À propos de Tokyo Joe avec Humphrey Bogart
Dans un éco-village digne de ce nom combien de temps peut-on tenir sans électricité du réseau? C’est comme le fût…
*Godot est mort !*
« …L’amour du cinéma de Tavernier lui permet de nous suspendre à ses lèvres à parler… d’un film médiocre. »
Si son amour du cinéma permet au réalisateur de parler d’un film médiocre, en nous faisant voir tout ce qu’il y a de formidable là-dedans (musique, montage, etc.), que dire de l’admiration sans bornes de Paul Jorion, et de la manière dont il veut nous faire partager son plaisir ?
En somme, quelle est l’origine commune entre l’amour du cinéma et la volonté de partager son plaisir ?
Paul Jorion nous donne peut-être un indice : « être suspendu aux lèvres de quelqu’un » :
« Expression française qui viendrait d’une autre encore plus ancienne, à savoir être suspendu aux paroles de quelqu’un et qui se baserait sur un point de vue purement sociologique insinuant que dans tout visage, la bouche et les yeux forment un triangle capteur d’attention et qui si, on enlèverait les lèvres, tout porte à croire que personne ne puisse déchiffrer les émotions d’un interlocuteur. »
Enfin, à quel point cettedite « suspension » serait-elle vitale pour comprendre le monde, et pour communiquer avec autrui ?
Premier Contact : https://film-grab.com/wp-content/uploads/photo-gallery/arrival063.jpg?bwg=1551281538
Je vois (;-) que l’on fait silence lorsqu’une personne « de confiance » prend la parole.
C’est la qualité d’un discours qui attire l’attention.
L’art oratoire est important mais si c’est pour raconter des fadaises on se détournera ou on fermera le poste.
Maintenant si vous regardez des documentaires sur les discours d’Hitler et la réaction des foules … adieu veau vache cochon. Comment est-ce possible ! Les gens entendent ce qu’ils veulent bien entendre. Faut croire.
Une manière de voir, comme la revue (sic).
Le bébé dans le ventre de sa mère entend plus les bruits du « dehors » qu’il ne les voit, puis une fois « à la lumière », il tarde un peu à ouvrir les yeux.
Tenant ces propos, je devrais être musicien. Ben nous. Suis pétri de contradictions.
Pas encore au point.
Bien sûr, la période de gestation est importante. Mais mon regard se portait davantage, en citant pour exemple le film Premier Contact, sur le regard maternel tourné vers le nourrisson ; reflet d’un monde intérieur qui plonge dans le fond de l’âme. Mais passons.
Aussi, je me demande, Hervey, si la volonté de Paul Jorion de partager son plaisir sur l’amour du cinéma de Tavernier, à parler… d’un « film médiocre », ne pourrait pas être, en quelque sorte, la traduction métaphorique et pathétique de sa volonté de partager son amour de l’humanité, à parler… d’un monde « médiocre », en nous faisant voir tout ce qu’il y a de formidable là-dedans, d’un point de vue anthropologique, esthétique, etc., et qui coexiste doublement au sein d’une… salle obscure.
Oui PHILGILL c’est possible mais ce que j’entends c’est que l’on peut instruire tout en parlant d’un objet raté … expliquer pourquoi c’est raté.
J’ajoute que c’est un exercice plus facile que d’expliquer pourquoi un film est génial.
Mais je me suis posé la question de savoir pourquoi PJ avait admis en publication sur son blog les propos grossiers et insultants d’un zygoto lambda …
Je crois qu’en parlant « d’amour de l’humanité » vous avez donné une partie de la réponse.
Je pensais justement à Tavernier et « La Vie et rien d’autre » suite aux commentaires du billet ‘1944 : la mémoire’.
Le commandant (Noiret): « ça va bien pour vous non, la sculpture » ?
Le sculpteur (Barrier): « Oh, l’âge d’or, jamais vu ça depuis les grecs, depuis les cathédrales, même ceux qui ont une main de merde ont de la commande, mieux que la renaissance, la résurrection » !
Puisque vous avez eu la gentillesse de penser à vos lecteurs en partageant ce moment, permettez-moi de vous renvoyer la politesse avec cet article qui m’a fait penser à vous en le lisant sur le mode : « je me demande ce que Paul Jorion en dirait ». Ça parle des biais dans les algorithmes :
https://www.arretsurimages.net/chroniques/clic-gauche/elyze-le-tinder-de-lapolitique
Merci pour le souvenir
donne une séquence bien nostalgique dans l’immense discothèque
de Radio France; B.Tavernier y déploie son hallucinant talent
d’anecdotes !
Merci pour vos billets
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