Retranscription de Le point à mi-parcours, le 3 avril 2020.
Bonjour, nous sommes le vendredi 3 avril 2020 et, pour mettre une petite note d’optimisme, je vais appeler cette vidéo : « Le point à mi-parcours ».
Il faut dire que, moi, j’ai pris un peu d’avance par rapport à la plupart des gens. Pourquoi ? Parce que je suis rentré de Paris où il y a eu la réunion avec tous les collapsologues, je crois que c’était le 22 février [les 22 et 23]. Et le lendemain, j’apprenais qu’il y avait des cas à Auray, qui étaient mis en quarantaine.
Or, Auray, c’est à 15 km d’où j’habite et donc, je me suis dit : « Je ne vais pas me fier aux limites administratives. Je vais me dire que je suis dans une zone où je cours un risque personnel et je fais courir un risque à d’autres personnes et donc, je vais essayer de bouger le moins possible ».
Donc, ça nous fait quoi ? Ça nous fait … il restait 7 jours en février + 31 en mars, ça nous fait 38. On va compter aujourd’hui, ça nous fait 41. Si on ajoute 41 à aujourd’hui, ça nous fait 27 en avril et il nous en reste 14 en mai : ça nous met à la mi-mai. Ça paraît encore assez optimiste, surtout que les gens de plus de 70 ans, on leur dira certainement de rester encore un peu chez eux « parce que tout danger n’est pas écarté ». 41 jours, c’est beaucoup mais on sait qu’il peut se passer beaucoup de choses.
Il y a des gens qui vous disent : « Cessez d’être obsédé par les informations. Cessez d’absorber des infos, de regarder tout le temps ce qui se passe, ce qu’on vous raconte, etc. Détendez-vous ! ». Et puis, il y en avait un autre qui répondait à ça en disant : « Ecoutez, non ! On est dans une période où il se passe tellement de choses qu’il est important d’absorber l’information. Il y a tout le temps des choses nouvelles qui sont en train de se passer. La situation change en permanence » et donc, il réagissait à cette idée qu’il y avait quelque chose d’obsessionnel dans le fait de vouloir s’attacher aux nouvelles. D’un point de vue biologique, je dirais, de l’espèce, ça doit être « adaptatif » comme on dit, pour l’espèce en général et pour les gens en particulier, de s’informer, d’autant qu’on a la chance – pour moi, c’est une chance – de pouvoir être connecté avec l’ensemble du monde et de savoir les choses qui se passent à l’étranger pratiquement en direct.
Alors, comment est-ce que ça se passe ? Comment est-ce que ça va ? A hue et à dia. À hue et à dia : il y a les pays orientaux qui ont dans leur culture le fait d’être raisonnables et puis il y a le fait, dans nos cultures, d’être, comment dire ? tiraillés entre le caractère raisonnable et le caractère déraisonnable et qui nous fait produire des « arbitrages » comme on dit entre des choses qui ne sont pas conciliables.
Ce qui me vient à l’esprit, je ne sais pas si je vais retrouver la citation entièrement, c’est à propos de Munich, des discussions entre le gouvernement allemand nazi et les autres pays et Churchill avait dit : « Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre ». Et j’ai le sentiment qu’on fait la même chose avec les considérations d’ordre économique. On ne veut pas que l’économie s’arrête. On dit qu’il faut que les activités économiques indispensables se perpétuent et j’entends des gens autour de moi qui font des tas de choses, qui continuent à travailler parce que leurs employeurs veulent qu’ils continuent à travailler, alors que ce qu’ils font n’est absolument pas indispensable. Je parlais à quelqu’un qui disait : « Je suis en train de fabriquer un machin qu’on ne pourra jamais livrer parce qu’on n’a pas le droit d’aller chez les gens leur livrer le truc que je suis en train de terminer ». Ça, ça n’a absolument aucun sens.
Pourquoi fait-on ça ? Pour le moral des troupes ? Pour que les chiffres du PIB n’apparaissent pas trop endommagés à l’arrivée ? Non, il faut se dire que les chiffres du PIB vont être complètement déprimés, que ça ne va pas être facile, que la dépression… (voilà, je trahis ma pensée), que la récession est déjà là et que s’il y avait une dépression à la suite de ça, ça ne serait pas tout à fait étonnant : que ce ne serait pas un miracle.
Voilà, c’est des choses qui arrivent et là, on est dans le cas de « choses qui arrivent » de ce type-là.
C’est exceptionnel. On continue à nous dire que, « finalement, tout ça n’est pas si grave ! » Mais si, mais si, mais si ! Tout ça est très grave, tout ça est très différent de ce qu’on fait d’habitude.
Les gens sont un peu tiraillés entre les différentes pressions. On restreint les libertés, bien entendu, pour essayer de soutenir la santé publique, pour régler les problèmes sanitaires et, en même temps, on nous remet en place – en nous disant que c’est impossible ! – on est en train de nous remettre à toute allure en place l’Etat-providence, je dirais dans le meilleur état qu’on puisse imaginer par rapport à lui, ce qui est formidable !
Notre attention doit être concentrée – à chaque fois qu’on me le demande, j’insiste là-dessus – sur le fait qu’il faudra détricoter, renverser les mesures qui attaquent nos libertés mais garder les bonnes idées qui nous viennent maintenant sur la manière d’organiser une société.
Voilà où nous en sommes. Nous avons les exemples autour de nous de ce qui se fait, que nos dirigeants font avec… On aurait pu espérer que ce soit de manière un peu plus organisée, que ce soit en ne mettant pas dans la balance des considérations qui n’ont aucun rapport avec le problème. Toujours le problème que je signale : le problème d’échelle, de rapport d’échelle que les gens n’arrivent pas… qui mesurent des trucs minuscules, qui mettent en face l’un de l’autre des problèmes minuscules avec des problèmes importants, une incapacité à juger de la taille des problèmes et là, il faudrait… c’est là que des organismes comme un Bureau du plan, comme des organismes de planification peuvent mettre les choses en perspective en ayant des chiffres et en montrant ces chiffres, je dirais, à l’échelle qu’ils représentent véritablement.
Nous avons l’exemple de ce qu’il aurait fallu faire : la Chine. On nous dit : « Oui, apparemment, ils ont maquillé les chiffres parce qu’il y a des gens qui font la queue dans la rue pour récupérer des urnes pour les personnes qui sont décédées dans leur famille. Ils sont très très nombreux ! ».
Oui, j’ai regardé la photo aussi. C’est uniquement sur ça qu’on juge. Effectivement, une queue dans les rues où on oblige les gens à être à 3-4 m les uns des autres, ça fait quelle longueur ? On peut calculer. 1.000 personnes avec 3 m entre les personnes, ça fait 3 km. Alors, 3 km, ça peut paraître extrêmement long vu d’un avion, vu d’un drone, etc., mais ça ne remet pas en question en soi les chiffres. Si les gens disent : « Tous mes voisins sont morts », il y a peut-être un problème.
Ayant dit ça, cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas eu de maquillage des chiffres en Chine. Je n’en sais rien, mais ce que je vois, c’est autour de moi, les maquillages des chiffres qui ont lieu en grand autour de moi. On dit : « Oui, eh bien, on compte les morts mais pas évidemment ceux dans les Ehpad parce que c’est plus difficile à calculer ». Dieu sait pourquoi ce serait difficile à calculer [La situation a changé depuis]. Pas ceux qui sont morts à la maison. Oui, on suppose qu’il y a quand même des actes de décès. Pourquoi est-ce qu’on n’ajoute pas ça ? Il doit y avoir un peu de mauvaise foi dans le fait de donner les morts uniquement en hôpital. Quelqu’un qui est mort, il n’est pas nécessairement mort dans un hôpital.
Donc… simplement pour vous dire : aux Etats-Unis – simplement en raison de la désorganisation totale – on ne connaît pas les chiffres non plus et ce n’est peut-être pas nécessairement du maquillage mais c’est simplement parce que le gouvernement fédéral est en panne. Comme le disait un journaliste : « Parce que M. Trump a compris ce qu’il devait faire et la seule formule qu’il connaît, c’est celle de la téléréalité et donc, il dirige le pays comme si c’était un show de téléréalité. Il n’a pas compris que ça marchait de manière un peu différente ».
Ce pays-là nous montre en tout cas ce qu’il ne faut pas faire, c’est-à-dire chacun laissé à soi-même, les états laissés à eux-mêmes. A l’intérieur des états, les comtés – c’est-à-dire l’équivalent des cantons chez nous – laissés à eux-mêmes. A l’intérieur des cantons, les villes laissées à elles-mêmes simplement parce que le gouvernement a décidé que, eh bien, c’est à la main invisible d’Adam Smith, c’est à la libre entreprise de régler les problèmes.
Je voyais tout à l’heure un truc où on nous expliquait que… un représentant du gouvernement US disait : « Eh bien, voilà, il y avait plein de masques. Ils ont été distribués dans des centres de distribution ». Alors, on demandait : « Ces centres de distribution, c’est quoi ? ». « Eh bien, ces centres de distribution, ils vont s’arranger pour que ces masques arrivent dans les entreprises ». Et qu’est-ce qu’on voit dans ces entreprises ? Ces entreprises font de l’accaparement comme on dit, c’est le terme technique, c’est-à-dire elles vendent au plus offrant. Et comme on le voit, certains pays dont les Etats-Unis, essayent de kidnapper des choses en faisant de la surenchère sur le prix. Voilà, c’est le renard dans le poulailler à l’échelle internationale. Voilà, c’est ça l’ultralibéralisme quand il est complètement, je dirais, laissé à lui-même. Quand c’est un type comme Trump qui dirige ça non seulement comme une téléréalité mais la loi du plus fort, les lois « du marché », et même quand il n’y a plus du tout de cadre légal ni juridique autour pour faire marcher la machine.
Ce qu’il ne faut pas faire, nous, on en a le spectacle. Je pense… Ce qui me vient à l’esprit, c’est [José] d’Acosta. D’Acosta, c’est un missionnaire. C’est un missionnaire qui avait été envoyé au Mexique. C’était au XVIe siècle. Et d’Acosta voyait les processions de gens tous les jours qui montaient sur les pyramides pour être sacrifiés dans des sacrifices humains. Et ce missionnaire qui venait de notre culture où il y avait quand même l’inquisition et compagnie, on n’était pas tout à fait, comment dire ? irréprochable de notre côté, on était un peu blindé pour ce qui était de la cruauté humaine… Ce type, quand même, il n’y comprenait rien [à ce qu’il voyait]. Et un jour, il écrit dans son journal, il dit : « J’ai compris » il dit : « C’est le spectacle que Dieu a organisé pour nous montrer ce qu’est un monde dirigé par Satan ». Pour nous montrer… c’est la même chose, les Etats-Unis maintenant, c’est un spectacle que Dieu a organisé – ou plutôt Trump dans ce cas-ci – pour nous montrer ce que c’est un système d’un Etat contemporain, d’un Etat moderne où on a enlevé le système fédéral, où on a enlevé l’armature, où il n’y a plus que des individus qui se battent pour leur survie individuelle dans une espèce de darwinisme social complètement généralisé.
Que faire ? Je regarde les bulletins que m’envoie BVA tous les jours sur le moral des Français. Le moral des Français est excellent, sauf celui des indépendants parce qu’ils ne gagnent plus d’argent du tout. Là, le moral des indépendants est en berne. Les autres, ça a l’air d’aller.
Les gens ont des problèmes. Nous savons qu’il y a des gens qui meurent autour de nous, que ça touche véritablement des personnes. Je pense aux deux frères Cuomo, les deux frères Cuomo. L’un est un reporter sur CNN et l’autre est le gouverneur de l’Etat de New York. J’ai oublié leurs prénoms mais ça n’a pas d’importance. Celui qui est gouverneur de New York [Andrew], il commence par expliquer que son frère [Christopher] n’est pas en confinement : il est en quarantaine parce qu’il a le coronavirus, le COVID-19 et, effectivement, le frère journaliste fait des émissions de sa cave où il s’est mis.
Et donc, le gouverneur commence par faire l’éloge de son frère en disant : « Voilà, c’est un très grand journaliste, un type qui a le sens de la communauté ! » et puis, tout à coup, il change de ton.
Tout à coup, il change de ton. Il dit : « Mais c’est le même frère à moi qui, il y a deux semaines, a dit : « Maman est bien seule. Il faut vraiment qu’elle vienne chez nous, qu’elle vienne habiter chez nous’. Et là, je lui ai dit non. Et lui disait : ‘Si, si, mais écoute, tu es sans cœur, etc.’ Imaginez aujourd’hui qu’on ait accepté l’avis de mon frère et que maman soit venue à la maison ! »
C’est là qu’on en est : on est dans les cas particuliers. On voit apparaître en surface ce que ça donne dans des cas particuliers.
J’ai donné un cours ce matin – et ça, c’est une chose aussi, une remarque qu’on peut faire : je me demande si on se dira – après qu’on aura donné des cours comme ça à « la télévision », sur l’internet – est-ce qu’on reviendra à l’ancien système ? Celui-ci est tellement pratique : il arrange vraiment tout le monde.
Il y a une de mes élèves qui n’était pas là ce matin et pourquoi ? Parce qu’elle est la directrice d’un Ehpad.
Là, on a tous compris pourquoi elle n’était pas là. Quand on a eu terminé les 3 heures de leçon, on a tous réfléchi un petit peu à l’avenir et on a pensé à elle en particulier. Et comme j’avais les dossiers de tout le monde ouverts sur mon ordinateur, et qu’il y avait en particulier son numéro de téléphone, au nom du groupe, j’ai appelé cette dame. Elle n’était pas au téléphone. Elle avait autre chose à faire. Je lui ai laissé un petit message au nom du groupe des étudiants qui étaient là [elle m’a remercié un peu plus tard par un texto].
On peut faire ça, l’enseignement comme ça : il n’y a rien qui manque. Je l’ai déjà dit la fois dernière quand je l’ai fait : je peux prendre des livres qui sont autour de moi et les montrer, que je n’aurais pas pensé nécessairement à amener dans la salle de classe.
Je crois qu’on va de manière générale aussi réfléchir à la disparition du travail. Tous ces gens qui travaillent si facilement… (là, je vais dire une horreur !), tous ces gens qui travaillent si facilement en télétravail de chez eux, je suis sûr qu’il y a des entreprises qui se diront à la sortie : « Est-ce qu’on avait vraiment besoin d’eux avant qu’ils ne travaillent comme ça ? Ils le font en s’occupant d’autre chose en même temps, etc. etc. ».
Il va y avoir une réévaluation de tous ces gens dont on se passe si facilement. Je ne dis pas qu’ils ne font rien quand ils sont à la maison mais dont le travail en entreprise n’a pas l’air aussi nécessaire en situation de crise qu’il pourrait apparaître autrement.
Il va y avoir, parmi les chocs qui vont venir… Quand on me dit : « Oui, mais le chômage n’augmente pas tant que ça, etc. etc. », moi, j’ai toujours cette idée, je l’avais dite à une émission chez Taddeï : « Ce soir ou jamais » il y a pas mal d’années : Le travail disparaît !
Et c’est Naomi Klein, Mme Naomi Klein qui a dit : « Chaque fois qu’il y a une crise, ne vous inquiétez pas, ils y trouvent le prétexte pour encore faire avancer le système dans leur direction ». Alors, de la même manière qu’il faudra défendre le retour de l’Etat-providence pour l’installer, moi, je vais aussi pousser cette idée qui n’est pas la mienne – elle date des années 60 et vient des Etats-Unis – cette idée qu’il faut déconnecter les revenus qui viennent actuellement du travail. Il faut les déconnecter de ça. Il faut avancer vers un autre système, un système de gratuité pour l’indispensable financé par une taxe robot, ce que j’appelle la taxe Sismondi sur le travail fait par les machines.
Les patrons, bien sûr, vont gueuler, etc., et je réponds toujours la même chose : « Est-ce que ça vous dérange tellement que les ouvriers et les employés qui travaillent chez vous, qu’on leur fasse payer des impôts ? Non ? Eh bien, dans ce cas-là, c’est pareil. On fait payer des impôts aux machines qui ont remplacé les ouvriers et les employés. » C’est tout à fait normal.
Le fait que l’emploi disparaît parce que le travail disparaît, c’est un gain pour l’univers… Pardon, pour la communauté toute entière. J’allais dire « pour l’univers » mais, dans la mesure où nous sommes essentiellement la partie que nous en connaissons… c’est un gain pour l’espèce.
C’est un gain pour l’espèce que le travail disparaisse. C’est uniquement parce que nous refusons d’en partager les gains que ça pose des problèmes et que ça nous paraît peut-être une catastrophe. Notre réaction de Luddites, d’aller casser la machine, c’est parce que ces gains, cette richesse qui est créée de cette manière-là n’est pas partagée entre tout le monde.
Alors, parmi les choses aussi qu’il faudra faire avancer, pas simplement les remettre en place, il faut cette déconnexion : cette déconnexion entre le fait de travailler et d’obtenir des revenus.
D’une certaine manière, il faut – et ça, ça va faire grincer des dents – il faut que nous soyons tous dans la situation privilégiée du capitaliste, de vivre des rentes du monde qui est autour de nous tel qu’il est. On va cesser de détruire de manière tout à fait irresponsable mais que la richesse qui est créée, qu’on la partage entre nous, que tout le monde bénéficie de cela !
Et bien entendu, c’est ça qui se dessine un tout petit peu mais on nous répète déjà que « C’est du provisoire », qu’ « on ne pourra pas installer ça une fois pour toutes ». Si ! on pourrait l’installer une fois pour toutes !
Le travail disparait, tirons-en les conséquences. Nous pourrons faire des tas de choses plus intéressantes et surtout, remettre la planète Terre en état de marche en se mettant tous ensemble, en ayant de bonnes idées, en travaillant à ça, à nettoyer les rivières, à enlever le plastique partout où il est et empêcher qu’on en produise davantage.
Il y a du travail pour tout le monde. Ce sera du travail qui ne sera pas rémunéré comme « travail » parce que, d’une certaine manière, ce sera effectivement des choses qui ne seront pas avilissantes, qui ne seront pas dégradantes, etc.
Nous trouverons un autre moyen de nous rémunérer, d’avoir des revenus que celui-là, celui du travail : de « gagner son pain à la sueur de son front. Trouvons une alternative. C’est l’occasion de le faire.
Bien sûr, ceux qui sont absolument accros à la notion du profit, qui croient comme Trump que si on les empêche d’amasser une fortune – on ne sait pas trop pourquoi – ils vont se suicider plutôt que le fait qu’on leur refuse d’amasser une fortune. C’est une toute petite minorité d’entre nous pour qui c’est ça la valeur la plus importante. Le reste des gens, nous accepterions très volontiers de vivre un paradis terrestre ! Ça ne dérangerait pas grand monde à part M. Trump et quelques sbires de son genre.
Voilà, allez, à bientôt !
https://youtu.be/2ePuxiIJbms?si=4xkZCS_AwPfSDQ5L L’EMPIRE I Bande-annonce