Dans le remarquable livre qu’il consacra en 1954 au Grand krach. 1929, John Kenneth Galbraith faisait observer que contrairement à ce qu’il semblerait, la corruption et la fraude n’augmentent pas durant les périodes de crise : c’est seulement le niveau de tolérance du public à leur égard qui baisse.
Le danger pour les corrompus et les fraudeurs est qu’il est difficile de prévoir où se situera l’étiage : jusqu’où le niveau de tolérance du public baissera-t-il ? Avec les conséquences que l’on imagine aisément à une baisse drastique.
En vertu, prétend-t-il, du 1er amendement de la constitution qui garantit la liberté d’expression. Mais sa propension arroser tout le…