Si y’a Nikki pas besoin de guerre civile! Elle est bien Nikki. Bien à droite dans ses bottes.
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21 réponses à “Un nouveau détergent miracle pour l’entreprise : le dépôt de bilan, par Jean-Paul Vignal”
Du danger inhérent à caler les droits sociaux au niveau de la négociation d’entreprise et non au niveau général… Suffit de faire disparaitre l’entreprise pour faire disparaitre les droits sociaux qui y avaient été arrachés.
Par contre, l’entreprise d’un indépendant amenée au dépôt de bilan ne voit pas sa dette sociale disparaître… Le RSI poursuivra.
Bonjour,
Ce détergent miracle n’est malheureusement pas si nouveau que cela!
Seuls ses ultimes effets sur l’économie, dont on pourrait dire qu’ils remontent à 2008 (à condition d’ignorer les crises précédentes), paraissent inédits par leur ampleur et leur violence.
L’usage immodéré du « désinfectant social » par le grand capital serait-il donc in fine la cause de sa perte prochaine?
Le penser serait peut-être oublier que la science économique dispose de laboratoires et de chercheurs à profusion en vue de créer « le produit » miracle apte à sauver un capitalisme aujourd’hui atteint de stérilité systémique.
Rassurons nous donc, ce produit nouveau, présenté comme « high-tech », mais en fait, tellement facile à synthétiser en grande quantité, cette précieuse molécule, la finance l’a désormais isolé, et la voici devant nos yeux ébahis:
On la dénomme « Macron »!
Quelques gouttes suffisent pour gripper ce qui tourne encore et enfin, atomiser le passé!
L’emploi disparaît?
Peu importe!
Il y a du travail! Mettons le aux enchères!
Le salariat, voilà l’erreur originelle du capital, il est temps aujourd’hui de promouvoir l’entreprise individuelle!
Vive le travailleur libre et indépendant!
Et enfin une main d’oeuvre sans défense!
Pas de front républicain contre Macron?
Tant pis pour la république!
Eric
Ce qui disparait surtout en France depuis quelques années (2011) c’est surtout les 15/64 ans, 100 000 par an grosso-merdo.
http://www.bdm.insee.fr/bdm2/affichageSeries?idbank=001665055&idbank=001665058&idbank=001665061&idbank=001665064&idbank=001665066&idbank=001665068&idbank=001665071&idbank=001665074&idbank=001665077&idbank=001665080&idbank=001665085&idbank=001665088&idbank=001665091&idbank=001665094&idbank=001665097&bouton=OK&codeGroupe=1474
« au sens du BIT »:
Les personnes employées au sens du BIT sont celles ayant travaillé pendant une durée quelconque,
ne serait-ce qu’une heure,
au cours d’une semaine dite de référence.
Ces chiffres montrent donc uniquement le désir de cacher le chômage sous le tapis.
T’es à côté d’la plaque Gagnot, évidemment que le BIT compte les actifs parmi les actifs ; ce que je pointais c’est que la population française en âge de travailler (15-64) diminue de 100 000 par an depuis 2011 puisque les classes qui entrent chaque année (depuis la classe née en 1996) dans la catégorie sont moins nombreuses que celles qui en sortent (nées à partir de 1950), 100 000 chômeurs potentiels en moins par an quoi. Fatalement, comme le nombre total d’emplois augmente parallèlement, le taux d’activité grimpe.
candidat du vide, uberisateur sous acides de la Republique ou adepte de l’orgasme capitalistique, le Macron a tout d’un personnage terminal. C’est à croire que ceux qui le suivent désirent secrètement un seppuku du système.
« Ce détergent miracle n’est malheureusement pas si nouveau que cela! »
Exact, la cessation de paiement n’est pas une nouveauté, c’est certain. Ce qui est nouveau, c’est la banalisation de son utilisation pour apurer le bilan financier, social ou environnemental d’une entreprise viable. Les victimes de l’amiante, le personnel naviguant des compagnies aériennes ou les petits porteurs du Tunnel sous la Manche l’ont appris à leurs dépens.
Non, ça signifie surtout que la protection sociale véritable (générale/fédérale) était massivement insuffisante et les avantages corporatifs (bénis par Roosevelt et son compère John Lewis) de quelques millions de privilégiés comme les anciens de l’UAW insoutenables à terme.
« Ce détergent miracle n’est malheureusement pas si nouveau que cela! »
De fait les grosses entreprises utilisent depuis longtemps des maillons faibles des sous-traitants pour se dégager de leur responsabilité. Pour certains entrepreneurs en bâtiments, c’est la technique de fuite en toute irresponsabilité.
http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/les-chantiers-navals-du-havre-ou-comment-gacher-2-milliards_1331157.html)
« De fait les grosses entreprises utilisent depuis longtemps des maillons faibles des sous-traitants pour se dégager de leur responsabilité. Pour certains entrepreneurs en bâtiments, c’est la technique de fuite en toute irresponsabilité. »
C’est effectivement une autre evolution significative des grandes entreprises: externaliser les contraintes qui leur deplaisent dans leur supply chain.
Direct, Habermas, Macron, S. Gabriel
https://youtu.be/cqpViqUB60Y
alors que Gabriel questionne le modèle Allemand, qu’Habermas critique l’austérité et ses « effets dissymétriques » nord / sud, et met en garde vis à vis de l’austérité qui a creusé la « division de l’Europe »
Macron se la joue valet repentant. Décoction du marchand de sable:
« On est des rois pour donner des leçons aux Allemands. Il faut d’abord nous, nous réformer. »
« L’Europe ce n’est pas une vision ultralibérale du marché unique, (…) c’est une Europe qui protège »
« La France n’a pas vécu l’austérité. L’austérité, elle a frappé l’Europe du sud. »
« La clé pour moi c’est de restaurer un niveau de confiance qui n’existe plus » entre France et Allemagne. »
etc.
« It’s always been said that there was no austerity policy in France but that’s not true. » (1:28:37)
« c’est une Europe qui protège ». On rigole. Protéction oui, pour certaines catégories; ce l’on « oublie » de dire.
La catégorie des immigrés français en Merkélie particulièrement.
Bof, cher Vigeron, je vis dans un cadre exclusif, privilégié, cela facilite la chose; il y a des Francais en Germanie qui n’ont pas cette chance, certains ont même peur (!) de rentrer en France.
On peut penser et dire ce que l’on veut au sujet de Trump, mais une chose est sûre: le marasme en terme d’emploi, ainsi que l’absence de perspectives qui font espérer, sont la première cause de son élection. Elle exprime la révolte contre les excès d’une mondialisation économique incontrôlée, la « gangstérisation » de la finance, la complicité de la classe politique de Washington. La classe politique américaine du camp Clinton prône le « continuons la ligne tracée », faire comme si les classes sociales écartées et même méprisées n’existeraient pas.
« Il n’y a pas de quoi être surpris » du grand coup de balai annoncé par l’administration Trump sur la régulation financière instaurée sous Obama.
C’est vrai qu’avec de grands défenseurs de la Dodd-Frank (ou de gars comme Gensler quand il était à la tête de la CFTC) comme certains grands partisans de la régulation dans les parages, il n’y a pas vraiment de quoi s’étonner de la facilité du coup de balai, puisqu’il n’y aurait rien à balayer ou si peu.
Si la régulation Obama était tellement inoffensive, demandez vous pourquoi l’administration Trump est si empressée à la détricoter, au risque de décevoir une partie de son électorat anti-Wall Street chauffé à blanc par Trump comme par Bernie ou Pocahontas. Ne vous étonnez pas, effectivement, qui sème le vent.
Moment Rosebud de Steve.
Les vautours de Wall Street ont fait perdre $ 100 000 à papa Bannon en 2008 sur ses actions AT&T ? Enfer et damnation ! Révélation, repentance, conversion et rédemption de Bannon Junior, l’ex Goldman Boy. C’est beau Hollywood.
https://www.bloomberg.com/view/articles/2017-03-16/steve-bannon-s-preposterous-rosebud-moment