C’est frustrant d’habiter un lieu de villégiature : on est souvent mieux chez soi qu’en déplacement !
Supposons que l’on trouve le moyen de supprimer la fraude fiscale. Ceci (en démocratie) pose deux questions: 1) L’état (=les…
*Godot est mort !*
Vidéo – Vivent les vacances (6) End game !
12 réponses à “Vidéo – Vivent les vacances (6) End game !”
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« Car sans doute jamais le mot « vacances » ne retrouve-t-il un sens plus proche de son origine étymologique que quand on est contraint de les prendre sans les avoir planifiées, dans un pays de rêve certes, mais sans projet. on s’invente des aventures, on magnifie des conversations sans lendemain, mais on mesure chaque jour un peu mieux le peu de place qu’on occupe dans le vaste monde ».
C’est ce qu’écrivait votre éditeur à propos de votre live « Mes vacances à Morro Bay », mais cela tout aussi bien s’appliquer pour ces vacances sur la Rivière d’Ethel, cet endroit magique face à l’Île de Saint-Cado.
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« …mais cela peut tout aussi bien… »
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« on est souvent mieux chez soi qu’en déplacement ! »
c’est souvent ce que je me dis, quand je vois ces pauvres cyclistes souffrant sur leur vélo, casqués et chargés comme des mules en plein cagnard sur les bords de Loire…
votre petit plateau de fruits de mer me fait bien envie…
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@Vincent Rey
C’est que vous ne connaissez pas les secrets de l’endorphine et de la dopamine 🙂-
T’as raison quand on arrête de se taper la tête avec marteau, on ressent une satisfaction et un plaisir immense, un soulagement intense ! 😀
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@CloClo
Sans déconner, vous n’avez jamais expérimenté ce shoot?
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Metro bulot dodo, en quelques sortes…
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En quoi est-ce frustrant (j’imagine que c’était ironique) ?
C’est une grande joie que d’avoir su choisir un lieu de vie qui nous épanouisse; c’est mon cas, et visiblement le votre!
Cordialement.
fnh
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On peut choisir de vivre dans une ville ouvrière, et en être attaché durablement comme ses voisins, tellement cette ville est détestée, méprisée, négligée, traitée injustement. Notre fierté n’appartient qu’à nous ! Notre gastronomie est sans valeur : boulettes, saucisse de mousse viandeuse…
Je compare à St-Etienne, par exemple, ville éminement industrielle.
On peut se déplacer dans des villégiatures, souvent sans âme (ou d’âme difficile à faire émaner, à percevoir).-
« On peut se déplacer dans des villégiatures, souvent sans âme », pas difficile, il suffit de s’y rendre en inter-saison pour se rendre compte à quel point ce sont des coquilles vides. On vous expliquera qu’il n’y a plus de « traines couillons » pour le tour de la baie en bateau, ou l’on ne vous expliquera rien faute de présence humaine dans quelque station de montagne désertée, offrant sa carcasse de béton inanimée au milieu d’un paysage minéral sans âme.
Sans compter, il y a des exceptions savoureuses toutefois, que le touriste nomade et inculte des pratiques locales viendra poser pour le selfi souvenir tout en larguant déchets et arrogances de circonstances auprès de l’exploitant de la boutique de souvenirs ou du restaurant indifférent, qui le lui rendra en le faisant cracher au bassinet.
On appelle ça le tourisme de masse. Étonnamment, depuis au moins 40 ans, j’entends dire que de ce point de vue là que le touriste « aoûtien » est bien pire que le « juilletiste » ! Mais le client est roi ! Sauf quand il y en a pléthore et qu’on peut se permettre de virer celui-ci qui sera immédiatement remplacé par celui-là.
Bien sûr, je force le trait mais tout de même l’esprit touristique est majoritairement mercantile qu’on le veuille ou non.
Sortir des sentiers battus permet vite de s’en rendre compte.-
Aussi, pour lutter contre la saisonnalité destructrice, avons nous ouvert le Petticoat, un pub associatif ouvert uniquement l’hiver, de novembre à mai, dans un coin des Landes qui subit les dégâts du surtourisme en été…
🙂
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Concluons donc cette mini-série consacrée aux vacances par un hommage aux femmes et aux hommes de bonne volonté qui pendant plusieurs générations ont œuvré à offrir des vacances à la mer ou à la montagne aux enfants dont les parents n’avaient pas les moyens. Enfants qui ne se plaignaient pas de la pluie ou du vent, tout émerveillés qu’ils étaient de voir et de sentir autre chose que le béton des villes.
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