Today’s National front page, by Duncan Sutherland

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As this front page suggests, the Scottish independence movement’s principal UK general-election message to the Scottish electorate is not so much that it would be desirable for Scotland to avoid Brexit as that it is necessary for it to do so in order not to suffer catastrophically unacceptable economic damage, the only certain way to escape Brexit being to leave the UK.

In a nutshell the argument is that, having endured large-scale emigration throughout the 20th century and finding itself to be handicapped now by both a relatively low birth rate and an ageing population, Scotland requires to maintain the level of immigration which membership of the EU has made possible in order to have economic growth. If Scotland is dragged out of the EU by the UK, it will not have a sufficient skilled workforce for economic growth to be possible, and its economy will consequently stagnate, especially if Brexit UK restricts immigration drastically to satisfy the Brexit-supporting English public, which, unlike the anti-Brexit Scottish public, is motivated by a deep-seated desire to reduce the proportion of the UK population which consists of persons of immigrant background.

The National’s front-page illustration adroitly alludes to the embarrassing image currently presented by the imperial UK Parliament: an ill-maintained and crumbling edifice which is no longer fit for purpose.

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Une réponse à “Today’s National front page, by Duncan Sutherland”

  1. Avatar de Toulet Alexis
    Toulet Alexis

    Je ne vois pas comment un nouveau référendum sur l’indépendance de l’Ecosse pourrait éviter qu’elle soit concernée par la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Il n’y a tout simplement pas assez de temps qui reste.

    Sauf retournement complet dans les dernières 3 semaines, la tendance des sondages (1) pointe vers une victoire des Conservateurs le 12 décembre, avec deux causes :
    – La réussite des conservateurs à absorber le vote pro-Brexit en marginalisant le Brexit Party de Nigel Farage
    – L’échec des travaillistes à absorber le vote anti-Brexit, les libéraux-démocrates quoique en légère baisse étant tout sauf marginalisés

    Le résultat étant une avance de 10 à 15 points des Conservateurs sur les Travaillistes, ce qui en système de vote majoritaire à un tour ne pardonne pas. Sauf retournement dans les trois dernières semaines donc, les élections devraient donc déboucher sur un Parlement doté d’une majorité conservatrice, laquelle se sera préalablement purgée de ses éléments anti-Brexit.

    Bref, vote de l’accord de retrait de l’UE par le Parlement britannique d’ici fin janvier au plus tard, et une sortie de l’UE le 31 janvier, voire le 31 décembre si les députés font vite.

    Suivie si les conservateurs sont complètement fous de moins d’un an de négociation sur le futur accord commercial « de libre-échange » RU-UE, sinon ils demanderont une prolongation d’ici juin 2020 au plus tard, donnant au final trois ans à la négociation du futur accord, avec fin d’application des règlements commerciaux actuels à fin 2022.

    Organiser un nouveau référendum sur la sécession de l’Ecosse d’ici le 31 janvier 2020 est impossible. D’ici le 31 décembre 2020, pratiquement impossible vu que le précédent avait demandé presque deux ans d’organisation entre accord avec le gouvernement de Londres en 2012 et référendum en 2014.

    Même en supposant que le gouvernement de Boris Johnson donne son accord début 2020 à un nouveau référendum – ce qui semble politiquement exclu – et qu’il ait lieu en 2022, séparer pratiquement l’Ecosse du RU et en faire un nouvel Etat souverain d’ici fin 2022 – donc en quelques mois – semble tout sauf possible. S’agissant de la création d’un nouvel Etat, c’est par exemple plus difficile que de faire sortir le RU de l’UE, ce qui pourtant l’expérience le montre prend déjà plusieurs années.

    L’Ecosse, partie du Royaume-Uni comme le référendum de 2014 l’a confirmé à 55% des voix, sortira de l’UE en droit d’ici fin janvier 2020, dans les faits entre fin 2020 et fin 2022.

    Si plus tard le RU demande à réintégrer l’UE, ou si l’Ecosse devient indépendante et demande à intégrer l’UE comme Etat souverain, alors bien sûr Édimbourg reviendra en UE 🙂

    (1) Voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_sondages_sur_les_%C3%A9lections_g%C3%A9n%C3%A9rales_britanniques_de_2019#Graphique

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