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La planification indicative « à la française » (1946 – 2006) : l’équilibre fragile entre libre entreprise…
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*Godot est mort !*
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La planification indicative « à la française » (1946 – 2006) : l’équilibre fragile entre libre entreprise…
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En lisant Konrad, ja’i pensé plutôt à l’amour inconditionnel non pas de soi, mais d’autrui. L’enseignement de Jésus en fait.…
Y’a peut être une explication: des univers plus avancés existent mais ne nous observent pas* tout comme nous n’observons pas…
Y’a aussi Netayaourt: celui qui fait de la compote avec les enfants palestiniens. Et Netamiaou: celui qui miaule sous la…
Oui mais comme il vient de Mars, c’est à cause de la constante C ! (Et je ne parle pas…
Oh Das Reich !
Si un doctorant a à sa dispostion » la QUALITÉ du savoir en circulation » il pourra produire une thèse à…
C’est sans doute la réponse de la bergère au berger à un moment où le débat se polarise non ?…
Je propose la Rhénanie! Après tout c’est à ceux qui ont créé le problème de le résoudre, non?! Les juifs…
Demande à Dall-e de te le faire!
Est ce que la fourmi se demande si la ranger’s qui lui écrase la tronche vient d’une autre galaxie? Paradoxalement…
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8 réponses à “La planification « à la française » (1946 – 2006), par Vincent Burnand-Galpin”
Merci de cette présentation…
Ancien marin-pêcheur, toujours intéressé par la chose maritime,
Bien que la France n’ait pas souvent été un pays maritime…
Voici un complément sur la planification (en cours) de la mer et des littoraux:
Rappel de la situation:
En réponse à la directive européenne 2014/89/UE du 23 juillet 2014,
https://aida.ineris.fr/consultation_document/35968
la France est en cours de concrétisation de Documents Stratégiques qui assureront la transposition de cette directive (pour ses eaux marines métropolitaines et de ses Régions Ultra Périphériques, les RUP).
Pour la mer et le littoral, l’objectif est de transposer cette directive Maritime Spatial Planning « en même temps » que la directive établissant un cadre d’action communautaire … politique pour le Milieu Marin, la 2008/56/CE du 17 juin 2008 (dont l’objectif est l’atteinte du Bon État Écologique du Milieu Marin)
https://aida.ineris.fr/consultation_document/861#Article_8
Pour ordonner ces transpositions, un nouvelle stratégie nationale pour la mer et le littoral a été présentée par le Décret n° 2017-222 du 23 février 2017:
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000034078457&categorieLien=id
Seule de tous les États membres de l’Union Européenne concernés par ces Directives, la France présente ainsi des documents uniques, intégrateur des cibles de ces deux Directives, réalisant ainsi la Planification des activités et usages en mer, dans le respect des limites environnementales.
Cf. Lien vers les Documents relatifs à la métropole:
http://www.geolittoral.developpement-durable.gouv.fr/documents-strategiques-de-facade-metropole-r560.html
Nous sommes en République et l’information n’a jamais été autant accessible…
Pourtant, quelle perception en a le citoyen commun, surtout quand il (elle) réside sur le littoral ?
Slts maritimes,
AQ
Merci de vos salutations maritimes, les miennes en retour, et même plus précisément, maritimement aquacoles.
En 50 ans de vécu aquacole ici et ailleurs, je crois que ce pays est incapable de mettre en place un plan de développement que suivrait une administration découpée en mille strates qui se considèrent plus légitimes les unes que les autres mais incapables de hiérarchiser les situations normales ou pathologiques.
Aucune n’est plus compétente que la voisine ; chacune est experte dans son seul domaine limité et elles sont protégées par un pacte « politicien et d’ignorance » selon un exemple qui vient d’en haut. Or il faut des compétences sérieuses pour analyser de tels plans et une vision d’ensemble qui manquent souvent aussi aux « zélus » ! Quant à les mettre en oeuvre ????
Un exemple national ? L’ostréiculture et la mytiliculture. Les entreprises sont devenues nomades faute de savoir gérer les sites d’origine et elles se promènent en France d’une région à une autre, mais aussi d’un pays à un autre. Avec une conséquence de surcharger les écosystèmes sans jamais en prendre conscience. Lire « Cultures Marines », la revue des professionnels du secteur pour constater leurs désarrois !
Un exemple régional ? La gestion du Parc Naturel du Marais Poitevin est contreproductive à plusieurs niveaux. Il est installé sur différents départements, régions, communes qui se neutralisent administrativement selon les bons vouloirs des uns et des autres. Mme Royal n’y a rien fait ni comme présidente de région, ni comme ministre. Le député européen Benoît Biteau agriculteur et auteur de l’ouvrage « Paysan résistant » a détaillé les contradictions de la gestion de l’eau qui affectent agriculteurs, conchyliculteurs et écologistes. http://fne85.eklablog.com/secheresse-et-restrictions-d-eau-en-vendee-une-regulation-incoherente–a166803508
Un exemple local ? La gestion de l’Etang de Canet-St-Nazaire : il est devenu une lagune salée en toute illégalité, grâce à l’inertie politicienne locale qui « regarde ailleurs ». Jusqu’à ce que l’Europe leur demande des comptes. Il parait qu’après 30 ans de blocage, il devient indispensable de remettre l’écosystème en état « rapidement » !
Pour ce qui est du tourisme, des zones à vocation industrielle ou simplement « Réserve » régionale, nationale,… (Agence de bassin, Conservatoire du Littoral, Natura 2000 & Co, etc.), il faudra aller chercher ailleurs. Ce sont des contradictions qui affectent le Conseil Régional lui-même.
Je connais ce bavardage bureaucratique depuis 40 ans au quotidien, en théorie et en pratique. J’ai réussi à y échapper mais ça ne peut aller que de mal en pis. Pourquoi ? Parce que l’écologie est une longue suite sinueuse (« A long and winding road ») de cas particuliers qui ne rentrent pas dans les cases prévues par des esprits prétendument cartésiens, sans expérience de terrain. (La biologie n’est pas cartésienne – relire Le nouvel esprit scientifique de Bachelard.)
Et ça ne peut aller que de mal en pis car tout nouvel acteur est forcément « perdu » au milieu d’une charge historique bureaucratique qui l’asphyxiera. En France, on ne change ni une équipe qui perd, ni sa marche vers une « Etrange défaite » de plus. Merci Marc Bloch car venant de quiconque d’autre que vous, cette histoire de la médiocrité serait négligée avec dédain.
Le fait qu’une promotion de l’ENA ait retenu le patronage de l’historien me laisse pantois quant à la lecture que ces « hauts fonctionnaires » ont pu en faire entre Rois thaumaturges et Etrange défaite, production d’une exigence intellectuelle exigeante.
Un texte pour alimenter le débat :
https://www.revue-ballast.fr/depasser-les-limites-de-la-collapsologie/
Citons ce passage puisque c’est le sujet :
« Ce sur quoi les collapsos ont décidé de mettre l’accent dans leurs discours – peurs individuelles, dépossession en vrac, impasses et verrouillages, acceptation – pourrait favoriser l’élaboration d’une politique de l’effondrement catastrophique par le haut. Une partie conséquente de la population serait ainsi en mesure d’encourager des mesures injustifiables (dont le rationnement de personnes précarisées, déjà en cours) dans l’illusion de pouvoir maintenir des semblants de privilèges le plus longtemps possible. Le champ lexical de la « mobilisation générale » et des « efforts de guerre » est d’ailleurs de plus en plus mobilisé par les collapsos, sans jamais préciser de quels « efforts » il est question ni au service de qui. L’historien Jean-Baptiste Fressoz rappelle à juste titre les origines militaires et industrielles, voire simplement réactionnaires, des discours effondristes. Cela ne signifie pas que les collapsos en question le soient eux-mêmes, mais que leurs propos peuvent ravitailler une approche gestionnaire de la société (Note de bas de page : À ce sujet, lire les réflexions (souvent méprisantes, malheureusement) de René Riesel et Jaime Semprun, Catastrophisme, administration du désastre et soumission durable, l’Encyclopédie des Nuissances, 2008.).
« En analysant finement les réactions des Français à la narration du collapse, les scientifiques pourront offrir aux décideurs publics et privés un panorama objectivé et dépassionné des représentations du collapse en présence, permettant d’agir avec la plus grande pertinence. » (Dylan Michot, Loic Steffan et Pierre-Eric Sutter)
Plusieurs d’entre les collapsos se félicitent d’ailleurs d’être invités à partager analyses et conseils auprès du patronat ou de hautes sphères de l’État consacrées à la gestion « des risques ». »
C’est là la gageure que « État d’urgence. Comment sauver le genre humain » réussira : bâtir une position libertaire telle que le MEDEF ne pourra que s’y rallier.
Le MEDEF se ralliera à l’Etat quand ses objectifs ( À savoir ceux vous mentionnez ) seront clairement définis et que la proposition d’alliance sera d’une telle qualité qu’elle ne pourra être refusé.
^_^
Rêvons un peu
Vous avez vu juste !
Toute ligne de pensée nouvelle et pionnière est sujette à sectarisme soupçonneux (Le Gauchisme, maladie infantile…). On peut trouver un tas de soupçons souvent très malveillants, et qui ne proposent rien que les chansons ringardes en contrepartie. ON peut trouver des accointances libérales et d’autres radicales, aussi discutables à l’infini. Songez au féminisme, à la collapsologie.
Bon, la domination masculine est un fait, l’effondrement est un fait. Des mouvements massifs, mais encore minoritaires, se rassemblent autour de ces constats. On peut toujours mordre le doigt qui les désigne… mais on finira par tomber sur un os !
On ne peut nier que ce type de planification colbertiste a donné de bons résultats, qui ont pu se propager ensuite au niveau de l’Europe : transports aériens (Airbus), accès au spatial (Ariane), transports ferroviaires (Turbo train et TGV).
Il est quasi assuré que ces grands axes de développements n’auraient pu se mettre en place avec la seule initiative privée capitalistique, l’État a su et a pu jouer son rôle.
La caractéristique importante du ‘Plan’ a été ce fonctionnement en armatures verticales des grandes orientations à développer et les collaborations horizontales qui devaient en découler, cela entre tous les secteurs concernés, avec bien sûr une certaine latitude laissée au ‘Marché’ pour ses propres développements et sources de profits.
De par l’adhésion à l’UE, l’État français se voit privé de l’un de ses outils essentiel de l’époque du ‘Plan’, c’est à dire, l’intervention directe de l’État dans un quelconque projet économique. Il faut se contenter des, ou plutôt subir les recommandations de la Commission de Bruxelles…
Exemple, le point 10 des recommandations de Bruxelles pour la France en 2018 et qui explique le malaise actuel concernant le système des retraites :
https://ec.europa.eu/info/sites/info/files/file_import/2018-european-semester-country-specific-recommendation-commission-recommendation-france-fr.pdf