ELYSIUM

Elysium

Oui, je sais, beaucoup d’entre vous ont déjà vu Elysium de Neill Blomkamp. J’aurais aimé le voir en V.O. et c’est pour cela que j’ai attendu, mais les 110 km qu’il aurait fallu parcourir (rien que dans un sens) ont eu raison de mon désir de ne pas rater l’accent français de Jodie Foster destiné à rendre la ressemblance encore plus frappante entre elle et son modèle dans la vraie vie.

Autre ressemblance délibérée, qui échappera peut-être au spectateur européen moyen : celle entre Carlyle, le patron dont la mémoire est transvasée dans la cartouche crânienne de Matt Damon, et Dick Fuld, l’ancien P-DG de Lehman Brothers.

Si vous êtes très sensible à toute forme de violence robotique, n’allez pas voir. Sinon, si vous aimez tous ces trucs démodés dont on nous répète qu’ils n’auront plus jamais l’occasion de servir, comme la loyauté, le courage et la justice, si vous aimez les messages simples mais pertinents quant à la manière dont nous sommes aujourd’hui traités, et qu’il n’y a aucune raison que nous trouvions ça normal, allez voir le produit bien ficelé qu’est Elysium.

Et n’oubliez pas, en octobre, encore une fois en provenance de Hollywood (qui reste aujourd’hui dieu merci allergique à un certain nombre de choses) : The Fifth Estate.

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