n’est pas en tout cas, dans l’entendement commun.
Au fait, pourquoi ne pas créer une banque?
Plutôt que de tenter de se dépêtrer avec une nouvelle science économique
on ne mettrait pas tout simplement en pratique un peu de bon sens, juste une pincée.
Tout comme on ne donne pas à manger de la vache à de la vache
on ne vend pas des véhicules qui dépassent allègrement les limitations de vitesses
on ne fabrique pas du prêt à jetter pour faire tourner un casino
on n’exploite pas les ressouces avec une vision no future
on ne procrastine pas (mentir) au limite du décent …
Mettre « tout simplement en pratique un peu de bon sens » ? Oui da, mais face au non-sens que constitue « la concurrence libre et non faussée », ça va pas être facile. Cette concurrence infernale me fait penser à un jeu de société dont l’unique règle serait : « les joueurs se mettent d’accord pour désigner le gagnant », cette règle définissant un jeu dans lequel il faut aussi choisir le(s) moyen(s) de jouer : boxe, escrime, pistolets, échecs, dessin, hasard, éloquence, négociation,… Ca paraît idiot mais c’est pourtant à ce jeu que l’on joue tous les jours en allant au boulot, il suffit de remplacer « moyen de jouer » par « moyen de production ».
Si la concurence peut avoir du bon quand elle pousse à l’émulation elle s’avère malsaine quand elle met en compétition les individus pour leur simple survie. A cet égard je considère que les dogmes natilistes de certaines religions expansionnistes et les politiques natalistes de certaines économies de la croissance sont à considérer comme un crime contre l’humanité.
Dans le même sens Asimov aurait dit ceci en rapport avec le croissance démographique:
[In response to this question by Bill Moyers: What do you see happening to the idea of dignity to human species if this population growth continues at its present rate?] « It’s going to destroy it all. I use what I call my bathroom metaphor. If two people live in an apartment, and there are two bathrooms, then both have what I call freedom of the bathroom, go to the bathroom any time you want, and stay as long as you want to for whatever you need. And this to my way is ideal. And everyone believes in the freedom of the bathroom. It should be right there in the Constitution. But if you have 20 people in the apartment and two bathrooms, no matter how much every person believes in freedom of the bathroom, there is no such thing. You have to set up, you have to set up times for each person, you have to bang at the door, aren’t you through yet, and so on. And in the same way, democracy cannot survive overpopulation. Human dignity cannot survive it. Convenience and decency cannot survive it. As you put more and more people onto the world, the value of life not only declines, but it disappears. It doesn’t matter if someone dies.
http://en.wikiquote.org/wiki/Isaac_Asimov
Science économique sans bon sens n’est que ruine de l’homme.
« La possession de merveilleux moyens de production n’a pas apporté la liberté, mais le souci et la famine »
A.Einstein
« Trois bombes menacent le monde: La bombe atomique, qui vient d’exploser, La bombe de l’information, qui explosera vers la fin du siècle, La bombe démographique, qui explosera au siècle prochain, et qui sera la plus terrible. » Albert EINSTEIN *
Trop d’hommes tue l’homme.
Trop d’infos tue l’info.
Et trop d’hommes avec trop de points de vue différents tue la vision d’ensemble
(lisez une certaine forme de sagesse)
« le problème de notre temps n’est pas la bombe atomique, mais le coeur de l’homme »
A.Einstein
@ paul
je suis totalement d’accord avec vous : il faut totalement revoir le champ de la science économique pour voir enfin un vrai come back des intellectuels de l’économie politique.
C est une science HUMAINE qui a besoin de prendre beaucoup de hauteur car on est submergé par ses psudos economistes de marché qui n ont d economistes que le nom.
Il est fondamental d=que nos etudiants apprennent autre chose fondamental
INFORMATION:
Je souhaite revenir sur l’information d’Arkao à 18h concernant le site « PERSEE »- Le sujet mériterait un court billet d’information- ce site relativement peu connu est sur le point d’être remis en question.
De quoi s’agit-il:
• PERSÉE est un programme du Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche qui numérise, archive, valorise et diffuse gratuitement des millions de pages d’articles et de monographies à haute valeur scientifique.
• PERSÉE c’est une des plus grandes bibliothèques numériques scientifiques francophones avec plus de 350 000 documents scientifiques en texte intégral, en ligne, en accès gratuit.
• PERSÉE c’est un outil de valorisation internationale du patrimoine scientifique au service de la communauté académique, depuis 2005.
• PERSÉE c’est 3,6 millions de documents téléchargés et 19,5 millions de consultations en 2010, au niveau national et international.
• PERSÉE c’est 125 conventions avec des éditeurs scientifiques et des partenariats avec des universités françaises et étrangères (La Sorbonne, Louvain etc.), et des instituts de recherche (Maison de l’Orient et de la Méditerranée, les cinq Écoles Françaises à l’étranger, les IFRE, M.I.T. etc.).
…
Information et pétition de soutient:
http://www.lapetition.be/en-ligne/Persee-en-peril-9491.html
Pour ceux qui ne connaissent pas, je vous assure que c’est un outil d’une rare qualité…
« L’imagination est plus importante que le savoir »
A.Einstein