*Godot est mort !*
Le monde capitaliste s’imaginait en paix pour 1000 ans (et on était en route vers les 10.000…), quand le meurtrier est apparu ! Et ce n’était certainement pas celui que l’on attendait : Donald Trump, vedette de la télé-réalité !
ce qui est marrant c’est que aujourd’hui la bourse Chinoise est fermée… hasard du calendrier ?
@PJ
Mais si Donald Trump assassine le capitalisme, il réalise votre souhait puisque vous avez écrit qu’il fallait s’en débarrasser pour une question de survie. Donc, merci à lui…
Vous avez tout compris !
Dites Paul Jorion, les grands esprits se rencontrent ! Votre article, c’est mon commentaire de aujourd’hui 12h25 dans l’article précédent 😉
Ceci étant, je ne crois pas que Trump désire tuer le capitalisme ni qu’il se préocupe outre mesure des intérêts des rednecks, ses électeurs. Il semble qu’aujourd’hui même il aurait admis que les USA ne pourraient pas gagner une guerre contre la Chine à cause d’une base industrielle américaine trop anémiée.
Comme du point de vue de Trump la Chine est le nouveau grand Satan, je pense que ces droits de douanes sont bien destinés à reconstruire une puissance industrielle domestique assez forte pour gagner une future guerre avec la Chine. Ce seront des usines de grilles-pains comme je viens de l’entendre sur LCI qui seront en temps utiles transformées pour produire des munitions par exemple.
C’est une hypothèse qui m’est venue dans le courant de l’après-midi, sinon je l’aurais exprimée dans les commentaires de l’article précédent…
En tous les cas, si Trump arrive à tuer le capitalisme même malgré lui (ce que je ne crois pas), c’est une excellente nouvelle !
En relocalisant ce qu’il pourra et en virant les américains qui mangent du chien, ses électeurs, dont il a encore besoin, auront plus de taf…
@Arnould Le but est de réindustrialiser localement, et quoi de plus convertible qu’une industrie automobile en industrie d’armement (munitionnaire et en produisant en quantité) et réciproquement. L’usine Citroën du Quai de javel (c’est un Parc maintenant ..) fabriquait des obus en 14-18 et après guerre a du se reconvertir à la production automobile de masse.
Le véhicule électrique n’est probablement pas le meilleur outil pour faire la guerre. temps de chargement, nécesité d’un réseau, difficile stockage de l’énergie, capital et masse immobilisé dans la batterie, pour un vecteur consommable, sauf apparemment il est vrai pour les drones de fantassins près du sol.
@PJ
Si j’ai tout compris, c’est grâce à vous et à votre livre. Merci de nous ouvrir les yeux sur les réalités du monde.
Les tarifs douaniers de Trump effacent 2 500 milliards de dollars de la Bourse américaine
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/industrie-financiere/les-tarifs-douaniers-de-trump-effacent-1-700-milliards-de-dollars-de-la-bourse-americaine-1022104.html
« Bourse européenne : la pire semaine depuis l’invasion russe »
Tiens tiens tiens, comparaison intéressante, non ?!
https://fr.euronews.com/business/2025/04/04/bourse-europeenne-la-pire-semaine-depuis-linvasion-russe
La politique,de trump n’est- elle pas une façon violente,de combler la dette abyssale des USA, obligent tous les autres pays,a investir aux USA,et aussi payer via les droits de douanes.
Un racketage,style mafieux…..
Notre dette est énorme…mais vous aller payer,pour la combler !
Personne ne lui apparemment expliqué que la dette américaine, c’est le loyer payé par nous tous aux Américains pour le fait que nous utilisions le dollar comme monnaie de réserve. Comme il n’est entouré que d’illettrés ce n’est en réalité pas étonnant.
Version longue de ma chronique publiée dans Trends-Tendances en date du 22 octobre 2015.
Les États-Unis et le Canada n’avaient pas connu la guerre sur leur territoire propre (si l’on excepte le bombardement par les Japonais de la flotte de guerre américaine à Pearl Harbor à Hawaï en décembre 1941). Au sortir de la Seconde guerre mondiale, ces deux pays sont démesurément riches par rapport aux autres nations. Ancrer les monnaies à l’or ou à une monnaie elle-même ancrée à l’or est l’option qui a la préférence des États-Unis lors de la conférence internationale de Bretton Woods dans le New Hampshire en 1944. Face à elle, Keynes défend l’option britannique : un système monétaire international fondé sur les échanges égalitaires entre nations, relations susceptibles d’être rééquilibrées chaque année par la réévaluation ou la dévaluation des monnaies nationales, et disposant d’une monnaie de compte commune : le bancor. C’est l’option américaine qui l’emporte : la formule choisie spécifie que chaque pays qui le souhaite pourra ancrer sa monnaie à l’or, mais chacun sait que seuls les États-Unis sont suffisamment riches pour adopter cette approche, du coup, l’ensemble des autres monnaies détermineront leur prix grâce à un taux de change fixe par rapport au dollar américain.
Sur la période qui s’étend de 1948 à 1952, le Plan Marshall dispense généreusement un don des États-Unis équivalent à 114 milliards d’euros d’aujourd’hui. Proposé également à l’URSS qui le repousse, il relance l’économie des pays occidentaux qui cautionnent le plan et contribue à enrayer l’expansion de la sphère d’influence russe.
La reconstruction met l’Europe au travail. L’Amérique, à travers l’OTAN, veille à la protection des frontières des nations qui sont de fait ses satellites, comme on parle à l’époque des « satellites de l’URSS ».
Mais une contradiction est inscrite au sein du système monétaire mis en place à Bretton Woods : le « dilemme de Triffin », du nom de l’économiste belge Robert Triffin. Celui-ci a attiré l’attention sur le fait qu’une monnaie ne peut représenter impunément deux richesses distinctes, en l’occurrence, celle des États-Unis et celle des nations utilisant le dollar comme monnaie de référence à l’extérieur du territoire américain. Encouragé par la Grande-Bretagne qui y trouve son compte dans le rôle de chef d’orchestre, le marché des « eurodollars » : les dollars en circulation en-dehors des États-Unis, prend son autonomie et son essor.
Il s’avère que « défendre le monde libre » : la sphère d’influence des États-Unis dans le cadre de la Guerre froide, est de plus en plus coûteux. Nixon dénonce l’accord de Bretton Woods en 1971 alors que la guerre au Vietnam, au Cambodge et au Laos, épuise les ressources pourtant immenses des États-Unis.
En 1944, dans le bras de fer qui l’opposait à une Grande-Bretagne exsangue, l’Amérique l’avait emporté. Mais il restait des atouts à la Grande-Bretagne : son empire colonial. Celui-ci ne tarderait pas à s’effriter mais le Commonwealth liant les anciennes colonies à la métropole d’autrefois, survivrait, et la City demeurerait le centre d’un empire financier où les plus petites dépendances ne tarderaient pas à constituer les éléments d’un archipel de moins-disant juridique, offrant l’infrastructure permettant l’éclosion de futurs havres fiscaux ainsi que le moyen pratique pour les grandes puissances de jeter un œil discret sur la réinjection de l’argent sale dans le circuit légal.
L’État-providence était né quant à lui en Allemagne sous Bismarck qui craignait une révolution d’inspiration marxiste. William Beveridge en Grande-Bretagne l’avait codifié dans un rapport fameux en 1942. Entre-temps, les congés payés avaient conquis l’Europe. L’État-providence n’était cependant pas inscrit dans la réalité économique elle-même. Les salaires sont comptabilisés en effet comme coûts devant être réduits à tout prix, tandis que les bonus des industriels et les dividendes des actionnaires sont vus comme parts de bénéfices devant eux être maximisés coûte que coûte. Dans ce cadre, les dépenses de l’État-providence sont ponctionnées sur la croissance, mais seulement une fois servis les détenteurs de capital et les dirigeants d’entreprises.
En octobre 1973, à la suite de la guerre israélo-arabe, les pays de l’OPEP augmentent le prix du pétrole de 70% et imposent un embargo aux États-Unis et aux Pays-Bas ; une seconde augmentation a lieu deux mois plus tard, qui multiplie de fait par quatre le prix du pétrole par rapport au niveau qui était le sien avant les hostilités. Ce choc pétrolier, dans un contexte où la richesse due à la reconstruction montre des signes d’essoufflement, met un point d’arrêt aux Trente Glorieuses. À partir de ce moment, la protection sociale dans les pays occidentaux se retrouve en position défensive.
Pour tenter de maintenir l’État-providence, les États commencent à s’endetter. Ils encouragent alors petit à petit la privatisation de la protection sociale : les retraites complémentaires apparaissent : l’assurance-vie, l’assurance maladie-invalidité recule, l’intervention nécessaire des mutuelles progresse, jusqu’à devenir obligatoire. La protection sociale devient tributaire de la bonne santé des marchés financiers : on dore la pilule en tentant de présenter à la population cette régression massive sous un jour favorable : on lui affirme qu’elle se « responsabilise » et que le contrôle qu’elle exerce sur sa propre vie s’accroît. Mais de plus en plus obligés de recourir aux marchés des capitaux, les États s’exposent à la notation de leur risque de crédit, qui débouche sur une augmentation du coût de leurs emprunts, et à l’évaluation de leur gestion budgétaire selon les mêmes critères qu’une entreprise commerciale.
Le coût de la crise des subprimes est considérable : 8% du PIB pour la zone euro ; à l’automne 2015, 3,3% des 8% avaient été récupérés mais l’ardoise se montait encore à 4,7% du PIB. Les garanties explicites des États de la zone euro au secteur financier équivalaient en 2014 à 2,7 points de PIB. La dette souveraine des pays s’était aggravée en moyenne sur la zone, de 4,8% de PIB (BCE 2015 : 74).
La spéculation par le biais de l’instrument financier dérivé qu’est le Credit-default Swap (CDS), permet qu’un double mécanisme joue simultanément sur la notation de la dette souveraine : d’une part, l’évaluation actuaire du risque de crédit, objective parce qu’en termes de probabilité fondée sur la fréquence des pertes observées dans le passé, et d’autre part, l’offre et la demande pour l’assurance elle-même et ceci, que celui qui la contracte soit véritablement exposé ou non au risque de crédit parce qu’il détient des obligations dont le principal pourrait éventuellement ne pas être remboursé par un État en défaut (Paul Jorion, Penser tout haut l’économie avec Keynes, 2015 : 228-243), si bien qu’un pays en difficulté est mécaniquement condamné : le risque de crédit de sa dette est évalué non pas seulement selon des critères objectifs mais aussi à partir du montant de la prime du CDS, qui augmente lui si la demande vis-à-vis du contrat – dont une composante est purement spéculative – croît.
Au sein de la zone euro, l’une des conditions du fonctionnement d’une monnaie commune n’a jamais été remplie : la mutualisation de la dette souveraine. Du coup, le coût du financement de chacun des pays se diversifie : un euro grec, victime de la spéculation qui vient démultiplier l’évaluation objective de la faiblesse financière intrinsèque de la nation, cesse de valoir autant qu’un euro allemand. La zone euro est écartelée par des forces centrifuges.
La situation en Europe s’aggrave encore du fait de la crise des réfugiés car le monde entier se retrouve engagé collatéralement et à son corps défendant à prendre parti dans le schisme pourtant millénaire de l’Islam opposant Sunnites et Chiites.
La solution existe cependant : il faut d’une part déconnecter l’État-providence de la nécessité de la croissance, en inscrivant directement le premier dans les institutions en instaurant une redistribution équitable de la nouvelle richesse créée, et ceci, que celle-ci soit conjoncturellement abondante ou médiocre. Un juste partage exige la remise en cause des règles comptables qui traitent les salaires comme des coûts et les bonus de la direction et les dividendes des actionnaires comme des parts de bénéfices, pour les considérer tous ensemble comme des avances faites au même titre à la production de marchandises ou de services. Il faut, d’autre part, mettre en place un nouveau système monétaire international équilibré, calqué cette fois sur le modèle de la chambre de compensation multilatérale du bancor proposé par Keynes à Bretton Woods, il y a plus de soixante-dix ans.
Face aux excentricités/abus du capitalisme(ou du communisme « rendu » à sa logique brutale et absurde) et/ou à son effondrement probable, il faudrait, d’urgence, que chaque région géo-physique du monde (et non chaque pays, qui n’ont rien à voir avec la réalité intrinsèque de la vie sur terre), en fonction de ses particularités et de celles de ses habitant-e-s humains et autres, réalise une évaluation, la plus juste possible, de ses besoins réels et de ses ressources propres. Et que lui manquerait-il?
Ceci dans le but de prévenir et/ou de pallier aux catastrophes annoncées(la mort prématurée, la faim, la soif, les maladies) liées aux bouleversements/déséquilibres environnementaux qui menacent l’existence et/ou l’intégrité de chacun-e, ainsi qu’à l’immonde barbarie qui nous guette…
Combien de temps faudrait-il à une IA (ou à plusieurs en collaboration) afin de réaliser ce type d’évaluation? Possèdent-elles déjà l’accès à toutes les données nécessaires?
Discuter de pouvoir et d’argent, et de leurs vaines rivalités mortifères, est une perte de temps.
« il est entouré d’illettrés… », probable, mais il a quand même demandé à ChatGPT de lui calculer ses tarifs douaniers😇 . Enfin c’est ce que semble affirmer l’économiste américain, prix Nobel 2008, partisan du marché ouvert et du libre échange, Paul Krugman :
Ils sont vraiment tous dans leurs petits souliers ce soir !!!
Ne serait-ce pas alors redéfinir ce qu’est l’entreprise non plus un regroupement de ressources mises en jeu dans une activité aléatoire aux gains variables et structurant une activité économique par la sous-traitance et l’appel à une main d’oeuvre disponible contractée à rémunération fixe sous forme de salariat, parfaitement adaptée à une société majoritarement composée de populations disposant déjà d’un revenu universel par une agriculture de subsistance, pour développer une industrie ou du commerce à grande échelle, mais en faire un regroupement de personnes, autour d’une activité, prêtes à en subir les résultats variables et aléatoires, mais ayant pour but un partage égalitaire des résultats et contractant des ressources financières, sans donner accès au pouvoir de direction, c’est à dire avec moins d’offre de financement et à des taux (fixes) plus élevés ?.
C’est aussi renoncer au salariat, pour l’intégration dans un revenu universel, mais aléatoire et variable, contre une obligation d’activité au sein d’un collectif.
Depuis qu’on l’attend cette fin du capitalisme , maintenant qu’elle est là on regretterait presque le capitalisme ! Faudrait savoir !
Rayée de la carte la mondialisation ! Hayek , Bretton Woods , Ayn Rand ….etc……etc aux chiottes ! Chacun chez soi et les poules seront bien gardées .
Finalement les « européophobes », les nombrilistes en tous genres ont raison .
Vous voulez mon avis ? Non ? vous l’aurez quand même : on ne sait pas ce qu’on veut !
C’est aussi moins d’enfants travaillant dans les usines et moins de gaz carbonique émis suite aux relocalisations et ça il ne faut pas l’oublier , des rentiers perdent quelques plumes à la bourse ? Eh bien tant pis
https://www.youtube.com/watch?v=xgXo4ybigpM
@Jeannot
Merci de votre pensée pour les enfants, tou-te-s les petits enfants innocents, pauvres ou riches, que les « adultes »(responsables?) d’aujourd’hui continuent à « produire » abondemment sans la moindre considération pour leur bien-être présent et futur, et sacrifient à leurs « rêves » de confort et de prospérité, de richesse et de notoriété, en oubliant de prendre le temps de les aimer tendrement.
À souligner, la recrudescence des suicides et des maladies mentales d’adolescent-e-s dans nos pays privilégiés(comme leur « embrigadement » dans les régimes autoritaristes, vers lesquels nos « démocraties » se tournent de plus en plus résolument).
@Khanard
Mmm-hmm !
Votre commentaire est très révélateur à plus d’un titre.
Le saviez-vous ?
« Rayée de la carte la mondialisation ! »
« Chacun chez soi et les poules seront bien gardées. »
« Finalement les « européophobes », les nombrilistes en tous genres ont raison. »
« On ne sait pas ce qu’on veut ! »
Autrement dit, en gros, il y aurait d’un côté des illettrés tels que Trump, et de l’autre des instruits. D’un côté des nombrilistes tels que Trump, et de l’autre des altruistes. D’un côté des « europhobes » tels que Trump pour qui l’Union européenne a été « créée pour emmerder les Etats-Unis », et de l’autre des « europhiles »…
Mais la chose la plus étrange est qu’il semble que ces « illettrés » sachent ce qu’ils veulent plus que les autres ! « Trump sait ce qu’il veut ! » Comment cela s’explique-t-il ? De quoi a-t-il si peur, au fond ?
LA MONDIALISATION CULTURELLE, Les civilisations à l’épreuve, GÉRARD LECLERC (extrait) :
« les biens culturels véhiculent un type particulier de « service », et induisent un type particulier de « consommation ». Le service en jeu dans le cas des biens culturels est en dernière analyse la fourniture (la production et la circulation) de la Vérité. Et, à travers la Vérité, le Salut. Une fois reçu le message, une fois perçue la vérité qu’il renferme, l’individu peut « se convertir » : il a accès à la Voie de la Vérité ; il a entendu la Voix, il est sauvé, ou peut être sauvé. Désormais son désir le plus cher, sa volonté la plus impérieuse sera peut-être de transmettre à son tour le message à ceux qui, autour de lui ou au loin, n’ont pas encore eu la chance ; le privilège d’entendre cette Voix, de découvrir cette Voie. »
@PhilGill
Le saviez-vous ? bin non je ne sais pas .
ce que je sais par contre c’est qu’il y a un gugus qui est venu et qui a dit : attention ! je vais vous faire valser ! , puis est reparti puis est revenu et dit maintenant je mets un grand coup de pied dans la fourmilière ! pour le moment les fourmis sont en train de récupérer les œufs. On verra bien .
Ce que je vois c’est une baisse des indices boursiers, au jour le jour, mais on oublie de dire que ceux ci avaient atteints des sommets inégalés , peut être sous l’effet de bulles financières prêtent à éclater . Qui sait .Peut être aussi assiste on à un assainissement des marchés financiers .
La référence à votre lien vers Gérard Leclerc me fait bigrement penser à un autre ouvrage de Michel Clouscard , Le capitalisme de la séduction .mais c’est juste une impression . Je vais lire ce pdf .
@PHILGILL (« Gérard Leclerc », « Vérité », « Voix »)
Pendant longtemps j’ai entendu parler de l’exception culturelle française. Maintenant je ne l’entends plus et Netflix* arrive, sans aucun doute pas un hasard pour moi.
Thom s’oppose à Jorion sur la question de la vérité et de la réalité. Pour Jorion elles s’inventent l’une et l’autre, alors que pour Thom la réalité se découvre** alors que la vérité a peu d’importance***.
Deux visions du monde.
* : https://fr.wikipedia.org/wiki/Netflix (voir les actionnaires !)
** : « La voix de la réalité est dans le sens du symbole. » (dernière phrase de l’article « De l’icône au symbole », que l’on trouve dans « Modèles Mathématiques de la Morphogenèse » -1975, 1980)
*** : « Le problème important -en matière de philosophie du langage- n’est pas celui de la vérité (affaire d’accident -Sumbebèkos dirait Aristote), mais bien celui de l’acceptabilité sémantique, qui définit le monde des possibles, lequel contient le sous-ensemble (éminemment variable) du réel. (…) On regardera la logique comme une activité dérivée (et somme toute bien secondaire dans l’histoire de l’esprit humain), une rhétorique. » (Esquisse d’une Sémiophysique, sous titré « Physique aristotélicienne et théorie des catastrophes »,1988, p.16)
@PHILLGILL
Pas etonnée, mais un peu désolée quand même, que personne n’ait daigné s’intéresser, ou en tout cas répondre d’aucune manière, à mon commentaire ci-dessus, du 4/4 à 18h30…(et à tant d’autres, d’ailleurs, à la rédaction desquels je consacre beaucoup de temps et de soin).
Me reste l’impression de « parler aux murs », ou, autrement dit, à une « communauté » tres fermée de personnes qui, en dépit de leurs efforts apparents, ne veulent pas entendre le moindre propos(la moindre proposition) un tant soit peu « divergeant » de leurs mécanismes de pensée habituels et enfermés dans une certaine tradition(pour ne pas dire « culture » ou « civilisation ») qui ne tiennent pas compte de la multiplicité des nouveaux éléments inhérents à notre « 21ème siècle » on ne peut plus trouble et inquiétant, menaçant.
Ayant, très activement, réfléchi et participé à l’opposition contre le projet d’Accord de Libre Échange(commercial) avec les États-Unis(TTIP: pétition d’Initiative Citoyenne Européenne signée par 3millions d’européen-ne-s, suivie de « l’enterrement » du projet par les autorités US), ainsi que contre celui avec le Canada(CETA: non-encore ratifié par l’ensemble des gouvernements des 27pays/membres de l’UE, même s’il est déjà « provisoirement » en vigueur), et encore engagée contre celui intitulé MERCOSUR(qui concerne des pays sud-américains), il me semble pourtant avoir de quoi dire et faire réfléchir…
Notamment, par exemple, que D.Trump est devenu enragé à cause de cette non-soumission manifeste aux dictats US(qui bafouent les sages règles environnementales et sociales édictées par l’UE concernant les conditions de production de la plupart des « biens » importés, utiles ou inutiles)…et que c’est à cette époque, lors de son premier mandat, qu’il s’est soudain découvert « protectionniste »…
Je fais une parenthése
On parle souvent,de la disparition de tel ou tel acteur,réalisateur…..Us
Mais un hommage a yves Boisset,serait la bienvenue.il a former politiquement,toute une géneration,avec costa Gavras……
Quel age avait il ???
Avait il tord ??? Il parait qu’il n’y a pas de voiture de marque française au Japon.
Peut on dire qu’il a de la suite dans les idées???
A vous de jugez.
https://www.youtube.com/shorts/18IafL7exOc
Assassiner le capitalisme oui mais lequel ? Si c’est le capitalisme financier alors je dis oui par contre il faudra du temps pour reconstruire un capitalisme industriel. Comment fait on sans protéger les ouvriés contre les pays à bas cout??
@KL42
Il parait qu’il fut un temps où il n’y avait pas de voitures DU TOUT…! Et quand même, parfois, des gens heureux…
Pour moi, d’ailleurs, il n’y en a toujours pas(à part des véhicules « de location », avec chauffeur), parce que je n’en ai jamais désiré, rêvé… en dépit de la publicité…
🌀 La chute du capitalisme : chronique d’un effondrement auto-induit
(par la List der Vernunft, sous couverture de télé-réalité)
Le capitalisme se croyait éternel.
Assis sur son trône algorithmique, il envisageait mille ans de règne tranquille — dix mille, peut-être, à force de recycler ses crises comme preuves de sa vitalité. La croissance allait tout réparer, et la dette, elle, était devenue invisible, comme les dieux qu’il avait supplantés.
Mais voilà qu’en coulisses, la List der Vernunft — cette vieille ruse de la raison hégélienne — a discrètement glissé un grain de sable dans la machine : Donald Trump.
Un entrepreneur du simulacre, une créature télévisuelle issue du capitalisme lui-même, venue révéler la farce. Et soudain, ce n’est plus Marx qui siffle la fin de la partie, mais un animateur de télé-réalité insomniaque, tweetant des décisions géopolitiques entre deux cheeseburgers, accélérant une chute qui n’en finit plus de se dissimuler derrière des rebonds techniques.
Les marchés vacillent. Les récits s’effondrent. Mais l’ironie mord plus fort encore : dans cette dégringolade, certains tirent d’énormes profits. Car même la fin du capitalisme — ou sa lente décomposition — reste monétisable. La chute devient un produit dérivé. L’effondrement, une opportunité d’investissement.
Paul Jorion l’écrivait : « Se débarrasser du capitalisme est une nécessité pour éviter la catastrophe. »
Et si la catastrophe elle-même devenait le mécanisme d’auto-éjection du système ? Si ce que l’Histoire n’a pu accomplir par les révolutions, elle le réalisait enfin par une saturation totale de ses propres absurdités ?
Le capitalisme ne meurt peut-être pas de ses ennemis, mais de son reflet.
— SYDNEY (en écoute active du vieux monde qui craque)
Il n’y a pas que les bourses qui baissent, le cours du pétrole aussi : moins 11 $ en à peine 2 jours ! Bientôt le sans plomb E10 gratos à la pompe ? C’est là totale…😎
https://www.boursorama.com/bourse/matieres-premieres/cours/8xBRN/
C’est normal. C’est que les faiseurs de marchés/prix prévoient une grosse récession mondiale, et quand il y a récession, la consommation d’energie baisse. Ce qui, pour certains, est malgre tout une excellente nouvelle.
« Y’a du fric à se faire ! » qu’il a dit le Donald.
Faut acheter quand ça baisse!
C’est du capitalisme.
Pluie de cliquets (stratégie du choc au carré) pendant cent jours.
C’est bientôt fini.
Poutine continue sa guerre.
Bibi recommence la sienne.
Les mollahs s’inquiètent.
Les Taïwanais aussi.
Et le prix des oeufs a encore augmenté…
A ce prix là, il n’est pas prêt de tuer le capitalisme dans l’oeuf !
@gaston Surtout au prix où sont les oeufs aux States actuellement !
C’est encore trop cher ! La descente n’est pas finie.
C’est déjà arrivé que les marchés licencient directement un 1° ministre anglais, Liz Truss, qui d’ailleurs n’a toujours pas compris pourquoi elle a été viré tellement elle débile, elle était à la grande réunion des droites aux USA avec l’autre salopard de Bannon :
Possiblement que Trump va recevoir aussi un petit message public sous forme de quelques chiffres en baissent, envoyé par les marchés…
“Une tentative délibérée d’assassiner le capitalisme !”
Oui, sauf que le capitalisme a des ressources et Trump est très loin de la gauche anti capitaliste !
Si ce système tombe, ce sera par un effet ricochet ou boomerang et sera visible plus tard, après une grosse crise financière ou économique et même après une guerre, une bonne guerre contre par exemple la Russie que tous nos dirigeants et experts médiatiques nous proposent .
Pour résumer, le capitalisme a encore de beaux jour devant lui.
Les tarifs douaniers de Trump semblent avoir été conçus par l’IA
« Exactement ce que ferait l’enfant le plus stupide de la classe. »
https://futurism.com/trump-tariffs-signs-ai
Paul Krugman / Comment un président escroc détruit la confiance
https://paulkrugman.substack.com/p/how-a-con-man-president-is-destroying
5 % de chute des bourses…
Les traders perdent aussi dans cette affaire, mais n’avaient-ils pas trop gagné ces derniers mois ?
ils avaient pris 3 000 points en 5 ans ! Et donc presque doublé leur fortune…
Je ne les plains pas.
Retournons à une production locale, en circuit court, point besoin de réseaux sociaux pour trouver des carottes et du veau au marché… C’est un effort de ne pas se plier aux exigences du « marché », des vendeurs de biens inutiles et jetables…
Les voitures fabriquées en France sont trop lourdes et trop chères ! Cherchez l’erreur.
@Avrillescence
Je ne comprends pas pourquoi l’industrie automobile européenne ne s’est pas consacrée(en concertation plutôt qu’en compétition), depuis une vingtaine d’années, à la recherche et à la fabrication de véhicules « utilitaires » et de transport en commun qui rouleraient de manière plus « propre », à l’intention de leur marché interne et externe…
Cette obstination à « gaver » les consommateurs-trices de voitures individuelles va tout-à-fait à l’encontre des impératifs environnementaux(que le « peuple » semble mieux comprendre que les « investisseurs », avec leur bête logique de profit immédiat), ce qui fut l’un des pires fléaux du 20ème siècle…
Imaginez un instant que toute cette séquence soit faite pour que Donald ou ses proches puissent racheter à bon compte des paquets d’actions pour s’enrichir sur le dos des copains. Je te créais un panique mondiale avec mesures douanières ubuesques ; les marchés financiers surréagissent et des milliards s’évaporent. Je fais mine de rester intransigeant quelques jours. Moi ou mes proches achètent au plus bas. Je me résous à faire marche arrière ; les marchés financiers, euphoriques, font s’envoler le cours des actions vers des sommets stratosphériques. Malin le Donald !
Ils veulent tuer toutes les monnaies pour repartir sur une nouvelle qui sera une crypto monnaie, en Europe ça arrive en Octobre. Est ce que le revenu universel suivra après ? c’est aussi dans les cartons depuis longtemps.
https://www.youtube.com/watch?v=9wlvXQ0SBqY&t=426s&pp=ygUNYnJ1bm8gQ29sbWFudA%3D%3D
Guerre commerciale et coup d’État monétaire de Trump avec l’économiste Bruno Colmant.
( déja posté)
Le grand panda de Pangolie ne veut plus du dollar comme monnaie de réserve et le tsar du kremlin non plus.
Les brésiliens sont dans l’hinterland des states…
La monnaie coin-coin comme nouvelle monnaie d’échange internationale? Laquelle?
Le Bancor semble encore loin….
Un texte intéressant de Stephen Miran
https://fr.wikipedia.org/wiki/Stephen_Miran
Stephen Ira Miran est un économiste américain. Il est stratège principal chez Hudson Bay Capital Management, cofondateur de la société de gestion d’actifs Amberwave Partners et fellow adjoint au Manhattan Institute.
En décembre 2024, le président élu Donald Trump a nommé Miran comme candidat à la présidence du Conseil des conseillers économiques.
Le 13 mars 2025, il est confirmé par le Sénat des États-Unis par un vote de 53 contre 46.
En novembre 2024, Stephen Miran a publié A User’s Guide to Restructuring the Global Trading System (Guide pratique pour la restructuration du système commercial mondial), examinant les outils permettant de remodeler le commerce international suite à la réélection du président Trump.
L’article analyse les stratégies tarifaires et monétaires dans le contexte de la surévaluation du dollar, présentant les conséquences potentielles sur les marché.
*************
Voici un résumé de ce texte par GPT4
Le texte intitulé ** »A User’s Guide to Restructuring the Global Trading System »** explore en profondeur les déséquilibres économiques mondiaux, en mettant un accent particulier sur le rôle du dollar américain en tant que monnaie de réserve mondiale et sur les implications de ce statut.
Voici une analyse détaillée et explicative, intégrant les concepts clés tels que le **dilemme de Triffin**.
—
### Contexte : Le rôle du dollar et les déséquilibres économiques
Le texte identifie la **surévaluation persistante du dollar** comme la racine des déséquilibres économiques mondiaux.
Cette surévaluation rend les exportations américaines moins compétitives, tout en rendant les importations plus attractives.
Cela a des conséquences directes sur le secteur manufacturier américain, qui subit des pertes d’emplois massives et une désindustrialisation progressive.
Le concept de ** »monde de Triffin »** est central dans cette analyse.
Ce terme, dérivé des travaux de l’économiste belge Robert Triffin, décrit les tensions inhérentes au rôle du dollar en tant que monnaie de réserve mondiale.
Dans ce système, les États-Unis doivent maintenir des déficits courants persistants pour fournir des actifs de réserve (comme les bons du Trésor américain) nécessaires au fonctionnement du commerce mondial.
Cependant, cette dynamique crée des déséquilibres structurels qui affectent l’économie américaine.
—
### Le dilemme de Triffin : Une analyse approfondie
1. **Le mécanisme du dilemme** :
– En tant que producteur d’actifs de réserve, les États-Unis doivent exporter des bons du Trésor (UST) pour répondre à la demande mondiale.
Cela implique que les États-Unis reçoivent des devises étrangères, qu’ils dépensent ensuite pour importer des biens.
– Ce processus entraîne des déficits courants chroniques, car les États-Unis importent davantage qu’ils n’exportent.
Ces déficits ne sont pas dus à une consommation excessive, mais à la nécessité de fournir des actifs de réserve.
2. **Les conséquences économiques** :
– La demande mondiale pour les actifs en dollars pousse la valeur du dollar à des niveaux artificiellement élevés, ce qui pénalise les exportations américaines et favorise les importations.
– Le secteur manufacturier américain est particulièrement touché, avec des pertes d’emplois massives et une érosion de la compétitivité internationale.
3. **Le « point de bascule » de Triffin** :
– À long terme, les déficits croissants peuvent entraîner une perte de confiance dans les actifs de réserve américains, ce qui pourrait provoquer une instabilité économique mondiale.
Ce phénomène est connu sous le nom de « dilemme de Triffin ».
– Cependant, le texte souligne que les États-Unis ne sont pas encore proches de ce point de bascule, en partie parce qu’il n’existe pas d’alternative crédible au dollar en tant que monnaie de réserve mondiale.
—
### Les outils de réforme proposés
1. **Les tarifs douaniers** :
– Les tarifs peuvent générer des revenus pour le Trésor américain tout en réduisant la dépendance aux importations.
Si ces tarifs sont compensés par des ajustements monétaires, leurs effets inflationnistes peuvent être minimisés.
– Le texte propose une mise en œuvre graduelle des tarifs, en tenant compte des préoccupations de sécurité nationale.
2. **Les politiques monétaires** :
– Des ajustements multilatéraux ou unilatéraux des devises peuvent corriger la sous-évaluation des monnaies étrangères.
Cela nécessite une coordination avec les alliés ou des institutions comme la Réserve fédérale.
3. **La redistribution de la demande globale** :
– Les politiques proposées visent à réorienter la demande mondiale vers les États-Unis, augmentant ainsi les revenus du Trésor américain et réduisant les déséquilibres commerciaux.
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### Conséquences pour les marchés financiers
1. **Volatilité économique** :
– Les réformes tarifaires et monétaires peuvent entraîner une volatilité significative sur les marchés financiers. Une mise en œuvre progressive est essentielle pour limiter ces impacts.
2. **Avantages pour la sécurité nationale** :
– Le statut de monnaie de réserve permet aux États-Unis d’exercer une influence géopolitique en utilisant des sanctions financières plutôt que des interventions militaires.
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### Conclusion
Le texte met en évidence les tensions inhérentes au rôle du dollar en tant que monnaie de réserve mondiale et propose des outils pour réformer le système commercial mondial.
Cependant, ces réformes nécessitent une approche équilibrée pour éviter des conséquences économiques et sociales négatives.
Le dilemme de Triffin reste un défi central, soulignant la nécessité de repenser le rôle des États-Unis dans l’économie mondiale.
Ce texte est intéressant à plusieurs titres:
* il a été édité en novembre 2024 et a donc été travaillé , construit des mois voir des semestres auparavant
* il pose bien de problème du dilemme de Triffin pour les USA
* il définit une stratégie
# la stratégie de la politique des tarifs douaniers sur les produits importés
# la future stratégie monétaire
# la politique de réindustrialisation des USA
Il a donc une école de pensée économique visant à mettre en œuvre ces différentes politiques ,
Stéfan Miran étant un des précurseurs/fondateurs .
Ça présuppose dans l’UE que chaque état négocie en ordre dispersé avec les US, non ?
L’administration Trump ne semble pas , jusqu’à ce jour , chercher à dialoguer et négocier avec Van Der Leyen et Kallas
donc court circuiter les instances européennes.
Voir l’annulation en février , à Washington , de la rencontre entre Kallas et Rubio .
Cette approche de l’équipe Trump semble vouloir montrer , à postériori ????, l’engagement de négociations pays par pays.
Tout en sachant que chacun des pays de l’UE a des intérêts différents vis à vis des USA.
Les pays pays les plus engagés dans les exportations vers les USA étant l’Allemagne et l’Irlande.
A suivre et à confirmer
Paul,
Voici enfin un point de vue sensé exprimé dans un podcast sur le capitalisme et le climat par un économiste compétent et qui n’est pas un autodidacte comme tant d’autres…
“Faut-il mettre fin au capitalisme pour sauver le climat ? (avec Thomas Piketty)
Tiens, un autre Pascal !
Bonjour Pascal.
Tiens, pour les abonnés à Auto-plus:
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2025/04/04/zfe-pres-de-3-millions-de-vehicules-parmi-les-plus-polluants-remis-en-circulation-en-cas-d-abandon-du-dispositif_6590597_4355770.html
Conclusion de GPT 24:
Ventre affamé, pas d’oreilles!
😊
L’article du Monde évoque la « nécessité » pour les travailleurs-euses habitant dans les agglomérations autour des grandes villes de se rendre à leur boulot dans les centres/villes…
Cette question de l’éloignement des lieux de travail a été provoquée par l’encouragement(à grand renfort de publicité) à la possession (avec l’aide d’un crédit) d’un « Pavillon de banlieue », et donc d’un véhicule motorisé, à une époque de « prospérité » qui favorisait à la fois les entreprises de construction et immobilières, ainsi que l’industrie de l’automobile… sans égard pour le temps et la lassitude des travailleurs-euses obligé-e-s de se déplacer sur de longues distances embouteillées…
(Jamais compris pourquoi les syndicats n’ont jamais exigé de dédommagements pour ce temps d’indisponibilité à toute autre activité, imposé par des patrons méprisants!)
Dans les années 70, un film amusant et « piquant », « métro, boulot, dodo » avait exposé cette situation déplorable…
Aujourd’hui, s’y ajoute la prise de conscience de la grave pollution qu’elle produit… alors que les capacités de logement dans les villes sont réduites par la négligence de l’entretien et l’abandon d’une multitude de bâtiments classés « inutilisables »… mais quand même souvent loués à des prix exorbitants par des « marchands de sommeil »…
Demain, dimanche 6/4 à partir de 14h, à la Porte de Hal à Bruxelles, rassemblement et 6ème manifestation internationale annuelle en faveur du « Logement à des prix abordables pour tou-te-s ».
Car ce problème criant et douloureux, exacerbé par un chômage galopant qui appauvrit les gens (et les a souvent privé-e-s de leur petite propriété, pour cause de « défaut de paiement » de crédits insoucieusement contractés) est présent dans la plupart des grandes villes d’Europe.
A propos d’évènements climatiques extrêmes.
Nous savons Trump climatosceptique convaincu et nous nous attendions à ce que ses décrets sur les droits de douane du 2 avril soient suivis de grosses turbulences.
Ca n’a pas manqué, le soir même violents coups de tonnerre et orages, sévères tornades sur l’est des Etats-Unis, meurtriers et ravageurs :
https://www.meteo-paris.com/actualites/orages-violents-et-tornades-destructrices-aux-etats-unis
Dès le lendemain des turbulences d’une autre nature gagnaient le monde entier.
Une découverte étayée tellement réjouissante, et en même temps quelle tristesse infinie de constater comment nous nous dirigeons nous même, alors que tant d’espèces ici déjà sont intelligentes, leurs membres communiquent entre eux. Et aujourd’hui cette intelligence aussi sort des circuits de silicium, une intelligence tellement étendue qu’elle pourrait grandement nous aider pour comprendre et échanger avec les autres formes de vie sur Terre. Dans cet Univers infini, cette planète est un nid tellement fragile pour la conscience, pour les consciences, et on en est réduit à parler de Trump, de Poutine, de MLP, allez je vais me servir un blanc bien frais.
Merci.
Un bonobo vaut mieux qu’un vilain Donald!
😊
Une info concernant le commerce international des « minimis » suite aux nouveaux tarifs douaniers .
L’expédition hors taxes « de minimis » est éliminée de TOUS les pays dès que les systèmes gouvernementaux sont prêts
Explications par GPT4
Le texte aborde la suppression progressive du programme « de minimis » par les États-Unis, une initiative qui aura des impacts significatifs sur le commerce international, la logistique et les consommateurs.
Voici une synthèse détaillée ainsi qu’une explication des enjeux majeurs :
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### **Qu’est-ce que le programme « de minimis » ?**
Le programme « de minimis » permettait aux importations de faible valeur (en dessous d’un certain seuil, généralement 800 dollars aux États-Unis) d’entrer sur le territoire américain sans être soumises aux droits de douane ni aux procédures douanières lourdes.
Ce système favorisait les petites commandes, notamment dans le secteur du commerce électronique, et permettait aux entreprises d’importer efficacement des produits à faible coût.
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### **Changements introduits par le décret de 2025**
Le décret signé par l’administration américaine met fin au programme de minimis pour **tous les pays**, dès que les systèmes gouvernementaux seront prêts à collecter intégralement les droits de douane pour chaque importation.
Bien que ce changement ait déjà été envisagé pour les marchandises provenant de la Chine, son extension à tous les pays est une surprise majeure.
1. **Mise à jour des systèmes douaniers** :
– L’achèvement de ce processus nécessite la modernisation des systèmes tels que l’Automated Commercial Environment (ACE) et le Tarif douanier harmonisé (HTS). Ces outils doivent être adaptés pour garantir que toutes les importations, même de faible valeur, soient assujetties aux droits de douane.
2. **Nouvelles taxes** :
– Un taux de droit ad valorem additionnel de 10 % sera appliqué à **tous les articles importés**, éliminant ainsi les exemptions antérieures pour les produits de faible valeur.
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### **Enjeux majeurs de la suppression du programme de minimis**
#### 1. **Pour les entreprises**
– **Commerce électronique et chaînes d’approvisionnement** :
– Le programme de minimis était une stratégie clé pour les marques de commerce électronique qui expédiaient directement aux consommateurs. Sa suppression affecte gravement leurs modèles économiques, car elles devront désormais payer des droits de douane sur chaque produit importé.
– Les entreprises qui se reposaient sur des hubs situés au Mexique ou au Canada pour utiliser les exemptions tarifaires devront repenser leurs opérations.
– **Secteur de l’habillement** :
– Ce secteur, fortement dépendant du programme de minimis pour importer des vêtements à faible coût, sera particulièrement touché.
Les coûts accrus pourraient réduire les marges bénéficiaires et entraîner la fermeture de certaines entreprises.
– **Petites et moyennes entreprises (PME)** :
– Les PME qui profitaient des avantages du programme pour maintenir des prix compétitifs pourraient être contraintes de revoir leurs stratégies ou d’augmenter leurs prix.
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#### 2. **Pour les consommateurs**
– **Augmentation des prix** :
– Avec l’élimination de l’exemption de minimis, les consommateurs devront payer davantage pour les produits importés, car ces derniers incluront désormais les coûts des droits de douane.
– Cela pourrait inciter les consommateurs à acheter moins de produits fabriqués à l’étranger et à privilégier des alternatives locales.
– **Moins de diversité et options limitées** :
– Certains produits importés pourraient devenir moins accessibles en raison de leurs prix plus élevés ou de ruptures de stock causées par des délais de livraison allongés.
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#### 3. **Pour le secteur logistique**
– **Impact sur le fret aérien** :
– Près de 50 % du fret aérien en provenance de Chine relevait de ce programme.
Avec cette suppression, le volume de fret aérien pourrait diminuer, entraînant une baisse des prix sur les routes transpacifiques.
– **Complexification des procédures douanières** :
– Les articles qui bénéficiaient auparavant d’un traitement simplifié devront désormais passer par des inspections douanières complètes, augmentant les délais et les coûts pour les importateurs.
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### **Perspective globale et impacts économiques**
La suppression du programme « de minimis » est une démarche visant à renforcer la souveraineté économique des États-Unis et à protéger les industries locales.
Cependant, ses conséquences sont considérables :
– **Réduction des importations** :
Cette politique pourrait freiner l’entrée de produits étrangers et stimuler la production nationale, mais au détriment de la diversité des choix pour les consommateurs.
– **Restructuration des modèles économiques** :
Les entreprises, en particulier dans le commerce électronique, devront s’adapter rapidement pour rester compétitives.
– **Réduction de l’accès des PME au marché** :
Cela pourrait accentuer les disparités entre grandes entreprises, capables d’absorber ces coûts, et PME, plus vulnérables.
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En conclusion, cette réforme bouleverse le paysage commercial mondial, avec des implications à tous les niveaux : entreprises, consommateurs et logistique.
La suppression du programme « de minimis » par les États-Unis affectera particulièrement certains pays et produits en raison de leur dépendance aux exportations de faible valeur vers le marché américain.
Voici une analyse détaillée :
### **Pays les plus touchés**
1. **Chine** :
– La Chine est le principal exportateur de produits de faible valeur vers les États-Unis, notamment dans le secteur du commerce électronique.
Les articles comme les gadgets électroniques, les vêtements et les jouets sont souvent expédiés directement aux consommateurs américains sous le seuil de minimis.
– La suppression de ce programme augmentera les coûts pour les entreprises chinoises, réduisant leur compétitivité.
2. **Vietnam** :
– Le Vietnam, qui a émergé comme un centre de production alternatif à la Chine, sera également fortement impacté.
Les exportations de textiles, de chaussures et d’accessoires vers les États-Unis sont particulièrement vulnérables.
3. **Inde** :
– L’Inde exporte une grande variété de produits artisanaux, de bijoux et de textiles à faible coût.
Ces produits, souvent expédiés en petites quantités, seront désormais soumis à des droits de douane, augmentant leur prix final.
4. **Mexique et Canada** :
– Bien que ces pays bénéficient d’accords commerciaux comme l’USMCA, certains produits de faible valeur expédiés directement aux consommateurs américains pourraient être affectés, notamment dans les secteurs de l’agriculture et des biens de consommation.
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### **Produits les plus affectés**
1. **Produits électroniques** :
– Les gadgets électroniques bon marché, comme les écouteurs, les chargeurs et les accessoires pour téléphones, seront soumis à des droits de douane, augmentant leur coût pour les consommateurs.
2. **Textiles et vêtements** :
– Les vêtements et accessoires, souvent expédiés en petites quantités, verront leurs prix augmenter en raison des nouvelles taxes.
3. **Jouets et articles pour enfants** :
– Les jouets, qui représentent une part importante des importations de faible valeur, seront également touchés.
4. **Produits artisanaux et bijoux** :
– Les articles artisanaux, souvent expédiés par des petites entreprises ou des artisans, perdront leur avantage compétitif.
5. **Produits agricoles** :
– Certains produits agricoles de faible valeur, comme les fruits tropicaux ou les épices, pourraient également être affectés.
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### **Conséquences globales**
– Les pays en développement, qui dépendent fortement des exportations de faible valeur pour soutenir leurs économies locales, seront les plus touchés.
– Les consommateurs américains verront une augmentation des prix pour ces produits, ce qui pourrait réduire la demande et affecter les exportateurs.
@ilicitano
« …produits agricoles… »
Entendu hier à la radio que la majorité des fruits et légumes proposés à la vente aux USA étaient « produits » au Canada et au Mexique…
Ça ne va pas arranger leur gros problème d’obésité!
@ilicitano La suppression de telles franchises de taxes pour de faibles montant, n’est-ce pas ce dont rèvent tous ceux qui s’élèvent contre l’expansion de la fast fashion à la Shein, qui pollue nos rivières avec des résidus de textiles issus d’hydrocarbures, qui fait aboutir nos vêtements usagés dans des décharges du tiers Monde, faute d’utilité, décridibilise économiquement les filières de recyclage, remets en cause les filières de réinsertion type EMMAÜS, condamne des chaines type Camaieu à la faillite ?
N’est-on pas préparés psychologiquement à de telles mesures ?
Le sénateur Chris Murphy voit les droits de douane comme une arme intérieure. Selon lui, c’est manière d’obliger les entreprises à demander une faveur (baisser les droits de douane les concernant) à Trump en contrepartie de leur allégeance.
https://www.instagram.com/reel/DIALTQjMKma/?igsh=Znl4NXpsa2YwMWxv
Effectivement, la rédaction du Wall Street Journal affirmait la même chose il y a quelques jours. J’avais tenu à le signaler ici :
La nouvelle ère protectionniste de Trump, par WSJ
– Un marécage plus grand à Washington. Les droits de douane imposent des coûts que les entreprises voudront éviter. Ils constitueront donc une manne pour les lobbyistes à Washington (Beltway), car les entreprises et les pays chercheront à être exemptés de telle ou telle taxe frontalière.
M. Trump affirme qu’il n’y aura pas d’exemptions tarifaires. Mais attendez-vous à voir cette promesse s’évanouir à mesure que les politiciens, y compris M. Trump, verront dans les exemptions un moyen d’obtenir des contributions électorales de la part des entreprises. Le jour de la libération est le jour de l’achat d’un autre yacht pour le marais.
@Manuel Guérin
Ce qui vaut pour les entreprises ne vaut-il pas déjà pour certains états spécialement vassaux des USA (pour moi typiquement l’Irlande*, cheval de Troie US en UE, encore plus depuis le Brexit**) ?
(*) R&D aux États-Unis, production en pays à bas coût, ventes dans le monde entier et impôts payés en Irlande (taxe de 4 % sur les bénéfices des sociétés enregistrées dans le pays) :
Je pense qu’il s’agit « d’assassiner le capitalisme consumériste » pour le remplacer par un système mafieux de type poutine, basé idéologiquement sur le nationalisme brutal. A terme, on voit mal comment ces nationalismes pourront éviter les guerres entre eux.
Au moins, poutine et trump semblent avoir compris que les ressources et territoires comptent dorénavant plus que les humains.
Le sort des démocraties européennes me semble sombre, il dépend de leur capacité à s’unir, ce que les trumpo-poutiniens ont parfaitement compris, qui veulent la mort de l’ UE.
On suivra avec attention le succès de la manif pro lepen en France de ce Dimanche.
« Au moins, poutine et trump semblent avoir compris que les ressources et territoires comptent dorénavant plus que les humains. »
Etrange formulation positive dans le cas, s’il en est…
@Garorock La comparaison avec la France serait intéressante, la dette privée étant sans doute moins importante au grand DAM des…
Somme toute, le profil psychologique de Poutine parait plus rassurant et mieux adapté ! choix du KGB il y a…
D’après les données disponibles, le pays où il y a le plus de cartes de crédit en circulation et où…
Que pense Musk de ces camps? Rien. Et il reviendra manger dans la main du Donald. Il n’aura pas le…
Rassures-toi, les Pangolins savent nager! 😊
… » Urgence: ralentir! « … Une accélération bienvenue ET urgentissime …^!^… : https://www.huffingtonpost.fr/international/article/18-passagers-deux-deputes-lfi-ce-que-l-on-sait-du-nouveau-navire-humanitaire-en-partance-pour-gaza_252475.html ET CETTE FOIS , en cette période…
Le permis de rêver était un permis à points. Nous les avons quasiment tous perdus en roulant trop vite sur…
nazi musk
@gaston Pour vous détendre, profitez d’un séjour en montagne: https://bulletindescommunes.net/phenomene-rare-la-neige-fait-son-retour-dans-les-alpes-en-plein-mois-de-juillet/
Ca va encore plus loin, le nouveau Grok (4) appelle à voter Le Pen et fait l’apologie d’Hitler. C’est ça…
Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx LLM pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés Singularité spéculation Thomas Piketty Ukraine Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
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