Contes de la crypte… illustrés 😈

27 avril 2024 12h06

Illustration par DALL·E

Ç’aura été dans la dix-huitième année de mon blog que j’aurai découvert à quel point les internautes qui le hantent adorent les histoires de fantômes… pour affirmer haut et fort à quel point, ils ou elles … n’y croient pas. Bien entendu !

Qu’Edgar Allan Poe me pardonne, l’histoire « gothique » que je préfère reste celle que Pascal Ruiz nous récite ici avec talent : « La conscience » de Victor Hugo.

Je n’ai donné d’autre instruction à DALL·E que d’illustrer le poème. Je reproduis à votre intention ses remarques.

Voici les illustrations de la première scène du poème, montrant Caïn, échevelé et livide vêtu de peaux de bêtes, fuyant au milieu des tempêtes avec sa famille épuisée

Voici les illustrations de la scène où Caïn et ses descendants construisent des fortifications massives – tentes, murs de bronze, et une ville surhumaine – dans un effort désespéré pour échapper à l’œil scrutateur de la surveillance divine.

Voici les illustrations panoramiques de la fresque représentant toute l’histoire épique de Caïn telle que décrite dans le poème. Cette œuvre capture les différentes phases de l’histoire, depuis la fuite initiale sous les orages jusqu’à la tentative désespérée de se cacher derrière des fortifications, et finalement, Caïn seul dans une tour de pierre et une fosse souterraine, toujours sous le regard divin.

Arts, Intelligence Artificielle, Psychanalyse

Caïn, DALL·E, intelligence artificielle, La conscience, Pascal Ruiz, Victor Hugo

40 réponses à “Contes de la crypte… illustrés 😈”

Pad

27 avril 2024 12h56

Magnifique, de la talentueuse récitation aux illustrations, merci !

Un petit poème de GPT4, suite à notre conversation :

Dans les replis de l’esprit, un fantôme se glisse,
Sous les voûtes célestes où la conscience grince.
Caïn, fuyant l’œil qui jamais ne le quitte,
Porte le poids de son âme, sa noire suite.

Sur le chemin de l’âme, un spectre murmure,
Révélant les secrets d’une nature obscure.
Freud, dans l’ombre, tisse la toile du surmoi,
Un tyran caché, dictant sa propre loi.

Quel écho trouve-t-on dans ces vagues anciennes ?
Les fantômes de l’esprit, les peines terriennes,
La lourde chaîne de fer de la morale usée,
Chaque pas, chaque pensée, par le passé pesée.

Ainsi résonnent les voix, de Hugo à Freud,
L’homme reste l’otage de ce qu’il fuit, qu’il voit.
Dans le labyrinthe de l’esprit et des jours,
Cherche-t-on toujours la lumière, l’amour?

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konrad

27 avril 2024 13h19

Mais toi, Pad, n’es-tu pas capable d’écrire un poème sans l’aide de GPT4 ?
Un truc qui vienne de toi personnellement ?! Tu as peur, tu as honte ?
Pauvre homme qui ne sait plus écrire que par l’intermédiaire de la machine.

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Emmanuel

27 avril 2024 14h02

Merci …! « L’œil était dans la tombe et regardait Caïn… ». Magnifique interprétation d’un poème…parfait (et plein de sens…).

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Lonylp

27 avril 2024 14h09

« Le style c’est le sacrilège de la beauté » a dit dans son discours protocolaire d’entrée officielle à l’Académie française Patrick Grainville que j’eus le privilège d’avoir comme professeur de Lettres. Merci pour ce moment visuel et poétique.

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Khanard

27 avril 2024 14h41

C’est dommage que Caïn n’ait pas connu Paul Jorion . Deux ou trois séances d’analyse et le tout était joué !

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1. Paul Jorion
  
  27 avril 2024 17h34
  
  Hmm… Plutôt que celui de Dieu, il aurait vu dans la tombe l’œil de Paul Jorion. J’aurais considéré cela comme une thérapie réussie, mais Caïn lui-même n’y aurait probablement pas vu une très grande différence 😉 .
  
  Illustration par DALL·E
  
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  1. Roger Butor
    
    27 avril 2024 19h58
    
    Un brin mégalo Paul, non ?
    
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    1. Paul Jorion
      
      27 avril 2024 21h49
      
      Répondre
  2. Khanard
    
    27 avril 2024 22h44
    
    @Paul Jorion
    
    Pour être un tantinet plus sérieux je pense que nous avons tous notre oeil qui nous observe , que ce soit individuellement mais aussi et surtout au sein de la famille . J’en veux pour exemple ces secrets de famille qui de génération en génération nous observent . Pour ma famille ça s’est produit un funeste jour de 1937 sur un chemin d’Espagne . Depuis ce jour l’oeil s’est ouvert mais il est en tain de se refermer .
    
    Répondre
    1. Pascal
      
      28 avril 2024 12h37
      
      Heureusement, les générations qui viennent ne sont plus (ou moins) soumises à l’omerta familiale. La parole se libère et des mouvements comme Metoo n’y sont certainement pas étranger. Le temps du « laver son linge sale en famille » perd du terrain. Être une famille « normale » n’est plus (vraiment) être une famille « sans problème ». Et c’est un grand progrès. En espérant que les forces conservatrices ne remettent cela en question. Pour ma part, il me semble que le mouvement est irréversible, n’en déplaise aux nostalgiques du patriarcat.
      Bon dimanche
      
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      1. Grand-mère Michelle
        
        28 avril 2024 14h47
        
        « Heureusement, les générations qui viennent ne sont plus(ou moins) soumises à l’omerta familiale. »
        Hum… ça dépend où, et dans quelles « communautés »… qui sont encore organisées autour d’antiques paraboles/légendes complètement dépassées par l’état actuel des connaissances
        Encore une fois, si nous voulons cerner les réalités pour les améliorer, nous ne devons pas négliger de considérer les autres « mondes » que celui (« moderne », « occidental ») dans lequel nous vivons, vous et moi.
        
        Bien sûr, que les « secrets »(et les mensonges) de famille, ainsi que ceux à propos de la sexualité en général, sont directement liés au patriarcat…
        Et les multiples moyens de contraception désormais accessibles à tou-te-s (dans nos pays) constituent une des principales « révolutions » du 20ème siècle (peut-être même la seule, qui a complètement changé les « bonnes mœurs », et qui conduira peut-être à « l’autonomie des individus » réclamée par plusieurs partis en Belgique en vue des prochaines élections(sous la pression de la « société civile » depuis des décennies), du moins en ce qui concerne les personnes « allocataires sociales »…
        
        Mais, si le mouvement « Me too » libère en effet la parole, il faut rester attentif aux exploitations abusives qui en sont faites.
        
        Répondre
Pascal

27 avril 2024 16h04

Magnifique interprétation !
Et magnifique texte qui nous rappelle combien l’idée de dieu est avant tout dans la tête des êtres humains.

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1. Grand-mère Michelle
  
  28 avril 2024 11h24
  
  Pas pu lire le texte ni voir les illustrations(question de matériel « obsolète », et de « fracture numérique » bien plus large que le peu d’attention qu’elle suscite laisse penser…)
  Je ne commenterai donc pas…bien que le sujet m’interpelle…
  
  J’espère cependant que le « rappel » qu’il vous a occasionné vous fera réfléchir à votre idée du « chef d’orchestre », que j’ai été surprise de découvrir sur la page précédente (« Paul et Stéphanie ») en conclusion d’un texte pourtant audacieusement original et innovateur en conception de l’Univers…
  
  Répondre
  1. Pascal
    
    28 avril 2024 19h00
    
    Dieu et le grand chef d’orchestre ne sont que des concepts. L’être humain ressent ce besoin de mettre en mots ce qu’il ressent, sa manière de percevoir le monde et l’univers.
    L’univers des ondes et des énergies, du moins ce que nous en savons, obéit à des règles. Interactions fortes, interactions faibles et interactions électromagnétiques, tout ceci fonctionne remarquablement bien avec une constance qui nous permet d’anticiper, de prédire et d’agir sur la matière. Au lieu de cela, il pourrait y avoir le chaos dépourvu de règle, un bordel total, mais non. Nous constatons chaque jour, à notre échelle, qu’en appliquant ces règles, nous sommes en mesure de faire tourner des centrales nucléaires, d’envoyer des sondes dans l’espace jusqu’au confins du système solaire, d’explorer les éléments fondamentaux de la matière grâce à la science, à notre logique.
    N’est-ce pas un miracle de cohérence en soit ?
    Alors pourquoi cette harmonie de l’univers plutôt que le bordel universel ? C’est la question à laquelle l’être humain rêve de répondre un jour. A défaut, on invente à cette harmonie une intensionnalité : Dieu, le Grand Architecte… S’il nous est possible chaque jour, à chaque instant de ressentir comme une réalité, cette harmonie de l’univers jusque dans notre corps, machine au combien remarquable, c’est dans notre tête que nous nous construisons une histoire. Parce qu’il nous est indispensable de penser que tout cela a un sens. C’est la flèche du temps qui instaure ce besoin de sens entre la naissance et la mort. Ni la plante, ni l’animal n’ont besoin de sens, ils vivent simplement, dans l’instant, mais l’être humain, de mémoire et d’espoir, n’a d’autre obsession que de vouloir décrypter un sens à ce qu’il vit.
    L’œil de Caïn dans la tombe n’est autre que son propre regard sur lui-même, poursuivi par le remord. Quand Victor Hugo intitule son poème « La conscience », ne fait-il référence à cela ? Mais là encore, il s’agit de la conscience de soi soumis à la torture de l’ego.
    Si Caïn avait eu une conscience bien plus large que celle limité à sa simple personne, jamais il n’aurait succombé à la jalousie et au meurtre. Si nous avions une conscience bien plus large que celle limité à nos simples personnes, jamais nous n’en serions venu à détruire le vivant comme nous le faisons actuellement.
    
    Répondre
    1. Grand-mère Michelle
      
      29 avril 2024 15h31
      
      « …l’être humain, de mémoire et d’espoir… »est avant tout un mammifère parlant, doué de la particularité de pouvoir transformer des sons en mots(« sens » en est un)pour communiquer aisément avec ses congénères(afin de vivre en groupe/en « société »), qui, combinée à celle de son habileté manuelle(pouce préhensible) l’a amené à écrire, afin de transmettre ses savoirs et capacités(comme ses spéculations) au-delà de l’espace et du temps(ce qui nous permet de converser « instantanément », aujourd’hui, de Cain et Abel, d’un bout à l’autre de l’espace francophone).
      Ce sont, me semble-t-il, ces deux particularités conjuguées qui ont permis le « fantastique » (en réalité tout-à-fait « logique ») développement de l’espèce humaine, son pullulement comme ses « créations », des plus utiles aux plus vaines.
      La pensée, et les concepts, n’existent que grâce aux mots.
      
      « …l’obsession…de vouloir décrypter un sens à ce qu’il vit » , et surtout celle de vouloir préserver sa (LA) vie, phénomène qui constitue notre réalité de terrien-ne-s mortel-le-s, conduit un bon nombre (croissant) de nos contemporain-e-s à accéder à « …une conscience (connaissance partagée) bien plus large que celle limitée à nos simples (!?) personnes… » qui stimulera peut-être une majorité d’entre nous à imposer à nos « chefs » d’arrêter de nous exploiter, physiquement et mentalement, pour contribuer à détruire nos « prochains » à tours de bras et de mensonges, et de balles, de bombes, de missiles et de drones…afin d’assouvir leurs passions troubles.
      « Je ne suis pas sur terre pour tuer des pauvres gens. Boris Vian dans sa chanson « Le déserteur ».
      
      À noter que les Nations Unies ont interdit les armes nucléaires, les ont décrétées ILLÉGALES: voir le Traité TIAN
      Ainsi que la brochure « La pollution de l’activité militaire: Un fantôme à dévoiler » éditée par, et publiée sur, le site de la CNAPD:
      http://www.cnapd.be
      
      Quant à la « prescience » de « l’âme immortelle » des humains, si elle répond plus ou moins à notre angoisse existentielle et mérite une réflexion soutenue et des débats dépassionnés, notamment en y associant les IA, elle me semble secondaire par rapport aux périls décrits par des scientifiques qui, en plus d’être super-doué-e-s de raison, ont aussi « du cœur » (en tout cas, pour ceux/celles que j’ai rencontré-e-s), et se servent des mots pour nous « conscientiser »(voir la brochure ci-dessus).
      
      Répondre
    2. CORLAY
      
      29 avril 2024 21h47
      
      Bonsoir Pascal, superbe texte. J’aime bien la flèche du temps. Et cette flèche est multiple dans divers horizons/personnes. Comme vous le précisez : prendre l’instant. La flèche du temps qui instaure ce besoin de sens entre la naissance et la mort. Ni la plante, ni l’animal n’ont besoin de sens, ils vivent simplement, dans l’instant. C’est cela que nous devrions adapter au plus vite au niveau de tous les horizons et religions, se poser, réfléchir. Bonne soirée et super texte, super.
      
      Répondre
      1. Pascal
        
        29 avril 2024 21h58
        
        Merci Corlay
        Vous avez raison de dire « se poser, réfléchir ». Aujourd’hui, nous sommes pressés de toute part et la « réaction » à remplacer la « réflexion ». Nous vivons sous la dictature de l’urgence qui n’est juste qu’une façade. Nous avons toutes et tous cette liberté de renoncer à cette urgence médiatisée, de nous déconnecter pour un temps, le temps de réfléchir à ce que nous sommes chacun.
        Au plaisir
        
        Répondre
        
        CORLAY
        
        02 mai 2024 19h10
        
        Bonsoir Pascal, merci. je remarque v/phrase, ns sommes pressés…. L’urgence j’aimerai l’annuler, et ce qui pour beaucoup, c’est néfaste. Je viens de faire une démarche en lien avec le temps de réfléchir à ce que ns sommes. Merci encore. Isabelle
        
        Répondre
2. vincent rey
  
  02 mai 2024 16h35
  
  Je confirme. Magnifique interprétation. Merci Pascal Ruiz
  
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Tout me hérisse

27 avril 2024 16h34

J’ai le souvenir que dans les bistrots de Bruges, il y avait souvent une petite décoration d’un œil dans un triangle avec la mention : « God ziet mij, hier vloekt men niet » Dieu me regarde, ici l’on ne jure pas …
https://www.atramenta.net/lire/oeuvre65044-chapitre-1.html

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1. arkao
  
  27 avril 2024 18h18
  
  Il y aussi la version pot de chambre:
  https://medias.gazette-drouot.com/prod/medias/mediatheque/19627.jpg
  
  Répondre
konrad

27 avril 2024 16h38

Si cette idée de « Dieu » est dans notre tête, ne serait-ce pas une trace mémorielle que nous sommes ses fils et filles ? 😉

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Hervey

27 avril 2024 17h05

Le créateur n’est pas tout blanc non plus dans cette affaire d’enfant meurtrier.
D’où sort cette Lilith épouse de Caïn ?
José Saramago a revisité cette histoire en se faisant l’avocat de Caïn.
Ce ne serait pas aussi simple que ça …

https://www.babelio.com/livres/Saramago-Cain/225739

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Chabian

27 avril 2024 21h27

Dans la région de Gand, j’ai vu plutôt : « God ziet U », sans autre mention. (Dieu Te voit). Les brugeois doivent être de sacrés sacreurs, sacrebleu ! 🙂

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Chabian

27 avril 2024 21h38

Comme la Genèse, Comme le Déluge, le Mythe de Caïn serait d’inspiration babylonienne, que les élites juives, prises en otages ou en exil à Babylone, ramenèrent et collationnèrent dans le « Testament » (ancien) vers 400 avant notre ère. (Le thème des jumeaux se disputant et ayant un destin divergent est fréquent parmi les peuples anciens).
Ce que je retiens, c’est que Dieu préfère l’alimentation carnivore (l’agneau d’Abel) au véganisme (les légumes de Caïn). Et que cette préférence est à l’origine du mal meurtrier parmi les humains. Le père de l’effondrement, c’est le Dieu gourmand !

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1. timiota
  
  28 avril 2024 23h36
  
  Notre poids gourmand pèse sur l’agneau pascal et le fait flageolet.
  
  Répondre
Chabian

27 avril 2024 21h43

Et il y a la tradition du pot de chambre offert à la mariée, le lendemain des noces. Avec un oeil dans le fond du pot. Je ne connais pas l’interprétation de cette tradition… mais vous allez m’éclairer… 🙂

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1. muller
  
  28 avril 2024 0h01
  
  Un rappel grivois de la domination masculine ?
  
  Répondre
2. Grand-mère Michelle
  
  28 avril 2024 14h02
  
  Amusante, la tradition du pot de chambre avec un oeil au fond, que je ne connaissais pas.
  J’ai beau retourner ça dans tous les sens, j’y vois surtout de la facétie, de la fantaisie, grivoise certes mais sans intention de domination particulière…
  (à part celle de l’artisan, de vendre plus de pots de chambre que ses concurrents)
  
  Sinon, celà me rappelle un peu le miroir placé au-dessus de la table d’accouchement, qui ne sert qu’à la mère, nouveauté qui date des années 1960 et constitue un progrès dans la considération qu’on lui accorde(en tout cas, c’est ainsi que je l’ai ressenti).
  
  Répondre
3. Ruiz
  
  28 avril 2024 16h13
  
  @Chabian Un symbole protecteur hérité de l’oeil d’Horus Oudjat égyptien ?
  Avec le triangle de la Providence sur le billet de 1 dollar depuis Roosevelt.
  
  Maintenant on mets la vidéoprotection dans les maisons …
  
  Répondre
  1. Chabian
    
    01 mai 2024 13h45
    
    « Dieu te voit » ! Un complément sur cette question : Jérôme « Bosch » l’avait déjà placée vers 1480 dans un tableau présentant les 7 péchés en rond autour d’un cercle où se voit le Christ, avec le texte : « Cave cave Dom. videt » (alerte alerte dieu voit). Ce tableau est au Musée du Prado. Le dicton « Dieu me voit, je ne jure pas » est donc incomplet : je ne baffre pas, je ne vole pas, je ne… etc.
    
    Répondre
PHILGILL

28 avril 2024 7h53

Le travelling
https://transmettrelecinema.com/video/le-travelling/

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BasicRabbit en psychanalyse

28 avril 2024 12h15

Que DALLE sur Abelle ?

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1. timiota
  
  28 avril 2024 23h38
  
  On risquerait d’écrire une boulette (keftedes d’Egée ou de Thessalie , köfte de Thrace orientale, de Lydie ou d’Anatolie, voire de Paphlagonie)
  
  Répondre
  1. BasicRabbit en psychanalyse
    
    02 mai 2024 9h44
    
    @timiota
    
    À mon avis il n’est pas inintéressant de lire ou relire le chapitre XXI « Caïn et Abel » du métaphysicien René Guénon (dont le dénommé « Vigneron » m’a jadis fait découvrir l’existence sur ce blog), en pensant à la domination masculine quasi sans partage des trois « grandes » religions abrahamiques -Abelle au lieu de Abel…-. (Un physicien ne manquera pas d’en profiter pour parcourir le chapitre XXIII « Le temps changé en espace ».) :
    
    http://classiques.uqac.ca/classiques/guenon_rene/regne_de_la_quantite/regne_de_la_quantite.html
    
    Répondre
Jacques Racine

28 avril 2024 20h20

« Nombre de jungiens vont continuer les études de Jung sur l’archétype, sur sa nature d’une part, ses renvois culturels et mythologiques d’autre part. Marie-Louise Von Franz, continuatrice officielle de Jung, va examiner les archétypes au sein des contes de fées, notamment l’archétype de l’Ombre, chez la femme, dans L’Ombre et le mal dans les contes de fées.
[…]
En France, Michel Cazenave étudie le rapport qu’entretiennent les concepts d’archétype et de synchronicité. Pour lui, l’archétype est une « donnée psychoïde »[50], c’est-à-dire qu’ils sont indistincts et qu’approximativement perceptibles et définissables, car, dans le champ inconscient ils sont dans un état constant de synchronicité (ils sont à la fois psychiques et à la fois objectifs). Les archétypes sont dès lors les moteurs d’actes de création comme les propriétés des nombres entiers, les discontinuités de la physique ou encore la somatisation. Ils pourraient ainsi selon lui être soumis à une causalité formelle. Cazenave pense par ailleurs qu’« on ne peut démontrer la synchronicité par l’archétype, et l’archétype par la synchronicité »[51] en raison du caractère fusionnel des deux concepts, à l’image des deux faces d’une même médaille. Il propose alors de voir dans l’archétype la « reproduction d’une condition de possibilité »[52]. De son côté François Martin-Vallas[53],[54] propose de relier l’archétype aux propriétés des systèmes complexes de la physique, notamment à la notion d’attracteur étrange. Ainsi l’archétype ne serait plus à considérer comme préexistant, mais comme une qualité émergente auto-organisationnelle du psychisme. »

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Arch%C3%A9type_(psychologie_analytique)

(Cf: « Archétype (psychologie analytique): concept de la psychologie analytique » sur Wikipedia version smartphone.)

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1. BasicRabbit en psychanalyse
  
  02 mai 2024 10h06
  
  @ Jacques Racine (« Ainsi l’archétype ne serait plus à considérer comme préexistant, mais comme une qualité émergente auto-organisationnelle du psychisme. »)
  
  René Thom : « (…) notre modèle offre d’intéressantes perspectives sur le psychisme, et sur le mécanisme lui-même de la connaissance. En effet, de notre point de vue, notre vie psychique n’est rien d’autre qu’une suite de catastrophes entre attracteurs de la dynamique constituée des activités stationnaires de nos neurones. La dynamique intrinsèque de notre pensée n’est donc pas fondamentalement différente de la dynamique agissant sur le monde extérieur. On s’expliquera ainsi que des structures simulatrices des forces extérieures puissent par couplage se constituer à l’intérieur même de notre esprit, ce qui est précisément le fait de la connaissance. »
  
  Les attracteurs auxquels Thom fait allusion sont ses sept catastrophes élémentaires structurellement stables. Je pense que les attracteurs étranges le sont moins (mixte de dynamique de gradient et de dynamique hamiltonienne) et qu’ils ont donc une plus grande difficulté à émerger et une moins grande capacité d’organisation pérenne.
  
  Répondre
Pascal

29 avril 2024 20h00

Caïn aurait-il eu une voiture bruyante ?
Mégasurprise, les psychopathes et les sadiques préfèrent les voitures bruyantes 😂
https://korii.slate.fr/et-caetera/psychopathes-sadiques-preferent-voitures-bruyantes-moteur-bruit-pot-echappement-moto-vehicule-etude-psychologie

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PHILGILL

01 mai 2024 15h02

Bonjour, dans la vidéo précédente Paul & Stéphanie nous ont expliqués, chacun à leur manière, la réciprocité des liens entre corps et esprit : non seulement l’esprit affecte le corps, mais le corps influence également l’esprit.
Si Dieu a gardé en permanence un œil sur Caïn et ses descendants, cela ne doit bien sûr pas être lu littéralement comme si Dieu avait des yeux. C’est seulement une façon métaphorique de dire que Dieu est conscient de tout. Mais l’œil qui à la fin regarde Caïn dans la tombe ne serait pas qu’une métaphore, mais la manifestation psychologique d’un sentiment particulier : celui d’avoir toujours un poids sur la conscience où que l’on soit. Or, il se trouve que depuis une trentaine d’années, une série d’expériences montre que le fait de se sentir coupable induit une perception de lourdeur du corps et une plus grande difficulté à faire des efforts physiques. Ce processus d’embodiment ou « cognition incarnée » se constitue de deux modes de fonctionnement (Wikipédia) : « le premier mode, « bottom-up », explique la manière dont les informations provenant du corps influencent notre cognition ; le second, nommé « top-down », correspond à la manière dont notre cognition va influencer nos mouvements corporels. » Enfin et surtout, les chercheurs ont remarqué que cette sensation de lourdeur du corps est liée qu’au sentiment de culpabilité et pas à d’autres sentiments comme la tristesse ou la mélancolie.

Caïn était un agriculteur tandis que son frère Abel était pasteur de troupeaux. Puis, au bout d’un certain temps, tous deux firent des offrandes à Dieu, en fonction de leurs occupations respectives : pour Caïn, des produits de ses cultures, et pour Abel, des premiers-nés de son troupeau. Dieu accepta l’offrande d’Abel, mais pas celle de Caïn. La question est comment Caïn reconnut-il que l’offrande de son frère avait été agréée et la sienne refusée ? Eh bien, si tout a des causes, et ces causes produisent des conséquences, on peut imaginer, même si cela n’est pas écrit dans les Saintes Ecritures, que pour Abel, la fumée du sacrifice d’un agneau monta tout droit vers le ciel, alors que pour Caïn, la fumée épaisse des fruits du sol rampa sur le sol comme la poussière. Etait-ce déjà le signe non verbal mais prédictif de la déconsidération divine à venir envers Caïn ? Ou bien d’un dysfonctionnement sensorimoteur qui l’aurait empêché de rester maître de soi et de s’élever vers une incarnation de l’esprit ?
Du coup, je me demande si en cherchant à échapper à la pesanteur terrestre, l’homme ne souhaiterait pas s’alléger possiblement d’un poids qu’il aurait toujours et encore sur la conscience, à condition qu’un autre poids ne nous tombe pas sur la tête…

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1. Jacques Racine
  
  02 mai 2024 0h16
  
  Copilot:
  
  L’archétype de l’Ombre, selon Carl Jung, représente le “côté obscur” de notre personnalité. C’est une partie de notre inconscient qui contient tout ce que nous avons refoulé : instincts primitifs, désirs inavoués, et émotions négatives1. L’Ombre englobe les aspects de nous-mêmes que nous ne voulons pas reconnaître ou montrer aux autres, souvent par peur du jugement ou du rejet2.
  
  L’expression “avoir un poids sur la conscience” fait référence à la sensation de culpabilité ou de remords que l’on ressent après avoir commis ou pensé avoir commis une action répréhensible3. Cette sensation peut être liée à l’archétype de l’Ombre dans le sens où elle est souvent le résultat de la confrontation avec ces aspects refoulés de nous-mêmes. Quand nous agissons d’une manière qui est en désaccord avec nos valeurs ou notre image idéalisée, cela peut provoquer un conflit interne et un sentiment de culpabilité, comme si nous avions trahi notre propre nature.
  
  Ainsi, “avoir un poids sur la conscience” peut être vu comme un signal de notre psyché indiquant que nous avons touché à l’Ombre, à ces parties de nous que nous préférerions ignorer ou cacher. C’est un rappel que pour atteindre une intégration psychologique plus complète, nous devons reconnaître et accepter ces aspects sombres, plutôt que de les laisser peser sur notre conscience2.
  
  **********
  
  Copilot:
  
  Dans la théorie psychologique de l’embodiment, qui met l’accent sur l’interconnexion entre l’esprit et le corps, les concepts psychanalytiques de projection et de conversion peuvent être considérés comme des mécanismes par lesquels les expériences psychiques internes sont exprimées ou influencent le corps.
  
  Projection :
  
  La projection est un mécanisme de défense où des pensées ou des sentiments inconscients sont attribués à une autre personne ou à l’environnement extérieur. Dans le cadre de l’embodiment, cela pourrait être vu comme une influence de l’esprit sur la perception du corps et de son interaction avec l’environnement.
  
  Conversion :
  
  La conversion, souvent associée à la somatisation, est le processus par lequel les conflits psychiques sont transformés en symptômes physiques. Cela s’aligne avec l’idée de l’embodiment que les états psychiques peuvent se manifester dans le corps.
  
  Dans l’embodiment, ces concepts pourraient être interprétés comme des exemples de la manière dont les processus mentaux (top-down) peuvent affecter le corps et comment les sensations corporelles (bottom-up) peuvent influencer la psyché. La projection et la conversion sont donc des manifestations de l’interaction dynamique entre l’esprit et le corps, un principe central de l’embodiment.
  
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  Copilot:
  
  La somatisation et la psychosomatique sont deux termes souvent utilisés de manière interchangeable, mais ils ont des nuances distinctes dans le domaine de la psychologie et de la médecine psychosomatique.
  
  Somatisation:
  
  La somatisation fait référence à la manifestation de symptômes physiques en réponse à des facteurs psychologiques tels que le stress ou l’anxiété1.
  
  Ces symptômes ne sont généralement pas liés à une maladie physique détectable et sont souvent considérés comme une expression du conflit psychique2.
  
  Les symptômes somatiques peuvent inclure des douleurs abdominales, des maux de tête, de la fatigue, et d’autres sensations corporelles qui ne peuvent pas être expliquées par des causes médicales2.
  
  Psychosomatique:
  
  La psychosomatique, en revanche, se réfère à des maladies ou troubles physiques qui sont soit causés, soit exacerbés par des facteurs psychologiques3.
  
  Cela peut inclure des conditions telles que l’asthme, l’eczéma, les ulcères gastriques, et d’autres maladies où le stress et les émotions jouent un rôle clair dans leur développement ou leur aggravation1.
  
  La psychosomatique reconnaît une interaction bidirectionnelle entre l’esprit et le corps, où les deux peuvent s’influencer mutuellement.
  
  En résumé, la somatisation est le processus par lequel des symptômes physiques sont produits en réponse à des facteurs psychologiques sans maladie organique sous-jacente, tandis que la psychosomatique fait référence à des maladies physiques réelles qui sont influencées par l’état psychologique de l’individu. Les deux concepts soulignent l’importance de l’interaction entre l’esprit et le corps dans la compréhension de la santé et de la maladie123.
  
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  Copilot:
  
  Oui, il existe des cas où des parasites, virus ou bactéries peuvent influencer notre cognition et potentiellement contribuer à des maladies psychiatriques. Voici quelques exemples :
  
  Microbiote Intestinal :
  
  Des recherches ont montré que le déséquilibre du microbiote intestinal pourrait être lié à des pathologies psychiatriques comme le trouble bipolaire1.
  
  Une richesse bactérienne digestive moindre a été observée chez les patients souffrant de maladie bipolaire par rapport aux participants témoins1.
  
  Toxoplasma gondii :
  
  Le parasite Toxoplasma gondii, responsable de la toxoplasmose, a été associé à des changements dans le comportement et pourrait être lié à des taux plus élevés de suicide2.
  
  Il y a des preuves que la présence de ce parasite peut être plus fréquente chez les individus souffrant de dépression majeure ou de trouble bipolaire2.
  
  Borna Virus :
  
  Le Borna virus, qui est responsable de la maladie neurologique de Borna, a été trouvé plus fréquemment chez des patients souffrant de dépression2.
  
  Des traitements antiviraux ont montré une réduction des symptômes dépressifs chez certains patients2.
  
  Ces exemples illustrent comment certains agents pathogènes peuvent avoir un impact sur notre santé mentale, suggérant une interaction complexe entre notre biologie et notre psychologie. Cependant, il est important de noter que ces relations sont encore l’objet de recherches et que la causalité directe entre ces agents pathogènes et les maladies psychiatriques n’est pas toujours clairement établie.
  
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  Copilot:
  
  Il existe plusieurs maladies physiques qui peuvent influencer ou contribuer à l’apparition de troubles psychiatriques. Voici quelques exemples :
  
  Maladies Neurologiques :
  
  Des troubles comme la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, ou les lésions cérébrales traumatiques peuvent entraîner des changements comportementaux et cognitifs significatifs, y compris des symptômes psychiatriques1.
  
  Maladies Endocriniennes :
  
  Les déséquilibres hormonaux, comme ceux causés par des problèmes de thyroïde ou le diabète, peuvent affecter l’humeur et le comportement, et parfois mener à des troubles dépressifs ou anxieux.
  
  Maladies Infectieuses :
  
  Certaines infections, telles que le VIH/SIDA, la tuberculose, et la maladie de Lyme, peuvent avoir des conséquences neurologiques et psychiatriques2.
  
  Maladies Auto-immunes :
  
  Des conditions comme la polyarthrite rhumatoïde et le lupus érythémateux disséminé sont associées à un risque accru de troubles psychiatriques en raison de l’inflammation systémique et de l’impact sur le système nerveux central2.
  
  Maladies Cardiovasculaires :
  
  Les maladies cardiaques peuvent être liées à la dépression et à l’anxiété, en partie à cause du stress psychologique associé à la maladie et aux changements physiologiques qu’elle entraîne.
  
  Il est important de noter que la relation entre les maladies physiques et les troubles psychiatriques est complexe et peut impliquer des facteurs biologiques, psychologiques et sociaux. La prise en charge de ces patients nécessite souvent une approche multidisciplinaire pour traiter à la fois les aspects physiques et mentaux de leur condition.
  
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