Retrouver l’amour d’un père (ou d’une mère)
Tout à fait d’accord avec vous. Je rajouterai que l’acte le plus anti-républicain qui puisse être a été de nommer…
*Godot est mort !*
Le terme que vous cherchiez Paul (11’20), je crois que c’est l’obusite.
Combien de stress post traumatique dans cet horrible conflit en Ukraine ?
Il n’ y aura probablement pas de statistique fiable, à défaut d’indicateur fiable et pertinent.
Pour ceux qui veulent voir le film :
En effet ! Merci !
Comme quoi rien ne remplace les professionnels, pour faire prendre conscience de ce qu’on promène. Un cancer du colon ou un traumatisme moral.
Je suis l’ainé d’une famille nombreuse et dense (8 ans entre le N°1 et le N°5). Depuis toujours (enfin, depuis que mes frères et soeurs ont été capables du raisonnement dont je vais parler), mes frères et soeurs sont persuadés que j’ai été victime d’un grave traumatisme infligé par ma mère, auquel ils ont échappé, et qui explique ma réussite moindre (pas réussi à vivre en couple stable avant un âge avancé, alors qu’ils-et-elles ont des familles nombreuses, etc.) Au contraire, j’étais persuadé que grâce au manque de jugement de ma mère, que j’avais constaté très tôt, j’avais échappé à toute révérence envers les supérieurs, les autorités intellectuelles, et les adultes en général. Certes c’est un handicap ; mes supérieurs dans le monde professionnel ont souvent eu peur de moi, ou ont essayé de m’empêcher de travailler, ou les deux (non pas que j’aie été meilleur qu’eux, au contraire le plus souvent). L’un d’eux, un homme très honnête, à cours de reproches, avait fini par dire : « Vous manquez de déférence ». Tout cela n’est pas favorable à l’avancement. Mais la peur de déplaire, qui rendait malades beaucoup de mes collègues, m’a été épargnée.
Or donc, ce que je viens d’entendre tendrait à me persuader que le discours « Tu n’arriveras jamais à rien », que j’avais entendu et méprisé, m’a effectivement empêché d’arriver. Alors que je croyais que c’était seulement mon manque d’aptitude à l’effort. Savoir que c’est la faute de quelqu’un d’autre est une libération. Hélas, l’intéressée n’est plus là. Vais-je tenter de reconstituer la discussion qui n’a jamais eu lieu ? J’avais choisi de ne pas le faire quand il était temps, sachant que cela l’aurait rendue malheureuse, sans autre résultat. Il est trop tard pour tout le monde, moi aussi.
Je ne serai jamais un bon client pour les deux médecins de l’âme que je viens d’écouter.
quel plaisir de revoir Stéphanie ! Une fraicheur salutaire dans ce monde abscons . Merci pour ce retour .
… reste une question existentielle absolument fondamentale en suspens :
Y a t’il du saucisson à l’apéro chez Stéphanie ? 🙂
La question « comment bien éduquer ses parents » vient très tôt par la révolte avec le milieu familial sans qu’on se la pose.
Elle se redécouvre cette question, tardivement, pour un apprentissage plus complet ou l’enfant vieillissant devient le père du père ou la mère de la mère. C’est la période d’instruction et de pardon.
Le pire des cas étant la frustration sans révolte où la blessure qui ne guérit pas.
Un lecteur de « A la recherche du temps perdu » peut comprendre cette mécanique et son bienfait.
Parfois l’enfant est gaucher et cela rend difficile l’appréhension par ses parents de la véritable dextérité d’icelui. Comment ne pas stresser devant un enfant qui utilise tous les outils à l’envers, comment lui expliquer la manière de faire quand ni l’outil ni le savoir-faire ne sont facilement transposables ? L’enfant apprend à se débrouiller, il développe une adresse particulière, il peut aussi développer par rejet un goût plus poussé pour les matières intellectuelles.
Il y a de toute façon toujours un moment où il faut faire ses preuves, c’est la seule solution pour qu’une capacité ne soit pas/plus mise en cause au sein d’un groupe, ce n’est pas qu’avec les parents.
Par contre si un enfant est particulièrement maladroit, une fois éliminé les potentielles causes physiques, il y a lieu de s’interroger sur les raisons car cela peut cacher un authentique mal être (stress) bien plus important qu’un simple manque de confiance d’un ou des parents. Pour exemple, j’ai eu l’occasion d’observer un couple considérant l’invective comme un mode normal de communication, leur gamin faisait inévitablement une « bêtise/maladresse » quand le ton monté. Les conséquences à long terme sont sans doute handicapantes, au mieux cet enfant s’installera dans le même genre de routines/relations une fois adulte, au pire « ? ». Il n’avait hélas pas l’âge de rééduquer ses parents.
Tout à fait d’accord avec vous. Je rajouterai que l’acte le plus anti-républicain qui puisse être a été de nommer…
@otromeros La TVA à 20% est une TVA normale et l’équilibre des finances publiques tient compte d’une TVA sur la…
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Cioran, mort d’une rupture d’aphorismes.
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