Pourquoi c’est très simple, mais pas pour la raison qu’on vous dit d’habitude
L’heure est grave
Nous sommes tous Grecs !
Le blog greekcrisis
« Le capitalisme à l’agonie » (Fayard 2011)
*Godot est mort !*
Pourquoi c’est très simple, mais pas pour la raison qu’on vous dit d’habitude
L’heure est grave
Nous sommes tous Grecs !
Le blog greekcrisis
« Le capitalisme à l’agonie » (Fayard 2011)
Ultra-dangereux… Je ne résiste pas à ma furieuse envie de faire partager les saloperies commandées là-bas par le gouvernement israélien…
Cloclo Mais si il sert à quelque chose Lordon! Il vient de trouver la martingale pour que mélenchon gagne en…
@ilicitano C’est cela, aller travailler pour gagner de l’argent pour acheter(à crédit) une maison dans la campagne et une voiture…
@Otromeros Cela fait un mort pour 100 000 repas, soit 50 000 jours ou 125 ans, cela fait probablement que…
@JPC Est-ce vraiment un biais de perception ? Pourquoi des politiques de gauches seraient-ils tous insensibles à cet effet ?…
Avec toujours (DORENAVANT…??? ) cette « vérité-duale » .. : https://www.rtbf.be/article/face-a-la-presse-et-malgre-les-enquetes-internationales-le-directeur-de-la-fondation-humanitaire-de-gaza-nie-toujours-les-violences-meurtrieres-11571186 … » « En seulement un mois, notre organisation a distribué 55…
Hors sujet, quoique… « Pour le ministre belge de la Défense, ces appareils sont sans rival : « Poutine n’a pas peur…
Sans doute, mais qu’est-ce qu’on se marre: « Il y a bien des raisons de ne plus vouloir des penchants autocratiques…
Oui j’ai vu, conseillé par PaduTeam dont on reparlera à d’autres occasions 😉
@Julie ……. …….. et surtout (hélas) « ça » : https://trt.global/fran%C3%A7ais/article/461e0e7f05cd (source à consolider..? )
Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx LLM pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés Singularité spéculation Thomas Piketty Ukraine Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
467 réponses à “LE TEMPS QU’IL FAIT, LE 10 FÉVRIER 2012”
Comme vous le soulignez, Paul, ce qui fascine en lisant l’excellent blog greek crisis, c’est justement cette impression que la troîka est en train de creuser la tombe d’un système qu’elle voudrait pourtant réparer.
Je me demande en effet si, avec la Grèce, le Portugal, l’Espagne, la troïka n’est pas tombée sur un os, en ce sens que ces pays ont encore la mémoire des dictatures, abolies il y a moins de quarante ans, et qu’ils n’ont pas l’air de vouloir y retomber : au sud, il y a semble-t-il de l’espoir que s’inventent de nouvelles formes de résistance, ressent-on à la lecture de greek crisis.
Je suis plus sceptique en revanche sur nos capacités collectives de résistance dans nos pays du nord, France, Allemagne, où le souvenir des révolutions, des guerres, des conflits s’est bien estompé. Et où, paradoxalement, ce qui constituait le premier objectif de la construction européenne, à savoir la paix en Europe, le plus jamais ça, s’est dilué dans des préoccupations purement mercantiles. Sachant, comme vous le remarquez, que ce que l’on impose aux Grecs nous sera également demandé, j’ai bien peur qu’ici le réveil soit d’autant plus douloureux N’oublions pas que nous sommes tous grecs !
Bonjour Paul et Merci,
« Dédicace au démon de la perversité »
Le démon d’ la perversité
Est une force irrésistible
Qui pousse les gens de la cité
A parfois se tromper de cible !
Edgar Poe avec Baudelaire
Nous le racontent dans une nouvelle
Qui n’a rien d’extraordinaire
Dans la situation actuelle !
Il est demandé à la Grèce
Des efforts presqu’ intolérables
Qui pourraient faire qu’elle disparaisse
Des nations encore fréquentables !
Ceux qui formulent les exigences
Ne savent pas que viendra leur tour
Bientôt ailleurs et même en France
Sans prendre le temps d’un détour !
Sacré démon quand tu les tiens
Tu es sûr de gagner la lutte
Car ici ils n’y voient plus rien
Dans un système en pleine chute !
Signature : luami CREER
« Un médiateur d’ l’innovation
Qui allie raison et passion
Pour mieux vivre le temps restant
Et en partager les instants ! »
Bon voyage dans la Vie !
http://luami.viabloga.com
y à un truc qui me chiffonne, c’est: regarder les grecques, c’est notre avenir commun.
Je n’ai rien contre ce constat, si ce n’est son envergure.
Regarder l’Afrique et « les pays en éternel potentiel de développement », les travailleurs Chinois, les couillons de l’humanité…
Je ne sais toujours pas si ce chiffre est exact, mais on ma déclaré que la dette des pays pauvres étaient 17 fois le montant initial emprunté (les intérêts non échus ce substituants au capital).
Et c’est pas faute de richesse (la productivité à crédit financier et énergétique, un jour on s’en moquera) car il y a deux fois plus de route commerciale du sud au nord, que du nord au sud.
C’est pas par manque d’empathie envers les Grecques, mais depuis mon BTS il y a une bonne dizaine d’année, je sais qu’on produit assez de calories pour l’humanité et depuis que je suis né il y a toujours de la faim.
Je digère pas les « une heure d’avion » de Kouchner (à 2 heures, on s’en fou).
Je digère pas la faim dans le monde (et cette affiche d’un enfant remplit de carence de mon enfance).
Pourquoi juste les grecques?, si la nation n’est pas suffisante?
La nation est une simplification de nos problèmes (un espace géographique qui ne permet à lui seul de venir à bout des contraintes à venir que ce soit en énergie, en matière et en humanité), mais ces problèmes sont tellement nombreux, que je vois aucun regret à utiliser cette simplification (et me soucier de cette élection, car je n’ai aucun poids sur le monde), que de m’infliger encore la misère humaine qui dépasse largement ma capacité à les prendre miennes (sinon comme un acteur, qui touche son chèque de bonnes consciences, à la fin du spectacle).
Je sais bien que ce n’est pas la finalité de votre vidéo, mais cette émotion est là.
J’ai passé un weekend en Allemagne (bien au dessus de la forêt noire, vue d’ici, c’est la fédération dissidente) et je dois rajouté, mieux vaut être un Français séjournant un Allemagne (qui vous valorise et vous accueille), qu’un Allemand en France (on râle).
Puisque c’était un mariage (d’une cousine importante pour moi), j’ai bien aimé que la messe soit avec un et une pasteur accompagné d’un prêtre catholique (be open).
Emmanuel Todd a raison, y a beaucoup d’attente de notre part des Allemands.
Je me souviens aussi d’un silence de la belle-sœur de la marié , qui avait un enfant handicapé, suite à ma question: « à vous avez trouvé quelqu’un pour garder cet enfant ».
Puis je me suis aperçut que son mari n’était plus là.
Elle venait auparavant de me dire que depuis sa naissance, elle n’avait eût une soirée sans s’en occuper (et il était déjà grand).
Les allemands payent aussi et pas qu’un peu.
Fallait quand même que je le précise, puisque j’utilise la nation;
La nation est une des « rétentions tertiaires » suivant Bernard Stiegler.
Ca vous fait peut être une belle jambe, mais reconnaissons que les « rétentions », les supports de notre identité hors de nous, sont les rails de nos vies.
Les rétentions « tertiaires », sont simplement celles les plus « médiées », les moins immédiates (primaire : je sais où j’ai posé ma fourchette ; secondaire : je sais que j’ai pris l’adresse de mon banquier sur mon calepin ; tertiaire, l’étage du dessus dans ce qui fait « raison » mentale. C’est vrai que la boucherie de 14-18 n’est pas une bonne raison de s’attacher à la nation.
C’était simplement l’espace de réalisation communes des plus hautes choses qui nous « infinitisent », dont notre système d’éducation, lequel partait des « hussards noirs » et allaient aux agrégés qui estoient si reconnus… (en l’an 70 avant wikipedia)
Y manque plus que cette hideuse expression: « tronçon commun » (ma sœur a fait l’IUFM), pour ce dire que derrière chaque élite universitaire sommeille un militaire, qui apparait à chaque appellation de nouveaux concepts ou de notions élaborés. 🙂
C’est vrai que le « village global » offre une rétention tertiaire des plus flous (n’ayant d’institution pour le peuple, mais juste pour les personne morales, hormis des occasions de tribunal pénal international), laissant trop de place aux communautaires.
(et qu’on ne fasse pas passer les structures Européennes pour des institutions pour le peuple, à moins que le peuple ne ce résume à la nomenclature d’une taille de camembert, à la définition de dogme économique et à la suppression de référence historique sur la monnaie)
Et en même temps je suis bien content de n’avoir eût à faire la guerre aux Allemands (même si mon désintérêt pour le foot est un handicap masculin 🙂 ).
Mais c’est marrant qu’on assume pas vraiment ces rétentions tertiaires. On parle de laïcité, sans jamais faire le lien avec l’édit de Nante (pas de lien entre le tronçon des marmots et le citoyen), c’est comme ci on voulait pas assumer l’histoire comme une continuité à notre présent, déjà qu’on sature de « que du bonheur », le peu de politique qui arrive aux citoyens est conceptuel avec quelques exemples sans profondeur.
Les libéraux ont réussis à faire passé cette rétention au Quaternaire et les nationalistes réussissent à le faire passer au secondaire, je sais que la caissière de ma banque est d’une origine plus lointaine (et vu qu’on a pas soldé l’Algérie-Française, c’est pas gagné).
« Marx critique le système capitaliste qui est fondé non pas sur la production de richesses utiles mais sur la production de valeurs d’échange en vue du profit. »
aurait-il du dire à la place de « production de richesses utiles », « préservation* et valorisation de biens nécessaires à notre humanité »? en tout cas c’était un premier pas vers le recentrement sur l’humain de richesses dont l’humain se dépossède lui même…d’ailleurs l’espace de dialogue qu’est ce blog ne devrait pas trop se décentrer non plus…
*preservation = écologie en anglais, je crois, sans trop jouer sur les mots, (mais on ne se refait pas) pour moi la seule croissance valable est celle qui participe au cycle de la vie…
Samuel : oui, oui depuis longtemps les peuples de sud « sucrent » notre petit café-sang …pourquoi la prise de conscience ne pourrait-elle pas partir aujourd’hui d’un ou des pays européens…alors là je lève mon verre à cette petite cité dont l’empeinte historique a été colossale… et si ce n’était pas terminé?
[…] « le temps qu’il fait, le 10 février 2012″, sur le blog de Paul Jorion). En effet l’année 2012, sera décidément celle de la nouvelle conscience mais à certaines […]
Si, il y a un comportement psychiatrique chez ceux qui au sommet de l’Europe et de la BCE ne veulent pas voir les chiffres, l’économie mondiale, la dette américaine etc…
Bon on a Stiglitz, Krugman, Jorion…Mais eux la haut dans leur nid de coucou, ils ne connaissent pas: Quoi? Hein? Cest ki ces mecs? Des gauchistes?
Je sais, il ne faut pas stigmatiser les collègues universitaires de Jorion…
O combien de profs d’économie à coté de la plaque dans toute l’Europe?
Se faire ridiculiser par leurs élèves? Jamais! Vive le mensonge! Il y va de l’autorité du prof.
Si monsieur Jorion, si vous etes sain d’esprit, malheuresuement je doute des facultés mentales de ceux qui nous dirigent, ou alors plus prosaiquement, ce sont des vendus.
Mais c’était peut-etre votre message à lire entre les lignes?
Conscients certes, mais par ici la monnaie?