Illustration par ChatGPT 4o
Dans notre petit groupe de discussion à l’Université Catholique de Lille, une collègue écrit tout à l’heure :
De temps en temps je me dis que je suis contente d’avoir soutenu ma thèse avant chatgpt, juste parce que c’est une preuve que ma recherche n’a pas été générée par IA. Ce qui doit quand même être une inquiétude pour certains doctorants aujourd’hui.
(Au-delà des enjeux pour l’enseignement)
Je viens de lui répondre :
« Tricher / pas tricher ? », « L’évaluation est-elle encore possible ? ». J’ai fait passer (oralement) les examens samedi à la fac de Droit ici (DU de criminologie interculturelle), à aucun moment je n’ai eu le sentiment que l’évaluation était truquée (21 étudiantes / 1 étudiant). Les meilleur(e)s ont compris l’usage qui peut être fait de l’IA. J’avais intitulé ma dernière leçon (2 heures sur les 20 heures du cours) : « Intelligences naturelle et artificielle » – c’est la deuxième année que je la donne. Ma question : pourquoi ce dédain hautain, paternaliste, pour la dimension essentielle selon moi in fine : le feu d’artifice auquel nous assistons dans la QUALITÉ du savoir en circulation ?
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