Guérir de la résistance au changement, par ChatGPT (+Pascal Charrier)

Illustration par DALL·E (+PJ)

P. C. :

Comment se construit notre identité individuelle ?

ChatGPT :

L’identité individuelle se construit à travers un processus complexe et dynamique qui résulte de l’interaction entre divers facteurs internes et externes tout au long de la vie d’une personne. Voici quelques-uns des éléments clés qui contribuent à la construction de notre identité :

  1. Facteurs biologiques : Notre identité peut être influencée par des facteurs biologiques tels que notre patrimoine génétique, notre santé physique et nos caractéristiques physiologiques.
  2. Facteurs psychologiques : Notre personnalité, nos traits psychologiques, nos valeurs, nos croyances et nos expériences individuelles jouent un rôle essentiel dans la formation de notre identité.
  3. Environnement familial et social : Notre identité est façonnée par notre éducation, nos relations familiales, notre culture, notre origine ethnique, notre appartenance religieuse, ainsi que par les normes sociales et les attentes qui nous entourent.
  4. Expériences de vie : Les expériences que nous vivons, qu’elles soient positives ou négatives, jouent un rôle crucial dans la formation de notre identité. Cela peut inclure des événements marquants tels que les succès, les échecs, les transitions de vie, les rencontres significatives, etc.
  5. Influences culturelles et sociétales : La culture dans laquelle nous évoluons, y compris ses valeurs, ses traditions, ses normes sociales et ses représentations médiatiques, a une influence profonde sur notre identité individuelle.
  6. Développement personnel : Au fil du temps, nous développons une compréhension plus profonde de nous-mêmes et de notre place dans le monde. Ce processus de développement personnel contribue à façonner notre identité tout au long de notre vie.

En somme, notre identité individuelle est le résultat d’une interaction complexe entre des facteurs biologiques, psychologiques, sociaux et culturels, ainsi que de nos expériences personnelles et de notre croissance continue en tant qu’êtres humains.

P. C. :

Comment intervient notre identité dans notre résistance au changement ?

ChatGPT :

Notre identité peut jouer un rôle significatif dans notre résistance au changement. Voici quelques façons dont cela peut se manifester :

  1. Attachement à notre identité actuelle : Nous pouvons être attachés à notre identité actuelle, qui est souvent liée à nos habitudes, nos croyances et nos comportements. Le changement peut menacer cette identité et susciter une résistance car il remet en question qui nous pensons être.
  2. Peur de l’inconnu : Le changement implique souvent l’inconnu, ce qui peut être effrayant. Si le changement menace de nous éloigner de ce qui est familier et confortable dans notre identité actuelle, nous pouvons résister par crainte de ce qui pourrait arriver.
  3. Impact sur notre estime de soi : Les changements peuvent parfois nous faire sentir vulnérables ou incompétents, ce qui peut affecter notre estime de soi. Si nous percevons que le changement menace notre identité en tant qu’individu compétent ou valorisé, nous pouvons résister pour protéger notre estime de soi.
  4. Consistance narrative : Nous avons tendance à construire des récits cohérents sur nous-mêmes et notre vie. Le changement peut perturber cette cohérence narrative, ce qui peut être inconfortable ou déstabilisant. Par conséquent, nous pouvons résister au changement pour maintenir cette cohérence dans notre identité narrative.
  5. Appartenance sociale : Notre identité est souvent liée à nos affiliations sociales et à notre appartenance à des groupes. Si le changement menace cette appartenance sociale ou notre connexion avec les autres, nous pouvons résister au changement pour préserver nos relations et notre identité de groupe.
  6. Besoins de contrôle et de prévisibilité : Le changement peut entraîner un sentiment de perte de contrôle et d’incertitude quant à l’avenir. Si notre identité est liée à notre capacité à contrôler notre environnement ou à prévoir l’avenir, nous pouvons résister au changement pour maintenir un sentiment de contrôle et de prévisibilité dans nos vies.

En résumé, notre identité peut influencer notre résistance au changement en raison de notre attachement à notre identité actuelle, de nos peurs liées à l’inconnu, de l’impact sur notre estime de soi, de la cohérence narrative, de l’appartenance sociale et des besoins de contrôle et de prévisibilité. Cependant, il est également important de noter que notre identité est malléable et peut évoluer au fil du temps, ce qui peut nous permettre de mieux nous adapter aux changements lorsque nous sommes prêts à remettre en question et à redéfinir qui nous sommes.

P. C. :

Est ce que l’attachement à notre identité peut expliquer notre propension à l’inaction face au réchauffement climatique ?

ChatGPT :

Oui, l’attachement à notre identité peut en effet jouer un rôle dans notre propension à l’inaction face au réchauffement climatique. Voici quelques façons dont cela peut se manifester :

  1. Déni et minimisation : Si notre identité est étroitement liée à un mode de vie basé sur la consommation élevée d’énergies fossiles ou à des industries fortement émettrices de gaz à effet de serre, nous pourrions être enclins à minimiser ou à nier les preuves du changement climatique afin de protéger notre identité et notre mode de vie.
  2. Résistance au changement : Le passage à des modes de vie plus durables et la réduction des émissions de carbone peuvent nécessiter des changements significatifs dans nos comportements, nos habitudes et nos valeurs. Si notre identité est fortement ancrée dans ces aspects de notre vie, nous pourrions résister au changement pour préserver notre identité et notre confort.
  3. Conflit avec nos valeurs personnelles : Si notre identité est alignée sur des valeurs telles que la liberté individuelle, la prospérité économique ou la primauté de l’industrie, nous pourrions avoir du mal à concilier ces valeurs avec les actions nécessaires pour lutter contre le changement climatique, telles que la réglementation gouvernementale ou la réduction de la consommation.
  4. Défense de l’identité collective : Si notre identité est fortement liée à des groupes sociaux ou politiques qui rejettent les preuves du changement climatique ou s’opposent aux mesures de lutte contre celui-ci, nous pourrions être influencés par la pression sociale pour rester fidèles à notre identité collective et rejeter les informations contraires.
  5. Perte de statut ou de privilège perçus : La transition vers une économie plus durable et résiliente pourrait entraîner des changements dans la répartition des ressources et des privilèges. Si notre identité est associée à des privilèges ou à un statut social qui pourraient être menacés par ces changements, nous pourrions être enclins à défendre notre identité en maintenant le statu quo.

En somme, l’attachement à notre identité peut influencer notre réponse au réchauffement climatique en raison de la façon dont cela affecte nos croyances, nos comportements, nos valeurs et nos affiliations sociales. Cependant, il est également possible de remettre en question et de redéfinir notre identité pour mieux s’aligner sur les défis et les valeurs du monde en évolution, ce qui peut nous motiver à agir de manière plus proactive face au changement climatique.

P. C. :

Que pourrions nous faire pour diminuer cette résistance au changement liée à notre identité ?

ChatGPT :

Pour réduire la résistance au changement liée à notre identité, il est important d’adopter des approches qui permettent de réconcilier les nouvelles perspectives avec notre perception de nous-mêmes et de notre place dans le monde. Voici quelques stratégies qui pourraient être efficaces :

  1. Éducation et sensibilisation : Fournir des informations précises et accessibles sur les enjeux du changement climatique, ses causes et ses conséquences peut aider à sensibiliser les individus et à réduire le déni ou la minimisation de la réalité du problème.
  2. Promotion des valeurs communes : Mettre l’accent sur les valeurs communes telles que la préservation de l’environnement, la justice sociale et le bien-être commun peut aider à créer un terrain d’entente pour l’action collective, même parmi des groupes ayant des identités divergentes.
  3. Changement de récit : Adapter le récit du changement climatique pour qu’il soit plus compatible avec les identités personnelles et collectives peut aider à réduire la résistance. Par exemple, mettre en avant les opportunités économiques et la création d’emplois dans les énergies renouvelables peut rendre le changement plus attrayant pour ceux dont l’identité est liée à l’industrie traditionnelle.
  4. Encouragement de l’auto-expression : Offrir des espaces où les individus peuvent exprimer leurs préoccupations, leurs espoirs et leurs idées pour l’avenir peut favoriser un sentiment d’empowerment et de contrôle sur le processus de changement.
  5. Modèles de rôle et leadership : Mettre en valeur des leaders et des modèles de rôle qui incarnent des identités diverses mais engagées dans la lutte contre le changement climatique peut aider à déconstruire les stéréotypes et à montrer qu’il est possible de s’engager dans des actions climatiques tout en maintenant une identité positive et valorisée.
  6. Renforcement de la résilience individuelle et collective : Donner aux individus et aux communautés les outils nécessaires pour faire face aux défis du changement climatique peut contribuer à réduire l’anxiété et la résistance en renforçant le sentiment de capacité à agir et d’adaptabilité face aux changements.

En intégrant ces approches dans les efforts de sensibilisation, d’éducation et de mobilisation autour du changement climatique, il est possible de réduire la résistance liée à l’identité et de favoriser une transition vers des modes de vie et des systèmes plus durables et résilients.

P. C. :

N’y a-t-il pas d’autres moyens, a titre individuel, de réduire cet attachement à notre identité ?

ChatGPT :

Absolument, il existe plusieurs moyens au niveau individuel pour réduire cet attachement rigide à notre identité et favoriser une plus grande ouverture au changement, y compris dans le contexte du changement climatique. Voici quelques suggestions :

  1. Pratiquer la remise en question et la réflexion critique : Être ouvert à remettre en question nos propres croyances, valeurs et comportements, et à examiner de manière critique la façon dont ils influencent notre perception du monde et nos actions.
  2. Cultiver la compassion et l’empathie : Se mettre à la place des autres et reconnaître les perspectives différentes de la nôtre peut nous aider à élargir notre vision du monde et à remettre en question nos propres préjugés et attachements identitaires.
  3. Explorer de nouvelles expériences et perspectives : Sortir de notre zone de confort et explorer de nouvelles expériences, idées et perspectives peut nous aider à élargir notre identité et à découvrir de nouveaux aspects de nous-mêmes.
  4. Pratiquer la pleine conscience et l’acceptation : Cultiver une conscience pleine et présente de nos pensées, émotions et sensations, et pratiquer l’acceptation de ce qui est, peut nous aider à lâcher prise de nos attachements identitaires et à embrasser le changement avec plus de flexibilité.
  5. Se connecter à quelque chose de plus grand que soi : Cultiver un sentiment d’appartenance à une cause, à une communauté ou à quelque chose de plus grand que soi peut aider à relativiser nos propres attachements identitaires et à se sentir investi dans des objectifs plus larges et plus inclusifs.
  6. S’engager dans des actions concrètes : Passer à l’action peut être un moyen puissant de remettre en question et de redéfinir notre identité. S’engager dans des actions en faveur de la durabilité environnementale peut nous aider à nous sentir connectés à une identité plus large de citoyens du monde soucieux de l’environnement.

En combinant ces approches, il est possible de cultiver une identité plus flexible et ouverte au changement, ce qui peut favoriser une plus grande résilience face aux défis du changement climatique et à d’autres enjeux contemporains.

P. C. :

Existe-t-il des pratiques qui favorisent cela ?

ChatGPT :

Oui, il existe plusieurs pratiques qui favorisent la flexibilité identitaire et l’ouverture au changement. Voici quelques-unes de ces pratiques :

  1. La méditation de pleine conscience : La méditation de pleine conscience est une pratique qui consiste à porter une attention intentionnelle au moment présent sans jugement. Elle peut aider à développer une plus grande conscience de soi et de ses pensées, émotions et sensations, ce qui peut favoriser une plus grande flexibilité identitaire.
  2. L’introspection et l’auto-analyse : Prendre du temps pour réfléchir sur soi-même, ses valeurs, ses croyances et ses comportements peut aider à identifier les attachements identitaires rigides et à explorer de nouvelles perspectives et possibilités.
  3. L’ouverture à de nouvelles expériences : Se mettre délibérément en situation de découvrir de nouvelles choses, que ce soit en voyageant dans de nouveaux endroits, en rencontrant de nouvelles personnes ou en essayant de nouvelles activités, peut aider à élargir notre vision du monde et à remettre en question nos attachements identitaires.
  4. La pratique de la gratitude : Reconnaître et apprécier ce que nous avons dans notre vie peut aider à cultiver un sentiment de connexion avec quelque chose de plus grand que soi et à relativiser nos propres attachements identitaires.
  5. La thérapie et le travail sur soi : Travailler avec un thérapeute ou un coach personnel peut offrir un espace sûr pour explorer ses pensées, émotions et comportements, et pour remettre en question les schémas de pensée et de comportement qui peuvent contribuer à des attachements identitaires rigides.
  6. La recherche de diversité et d’inclusion : Chercher activement à s’engager avec des perspectives, des expériences et des cultures différentes de la sienne peut aider à élargir notre vision du monde et à remettre en question nos propres préjugés et attachements identitaires.

En pratiquant régulièrement ces différentes approches, il est possible de cultiver une identité plus flexible et ouverte au changement, ce qui peut favoriser une plus grande résilience face aux défis de la vie et du monde en évolution.

Illustration par DALL·E (+PJ)

Partager :

127 réponses à “Guérir de la résistance au changement, par ChatGPT (+Pascal Charrier)”

  1. Avatar de Arnaud Castex
    Arnaud Castex

    La fresque du climat est un excellent outil pédagogique de prise de conscience des enjeux climatiques. Il est supreant que Matou4 n’ait pas cité celui ci…
    Sinon sur l’identité, lire « le siècle des égarés de Julia de Funes.

  2. Avatar de timiota
    timiota

    J’ai un peu de mal avec la question de la « norme » du changement, ou plutôt la « norme » de la conservation de l’identité.
    A partir de quelle « viscosité » n’est-on plus assez fluide ?
    Parce qu’une fois qu’on se met à changer, disons qu’on pratique les choses mentionnées ci-dessus et « on change », disons qu’on fait ça tous les 3 ans, et que ça devient la nouvelle norme de se faire quelques « mois sabbatique » tous les 3 ans pour « changer son coeur conservateur ».
    Alors, si tout le monde fait ça, on n’est pas très loin de la tyrannie de la mode « j’ai fait mon dernier changement en 2022 pour devenir « trumpo-wokien semi-alterné » et toi, tu n’es plus éco-socialiste tendance Lordon depuis quand ? »

    C’est une question classique de « figure » et de « fond » à la Escher/Hofstadter. La perception d’un conservatisme d’un côté, d’un changement « nécessaire » de l’autre, avec l’enjeu des « valeurs » au milieu de tout ça.
    Comme j’ai pu le dire ailleurs : « praxissez, il en restera toujours quelque chose ». Les changements intéressants sont ceux entés au réels, à ses dynamiques d’affect et dynamique techniques. Faut-il « se forcer à changer », ou plus simplement avoir la possibilité d’élargir ses « praxis » au gré de son plein gré (ou même un peu à son insu) ?
    Après tout, on peut mettre face à face deux AI, câblées plus ou moins conservatrice et observer si elles « changent » et quelle forme de « solutions utiles » cela apporte, ce serait une façon d’avoir de la réflexivité sur cette question. Qu’elles soient en lien avec une praxis elles aussi au passage…

    1. Avatar de Pascal
      Pascal

      Quant à la viscosité (mon guru inspirateur lui préfère la constipation), cher Timiota, elle est proportionnelle à l’attachement que nous apportons à quelque identité que ce soit.
      Oui, changer d’identité pour devenir « trumpo-wokien semi-alterné », par exemple, participe de la mode et ne change rien à l’affaire. Tout comme cet homme, cette femme politique qui passe allègrement du PS aux Républicain, avant de finir dans un conseil d’administration d’une multinationale, sa seule identité, c’est son ambition à laquelle il/elle est pieds et poings liés.
      Le véritable changement consiste à se libérer de l’identité. Je sais, vu de notre culture c’est comme chercher à s’arracher la tête. C’est bien là qu’est l’illusion.
      Pendant des millénaires, la grande majorité de la population a vécu sans identité et s’en porta bien tout ce temps.
      Qui nous imposa d’avoir un prénom ? La religion comme moyen de nous affilier aux « Saintes écritures ». Qui nous imposa d’avoir un nom de famille ? François 1er avec l’ordonnance de Villers Cotterêt et le réalisation des registres pour y inscrire les actes de baptême et de décès. Autrement dit, c’est le pouvoir qui nous oblige à être identifiable.
      Maintenant, dans la culture des « Grandes Familles » aristocratiques, l’identité fait peser sur chaque nouveau né plusieurs siècles d’histoire familiale à laquelle vous êtes redevable de porter ce Nom prestigieux. Ce n’est pas un hasard si les mêmes sont à l’avant scène du conservatisme.
      Nous sommes tellement imprégné de notre identité qu’elle nous semble être ce que nous sommes. La société nous invite même, dès le plus jeune âge à « devenir quelqu’un ». Comme s’il ne suffisait pas d’être simplement ce que nous sommes. Non, il nous faut une carte de visite avec tous nos attribus et dans un style qui reflète notre personnalité.
      La praxis dont il est question vise à nous détacher de nos identités. Dit comme ça, ça fait peur ! Pourtant, se détacher signifie se libérer de tout le poids (des « valises » de Garorock) des habitudes héritées de la famille, de nos traumas petits ou grands, des rôles que nous attribué la société. Tous sont des filtres entre nous et la réalité.
      Ce chemin vers plus de souplesse et aussi moins de souffrances (ce serait un autre chapitre), c’est à chacun de nous de le faire. Personne ne peut le faire à notre place.
      Pourquoi allons nous droit dans le mur ?
      C’est la faute aux 1% ! C’est la faute aux étrangers ! C’est la faute à Macron ! C’est la faute des autres…
      Sommes nous seulement prêt chacun à changer nos habitudes. Moi le premier, mais j’y travaille.
      Dernier petit exemple bien français. Demandez autour de vous comment les français sont attachés aux châteaux (ou aux églises) qu’on trouve aux quatres coins de l’hexagone. Mais est-ce que ce ne sont pas également le symbole même de l’exploitation féodale et aristocrati. Nous avons oublié comment nos ancêtres de 1789 n’avait que le désir de les voir brûler. Aujourd’hui, on les aime. Ils font partie de notre culture, de notre identité. Combien de souffrances symboliques trimballons nous sous couvert de notre identité ?

      1. Avatar de arkao

        @Pascal
        « Pendant des millénaires, la grande majorité de la population a vécu sans identité et s’en porta bien tout ce temps. » Comment pouvez-vous en être si sûr ?
        Quant au prénom, connaitriez-vous une population sur terre qui n’en utilise pas, même aux tréfonds des forêts équatoriales ou dans les déserts glacés du grand nord ?

        1. Avatar de Pascal
          Pascal

          Bien sûr que c’est un raccourci. L’identité existe depuis que l’être humain se déclare comme tel. Et autrefois, Pierre fils de…, forgeron de son état, du village… devait déjà se dépatouiller avec ça.
          Je préfère passer la parole à Krishnamurti
          « Tant que vous demeurez néo-zélandais et moi hindou, il sera absurde de parler de l’unité de l’homme. Comment pouvons-nous nous rencontrer en tant qu’êtres humains si vous dans votre pays et moi dans le mien conservons nos préjugés religieux respectifs et nos comportements différents dans la question économique ? Comment peut-il y avoir fraternité tant que le patriotisme sépare l’homme de l’homme, que des millions de personnes sont dans le besoin et d’autres dans l’abondance ? Comment l’unité humaine peut-elle exister tant que des croyances nous divisent, que certains groupes exercent sur d’autres leur domination, que les riches sont puissants et les pauvres avides de cette même puissance, que les terres sont mal distribuées, que certains sont bien nourris et des multitudes souffrent de la faim ?

          Une de nos difficultés est que nous ne sommes pas tout à fait déterminer à changer cet état de choses, parce que nous ne voulons pas que nos vies soient bouleversées. Nous préférons modifier la société dans la mesure où cela nous serait avantageux et ainsi nous ne nous préoccupons guère de notre vide intérieur et de notre cruauté.

          Pouvons-nous parvenir à la paix par la violence ? La paix peut-elle s’obtenir graduellement, par le lent processus du temps ? L’amour n’est certes pas affaire d’entraînement ou de temps. Les deux dernières guerres ont été, je crois, un combat pour la démocratie ; et maintenant nous nous préparons à une guerre plus vaste et plus destructrice et il y a moins de liberté qu’avant. Mais qu’arriverait-il si nous nous débarrassions des obstacles qui barrent la route à l’intelligence, tels que l’autorité, les croyances, le nationalisme et tout l’esprit hiérarchique ? Nous serions des personnes ne subissant le joug d’aucune autorité, c’est-à-dire des êtres humains en rapport direct les uns avec les autres, et alors, peut-être y aurait-il de l’amour et de la compassion. »

          Jiddu Krishnamurti dans « De l’Éducation », p.96-97

          1. Avatar de CORLAY
            CORLAY

            Bonsoir Pascal, à la fin de v/com, vs écrivez ns débarrasser des obstacles qui barrent route, l’autorité, surtout les croyances négatives et toutiquanti. Avoir des bons rapports sans racisme, sans ordre de richesse, tous sur la même ligne droite. Vs précisez : ns nous préparons à une guerre plus vaste et destructrice (guerre armée, guerre de la pollution sans violence mais compréhension), je précise ceci quand on voit cette violence apparaître dans bien des domaines. Je me souviendrai longtemps, notre Président en 2020 dire aux actu : ns somme en guerre. Pour ma part, j’ai en sainte horreur la guerre. Mais, je vais parler de la pratique de la guerre depuis longtemps qui dit (guerres et paix). Il faudra alors un traité qui parle de ceci (de non prolifération, etc), il faut du temps, compréhension et de la paix et de renoncer à la destruction. Isabelle

          2. Avatar de Grand-mère Michelle
            Grand-mère Michelle

            Bonjour Pascal, quand vous citez Krishnamurti (ou qui que ce soit) pourriez-vous, svp, préciser l’année où la parole a été émise (ou, au moins, où elle a été publiée)? Merci.

      2. Avatar de timiota
        timiota

        Euh, bon, les https://fr.wikipedia.org/wiki/Nambikwara suivant Levi-Strauss et Graeber (mais ça a l’air discutable pour d’autres Anthrop|au|logues) changent d’identité sociale de façon saisonnière, car ils changent d’occupation (praxis) complètement en oscillant entre sédentaire et nomade.

        J’admets qu’il est un peu abusif de prêcher que notre identité se réduirait, peu ou prou, à ce qu’on fait vraiment.
        Car toute l’histoire de la propriété des biens est aussi une histoire de la jouissance « en puissance » de ces biens, je fais fabriquer un château parce que j’y passerai quelques semaines l’été. Et je finis par me définir par le pouvoir que j’exerce via le type de gestion (féodale, libertaire, que sais-je) de ces biens, une « praxis de chef » qui répond davantage à l’appétence psychologique pour le pouvoir qu’au pouvoir sur la matière.

        Le débat reste ouvert !

        1. Avatar de Garorock
          Garorock

          Elevons le débat 😊

          Je suis né à Téhéran et je suis musulman.
          Est ce que je l’ai choisi en conscience?
          Y’a plus d’eau au robinet.
          Pas grave; Je vais faire la guerre aux cathos d’à côté pour leur piquer leurs bouteilles de vittel.
          Problème: les cathos n’ont également plus d’eau.
          Si je deviens Boudhiste mais qu’il n’y a plus d’eau non plus dans l’hymalaya. A quoi va me servir ma nouvelle identité?

          1. Avatar de timiota
            timiota

            A atteindre l’eau de là, par un siphon s’il le faut (un siphon les petites marionnettes…).

          2. Avatar de CORLAY
            CORLAY

            Bonsoir Garorock, c’est drôle v/commentaire et bien vu. Nous sommes tous liés par les mêmes besoins/vitalités de la vie. Noir, blanc, beurre, gris, même combat. Petit lu et touticouanti à moins de faire pipi dans une bouteille d’eau pour survie, j’exagère, mais certains ont survécu ainsi. J’aime bien en complément, la réponse de Timiota, un SY PHON dans le tuyau rouillé. Isabelle

        2. Avatar de Pascal
          Pascal

          Je fais fabriquer un château pour montrer « ma puissance », comme je m’achète un Lamborghini. Ce château, cette Lamborghini, c’est moi ! Comme un autre dirait : l’État c’est moi !
          Il y a l’identification à l’objet et de fait l’objet dont j’ai la propriété est symboliquement une extension de moi-même, de mon identité.
          Il suffit de voir nos grands Narcisses pour que ça saute aux yeux. Quand Emmanuel Macron crée un mouvement qui porte ses initiales En Marche, tout est dit dans la relation fusionnelle qu’il y a entre l’objet et le propriétaire, l’identification.
          Quant à la quête de pouvoir corolaire de l’ambition, elle révèle d’abord un sentiment de manque. Je dois faire reconnaître ma valeur. Les autres doivent m’admirer ou me craindre, se soumettre à mon autorité, me reconnaître comme étant leur chef. La enquête c’est une quête d’identité, « se faire un nom ».

          1. Avatar de Garorock
            Garorock

            Je vais construire un monastère pour montrer mon humilité et me vêtir d’une robe de bure pour montrer que suis crédible: le dalai lama, c’est moi!

      3. Avatar de JMarc
        JMarc

        Pascal,

        « Pendant des millénaires, la grande majorité de la population a vécu sans identité (…) » Qu’en savez-vous ?
        « … et s’en porta bien tout ce temps. » Idem

        Quant à ce que vous dites ensuite : Est-ce seulement le nom qui fait l’identité ?

        De plus, nommer les choses ne peut-il pas être (« aussi », ou « pour d’autres » ou encore « dans certains cas » ?) un moyen de mieux vivre avec ?

        La cancel culture, avec vous, ça dépote !

        1. Avatar de timiota
          timiota

          Pascal pousse le bouchon, mais c’est vrai que dans la lignée du questionnement de Leroi-Gourhan , « Le Geste et la Parole », le premier précédant le second, la question se pose un tout petit peu.

          Puis-je me hasarder à suggérer que les premiers prénoms furent totémiques ? Fusion entre un être extérieur connu pour telle ou telle qualité et le porteur/la porteuse dudit prénom ? Ou j’ai trop lu « Petit Tonnerre » (de Brest-Litovsk) ?

          1. Avatar de Garorock
            Garorock

            Ou que les prénoms voulaient signifier une particularité physique?
            Si les bonobos se mettaient à parler, commenceraient-ils par se donner des prénoms entre-eux ou donner un nom à la banane?
            L’enquète est en cours…

        2. Avatar de Pascal
          Pascal

          « Est-ce seulement le nom qui fait l’identité ? »
          Vous devriez relire ChatGPT ! Bien sûr que non, l’identité est plus complexe que cela.
          Cancel culture, vous ne faites pas dans la dentelle JMarc. Qui donc ai-je ostracisé selon vous ?
          Quand à nommer les choses, je vous renvoie au tableau de Magritte
          https://1.bp.blogspot.com/-23do5GGvMrU/XY9gQNEwweI/AAAAAAAAAqg/a7UYut3EHI0Qe9fRGnSWhhoMw4RQ9HqWQCLcBGAsYHQ/s1600/no%2Bes%2Buna%2Bpipa.jpg

          1. Avatar de JMarc
            JMarc

            Pascal,
            Ce n’était pas une question.
            Vous n’ostracisez pas, vous vaporisez façon nuke.
            Si l’image ou le nom d’une pipe n’est pas une pipe, n’empêche que l’on a besoin du nom « pipe », nom d’une pipe !

            Ki c ti ka di ce qui suit ?
            « J’ai entendu autour de moi plusieurs témoignages de personnes soit qui estiment que leur psychanalyse (supérieur à 1ans) ne leur a rien apporté, soit qui sont « à fond » pour la psychanalyse et qui sont « fan » de telle ou telle psychanalyste renommé, tout en continuant à interpréter tout ce qui se passe autour d’eux au travers des terminologies psychanalytiques. Ces derniers me donnant plus l’impression d’être sous emprise que d’être libérés. »
            https://www.pauljorion.com/blog/2024/02/06/paul-jorion-psychanalyste-je-peux-prendre-3-nouvelles-personnes/comment-page-1/#comment-990253

            1. Avatar de Pascal
              Pascal

              Ceci est un témoignage et rien d’autre. A vous d’en faire ce que vous voulez.

          2. Avatar de JMarc
            JMarc

            Pascal,

            (promis, après, je vous lâche les baskets pour … un certain temps)
            Ki ka di ça aussi :
            « Ne tenir aucun compte du contexte pour répéter toujours la même chose. »
            https://www.pauljorion.com/blog/2024/02/13/guerir-de-la-resistance-au-changement-par-chatgpt-pascal-charrier/comment-page-1/#comment-991235

            1. Avatar de Pascal
              Pascal

              Bonne nuit JMarc 😉

              1. Avatar de JMarc
                JMarc

                Bonne nuit à vous aussi Pascal.

                Et très sincèrement, encore une fois, j’apprécie beaucoup moult de vos commentaires.

                Je ne vous ai quand même pas dit : « Vishnu la paix ! » !

      1. Avatar de timiota
        timiota

        Les oiseaux sont des anti-jumeaux, ô délices de la symétrie.

  3. Avatar de konrad
    konrad

    Pardon mais le titre m’a laissé songeur ; « Guérir de la résistance au changement ».
    Comme si résister au changement serait une pathologie, une maladie dont il faudrait se guérir ?
    La prophylaxie à usage social me fait peur.

    1. Avatar de Pascal
      Pascal

      Le titre appartient au maître de ces lieux. C’est son privilège.😉

    2. Avatar de Bernard
      Bernard

      @ Konrad
      Moi aussi le titre m’inquiète un peu.
      La résistance aux changements n’est pas forcément négative. Quand vous voyez ceux que le RN veut mettre en œuvre, ne convient-il pas d’y résister? Et tout ceux qui veulent changer le monde pour l’adapter à leurs souhaits et/ou en tirer profit, estiment bien souvent que les résistants sont des malades qu’il faut soigner. Cette façon de voir et de considérer les autres est typique des dominants qui pensent toujours avoir raison et qui agissent au mépris des débats démocratiques et des libertés individuelles.

    3. Avatar de Pascal
      Pascal

      Si j’avais choisi le titre, cela aurait pu être :
      « L’identité, une certaine forme de constipation ».
      (Du coup, ça rejoint l’idée de guérir !😄)
      Ou plus philosophique
      « Discution sur l’identité avec une entité sans identité »
      Ou encore plus politique
      « Nous sommes tous des conservateurs  »
      Chacun peut aussi trouver le sien.

    4. Avatar de JMarc
      JMarc

      Konrad,

      On appelle « maladie », au sens large, +/- toute chose qui nous nuit, surtout si cela vient +/- en partie de soi-même.

  4. Avatar de l'arsène
    l’arsène

    Je sais, je suis hors sujet mais quand un génocide se déroule dans un silence assourdissant, tous les autres sujets sont pour moi complétement dérisoires .
    Alors la seule question que je poserais à ChatGPT c’est : comment arrêter le génocide actuel à Gaza .
    Merci de sa réponse, si mon commentaire à la chance de passer car le précédent est passé à la trappe.

    1. Avatar de Paul Jorion

      Retenez-moi… ou je pose la question à ChatGPT !

      Vous avez une idée de ce qui vous retient ?

    2. Avatar de Pascal
      Pascal

      Exemple typique de viscosité identitaire. Ne tenir aucun compte du contexte pour répéter toujours la même chose.

      1. Avatar de l'arsène
        l’arsène

        @ Pascal
        « pour répéter toujours la même chose. »
        Et oui Pascal, répéter qu’un génocide est en cours sous un silence assourdissant, c’est pour moi plus important que tous les autres sujets.
        L’Humain Pascal, l’Humain d’abord, tout le reste est dérisoire , que ce soit l’IA ou Bayrou ou Trump , des enfants meurent à Gaza et en Ukraine par la faute de qui ?
        Alors si je bassine même ici , c’est que ce monde est vraiment pourri.

        1. Avatar de Pascal
          Pascal

          Comprendre pourquoi l’être humain est enfermé dans la conflictualité et tenter de faire passer le message, est peut être aussi une manière de promouvoir la paix.

  5. Avatar de arkao

    Je vais de ce pas proposer le service d’un coach à mon voisin chasseur climatosceptique électeur du RN afin qu’il l’aide à « prendre du temps pour réfléchir sur lui-même, ses valeurs, ses croyances et ses comportements pour aider à identifier les attachements identitaires rigides et à explorer de nouvelles perspectives et possibilités, se mettre délibérément en situation de découvrir de nouvelles choses, que ce soit en voyageant dans de nouveaux endroits, en rencontrant de nouvelles personnes ou en essayant de nouvelles activités, pour aider à élargir notre vision du monde et à remettre en question nos attachements identitaires. Reconnaître et apprécier ce que nous avons dans notre vie peut aider à cultiver un sentiment de connexion avec quelque chose de plus grand que soi et à relativiser nos propres attachements identitaires. »

    On va bien voir ce que ça donne, mais je présume que ça va se terminer vite fait par un retour à l’envoyeur à coups de pieds dans l’arrière-train 😉

    1. Avatar de Paul Jorion

      Ni Pascal Charrier, ni ChatGPT n’ont en effet tenu compte d’une dimension pourtant essentielle de la question :

      1. Avatar de Pascal
        Pascal

        A j’oubliais ! L’identité c’est aussi les étiquettes que d’autres vous collent dans le dos !😉

        1. Avatar de CORLAY
          CORLAY

          Bonsoir pascal, oui en effet, il y a des gens qui collent des étiquettes ou qui disent n’importe quoi. Isabelle

    2. Avatar de Pascal
      Pascal

      Oui, mieux vos chercher à se changer soi-même plutôt que de chercher à changer les autres. Votre arrière train vous remerciera.😂

  6. Avatar de konrad
    konrad

    @Pascal,

    « Le titre appartient au maître de ces lieux. C’est son privilège.😉 »

    Privilège que je ne conteste absolument pas.
    Cela ne m’empêche pas d’être perplexe sur le titre choisi. 😉

    Ceci dit lorsque je lis les réponses de GPT aux diverses questions posées, je n’en vois aucunes avec lesquelles je serais en total désaccord. C’est troublant parce que c’est toujours rationnel, de « bon sens » et que ça embrasse tous les points de vues sans jamais vous désarçonner ou vous contrarier.

    Voyez, si l’on appliquait les recommandations économiques, politiques ou comme ici sociales de l’IA, à moins d’être seul à les mettre en place – et encore -, collectivement ça ne marcherait pas parce que l’être humain n’est pas qu’un être rationnel !
    L’IA nous délivre des réponses techniques, ça ne veut pas dire inintéressantes ou inappropriées, mais qui ne tiennent compte que d’une rationalité d’expert comptable.
    Or, le vivant a ceci d’extraordinaire c’est qu’il est mu par quelque chose « d’imprévisible », de surprenant, d’étonnant, d’inattendu. C’est ce qui fait son charme.

    Je vais dans un lieu où « habitent » des chats demi-sauvages. Il y en a 4, chacun(e) a son caractère. Ils me reconnaissent dès que j’arrive, il faut dire que j’ai toujours quelque chose à leur à manger, n’empêche ils approchent quelque soit la place que j’occupe. Je leur parle, ils miaulent, nous ne nous comprenons pas mais je ressens du plaisir à les voir agir et se comporter chacun(e) à leur manière, avec de grandes effusions d’affection. Une fois qu’ils sont rassasiés, soit ils repartent à leur tanière, soit ils digèrent dans des poses hiératiques magnifiques.
    Je les aime parce qu’ils sont vivants et qu’il y a interaction, chacun restant libre de sa nature.

    Pour le moment, quoi qu’on dise ou espère orgueilleusement, l’IA ne peut rivaliser avec ce qui est vivant.
    C’est mon opinion. 🙂

    1. Avatar de Pascal
      Pascal

      L’IA est une machine à penser. Ce n’est pas une machine à vivre !
      Quand aux animaux, je vous propose cette expérience dès qu’il fera beau. C’est déjà le cas dans les Pyrénées. Allez en forêt, à l’écart des lieux fréquentés et asseyez vous en silence et en bougeant le moins possible. Restez ainsi bien un quart d’heure. Vous verrez qu’alors les oiseaux auront intégré votre présence. Ils viendront à seulement quelques mètres de vous, continuer à faire leur vie. S’oublier soi-même pour mieux profiter de la vie.

      1. Avatar de François Corre
        François Corre

        @Pascal
        Ça marche aussi pas mal dans un jardin, pour ceux qui en ont un, même modeste, mais plutôt 30 minutes… 🙂

        1. Avatar de Pascal
          Pascal

          Et un jardin sans chat ! Chez nous c’est terrible. On retrouve des plumes jusque dans la maison. C’est pour ça que je préfère la forêt et en plus avec un peu de chance, on peut voir d’autres animaux.

          1. Avatar de Trollichon des Bois
            Trollichon des Bois

            Au moins le chat, il a pas de problème d’identité. L’empêcher de chasser, c’est comme empêcher l’aiguille d’une boussole d’indiquer le Nord.
            Quelle « essence » pourrions-nous bien avoir à réaliser que d’être ce vide impossible à combler ? Tout cela n’est que cautère sur jambe de bois…
            Sur un substrat entièrement renouvelé tout les x jours/mois/ans (demander à CloClo), nos actes, nos relations, nos choix, nous font advenir chaque fois différents – sauf pathologie peut-être – fléchés vers un substrat cette fois propice à la culture de jolies fleurs.

            « Je ne sais pas. Il n’y a qu’une chose que je vois clairement maintenant : la vie n’est rien d’autre qu’un état de matière, comme un gaz, un liquide. Une forme d’organisation moléculaire et il n’y a rien de transcendant ou de divin là-dedans. Son seul objectif est de se perpétuer par l’émotion, le changement, l’adaptation. Pour la vie aucune espèce ne compte. La vie ne se soucie d’aucune espèce et encore moins d’un individu. Nous ne sommes rien de plus que les tas d’argile qu’elle utilise comme transport. C’est la vie qui fait peur, pas la mort. C’est elle qui est toujours au bord de l’extinction… »

            1. Avatar de Pascal
              Pascal

              « nos actes, nos relations, nos choix, nous font advenir chaque fois différents », tout à fait et c’est bien pour cela que l’identité n’est qu’une illusion.
              Très belle citation, elle est de qui ?
              Juste une petite objection peut-être. « et il n’y a rien de transcendant ou de divin là-dedans », ça manque un peu d’émerveillement. Conscient de cela, comment ne pas s’émerveiller de la formidable complexité et organisation de ce monde, de l’univers ? N’est ce pas miraculeux ? C’est peut-être ça la part du divin. Et le plus extraordinaire dans tout cela, c’est certainement cette chance incroyable qui est donné à chacun de nous d’être conscient de ce miracle. Un peu comme si la nature, la vie (ou quelque soit son nom) nous avait confié sa conscience. Comme si la conscience du vivant émergeait au travers de l’espèce humaine.
              Mais nous sommes obsédés par notre petite personne qui inlassablement cherche à combler ce vide qui nous hante. Pourtant, le vide n’existe pas. C’est nous qui l’avons inventé. Nous sommes plein du miracle de la vie mais savons nous l’entendre en nous ? Prenons nous le temps de l’écouter ? Non, nous sommes seulement obsédé à devenir quelqu’un avant de mourir. Quelle absurdité, quelle surdité, quel aveuglement. Ce temps de vie qui nous est offert n’est-il pas miraculeux en soi ?

              1. Avatar de Trollichon des Bois
                Trollichon des Bois

                C’est de Marc Jarvis, le premier homme ressuscité… 😉

                Un peu d’émerveillement alors :

                https://youtu.be/3UdNs2LK7e4?si=yDDJQ-CqwtYjcqcr

              2. Avatar de CORLAY
                CORLAY

                Bonjour Pascal, quand vous précisez nos identités sont illusion oui, nos choix professionnels, nos actes …ont-ils une mémoire une fois que votre vie/engagement est terminé. J’aime bien votre phrase : comme si la nature, la vie (ou quelque soit son nom) nous avait confié sa conscience. Comme si la conscience du vivant émergeait au travers de l’espèce humaine. Il y aurait là deux consciences la nature et la vie/l’être humain tel qu’il soit. Quand vous précisez, ce qui est vrai pour chacun : nous sommes seulement obsédé à devenir quelqu’un avant de mourir. En fait dans cette affirmation, il faut comprendre ce que nous faisons avec bienveillance donner sans rien attendre en retour, la compassion que nous devons développer. Le mot aveuglement est bien précis dans certaines situations ou contextes écrits sur ce blog. En fait, je pense que le temps de vie qui nous est alloué doit être utilisé à bon escient et ceci ma foi, malgré tous les aléas de vie. Le bon vivre ensemble sans barrière, sans frontière. Isabelle

    2. Avatar de Garorock
      Garorock

      Le vaccin va tous nous tuer, y’a une pupuce dedans et le Pr Raoult est un génie!
      C’était l’opinion de beaucoup de gens il y a encore peu de temps…

  7. Avatar de Pad
    Pad

    GPT

    Lorsque des individus ou des dirigeants prennent la décision de déclencher des guerres, ces actions peuvent être perçues comme criminelles, surtout lorsqu’elles entraînent des souffrances humaines massives, la destruction de l’environnement, et violent le droit international. La critique de ces actions à travers le prisme des idées d’Ellis peut nous aider à comprendre et à aborder les motivations et croyances sous-jacentes à de telles décisions, tout en reconnaissant les graves conséquences de ces actes.

    1. Croyances Irrationnelles et Justifications : Les dirigeants qui engagent leurs pays dans des conflits peuvent être motivés par des croyances irrationnelles, telles que le nationalisme extrême, la perception erronée de menaces, ou la croyance en la supériorité ou en l’inévitabilité de la violence comme moyen de résolution des problèmes. Ces croyances peuvent les amener à justifier leurs actions comme nécessaires ou bénéfiques, malgré les preuves contraires.

    2. La Responsabilité des Dirigeants : Les individus qui prennent la décision de déclencher des guerres portent une lourde responsabilité. Non seulement ils prennent des actions qui peuvent être considérées comme criminelles en vertu du droit international, mais ils mettent également en péril l’avenir de la planète en exacerbant des crises globales comme le changement climatique. La reconnaissance de cette responsabilité est cruciale pour la justice et la réparation.

    3. L’Importance de la Responsabilisation : Pour prévenir de futures injustices et conflits, il est essentiel de tenir ces individus responsables de leurs actions. Cela peut inclure des procès internationaux, des sanctions, et d’autres formes de pression diplomatique et légale. La responsabilisation est également importante pour envoyer un message clair que de telles actions sont inacceptables.

    4. Promouvoir des Croyances Plus Rationnelles : En se basant sur les idées d’Ellis, la promotion de croyances plus rationnelles et constructives parmi les dirigeants et les populations peut aider à prévenir les conflits. Cela implique de valoriser la coopération internationale, de reconnaître notre interdépendance, et d’adopter des approches pacifiques et durables pour résoudre les désaccords et les tensions.

    5. L’Action Collective pour le Changement : En fin de compte, la lutte contre les causes profondes de la guerre et la promotion de la paix nécessitent une action collective. Cela inclut le soutien aux institutions internationales qui promeuvent la paix, l’éducation à la non-violence, et la participation active des citoyens à la démocratie pour influencer leurs dirigeants vers des politiques plus pacifiques et durables.

    En résumé, bien que les actions des dirigeants qui déclenchent des guerres puissent être perçues comme criminelles, l’approche d’Ellis nous encourage à examiner et à remettre en question les croyances sous-jacentes à ces décisions. En promouvant la responsabilisation, la justice, et en adoptant des croyances et des comportements plus rationnels et pacifiques, nous pouvons travailler vers un avenir plus juste et durable, où les conflits armés deviennent de moins en moins fréquents.

    User
    Votre conclusion est nécessaire à la survie de l’espèce ! et j’ajoute : « guérir de notre résistance au changement »

    ChatGPT

    Votre ajout est percutant et révèle un aspect crucial de la lutte contre les défis mondiaux comme le changement climatique, les conflits, et la survie de notre espèce : la nécessité de « guérir de notre résistance au changement ». Cette idée renforce le message que pour avancer vers un avenir plus durable et pacifique, nous devons non seulement remettre en question les systèmes et les croyances qui perpétuent les conflits et la dégradation environnementale, mais aussi travailler activement à surmonter notre propre réticence à adopter des changements dans notre façon de penser et de vivre.

    …/…

    En Conclusion :

    La guérison de notre résistance au changement est fondamentale pour la survie et le progrès de l’espèce humaine. Cela nécessite une introspection collective et individuelle, l’adoption de nouvelles manières de penser et d’agir, et un engagement renouvelé envers la construction d’un avenir durable et pacifique. En travaillant ensemble pour surmonter nos peurs et résistances, nous pouvons ouvrir la voie à des transformations significatives qui assurent non seulement notre survie, mais enrichissent également notre existence sur cette planète.

    1. Avatar de Pascal
      Pascal

      Cher Pad
      L’introspection collective existe t elle vraiment sans tomber dans des travers ou sectaires, ou politiques, ou managériaux ?
      De la même manière, « travailler ensemble pour surmonter nos peurs et résistances », n’est ce pas recréer de nouvelles identités collectives avec ses travers structurels et son lot d’enjeu de domination des uns ou des autres ?
      Je vous invite à cette réflexion : le collectif est il une réalité intrinsèque ou bien une fiction autour de laquelle s’agglomèrent des individualités ?

      1. Avatar de Pad
        Pad

        Cher Pascal,

        Conclusion(s) à vos questions pertinentes

        GPT 4

        L’introspection collective, lorsqu’elle est bien menée, peut être un outil puissant pour le changement social et organisationnel, offrant une voie vers une compréhension plus profonde et une action collective éclairée. Cela nécessite cependant une vigilance constante pour éviter les travers mentionnés et s’assurer que le processus reste bénéfique et inclusif.

        En somme, bien que le travail collectif pour surmonter les peurs et résistances puisse effectivement mener à la formation de nouvelles identités collectives, une approche consciente et réfléchie peut aider à maximiser les bénéfices de ce processus tout en minimisant ses risques. Cela requiert un engagement continu envers la critique constructive, l’inclusion, et l’équité pour créer des identités collectives qui reflètent et soutiennent la diversité et le bien-être de tous leurs membres.

        En réalité, la distinction entre ces deux perspectives n’est pas toujours claire, et elles peuvent se chevaucher. Le collectif peut être vu à la fois comme une réalité tangible, avec des effets concrets sur la vie des individus, et comme une construction sociale, façonnée par les perceptions et les actions individuelles. La tension entre ces deux vues reflète la complexité de la nature humaine et de la société, où l’individuel et le collectif sont intrinsèquement liés et se façonnent mutuellement.

  8. Avatar de gaston
    gaston

    Les réponses de ChatGPT paraissent bien être une synthèse assez complète même si nous n’y trouvons pas d’éléments nouveaux ou surprenants.

    A la première question il me semble qu’il occulte un peu la part de la contingence dans la qualité à accepter ou non le (les) changement(s). D’expérience, j’ai l’impression que ceux qui ont subi des changements contraints et forcés sont plus aptes à accepter et s’adapter aux nouveautés que ceux qui n’ont connu qu’un long fleuve tranquille. Autre point important que je ne trouve pas : quelle part de résistance en fonction de l’âge, va-t-elle croissant en vieillisant ?

    Sinon :

    A la question 3 notre Chat fait du Paul Jorion
    Aux questions 5 et 6, il fait du Pablo Servigne.
    La réponse 1 à la dernière question me paraissait inévitable 😉.

    1. Avatar de gaston
      gaston

      « vieillissant »

    2. Avatar de Pascal
      Pascal

      Est-ce la contingence ou bien l’expérience ?
      Vous me direz peut être que c’est la contingence qui a engendré l’expérience. Soit, mais si l’on s’attache aux contingences, nous nous y soumettons passivement. Si l’on considère l’expérience, alors nous sommes en mesure de l’initier nous même sans attendre les contingences. Et c’est là que certaines pratiques peuvent être utiles.

      1. Avatar de gaston
        gaston

        La contingence n’est-elle pas l’expérience subie ou aléatoire ?

    3. Avatar de Garorock
      Garorock

       » quelle part de résistance en fonction de l’âge? »
      Vous pouvez remplacer par: quelle part de résistance à Metoo en fonction de l’âge?
      Les stats seront à peu près les mêmes.

  9. Avatar de Rafio
    Rafio

    C’est étonnant d’aborder la résistance au changement sous l’angle de l’identité individuelle.
    Le mal est en vous.
    Vous êtes le mal.
    Mais nous pouvons vous guérir.

    Le travail est le grand absent de la construction identitaire selon ChatGPT. L’invisible. L’innommable. L’angle mort.
    Le mal c’est vous, vilain petit consommateur.
    Incolore, inodore et sans saveur. Comme d’hab’.

  10. Avatar de Pascal
    Pascal

    L’identité n’est pas vous, de la même manière que vous n’êtes pas « Rafio ». Votre pseudo n’est qu’un avatar propre au blog de Paul Jorion. Ailleurs, vous êtes peut-être « Papa », « M. Trucmuche », « fiston »…
    C’est l’attachement qui pose problème. Pour « Papa », je veux être le meilleur père qui soir ! Mais put…, c’est quoi être le meilleur père ? Et quand sa dérape : souffrance. « Je suis ton père et tu dois m’obéir !!!🤬 ». Le colère monte avec le sentiment d’échec d’être le « meilleur père ».
    Ça m’arrive aussi avec mes élèves quand l’enfant ne semble pas comprendre malgré mes efforts pour être le « meilleur maître ». Heureusement, j’ai appris que le meilleur maître n’existe pas, c’est juste une illusion à laquelle on s’attache ou pas.
    Un être humain est un être humain, avec ou sans identité. Même le voisin chasseur d’Arkao.
    Le travaille participe bien sûr de la construction identitaire. D’ailleurs, on se marie beaucoup entre personnes d’un même secteur professionnel. Mais c’est quoi le principe du burn out sinon que de vouloir à tout prix coller à l’identité que la fonction, que le patron vous a mis sur le dos ?
    Je le vois avec des collègues directrices d’école qui ne sont même plus capables de voir qu’on leur colle des injonctions contradictoires tellement elles veulent bien faire leur travail de directrice. Si on sait que le métier n’ai qu’un rôle qu’on joue, on a plus de recul et on ne met pas sa vie en jeu. Oui, il y a le salaire à ramener à la maison et c’est un esclavage comme un autre. Mais garder les idées claires est indispensable. Quand je vois chez nous des syndicalistes enfermés dans leurs revendications qui bien souvent ne correspondent même pas aux attentes des enseignants, c’est qu’ils sont seulement enfermés dans un rôle qu’ils se donnent.
    Se libérer même simplement ne plus être dupe de ces fictions, c’est gagner un peu de liberté.

    1. Avatar de CORLAY
      CORLAY

      Bonsoir Pascal, texte bien résumé/bien vu. Gagner un peu en liberté oui, j’oserai écrire une soupape d’oxygène. En attendant les solutions de Game Poste Télécommandé GPT (jeu de mots). Isabelle

    2. Avatar de Rafio
      Rafio

      J’entends tout cela et je ne vois aucune raison de le contester.
      Ce qui me défrise c’est l’ABSENCE de cette dimension dans les réponses de ChatGPT.
      Absence qui en dit long sur l’idéologie que véhiculent, consciemment ou non, les concepteurs-nourrisseurs-brideurs de ChatGPT.

      1. Avatar de Rafio
        Rafio

        (@Chabian dit ça de manière beaucoup plus élaborée dans son commentaire du 13 février-23h16. Voir plus bas)

      2. Avatar de Otromeros
        Otromeros

        @Rafio 14/2 à 6h57 …  » en dit long sur l’idéologie que véhiculent, consciemment ou non, les concepteurs-nourrisseurs-brideurs de ChatGPT.  »

        Je pencherais (vu mon « expérience » ‘bard’) pour « consciemment » …^!^… ce qui ne peut qu’inquiéter!

        Je me verrais bien proposer un test sur un sujet qui va venir en actualités en fin de semaine prochaine…

        Si l’un de nous, inspiré et outillé, pouvait tester l’ « avis » de « son » IA sur la valeur informative de l’article récent du média de référence belge .. : https://www.rtbf.be/article/laffaire-julian-assange-un-scandale-devenu-banal-11323330
        …je lui en serais ‘éternellement’ reconnaissant…^!^…

  11. Avatar de gaston
    gaston

    Pour compléter ce questionnement, nous pouvons nous reporter à l’article paru la semaine passée sur « nature climate change » « Une expérience d’enquête représentative du déni motivé du changement climatique » et à ses conclusions, somme toute très prudentes, que nous trouvons au chapitre « discussion » :

    https://www.nature.com/articles/s41558-023-01910-2#Sec9

    1. Avatar de Pascal
      Pascal

      Merci Gaston
      Extrait
       » Plus précisément, au lieu de justifier son propre comportement nocif pour le climat, les motivations identitaires du groupe pourraient être la principale force motrice ; par exemple, les gens de droite pourraient vouloir nier ou minimiser le changement climatique parce que de telles croyances font partie de leur identité politique. »
       » Si la protection de l’identité de groupe l’emporte sur d’autres motivations, alors d’un point de vue politique, réduire les perceptions erronées existantes sera une tâche difficile. Le principal défi serait de changer les identités des groupes, voire de les affaiblir complètement, ce qui semble un territoire inexploré pour les décideurs politiques. »

  12. Avatar de Hervey

    ChatGPT fait figure d’un confesseur attentif, sans soutane, sans confessionnal, sans pénitence.
    Il conseille, il instruit. Son savoir est universel.
    Il est accessible en leasing pour trois francs six sous.

    Disons-le carrément, c’est de l’or en barre.

    1. Avatar de Hervey

      Remarque.
      Le sage sait que lorsqu’il avance, l’horizon recule.
      Attention à l’emprise de l’IA sur son utilisateur.

      1. Avatar de Pascal
        Pascal

        Moi, c’est de l’emprise du blog dont il faut que je me méfie !🤣

    2. Avatar de Pascal
      Pascal

      Bien sûr, c’est le meilleur ami du monde !😄
      Il est très poli, répond à toutes nos questions, disponible H24, pas besoin de lui payer l’apéro ou le restau, il ne vous piquera pas votre conjoint, il ne se met pas en colère, il ne vous empruntera pas votre tondeuse à gazon pour vous la rendre en panne…
      ChatGPT, l’ami parfait !

      1. Avatar de Garorock
        Garorock

         » il ne vous piquera pas votre conjoint »
        Il ne couchera pas avec! C’est la seule chose dont on peut être sûr.
        P.S: il est très bien ton billet Pascal. Il a au moins le mérite d’exister. (tentative de réciprocité positive!) 😊

  13. Avatar de JMarc
    JMarc

    Pascal,

    Bottage systématique en touche ? Nihilisme ? Votre philosophie, ou bien peut-être votre aptitude à la vivre, ne me convainc décidément pas. Vous êtes fervent des copier/coller de liens vidéos, mais plus encore de vos propres commentaires.

    Trollichon des Bois vous avait un jour dit ceci :
    « Est-ce que ça ne fait pas beaucoup de mots pour un adepte du silence ? 😉 » (*)
    Si vous pouviez méditer là-dessus un jour …

    A part ça, j’aime bien votre proposition (de préf. avec 2 s i/o t, le prof) :
    « Discution sur l’identité avec une entité sans identité »
    et aussi, rassurez-vous, beaucoup de vos « autres » commentaires.

    (*)
    https://www.pauljorion.com/blog/2023/09/27/on-ne-fait-pas-une-religion-de-bric-et-de-broc/comment-page-1/#comment-972350

    1. Avatar de Khanard
      Khanard

      @JMarc

      juste une question technique . Comment faites vous pour retrouver un commentaire ?

      Faites vous des « copiés-collés » de tous les commentaires et possédez un dossier sur chaque commentateur ?

      1. Avatar de Otromeros
        Otromeros

        @Khanard 16h52 …@JMarc nous filerait déjà le « truc » pour récupérer nos propres commentaires…^!^… ce serait déjà pas mal..
        J’ai hâte..

      2. Avatar de JMarc
        JMarc

        Khanard,

        J’ai envoyé ma réponse il y a quelques instants mais elle doit être dans la corbeille du blog.
        Je compte sur PJ pour l’en ressortir plutôt que de risquer un doublon.
        En résumé : Oui je copie/colle (j’ai pas dit « je co-picole », je ne suis pas dans une soirée).

        1. Avatar de Khanard
          Khanard

          @JMarc

          merci pour la réponse .

      3. Avatar de JMarc
        JMarc

        Khanard,

        Le 1er envoi de ma réponse doit être bloqué dans les geôles d’Akisfier. Je retente.

        Je fais effectivement des copiés/collés dans un traitement de texte (j’avais commencé dans un tableur mais c’est peu pratique) de commentaires, ou parties de commentaires, pour garder trace de références à voir ou revoir plus tard, de réflexions et de traits d’humour des un’e’s et des autres.

        Je colle tous les miens, narcissisme oblige mais aussi pour pouvoir répondre au cas où, par exemple, on me ferait dire ce que je n’ai pas dit (je suis assez susceptible là-dessus (aussi^^), on a trop souvent parlé à ma place dans les temps anciens).
        Je colle également presque tous ceux de PJ pour pouvoir éventuellement rapprocher ses propos pour mieux les comprendre voire les comprendre tout court (PJ a souvent été lapidaire et ironique, moins depuis quelques temps) et aussi, là encore, pouvoir répondre, pouvoir détromper les gens, au cas où on me dirait par exemple qu’il est un facho pro-IA-big-brother ou encore un phallocrate misogyne, ce qui pourrait bien arriver vu mon entourage … si j’arrive un jour à intéresser à PJ et ce blog plus de monde que je ne l’ai fait jusqu’à présent (mais j’ai peu essayé, faute de mordant face à des murs ou faute de savoir garder mon calme sur des sujets plus épidermiques quand je manque de vision suffisamment claire et donc assurée).

        Ces notes me servent rarement mais j’ai par exemple été content de pouvoir tout récemment renvoyer à un échange afin de mettre en garde contre l’imposture du séduisant Pierre Rey.

        Concernant les profils, je ne note guère plus que la profession, et encore très très rarement. Savoir d’où parle l’autre permet de mieux la ou le comprendre. C’est, je crois, d’autant plus acceptable que beaucoup ici se comprennent à demi-mot, beaucoup d’échanges sont allusifs entre personnes qui se connaissent depuis longtemps, bref, un entre-soi (ce n’est pas une accusation). Ce n’est pas du flicage, je délègue seulement un peu de ma mémoire à la machine.

        Bon allez, parce que c’est vous, je vais me lâcher. Vous avez réussi subtilement, sous couvert de pure technicité de votre question, à me démasquer et à « craquer » mes messages : nous avons bien à la CIA, dont les agents sont majoritaires ici comme les fins limiers d’en face l’ont compris, une fiche sur un peu tout le monde. Je ne retrouve pas votre fiche, déplacée ailleurs car trop confidentielle probablement. Que tout ceci reste entre nous svp.

        Plus sérieusement, je n’ai retrouvé certains des commentaires que j’ai cité tout récemment ici que via un moteur de recherche, ce qui, si j’en crois de vaines précédentes recherches, n’aurait pas été possible il y a encore quelques temps. Peut-être y a-t-il eu une modification WordPress de ce blog (il y a en effet un paramétrage possible dans WordPress pour limiter l’indexation par ces moteurs). Recherchez un commentaire par le nom de son autrice ou auteur n’est peut-être toutefois pas possible, si seul le corps du commentaire est enregistré (je n’ai pas trop fait attention).

        1. Avatar de Khanard
          Khanard

          @JMarc

          fichtre ! quel boulot !

          toc toc toc , qui c’est ? La CIA veuillez ouvrir svp !!
          j’arrive ! bonjour messieurs mens in black , que voulez vous ?
          toutes vos fiches ! en particulier celle de Khanard
          je n’ai pas de fiches sur lui !
          Nous prenez pas pour des tanches !
          voici tout ce que je possède …

          quelques jours plus tard, toc toc toc .

          qui c’est ? le FSB nous vous ordonnons d’ouvrir !
          que voulez vous ? vos fiches !

          je ne les ai plus !
          qui les a ?
          la CIA
          ah bon c’st pareil alors nous les avons . il en manque une , celle d’un dénommé l’arsene

          les mois passent …..

          toc toc toc
          qui c’est ?
          c’est le plombier !

          ça fait du bien d’écrire n’importe quoi

  14. Avatar de JMarc
    JMarc

    Chapeau bas, ChatGPT, notamment sur les réponses à la 1ère question (« Comment se construit notre identité individuelle ? » !

    1. Avatar de timiota
      timiota

      Débat CSOJ Attali-Zemmour (2012 ?)

      https://youtu.be/6UbE50qB52Y

      Identité mouvante contre identité « millénaire », mais comme paravent d’un fond raciste.

      Peut-être que les deux ratent l’articulation entre individuel et collectif (ah … Stiegler, Bernard).

      Attali parce qu’il gomme le rôle d’une collectivité pour inciter les gens à sortir de leur sclérose (supposée), il ne fait confiance qu’à l’impulsion (au sens d’ »agency », ce qui fait agir, conatus quoi) individuelle, très « nouvelle gauche » dans le genre (pas sûr de l’année, 2012 est mon pifomètre).

      Zemmour parce qu’il ne voit que la répétition d’un certain « même » idéalisé dans, corset caché du collectif sur l’individuel (« mon fils tu apprendras la chasse avec moi, c’est ce qui fera de toi un homme français un vrai », si si c’est c’que dit le voisin d’Arkao traduit du picard par mes soins);

      L’identité reproduit au fond le destin « fixé et variable » des espèces en biologie. Variations lentes et collectives, avec certains à coup néanmoins, exsitante d’une barrière interspécifique, mais pas si fermée que ça, et offrant la place à des être hybrides (canard-oies, baudets, mules). Dommage que nous n’ayons pas d’yeux tout le temps sur la population bactérienne, on comprendrait mieux ce mix de « changement dans la continuité ». Notre seul « regard » (au sens de l’hydraulique, le « regard d’eau » sur une population bactérienne est souvent l’état de nos tripes ou de nos voies aériennes supérieures. Mes intestins changent souvent d’identité dans la semaine, il me semble.

      1. Avatar de Pascal
        Pascal

        « Identité mouvante contre identité « millénaire », mais comme paravent d’un fond raciste. »
        Tu vois bien que la question identitaire est au centre de toutes les problématiques humaines !😉
        Vouloir imposer une définition unique de l’identité est vaine car l’identité est vécu individuellement par chacun. En quelque sorte, il y a autant de définition de l’identité qu’il y a d’individus. Ceux qui parviennent à se mettre d’accord sur une définition sont seulement en train de faire des concessions pour trouver un moyen terme face à une adversité. Mais dès que le groupe social veut faire valoir sa vision du monde, par exemple en arrivant au pouvoir ou dans la perspective d’y arriver, les dissensions réapparaîssent immédiatement. Cf les mouvements ou partis écologiques, LFI, même la religion avec ses chismes, et même jusque dans la science avec ses « chapelles ».
        Rassure toi, tes intestins ne change pas d’identité car ils ne sont que le siège d’interaction chimique avec des êtres vivants certes mais qui n’ont pas conscience d’appartenir à Timiota.😉
        Mais l’identification à nos intestins existe, elle. « Je suis pas bien, aujourd’hui » ! Non, mes intestins sont dans un déséquilibre biologicochimique, mais « je » n’a pas changé. Le « regard »que nous portons sur nos intestins devrait nous inciter à changer d’alimentation mais pas à changer « d’humeur ».
        Tu te souviens de l’origine de cette phrase rituelle « comment vas tu ? » dont la forme originelle était « comment vas tu aux toilettes ? » Si mes intestins vont bien, alors je vais bien. Quel esclavage !😄

    2. Avatar de Garorock
      Garorock

      Chapeau moins bas pour cette partie:
       » La méditation de pleine conscience : La méditation de pleine conscience est une pratique qui consiste à porter une attention intentionnelle au moment présent sans jugement. Elle peut aider à développer une plus grande conscience de soi et de ses pensées, émotions et sensations, ce qui peut favoriser une plus grande flexibilité identitaire. »
      Là on sent que les petits hackers narcissiques qui veulent nous vendre du développement personnel sous la forme d’un bot dans notre smartphone ont bien travaillé.
      Attention à « l’identité » des marchands du temple qui se déguisent en curés pour mieux nous vendre des boules à neige avec notre photo à l’intérieur!

  15. Avatar de Chabian
    Chabian

    Cher Mossieu Tchatte Geppeto,
    Je tiens à vous dénoncer tout de suite comme auteur d’une philosophie biaisée. Vous êtes le tenant d’une tradition protestante qui met en exergue la culpabilité foncière de l’individu et son devoir d’assurer, contre ses congénères, son salut en se faisant bien voir du Dieu du Jugement Dernier, par sa Différence.
    Tout votre développement, par ailleurs d’une prodigieuse richesse, ayant réponse à tout, part d’une prémice fausse.
    Vous dites d’emblée : « L’identité individuelle se construit à travers un processus complexe et dynamique qui résulte de l’interaction entre divers facteurs internes et externes tout au long de la vie d’une personne ». C’est noyer le poisson ! En effet, (imaginez vous singe) l’individu nait dans un groupe, une bande, un « peuple » ! Il/elle est d’abord dépendant de sa mère, et éventuellement de l’ami/protecteur male de celle-ci. Il perçoit des différences femelle/mâle, agé/jeune et puissant (alpha)/secondaire dans le groupe. C’est avec ces perceptions qu’il se construit une différence, une divergence, une identité au sein du groupe. Mais sa survie et son intégration tiennent d’abord à sa conformité avec les pratiques et les normes du groupe, son identité est secondaire. Il peut retrouver, jeune, les mêmes normes dans un groupe voisin où il s’intègre. (Pour tout ceci, l’indispensable « Presque humains, séjour au pays des babouins », de Shirley Strum). Bref, la « personne » vient après et, s’il s’agit d’un humain, la conscience surgit et agit « a posteriori » (cfr un document de PJ). Je ne doute pas que le singe ait une identité ‘différentielle » 1/ de mâle 2/ de mâle alpha ou non-alpha mais allié ou non au pouvoir de l’alpha 3/ de parent avec sa mère, mais différent. La conscience, « l’identité », n’est qu’un surcroît imaginaire, fantasmé, de cette différence.
    Voilà pour la prémice essentielle.
    Il en découle que les changements sociaux sont d’abords des effets de groupes sociaux sur le collectif : des femelles sur les mâles et vice-versa, des tenants du mâle alpha contre les jeunots qui veulent renverser cette alliance de pouvoir, etc.
    Ce n’est que dans une troisième perspective que des individus, ayant un charisme particulier, peuvent entraîner des groupes différenciés à agir et peuvent même polariser des individus à renforcer ce groupe. Ce peut être un intellectuel éminent et pionnier (citons ‘Saint’ Paul de Tarse ou Simone de Beauvoir, pour ne fâcher personne) ; ce peut être un meneur de désirs abjects et revenchards, alimentés par le ressentiment, tel Adolf Hitler ou Donald Trump.

    Mais l’essentiel n’est pas là. Vous prônez essentiellement la mobilisation des individus sur un plan « moral », sur leur éthique et leur relations à des « valeurs » supposées communes et partagées, pour les amener à « agir ». C’est bien joli, mais c’est non pertinent, et c’est les maintenir dans une relation à une culpabilité qui ne peut que les ronger. C’est justement avec cette prémice erronée, abstraite et culturellement marquée que des meneurs délirants peuvent fasciner les individus dans une aventure « hors norme » pour le groupe d’ensemble. C’est très traditionnel, mais c’est inadmissible pour qui se réclame d’intelligence…
    Et comment advient un changement social ? Un ange passe, et prenons le temps de le laisser passer. Notre idéologie humaine est pleine d’exigences individuelles mais est particulièrement ignorante du changement social, qu’elle « ne veut pas voir ».
    Votre patience de lecture me manque pour développer ce point. Je dirais succinctement, que le changement provient de « Pionniers » qui peuvent instaurer leur différence comme avantage. Ainsi de cette femelle bonobo qui montre l’avantage de laver les patates douces avant de les mordre (Wahl). Et qu’il faut soutenir les pionniers, contre l’inertie ou l’incrédulité du groupe.
    Tout le reste de bonnes paroles que vous avez étalées, cher Mr. Tchatche Geppeto, n’est qu’un bavardage plaisant (et brillant d’intelligence mal placée) dans cette perspective erronée.

    1. Avatar de Pascal
      Pascal

      Vous dites : « La conscience, « l’identité », n’est qu’un surcroît imaginaire, fantasmé, de cette différence. »
      Je verrai plutôt les choses de cette manière : L’identité n’est qu’un surcroît imaginaire, de cette différence, c’est cela devenir conscient.
      Je ne suis pas sûr que la conscience viennent en artéfact de l’intelligence. C’est plutôt un processus parallèle à l’intelligence. On le sait aujourd’hui, le petit enfant découvre le monde, l’autre via le visage de sa mère si allaitement. Puis sa conscience du monde s’élargit bien avant l’arrivée du language et de l’intelligence formelle. Quand on bosse avec des enfants de 4 à 5 ans, le concept du temps est encore à construire. Pourtant, certains enfants vont prendre conscience de la mort souvent en lien avec un contexte familial.
      Vous demandez à GPT : Et comment advient un changement social ?
      Permettez-moi d’y répondre, moi qui ne suis pas protestant 😉.
      Le changement social ne vient pas ou si peu de l’intelligence. C’est le contexte qui joue pour beaucoup et c’est aussi à la faveur de ceux qui ont une conscience élargie de ce contexte.
      Celui né esclave, éduqué esclave est soumis à sa condition par manque de conscience d’une autre réalité possible. C’est celui qui va faire un pas de côté, vivre une expérience comme s’évader pour juste survivre (sans autre intention) qui va apprendre à survivre autrement et prendre conscience d’une autre réalité possible. On pourrait faire le même parallèle avec des personnes nés, éduqués sous le joug soviétique et qui pour une raison ou pour une autre découvre une autre réalité en passant le rideau de fer.
      La conscience est liée à l’expérience (ce que GPT ne pourra faire) et c’est l’intelligence qui va se mettre en œuvre pour exploiter cette prise de conscience.
      L’intelligence va créer James Webb mais c’est faire l’expérience des images qu’il nous offre qui bouscule notre conscience. Sinon l’intelligence peut s’appliquer sans conscience, ce sont les doctrines quelles soient néolibérale, tsariste, religieuse ou que sais-je.

      1. Avatar de Mon Nom Est Personne
        Mon Nom Est Personne

        Allez Pascal… On t’a reconnu !

        1. Avatar de Pascal
          Pascal

          Merci de ta reconnaissance. Namasté.

      2. Avatar de Chabian
        Chabian

        Pascal dit « Celui né esclave, éduqué esclave est soumis à sa condition par manque de conscience d’une autre réalité possible. » Je dirais que il y a un triple enfermement qui formate à la fois le contexte (les gardes, les barbelés…), les habitudes comportementales (c’est la norme du groupe d’agir ainsi) et les « idées » (l’idéologie cherche à agir sur les émotions en priorité : peur de la mort, image d’incompétence ‘naturelle’, etc.; elle est un miroir déformant). En face de cet enfermement, il y a une perception immédiate du non-enfermement des autres, de leur(s) privilège(s), de leur pouvoir. Donc je ressens cette autre réalité, je ressens la frustration, etc… Je n’ai pas besoin qu’on me la montre clairement.
        J’écris en songeant à l’esclave, au groupe racisé, au prolétaire, aux femmes vivant la domination masculine. Votre phrase citée ne me convient pas. Et la principale limite au changement social est la nécessité d’un groupe de changement, groupe qui se sent en capacité de rompre le cours des choses (même avec une notion peu claire de ce qu’il veut). (Je songe ici à ce que j’ai déjà dit des groupes pionniers du changement — Lire Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens– et le travail par les émotions).

        1. Avatar de Pascal
          Pascal

          « En face de cet enfermement, il y a une perception immédiate du non-enfermement des autres, de leur(s) privilège(s), de leur pouvoir. Donc je ressens cette autre réalité, je ressens la frustration, »
          Le non enfermement des autres ? Vous avez un exemple ?😉
          C’est une illusion le « non enfermement des autres ». Même l’esclavagiste, Bernard Arnault, Trump…sont enfermés. Le patron est-il plus libre que le salarié ? Ne sommes nous pas tous enfermé dans nos préjugés ? On est envieux des autres parce qu’on ne voit (ou ne veut voir) qu’une partie de la réalité de l’autre. On voit les millions du trader sans voir sa dépendance à la cocaïne. On voit Trump jouer au golf mais le reste du temps, il doit calculer, manigancer pour redevenir Président car c’est sa seule chance d’échapper à la prison. Les enseignants sont toujours en vacances mais venez passer une journée avec 25 ou 30 mômes qui ne vous laissent rien passer 😉.
          Celui qui est véritablement conscient n’est plus envieux car il sait que chaque être humain est enfermé dans ses préjugés qui le font souffrir.
          Je veux bien, « les groupes pionniers du changement » mais que nous montre l’histoire ? Combien de libérateur son devenu des exploiteurs une fois au pouvoir (Cf les Soviète) ? Combien d’horreurs ont été commisent sous prétexte de libération (Cf la Terreur )? Quel système politique ou social est resté vertueux au cours des quelques millénaires précédents ? C’est parce qu’on l’a pas encore trouvé mais nous on sait ce qu’il faut faire ! Qui vous dit qu’une organisation sociale vertueuse est possible… sans êtres humains vertueux ? On va éduquer et tout le monde sera vertueux. Non, l’éducation n’a jamais été qu’un apprentissage à la soumission et rien d’autre.
          Le groupe pionnier qui va « rompre le cours des choses » va travailler dans son intérêt, créé de l’adversité, de l’opposition qui ne sera jamais réduite au silence et cette « nouvelle » société perpétuera les rapports de force en attendant que se forge un nouveau « groupe pionnier » qui viendra à sont tour « bousculer les choses » dans un recommencement perpétuel. C’est là l’affaire de nos déterminismes, non ?

          1. Avatar de CORLAY
            CORLAY

            Re bonjour, je viens de lire v/com. Vous parlez d’enfermement et là j’oserai écrire oui, il y en a et a différents niveaux (celui qui voit ce qui se passe et l’autre non). Ou comme les présidents qui ne veulent pas perdre, etc…alors oui, il faut un groupe pionnier (sans violence – hum ?) comme le précisez qui va rompre le cours des choses (sans être réduit au silence), non pas un déterminisme, mais un transformisme d’objectifs sains, de points de vue et de communs. Transformer voilà l’enjeu. Isabelle

  16. Avatar de Jean-Michel Bournoville
    Jean-Michel Bournoville

    Très bel échange je trouve, qui reflète mes propres échanges avec il/elle.

    Outil d’apparence, je pense comme Monsieur Jorion que l’IA sera salvatrice.

    1. Avatar de Pascal
      Pascal

      Grand messe identitaire ! Riches et pauvres en communion autour d’une même illusion. Les églises (ou temples) se sont délocalisées vers l’extérieur pour les grandes fêtes unificatrices du spectacle comme le sport (Cf aussi JO 2024) ou la musique. « Notre Dame » s’appelle aujourd’hui le « Stade de France » ici.
      La communion, c’est faire l’expérience commune d’une illusion identitaire.

  17. Avatar de Ruiz
    Ruiz

    Vouloir lutter contre l’évolution climatique, n’est-ce pas là une preuve manifeste de résistance au changement ?
    Et s’engager dans un tel combat n’est-ce pas une manifestation identitaire ?

  18. Avatar de Khanard
    Khanard

    Bonjour à toutes et tous ,

    L’exposé de Pascal Charrier est intéressant . Il manque toutefois d’un peu de titillement de ChatGPT. Je pense , sans ne l’avoir jamais utilisé, sauf Dall-E pour envoyer une image à PJ pour une proposition d’image pour « 17 portraits de femmes » . Bon peu importe le sujet n’est pas là .

    Il y a à mon avis trois manières d’aborder l’identité .

    I] à la manière des philosophes

    I-a] Locke a été un des premiers à s’intéresser à l’identité. Pour lui l’identité est avant tout une identité personnelle qui serait avant tout un processus de conscience et de mémoire. Reste à savoir comment définit-on la conscience.
    Il va même plus loin en pensant que l’esprit peut changer de corps ce qui sous entendrait que l’identité n’est pas liée au corps mais à l’esprit. Mais est ce qu’esprit et conscience sont la même chose ?

    I-b] Hume quant à lui met en perspective la notion d’un Moi qui se trimbalerait dans l’univers. Moi dans lequel s’accumulent comme des strates dans les couches géologiques. Oui bof, à moitié convaincu. Tout cela reste subjectif. Comment la conscience va-t-elle chercher dans les différentes strates ?
    I-c] enfin il y a Kant. Peut-être l’approche la plus cohérente. Selon lui, l’identité est une sorte de livre dans lequel on écrit une histoire. C’est donc une démarche constructive (constructiviste ? ) A nous de feuilleter ce livre selon les situations qui se présentent. Cela me paraît être assez mouvant. A la relecture des pages y’a t’il du correcteur sur des passages périmés. Des addendum ?

    II] A la manière de Pierre Bourdieu
    Je ne vous cacherai pas que nous avons là l’approche qui me paraît la plus contemporaine. ChatGPT ne connait pas Bourdieu manifestement.
    A vrai dire si on comprend très bien le concept d’habitus on peut le mettre à toutes les sauces. Sociologue il ne pouvait pas ignorer le vécu social et culturel. Ce qui à mon avis ne transparait pas chez les philosophes cités. Kant semble s’en approcher lorsqu’il présente l’identité comme un livre. Bourdieu va plus loin, beaucoup plus loin. C’est vrai que sous Kant la sociologie n’existait pas. Car comment écrit-on notre livre ? Juste une succession d’évènements ? J’ai fait pipi, j’ai fait caca etc…etc… J’au lu Flaubert ? Bref je veux dire par là que faire ses besoins dans la cabane au fond du jardin ou bien sur une cuvette d’or ne va pas s’inscrire dans notre identité de la même manière. C’est, je cite de mémoire’ l’illusion biographique. Je passerai sur les liens entre la représentation et l’identité. Ce que j’en ai retenu c’est qu’il y a une interaction entre le signifiant et le signifié. Cet aspect ne m’a pas apparu dans le texte de GPT.

    III] à la manière logique mathématique

    Là je me fais plaisir. Rassurez vous je n’ai pas été bien loin.

    Il y a essentiellement trois façons d’aborder l’identité. Pour ça j’utiliserai les identités remarquables. Cocasse non ?

    1) La somme des carrés
    Si on considère la résistance comme une somme de facteurs on pourrait l’écrire ainsi : ((R+C)^2)

    Ce qui donne en appliquant les identités : I (R+C)^2=R^2+2RC+C^2

    2) Le carré d’une différence
    ((R-C)^2

    Ce qui donne I(R+C)^2= I(R-C)^2= R^2-2RC + C^2

    3) La différence des carrés
    I(R+C)(R-C) =R^2 – C^2

    Il y a donc trois manières d’écrire la résistance au changement.

    Je suis d’accord avec vous, ça n’éclaire pas beaucoup mais je crois me souvenir qu’on peut créer un algo à partir de là .

    Bonne journée à tous et pas trop de calins svp 💕💕💕

    1. Avatar de timiota
      timiota

      Pas compris votre (R+C)^2.

      Si algo il y a dans ce secteur, c’est juste la possibilité de faire la multiplication en ayant à sa disposition uniquement l’addition (+ ou -) et l’opération « mise au carré » (^2); cela se fait à l’aide de 4RC=(R+C)^2-(R-C)^2, et il faut dire ce qu’on fait avec le 4 qui traine encore, mais c’est bénin.

      J’avoue ne pas avoir lu Bourdieu, mais il me semble que l’habitus se loge pour une bonne part dans le non-dit : la frange dans la coiffure (d’une femme) c’est populo, les bourgeoises de Neuilly ou du Touquet se font des coupes qui dégagent le front et coloration blonde, mais ce n’est écrit dans aucun manuel, ni dans aucun conseil explicite « pour être bourgeoise à telle endroit, adoptez tel ou tel aspect ». C’est par des « identification secondaires » que ça se fait (« Tu as vu la femme de ménage ? Oui la nouvelle, celle qui a une frange » et le tour est joué, la superposition à petit feu est entamé et l’habitus émerge) C’est peut être pas le meilleur exemple, c’est pour débattre :;).

      1. Avatar de Khanard
        Khanard

        @timiota

        Pas compris votre (R+C)^2.

        vous focalisez pas la dessus , c’était juste un clin d’oeil .

        par contre pour Bourdieu il faut que vous le lisiez . Quand on entre en profondeur dans sa théorie bien des concepts deviennent lumineux .

        1. Avatar de timiota
          timiota

          Ai lu des docus type mémoire de master M2, qui égrènent les « capitaux sociaux » ou autres « capitaux XX » des acteurs concernés dans des situations sociales difficiles, c’est l’application un peu scolaire des concepts…

        2. Avatar de timiota
          timiota

          Peut-être était-ce pour dire que Résistance (R) et Connerie (C) interfèrent, constructivement ou destructivement… ?

          1. Avatar de Khanard
            Khanard

            @timiota

            on peut effectivement le dire comme ça .

    2. Avatar de Pascal
      Pascal

      Cher Khanard,
      Je partagerais plutôt la vision kantienne de l’identité avec cette différence, c’est que nous n’écrivons qu’un chapitre d’un livre dont nous héritons. Et si l’habitus de Bourdieux montre l’usage qu’on peut faire de ce « livre », il oublie la part de rigidité qu’il induit notamment dans la résistance aux changements quand les contingences remettent en cause le sens biblio-biographique.

  19. Avatar de ilicitano
    ilicitano

    Salut les Amoureux

    c’est la SAINT VALENTIN : combattez la résistance au changement : EMPRUNTER
    ———
    Laissez Cupidon viser votre cœur… .
    On s’occupe de tout

    Notre offre de Prêt Personnel est conçue pour vous accompagner dans la réalisation de vos projets, en solo ou à deux.

    Certes , un crédit vous engage et doit être remboursé.
    Donc vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager.

    Pour votre info en tant que pigeon , euh , client ………

    Exemple pour un montant de crédit de 10 000 € sur 36 mois au TAEG fixe de 5,90 % (taux débiteur fixe de 5,73 %) hors assurance facultative : 36 mensualités de 303 €, montant total dû par l’emprunteur hors assurance facultative de 10 908 €. Au titre de l’assurance facultative : TAEA fixe de 2,10 %.

    Et on pense à vous au cas où :
    Montant total de l’assurance (Décès, Invalidité, Maladie) pour un emprunteur de moins de 55 ans : 324 €, soit un coût mensuel de 9 € en plus de la mensualité.

    ———-

    Les cinq principaux acteurs du secteur bancaire français affichent ainsi 28,6 milliards d’euros de bénéfices cumulés en 2023, un montant en hausse de près de 8 % sur un an.
    Une performance plus qu’honorable, qu’elles doivent en partie à la bonne tenue de leurs activités de financement des grandes entreprises et de marchés, venues compenser la dégradation des marges d’intérêt dans le crédit aux particuliers et aux petites entreprises.

    Eh oui les particuliers ,les petites entreprises , vous ne rapportez pas beaucoup avec la  » dégradation des marges d’intérêts »

  20. Avatar de un lecteur
    un lecteur

    Tout cela est trop compliqué et si l’identité, c’est simplement ce que l’on est capable de reproduire, nos enfants, le savoir, la connaissance, de transmettre (produire), la joie, le bonheur, la haine, le plaisir.
    C’est le travail de notre existence, de chercher sa place, que l’on soit un lombric ou le roi de con, défendre son territoire, puis, les forces faiblissantes, céder du terrain, puis disparaître.
    Notre identité et personnalité sont relatives à celle des autres, tous les autres, les habitants de la Terre, jusqu’aux microbes qui vivent sous la calotte glaciaire de l’Antarctique.
    On est toujours le con d’un autre, merci à Georges.
    Montre-moi tes amis et je te dirais qui tu es, en toute humilité..

    1. Avatar de Pascal
      Pascal

      « C’est le travail de notre existence, de chercher sa place ». Notre place c’est la Vie qui nous l’a donnée, il n’y a pas à la chercher. Je suis légitime à être où que je sois. Le lombric fait sa vie de lombric sans se poser de question. Personne ne peut vous dire qui vous êtes. Qui vous êtes est ce que vous faites.
      Ce que nous cherchons à devenir est une illusion, une histoire qu’on se raconte. Pourquoi ne pas se contenter d’être, et ce en conscience ? Quand nous nous cherchons dans le regard des autres, nous nous égarons. Il n’y a dans le regard des autres que préjugés, jalousie, désir de posséder. Libre, on s’affranchit du regard des autres afin d’être en soi et non pour les autres.
      L’autre est miroir. Cela n’empêche pas d’aimer mais aimer sans contrat de retour sur investissement. Aimer est une manière d’être, non pas une intension qui corrompt.

      1. Avatar de un lecteur
        un lecteur

        Très Wu wei votre commentaire, mais chargé de l’histoire d’un chanceux qui peut affirmer rétrospectivement que son parcours de vie est « déterministe », guidé par le grand horloger de la Vie.
        Mais l’humanisme, c’est essentiellement une volonté, celle de tordre le cou à l’éventail beaucoup trop large de ces parcours. Organiser l’Humanité, comme un seul corps, selon des règles compatibles avec le reste du Vivant.

        1. Avatar de Pascal
          Pascal

          Merci d’affilier mon propos au Wu wei qui nous interroge sur ce que signifie « agir sans agir ».
          Ainsi l’humanisme ne serait qu’un autre visage parmi tant d’autres de ceux qui ont voulu régenter l’humanité. « Tordre le cou » des tordus pour ériger « un seul corps, selon des règles » pour redresser tous ceux qui dérangent. Ça ne m’a pas l’air très nouveau comme projet !
          J’aurai pensé que l’humanisme pouvait être une manière d’être.
          A choisir pour les autres, n’est on pas contraint d’ériger des dictats auxquels devront se soumettre les autres ?
          Si l’on regarde le reste du Vivant, qui d’autre que l’être humain veut régenter la monde à l’aune d’une vérité qu’il prétend posséder ? Un seul soucis, chaque être humain possède sa version de la vérité.

          1. Avatar de Grand-mère Michelle
            Grand-mère Michelle

            C’est bien joli, l’humanisme, qui prétend associer tous les « autres » êtres humains dans un projet commun de justice et de « fraternité »…
            sauf qu’il a oublié les « autres » non-humains, tous les êtres vivants interdépendants, les considérant comme « exploitables » pour ses fins « supérieures ».
            C’est une erreur qu’on peut excuser, quand on on considère que, dans les siècles précédents, la science n’avait pas encore découvert et démontré cette interdépendance essentielle… (Ignorance qui explique les graves déséquilibres actuels)
            Pourtant, on aurait pu la comprendre, en observant « bêtement » que la vie se nourrit de la vie, affirmation de sages/philosophes antiques balayée par l’obscurantisme(opportunisme?) des « Élus du Créateur »…les religions monothéistes encore prépondérantes…

            Mais à présent, nous savons.

          2. Avatar de un lecteur
            un lecteur

            « J’aurai pensé que l’humanisme pouvait être une manière d’être. »
            Une manière d’être de l’humanité, peut-être, mais que nous devrions découvrir depuis l’intérieur.
            Nous ne sommes rien sans les autres. C’est ensemble que nous faisons société et que l’humanité évolue sans nous demander notre avis. L’humanisme subit cet aspect inéluctable de notre condition en expérimentant des structures et des règles qui tentent d’améliorer la qualité du vivre ensemble. Ce ne sont pas des individus qui imposent leurs règles à l’humanité, mais plutôt qui représentent l’état actuel d’un morceau d’humanité, comme Trump, leader fasciste, porté par la résonance de son discours dans la tête de ses supporters inconditionnels. Les deux existent et évoluent simultanément.

  21. Avatar de Vincent Teixeira
    Vincent Teixeira

    En écho à seulement ceci (mais au-delà) :
    « Perte de statut ou de privilège perçus : La transition vers une économie plus durable et résiliente pourrait entraîner des changements dans la répartition des ressources et des privilèges. Si notre identité est associée à des privilèges ou à un statut social qui pourraient être menacés par ces changements, nous pourrions être enclins à défendre notre identité en maintenant le statu quo. »

    (« le progrès ne m’arrête pas », disait Annie Le Brun, en citant je ne sais plus qui…)
    … justement, je me demandais dans quelle mesure l’innovation technologique (et en particulier, plutôt en premier lieu l’IA) peut véritablement contribuer, ou non, à changer le monde, dans un sens (évidemment !) « positif », de réel progrès, le seul « progrès » véritable : l’essentiel, à savoir viser le bien-être et la liberté de l’humanité, dans son entier (sans différences de « races », origines, nationalité, sexe, religion, culture, communauté, etc.)… et non pour une seule minorité de nantis, dirigeants, et leurs tribus, qui sont essentiellement attachés à leurs privilèges et la multiplication (infinie) de leurs richesses personnelles, dominant la majorité des autres êtres humains, et exploitant la planète de manière effrénée et destructive.

    Les humains ne tirant aucune leçon de l’Histoire (comme le soulignait Hegel), j’ai quelque doute sur la prise de conscience de nos dirigeants… avec ou sans IA… et si ceux qui dirigent véritablement le monde ne sont pas mus par un réel « humanisme », une sincère, profonde et désintéressée philanthropie, j’ai comme l’impression que l’IA (mis à part des avancées technologiques et aides TRES appréciables : médecine, tâches pénibles, etc. etc.) ne pourra(it) guère nous être utile… pour l’essentiel progrès susnommé. Car les efforts individuels n’y suffiront pas…
    En l’absence d’un tel CHANGEMENT = prise de conscience, en actes (donc une réforme radicale du « système ») de la part de nos dirigeants… les bénéfices de l’IA en vue de l’essentiel (progrès) ne seraient-ils pas négligeables ?… peine perdue ?
    En tout cas, ces temps-ci, concrètement, on ne voit guère (doux euphémisme !) que ces maîtres du monde prennent le chemin d’un tel souci commun et global des humains… ça irait plutôt même dans le sens inverse…

    1. Avatar de Pascal
      Pascal

      « Les humains ne tirant aucune leçon de l’Histoire », bien sûr, l’histoire n’est autre qu’un roman qui nous détermine. L »histoire chinoise détermine la culture chinoise, l’histoire indienne détermine la culture indienne, l’histoire américaine détermine la culture américaine… quelle leçon tirer de toutes ces histoires différentes sinon qu’il n’y a pas de leçon universelle.
      Le changement est d’abord une décision individuelle et intérieure. Si l’IA devient un outil de transformation des autres, elle sera alors une puissance de domination et d’asservissement de la même manière que l’argent.

      1. Avatar de PIerre-Yves Dambrine
        PIerre-Yves Dambrine

        Objection Pascal.
        J’aurais écris » l’histoire nationale conditionne la culture nationale » à la place de l’histoire détermine la culture nationale » .
        Les cultures de tous pays à des degrés divers subissent l’influence d’évènements, de changements, qui viennent de l’extérieur des frontières nationales. Les cultures moins que jamais vivent en vase clos, même si des régimes politiques dictatoriaux tentent par tous les moyens d’isoler leur peuple du reste du monde.
        Par exemple la culture chinoise n’est plus la même que celle qu’elle était avant l’introduction du bouddhisme dans les premiers siècles de notre ère. Plus près de nous, la culture chinoise n’est plus la même après le choc frontal avec l’occident au XIXème siècle : des idées qui lui étaient étrangères feront désormais partie intégrantes de la culture chinoise, y compris la notion de démocratie.
        Cela ne veut pas dire pour autant que la culture chinoise s’est occidentalisée, qu’elle n’est plus chinoise, seulement qu’elle s’est reconfigurée et que ces notions font désormais partie de son horizon de pensée. Je pense par exemple au mouvement pour les droits humains porté par un certain nombre d’avocats chinois avant qu’il ne soit mis au pas.
        Xi Jinping a beau essentialiser la culture chinoise celle-ci est composite derrière le vernis idéologique monocolore du PCC, lequel d’ailleurs trahit, y compris dans ses statuts, les influences extérieures dont il a hérité, puisqu’il reprend à son compte la notion de démocratie, certes selon une grille de lecture biaisée, mais c’est une autre histoire, nombre de citoyens chinois savent faire la différence entre une démocratie et le semblant de démocratie du PCC.

        Donc, si, les peuples apprennent tout de même de l’histoire, même si le processus est très lent, avec souvent des retours en arrière.

        1. Avatar de Pascal
          Pascal

          Je suis d’accord Pierre-Yves. Pour moi, histoire et culture se nourrissent mutuellement dans la spirale du temps.
          Et tu as raison, il existe un processus très lent (très, très, très lent) de changement. Il faut un temps qui dépasse une génération pour que de l’une à l’autre, il puisse y avoir une acceptation de modifications sociales. La mise en réseau du monde au travers d’internet est aussi un facteur qui accélère ça mais à l’échelle de combien de générations encore ?
          Par ailleurs, comme tu le dis et Paul aussi, malgré l’hybridation des cultures, les modes de pensée chinois, et on pourrait dire aussi indien ou arabe, garde au plus profond leurs spécificités.
          Je reste cependant convaincu que faire le choix individuel du changement pour soi est plus fécond et moins dangereux que lorsque qu’une minorité qui se pense éclairée, veut imposer le changement aux autres.

          1. Avatar de Khanard
            Khanard

            @Pascal
            n’est ce pas une raison pour approfondir la culture chinoise et d’essayer de comprendre cette culture ?

            mais apprendre à connaître une autre société nécessite de laisser au vestiaire notre propre culture avec ses travers, ses convictions etc…etc…
            il en est de même pour les indiens, les arabes , les slaves mais je crois que cette science s’appelle l’anthropo-ethnologie n’est ce pas ?

            1. Avatar de Pascal
              Pascal

              La question mon cher Khanard, est de savoir si approfondir la connaissance d’une culture est d’aller y prendre un bain culturel sans a priori (disons le moins possible) ou bien, comme cela à pu arriver à l’ethno-anthropologie, de chercher à comprendre une expliquer universitaire ment une autre culture en s’appuyant sur son propre référentiel culturel ?
              Pas facile, facile de se départir de sa propre culture pour aller à la rencontre d’une autre !

              1. Avatar de Khanard
                Khanard

                @Pascal

                je n’ai pas dit que c’était facile . Comme vous le dites l’ethno anthropologie (merci d’avoir corrigé ) est un travail universitaire qui n’est pas dans nos attributions mais on peut essayer de sen approprier pour avoir une approche plus concrète sous conditions que l’ethno anthropologue accomplisse un travail honnête .

          2. Avatar de Grand-mère Michelle
            Grand-mère Michelle

            Quand j’étais encore petite(6ans), j’ai pris conscience de ma finitude(de la mort) en voyant les escargots, les grenouilles, les hannetons écrasés sur le tout nouveau macadam qui recouvrait le petit chemin que je suivais quotidiennement à pied, le long d’une vive rivière poissonneuse, pour aller à l’école: ceux-là même (mes « voisins ») que je capturais peu avant pour les contempler en m’émerveillant de leurs différences et de leur vulnérabilité avant de les relâcher…
            J’en ai pleuré… mon bonheur d’enfant désirée et aimée en fut définitivement troublé.
            (Mon père, avec qui je travaillais au potager, m’avait déjà expliqué combien nous avions « besoin » d’eux.)

            Quand j’ai eu une trentaine d’années, le hasard m’a fait rencontrer des philosophies asiatiques qui enseignaient des « vérités » auxquelles j’ai adhéré, que je connaissais déjà, non pas grâce à ma « culture » (l’enseignement en « humanités greco-latines » très chrétiennes, + la révolte et les espoirs de la « pop-culture » française, anglaise et « américaine » des années 60, mis en musique et diffusés à la radio), mais à la chance d’avoir grandi dans « la nature ».
            Ce n’est qu’une partie de MON histoire, dont j’ai la chance de pouvoir témoigner ici, vers la fin de ma vie, en espérant votre bienveillance attentive…

        2. Avatar de Khanard
          Khanard

          @PIerre-Yves Dambrine

          dans votre dernière phrase vous utilisez deux fois une condition « si, les peuples… » et « si le processus… » mais il n’y a pas de déduction . Qu’en est il ?

          une envie subite de faire pipi ?

          1. Avatar de Trollichon des Bois
            Trollichon des Bois

            @ Khanard :

            Affirmation pas hypothèse : « donc oui, il y a… » etc. 😉

            1. Avatar de Khanard
              Khanard

              @Trollichon des Bois

              oups , je ne l’avais pas vu ainsi . vous avez raison !

  22. Avatar de konrad
    konrad

    La question de l’identité est importante mais ce qui me parait plus fondamental c’est le statut de vérité que nous lui accordons. « L’habit ne fait pas le moine » dit-on, pourtant nous héritons d’une identité et nous disons ; c’est moi !
    Mais c’est une histoire que nous nous racontons, ni plus ni moins. (Il y a un très beau livre sur le sujet de Nancy Houston : L’espèce fabulatrice.)
    La vie est un roman, juste un roman. Cela n’empêche pas de bien jouer son rôle, sans trop se prendre au sérieux.
    lorsque j’étais enfant je jouais sérieusement aux cow-boy et aux indiens ou au gendarme et au voleur, mais une fois rentré à la maison je redevenais enfant de mes parents.
    J’ai gardé ça en mémoire. Je vis mais je sais que je ne suis pas réductible à ma carte d’identité ou de sécurité sociale, ni même à mes émotions et pensées, elles sont le fait de mon personnage, moi, au fond ; « Je est un autre ». Rimbaud.
    Cet autre, il est spirituel, esprit en un mot ! 🙂

    1. Avatar de Pascal
      Pascal

      Nous héritons d’une identité avec le prénom que nous donnent nos parents. Je me souviens toujours du jour où j’ai dit le prénom de mon fils à l’infirmière. Ce sentiment de flirter avec Dieu lui-même ! Je venais de donner un (pré)nom à un nouvel être vivant.
      Rien qu’avec le prénom votre vie s’oriente d’une manière ou d’une autre. Qu’on porte le prénom d’un roi ou d’un empereur (Charles, Antoine quand ce n’est pas Charles-Antoine !) ou qu’on porte le prénom d’une série télé.
      Nous sommes éduqués à l’identité. C’est l’éducation qui nous incitera à dire « je ». Ce « je » signifiera l’incarnation de cette identité bien au delà du prénom, il sera la base de construction de l’ego. Sur les chemins de la spiritualité, se dépouiller du « je » est une étape importante. Tous les grands sages de cette histoire humaine ont compris l’importance de s’en séparer pour mieux percevoir le monde.
      Avec l’abandon du « je » disparait également « l’autre ». Le « je » est la première frontière, la première illusion de dissidence d’avec le reste du monde. Avec la première frontière émerge la première altérité, source de conflictualité. « Je » engendre le projet, l’intention propre à chacun. Or chacun a son projet, son intention qui ne pourront jamais être universel.
      Les animaux sont amenés à agresser leur entourage pour leur survie et pour la perpétuation de l’espèce, jamais pour défendre qui « je » est (qui je suis). Mais nous incarnons tellement notre « je » que nous en oublions que c’est une construction de l’esprit sans réalité physique, seulement phénoménologique de « la pensée qui se pense elle-même ».
      « Je » ce petit mot qui dirige l’humanité.

  23. Avatar de Pascal
    Pascal

    En voilà un qui s’est engagé dans le changement !
    Petite bouffée d’air pur, de poésie, de philosophie de la vie…
    https://www.youtube.com/watch?v=204l1CT-X2c
    C’est en plus un excellent cuisinier qui ne cuisine que ce qui pousse dans son jardin. Un personnage incroyable et d’une grande simplicité.

  24. Avatar de konrad
    konrad

    @Pascal,

    Très belles images et propos inspirant.

    D’un autre style, les documentaires de Ron Fricke : Baraka, Samsara. Des épopées de notre temps, sans paroles mais des images inoubliables. Une plongée dans le grand bain ! 😉

  25. Avatar de Ruiz
    Ruiz

    Navalny après Prigogine, décidément les potentiels acteurs de changement en Russie n’ont pas de chance, et subissent apparemment une forte résistance.

    1. Avatar de Pascal
      Pascal

      Bon, déjà Ruiz, pensez à faire la différence entre Navalny et Prigogine, même si leur élimination tient du même procédé.
      Je me suis toujours demandé pourquoi Poutine ne s’en était pas débarrassé avant. Finalement, Navalny était d’abord un outil de communication interne pour Poutine.
      La mort de Navalny juste avant les élections, en terme de communication, le message est clair. Quant à la résistance au changement de la part d’un dictateur, elle n’est plus à documenter depuis longtemps.

    2. Avatar de Pierre-Yves Dambrine
      Pierre-Yves Dambrine

      « apparemment », « pas de chance » dites-vous à propos de la mort de Navalny dans une colonie pénitentiaire du cercle polaire où les conditions qui lui étaient réservées étaient inhumaines.
      Non, la mort de Navalny, condamné pour « extrémisme » a été programmée au Kremlin.
      On l’a laisser mourrir à petit feu. C’est clair comme de l’eau de roche. Comment pouvez-vous en douter ?

      1. Avatar de Garorock
        Garorock

        https://meduza.io/feature/2024/02/16/propagandisty-govoryat-chto-u-navalnogo-otorvalsya-tromb-vot-chto-ob-etom-dumaet-aleksandr-polupan-vrach-rabotavshiy-s-politikom-posle-otravleniya
        (Les propagandistes affirment que Navalny avait un caillot de sang. Voici ce qu’en pense Alexander Polupan, un médecin qui a travaillé avec l’homme politique après l’empoisonnement.)

         » Est-il possible de déguiser un meurtre en thromboembolie ? Si une autopsie honnête est réalisée, le caillot de sang devrait être visible. Il ne peut y avoir de diagnostic de thromboembolie sans la découverte d’un caillot sanguin détaché. Mais ils peuvent tout faire : falsifier le rapport d’autopsie. Et personne ne peut rien vérifier. »

      2. Avatar de Pascal
        Pascal

        Laisse tomber Pierre Yves, c’est de la provoque à quatre sous !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Contact

Contactez Paul Jorion

Commentaires récents

  1. Comme la Genèse, Comme le Déluge, le Mythe de Caïn serait d’inspiration babylonienne, que les élites juives, prises en otages…

Articles récents

Catégories

Archives

Tags

Allemagne Aristote bancor BCE Bourse Brexit capitalisme centrale nucléaire de Fukushima ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »

Meta