Billet invité.
Demain est un documentaire réalisé par Cyril Dion et Mélanie Laurent, sorti en 2015. Je vous laisse lire sur le site officiel du film et sur Wikipédia tous les détails à son sujet, souhaitant, ici surtout attirer l’attention sur ses forces et ses originalités.
L’idée des réalisateurs était de dépasser le constat des dangers (écologique, économique, énergétique, démographique) qui guettent l’humanité en présentant des solutions déjà mises en place avec succès ici et là dans le monde, avec pour objectif de contrer le fatalisme des uns et la courte vue des autres.
Sans doute une partie des initiatives présentées sont-elles connues de ceux qui se préoccupent déjà de ces questions depuis plusieurs années. Mais ce qui est motivant et enthousiasmant ici, c’est le kaléidoscope, l’accumulation qui entraine l’enthousiasme et l’adhésion. Le spectateur quitte la salle armé d’un sentiment positif, ce qui n’est pas la moindre des ambitions.
Pour chacune des cinq grandes problématiques abordées (alimentation, énergie, économie, démocratie et éducation) les projets qui marchent sont appuyés par un discours scientifique ou politique déjà validé qui vise autant à expliquer pourquoi et comment « ça marche » qu’à déconstruire le discours biaisé des grands groupes industriels qui asservissent la pensée politique et économique. On ne théorise pas des espoirs sur base des projets d’un écolo perdu aux confins du Larzac, mais d’une entreprise française qui récupère du moindre watt généré, d’une ville qui valorise la plus grande partie de ses déchets – y compris industriels – jusque dans le sentiment de responsabilité des employés chargés de la pénible tâche de les récolter, ou d’un réseau de PME qui utilise une monnaie alternative depuis 80 ans.
Sans l’exprimer brutalement, le film démontre que le changement émane avant tout de l’investissement concret, constant et quotidien de tout le monde, en particulier dans son rôle de citoyen et de consommateur. Ce n’est que la visibilité de notre volonté qui fera plier les grands groupes et le monde politique qui lui est soumis. De même, les expériences exposées incitent à penser que c’est le pouvoir communal qui est le plus aisé à sensibiliser et à mobiliser.
Un quart du budget du film a été collecté grâce à un crowdfunding ; désormais c’est justement l’accueil du public qui permet d’assurer et d’étendre la diffusion du film. On le projette, entre autres, depuis un mois à l’Actor’s Studio, petit cinéma indépendant à deux pas de la Grand Place de Bruxelles.
307 réponses à “« Demain », par Éric Vanzieleghem”
Merci pour ce billet.
Hier, je suis allé le visionner en famille.
A travers les dix premières minutes on a comme un sentiment de culpabilité, par la suite, c’est le concret positif qui prend le relai.
Ma fille à eu le même sentiment.
Ils en sont tous revenu avec un sentiment de « possible »
Hormis les deux premiers rangs, la salle était pleine, cela aussi est réjouissant.
En tous les cas, c’est à aller voir pour tous ceux qui participent et lisent ce blog.
Pour les Liégeois, c’est au cinéma Le Parc à Bressoux
À Liège, le film passe plus généralement aux Grignoux: http://grignoux.be/films/4071-demain
Un autre film important, encore peu visible, sorti en décembre et qui fait son chemin, est La bataille de l’eau noire:
http://www.labatailledeleaunoire.com/
Demain est un film magnifique dont on commence à beaucoup parler.
Je veux attirer l’attention sur un autre film plus discret car ne bénéficiant pas d’une distribution en salles, mais également magnifique, et complémentaire du premier en ce sens qu’il a pris l’option d’un parcours initiatique comme son titre le laisse entendre.
http://enquetedesens-lefilm.com/
Je vois que les Colibris se développent et diffusent !
C’est très bien.
Certainement un très bÔ film, … pour ceux qui n’ont pas encore compris que l’économie c’est autre chose que des beaux sentiments…
Toutes ces belles choses ne sont possibles que tant qu’il reste des morceaux d’état providence avec des infrastructures en état de marche, et des allocations retraites, RSA et autres.
Le jour ou tout cela sera par terre, ce sera … comme en Grèce.
Car les Ressources primaires, celles qui nous sont essentielles, disparaissent aux mains des plus fortunés.
Le réveil sera dur, pour ceux qui rêvent encore…
Notons que ce film a été réalisé avec des vrais euros, et non pas avec des monnaies locales…
Dominique,
je ne voudrais pas alimenter votre pessimisme…
http://www.pauljorion.com/blog/2016/02/08/special-bourse-un-autre-jour-de-deprime-ou-pire-encore/
La locomotive 2.0, mécanique bien huilée, FranceAllemagne (qui irait jusqu’à l’Oural !?), tournant à plein régime, pourrait-elle faire office de contrepoids ?
Comme l’écrit Pascal, en s’y mettant, « les choses pourront bouger »…
Et il n’y a pas besoin de beaucoup de grains de sable à déposer dans les roulements du turbo… pour stopper net la machine infernale.
« Notons que ce film a été réalisé avec des vrais euros, et non pas avec des monnaies locales… »
Ah, Dominique, si vous aviez vu ce film, vous auriez su qu’on ne dit pas « monnaies alternatives » mais « monnaies complémentaires »… et qu’il n’y a nulle part fait mention d’éliminer les « vrais euros ». Allez donc le voir, et … revenez nous voir.
Mais vous n’irez pas, Dominique, car vous êtes bouffi de vos certitudes et de votre orgueil, et je comprends bien pourquoi vous vous battez bec et ongles pour essayer de nous « convaincre » que ce film, il faut le jeter aux chiottes et tirer la chasse, car ce film est la démonstration qu’il existe des solutions autres que celles que vous préconisez, mais que ce qui manque encore (et tout l’enjeu est là), c’est la masse critique. Je l’ai déjà dit maintes et maintes fois ici et je suis loin d’être le seul.
Vous vous battez donc, et vous inondez – de manière bien compréhensible – ce blog de vos commentaires, non pas parce que vous êtes la personne la plus pertinente ici, mais, tout simplement, parce que vous avez le temps et que – visiblement – vous n’avez encore trouvé rien d’autre à faire.
Et je vous préviens : si vous me répondez, moi, je ne vous répondrai pas. Je suis fatigué de parler à un sourd et j’ai autre chose à faire. Ce que j’écris ici, c’est pour tous ceux qui vous lisent et chez qui vous instillez le doute et essayez de maintenir le défaitisme.
Pour reprendre l’expression de Bernard Friot qui disait que le Revenu d’existence était une roue de secours du Capitalisme, on peut en dire la même chose des Colibris.
Ce fichu Système va bénéficier de 2 roues de secours!
Avec ça, il n’est pas près de tomber en panne.
Les ultra friqués sont ravis de ce soutien inespéré des tout petits colibris !
Ils pourront ainsi continuer de se goinfrer toujours plus en bousillant la planète entière, sans que personne n’ait quelque chose à y redire, puisque le reste du monde sera fait de gentils colibris. C’est bien ça Olivier ?
@ Olivier
Je ne sais pas si c’était une bonne idée d’avoir emmener un de mes petits fils de dix ans visionner ce film.
Après avoir vu Rop Hopkins, ils sont trois ce soir à produire de la monnaie complémentaire qu’ils ont baptisé « R math web » rien à voir avec les maths ou le web, ce sont leurs initiales dans le désordre.
Ceci dit, ce n’est pour eux qu’un jeu, mais n’apprend pas par le jeux, surtout que la nécessité de cette deuxième peut-être déterminée par la thermodynamique. En tous les cas, il y a des similitudes.
http://www.francois-roddier.fr/?p=311
Il faut continuer à parler du film et bien d’autres choses touchant ses problématiques, leur en parler simplement, peut-être retiendront-ils quelque chose et pourront-ils faire leur ce qu’ils en auront retenu.
Il faut faire en sorte que leur conscient baigne dans ses problématiques et dans les solutions qui y sont proposées, je continuerai à m’y employer.ont
Surtout que ma fille leur a dit « Bin oui, ce film c’est ce que nous raconte papy depuis quelques années.
Attention, Lambotte, voir Piketty, lui aussi a baigné dans ce jjus là toute ses jeunes années; d’ailleurs pas baignade, plutôt immersion profonde.
Il a fini sommité franco-am de l’économie néoclassique mainstream.
mais n’apprend-t-on pas par le jeux, surtout que la nécessité de cette deuxième monnaie
Au lieu de
mais n’apprend pas par le jeux, surtout que la nécessité de cette deuxième
@ vigneron
Merci pour l’avertissement, je vais p’têt me réveiller demain matin au son de la cloche de Wall Street.
@ Michel
Il était visiblement très judicieux de les avoir emmenés voir ce film, ils y ont vraisemblablement compris comment aller à l’essentiel ! 😉
Quand on aura traversé tout ce bordel, pour autant que l’humanité l’ait traversé « sans se faire écraser » (comme dirait Renaud), on se souviendra de héros comme Edward Snowden, [P.J. : nom censuré 😉 ] … mais aussi de Rob Hopkins !
Ne vous laissez pas gagner par le pessimisme, c’est mauvais pour la santé.
C’est parce que certains rêvent dans le monde et agissent, que les choses pourront bouger.
@Pascal
8 février 2016 à 21:52
+1
Vous parlez de susciter le débat.
« Cyril : L’un des intervenants du film, David Van Reybrouck, nous a dit quelque chose de particulièrement intéressant à ce sujet : « Être contre les gouvernants n’est pas suffisant, ils ont besoin d’aide. » Pour lui, sans le soutien massif de la population, il est presque illusoire de croire que les politiques pourront aller contre les intérêts économiques et financiers. Je crois que c’est devenu l’un des messages du film : s’il ne reste plus que vingt ans pour renverser la vapeur, alors il faut que tout le monde s’y mette, politiques, entreprises et nous tous ! »
http://www.kaizen-magazine.com/melanie-laurent-et-cyril-dion-regardent-demain/
Oui, oui, ça fait 66 ans que j’entends ça, et le moins qu’on puisse dire est que ça ne va pas en s’arrangeant.
Peut être que le problème est ailleurs, dans la Propriété des Ressources primaires, dans le contrôle de la monnaie et autres futilités ?
http://myreader.toile-libre.org/uploads/My_5639f75b29dcf.pdf
Cyril a dit: « Être contre les gouvernants n’est pas suffisant, ils ont besoin d’aide. »
—————————-
Cyril ne sait pas que les gouvernants sont des marionnettes MISES EN PLACE par les super-friqués!
D’ailleurs les marionnettes qui entendraient faire de la résistance sont virées.
Je rappelle que les gouvernants sont présélectionnés par les gros médias (propriété ou contrôlés par le Fric), qui les font connaître.
Pour être certain que vous votiez bien, 24h/é’ on vous parlera des » bons » , et jamais, ou presque (sinon ça ferait dictature soviétique) on ne vous parlera des « mauvais »
Si les médias ne font pas bien leur boulot, on les y oblige via la censure (Coluche, 1981)
Si malgré cela un indésirable s’immisce dans ce jeu bien huilé, il disparaîtra dans des conditions mystérieuses. (Coluche 1986)
Et vous croyez que nos gouvernants ont besoin d’aide ?
Elections US : à VOIR !
« Au lendemain de la victoire du magna de l’immobilier à la primaire républicaine du New Hampshire, Johnny Depp joue un Donald Trump caricatural dans un moyen-métrage parodique mis en ligne sur le site Internet satirique Funny or Die. »
http://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/02/10/donald-trump-ridiculise-par-johnny-depp-dans-un-film-parodique_4863015_829254.html
@ Dominique Gagnot
Vous voyez les choses par le mauvais bout de la lorgnette, celui qu’ « ILS » vous imposent pour vous décourager. Je crois que sans l’immense élan de solidarité qui s’est développé en Grèce bien avant l’arrivée de Syriza, il y aurait eu beaucoup plus de morts (les gens, les enfants continuent de mourir par manque de médicaments). Ce sont eux, les Grecs, qui nous montrent la voie, dans le quotidien, loin des trahisons politiques à la Tsipras – même si on comprend que résister lui aurait probablement coûté la vie. Mais d’autres se seraient levés et auraient pris la relève. Le courage eût été peut-être aussi de revenir à la drachme ou de prendre une autre monnaie, alors que la population s’accrochait à la chimère EURO, celle-là même qui les mène à l’asservissement, au néant. Il y a suffisamment de sites Internet qui nous informent sur la Grèce qu’il est difficile de comprendre que vous postiez un tel jugement.
Pensons plus souvent à l’exemple de l’Islande, du Pérou, de la Bolivie, de l’Argentine de Kirchner, même si en Amérique latine le grand voisin du Nord est une menace permanente pour les peuples qui se veulent libres.
Parce que pour vous l’idéal de vie c’est celle que mène actuellement les grecs ?
Ouch. Il me semble que si les Ressources n’étaient pas confisquées par le Système capitaliste, et les propriétaires privés de NOS ressources communes, on pourrait faire 100 fois mieux.
Vous ne comprenez pas le piège dans lequel nous sommes.
Vous confondez l’économie et la charité.
Re-bonjour Dominique !
Une idée en passant, vous pourriez proposer un papier peint du genre « la propriété privée des ressources primaires est un problème ! » ou un truc de votre cru car vous êtes excellent là-dedans. Vous assureriez la partie commerciale évidemment.
Cyril Dion, coréalisateur de ce film, a écrit également un livre intitulé « Demain, un nouveau monde en marche » aux éditions « Actes sud » ( coll. Domaine du possible) qui est très facile à lire malgré ses 340 pages construites en 5 parties, autour de cinq initiatives concrètes, qui présentent un projet de société. A lire et à offrir.
Manque de bol, le beau et gentil Cyril n’a aucun Pouvoir. (pas plus que les bisounours en adoration)
Je m’esscuze si je gâche un peu la magie, mais revenez sur Terre, BORDEL ! On vit pas dans de la guimauve, hein.
Les réfugiés, c’est des vrais; ceux qui crèvent un peu partout c’est pas du cinoche, ils en ont rien à faire de vos mièvreries, eux ce qu’ils veulent c’est un Système avec de vraies Ressources, et des vrais sous…
C’est déprimant d’avoir à constater, sur ce blog par ailleurs si intéressant, une tolérance inadmissible envers le sniper D. Gagnot. Lequel, chaque fois que Paul Jorion propose l’ouverture aux commentaires, occupe son oisiveté à mitrailler les intervenants de slogans à répétition, jusqu’à nous traiter de bisounours ( ce qui signifie en canadien français » bons à se laisser caresser la bisoune »?). C’est ni plus ni moins que du terrorisme intellectuel?
@ Arciatus
Notre hôte Paul Jorion estime que Gagnot fait œuvre utile en écrivant à sa place les commentaires que lui n’a pas le temps d’écrire. Il faudra donc s’y résigner. Comme Gagnot écrit déjà à lui tout seul 80 % des commentaires, il suffit de le laisser aller tranquillement vers 100 % après avoir écœuré toutes les autres velléités. On verra à ce moment là 😉
Merci Julien de cette info. Franchement ça me fait plaisir. Mais connaissant Paul Jorion depuis cette fameuse crise (celle de 2007…) ça ne me surprend pas vraiment. On a des atomes en commun.
Je sais aussi qu’il a un « devoir de réserve » pour ne pas se faire cataloguer… Moi, c’est fait depuis longtemps, et de toutes façons je serais bien incapable de faire ce qu’il a réussi à faire, et fait avec beaucoup d’intelligence et de patience.
J’arrête là, après ça deviendrait suspect.
Julien, si j’écris beaucoup de commentaires sur certains fil, c’est que mon opinion est « beaucoup » minoritaire.
Ce qui ne préjuge pas de sa pertinence, ou alors qu’on montre le contraire, (d’ailleurs jducac y met toute son énergie) c’est le jeu, non?
Et puis l’essentiel c’est le contenu des commentaires, pas celui qui écrit. Si nous étions 10 pour ces même commentaires, qu’est ce que ça changerait si ce n’est que ça semblerait plus « juste » aux yeux des comptables?
Je n’écris pas pour moi (encore que je reconnais que parfois ça soulage) mais pour secouer les idées, et aussi pousser dans ce que je pense être le « bon » sens.
Les commentaires du blog de Paul Jorion reflètent toutes sortes de courants, depuis jducac jusqu’à pire que moi, en passant par toutes les nuances. Et c’est ça qui fait son intérêt, la confrontation d’idées les plus diverses, unique sur le web.
Au passage, merci Julien pour votre boulot, car sur la durée ça ne doit pas être de la tarte…
« Et puis l’essentiel c’est le contenu des commentaires, pas celui qui écrit. »
????
Gagnot enfiiiiiin quoôOOOi ! Embarqué aussi sur le bâteau psychotique ? ! C’est très à la mode j’en conviens…
« bisounours »
C’est vrai, vous au moins, vous êtes couillu !
L’articulation entre la dimension collective et individuelle est, et à toujours été, en politique comme ailleurs, une problématique majeure. Pour régler le problème, vous zappez carrément l’individu pour ne voir que le collectif. Si cela n’est pas une simplification pour éviter la complexité je ne m’y connais pas. Surtout reproduisez à l’infini le boulot actuel de tous les zozos des ministères et autres qui nous mijotent des solutions collectives sans les expériences de terrain.
Au passage, mais au passage seulement, il y a des individus autour de vous et de chacun d’entre nous….
PS : SURTOUT Dominique, ne me parlez pas des ressources primaires : JE SUIS AU COURANT !
@ Dominique Gagnot dit : 9 février 2016 à 22:10
« Ce qui ne préjuge pas de sa pertinence, ou alors qu’on montre le contraire, (d’ailleurs jducac y met toute son énergie) c’est le jeu, non? »
« Les commentaires du blog de Paul Jorion reflètent toutes sortes de courants, depuis jducac jusqu’à pire que moi, en passant par toutes les nuances. »
Puisque que tu en viens à me citer 2 fois dans le même commentaire, je vais finir par croire que mes arguments, s’opposant aux tiens, finissent par t’amener à douter de la pertinence de ton action de matraquage systématique.
Commencerais-tu à prendre conscience de l’inutilité de répéter sans cesse la même rengaine ?
Cela me donne à chaque fois l’occasion de te répéter que le capitalisme offrant un puissant effet de projection vers le futur, se trouve de fait, à la base de l’évolution de notre espèce. C’est lui qui a permis à l’humanité de s’adapter à l’évolution de son environnement.
C’est tout le contraire du système communiste /collectiviste que tu prônes de mettre en place une fois que tu aurais dépossédé les possédants.
On a tenté de développer ce système en divers endroits, sur d’assez longues périodes et à grande échelle au cours des 2 siècles écoulés sur l’impulsion de K.Marx , et il a à chaque fois montré ses échecs.
Il engendre en effet des retards de développement au point que les populations concernées tout comme leurs dirigeants (souvent totalitaires) n’y ont plus cru au bout d’un certain temps et l’ont abandonné d’eux-mêmes (Ex URSS, Europe de l’Est, Chine, Cuba…..Attendons un peu pour la Corée du Nord).
Quand vas-tu finir par admettre que c’est en tirant profit de ses erreurs et de ses échecs que l’on progresse ?
jducac,
Je rererépète:
Je suis pour un capitalisme (tu vois, nous sommes d’accord), MAIS ou les Ressources primaires, essentielles à tous et à chacun d’entre nous,
qui sont NOTRE bien commun, à nous et aux générations futures,
seraient sorties du champ de la propriété privée.
Leur gestion consisterait à les préserver, assurer leur renouvellement, ne pas les gaspiller bêtement, de sorte à les transmettre intactes aux générations futures.
Aucun propriétaire privé n’est à même de le faire, puisqu’il verra d’abord SON intérêt.
Seule solution: gestion collective, par une Entité démocratique conçue pour. (me parle pas d’URSS, ça n’a rien à voir)
(pour ceux qui découvrent le duo comique jducac/gagnot, ce couplet revient tous les 3 jours. Ne vous étonnez donc pas si c’est du déjà vu…)
« Manque de bol, le beau et gentil Cyril n’a aucun Pouvoir »
Sauf celui de faire 600 000 entrées pour un film « documentaire », et ce n’est apparemment pas fini.
« Je m’esscuze si je gâche un peu la magie, mais revenez sur Terre, BORDEL ! »
Et vous, BORDEL, Dominique Gagnot, FAITES QUELQUE CHOSE, merci d’avance !
« Julien, si j’écris beaucoup de commentaires sur certains fil, c’est que mon opinion est « beaucoup » minoritaire. »
Et le fait que votre opinion soit « beaucoup » minoritaire, en plus de vous énerver – ce qui est bien compréhensible – ça ne vous questionne pas ? Ceci dit, je suis d’accord avec votre copain Coluche pour dire que « c’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort qu’ils ont raison », car si ce n’était pas le cas, ce blog aurait mis la clef sur la porte depuis longtemps.
Je vous affirme en passant que je peux me montrer en désaccord à la fois avec vous et avec Jducac… Si, si, il y a moyen ! Si vous vous mettiez à lire les commentaires postés par d’autres que vous, vous découvrirez que je ne suis pas le seul ! 😉
Quant à l’argument d’autorité appelé « Paul Jorion » (qui tombe à pic, merci Julien), il ne compte pas plus à mes yeux que quoi que ce soit d’autre. Je peux évidemment reconnaître une certaine clairvoyance chez Paul, mais dire qu’il a raison sur tout, simplement parce qu’il s’appelle Paul Jorion et qu’il a prédit la crise des subprime, c’est un peu court ! Tant mieux si ça vous fait plaisir qu’il soit d’accord avec vous, mais là où je suis personnellement très fâché – et sur lui aussi, quand il vient avec des couplets du même style – c’est qu’au nom d’une certaine « rationalité », une certaine « vérité », une certaine « réalité », vous éteignez la mèche qui fume, la mèche de l’espoir, pas encore tout à fait éteinte chez beaucoup de gens ! Vous la foulez aux pieds, cette mèche qui fume, avec un argument aussi simpliste que répétitif (de type « disque rayé », les plus âgés d’entre nous savent encore ce que c’est) : « De toutes façons, les Super-Friqués [n’oublions pas les Majuscules, Très Importantes] et leurs larbins de politiciens ne seront pas d’accord ! »
Et ça, c’est vraiment très dommageable, pour tout le monde, Dominique Gagnot. Et c’est aussi très fatiguant. Je parle du disque rayé…
NOUS SOMMES DES HOMMES, BORDEL ! LEVONS-NOUS ET AGISSONS !
Et si vous tenez vous-même 80 % des commentaires (j’ai pas compté), si rien ne change, vous arriverez à 99 % à vous tout seul. Il y aura bien encore quelques irréductibles, ne fût-ce que Julien qui sera prié de lire votre prose monologique (dans son double sens de « monologue » et de « logique unique ») et quelques autres, Vigneron, évidemment, l’Irréductible (avec une Majuscule), Gudule, Jducac, Basic Rabbit (qui vous parlera de René Thom)… Tous les autres seront partis en se disant : « A quoi bon ? De toutes façons, les Super-Friqués et leurs larbins de politiciens ne seront pas d’accord… »
Rassurez vous Olivier, je lis tout, parfois rapidement, mais je lis tout.
Et lisez donc ceci:
http://www.pauljorion.com/blog/2016/02/08/demain-par-eric-vanzieleghem/#comment-588981
Si cela peut nous rabibocher…
moi:
« Manque de bol, le beau et gentil Cyril n’a aucun Pouvoir »
Olivier,
« Sauf celui de faire 600 000 entrées pour un film « documentaire », et ce n’est apparemment pas fini. »
———————————————-
Faire rêver 600 000 bisounours sur de belles choses,
avant qu’ils ne retournent bousiller la planète en vaporisant du gasoil pour retourner au boulot, afin de payer les traites…
C’est ça son pouvoir ?
@ Dominique Gagnot dit : 10 février 2016 à 12:47
« Je suis pour un capitalisme (tu vois, nous sommes d’accord), MAIS ou les Ressources primaires, essentielles à tous et à chacun d’entre nous, qui sont NOTRE bien commun, à nous et aux générations futures, seraient sorties du champ de la propriété privée. »
Laissons de côté la propriété privée un instant, si tu veux bien. Le temps d’analyser froidement le processus qui provoque l’évolution du monde, sa marche dans le temps.
Tu reconnais donc que le capitalisme est indispensable pour accompagner l’inévitable évolution du monde pour celui qui tient à ne pas être largué. Ainsi, tu as dû investir dans internet et l’informatique pour être en mesure d’échanger sur le blog de Paul Jorion.
Le capitalisme est également indispensable pour concrétiser une innovation, exploiter une idée nouvelle qui fera évoluer nos façons de vivre et provoquer un changement dans la marche du monde.
Alors reconnais-le, il vaut mieux défendre le capitalisme au lieu de le dénigrer comme tu le faisais au début de nos échanges.
Je pourrais, en m’en donnant la peine, ressortir certaines de tes interventions où à seule fin de rallier à toi tous ceux que certains partis politiques veulent rallier à eux pour accéder au pouvoir et ainsi exploiter ceux qui n’ont pas compris comment évolue l’humanité.
En fait, en te mettant dans le camp des plus nombreux, tu cherchais à être un des leaders potentiels de ceux qui, sans avoir réfléchi à notre évolution, sont avant tout intéressés à vivre une meilleure vie en se libérant de beaucoup de servitudes quitte à les faire prendre en charge par d’autres. C’est ce qu’ont fait la plupart des grands acteurs politiques français depuis Mitterrand.
Alors reconnais que ta lutte contre le capitalisme n’était pas justifiée et interroge-toi donc sur la pertinence de ta lutte contre la propriété privée.
jducac,
« En fait, en te mettant dans le camp des plus nombreux,
tu cherchais à être un des leaders potentiels de ceux qui, sans avoir réfléchi à notre évolution,
sont avant tout intéressés à vivre une meilleure vie en se libérant de beaucoup de servitudes quitte à les faire prendre en charge par d’autres. »
——————————
Ah ? Tu t’en racontes beaucoup des fables comme ça?
@ @ Dominique Gagnot dit : 10 février 2016 à 12:47
Suite à mon post du 11 février 2016 à 08:04 où tu disais :
« Je suis pour un capitalisme (tu vois, nous sommes d’accord), MAIS ou les Ressources primaires, essentielles à tous et à chacun d’entre nous, qui sont NOTRE bien commun, à nous et aux générations futures, seraient sorties du champ de la propriété privée. »
Je n’ai pas eu à me donner beaucoup de peine pour retrouver ce que tu pouvais dire en dénigrement du capitalisme, puisqu’AlainV, a donné ci dessus un lien le 9 février 2016 à 23:18, qui renvoie au site ANTI K. Un site anticapitaliste clairement affiché.
Alors quand tu dis être pour « un capitalisme », permets moi de m’interroger sur ta sincérité. Puisque tu dénigre par ailleurs « le capitalisme » c’est-à-dire toute forme de capitalisme, ce sur quoi tu sais bien que je ne suis pas d’accord.
Tu me donnes l’impression d’être prêt à tout, y compris à dire n’importe quoi, pour te mettre en valeur, maintenant que ton temps est passé. C’est quand tu étais jeune qu’il fallait t’investir pour prendre une place dans la communauté des hommes.
Mais il est vrai qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire à condition de ne pas dire et écrire le contraire de ce que l’on pense.
Nous sommes allés voir ce film hier à Strasbourg. Après les publicités, il ne restait plus une place dans la salle de 380 places. C’est la 10e semaine et il y a trois projections par jour, dans deux cinémas. La page facebook du film annonce que les 600 000 entrées ont été dépassées.
Outre le fait qu’en Alsace de nombreuses initiatives semblables à celles proposées dans le film ont été mises en place il y a pas mal d’années, ce que présente le film est connu pour tous les protagonistes de l’écosocialisme. Le génie des auteurs-réalisateurs est de placer ces faits dans une optique optimiste : oui il y a une autre façon de cultiver, oui on peut éduquer d’une autre façon, oui on peut utiliser l’argent sans spéculer, on peut produire une énergie propre, etc. « C’est le kaléidoscope, l’accumulation qui entraine l’enthousiasme et l’adhésion », dit très justement l’auteur de l’article. C’est ce qu’il nous manquait ces derniers temps, l’enthousiasme pour continuer, pour développer les AMPAP, la circulation de notre monnaie locale le « stuck », pour continuer à cultiver sans intrants artificiels.
J’en suis venu à me demander pourquoi le blog de Paul Jorion n’insistait pas davantage sur ce qui se fait de bien, mais dénonce toujours ce qui se fait de mal (système bancaire). Pourquoi ne pas présenter la monnaie des artisans de Bâle, le « wir » (= « nous » en allemand) ? Expliquer comment ça marche aux lecteurs du blog, les inciter à créer leur propre monnaie locale, etc. ? Ailleurs en Alsace, c’est le SEL, l’échange de services qui fonctionne à merveille. Et je suis sûr que la Franche-Comté n’est pas en reste. La Belgique non plus.
Nous, citoyens, sommes irremplaçables (Cynthia Fleury). Chacun de nous peut enrayer le système (banques, finance, agro-alimentaire, grandes surfaces) en lui tournant le dos, en mettant sur pied une ou des initiatives locales, comme celles présentées dans le film et que l’on retrouve sur le site internet : http://www.demain-lefilm.com/les-solutions
Allez ! Donnons tort au titre du livre de Paul.
J’imagine que
Vous qui travaillez dans la pub, et autre innombrables secteurs inutiles, ou entreprises aux activités redondantes…,
Vous qui travaillez/revendez des objets dont l’utilité est dérisoire par rapport au coût écologique,
Vous dont l’activité est globalement nuisible pour la planète,
Vous tous démissionnerez de votre poste dès demain.
Ah non?…
Tout ça pour dire que nous n’avons pas le Pouvoir.
Nous sommes prisonniers d’un Système.
Vos belles actions sont marginales, puisque demain vous (ou un autre) serez bien obligés de continuer à détruire massivement la planète, pour que la paye tombe à la fin du mois…
Dominique,
Quel est le sens de votre message ? C’est foutu, on ne peut rien faire, arrêtez de vous agiter en vain ?
Ou peut-être trouvez-vous que nous vivons dans un monde pas si mauvais que cela ?
A moins que vous proposiez d’autres solutions ?
Je cherche à comprendre le sens de vos messages.
Merci de m’éclairer.
Cordialement,
Marc Levis
Marc Levis,
Je ne cesse d’en parler, voyez ici, (par exemple):
http://www.pauljorion.com/blog/2016/02/08/demain-par-eric-vanzieleghem/#comment-588872
« Chacun de nous peut enrayer le système (banques, finance, agro-alimentaire, grandes surfaces) en lui tournant le dos »
———————————
Faites le quelques jours, et quand vous en aurez marre de voir que personne ne vous suit, ben vous ferez comme ceux qui ont essayé avant vous: vous rentrerez dans le rang!
Il n’y a pas de solution individuelle a un problème collectif. (C’est d’ailleurs pour ça qu’on a inventé l’État)
Il n’y a pas non plus de solution collective à un probleme individuel.
(le nombre de « cretins » embarqués à » fliquer » dans une societé qui ne se supporte plus elle meme, n’empeches pas le naufrage de l’ URSS)
surtout si le collectif est constitué de petits tyrans doctrinaires , soumis et inconsequents !
Cepo-moque Vodica dit : 9 février 2016 à 12:13
Il n’y a pas non plus de solution collective à un probleme individuel.
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j’ai justement exposé un exemple de solution… (j’ai déjà donné le lien plusieurs fois dans ce fil),
ça n’a rien à voir avec l’URSS.
« Nous, citoyens, sommes irremplaçables (Cynthia Fleury). »
Le dernier qui s’en va éteint la lumière…plus personne pour lire la Déclaration de Droits de l’Homme et du Citoyen, regrettable! Mais peut-être cela sera une source d’inspiration pour une IA post-apocalyptique qui se demandera ce qu’elle fout sur cette planète…
Nous serions des essais de la Nature dont le but est l’Homme. A chacun de devenir soi c’est ce qu’il doit advenir. Ce Système est le fruit d’une Evolution, ne plus chercher à conquérir le Monde mais l’apprivoiser, le Monde est un endroit dangereux avec ces prédateurs, les riches, ces cas sociaux s’appropriant les Ressources Primaires endoctrinés d’une religion féroce, ne laissant pas d’autres alternatives à la contre-offensive, l’entropie démocratique peut-elle permettre à l’Esprit une renaissance du Nous, le Corps capter les signaux du devenir?
les colibris n’ont pas plus de pouvoir que Dominique Gagnot. Ils n’ont que le mérite de mettre en avant ce qui marche et de donner de l’espoir pour que le plus grand nombre se lève et « fasse sa part » de changement, y compris politique. Les choses pourront changer quand le plus grand nombre voudra changer, c’est une utopie qui mérite d’être applaudie et soutenue.
Mais le problème c’est pas de savoir ce qui marche! ça c’est facile, plein de gens savent ce qui marche!
La difficulté est de remplacer le Système économique capitaliste basé sur la Propriété privée des Ressources primaires, par un Système… qui marche.
Et voici un exemple de solution (bon ok, ce sera pas pour avant le 3èm millénaire, vu l’enfumage…) :
http://myreader.toile-libre.org/uploads/My_5639f75b29dcf.pdf
Si Cyril veut en faire un film, dites lui que je suis à sa disposition.
je suis désolé, mais le systeme capitaliste basé sur la propriété privée des matieres premieres fonctionne !
imparfaitement sans-doute, mais il fonctionne, et l’homme (etant destiné à la mort et aux neants de la pensée) à du mal à resister à un systéme qui lui menage une certaine importance, meme si la proprieté individuelle est une illusion qui se dissout à la porte grinçante du décés individuel.
Creer d’autres systemes satisfaisants semble possible, méme si dans un premier temps ils seraient comparables à des canoés naviguants à coté de portes avions.
mais bon ! si ça flotte !?
» si ça flotte !? »
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Ben non. ça – A – flotté durant quelques siècles, en effet.
Mais maintenant ça coule: la planète est au bord de l’explosion, partout s’accumulent des catastrophes, et nous approchons de l’extinction de notre espèce.
Voici un livre écrit pour vous :
http://www.pauljorion.com/blog/2016/02/08/un-livre-qui-va-decoiffer-pour-autant-quil-reste-des-cheveux/
« Nous, le peuple, devons donc en reprendre la propriété. »dites-vous. Mais comment qu’on fait ?
Il manque le mode opératoire !
Pascal,
« Il manque le mode opératoire ! »
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Ce n’est pourtant pas faute de l’avoir dit (grossièrement) dans le papier dont j’ai 100 fois donné le lien…
Méthode respectueuse de la Loi :
1 – gagner les présidentielles (dur dur, en s’attaquant à la propriété privée, ok)
2 – reprendre le contrôle de NOTRE monnaie,
3 – nationaliser progressivement selon un plan réfléchi, NOS Ressources primaires, depuis le foncier jusqu’aux entreprises essentielles de par le savoir qu’elles détiennent, leur monopole, … stratégiques quoi, etc.
Je rappelle que les nationalisations se font couramment lorsqu’il y va d’un intérêt supérieur au privé: ex: Notre dame des Landes.
Indemniser les ex proprios via création monétaire, (l’inflation consécutive serait transitoire)
Les ex proprios conserveraient le droit d’usage à vie, et même pour les descendants s’ils le souhaitent, de leur ex propriété, en échange du paiement d’un loyer à la collectivité, pour tout ce qui est foncier, et autres…
Autrement dit, en pratique ça ne change rien pour eux, si ce n’est qu’ils ne peuvent plus spéculer, ou tirer une rente…
Tous égaux! Plus de proprios sur le dos des locataires.
Cette rente (gigantesque) irait à la collectivité, et non plus à des privés.
Le peuple aurait ainsi enfin le vrai Pouvoir, qui est le pouvoir économique…
De là on peut imaginer un monde TRES différent, aux antipodes de ce qu’on connait.
Lambotte disposerait de la puissance publique pour diffuser son agriculture…! Idem pour tout remettre à l’endroit.
Bon, c’est en bref, hein.
Si ce n’est l’opposition viscérale des abrutis de la propriété, c’est du genre yaka.
Il y aurait des problèmes pas simples bien sur (notamment corruption, …) mais les solutions sont quasi évidentes…
Pas pire que de « conquérir » la Lune.
A propos de gagner les présidentielles, mieux vaut se faire élire sur un programme bateau qui plaise au grand nombre, et changer de cap une fois élu, comme ils le font tous d’ailleurs! Mais cette fois ci ce serait dans le sens opposé à l’habitude.
Je verrais bien Piketty faire ça…
Débat Gagnot / les bisounours :
C’est forcément d’abord une question d’interstice.
Je mets 500 euros/mois dans ma maison, ce qui m’entoure à moins de 10m.
Je mets nolens volens 70 euros/mois d’impôt locaux pour ce qui m’entoure à moins de 1000 m : écoles, crèche, foyer, gymnase, théâtre de ma commune…
Je mets nolens volens 60 euros d’impôt globaux (TVA, IRPP, CSG) à l’échelle du pays (routes nationales, juges, universités, armées, frontières, ) et à l’étranger (instituts, ambassades,…).
C’est une parabole de la difficulté d’agir loin, donc de « démonter le système par en haut ». C’était possible au moment de 1789 ou des mines de Zola parce qu’on était au seuil de survie (on y retourne presque en Grèce , soit, mais la marge vs. Albanie ou Bulgarie…) et que l’agriculture n’était pas trop mondialisée (sauf les anglais, pour qui le sucre de canne comptait comme apport calorique au point de soulager leur agriculture/forêts, cf. Pomeranz).
Il reste à analyser (à mon avis un peu pareillement) la sphère marchande : les circuits des biens (denrées, boissons, vêtements, bazar divers et bazar technologique) et de quelques grands éléments (ciment, papier, énergie). Mais la aussi, le démontage par en haut n’est pas évident. D’où la conviction qu’entamer la logique « prolétarisante » qu’on ressent sur tous les plans (la commune, le pays, l’étranger et ses réfugiés, …) n’est possible qu’en local, là où le bras de levier est perceptible. Aller plus loin pour démonter d’en haut semble alors se condamner au risque de verbiage éternel, tandis que l’action locale semble éviter ce risque. Comment les deux communiquent, c’est une question qui n’est pas apparente hors stress, mais qui a des réponses très tangibles en stress, comme en Grèce. Mais qui reste socialement dépendantes des structures familiales (avec ou sans Todd). C’est une autre raison de se dire que le mode « interstice », démarrage sur une action qui a du levier parce qu’on gratte dans une terre plus meuble qu’ailleurs, est un mode digne d’intérêt. La théorie de la percolation dit aussi que beaucoup d’interstices qui sont sur le point de communiquer ne le savent qu’au dernier moment !
Oui timiota.
Mais ne pas oublier que ça doit se terminer par la reprise des forteresses capitales que sont les Ressources primaires, et de la monnaie reconnue par la puissance publique.
Car le Pouvoir de faire Autrement passe par là.
Il semble que tout le monde oublie ça…
Ah bordel voilà que ça recommence !
Alors écoutez dominique mon p’tit lou, je vais de ce pas remplir les tableaux des trois salles pour mes élèves avec votre publicité et je vais tenter votre méthode pédagogique !!!!!!
Armelle,
Puisque ma pédagogie ne vous convient pas, je vais tenter autre chose.
j’ai bien lu ce message:
http://www.pauljorion.com/blog/2016/02/07/le-reve-a-suivre-dune-societe-en-paix-ii-par-zebu/#comment-588963
Vous dites que les jeunes ont besoin de rêve, etc. et que l’enseignement d’aujourd’hui c’est tout le contraire.
Ben oui, vous avez raison, et vous en restez là. Au mieux vous allez proposer de modifier cet enseignement dans la petite marge que l’on vous concèdera, Etpicétou.
Et ça suivra son cours, comme ça suit son cours, toujours vers le fond, depuis ?…
Voulez vous que ça change ou pas ?
Si vous voulez que ça change, il faut analyser pourquoi c’est comme ça, et remonter à la Cause des causes…
Ce n’est que de la logique élémentaire. Allons y:
L’enseignement ne sert plus qu’a faire de futurs surveillants de machine…
Oui, car il leur faudra trouver un emploi.
– pour gagner leur vie
– pour payer un loyer à un propriétaire ou rembourser un prêt a un banquier, toute leur vie.
Les emplois du futur consisteront essentiellement à surveiller des machines (ou autre truc captivant), appartenant à des propriétaires qui veulent en tirer du profit.
Vous noterez que ce sont tout le temps les propriétaires qui décident, dans leur unique intérêt, puisque nous dépendons totalement d’eux!
Et donc, si les propriétaires c’étaient nous, vous, tout le monde, le peuple, une démocratie.
Et ben on pourrait décider d’organiser tout ça très différemment, dans des objectifs que NOUS (et non plus des propriétaires) aurions définis!
C’est vrai que votre pédagogie bourrage de crâne nécessitera l’appel d’une ambulance ou des pompiers pour m’emmener directement à Maison Blanche ! Elle rend fou…..
Merci donc de faire attention ou bien vous ferez votre révolution une fois avoir envoyé tout le monde en psychiatrie !!
« A la marge »…. vous oubliez qu’en attendant, les actions « homéopathiques » sont des actions d’hommes, de petits collectifs pour d’autres hommes. Toute vie est importante, ce n’est pas une question de nombre.
Quant à mon activité, j’ai pu prendre des libertés assez importantes et j’ai trouvé des marges de manœuvre : une action en marge, avec du bidouillage financier. Mais j’ai pu faire ce que je voulais, expérimenter….. ces expériences, qui sait, feront des petits. Et si elles n’en faisaient pas, c’est bien aussi.
Bon, j’ai quand même évoqué « l’affaire Piketty » à mes anciens élèves en visite après leurs partiels…
Pour ce qui est de l’action de grande ampleur, je prône la patience et le moment opportun, même si notre existence est sur le fil (ou sur le grill). Faire mûrir les fruits à l’aide d’engrais à haute dose ne me paraît pas une bonne idée.
J’ai vu le film à sa sortie avec 7 personnes dans la salle, je vois qu’il a prospéré. Hop, la rengaine bisounours resurgit. Les actions sont multiples. Je ne vois pas en quoi les spectateurs sortiraient du cinéma en pensant qu’ »une révolution douce » est possible et c’est vraiment prendre les gens pour des cons. J’en retire que les esprits changent peu à peu, que des gens n’ont pas les pieds dans les pantoufles et agissent au niveau où ils se trouvent.
Armelle,
Je soutiens votre action, et celle de ceux qui font des trucs positifs. Et vous ne pouvez tout faire. Il est pas là le pb.
Ce qui est regrettable c’est le désintérêt, pour ne pas dire l’opposition systématique, non argumentée, viscérale, que vous manifestez dès lors qu’on soumet des idées révolutionnaires (sans assassinat, ni goulag, je précise) , qui pourraient nous dépêtrer de ce p….. de Système, dont vous tous vous plaignez!
Et vous semblez penser que vos actions, positives je suis bien d’accord, mais isolées pourraient suffire à prendre le pouvoir aux Propriétaires, comme si ces rapaces dévastateurs, allaient se rallier à vos principes.
Mais non, eux en ont rien à foutre, Et ils ont le Pouvoir de détruire tout le tissu économique, car il ne leur est d’aucune utilité, s’il n’est plus source de rente! (on y va tout droit, hein)
Et pour le coup de nous ramener à la bougie.
Ben oui, comment fabriqueriez vous une lampe électrique ?
Il semble que ce qui ne sort pas de la bouche d’un « grand intel’ lectuel » tel Attali, BHL ou Jean Pierre Pernaud, ne soit pas digne d’intérêt.
T’es devenu conseiller fiscal ou t’es entré en clandestinité ???
Ce genre de film voudrait nous faire croire qu’il serait possible de faire la Révolution, sans remettre en question le Pouvoir lié à la Propriété privée des Ressources (primaires), et au contrôle de la BCE.
Messieurs et mesdames les plus riches de la planète, qui de fait contrôlent la catastrophique marche du monde, (pour leur plus grand profit)
vous remercient de croire en ces balivernes.
« Controlent la catastrophique marche du monde… »
Croyez vous vraiment qu’ils controlent ?
La possibilité de controle de la catastrophique marche du monde à t elle été mieux exploitée par le communisme ?
N’etes vous pas un incurable naif ?
Mais peut etre que vous etes un contempteur de l’etat, autant que du capitalisme ?
Contrôler la marche du monde n’est sans doute pas exact.
On va dire qu’ils contrôlent les armées, les forces de l’ordre, la monnaie, les entreprises essentielles qu’ils peuvent anéantir du jour au lendemain (et ne s’en privent pas quand ça les arrange), et ce qui reste d’ « états providence ».
« Contrôlent la catastrophique marche du monde… »
Je ne crois pas, mais il essayent d’en tirer le maximum de profit (ce qui accélère la course à l’abîme du système), sans aucun doute. Les plus malins tentent de se faire construire des radeaux.
L’espoir, en l’absence de prise de conscience du plus grand nombre, est qu’il n’y aura pas besoin de prendre la forteresse si celle-ci tombe d’elle-même. Bon il y aura de la casse dans tous les cas, car les profiteurs du système essaieront (essayent déjà) d’entraîner le maximum de gens avec eux au fond du trou.
La petite bonne nouvelle de ce début d’année ? les bourses qui s’effondrent…
Une fois le vieux monde effondré, il faudra tout reconstruire, cela partira de la base, du local (enfin ce qu’il en restera, si le scénario « chaleur et lumière » ne s’est pas concrétisé entre temps…). En ce sens les initiatives locales sont précieuses.
Dit comme ça, avec le préambule, je suis d’accord.
Mais méfions nous de la résistance du Système. Il peut très bien continuer de fonctionner avec 0.1% de la population, et un service d’ordre efficace…
Il nous faut trouver notre « marche du sel ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/Marche_du_sel
Mais qu’est-ce qui vous fait dire cela?
Nous ne sommes encore qu’aux tous débuts de l’histoire de cette transition économique, et vous voulez nous faire croire qu’en baclant les chapitres intermédiaires vous allez comme par miracle résoudre tous les problèmes d’un seul coup de baguette magique.
Biensûr que le film a des tares mais il a aussi le mérite de faire réfléchir dans une situation où les gens ont perdus leur repères. Il se créera encore d’autres films qui viendront appuyer la nécessité de s’occupper de ces problématiques, et peut-être que dans la décenie qui vient on s’apercevra de la nécessité de corriger certaines erreurs.
Ce n’est certainement pas en se figeant sur une seule composante comme vous le faites qu’on va y arriver.
Dites vous bien également que je n’ai foi en rien du tout, j’ai la ferme conviction que tout doit passer par le fil de l’expérimentation, et si vous avez vu le film, vous devez vous rendre compte que c’est ce qui se passe pour quelques exemples qui y sont décrits.
Signé:
Bisounours en chef.
@Michel Lambotte
« Signé:
Bisounours en chef. »
…..
Bien envoyé au nihiliste en chef des ressources primaires :))) Si l’humanité raisonnait comme ça depuis les chasseurs cueilleurs, on casserait encore des noix, mais juste pour se nourrir
J’ai pas encore vu ce film mais je compte bien le faire. Après tout, un peu d’optimisme ne peut pas faire de mal dans ce monde de brute. Je comprends Dominique Gagnot qui pense que ce genre de film participe à l’endormissement des populations, qui laisse espérer une sorte de révolution douce sans souffrance… Cependant, il ne faut pas avoir peur, tôt ou tard, le capitalisme laissera sa place pour une nouvelle forme d’économie. Pour ma part, je suis un militant du revenu de base ou de l’allocation universelle. Je sais que cela ne réglera pas tous les problémes mais pour moi, il s’agit d’un préalable pour que de nouvelles formes de sociétés puissent se développer. Le moment venu, elles prendront le relais du capitalisme.
« qui pense que ce genre de film participe à l’endormissement des populations, qui laisse espérer une sorte de révolution douce sans souffrance… »
————————————-
Voila, c’est exactement ça qui me fout en rogne.
Rabhi participe a cet endormissement des foules, et pas seulement lui.
Il y a toute une presse, journalistes, « intellectuels » bien pensants, bobos, spécialisés sur ce créneau, et dont on se demande pour qui ils roulent.
J’appelle ça de la collaboration « à l’insu de son plein gré ». (quoique les intérêts sont aussi parfois bien compris: ça se vend très bien.)
« j’appelle ça de la collaboration « à l’insu de son plein gré »
Je peux comprendre que vous teniez à la radicalité, la non-compromission, la resistance la plus absolue…
cependant je trouve que vous prejugez un peu trop facilement des motivarions inconscientes de ceux qui poursuivent une trajectoire non-violente et collaborative.
Pourtant je peux aussi , par exemple , considerer avec interet les assertions de Emmanuel Todd sur » l’inconscient ayant une preference pour l’inegalité d’une partie non negligeable des electeurs du parti socialiste »…
Toute remise en cause des endormissements, ignorances, peurs paralysantes.. clanismes….est toujours interessante.
Votre radicalité est sans doute un appel à l’emergence d’autres radicalités
seronts elles, portées par l’accentuation probables des crises, capables de beneficier des apports « cognitifs » de ceux qui tentent d’experimenter concretement des pratiques nouvelles.
ou ne pourronts elles que » gonfler les muscles » en reagissant en mode survie…
comme on voit trop deja, se comporter un large spectre des electeurs…( ps lr fn ) ce qui à mon sens ne presage pas grand chose de bon.
Pat,
C’est être radical que de vouloir que les Ressources communes deviennent (enfin!) des biens communs ?
Ou alors seraient ceux qui se les gardent pour eux et eux seuls, (les « proprios » de ces Ressources) qui sont radicaux?
Si vous craignez que ça finisse mal, ne vous trompez pas de coupables, car pour l’instant c’est en effet assez mal engagé.
Par ailleurs, si vous avez des solutions, n’hésitez pas à nous les faire connaitre. Il y a pas mal d’impatience. Chaque jour qui passe a son lot de catastrophes.
Ceci pour vous dire qu’on ne peut plus attendre, après 35 ans de trahisons socialistes… qui continuent pire que jamais!
Le réveil des consciences contribue à l’endormissement des foules !
Désespérant…
Dominique,
il nous vous échappera pas que c’est uniquement la multitudes des citoyens qui, une fois informés, pourra rendre possible une sortie ‘par le haut’ ou du moins ‘pour le mieux’, et que chaque citoyens a son âge propre et son rythme propre. Ainsi un film comme celui-ci, ne détient certes pas une puissance d’action directe mais il contribue à la rendre possible.
Ne pas transférer sa propre frustration à ne pas pouvoir changer le système malgré une insistance frénétique qui provient sûrement d’une profonde et authentique motivation, sur un film dont l’essence même n’a pas la vocation que vous lui voudriez.
Il y a un passage dans ce film qui reprend le propos » ce sont les banques qui créent l’ argent à partir de rien grâce au crédit « .
Paul a fait une vidéo très pédagogique il y a quelques mois sur ce malentendu mais je ne la trouve plus .
On nous vante les panneaux solaires et les éoliennes mais rien sur l’ industrie lourde nécessaire à leur fabrication , on parle transports doux mais jamais urbanisme et ségrégation spaciale et sociale – sauf si il s’ agit de l’ Inde .
Bien sûr le chapitre sur la permaculture est passionnant , mais il n’ explique pas aux spectateurs pourquoi le bio coûte 20 ou 30% de plus que le chimique alors que les rendements sont bien meilleurs dans le premier cas .
Ce film a l ‘esthétique d’ un long spot de pub et se veut pédagogique et surtout à destination des enseignants et des scolaires . Dans le genre c ‘est plutôt réussi . Ce sera une vraie découverte pour beaucoup , un début et pour ça je vais le recommander autour de moi.
Mais moi ça m’ a déprimée et je vois dans les commentaires que je ne suis pas seule à trouver ce film un peu trop mièvre et même douteux .
Pas de vidéo mais je retrouve enfin ça
http://www.pauljorion.com/blog/2015/10/25/la-pretendue-creation-monetaire-ex-nihilo-par-les-banques-commerciales-par-stephane-samuel-pourtales/
C’est pas « un propos », c’est un mantra, ou disons un mix mantra/acte de foi. C’est pas négociable, non, rien à faire, pas négociab. C’est comme ça, point. Et si c’est pas comme ça ça change rin pasque c’est comme ça. C’est comme les paysans indiens suicidés par Mo…..to (NB : ne plus écrire désormais entièrement le nom du Malin, ça attire les vils petits démons à sa solde) sanctifiés par le Grand Récit de Mère Vandana, c’est pas négociab.
Seule la Foi nous sauvera, nullement la « vérité ».
Comment sauver l’essentiel sans foi ?
Demain oui mais alors dans pas trop longtemps…
http://www.youtube.com/watch?v=lQaghaHA2wo&sns=em?subject=
http://www.youtube.com/watch?v=BLZoBMH__q0&sns=em?subject=
Cela dépendra de vous et de votre participation.
Demain tous, ou presque, iront vaporiser leur gasoil dans l’atmosphère, pour aller un peu plus bousiller la planète, au prétexte qu’ils travaillent.
Le Système l’exige. Alors l’agriculture bio, dans tout ça…
C’est marrant, il y a un HénÔrme problème qui EST le Système économique, et vous Michel, vous focalisez sur un tout petit problème interne à ce Système.
C’est curieux, non ? C’est l’histoire de la paille et de la poutre revisitée.
Veuillez m’excuser:
de nous …et de notre au lieu de vous et de votre
Demain ? La Guerre ! What else ? …
Gouverner c’est prévoir, et tout est prévu non? So what did tou expect?
YOU comme l’aurait à cette occasion Oncle Sam après son fameux « I need YOU ».
Un lien intéressant sur le bien commun de l’humanité :
http://www.anti-k.org/2015/10/08/la-terre-et-ses-ressources-sont-le-bien-commun-de-lhumanite/
Le monde est vraiment petit. 🙂
Prenez un microscope, et ne vous fatiguez pas trop les yeux. Ce qu’il y a voir est magnifique, mais arrache le coeur.
A dominique
« Nous sommes prisonniers d’un Système. »
Je dirais même plus nous sommes esclaves du système. A la différence du prisonnier qui ne demande qu’à s’évader pour aller voir ailleurs, l’esclave a besoin pour se libérer, d’assassiner le système. L’ailleurs n’existe plus car nous avons atteint les limites de notre écosystème.
La question concernant « Demain » est plutôt : ce film montre t’il une ou des façons d’assassiner le Maître?
C’est possible, sans doute les Maîtres seraient fort contrariés si ces initiatives underground venaient à se généraliser. Mais cela serait’il suffisant pour abattre ce système génocidaire?
OlivierB,
Non, ces initiatives bisounoursiennes ne peuvent abattre ce Système. Elles tentent seulement de le contourner, dans la petite marge que le Système laisse.
Le Système prend quasiment toute la place parce que :
– la LOI (démocratique ?) a décrété que les Propriétaires des Ressources (qui en fait sont des biens communs!), ont des droits supérieurs à TOUS les autres.
Y compris celui de tuer (pas directement, bien sur. Ils assassinent avec des gants, mais ça revient au même).
Et vous trouvez ça normal? C’est bien ça le plus incroyable.
On a réussi a nous faire accepter cette saloperie de Système de Propriétaires. !
Mais il suffit de légiférer pour que cette Propriété retourne à la collectivité! Mais c’est tout bête!
Et ensuite ces initiatives pourront non plus se faire à la marge du Système, … mais c’est carrément le Système qui les réalisera!
Ce ne serait plus marginal, ce serait CENTRAL. Et il semble que les bisounours ne veulent pas de ça. C’est dingue, non?
Ils ne veulent même pas en entendre parler, Convaincus que si tous nous devenons des bisounours, nous pourrions prendre la place du système.
Mais non, jamais!
Le Système tolère que les bisounours s’entassent dans la petite marge qu’il laisse, avec les épluchures qu’il leur jette, c’est tout, … Pour avoir la Paix.
Le reste ça le chatouille à peine.
« Mais il suffit de légiférer pour que cette Propriété retourne à la collectivité! Mais c’est tout bête! »
A quoi bon ? De toutes façons, les Super-Friqués et leurs larbins de politiciens ne seront pas d’accord…
Ou autrement dit : vous voilà rangé du côté des bisounours, Dominique ?
Olivier, j’étais bisounours jusqu’à il y a 30ans.
J’étais bienheureux, sommeil profond.
Mais suite à un gros coup de pied au cul (perte d’ « emploi », ), j’ai analysé le pourquoi du comment et compris… Et quitté (avec regret) le monde des bisounours. Je suis devenu un éveillé.
Les éveillés sont hélas tès minoritaires, (pour cause d’enfumage très épais, et permanent) ce qui explique qu’ils n’ont aucun poids.
Nous subissons les bisounours.
Il nous faut donc réveiller ces très pesants bisounours, pour faire le poids justement. Mais à vous lire, c’est pas facile…
Non, mais c’est pas vrai !
J’avais dit que j’arrêtais, mais ça, je l’avais pas vu et je ne peux pas le laisser passer !
Non content d’être un « paresseux actif », vous vous prenez en plus pour un « éveillé » !!!
« Ah ! Moi aussi, j’étais dans l’Erreur… J’étais dans l’Erreur pendant Trente ans ! Mais je me suis Éveillé, et à présent, je vais vous prêcher la Vérité ! »
Insupportable, au dernier degré.
A une certaine époque, j’ai discuté avec vous pendant des jours et des semaines, et pas que moi mais aussi beaucoup d’autres, dont Michel, qui a été à mon avis le plus patient. Et à présent, vous revenez avec un truc du genre : « Mais débattons, échangeons nos arguments ! Si vos arguments sont pertinents, vous me convaincrez [en sous-entendu]… »
Eh bien NON Dominique. Aucun argument ne peut vous atteindre ! J’en ai fait amèrement l’expérience, sans comprendre pourquoi à l’époque, mais vous venez à présent de cracher le morceau : c’est parce que vous êtes dans la Vérité.
Je vous laisse à votre schizophrénie. Pour de bon cette fois.
Olivier,
Avant de partir, juste une petite question, concernant un truc tout bête (j’aurai pu prendre plus compliqué)
Comment envisagez vous de fabriquez une lampe électrique?
Ben oui, car croyez vous que si on laisse l’économie capitaliste tout ravager, on en trouve encore dans les rayons ?
@Olivier
La modestie face à ce qu’on croit savoir
https://www.youtube.com/watch?gl=FR&hl=fr&v=orDR4JA91F4
Prenez-en de la graine Dominique
Merci Michel, vous m’avez bien fait rigoler avec cette chanson de Gabin…
Il y a ce que je ne sais pas, et j’en suis bien conscient,
et il y a aussi ce que je sais. Et en matière d’évolution de l’économie de nos pays développés, c’est confirmé par 30 ans d’expériences…
Si ça vous amuse je peux vous ressortir des papiers que j’avais écrits au début des années 90, ou je démontrais comment notre économie capitaliste allait évoluer. Ce qui n’a cesser de se vérifier, et ça continue d’ailleurs.
Dans ce que je ne sais pas, c’est la fermer face à l’ignorance crasse de certains.
Notez comme ceux qui savent, sur ce blog, restent silencieux, et doivent bien se marrer à me regarder parler à des murs !
Des noms, des noms… ! Non vous ne les aurez pas, mais les connaissez bien…
« Assassiner le maître » ( com. d’olivierB):
Assassiner le maître ne donne pas la maîtrise! C’est là où achoppe une dialectique révolutionnaire du maitre et de l’esclave. L’intérêt du livre, essentiel à lire, c’est que Cyril Dion nous met au contact direct de gens qui ont l’expérience d’une mise en pratique des modes de résilience aux dégâts du capitalisme financier mondialisé. Par des réponses de relocalisation des activités autour des lieux de vie. Les seules qui soient effectives… Peut-être. J’ai partagé dans ma jeunesse les illusions conceptualistes de type Dominique Gagnot. J’ai prôné aussi autrefois la nationalisation des ressources primaires et autres billevesées, et tempêté contre les « maîtres », avant de penser à remettre en question la place et le rôle de l’animal humain dans la nature. Dominique Gagnot pourrait disserter aujourd’hui sur cette célèbre citation de Descartes qui posa l’homme pensant « comme maître et possesseur de la nature ». C’est dans son milieu local vécu que chaque être humain peut faire le bilan des limites de la raison conceptualisante et des conditions dans lesquels peut s’acquérir une maîtrise de nos rapports sensibles avec le monde réel. J’ai pour ennemi le Dominique Gagnot que je fus jadis, ce jeune imbécile auquel j’ai eu tant de mal à ne plus ressembler en m’efforçant de n’être pas trop un vieux crétin( (ce qui est le devenir naturel du jeune imbécile)
Mais je ne veux assassiner personne moi!!
arciatus, faudrait commencer par comprendre ce que je dis.
Je veux aussi relocaliser, mais si les propriétaires ne veulent pas, on fait comment, sans remettre en question cette propriété ?
Ex très concret:
les proprios d’une entreprise indispensable à plus d’un titre, veulent la fermer, ou la délocaliser, comment faites vous pour vous y opposer ?
(perso, je propose que la collectivité leur rachète la boutique, à l’aide d’une émission monétaire. Il n’y a pas d’assassinat, là dedans, hein)
Merci de ne pas vous défiler.
@ Dominique
« »Mais il suffit de légiférer pour que cette Propriété retourne à la collectivité! Mais c’est tout bête!
Et ensuite ces initiatives pourront non plus se faire à la marge du Système, … mais c’est carrément le Système qui les réalisera!
Ce ne serait plus marginal, ce serait CENTRAL. Et il semble que les bisounours ne veulent pas de ça. C’est dingue, non? » »
Et qui va légiférer? Sinon ceux que vous appelez les « Bisounours » qui seront devenus la majorité. C’est ce que tend à montrer le film
Ceci dit, je suis d’accord pour que les ressources primaires reviennent dans le pot commun, mais avant cela il faudra mettre en oeuvre des tas de changements, des tas de nouveaux concepts que vous négligez de façon aveugle.
C’est de ces nouveaux concepts que naîtra le changement.
Je me demande si vous ne confondez pas le changement des individus sur un plan intérieur à la personne et qui peut se réaliser même dans le système actuel avec un changement de personnes situées à la marge, les deux changements pouvant ne faire qu’une seule personne.
Lorsque vous dites il suffit de légiférer, vous pensez toujours au grand soir, mais là il faut revenir sur terre c’est impossible.
Dans le film, il montre l’enseignement en Finlande, je ne pense pas qu’on peut qualifier un système éducatif qui est premier au concours PISA de bisounours.
Michel,
Pour l’instant ce ne sont pas les bisounours qui légifèrent, hein! Ce sont essentiellement des représentants de propriétaires présélectionnés par le Système (via les médais, le fric etc.)
Comment voulez vous qu’ils légifèrent, pour demander l’abolition de la propriété privée… , puisque PERSONNE, à part quelques malotrus de mon espèce, n’essaye de leur expliquer le fait que c’est un préalable INCONTOURNABLE (sauf à croire en la fée clochette) aux changements que vous souhaitez.
Comment voulez vous ???
Vous, et ce film, n’essayez que de les endormir, en leur laissant penser… quoi au fait ?
Qu’ils auraient le pouvoir, mais quel pouvoir concrètement, puisqu’ils ne pensent pas. (du moins je ne vois pas…) ?
Expliquez moi ça.
Michel,
Si vous croyez en ce film, passons au concret :
Les gens qui travaillent à faire des trucs néfastes, doivent démissionner. ça fera beaucoup de monde… (en plus des déjà chômeurs)
Comment feront ils pour payer les traites (logements, équipements divers fabriqués dans des usines, appartenant à des propriétaires,… ?)
———————–
Ensuite:
Il faut installer un tas d’équipements « écolos ».
Ok, ça fera de nouveaux « emplois ». Qui va payer ces équipements fabriqués dans des usines, appartenant à des propriétaires, et en plus des traites ?
Il faut des terrains pour cultiver bio. Qui va les payer ?
Il faut des infrastructures, financées comment ?
(ce sont juste quelques exemples de questions que l’on peut se poser, à titre d’illustration)
Je ne vois pas de réponses, sauf à ce que les propriétaires concernés abandonnent leurs biens à ce projet.
« »Comment voulez vous qu’ils légifèrent, pour demander l’abolition de la propriété privée… , puisque PERSONNE, à part quelques malotrus de mon espèce, n’essaye de leur expliquer le fait que c’est un préalable INCONTOURNABLE aux changements que vous souhaitez. » »
C’est vous qui le dites, je ne vois pas la nécessité de légiférer pour abolir la propriété privée, mais bien pour mettre en place les modalités de la suppression de sa rente financière en ne conservant que sa valeur d’usage.
D’autre part, il faut mettre en place les modalités de transfert de la rente financière vers la rente que j’appelle sobriétaire (faire mieux avec moins), par son travail et par sa remise en question ce bisounours agriculteur s’y emploi.(175 hectares) http://agriculture-de-conservation.com/spip.php?page=tribune-article&id_article=2068
C’est dans l’agriculture que ce type de rente est le plus facile à implanter et ce n’est pas comme vous le dites un secteur marginal.
La suppression de la rente financière a déjà commencé sur notre compte épargne, c’est inéluctable il n’est plus possible de revenir en arrière, la croissance ne sera plus jamais au rendez-vous pour la financer.
La question la plus importante aujourd’hui est de savoir comment transformer cette difficulté passagère en opportunité.
Je vous signale quand même que le film a été financé par l’épargne citoyenne.
Michel,
Vous dites:
« je ne vois pas la nécessité de légiférer pour abolir la propriété privée, mais bien pour mettre en place les modalités de la suppression de sa rente financière en ne conservant que sa valeur d’usage. »
——————————————
Très bien et comment pouvez faire ça ?
Quel intérêt pour un proprio d’entretenir un truc qui ne lui rapporte rien?
Si vous supprimer la rente, ben les proprios ferment la boutique!
Plus rien, le néant!
Déjà qu’ils ferment des boîtes insuffisamment rentables, alors si vous leur interdisez toute rente…
Je comprend rien de votre proposition.
Au quart financé par crowdfunding, au quart. La télé publique, entre autres à mis des billes. Je le regarderai donc à la télé, un jour, peut-être.
@ Dominique
« »Très bien et comment pouvez faire ça ? » »
Hey Dominique! Faire mieux avec moins ça ne vous percute pas des fois!
« »Quel intérêt pour un proprio d’entretenir un truc qui ne lui rapporte rien? » »
Quel intérêt ais-je de conserver mon argent à la banque s’il ne me rapporte plus rien?
« »Si vous supprimer la rente, ben les proprios ferment la boutique!
Plus rien, le néant! » »
Quand vous ricanez que les « bisounours » sont obligés de se plier aux exigences des 1%, si ceux-ci ferment boutique, les « bisounours » iront voir ailleurs, en se groupant, en créant en inventant de nouvelles structures. ( C’est ce que montre le film)
« »Déjà qu’ils ferment des boîtes insuffisamment rentables, alors si vous leur interdisez toute rente… » »
1- La rente n’est possible que si nous avons à notre disposition une croissance d’approvisionnement en énergie et matières premières, et cela malgré la diminution de l’intensité énergétique.
De toutes façons, l’épuisement de toutes les ressources est inéluctable dans un système capitaliste qu’il soit vertueux ou non.
2- Autour de ma ville il n’y a plus que des dinosaures sidérurgiques les quatres pattes en l’air, dans mon esprit, l’étape suivante se situe dans leur recyclage pour développer des produits aptes à créer un développement encore valable dans mille ans
« »Je comprend rien de votre proposition. » »
Si parmis les autres lecteurs il y en a qui n’ont pas compris qu’ils me le fassent savoir, sans prétention, je ne demande que cela.
Au lieu d’épingler des phrases qui arrangent vos idées vous feriez mieux de répondre à mes interrogations comme celle-ci:
« »La suppression de la rente financière a déjà commencé sur notre compte épargne, c’est inéluctable il n’est plus possible de revenir en arrière, la croissance ne sera plus jamais au rendez-vous pour la financer.
La question la plus importante aujourd’hui est de savoir comment transformer cette difficulté passagère en opportunité. » »
Hé oui, comment? C’est à cela que tente de répondre le film.
Signé:
Le bisounours de service
Michel, merci d’avoir répondu, mais c’est un peu vague tout ça.
Reprenons:
DG:
– Quel intérêt pour un proprio d’entretenir un truc qui ne lui rapporte rien?
————
ML:
Quel intérêt ais-je de conserver mon argent à la banque s’il ne me rapporte plus rien?
————-
DG:
Je ne parle pas d’argent, mais d’une entreprise, de ses savoirs faire accumulés sur des décennies.
Prenons un exemple concret (il y en a des centaines d’autres)
En France, il y a 1 seul concepteur fabricant de puces électroniques: ST Micro, en Isère.
Cette boite a été fondée aux début des semi conducteurs, dans les années 50.
Elle a un savoir faire énorme, unique, des équipements extrêmement pointus et couteux.
C’est une entreprise stratégique au niveau de l’Europe, pour conserver un minimum d’indépendance (vis à vis du monde que vous et moi ne voulons pas) dans les puces, dont on ne peut plus se passer (sauf retour 50 ans en arrière).
Les investissements pour rester dans la course sont élevés, et toujours insuffisants.
Faute de rentabilité suffisante, elle est sur le point de fermer. 50 ans de savoir faire => poubelle.
Pratiquement impossible à rattraper, si elle venait à disparaitre.
Alors on fait quoi là ? Si un jour nous n’avons plus les moyens d’acheter du made en chine, ou US, on fait quoi ?
On ne pourrait plus rien fabriquer, si ce n’est avec des technos d’il y a 50 ans!
Les panneaux solaires, les éoliennes, etc, ce serait râpé hein!
(sans parler des téléphones, ordi, internet, etc…)
Vous en pensez quoi de ça ?
———————————–
ML:
Quand vous ricanez que les « bisounours » sont obligés de se plier aux exigences des 1%, si ceux-ci ferment boutique, les « bisounours » iront voir ailleurs, en se groupant, en créant en inventant de nouvelles structures. ( C’est ce que montre le film) »
——–
DG:
Le film n’explique pas avec quoi les bisounours vont fabriquer les éoliennes. Les puces électroniques ne poussent pas dans les potagers. Bref, il évacue tous les aspects problématiques. Totalement simpliste.
———————————
Michel:
La rente n’est possible que si nous avons à notre disposition une croissance d’approvisionnement en énergie et matières premières, et cela malgré la diminution de l’intensité énergétique.
————-
DG:
Non. La rente pour un propriétaire c’est le fric qu’il peut extorquer à celui à qui il en cède l’usage.
Pas besoin de croissance pour ça.
Donc, si un proprio possède une usine pour en tirer une rente, si vous lui supprimer la rente, il met son usine à la casse.
Vous en pensez quoi de ça ?
————————————
ML:
De toutes façons, l’épuisement de toutes les ressources est inéluctable dans un système capitaliste qu’il soit vertueux ou non.
———-
DG:
SAUF SI justement on sort ces Ressources du champ de la propriété privée, afin de les préserver.
Ce que je ne cesse de dire, et que vous refusez obstinément, je ne sais pourquoi.
——————————–
ML:
Autour de ma ville il n’y a plus que des dinosaures sidérurgiques les quatres pattes en l’air, dans mon esprit, l’étape suivante se situe dans leur recyclage pour développer des produits aptes à créer un développement encore valable dans mille ans
————-
DG:
Ben oui, et on finance comment ?
—————————-
Merci de vos réponses Michel.
Quelles que soient les formes du changement nécessaire, elles devront toute avoir en commun de récréer un sens du collectif. Aucune civilisation, société ou groupe humain quelconque ne peut fonctionner sans le partage de valeurs élémentaires et de reconnaissance mutuelle entre les individus qui le compose. Au-delà de toute réalité économique ou scientifique, les projets qui marchent, fut-ce à petite échelle, ont le mérite de re-tisser progressivement un sens du collectif, de la responsabilité partagée. C’est indispensable, jamais perdu et plus efficace que le cynisme…
Eric.
« Recréer un sens du collectif »….
Tain j’ai l’impression de me retrouver trente berges en arrière, en fin de banquet de troisième mi-temps suravinée, quand le baveux de l’équipe se levait en chancellant, le verre de Pomerol tout poisseux de confit d’oie tendu bien haut, pour une envolée, dégoulinant entre les hoquets, sur l’Esprit collectif qui avait tissé ces liens à tout jamais inaltérables entre les cœurs et les âmes des rubipèdes attablés…
Ah, Vigneron, ici tu fais une faute logique (ça me déçoit un petit peu de ta part, mais enfin bon…) !
C’est pas parce que le baveux de l’équipe levait son verre poisseux que l’envolée n’était pas pertinente !
C’est le même genre de faute logique que font ceux qui ont le raisonnement suivant : « Si Marine Le Pen (« ouuuuuhhhh ! ») dit quelque chose, il ne faut surtout pas dire la même chose, sous peine d’être taxé d’FNiste… » sauf que ladite dame s’est fait une spécialité de répéter les idées des autres, et parfois même les bonnes…
Elle n’était pas pertinente l’envolée, je peux l’assurer, pas pertinente du tout. Des gasconnades, au Pomerol, mais cruelles.
Merci beaucoup Eric pour ces paroles empreintes de cette sagesse simple à laquelle je n’accède que progressivement, au gré de mes rencontres.
Merci aussi pour votre billet à propos de ce film. J’avais aussi envisagé de faire un billet sur ce film, mais celui-ci est tout à fait dans l’esprit de ce que j’avais envie de dire aussi ! 😉
» retisser progressivement un sens du collectif, de la responsabilité partagée ». Oui. Cela n’exige-t-il pas la relocalisation des conditions d’un vécu, d’un « vivre ensemble »effectif, à reconstituer… progressivement ?
« L’argumentation caricaturale et récurrente sont les empreintes typiques d’un troll . Ils sont la preuve d’une mécommunication, et d’une impossibilité d’échange dans la compréhension mutuelle, mais le « trollage » présume en plus des provocations intentionnelles et le but de nuire. »
Merci à Eric Vanzieleghem d’avoir présenté positivement ce film, et à Paul Jorion d’avoir autorisé ce billet invité. Mais je prends acte de ce qui s’en est suivi: comme l’a suggéré Julien Alexandre je ne ferai plus jamais aucun commentaire ici, laissant à Dominique G. le soin d’éteindre seul la lumière quand nous serons tous partis. Merci aux quelques uns qui ont cherché à poursuivre un dialogue introuvable .
Arciatus, c’était évidemment ironique. Ma suggestion est plutôt que Gagnot aille rabâcher ailleurs son mantra intégriste ! Et en emportant son pdf sous le bras. Mais ce n’est pas moi qui décide, c’est notre hôte.
Désolé, mais je réponds à toutes les demandes.
Mais si vous n’avez sur mes commentaires que ces condamnations sans jugement, je ne peux rien. Dommage.
C’est vrai qu’il est carrément mono maniaque le Dominique, et très envahissant. Mais bon, hein suffit de lire ou pas ses commentaires. Il est plutôt courtois et clair dans ses formulations, même si avec le temps on sent l’agacement chez lui.
Bref, cette manière qu’on certain de s’en plaindre vire au franchement au ridicule. Pour le redire, je trouve ça désagréable d’allumer un gars qui écrit quand on peut juste ne pas le lire si on est indisposé par le personnage.
Va s’y mon DG, faut tout évacuer, ça te fait du bien !
« un gars qui écrit quand on peut juste ne pas le lire si on est indisposé par le personnage. »
Cloclo, tu as raison. Entièrement d’accord, ne nous laissons pas impressionné par le Guagnol écrit, alors que nous pouvons apprécier le Gagnol visuel… 😉 (à jeun et filmé par Cloclo), et la géniale Chrissie and the Pretenders, qui, d’ailleurs, est du même avis que Cloclo…ça se voit..
Chrissie , THE voice and the poetry.
https://www.youtube.com/watch?v=I8cwq3IhXlA
@ CloClo
Excusez-moi, mais c’est un blog ici, pas un divan.
Un conseil à Monsieur Gagnot (suivez mon regard, il va vers la droite, pour une fois…)
http://www.pauljorion.com/blog/2015/10/01/climat-bipolaire-par-xavier/
On est encore loin de pouvoir reprendre le sens du collectif. Avant il faut dézinguer la propriété privée, INDIVIDUelle, des Ressources primaires, communes, essentielles.
Pour ça il faut réveiller les bisounours endormis tels des bienheureux.
Rien de tel qu’un peu de cynisme pour ça.
Un ton bienveillant les fait, au contraire, ronfler profondément. (déjà essayé)
à dominique Gagnot
et si votre cynisme, n’etait qu’une forme un peu plus subtile de conservatisme ? tenter de decourager, d’amoindrir des tentatives bien reelles au nom d’un realisme superieur,( et à pour le moins, encore moins probable ou en voie realisation que ces minuscules essais de vie , que vous meprisez allegrement…)
Allons plus loin dans le cynisme inoperant : une maniere d’en appeler à une pureté radicale servant à justifier le bien fondé d’une repression « realiste » ?
Pat, expliquez comment on peut à la fois être conservateur,
et souhaiter l’abolition de la propriété privée (des Ressources primaires seulement), pour ne conserver qu’un droit d’usage ?
Ou alors, c’est du billard à N bandes.
Qu’est ce que vous entendez par pureté radicale, répression réaliste ? Qu’est ce que ce vocabulaire vient faire ici?
Je sais pas les autres, mais moi c’est bon, j’ai eu ma dose de gagnotteries, j’en reste là pour ce fil de commentaires.
Et ne comptez pas sur moi pour me « rabibocher » comme vous dites ! Vous ne me récupérerez pas à si peu de frais ! Pour moi, votre attitude se résume en un mot :
La paresse.
Je continue quand j’ai le temps
Chercher une contre-argumentation à ses inepties me fait avancer.
C’est peut-être ce que Paul veut dire en le laissant déverser ses commentaires.
Michel,
Puisque vous avez le temps, pouvez répondre à ceci :
http://www.pauljorion.com/blog/2016/02/08/demain-par-eric-vanzieleghem/#comment-589008
Et, j’oubliais le plus important :
Si il ne s’agissait que de « bête » paresse, on pourrait s’en foutre, ce serait pas grave. Mais ici, il s’agit d’une paresse active, une paresse « absorbante » : une paresse qui décourage ceux qui ont encore un peu d’énergie. C’est ça qui est insupportable !
« Mais suite à un gros coup de pied au cul (perte d’ « emploi », ), j’ai analysé le pourquoi du comment et compris… Et quitté (avec regret) le monde des bisounours. Je suis devenu un éveillé. »
Un éveillé, je comprends mieux…. c’était donc ça ?
Nom de Dieu de Nom de Dieu, qu’est ce qu’ils ont tous en ce moment à mettre les doigts dans la prise….
à dominique gagnot
excusez moi , je fais un peu l’ane pour avoir du son …
cependant, l’emploi du mot cynisme
ainsi que votre mepris des « bisounnours »
m’a fait emettre l’hypothese que n’ignorant pas l’attachement visceral d’une grande partie de l’humanité organisée au concept de proprieté individuelle, vous proposiez une voie sans issue,sine die, à l’horizon politique inateniable et donc inverifiable,
qui neanmoins parée du prestige de la radicalité, surplombante,
vous autorise à mepriser, denigrer, toute autre initiative que la votre,
et de fait à steriliser ces autres tentatives,
au pretexe que temps que votre utopie n’est pas réalisée (et ce n’est pas demain la veille) il n’y aura rien de tangible.
Alors c’est du billard à trois bandes, mais peut-etre une façon machiavellique de conservatisme.
Le cynisme de l’utopie inateniable qui deprecie tout ce qui n’est pas adhesion à son message,et donc qui lutte contre les germes de changements differents tout en ayant la position confortable de ne jamais se retrouver en situation de verifier experimentalement ce qu’elle dit souhaiter.
Cynique , n’est il pas ?
qui se paie le luxe de se dire superieurement realiste (ce que j’entendais par pureté radicale) et qui de fait, tend à reprimer ce qui par comparaison est evalué comme inferieur.
Mais tout ceci pars du postulat que votre action est celle d’un cynique parano et meprisant,
ce que je ne vous ferez pas l’injure de declarer que vous etes, puisque en realité je ne vous connais pas.
de plus, peut-etre l’effondrement financier possible, baguette magique, grand accelerateur, desutopisera-t-il votre tentative…
qui sait ?
« Les doigts dans la prise » !!!
Pas mieux ! 😉
Pat Attalo 11 février 2016 à 06:41
Sachez que ceux qui on compris que l’essentiel était le droit d’usage (bien peu nombreux), ont aussi compris que la propriété privée n’était qu’un instrument de Pouvoir et de domination.
Ceci dit, avant d’en arriver à ce que je propose, il y a évidement des étapes intermédiaires, dont Thomas Piketty (dangereux extrémiste) envisage la première: taxer le capital, la propriété privée donc!
Mais il est normal que le grand nombre ne comprenne rien à ce que je racontes. C’est comme ça pour toutes les idées nouvelles….
Les gens normaux sont incapables d’imaginer qu’un truc qui n’a encore pas existé puisse exister! C’est ballot.
Donc, ils dénigrent, ils se fâchent, ils insultent. C’est la vie!
Mais ce n’est pas pour ceux là que j’écris ce que j’écris…
Non monsieur, car nous ne sommes pas endormis
Bonsoir Madame,
C’est très bien de ne pas être endormie. Mais alors pourquoi d’après vous l’enseignement se réduit il aujourd’hui a faire de « bons « employés. A qui bénéficie le crime?…
Cordialement,
Monsieur Gagnot
« A propos de gagner les présidentielles, mieux vaut se faire élire sur un programme bateau qui plaise au grand nombre, et changer de cap une fois élu »
D’un point de vue moral ou éthique, prendre les gens pour des c… ne me semble pas un programme politique qui me donne envie !
Bon admettons, on s’en fout de la moral et de l’éthique. D’un point de vue stratégique maintenant, quand on sait que les deux « grands » partis qui monopolisent le pouvoir sont fortement affiliés voire pilotés par les plus grosses fortunes du pays (banques et CAC 40), pour jouer les « sous-marins » là-dedans, j’attends le scénario !
Je me demande si les « Bisounours » ne sont pas du côté des « on gagne les élections, et après… »
« Je me demande si les « Bisounours » ne sont pas du côté des « on gagne les élections, et après… »
…………………..
Je pense la même chose à force de lire les sempiternels messages : « les Ressources primaires ragnagna…. »
Comme si, pour gagner les élections face à ce qu’il y a en place aujourd’hui, il suffisait de les singer ! Le psittacisme ne fait pas un programme.
Euh, non en effet.
Pour gagner les élections, il faut raconter une belle histoire.
C’est tout un métier, un travail d’équipe, de communicants, de fabricant d’image, de look, de metteur en scène, de réalisateur, de producteur. Bref, c’est du cinéma.
Il est évidement hors de question de rabâcher un truc que personne ne comprend.
Peu importe de savoir si on prends les gens pour des cons ou pas, toujours est il que personne depuis 40 ans n’a gagné une élection en disant ce qu’il allait faire. C’est un fait.
Le problème est que logiquement, il faudrait – avant les élections – « éclairer » les citoyens.
Or il faut avoir le Pouvoir pour les « éclairer » !!!
Et donc, en pratique, il n’y a pas d’autre solution que :
1 – gagner les élections via un programme bateau (puisqu’ils ne sont pas éclairés pour comprendre autre chose, pas le choix),
2 – une fois qu’on a le pouvoir, on les éclaire afin qu’ils comprennent les Arnaques de la propriété privée, grâce au concours des gros médias de masse. (merci TF1, FR2, FR3, etc…)
3 – ensuite passer à l’action.
N’importe quoi
james,
C’est comme ça qu’ils font tous depuis Giscard, et tu n’as rien remarqué!
Regarde comment Giscard a révolutionné le look, et tout le reste, raconté des super bobards, pour se faire élire, et ensuite tout faire par en dessous, (il avait d’ailleurs commencé en tant que ministre…) et comme ça l’arrangeait lui et ses copains qui ont financé le film.
Les suivants ont fait pareil!
Tu voudrais nous faire passer pour des attardés mentaux en nous expliquant ce que l’on sait tout autant que toi ?
à dominique gagnot
« des idées nouvelles »
en etes vous bien sur ?
« la proprieté c’est le vol » vous connaissez ?
hum hum…
Ce que j’ai dit ne se limite pas à ça :
Je ne connais personne qui n’ait encore proposé un capitalisme soumis à une gestion collective des Ressources primaires par une entité conçue pour,
et le financement de la remise en état de la planète par une rente issue de cette gestion.
Hum, même le jeune Proudhon, encore dans la version révolutionnaire de cafétéria du « la propriété c’est le vol », aurait fait de Guagnol et ses guagnolades sa cible privilégiée, quoique peu durable, s’il avait fréquenté le blog. Le Proudhon mature, chantre de la propriété, n’en parlons pas, il aurait juste changé de blog.
C’est là tout le charme des révolutionnaires de cafèt, ils grandissent, et le drame des révolutionnaires d’Ehpad à la Guagnol, ils croupissent.
Gagnot est l’exemple type du benêt que je dois me farcir à chaque fois que je dis ce que je dis, fier de son humour corrosif à 2 balles, qui jamais n’a la moindre idée sur le fond.
Juste une mémoire de noms propres impressionnante, destinée à impressionner.
Ce sont des clowns, qui viennent là pour distraire la galerie. Très efficaces d’ailleurs…
Ok, je veux bien qu’on dise que je suis un bénêt! je m’en fous.
Mais au moins que l’on sache que le message que j’ai écrit était destiné à vigneron.
Donc, nous sommes 2 benêts.
Suite à l’article de Roberto Boulant, je me suis questionné sur le parallèle biologique machine, car il manque un paramètre: l’évolution, au sens la sélection par la mort et la non-reproduction des complexités inefficaces à un moment donné. Comment sélectionner par avance (et non par empirisme brut sans sélection) l’ensemble des étapes de cognitio-génèse pour obtenir une intelligence intéressante?
la complexité pour la complexité n’a pas de sens, or c’est le sens de l’intelligence qu’on cherche, sinon la réponse a déjà été donné, c’est 42 :).
42 ?
mais quelle est la question ?
Cela me rapelle l’histoire des souris qui testent l’intelligence des humains en analysants les tests que ceux ci mettent en place pour tester l’intelligence des souris.
Quelqu’un s’intéresse-t’il aux amish?
(pas vraiment des bisounours les amish!)
Si on ignore (mais c’est très difficile !) leur motivation religieuse (protestantisme anabaptiste ascétique et rigoriste – cf. shunning c.a.d. exclusion interdisant tout rapport avec la famille et la communauté) et leur coté extrêmement folklorique (costume traditionnel datant de plusieurs siècles, longue barbe, dialecte allemand, etc) il constituent un ensemble de communautés rurales (320.000 personnes aux Etats-Unis) qui parviennent à vivre à peu près comme on le faisait à la campagne en Europe il y a deux ou trois cent ans.
Ils parviennent (enfin beaucoup parviennent) à payer leurs impôts, à ne pas profiter en retour des prestations sociales, à ne pas fréquenter les écoles publiques, à ne pas avoir d’armes et à ne pas faire la guerre, à ne pas être branchés au réseau électrique et à ne pas utiliser de pétrole, à n’avoir ni télévision ni ordinateurs, ni etc, etc, etc.)
« Les cultivateurs amish obtiennent une production à l’hectare bien plus importante que la plupart des fermes familiales, bien qu’ils doivent en consacrer une partie à nourrir leurs animaux de trait.
Les cultivateurs amish continuent à pratiquer une agriculture auto-contrôlée, en limitant leur croissance de manière à respecter leur intention de conserver une base économique agricole tout en maintenant des communautés rurales de petite taille. »
Production et échanges sont orienté vers la subsistance et non pas vers le profit mais des points essentiels comme la propriété des terres agricoles (qu’ils ne peuvent de toute façon vendre sans l’avis de la communauté) ou leurs relations avec l’argent et les banques (il existe des banques amish) ne sont pas réellement abordés dans les textes que j’ai pu trouver…
Autre particularités:
– ils ne cherchent à convertir ou convaincre personne (leur nombre s’accroît rapidement mais c’est à cause du nombre d’enfants…)
– comme l’a montré une panne d’électricité géante et longue ils sont nettement plus résilients que leurs voisins américains
– par principe (religieux) et par nécessité (pas d’aide sociale, pas d’assurance, etc) ils sont très solidaires à tous les niveaux.
The complexity of labor exchange among Amish farm households in Holmes County, Ohio
https://etd.ohiolink.edu/!etd.send_file?accession=osu1064374526&disposition=inline
Oui, c’est très bien les amish, rien à critiquer chez ces communautés. C’est aussi le cas des monastères…
Ceci dit, ils ont su faire fuir ceux qui n’adoptaient pas leurs principes.
En particulier ceux qui veulent tout bouffer… et qu’on a récupéré. Merci les amish.
Comment faire pour nous en débarrasser de ceux là, car le pire, pour nous est qu’ils décident de tout!
ils reviendronts peut-etre frapper à la porte des amish ou autre monasteres…
Wake-up, amish dreamer.
http://www.wsj.com/articles/SB124640811360577075
» Quelqu’un s’intéresse-t’il aux amish? «
…
Et bien oui !
C’est même quelqu’un d’assez connu sur ce blog, Dmitry Orlov, qui digresse sur ce genre de communautés face aux situations d’effondrement, avec, et c’est important, une bonne dose d’optimisme, à condition de…
» […]
Des attentes raisonnables
Le stade 5 – l’effondrement culturel – a déjà suivi son cours dans certaines parties de la société ; mais des circonstances désespérées peuvent catalyser des changements positifs
Il est peut-être possible de créer, d’imiter ou d’importer des sous-cultures viables (communautés immigrantes, amish, mennonites21, communes hippies, loges et ordres, etc.)
Enfin, l’effondrement culturel est quelque chose qui est presque trop horrible à envisager, sauf qu’à certains endroits il semble s’être déjà produit, et qu’il est masqué par les institutions variées qui existent encore, pour l’instant. Mais je crois que beaucoup de gens se réveilleront et se souviendront de leur humanité, la meilleure part de leur nature, quand des circonstances désespérées les forceront à se montrer à la hauteur.
Et aussi, il y a des poches de culture intactes ici et là qui peuvent être utilisées comme une sorte de réserve de graines de culture. Ce sont des communautés et des groupes qui ont connu une certaine adversité à des époques récentes, et ont gardé une certaine cohésion sociale de cette expérience. Ils peuvent être aussi ceux qui ont pris certaines décisions conscientes, pour simplifier leur mode de vie de façon à mener une vie plus saine, plus épanouissante. Nous devons faire tout ce que nous pouvons pour éviter ce stade final de l’effondrement, parce que ce qui est en jeu n’est rien de moins que notre humanité.
Les réactions
Stade 1 : Vivre sans avoir besoin (de beaucoup) d’argent
Stade 2 : Subvenir aux besoins de base
Stade 3 : Auto-gouvernement local
Stade 4 : Communauté cohésive, responsabilité mutuelle
Stade 5 : Vertus humaines classiques
J’espère que, si vous avez suivi tout le long, à ce point la diapositive est explicite. L’effondrement n’est pas une chose monolithique. Chaque genre d’effondrement requiert une réaction, que ce soit l’esquiver à l’avance, ne pas y participer, ou s’y opposer avec tout ce que l’on a. À ce point, si quiconque dans cette salle se levait et essayait de nous dire que faire pour éviter l’effondrement financier, nous trouverions probablement cela très drôle. D’un autre côté, si nous attendons et que nous laissons l’effondrement social et culturel se dérouler, à quoi bon tout cela ?
C’est tout. Merci de votre écoute • «
http://m.motherjones.com/politics/2009/07/apocalypse-ciao-let-end-times-roll
» […] Collapsitarianism, I gathered, involves a desire for complete economic meltdown. […] «
….
Ça date de 2009, juste le temps de tirer l’enseignement de la crise de 2008 pour dire que jamais plus cela ne risquerait de se reproduire.
Et 355/113, « meltdown » … c’est quand-même bien ce qui s’est produit à Fukushima, contre toute attente.
Merci pour le link 😉
Primaires suite et fin : Méluche candidat officiel pour 2017.
Ce sera donc Hollande. Merci Jean-Luc.
Sur le blog Jorion on a Guagnol, aux USA ils ont les Sovereign Citizens.
Première menace terroriste du pays pour le Fbi devant les islamistes et autres ecowarriors (Canada, Australie idem).
Le connard qu’avait crashé son zing sur un bureau du fisc en était.
Visez la littérature :
http://www.vox.com/2016/2/9/10942860/sovereign-citizens-movement
https://www.fbi.gov/news/stories/2010/april/sovereigncitizens_041310
https://en.m.wikipedia.org/wiki/Sovereign_citizen_movement
Ils ont la foi, y’a pas.
Surement HS, mais bon… Les cow-boys de l’Oregon (Malheur Wildlife National Refuge) c’est les mêmes (Cliven Bundy & sons, milices armées, mormons désavoués par leur Eglise.)
Y manque un train dans la gare à Jorion…. Downbound train.
http://youtu.be/5gfZvXj2psw
@Olivier Brouwer
» Non, mais c’est pas vrai ! …………….pour de bon. «
…
C’est un cas !
Dommage.
Mais qui demande, à mon avis, encore quelque réflexion.
» Michel, qui a été à mon avis le plus patient. «
Michel ne me contredira pas en disant que pour voir une plante croître, si elle a besoin d’eau, il ne faut pas la noyer !
C’est ce que Dominique doit comprendre… Je ne pense pas qu’il manque de sincérité, mais trop zélé, sentant que le temps presse, abreuvé comme nous tous d’informations plus catastrophiques les unes comme les autres… il devient une sorte de « prédicateur ».
Dominique reconnaît avoir été dans l’erreur, ce qui n’implique pas nécessairement qu’il ne soit pas dans une autre erreur (soit dans la « Vérité » !)…
…
En tout état de cause, pour notre hôte, anthropologue, Paul Jorion, ce qu’il voit ici, actions et réactions, doit constituer une matière fort intéressante 😉
Michel a du aussi se défiler…
http://www.pauljorion.com/blog/2016/02/08/demain-par-eric-vanzieleghem/#comment-589030
http://www.pauljorion.com/blog/2016/02/08/demain-par-eric-vanzieleghem/#comment-589060
Clin d’œil à propos de « propriété »
http://www.francetvinfo.fr/economie/viaduc-de-millau-qui-a-le-droit-de-le-photographier_1285207.html
Heureusement, on peut aller le voir et considérer l’Art mis en œuvre par notre espèce !
Hier, ARTE passa ‘L’aveu’ de C Gavras.
Difficile de dépasser cette peinture de la toute puissance de la foi et de la torture.
Sur ce blog, que de plaintes adressées à notre petit paradis libéral rempli de petits défauts..
Car enfin, qu’avons nous à reprocher d’insupportable à notre « horrible » démocratie de consommation?
– Notre obésité?
– Nos soins de santés +- gratuits?
– Nos dirigeants, si cons, mais que nous élisons car nous voulons croire en leurs promesses ?
– Notre pouvoir d’achat = de destruction?
– La paix (en Europe)?
– …?
Seule, la 3ème vague du soliton nous menace vraiment, mais nous nous en foutons.
Lire: http://www.manicore.com/documentation/club_rome.html
Hadrien,
Votre post est remarquable de contradiction:.
D’un côté vous vous félicitez de :
« notre petit paradis libéral rempli de petits défauts..
Car enfin, qu’avons nous à reprocher d’insupportable à notre « horrible » démocratie de consommation? »
et vous terminez avec:
« Seule, la 3ème vague du soliton nous menace vraiment, mais nous nous en foutons. »
Sans du tout faire de liens entre les 2, alors que précisément, la 3èm vague du soliton, est la conséquence directe de notre petit paradis libéral !
Vous ne voyez pas le lien ??? C’est dingue, ça.
La plupart d’entre vous n’ont pas conscience de ce que représente le développement d’une économie, jusqu’au stade ou nous en sommes.
Or, c’est comparable au développement de la vie.
Cela représente une accumulation extraordinaire de capital de diverses natures, et pas mal de hasard qui font que certains pays se sont développés, et d’autres ne se développeront jamais.
Cela à demandé des siècles, quand tout s’est bien passé.
La plupart d’entre vous semble croire que les ampoules électriques, les ordinateurs, comme tous les objets de notre quotidien, ça pousse dans les rayons des grandes surfaces.
Le réseau électrique, internet, etc… ça a poussé aussi tout seul.
Que si tout ça disparaît, il suffira de reconstruire des magasins, et les objets réapparaitrons, à coté des carottes et des petits poids.
Ben non, c’est pas comme ça que ça marche.
Quand aux éoliennes et aux panneaux solaires…
Je ne pensais pas avoir à expliquer ça, car je reconnais que c’est un peu cruel…
Vous prenez vraiment les gens pour des cons.
Qu’est-ce que vous croyez?
Vous pensez peut-être que je ne sais pas tout cela.
Vous pensez peut-être que je ne sais pas que les enfants des mineurs du début du 19 emme siècle travaillant dans les mines ont participé à la construction de notre confort actuel.
Vous pensez également que je ne suis pas au courant au sujet de la nécessité de la haute technologie des panneaux solaires photovoltaïques ainsi que les éoliennes.
A mes yeux, il n’y a que deux possibilités d’énergie solaire à développer dans l’immédiat, l’eau chaude et l’arbre.
L’arbre, ce sera possible si au niveau agricole on diminue l’intensité énergétique pour arriver à ce que l’agriculture devienne autonome sur le plan énergétique. Vous ne semblez pas avoir conscience une seconde de ce que cela signifie.
Rassurez vous, je ne me suis pas débiner, j’ai passé ma journée avec des copains pour participer justement à la réalisation de cette autonomie.
J’ai bien conscience de ce qu’est le développement d’une économie, mais j’ai aussi conscience que ce type d’économie est appelée à disparaître alors bien modestement je cherche sans idée reçues, en écoutant à gauche et à droite, en essayant de participer et si je le peux montrer des trouvailles ou des expériences.
Je pense qu’un peu (beaucoup) plus de modestie dans vos propos vous ferait beaucoup de bien.
Ok, Michel, mais alors pourquoi cette hostilité à mon exposé concernant la nationalisation des ressources primaires ?
Ceux qui comprennent ça le font savoir, et il y en a heureusement quelques uns!
Comment voulez vous, dans ces conditions, que je comprenne que vous avez compris?!
Par ailleurs vous n’avez pas répondu à ça:
http://www.pauljorion.com/blog/2016/02/08/demain-par-eric-vanzieleghem/#comment-589022
Ce qui semble montrer – encore – que vous ne comprenez pas… (vous n’êtes pas le seul dans ce cas)
« L’arbre, ce sera possible si au niveau agricole on diminue l’intensité énergétique pour arriver à ce que l’agriculture devienne autonome sur le plan énergétique. Vous ne semblez pas avoir conscience une seconde de ce que cela signifie. »
Si ça je comprends, et vous rejoins, c’est évident.
Mais si par ailleurs nous retournons au moyen âge, du fait que nous n’aurions plus accès aux ressources primaires, la question de l’énergie ne se posera plus…
« »Mais si par ailleurs nous retournons au moyen âge, du fait que nous n’aurions plus accès aux ressources primaires, la question de l’énergie ne se posera plus… » »
la question de l’énergie ne se posera plus Allez dire cela à François Roddier!
« »Ok, Michel, mais alors pourquoi cette hostilité à mon exposé concernant la nationalisation des ressources primaires ? » »
Parce que ce n’est pas cela la priorité tout comme ce n’était pas la priorité pour ma modeste invention, mais je ne l’ai su qu’un peu plus tard lorsque j’ai compris par expérience que c’était les racines des plantes et la vie du sol qui travaillait celui-ci, d’où la nécessité d’avoir un couvert permanent
Alors aujourd’hui, je cherche tous azimuts dans cette direction et j’ai dans l’espoir de mettre au point des dispositifs pour aider les maraîchers dans cette direction.
On est jamais assez modeste, ce qui n’empêche pas de réaliser des essais (n’est-ce pas Gudule).
Le problème pour vous c’est que vous n’avez aucun « laboratoire » pour vous permettre de vérifier vos propos.
Cela vient du fait que vous visez beaucoup trop haut, contentez vous d’agir sur ce que vous pouvez avoir une action, le reste suivra.
En ce qui concerne l’arbre, vous semblez avoir compris, mais il me semble que vous n’avez pas conscience de l’ampleur de la tâche, ce n’est rien d’évident, un déformatage total des esprits est nécessaire vous semblez le sous-estimer.
Michel,
« la question de l’énergie ne se posera plus Allez dire cela à François Roddier! »
La question de l’énergie ne se posera plus, car au moyen age on avait pas la technologie (moteurs, engrais, transformation de matière, etc…) qui permet le gaspillage.
Donc, de fait on ne pourra plus gaspiller l’énergie, (sauf les hyper riches, bien sur, mais comme ils seront peu nombreux…)
Michel,
« Le problème pour vous c’est que vous n’avez aucun « laboratoire » pour vous permettre de vérifier vos propos. »
Non effectivement en ce domaine on ne peut rien prouver.
Mais un raisonnement étayé, permet, en matière d’économie, de prédire, avec une probabilité non négligeable, ce qui va se passer si ceci ou si cela.
Et même si ma modestie doit en souffrir (ironie) je peux vous prouver que en 1994 j’ai publié un papier démontrant que ça allait finir comme c’est en train de finir. (mais je ne savais pas la date.
En 2012 j’ai pour la première fois tenté de préciser la date du crash final, qui devenait évident: 2015. Me suis trompé de quelques mois.
Sinon, ça ne sert à rien de réfléchir. Et autant que Paul Jorion reconvertisse son blog en un lieu de sympathiques causeries sur la pluie et le beau temps.
On meurt d’impatience de lire ce papier, et surtout toutes ces précisions millimétriques qui fondent le « raisonnement étayé » et prédictif du Professeur Gagnot.
Alors, professeur Gagnot, faites preuve de pédagogie pour illuminer les bisounours et indiquez-nous la méthodologie utilisée pour calculer la date précise (on a droit au secondes aussi ?) du « crash final ». Merci par avance aussi de préciser la vraie date finale puisque 2015 est passé, et comme vous indiquez ne vous être trompé que de « quelques mois », on suppute (si, si) qu’il s’agirait de 2016 ?
C’est important pour pouvoir planifier mes vacances d’été et acheter quelques-unes de ces lampes torches qui ne poussent apparemment pas dans les supermarchés. Merci professeur !
Je pense qu’il vaudrait mieux que le Professeur Jorion donne directement les clés du blog au Professeur Gagnot, car visiblement le Professeur Gagnot avait tout prévu en 1994 (même mes rendez-vous chez le dentiste, c’est vous dire), alors que ce feignant de Professeur Jorion a attendu 2005 pour pondre un petit précis sur les subprimes. Négligeable, il faut en convenir, en comparaison du « Traité du crash final : tous à Bugarach, n’oubliez pas vos lampes torches » offert à l’humanité par le Professeur Gagnot (précision pour les sceptiques : il peut le prouver, passez votre chemin). Et qu’en-ont-ils fait ces salopards de bisounours ? Rien.
Ach, monde de merde !
https://www.youtube.com/watch?v=XdVjIzTBDdQ
Michel,
» un déformatage total des esprits est nécessaire vous semblez le sous-estimer. »
———————-
Dans le Système actuel, dé-formater les esprits est en effet mission quasi impossible.
Mais à supposer que demain vous et moi (nos représentants) aient le pouvoir, vous auriez alors tous les moyens (financiers, médias,) pour désintoxiquer.
Et ces moyens sont extrêmement efficaces.
Ce sont eux qui formatent aujourd’hui, ils pourront donc dé-formater demain avec la même efficacité.
Le GROS problème, c’est donc bien d’avoir le Pouvoir. Mais je ne vais pas recommencer… 🙂
Julien,
« On meurt d’impatience de lire ce papier, »
———————————-
Voici Julien (je rappelle que ça a été écrit il y a 22 ans…)
http://myreader.toile-libre.org/uploads/My_56bd9ae2571a0.pdf
Professeur Gagnot, vous plaisantez ? Ce n’est pas un papier scientifique, c’est une collection de platitudes sans chiffres et sans dates, ressemblant étrangement à une dissertation de terminale option ES. Vous nous aviez promis, cher professeur, un papier où vous prévoyiez très précisément la date du crash final, pas 3 pages d’en filage de perles agrémentées d’une page entière de coloriage. Et puis qui nous dit que vous ne l’avez pas écrit hier soir ?
Il y a sans doute eu confusion (même les génies font des erreurs) quant au document. Nous attendons donc toujours ce monument de la littérature scientifique qui vous a permis de prédire – à quelques mois près quand même, quel homme! – le « crash final ». Merci par avance Professeur !
Julien,
Ces platitudes décrivaient, en 1994, précisément les mécanismes généraux mis en oeuvre dans le Système.
Il en est déduit son évolution qui, donc, se vérifie en 2016 (catastrophes sociales et/ou écologiques, et effondrement fatal )
Ce raisonnement purement logique montrait en 1994 qu’il fallait impérativement changer de Système pour éviter d’en arriver là ou nous sommes en 2016.
C’est déjà pas mal, non?
Pour ce qui est des chiffres, j’en avais pas. Les chiffres ne m’ont jamais guère intéressé, je laisse ça aux statisticiens. Je suis beaucoup plus attaché à la compréhension des phénomènes.
Pour autant en aout 2012, j’ai précisé que le système allait probablement se cracher en 2015.
Je tirai ce chiffre de la visualisation que j’avais de la trajectoire sociale et économique du Système.
Un peu comme lorsqu’on observe la trajectoire d’un bolide, on peut prévoir sa chute.
Je n’avais évidement pas les moyens de faire des mesures précises chiffrées! Ah la magie des chiffres…
« Et puis qui nous dit que vous ne l’avez pas écrit hier soir ? »
———————————–
Je vous propose de contacter vous même 2 témoins, dont je je sais ou ils travaillent et habitent.
Il y a aussi un ex directeur de succursale de la Banque de France, avec qui j’avais eu des échanges sur ce sujet à cette époque. Je peux vous donner son nom et coordonnées.
Si je le retrouve, j’ai un courrier des « verts » (les écolos de l’époque), à qui j’avais envoyé ce papier, et qui m’avaient répondu.
« ….agrémentées d’une page entière de coloriage »
Julien,
Comme d’habitude vous ne voyez que la forme, sans vous intéresser au fond…
Regardez bien les détails, leur signification…
Ouais Gagnot, « comme d’habitude » je ne vois que la forme… À force d’écrire tout et n’importe quoi en boucle continue Professeur Gagnot, vous en oubliez de lire ce qu’écrivent les autres.
Il est vrai que vous êtes l’auteur de billets invités numéro 1 de ce blog, ce qui souligne l’évidence de l’immense supériorité de vos analyses.
Z’etes jamais demandé Estimé Professeur Gagnot pourquoi le PdF que vous avez linké 312.000 fois n’a jamais été publié sur le blog en billet invité ? Sans doute parce que le comité de lecture du blog ne s’attache qu’à la forme, hein.
Quant à la méthodologie Gagnot et la puissance de la prédiction « à quelques mois près » et ce il y a 22 ans, sur la base de trois perles réchauffées enfilées dans le plus pur style bulletpoint, tout le monde aura désormais compris qu’il s’agit de la dernière tendance scientifique en vogue.
Attention aux flèches lancées 20cm au-dessus du crâne Professeur Gagnot !
@ Dominique Gagnot dit : 12 février 2016 à 09:47
« Voici Julien (je rappelle que ça a été écrit il y a 22 ans…) »
Plus je te lis, plus tu me fais penser au chanteur Antoine, à ces « Elucubrations » et à la chanson qu’il a inspirée « Cheveux long et idées courtes ».
Ne l’aurais-tu pas fréquenté de très près dans la région de Grenoble à cette époque là ?
Si en 1994 tu étais arrivé à un ensemble de réflexions aussi logique et cohérent, probablement qu’avant cette date, ton potentiel devait déjà être très élevé.
Comment se fait-il que tu n’aies pas pu percer et te signaler à l’attention du monde avant de nous apparaître sur le blog de Paul Jorion ?
Communiqué à l’AFP de l’ADEAESES (posté simultanément sur le forum du Blog Jorion:
« »Mais à supposer que demain vous et moi (nos représentants) aient le pouvoir, vous auriez alors tous les moyens (financiers, médias,) pour désintoxiquer. » »
Je ne sais pas trop s’il faut avoir le pouvoir économique pour passer du labour au non labour, ce qui est certain c’est qu’il faut un déformatage CULTUREL.
« Comment se fait-il que tu n’aies pas pu percer et te signaler à l’attention du monde avant de nous apparaître sur le blog de Paul Jorion ? »
jducac,
Merci de ton commentaire.
Ben c’est simple:
Il est extrêmement difficile de « percer » quand on va à l’encontre de la pensée dominante.
C’est aussi ce qui fait la force du Système. Quand on ne pense pas comme tout le monde, on apprend vite qu’il vaut mieux la fermer pour ne pas se faire écrabouiller.
Ou alors, pour ceux qui ont de la plume et la vocation (y’en a quelques uns), on écrit pour le diplo, ou on fait un blog…
ou encore chercheur au CNRS, ou prof…
Notes d’ailleurs que pour ceux là, qui arrivent vraiment à percer, pour eux ça se finit toujours très mal… C’est bien de percer, mais pas trop fort.
Donc je me suis écrasé. Le fait d’avoir compris m’a quand même permis de prendre les décisions opportunes quand à ma carrière professionnelle… pour moi, moi et moi. Sinon, je n’ai pas connu Antoine.
Ce que j’ai écrit il y a 22 ans parait tellement évident à Julien, qu’il croit que des terminales ES auraient pu écrire ça aujourd’hui.
Peut être que ce que j’écris aujourd’hui, paraîtra évident à Julien dans 22ans.
22 ans, ça fait long pour comprendre des évidences, non?
Professeur Gagnot, la note de votre prof de rhétorique vient de tomber : zéro pointé, en raison de deux graves contresens ci sécurité. Le prof a laissé une note en rouge dans la marge : « l’élève Professeur Gagnot doit faire des efforts pour ne pas lire de travers et répondre à côté ».
Vous êtes durs vous les profs des fois. Lui, c’est clairement pas un bisounours.
Julien,
Mes idées sur le Système économique sont en bien trop grand décalage de la pensée dominante, et il est évident que pour les lecteurs du blog imprégnés de cette pensée, je suis fou.
Tu ne le sais que trop bien…
Il est impossible pour Jorion de faire un topic avec mes textes.
90% de ses lecteurs se diraient que Jorion est aussi devenu fou, ce qui le condamnerait à retourner dans l’obscurité, et franchement ce serait dommage.
Et c’est très bien comme ça. Je ne cherche aucune gloire, je m’en fiche. Et si je dérange trop, Julien dit le carrément.
Je retournerais à mes occupation préférées…
Ce ne serait pas la première fois que l’on m’envoie paître!
Oh non, Professeur Gagnot, que du contraire, on souhaite tous que vous arrêtiez de jouer les fainéants de service et que vous passiez à 400 commentaires par jour au lieu de 200.
Vous vous rendez compte Professeur qu’il y a encore des gens qui osent poster des messages en plein milieu du cours que vous distillez chaque jour aux mécréants bisounours. Quelle distraction, et pour tout dire, c’est presque un délit. Le flux doit être continu, ininterrompu. Non, c’est bien aux autres qu’il faut commander d’arrêter de gâcher votre prose par leurs entrefilets sans intérêt.
@ Julien
Va falloir changer de tactique pour mes entrefilets énergétiques.
@ Dominique Gagnot dit : 12 février 2016 à 13:20
“ Le fait d’avoir compris m’a quand même permis de prendre les décisions opportunes quand à ma carrière professionnelle… pour moi, moi et moi. »
En fait tu as fini par comprendre ce que beaucoup de ceux qui se sont fait de grands noms, dans le monde des affaires, ont compris et appliqué bien plus vite que toi. Tu as fini par appliquer la même chose qu’eux, pour ta carrière, pour toi-même, et je l’espère aussi, pour les entreprises où tu as été employé.
Peut-être que l’environnement familial ou autre, de ces grands noms leur a fait apparaître les mécanismes et les bienfaits du capitalisme auquel ils se sont ralliés sans complexe, dans leur propre intérêt certes, mais aussi dans celui de leur famille, celui de leurs employés, de leur pays voire même de l’humanité entière.
Dans ces conditions pourquoi les condamnes-tu puisque que parfois, tu te déclares partisan d’un « certain capitalisme » ?
Es-tu bien certain que ton obsession visant à déposséder les possédants n’est pas un peu la résultante d’un sentiment de jalousie à leur égard, ou de dépit d’avoir laissé passer ta chance en ne te mettant à réfléchir à ces sujets que bien trop tard, une fois ton heure passée.
jducac,
« Es-tu bien certain que ton obsession visant à déposséder les possédants n’est pas un peu la résultante d’un sentiment de jalousie à leur égard »
——————————————
NON. Vraiment, j’en ai rien à foutre du fric, enfin presque.
Le fric m’est hélas indispensable pour assurer la sécurité de ma famille.
Et parce que ce foutu Système érige l’insécurité économique en règle N°1, nous sommes contraints de faire des réserves. Et le plus possible, puisque « on ne sait jamais ».
Et, donc, certains (les plus malins/chanceux/cons) vont jusqu’à accumuler de quoi vivre 1 000 000 (1 million) d’années!
Ce qui prive 1 000 000 (1 million) d’autres de 1 an de sécurité devant eux. Et quand on ne vois pas la fin du mois, 1 an, ça compte.
Donc du fait de ce système IMBÉCILE, je suis contraint de thésauriser, bien que n’en ayant rien à foutre du pognon.
Et comme nous sommes tous dans ce cas, ben … c’est la merde pour ceux d’en bas, toujours plus nombreux, puisque ceux d’en haut entassent toujours plus.
@ Dominique Gagnot dit : 12 février 2016 à 22:43
« Et parce que ce foutu Système érige l’insécurité économique en règle N°1, nous sommes contraints de faire des réserves. »
Ce système est tout ce qu’il y a de plus naturel. La plupart des organismes vivants font cela dans le but d’apporter leur contribution à la sauvegarde de leur espèce. La vie des communautés d’individus est faite de luttes pour survivre. C’est ce qui fait naître les innovations, lesquelles provoquent l’évolution et la marche dans le temps.
Pourquoi les graminées telles que le blé comportent beaucoup de graines dans leur épis si ce n’est pour donner à leur espèce de meilleures chances de se reproduire et ainsi de survivre ?
« Donc du fait de ce système IMBÉCILE, je suis contraint de thésauriser, bien que n’en ayant rien à foutre du pognon. »
L’épargne de précaution est utile et doit, à mon avis, être enseignée bien plus qu’elle ne l’est. Quand cette épargne vient à être importante, elle doit donner lieu à un investissement producteur de biens et services qui ne profitent pas qu’à leurs propriétaires, ce que tu as trop tendance à occulter.
Comme beaucoup d’autres, tu as probablement tendance à ne pas vouloir voir toute « la complexité du système » .
La vie économique se présente un peu comme l’ enchevêtrement d’une infinité de circuits supportant à la fois de la consommation, notamment de ressources primaires, de l’épargne (stockage intermédiaire directement utilisable), de l’investissement, de la création de valeur, etc…
Dès lors il suffirait, comme tu le fais, et par suite d’une analyse tronquée, de déclarer que la gestion des ressources primaires serait mieux assurée si elle était mise sous contrôle d’un organisme centralisé.
Ce faisant tu occultes au moins deux risques importants. Le risque de voir l’organisme central tomber sous la coupe d’une oligarchie songeant avant tout à elle, à elle, à elle… Et d’autre part, le risque de déresponsabiliser l’ensemble des autres individus concernés, transformés en purs inconscients du fonctionnement de l’économie comme c’est maintenant le cas en France, pour la grande majorité de la population, y compris du personnel politique.
Une bonne illustration de la dérive résultante, est donnée par ce que l’on observe pour la gestion centralisée des retraites par répartition où l’on a délibérément, du fait de l’anticapitalisme primaire du CNR, écarté toute prise en compte de la nécessité d’investir. La plupart des allocataires des retraites par répartition, n’ont pas pris conscience du fait qu’ils sont totalement tributaires de ceux qui investissent, lesquels pensent d’abord à eux et à leur famille en investissant là où c’est le plus pertinent pour eux et pour l’espèce humaine, c’est-à-dire là où la majorité de la population consomme le moins.
Avant que ces régimes de retraite soient mis en place, même les gens modestes veillaient à épargner en prévision de leurs vieux jours ; alors qu’aujourd’hui la plupart des gens ne pensent qu’à vivre le mieux possible, ce qui accélère la destruction des ressources primaires de la planète au détriment des générations futures.
jducac,
« alors qu’aujourd’hui la plupart des gens ne pensent qu’à vivre le mieux possible »
————————————–
Et oui, jducac, nous sommes bien d’accord…
http://www.challenges.fr/classements/fortune/
@ Dominique Gagnot dit : 13 février 2016 à 21:27
« Et oui, jducac, nous sommes bien d’accord… »
Comme ton raisonnement s’appuie sur logique sans faille, tu dois bien admettre que ces grandes fortunes ont contribué à au moins deux choses essentielles pour notre espèce.
D’une part, les fortunes qu’elles ont accumulées constituent une épargne faite sur les ressources primaires de la planète. En effet, si ces fortunes n’avaient été distribuées qu’ à ceux (les anticapitalistes au sein desquels tu te ranges parfois en publiant sur Anti K par exemple) qui ne pensent qu’à vivre le mieux possible au présent, sans se soucier de l’avenir et des générations futures, elles auraient été dépensées en consommation, ce qui aurait diminué d’autant les ressources primaires de la planète et grandement nuit à l’évolution de l’espèce humaine.
D’autre part, les fortunes de ces grandes familles ne profitent pas qu’à elles seules, elles profitent également à toutes les personnes qui participent à l’exploitation des investissements ainsi réalisés et sans lesquels elles seraient pour beaucoup d’entre elles, réduites au chômage et à au déclassement qu’il engendre.
Oui, jducac, c’est mieux que si c’était pire.
« Je ne pensais pas avoir à expliquer ça, car je reconnais que c’est un peu cruel… »
Voilà, dominique, vous manquez de pédagogie avec nous. Et puis c’est cruel de nous emp^cher d’exprimer notre point de vue qui , soit dit en passant complète le votre avec lequel TOUT le monde est d’accord sur ce blog et surtout Vigneron, ce qui n’est pas rien… hein dominique, le « caïd » , d’accord avec un autre « caïd »….houlaaa..teussssion, ça rigole plus là…
Donc, avec les enfants, que nous sommes, il faudrait que vous appreniez à faire preuve de plus de patience et peut être aussi à moins insister aussi lourdement. Quand un enfant ne veut pas cela ne sert à rien d’insister et de le braquer. Et bien avec nous , c’est la m^me chose. Donc, il faut aller tout doux dominique et je sais que vous en êtes capable. Des bisounours « endormis » , et oui, je vous comprends, c’est pas facile à convaincre. Donc, calmos, tranquille, dominique… SI, SI, SI…essayez, ça peut le faire….vi, vi, vi…
Faut accorder le violon, avec NOS partitions AUSSI;
c’est rien mais c’est tout !
Vi, vi, vi….. 😉
Gudule, ça fait 30 ans que j’essaye d’expliquer ça.
Vous comprendrez qu’au bout d’un moment je finisse par perdre patience, surtout face à des élèves qui de plus se foutent de ma gueule.
Mais si vous commencez à comprendre l’énormité de la catastrophe qui nous pend au bout du nez je n’aurais pas perdu mon temps.
——————————-
La stratégie de « l’Europe » c’est:
Etape 1:
On instaure une monnaie commune à des États fort disparates, que l’on met en concurrence « libre et non faussée ».
La BCE finance ces économies à très bas coût, et soutien l’Euro.
– Conséquences:
Destruction des économies a haut niveau de vie et de protection sociale, car non compétitives, (nous)
Endettement massif donc, de ces économies, pour maintenir artificiellement le niveau de vie. (nous)
Etape 2,
Une fois que les entreprises stratégiques, indispensables à toute économie développée, (nous) sont détruites par la concurrence étrangère, la Troïka exige le remboursement de la Dette.
Puisque notre économie sera détruite, on ne pourra pas rembourser.
– Conséquences:
Réduction drastique des dépenses publiques,
fermetures des services publics et sociaux,
réduction des prestations sociales, et retraites,
paupérisation généralisée de la population
Objectif atteint:
Les hyper riches peuvent disposer de l’ensemble des Ressources pour eux seuls, puisque nous n’avons plus les moyens d’y avoir accès.
La Planète est sauvée, et nous le peuple, nous retournons au Moyen âge.
« Vous comprendrez qu’au bout d’un moment je finisse par perdre patience, surtout face à des élèves qui de plus se foutent de ma gueule. »
Qui se fout de la tête de qui Dominique ?
Nous expliquer ce que vous avez déjà dit inlassablement et qu’on a déjà COMPRIS TOUS en long en large et en travers, c’est pas se moquer du monde peut être ? Je vous le traduit en verlan ?
Alors on se calme l’ami…..
c’est si compliqué ?
Gudule, le plus vieil adage du web : don’t feed the troll!
Gudule,
« et qu’on a déjà COMPRIS TOUS en long en large et en travers, »
Ah non, et je peux le prouver!… Mais bon.
L’important ce sont ceux qui effectivement ont compris.
« Comment voulez vous, dans ces conditions, que je comprenne que vous avez compris?! »
Par ce qu’on vous l’a dit et que ça doit suffire, pas besoin d’insister ça devient débile et vous passez pour un débile, c’est cela que vous voulez ? Vous pensez intelligent alors que vous finissez par passer pour le roi des débiles en insistant aussi lourdement ? Vous n’êtes pas débile pourtant Dominique non ?
Donc si vous n’êtes pas débile faut savoir s’arrêter sinon on aura bien NOUS TOUS l’impression que vous vous conduisez comme le débile pour lequel vous ne voulez pas passer, c’est clair ?
Gudule,
Se savoir pris pour un imbécile par certains, c’est aussi une forme de reconnaissance que j’apprécie depuis bien longtemps!
« Mais je ne vais pas recommencer… » 🙂
NON ! STOP ! IMMEDIATEMENT ! C’est toxique !
ADEAESES dit :
12 février 2016 à 11:49
ha tout de m^me…….. Cool , j’adore ! 😉
l’odeur du tatami en acte !
Bonjour,
J’ai vu le film. Mon avis est trop long pour le poster ici.
Poste quand même Guy. Les commentaires ne sont pas limités en longueur, et on ne vend pas encore d’encarts publicitaires sur le blog de Paul Jorion 😉
« Ne réponds pas au troll, Gagnot ! Don’t feed me ! »
Excellent JA !
Essai réussi, toi y en a avoir good potentiel aïkidoka, certainement pas maso, surement pas même !
😉
Julien Alexandre dit :
11 février 2016 à 19:18
Oui, merci JA, I know…I know
Concrètement, ce serait pas simple à expliquer….mais je rejoins ce que dit Michel Lambotte et donc je fais de « l’aïkido »…des « essais » avec Dominique. Je me comprends, merci tout va bien Julien……no problemo…. 😉
Pas de problème Gudule. Je sais que certains aiment se faire du mal ! Tiens, je remets une pièce dans la machine :
Allez Professeur Gagnot, on a pas compris, en quoi est-ce donc problématique que la « clique des ultra-riches friqués non bisounours » s’accapare les ressources primaires ? Allez professeur Gagnot, explique-nous où poussent les lampes torches, puisque apparemment c’est pas dans les rayons des magasins ? Allez professeur Gagnot, dis-nous encore qu’on est nuls, fouette notre intellect avec ton brio, on apprend TELLEMENT à ton contact !
J’avais cru répondre à ton post, Julien, mais tu l’a effacé, c’est ça? (c’est juste pour savoir à quoi m’en tenir)
Ne réponds pas au troll, Gagnot ! Don’t feed me !
Bon. Il paraît que le blog ne donne pas de limite de longueur. 🙂
J’ai donc vu Demain, hier.
Les critiques dans la presse saluent son optimisme et sa fraîcheur, et semblent s’interdire d’être réellement critiques. Comment dire du mal d’un tel élan de positivité quand les bonnes nouvelles sont si rares?
À l’oral, dans les conversations entre amis, le commentaire le plus répandu énonce que c’est un film dont on sort optimiste.
Autant le dire tout de suite, je suis sorti de la projection fort perplexe et même, franchement sceptique. C’est cependant un film qu’il n’est pas inutile de voir. Il faut le voir pour les informations qu’il livre et pour réfléchir aux problématiques qu’il parcourt. Les images sont belles, et la musique de même (les paroles des chansons sont exclusivement en anglais, je me demande bien pourquoi.) Voir ce film permet aussi de s’interroger sur un goût de trop peu: comment articuler les infos reçues avec toutes ces choses que la caméra laisse hors champ et hors conscience?
Le propos est de passer en revue une série multiforme de réactions citoyennes ou entrepreneuriales aux dysfonctionnements de l’époque, principalement en matière environnementale, quand ces initiatives s’installent dans une certaine durée, qu’elles réussissent ou semblent réussir, et qu’elles rendent ou semblent rendre heureux ou satisfaits leurs protagonistes. Il y a cinq parties: l’agriculture, l’énergie, l’économie, la société, l’éducation.
Demain est un film qui mélange un peu tout, s’abstient de mettre les éléments en perspective, et oublie de faire des liens avec un sacré nombre de réalités sacrément importantes.
L’agriculture
L’agriculture est peut-être la partie la plus intéressante du film. Les cultures biologiques et la permaculture sont en passe de bouleverser nos idées toutes faites sur ce qu’est une agriculture efficace et les exemples filmés, très intéressants, ouvrent des perspectives. La diversité est l’arme de la vie sur terre, depuis toujours, et la monoculture intensive est une aberration inefficace sous tous rapports, sauf celui du rendement financier immédiat et provisoire. – On voit ça aussi dans le film Le sel de la terre que Wim Wenders a consacré au photographe Sebastião Salgado et à sa reconversion dans le sauvetage du domaine familial. Dans son cas, non repris dans Demain, l’exploitation à l’occidentale de 150 hectares de terre brésilienne a enrichi deux générations avant de ruiner le sol.
San Francisco
Que la ville de San Francisco avance dans son projet « zéro déchet », c’est fort bien. Les représentants de la municipalité et le patron de la voirie ont l’air assez heureux, comme la petite nana qui fait la porte-parole, mais j’avoue ne pas avoir vu de vrai sourire sur les visages des employés, ceux du moins qui ne portent pas de masque. J’ai même cru en voir un se détourner de la caméra. L’hôtel Hilton, à lui tout seul, a gagné une forte somme en souscrivant au plan de la mairie. En conséquence, les actionnaires doivent être heureux. Le film n’en dit rien, ni des employés de l’hôtel, qui à Los Angeles en l’an 2000 étaient pour l’essentiel des immigrés et surtout des immigrées mexicaines, comme on a pu le voir dans le film de Ken Loach, Du pain et des roses, un autre film. La capitale de la créativité US, comme disent les journaux, a certainement changé tout ça.
San Francisco est une ville qui compte plus de sans-abri en proportion de sa population que nombre de grandes villes américaines, où déjà la situation n’est pas fameuse. Comme dans toute la Californie, les personnes qui nécessitent ici des soins psychiatriques, n’ont pas de famille aisée ou très aisée, et ne sont pas en prison, vivent dans la rue.
J’applaudirai donc la politique zéro déchet de la légendaire SF lorsqu’elle s’appliquera aux êtres humains. Le pape François a parlé du capitalisme comme d’une culture du déchet humain.
Ah oui! Je vous propose un tout petit défi: tapez dans un moteur de recherche « villes américaines homeless » (c’est comme ça qu’ils disent SDF dans leur langue), filtrez éventuellement les douze derniers mois, et voyez ce que vous ramassez en parcourant les résultats pendant dix minutes, si vous tenez dix minutes. Pour vous motiver, pensez que vous gagnerez peut-être les deux heures et demie que vous mettriez à vous rendre au cinéma, à voir le film et à rentrer chez vous (je plaisante presque). Il y a beaucoup de chefs-d’oeuvre du cinéma que nous n’avons pas encore vus.
L’environnement
La contrainte environnementale s’impose à tous, riches et pauvres. Mais pas pareillement.
Les classes les plus riches s’organisent pour y échapper au maximum, quitte à reléguer les plus pauvres dans les ténèbres des atmosphères assombries, sous les aléas des eaux (parfois même de conduite) polluées, et dans une consommation alimentaire toxique à laquelle ceux-là ne peuvent, en termes économiques/idéologiques (c’est tout un), échapper.
C’est déjà fait.
Entre les deux, les classes qui aiment à s’appeler moyennes prennent quelques mesures et produisent des innovations dont certaines sont aussi, parfois d’abord, de nouveaux marchés.
Parallèlement, de quelque milieu qu’ils soient, les citoyens conscients adoptent les régulations individuelles de sauvetage et de vertu, auxquelles leur conscience ne leur permet pas d’échapper: consommation moins gaspilleuse, alimentation plus biologique.
Mais est-ce que cela fait système? Est-ce que cela met en place des fondations pour ce qui serait un jour la nouvelle civilisation? Au prochain méga-krach financier de 2016-17-18-19 ou 2020, l’oligarchie va-t-elle nous dire « Nous avons mené le monde à la faillite, nous nous retirons et souhaitons bonne chance à nos successeurs » ?
Ce serait sympa et mignon, mais ça ne se produira pas, bien sûr.
Or telle est bien, à mon avis, une illusion majeure que colporte ce film.
L’alimentation
Olivier de Schutter du programme mondial des NU est dans la continuation de son prédécesseur Jean Ziegler. Intéressant et indéniable.
L’agriculture urbaine de Détroit, USA.
Les Incroyables comestibles au Royaume-Uni.
La consommation de viande est une folie mondialisée. Je ne sais plus ce que le film en dit.
La démocratie
Le maire d’un village indien, membre de la caste des intouchables, crée du lien social en faisant cohabiter les pauvres de différentes castes. Ça marche et ça essaime. Au passage, j’apprends qu’il y a des brahmanes pauvres.
David Van Reybrouck, l’auteur du livre Congo – Une histoire, nous propose sa réflexion sur le tirage au sort en politique et nous donne des éléments d’observation concrète sur la question.
L’insurrection pacifique islandaise, qui a fait tomber un gouvernement et produire un projet de constitution écrit par 25 citoyens élus parmi une assemblée de 1.000 personnes choisies au hasard. Le projet est bloqué par le parlement. (À mon sens, c’est vis-à-vis de la finance et des règles de l’UE que l’expérience islandaise est la plus parlante. J’en ai déjà …parlé.)
L’éducation
L’éducation est le dernier chapitre du film. C’est l’histoire de la poule et de l’oeuf. En changeant les conditions de la couvaison, nous changerons la poule.
Modèle est pris sur l’école finlandaise, très appréciée en termes de « compétences » par les études Pisa de l’Ocde, ce jumeau de l’Otan chargé de la propagande économique, et le film nous le rappelle, je dirais: naïvement. Les ‘compétences’ sont les produits blancs que la pédagogie officielle, d’inspiration grand-entrepreneuriale, exige désormais. Il n’y a plus de savoirs ni de savoir-faire. Ça ne se mesure pas et ça ne donne pas de burn-out, ces trucs-là.
Or voici que le cas finlandais est doublement intéressant.
D’abord pour les méthodes pédagogiques appliquées, qui sont fort tolérantes, respectueuses, et qui sont multiples, puisque chaque enfant ne répondra pas pareillement à chaque méthode. Et aussi pour le niveau d’investissement humain et de formation des maîtres, et d’encadrement dans les classes, qui nous paraît hors normes. Les instits sont nombreux, triés sur le volet, et ils ont tous un bac plus cinq.
Ensuite le cas finlandais nous questionne aussi pour tout ce qui n’est pas abordé dans le film. La Finlande où l’alcoolisme n’est pas un vain mot, est un pays où a été créé un parti d’extrême-droite appelé « Les vrais Finlandais », lequel a remporté de grands succès. Là où l’éducation est performante, la formule « vrais Finlandais » ne devrait produire que sarcasmes et moqueries, pas vrai? Où sont les acquis de l’école? Un système éducatif pleinement abouti ne produit pas des citoyens d’extrême-droite. Or la Finlande est gouvernée par une droite dure, à l’électorat gonflé par les précédents, qui s’est illustrée dans le massacre financier de la Grèce. Et récemment, ce gouvernement a repoussé par vingt degrés sous zéro des réfugiés vers la Russie, en leur proposant …des vélos. Ça n’est pas dans le film.
L’éducation finlandaise nous pose ainsi un passionnant problème. Comment se transmettent des modèles autoritaires et de mythes nationaux réactionnaires, où et comment agit ce « tiers symbolique » arriéré, via des pratiques supposées opposées?
Ça demande un peu de réflexion et pas trop de confiance dans les apparences, ni dans les bonnes intentions, qui peuvent se faire les pavés de l’oppression.
Au final, le merveilleux exemple de l’école finlandaise plaide à l’encontre du message d’espoir que voudrait porter le film.
L’énergie
Copenhague et sa sirène. Copenhague et ses vertus écologiques. Copenhague et ses cyclistes. Bientôt zéro pétrole, en tout cas localement. Merveilleux. Peut-être que le Danemark délocalise une part de sa consommation de pétrole?
Je me souviens qu’au siècle passé, un jour l’huile de foie de morue s’est trouvée trop polluée pour la consommation humaine. Dans le monde entier l’huile de foie de morue était très en vogue alors, pour fortifier les enfants qui manquaient de vigueur. Et le petit Danemark en était un grand producteur. Le gouvernement danois de l’époque a donc interdit la consommation au pays, mais ni la fabrication, ni l’exportation. Le produit est simplement devenu impropre à la consommation humaine …danoise. Bon, je fais dans la perfidie, d’accord, mais il faut reconnaître que c’est ce brave pays lui-même qui m’a donné des verges pour se faire battre.
Les vertus danoises sont grandes, et je veux bien applaudir. Mais il faut m’expliquer comment elles font bon ou mauvais ménage avec la récente loi sur les réfugiés, qui prévoit la confiscation de leurs biens de valeur et de leur argent au-delà de 400 euros – montres, alliances et téléphones portables exceptés. La vertu danoise a un prix, qu’il faut financer.
Les monnaies locales
Ici aussi, il y a de tout.
Il y a le WIR d’un large réseau de PME suisses, qui existe depuis 80 ans, un outil opportuniste pour les règlements internes au réseau: rien qui casse politiquement trois pattes à un canard, tout au plus un support de réflexion logique. Qui ne voit comment le wir a changé la société suisse d’il y a quatre-vingts ans?
Il y a les monnaies locales dans de petites villes anglaises. Elles empêchent une partie des flux monétaires de se diluer à l’extérieur de la « communauté », terme dont usent et abusent les anglo-saxons, et de la sorte elles ont un effet positif sur l’emploi local. Le film ne parle pas des bénéfices des gentils employeurs. C’est un outil de concurrence contre les multinationales, et c’est bien fait pour elles. Est-ce que ça fait système, est-ce que c’est le germe d’un nouveau monde? Le Royaume-Uni est un des pays les plus inégalitaires d’Europe, où le nombre de personnes qui recourent aux banques alimentaires a explosé ces toutes dernières années (ici sur Condroz belge), où le coût de l’éducation supérieure pour les familles a explosé, où aussi le bio, le coaching, le bio-coaching et le marché de la spiritualité ou de la bio-spiritualité explosent de même, pour des publics différents on s’en doute. Le Royaume-Uni est une terre d’explosions: bientôt la fracturation hydraulique à deux pas de Londres. Mais attention: le prince de Galles vend très chers les produits bios et les confitures bios de sa ferme modèle, et il vend tout.
Ajoutons un autre grain de philosophie du soupçon: les petites villes de province ont le propre de concentrer les richesses et les services de la petite région qui les entoure. C’est connu, c’est universel et c’est visible. Une monnaie locale est au service de cet aspect-là des réalités. On pourrait parler de patriotisme sous-patronal sous-régional.
Il y aurait peut-être, d’après un intervenant dans le film, une possibilité pour la Grèce d’améliorer son sort avec une monnaie de ce type-là. Au conditionnel. On attend donc une réalisation dans ce genre de contexte, qui est celui d’un conflit ouvert avec les ministres des finances de l’UE, soit tout autre chose que le commerce de proximité à Bristol. Pour le moment, on sait que le prof de fac Varoufakis a foiré sur ce coup-là. Et qu’il persévère, mais ceci est un autre film.
Dans le chapitre consacré à l’économie, je m’étonne que l’ « oasis collaborative », comme l’ont appelée certains, que représente le village andalou de Marinaleda (2.700 habitants), ne figure pas dans le catalogue de Demain. Cette aventure extraordinaire a trente-cinq ans et la crise ne les touche pas, à Marinaleda. Des liens? Partout sur Internet.
Il y a encore dans le film, Jeremy Rifkin, dont je me méfie parce qu’il conseille des gouvernements de toutes sortes. Pierre Rabhi, qui a trouvé sa solution. La très diplomate et très déterminée Vandana Shiva, impressionnante. Bernard Lietaer, trop brièvement à mon goût. Tous intéressants d’une manière ou l’autre.
Il y a Emmanuel Druon, patron français et inspiré de Pocheco, leader de marché des enveloppes en papier: pas de dividendes pour les actionnaires (le film n’explique pas comment), étalement des salaires de 1 à 4 (c’est 1 à 300 dans les grandes entreprises), organisation très peu autoritaire. Ce Druon-là a écrit Le Syndrome du poisson lune, le seul animal qui croît jusqu’à sa mort, qualifié de manifeste d’anti-management « s’adressant plus aux salariés qu’à leurs patrons ».
Il y a des entrepreneurs de l’écologie ou de l’énergie renouvelable, qui ne m’intéressent pas en tant que tels, et bien moins qu’Emmanuel Druon. La phrase de Pierre Rabhi que j’ai mémorisée, et qui n’est pas dans le film, est celle-ci: « Vous pouvez être écologiste, vous consacrer au bio, etc, et exploiter votre prochain. Les deux ne sont pas incompatibles. »
Voilà. J’ai émis beaucoup de critiques. Mais allez voir Demain. Il y a des choses à prendre et à apprendre. Si l’on n’applaudit pas béatement, et que l’on prolonge la réflexion, le film stimule.
« J’applaudirai donc la politique zéro déchet de la légendaire SF lorsqu’elle s’appliquera aux êtres humains. »
Merci et c’est bien ce que je reproche , également, à ce genre de crédo, il y a des initiatives concrètes louables et bien intentionnées en théorie,certes, mais qui font un peu trop l’impasse sur cet aspect plutôt infect que vous mentionnez avec lucidité.
En quoi est une évolution d’avoir zéro déchet quand des être humains vivent encore dans des villes aussi « riches » dans la rue comme des déchets ?
Cela devrait être l’inverse non ? Les bennes à ordures dehors et les individus sdf, avec un toit , donc se réjouir quand ça marche sur la t^te il y a clairement un gros problème et pas que de biais !
Briseur de rêves.
Dans quelques années, le compost ne sera plus de mise.
Le compost largue 40 à 60% de son carbone sous forme de co2 et n’est pas la nourriture des lombrics mais bien celle de bactéries.
Il n’y a pas d’humification avec le compost.
Merci Guy Leboutte d’ avoir rédiger et poster ce commentaire . C’ est exactement ça .
Il y a toujours deux discours qui s’ affrontent lorsque l’ on parle écologie : les « moralistes » genre » colibris » , si chacun fait sa part le monde peut changer ( et si il ne change pas c’ est de ta faute …)
et les « politiques » : pour que le monde et les comportements changent il faut créer les conditions nécessaires , lois , investissements publics , fiscalité etc …
Il est heureux que Pierre Rabhi rappelle que l’ écologie peut être compatible avec l’ oppression . Il va falloir défendre l’ écologie aussi de ça .
Il n’y a surtout pas d’écologie possible dans un système qui doit maximiser (!) l’agitation économique pour ne pas s’effondrer! Ce sont 2 objectifs parfaitement incompatibles.
C’est pour ça que les « écologistes » qui n’envisagent pas l’abandon de ce capitalisme sont de doux rêveurs…
« Se savoir pris pour un imbécile par certains, c’est aussi une forme de reconnaissance que j’apprécie depuis bien longtemps! »
On y est dominique, pile poil, au centre, la reconnaissance à n’importe quel prix, quitte à troller comme un forcené, mais être reconnu….et glou et glou et glou….
Oui, un égo en mal de reconnaissance….et oui, et oui….toujours la m^me affaire, on connait la musique..et glou et glou et glou..
Une affaire d’égo ? Et ce en singeant avec succès ce qu’il y a de moins ragoutant dans les TRAVERS de ceux que vous dénoncez que vous voudriez que l’on vous écoute ou que l’on vous
entende ?
C’est une plaisanterie ou du foutage de gueule ?
Ha bon, les deux ?
Vous préférez qu’on vous prenne pour un imbécile par ce que vous vous sentez ainsi « reconnu », ais je bien compris
dominique ?
Ha ? Curieux, je pensais que la reconnaissance était liée à une appréciation ? Pas vous ? Vous êtes maso ? Les gnons dans le pif vous aimez ça ? La baston, y a bon ?
ça plutôt que rien ? Un peu tristounet et moisi vot’ programme ..
« C’est pour ça que les « écologistes » qui n’envisagent pas l’abandon de ce capitalisme sont de doux rêveurs… »
C’est malheureux, dominique, je pense que vous confondez, rêver et manquer de discernement……plait il ?
Gudule
Il y a une certaine ironie, dans ma phrase qui néanmoins reste vraie. Je n’écris pas ce que j’écris pour être reconnu, d’ailleurs ça ne me vaut que des emmerdements.
Sinon je persiste à dire que il est absurde de vouloir sauver la planète, tout en ne cherchant pas à sortir de CE Système.
Il y a une incohérence quelque part.
Sinon, ce que vous et d’autres font à leur échelle c’est évidement bien, mais pour croire que ça peut suffire si on s’y met tous, oui c’est un doux rêve.
Le Titanic était sur la trajectoire de l’iceberg. Faute de la changer à temps, ben…
Et ce ne sont pas des bisounours avec leurs petits bras musclés qui auraient pu la changer, même en s’y mettant tous.
J’aurais du finir mon histoire de Titanic, en disant qu’il faut en reprendre le gouvernail des mains de ceux qui le gouvernent depuis 1789…
Et en reprendre la Propriété, pour gérer sa trajectoire…
@Gudule, bonjour !
» et donc je fais de « l’aïkido »…des « essais » avec Dominique. «
Accepter et canaliser par le « bon geste » économe, l’énergie déployée par un « agresseur », tentant de lui faire comprendre sans mot dire que son agressivité n’est pas de mise, se termine en chaleur dissipée !
Et « vlan » sur le tatami… top top… (stop)
…
Finalement c’est un capital concentré qui se répartit 🙂
Bien vu adoque. ……… 🙂
» sans mot dire »
Chez les autistes, adoque, pas en aïkido.
Retour sur le tatami, adoque : offence -defense .
Echange donc, oui. pas pour s’entre tuer, ni se détruire, faut savoir se détendre, tout le contraire du karaté…
L’énergie circule, vi, vi, vi…..elle circule trés trés trés bien…….quand on la laisse circuler… 😉
Sur le tatami, l’aïkido est une excellente école pour [se] détourner de l’agressivité dans [le reste de] la vie !
…
Réellement une place à part dans les « arts martiaux ».
Voilà donc la meilleure manière de faire la guerre, en la transformant en paix.
Sans doute Dominique préfère la paix, mais il est en forte rogne, face à des agresseurs qui passent pour des bienfaiteurs…?
Un stage ferait du bien à tou(te)s et ferait tomber la pression…
en la répartissant sur le tatami 😉
Sur Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/A%C3%AFkido
L’aïkido se compose de techniques avec armes et à mains nues utilisant la force de l’adversaire, ou plutôt son agressivité et sa volonté de nuire. Ces techniques visent non pas à vaincre l’adversaire, mais à réduire sa tentative d’agression à néant. L’aïkido peut être considéré comme la concrétisation du concept de légitime défense : une réaction proportionnée et immédiate à une agression.
€ et monnaies complémentaires, c’est tout à fait cela.
« »Finalement c’est un capital concentré qui se répartit » »
C’est exactement ce qui se passe avec les monaies complémentaires qui ont été décrites dans le film.
Je n’ai pas lu le livre de Bernard Lietaer, mais François Roddier trace un parallèle intéressant avec la thermodynamique. http://www.francois-roddier.fr/?p=311
Alors que tout fonctionne en cycle de deux temps, je ne vois pas pourquoi la monnaie échapperait à ce type de fonctionnement.
On peut considérer l’€ comme la phase ascendante, maintenant la concentration doit se détendre vers les monnaies locales dédiées au développement durable tout en conservant l’€ pour les transactions internationnales. Avec le seul €, il n’y a qu’un seul temps; la surcfauffe et l’explosion sont proches.
En politique il en va de même, après des siècles de directives venant d’en haut qui s’embouteillent les unes dans les autres, Paul Jorion nous exhorte à agir
« »joignez-vous à un projet citoyen dans votre quartier : faites bouger les choses ! la mer monte (la vraie : celle de l’océan !), le temps presse !
Merci Paul, cela me revivifie
Comme quoi l’aïkido mêne à tout, même à la thermodynamique.
Enfin, je vous livre ma réflexion à chaud.
J’vais m’met à l’aïkido moi!
» J’vais m’met à l’aïkido moi!
…
Si nous y mettons tous, ici au moins, alors la « détente »
est assurée de se produire….
Mais peut-être en faudra-t-il passer par la « déflagration » qui pourrait permettre d’éviter l’explosion avec ses cliquetis désagréables et de mauvais augure 😉
@M Lambotte
l’aïkido que l’on m’enseigne s’inspire de cet enseignant, sao tome , prof à washington, son uchi deshi, Ikeda, fait des stages en europe dont la France :
regardez, détendu, il est totalement détendu, je puis vous l’assurer, et totalement concentré, des mouvement en spirale, voilà 😉
https://www.youtube.com/watch?v=9ak7Ac3ROCQ
» Thermodynamique et deux temps »
Ok pour la monnaie….
Et pour l’énergie, nous pouvons prédire (?) qu’ITER ne tiendra pas ses promesses non plus… il faudra passer par le générateur de fusion à deux temps…voir Z-machines.
Notons que Russes et Américains y travaillent de concert, comme sur les interféromètres qui viennent de faire leur trou dans l’actualité, comme suite aux projets franco-italien VIRGO et VIRGO+, restés plus discrets !
« € et monnaies complémentaires, c’est tout à fait cela. »
Michel L,
Pas vraiment, pour le moment, car les équilibres en quantité sont disproportionnés..
En aïkido, on réceptionne l’énergie de l’adversaire et on garde sa cinétique en allant en harmonie avec sa direction et en la récupérant pour la faire spiraler, mais la proportion et la puissance de l’énergie émise par l’attaquant sont conservées et canalisées, en vue de la neutralisation de l’attaquant. Ce qui signifie que plus l’adversaire va « envoyer » plus il va se faire mal « en retour », surtout s’il n’est pas détendu…
Le rapprochement avec la thermodynamique et F. Roddier me semble, à mon humble avis, plus pertinent oui.
« € et monnaies complémentaires, c’est tout à fait cela. »
Pas vraiment, pour le moment, car les équilibres en quantité sont disproportionnés..
Bien sûr, c’était déjà au préalable dans mon idée.
C’est de l’ordre d’un éléphant à une mouche, je ne vois pas comment une mouche pourrait spiralé la dynamique du mouvement d’un éléphant.
C’était une idée pas trop sérieuse sans prétention comme cela en passant.
On pourrait faire une monnaie complémentaire d’État, que l’on appellerait le Franc… Non?
Si quelqu’un a eu la sensation de jeter un œil indiscret sur « Les dessous de la Deutsche Bank » (Deuche Bank ? Dèche Bank ?) grâce au billet de François Leclerc, merci de me communiquer en privé les sûres opportunités de juteuses spéculations qu’il en aurait déduites..
Au sujet du billet de R Boulant.
J’aime bien, surtout, la conclusion :
« Et de toute manière, la nature a bien plus d’imagination que nous ! »
ca dépend….
Mais comment on fait pour te joindre en privé, vigneron?
Le miroir aux colibris, c’est le cinoch, dans leur pauvre tête labourée par la violence pure.
@Gudule
C’est vraiment une excellente idée que vous avez lancée là avec l’aïkido.
En passant merci pour cette très belle vidéo: que le profane ne s’y trompe pas: il y a une apparente délicatesse dans les mouvements (taï sabaki), mais la puissance canalisée est bien là et l’agresseur ne joue pas ni ne danse.
Cette parenthèse fermée… excellente idée de l’appliquer ici, car le rapport de force est complétement décorrélé de la réussite qui devient un gain pour les deux parties…
Il s’agit bien d’une tournure d’esprit à adopter, qui amène déjà pour soi détente et sérénité… qui font tache d’huile.
Ravi aussi de voir que Michel Lambotte puisse concevoir une monnaie secondaire dans un rôle d’aspiration puis de projection de la monnaie féroce 😉
Si si, excellente idée !
@ Adoque.
Vos faites de l’aïkido ?
Taï sabaki, oui, ce sont les déplacements effectués avec aisance qui donnent cette impression de « danse ». Ce sont les hanches, le bassin, qui initient ces spirales. J’ai fait de la danse , je dois dire que retrouver ces sensations de « danse », qui n’en est pas une, quoi que…, en aïkido, est quelque chose d’extraordinaire, on vole presque comme un oiseau… C’est la liberté du corps en pleine expression de sa belle énergie. J’ai choisi cette vidéo, représentée par São Tomé, car c’est un enseignant qui incarne le mieux ce que je considère comme un Art, surtout à ce niveau. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’il existe, en aïkido, soyons lucide, des « courants » plus orientés « martial » et « testostérone », à fuir… Cela dit, ce qu’ont développé, ces grands enseignants, tel São Tomé, est tout l’inverse de cela et relève d’aspects plus subtils, pas évident à appréhender pour un non pratiquant.
C’est ce qui leur permet, aussi, d’un geste léger, ferme et précis, de neutraliser des grosses brutes, aux muscles et à l’esprit bourrés de testostérone voire plusieurs; aïkidokas ou pas…
Et à des individus de 70 ans et +, arthritiques ou pas, des femmes et des enfants de 5 ans, de déséquilibrer habilement, par une compréhension des centres d’équilibre du corps humain, des adultes en forme. Ce n’est pas de la self-défense à proprement parler et aucun aïkidoka, n’a le droit d’en faire usage sur autrui. Car c’est bien l’antithèse de l’esprit de l’aïkido. C’est lui m^me et son énergie, d’abord et avant tout, qu’un aïkidoka, apprend à canaliser voire transformer. Là est le vrai challenge. Et une vie n’est pas de trop… Voilà.
Merci à vous, adoque, de m’avoir donné l’occasion de cet intermède.
(Michel Lambotte: « Alors que tout fonctionne en cycle de deux temps, je ne vois pas pourquoi la monnaie échapperait à ce type de fonctionnement » me paraît un type de raisonnement douteux, et rappelle la phrase funeste de la patronne du Medef, que je cite de mémoire: « Dans la vie tout est précaire, la santé, le bonheur, l’amour. Je ne vois pas pourquoi le travail ne serait pas précaire. »)
Pour revenir aux monnaies locales, et entre autres celles présentées dans le film Demain, on voit bien leurs avantages d’empêcher les fuites de flux monétaires en-dehors du local de référence si une certaine herméticité est assurée. Ça tombe sous le sens.
Cependant deux questions basiques se posent: 1. comment crée-t-on ces monnaies, et 2. comment quitte-t-on le réseau (vente de la monnaie locale) ou y entre-t-on (achat de la monnaie locale.)
En 3. il y a aussi la question de la fixation des prix, et en 4. les types d’intervenants dans le réseau: soit un seul type d’intervenants (tous sont des entreprises comme dans le wir, tous sont des prestataires-contributeurs comme dans un S.E.L.) ou des statuts économiques différents comme dans les villes anglaises (entreprises exerçant principalement des ventes, et ménages n’opérant que des achats).
Et je ne prétends pas être exhaustif!
Pour le bitcoin qui n’est pas une monnaie locale, mais une monnaie alternative, il est avéré que la création monétaire a été l’occasion de jolies arnaques. Et le « bitcoin mining », création de bitcoins par mesure de certaines activités de trafic sur Internet, a été parfois chose bizarre, pas vraiment honnête non plus. Le bitcoin, qui prétend être infalsifiable, est pour cette cause complètement opaque et manipulable dans sa création!
Je pense aussi que le travail est précaire, mais sa précarité n’a pas le même sens pour moi que pour la patronne du MEDEF.
Pas besoin d’un dessin pour décrire le sens qu’elle donne à la précarité de l’emploi, moins d’emploi est égal à plus de profits.
En ce qui me concerne, les limites planétaires nous demandent de reconsidérer le rôle et l’objectif de l’emploi, c’est à mes yeux une façon de retrouver son autonomie de décision. Bien malin celui qui pourra dire comment nous vivrons dans l’avenir même proche, il faut laisser des portes ouvertes dans la réflexion et dans l’imagination de solutions.
Ceci dit, en ce qui concerne les monnaies locales nous n’en somme encore qu’au début même si cela a déjà existé au siècle dernier et pour l’instant, mes connaissances sont limitées sur le sujet et je dois encore beaucoup en apprendre.
Pour vos deux questions, je pense que la meilleure façon de le comprendre est de l’expérimenter ce que je n’ai pas encore entrepris avec le Valeureux, http://valeureux.be/ ne serait-ce d’une façon limitée.
Je ne pourrai répondre à ces questions que lorsque je l’aurai expérimenté, et encore, ce n’est pas certain.
Les monnaies locales, le revenu de base, la prosommation à base d’autonomie individuelle ou collective, l’agroécologie, les potagers collectifs sont pour moi les ferments de l’avenir et il est encore aujourd’hui difficile de savoir comment tout cela va s’articuler et leur rapport avec le reste de l’économie.
Bien que ce soit encore intuitif, la présentation de François Roddier me paraît donner du sens au rôle des monnaies locales, mais c’est encore très nébuleux en ce qui concerne son rapport avec l’euro.
Je pense que vous l’aurez compris, je cherche à échafauder un avenir possible et meilleur sans trop me soucier des conséquences d’un possible effondrement qui n’est d’ailleurs pas certain.
Soyons optimiste, et si l’effondrement se confondait avec la transition?
Ce week end je suis tombé la dessus
https://www.youtube.com/watch?v=aMGFIdJG7lQ
En plus, il considère que c’est subjectif alors que c’est objectif puisque prouvé par la thermodynamique.
https://www.youtube.com/watch?v=5-qap1cQhGA
Allez directement à une heure
Merci Michel pour ces liens.
J’ai écouté « Revenu de Base Inconditionnel et Monnaies Complémentaires par Frédéric Bosqué »
https://www.youtube.com/watch?v=aMGFIdJG7lQ
Je résume quelques idées fortes tirées de cette conférence. J’avais lu 2 livres de Bernard Lietaer qui abordait ces thèmes (Au cœur de la monnaie, monnaie citoyenne, le Wir en Suisse etc) et dans cette vidéo c’est abordé de manière accessible à tous, pas trop technique même si la mise en place nécessite une réelle mobilisation. Mais c’est vraiment très concret.
…………………………..
« Il n’y a pas de gentils ni de méchants …le meilleur moyen d’aller dans une autre société c’est nous »
Logique de transition : se décomposer pour se recomposer, telle la chenille en papillon
Le monde a faim de quelque chose de nouveau. Il faut se transformer là où l’on est, là où l’on vit.
Changement par le bas, par des petits groupes.
Architectures invisibles :
On nous endort tous et on nous glisse une paille dans la bouche pour nous empêcher de respirer l’air qui est pourtant si abondant, mais raréfié artificiellement
Je suis responsable, moi, déjà. Je vais commencer à la changer et enlever la paille pour respirer cet air abondant
Il faut une crise d’enthousiasme pour sauver notre civilisation. Pas besoin d’alcool ni de drogues, juste de l’enthousiasme poyr reprendre contrôle de sa vie
Comment voulez-vous que l’on puisse décider du bien commun s’il n’y a pas de volonté commune ; Il faut un réapprentissage de la démocratie.
Le bien commun : ça ne peut pas être contraint, ça doit être voulu
Définir ce qu’est le bien commun pour un groupe social (adhésion)
La monnaie citoyenne est un outil et le revenu de base inconditionnel, de la naissance à la mort, sans contrôle des ressources est le début d’un nouveau monde.
Allocation universelle : un revenu de base pour tous les citoyens + un revenu d’activité qui va varier en fonction de « ma » participation. Un revenu de base sur la capacité de production de la nation
Aujourd’hui nous ne pouvons plus faire travailler tout le monde.
Revenu de base en monnaie citoyenne va se dépenser localement, permettra de créer une demande locale
………………..
Monnaie citoyenne pour les « villes en transition » : monnaie de secours dans un territoires de vie
Transformer progressivement la société plutôt qu’une révolution brutale
Le sol violette est un projet financé par la mairie de Toulouse qui concerne toutes les parties prenantes de l’économie locale
Dans un krach financier ce n’est que l’argent (monnaie d’échange) qui manque
Du coup, les monnaies locales (Réseau puissant de monnaies territoriales et locales) joueront le rôle de canoë de sauvetage
James,
Vous oubliez toujours le même « détail » : votre pouvoir est limité à ce que – ceux qui possèdent les Ressources – veulent bien vous laisser.
Illustration:
Imaginez que vous soyez sans revenus: zéro euro/mois.
Vous ne possédez pas de toit.
Personne n’a besoin de vos services.
Ben votre marge de manœuvre est quasi nulle…
(j’ai mis quasi, car vous pouvez quand même faire un potager si vous parvenez à squatter un bout de terrain)
@Dominique
Pour commencer, c’est bien expliqué qu’avec le revenu de base, il n’y aura plus de zéro revenus par mois. Ensuite il y a le revenu d’activité selon sa contribution. Si vous préférez des hordes de chômeurs indemnisés et sans horizon (pour combien de temps encore les indemnisations ? Vu la faillite de l’état qui ne pourra même plus payer les retraites, que faut-il en attendre ?)
Là ils ont mis sur pied un projet qui marche, bien plus enthousiasmant et fédérateur que de pointer à Pôle Emploi pour sa pitance et respirer l’air avec une paille pour nous asphyxier. Et ce n’est que le début. Il offre des perspectives réelles et non pas juste des promesses électorales et des élus qui ne savent pas où ils vont et sur lesquels il ne faut plus compter tant ils sont coupés de la réalité et déconnectés dans leur bocal de la république.
Vous vous moquez sans cesse de ceux qui cultivent leur potager et vous préférez sans doute cette prophétie : en France, tout le monde sera chômeur, restaurateur ou guide touristique. Surtout ne faisons rien, cassons l’enthousiasme de ceux qui en ont et continuons de pleurnicher sur notre grand passé.
Méditez cela profondément : « Comment voulez-vous que l’on puisse décider du bien commun s’il n’y a pas de volonté commune ; Il faut un réapprentissage de la démocratie. Le bien commun : ça ne peut pas être contraint, ça doit être voulu ».
James,
Bien sur qu’un Revenu de base serait une roue de secours bien utile!
Évidement!
Mais pour le financer, puisque le travail productif disparait, il faut taxer … ceux qui possèdent les Ressources (le Capital).
Le problème est que ce sont eux qui présélectionnent nos dirigeants grâce au fric… Ils ont donc tous les pouvoirs!
Nous on peut juste rêver.
(je parle de potager, ce qui est caricatural j’en conviens, car ceux qui proposent des modèles alternatifs se limitent à ça, ou presque)
Sinon je ne conteste pas l’intérêt des monnaies locales…
Et pourquoi pas une monnaie nationale, ce serait le top, non?!
Le revenu de base n’a rien d’utopique, ni techniquement parlant, ni politico-économiquement parlant.
Par ailleurs, si plus personne n’a les moyens de consommer quoi que ce soit, ceux dont vous parlez qui « possèdent » les ressources naturelles qui se raréfient, ils les exploiteront et en jouiront comment de ces ressources ? Ils ne savent même pas faire bouillir de l’eau pour un café jus de chaussette.
Pour l’air que l’on respire, même s’ils ne fournissent que les pailles pour que le reste de la planète puisse juste respirer péniblement l’air qu’ils voudraient confisquer, il n’est pas interdit de jeter les pailles pour respirer l’air encore abondant. A nous de ne pas le rendre irrespirable en sabotant toutes ces belles initiatives, cet enthousiasme de ceux pas encore lobotomisés/zombifiés qui aspirent à autre chose.
La philosophie des monnaies locales n’a absolument rien à voir avec les monnaies nationales. Pour mieux comprendre, le livre de Bernard Lietaer « Halte à la toute puissance des banques. Pour un système monétaire durable » fait le tour de la question :
Les monnaies complémentaires sont un instrument qui permettrait enfin de rétribuer et d’encourager la solidarité non teintée de démagogie, de favoriser la protection de l’environnement ainsi que la santé de tous.
James,
« Le revenu de base n’a rien d’utopique, ni techniquement parlant, ni politico – économiquement parlant. »
Pas utopique, mais il doit – et ne peut – être financé que par les propriétaires des Ressources (les fortunés, en gros) , et le moins qu’on puisse dire est qu’ils ne débordent pas d’enthousiasme…
Et on a aucun moyen de les faire changer d’avis. (sauf leur reprendre le pouvoir économique, c’est à dire la propriété…)
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« Par ailleurs, si plus personne n’a les moyens de consommer quoi que ce soit, ceux dont vous parlez qui « possèdent » les ressources naturelles qui se raréfient, ils les exploiteront et en jouiront comment de ces ressources ? »
Aucun problème!
C’est un point essentiel à comprendre.
Il y a 2 catégories de « riches »:
– ceux dont les revenus dépendent d’une activité économique, les plus nombreux. En cas de crash économique, ils sont condamnés. (comme les classes moyennes)
– ceux qui possèdent les Ressources primaires, essentielles. (en gros les 0,1%)
Un mini système économique, centré sur leurs (gigantesques) besoins, ne nécessitera qu’un minimum de personnel, et des robots, et leur conviendra parfaitement!
Et donc, les Ressources de la planète ne serviront plus qu’à ceux là (0,1% de possédants, et disons 0,9% à leur service)
Les 99% de l’humanité seront relégués en marge, dans un système de survie.
En fait ça a toujours été le cas!
Avec des proportions différentes, car les humains étaient encore massivement nécessaires. (0,1% d’hyper friqués, servis par 1%, eux même servis par 10%) (les chiffres sont à la louche…, et c’est schématique)
Les progrès des machines font que les 10% (les classes moyennes des anciens pays développés), deviennent superflus.
Et justement, la disparition de ces classes moyennes montre bien que nous y allons…
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« A nous de ne pas le rendre irrespirable en sabotant toutes ces belles initiatives, cet enthousiasme de ceux pas encore lobotomisés/zombifiés qui aspirent à autre chose. »
Oui.
Mais, à défaut de disposer des ressources nécessaires, on ne peut que reconstruire une économie de subsistance.
Comme celles des pays pauvres, dépourvus de ressources industrielles.
Y vivront donc les 99% inutiles à ceux qui détiennent la quasi totalité des ressources terrestres. (les 0,1%)
C’est bien ce monde là qui vous fait rêver ? Ben pas moi.
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« La philosophie des monnaies locales n’a absolument rien à voir avec les monnaies nationales. Pour mieux comprendre, le livre de Bernard Lietaer « Halte à la toute puissance des banques. Pour un système monétaire durable » fait le tour de la question :
Les monnaies complémentaires sont un instrument qui permettrait enfin de rétribuer et d’encourager la solidarité non teintée de démagogie, de favoriser la protection de l’environnement ainsi que la santé de tous. »
Oui, ok, mais c’est un détail par rapport au partage des Ressources… C’est pas là le fond du problème.
» Y vivront donc les 99% inutiles à ceux qui détiennent la quasi totalité des ressources terrestres. (les 0,1%)
C’est bien ce monde là qui vous fait rêver ? Ben pas moi. »
Sauf que ça c’est ce que Robert Kurz appelait l’apocalypse du capitalisme, pas son âge d’or à venir, tel qu’il envisageait déjà en 1993, après la chute du mur. Le titre du bouquin ? Der Letzte macht das Licht aus (Le dernier éteint la lumière)… C’est pas lui qui éteindra, il est mort entre les mains de chirurgiens.
http://www.palim-psao.fr/article-a-propos-de-robert-kurz-l-effondrement-de-la-modernite-de-l-ecroulement-du-socialisme-de-caserne-124277399.html
Personne ne dit que l’on ne va pas entrer en souffrance(s), mais le scénario n’est pas encore écrit. Les dinosaures n’avaient pas « prévu » leur extinction, dans le sens Darwinien de l’évolution. Ils dominaient pourtant la planète.
Merci à Vigneron pour cet article dense mais très intéressant que je relirai à tête reposée. Calumet de la paix entre deux salves et trois scalps échevelés
@ James Bernard
Des scalps, il y en a assez pour aujourd’hui!
A deux doigts, mon fils y passait, il aurait pu être dans la rame, tous les jours il passe à cet endroit, il n’a plus envie d’aller travailler.
Nous sommes sur ce blog pour trouver des solutions et non pas pour se chamailler dans un bac à sable.
Ceci dit James vous avez bien fait de relever les points que vous citez un peu plus haut, je les avais moi-même mentalement épingler, cependant, je pense que vous avez oublié le principal.
Les banquiers centraux se demandent si ne serait pas oportun d’investir les monnaies citoyennes, s’ils en sont arrivés là c’est que réellement ils ne savent plus quoi faire. Les dinosaures s’adapteraient-ils? …. vers la miniaturisation (oiseaux) en abandonnant leur gigantisme.
Bon d’accord, je pousse le bouchon un peu loin… mais qui sait, y a pas de fumée sans feu.
Enfin bref, si vous examinez le site de François Roddier vous vous apercevrez que la nécessité d’une deuxième monnaie est prouvée scientifiquement et même mathématiquement (là je décroche)
L’économie a besoin de deux monnaies comme un moteur à explosion a besoin de deux températures (explosion et échappement), comme un arbre à besoin du jour ou de la nuit.
Si on lâche une pierre elle tombe, personne ne trouvera rien à redire c’est le principe de la gravitation universelle, on peut remonter la pierre le mouvement est réversible, tout le monde le comprend et personne n’en réchappe.
L’énergie qu’il a fallu pour remonter la pierre est dissipée une fois pour toute, c’est irréversible mais personne ne tient compte de l’irréversibilité de cette dissipation.
L’économie est toujours basée sur le mouvement mécanique réversible aujourd’hui avec la thermodynamique il faut envisager son irréversibilité.
On pense qu’on peut revenir en arrière, mais c’est impossible, ce qui prévalait avant n’existe plus
@ vigneron
Meci pour le lien, mais c’est marrant, ce collapse de la modernité arrive en même temps que le pic pétrolier. Et oui, encore cette vielle fixette qui me tient au corps.
@Michel Lambotte
Justement Michel, ces monnaies complémentaires portent bien leur nom. Même si elles ne peuvent pas tout résoudre, elles sont là pour co-exister avec la monnaie conventionnelle.
Vous signalez François Roddier dans votre message, et je rajoute quelques réflexions tirées de son livre « Thermodynamique de l’évolution » dans la continuité des échanges précédents.
Supposons le scénario d’un organisme mondial chargé de contrôler la monnaie. Il essaye de résoudre la crise devenue mondiale.
Deux tendances opposées s’affrontent :
la mondialisation de l’économie avec la création d’une monnaie mondiale unique, et sa régionalisation avec la création de monnaies régionales.
D’une économie internationale on revient à une multitude d’économies locales, chacun cherchant son indépendance (caractéristique des processus d’effondrement). Les grandes structures sont remplacées par des petites. Les grands arbres sont remplacés par une végétation basse, les dinosaures par des petits mammifères.
… Il devient nécessaire de produire localement ce que l’on ne peut se procurer ailleurs. Fini le chômage. Les initiatives régionales se multiplient. Devenues autonomes, les régions développent des solutions locales, adaptées à chaque région, afin de résoudre un problème global commun à l’ensemble de l’humanité.
De même que les petits mammifères se sont développés avant l’extinction des dinosaures, les modes de vie de la société future sont déjà là, mais dans un stade embryonnaire. Ils se développent avec la vie associative. C’est l’agriculture paysanne face à l’agriculture industrielle, les marchés locaux face aux grandes surfaces, les coopératives face aux multinationales. Après l’effondrement, ces solutions locales se mettent d’un seul coup à proliférer. Le travail manuel est remis en valeur.
Les oiseaux sont des petits dinosaures qui ont changé de taille. Et c’est bien ce que devraient faire nos méga banques qui ruinent les populations à chaque fois qu’il faut leur sortir la tête de l’eau, une sorte d’acharnement thérapeutique absurde de ces brontosaures modernes.
La population des dinosaures s’est maintenue de façon stable pendant 160 millions d’années et il a fallu une perturbation importante (une météore) pour faire basculer l’évolution en faveur des mammifères encore plus dissipatifs d’énergie, selon François Roddier.
Les dinosaures se seraient éteints faute de nourriture. Nos démocraties libérales pourraient s’éteindre faute de pétrole.
Mais le cerveau global, toujours bien vivant mais tiraillé par la faim, sort peu à peu de son cauchemar. Il se réveille et l’humanité toute entière se réorganise. L’étape suivante est une symbiose d’individus formant un organisme vivant unique.
De même qu enous sommes des organismes multicellulaires, l’humanité sera un organisme multirégional. Peu à peu l’humanité va former une symbiose de tous les êtres humains comme notre corps forme une symbiose de toutes nos cellules.
……
En ce moment, nous sommes dans une pérode de transition et on peut imaginer que les « élites », dans leur égoïsme suprême et sentant leur mort prochaine, opteront pour des solutions plus durables pour épargner leurs lignées, même si de nombreuses extinctions sont annoncées.
Pour ce qui s’est passé à Bruxelles, oui, bien sûr qu’il y eu assez de scalps.
Bonjour James
Merci de ce long commentaire auquel j’adhère totalement.
Il me semble que les dinosaures se sont « miniaturisés » quand la forêt carbonifère a atteint l’épuisement du CO2 dans l’atmosphère.
La forêt de feuillus est apparue et a recyclé une matière première qui était devenue rare, c’est rès bien expliqué par Connard Schreiber http://colloquebrf.enfa.fr/diaporamas-brf/Schreiber.pdf http://colloquebrf.enfa.fr/brf-it005.php
Nous sommes exactement dans le même cas pour le pétrole.
La thermodynamique et le pétrole se confondent d’où la necessité d’une économie singeant la thermodynamique.
Nous avons besoin d’une économie de marché interationnale (source chaude $,€, £ etc..), une économie locale axée sur la sobriété énergétique et le développement des énergies renouvelables ( source froide: monnaie locales, ça, tout le monde l’oublie).
Le tout régulé par un taux de change (régulateur à boules utilisé par James Watt)
C’est cela qu’il nous faut construire.
« C’est cela qu’il nous faut construire. »
——————————-
En effet, et entre autres…
Plein de gens ont déjà réfléchi, et écrit des tas de bouquins, depuis WW2 sur « ce qu’il faudrait faire ».
Là n’est donc pas le problème, sinon ce serait résolu.
Hélas les aficionados de « Demain » ne veulent pas voir le Problème, éblouis qu’ils sont par la magie de ce film.
Qu’ils aillent plutôt voir « Merci Patron » à titre de « mise en bouche ».
Et peut être finiront ils par comprendre qu’il faut d’abord contrôler (se rendre collectivement propriétaire) les Ressources primaires, pour Pouvoir faire ce qu’il faudrait faire…
Économie.
Leçon N°1, essentielle et parfaitement ignorée. (la propagande libérale n’y est pas étrangère)
——————————–
Des propriétaires privés ne peuvent – que – défendre des intérêts privés (sauf exceptions « charitables »).
S’ils coïncident avec l’intérêt général, c’est soit purement fortuit, soit contraint par la loi (en voie de disparition)
Car ce sont 2 logiques totalement différentes.
Si bousiller la planète est de l’intérêt de proprios privés, ils la bousilleront.
Si exterminer ses habitants permet de gagner en compétitivité, ce sera fait. Celui qui s’y refuse sera même éliminé par la concurrence.
(Cela concerne aussi le secteur public en concurrence avec le privé)
Si détruire des entreprises, gaspiller de l’énergie ou de quelconques ressources (logements), est de leur intérêt,
ce sera fait.
De même exploiter les non propriétaires au maximum de ce qu’ils peuvent se saigner.
———————
Seule la propriété collective des Ressources primaires (ce qui n’est pas contradictoire avec l’entreprise privée, bien au contraire!) peut permettre de promouvoir les intérêts collectifs et les intérêts particuliers – de tous – immédiats et de long terme.
C’est un passage obligatoire (mais bien sur pas suffisant)
Nous sommes très loin de l’avoir admis, et on se perd dans d’interminables recherche de fausses solutions, dans tous les domaines.
C’est LE point bloquant.
Merci Michel, je ne suis pas spécialiste de l’agriculture mais ceux qui travaillent la terre et font pousser toutes sortes de choses sans les considérer juste comme des marchandises (travail abstrait) sont les nouveaux aventuriers qui changeront le monde, avec d’autres, tous ceux qui ont compris que les valeurs de demain (je ne fais pas allusion au film Demain) seront directement inspirées de la nature.
J’ai regardé la page que vous avez mis en lien, qui schématise ce qu’est techniquement l’agriculture durable. C’est de la haute technologie, de l’innovation que des agriculteurs dans le monde entier semblent partager, de plus en plus nombreux, dans plus de 130 pays ! Ce n’est donc pas du tout Bisounours ni utopique.
On sait aussi que la faim dans le monde est avant tout un problème politique et le développement durable ne concerne pas que l’agriculture. Le message à comprendre est :
nous sommes tous membres de la communauté mondiale. Ce qui doit être maintenu et préservé dans une communauté durable, ce n’est pas la croissance ou le développement économique, mais tout le tissu de la vie dont dépend notre survie à long terme. Comme cela est également exprimé dans l’article signalé par Vigneron : « la préhistoire de l’humanité est sur le point de se terminer…. mais désormais il est aussi possible que nécessaire pour l’humanité de procéder d’une « seconde humanisation », cette fois consciente. »
Changement de paradigme dans la conscience environnementale. Redonner du sens à nos actes qui n’en n’ont plus.
Demain, nous ne chercherons plus le bonheur dans la possession de biens matériels mais dans la satisfaction que procurent des relations épanouissantes. Changement de valeurs pour mettre un terme au pillage des ressources naturelles et inverser la progression de l’extinction des espèces, de la pollution et du changement climatique.
Un exemple concret mieux expliqué par ceux qui planchent sur le sujet mais qui me semble simple à comprendre : le changement de taxation.
Aujourd’hui on taxe le travail, l’épargne et l’investissement et on subventionne certains secteurs qui polluent et dégradent l’environnement. On accorde également des milliards de subventions aux agriculteurs afin qu’ils ne cultivent pas leur terre.
Si on taxe les ressources non renouvelables, si l’on arrête les subventions perverses, on arrête les lobbys pervers.
Si l’on ne taxe plus le travail, les revenus et les salaires, on baisse le coût du travail, les concurrents seront forcés d’emboîter le pas pour rester compétitifs. Petit à petit (temps d’adaptation) se met en place naturellement une sorte de cercle vertueux, sans violence, loin des fumisteries du genre la révolution verte qui n’a profité qu’aux grandes firmes sans scrupules.
James,
Vous restez dans le cadre capitaliste. Avec un système de taxation pour favoriser tel ou tel comportement, vous n’irez pas loin, et ça finira par une usine à gaz.
Il est IMPOSSIBLE de résoudre un problème COMPLEXE en le prenant par un bout de l’intérieur.
Jamais on ne fait ça chez les scientifiques (les sérieux du moins) (sauf si on ne peut faire autrement, comme après un accident de centrale nucléaire…)
Seule la gestion collective des Ressources primaires…
Ok, ça fait 9874 fois que je le répète, mais toujours incompris, et vais donc tenter une illustration:
Prenons n’importe quelle grande entreprise. Renault, Airbus, Total, la BNP, qui vous voulez.
Vous remarquerez que leurs actionnaires centralisent (!) toujours la gestion des Ressources collectives (!) de l’entreprise dans une Direction Générale.
C’est indispensable pour maximiser l’intérêt collectif (!), et individuel des actionnaires, qui sont, par ailleurs, libres (!) de leur activité personnelle!
Ben pour l’entreprise Monde, ou Europe, ou France, ou Belgique, il faut faire la même chose. D’ailleurs c’est ce qu’on fait déjà dans les potagers collectifs.
Notez que jamais on ne laissera les multiples établissements, ou services, d’une grande entreprise se faire concurrence, … sauf à sciemment vouloir éliminer certains.
Notez que jamais on ne laissera un établissement,.. libre de faire ce qu’il souhaite, sans s’assurer que ça va dans le sens de l’intérêt général.
Imaginez, par exemple, les services financiers, jouer avec le fric de l’entreprise, dans leur intérêt propre, et au détriment des objectifs fixés par les actionnaires!
Et bien c’est ce que fait le monde de la Finance, sur la planète Terre…
Imaginez que tel ou tel établissement gaspille les ressources de l’entreprise, ses machines, ses matières premières, ses stocks, dans son propre intérêt, au détriment des objectifs fixés par ses actionnaires! Et bien…
Sur la Terre, ou à l’échelle d’une Nation, ou localement, les actionnaires doivent être le Peuple, … et non pas des proprios privés …
Est ce plus clair?
@Dominique Gagnot
Ca ne veut rien dire « les actionnaires doivent être le Peuple ». C’est encore plus démago que ce que nous servent nos politiques impuissants censés diriger une abstraction Peuple.
@Dominique Gagnot
Il est IMPOSSIBLE de résoudre un problème COMPLEXE en le prenant par un bout de l’intérieur.
………………..
Et vous parlez de complexité sans n’y rien comprendre.
James,
« Ca ne veut rien dire « les actionnaires doivent être le Peuple ».
————————-
Ok. Dites plutôt que vous ne comprenez pas ce que je veux dire par là.
Avant d’aller plus loin, admettez vous que nous sommes colocataires de passage de la planète Terre, et qu’il est de notre devoir de préserver ses Ressources dans l’intérêt des générations présentes et à venir ?
Sinon, inutile de lire la suite.
Si oui, c’est précisément le rôle du conseil d’administration des entreprises, qui représentent leurs actionnaires!
C’est pourquoi je dis que les peuples (si vous préférez à « le Peuple ») doivent être les actionnaires de l’entreprise Monde, (ou Europe, ou etc.)… Est ce ok ?
Dominique, vous embrouillez ce qui est simple en utilisant des mots à multiples sens
Etre co-locataires de passage sur la planète, et préserver ses Ressources dans l’intérêt des générations présentes et à venir, c’est ce que nous sommes nombreux à exprimer sur le blog de Paul Jorion.
D’ici à faire vos raccourcis simplistes sur les Ressources primaires, non !
@ James
« Demain, nous ne chercherons plus le bonheur dans la possession de biens matériels mais dans la satisfaction que procurent des relations épanouissantes. »
Relations épanouissantes avec d’autres mais aussi avec de nouveau concepts.
Parfaitement d’accord, en ce qui me concerne c’est déjà fait.
Avec derrière moi une carrière de technicien dépanneur, demain n’existe plus, c’est maintenant tout de suite qu’il faut trouver une solution même provisoire qui peut être améliorée, (on ponte, on swicht on remplace ) et sans précipitation.
Le mot demain est dangereux dans le sens où il nous déresponsabilise, ben oui on peut attendre demain, mais c’est quand demain?
En ce qui concerne le changement de taxation, j’avais écrit ceci il y a environ une dizaine d’années.
http://users.cybernet.be/Michel.Lambotte/autre.html
Cela a pris beaucoup moins de rides que moi.
Si vous examinez le site, vous pourrez vous apercevoir que j’ai réalisé la machine dans le cadre de l’autarcie, de la prosommation que j’appelle créalisation (celui qui utilise ce qu’il a créé) qui doit aussi faire partie du nouveau paradigme, ce qui est hors marché.
C’est sans importance si cela n’a pas encore abouti, dans le sens où j’expérimente le jardinage sous couvert en espérant lever la contradiction entre le travail du sol et le non travail, où faut-il arrêter le curseur nul ne le sait encore, une grande quantité de facteurs entre en ligne de compte.
Tout cela est tellement passionnant
James,
« D’ici à faire vos raccourcis simplistes sur les Ressources primaires, non ! »
———————
Il ne s’agit pas de raccourcis simplistes, mais de la conclusion d’un raisonnement logique qui vous échappe.
J’ai expliqué ça dans le lien ci-dessous, que manifestement je devrais donner plus souvent.
http://myreader.toile-libre.org/uploads/My_5639f75b29dcf.pdf
Si je vous casse les pieds, comme déjà à pas mal de monde sur ce blog, n’hésitez pas à le dire.
Au moins je n’aurais pas de remord à vous laisser, vous et vos convictions prémâchées avec Lambotte, puisque inébranlables.
J’espère que d’autres auront plus de succès…
Intuition, passion, sincérité vous caractérisent Michel, malgré les innombrables défauts que vous revendiquez 🙂
Je parlerai de votre aérateur ASTM à quelques rares personnes de ma connaissance susceptibles d’y prêter oreille, sensibilisées par ce sujet ô combien passionnant comme vous dites, même pour les non initiés. Ca fait plaisir de découvrir vos pages, on a l’impression d’une ferme détermination qui n’impose rien
Ce qui vous échappe Dominique c’est que vos souhaits sont du type Bisounours, ironiquement ce que vous martelez et reprochez à longueur de messages depuis des années à tous ceux qui échangent des réflexions sur ce blog, jusqu’à en stériliser les potentielles modestes solutions ou pistes de solutions.
Nous sommes tous conscients ici de ce que vous citez « La Terre appartient à tous. Nous n’en sommes que les locataires de passage. » Mais vous raisonnez avec une logique de robot qui fait abstraction de l’infinie diversité des humains et des sociétés qui habitent cette Terre
Etrange, vous qui convoquez la complexité qui est pourtant à l’opposé de votre approche. Déterminisme stakhanoviste, pour inventer une expression qui décrirait bien cette approche.
@ Dominique Gagnot dit : 23 mars 2016 à 22:37
« Il ne s’agit pas de raccourcis simplistes, mais de la conclusion d’un raisonnement logique qui vous échappe. »
Tu as raison, les ressources primaires sont essentielles à la vie, dès lors qu’elles permettent d’accéder à ce qui fait ce que nous sommes, c’est-à-dire un organisme fait de matière et de consommation d’énergie. Mais si les organismes vivants sont dépendants de bien matériels, ils sont aussi grandement dépendants de biens immatériels que sont certaines règles de droit élaborées démocratiquement et transmises au sein de nos civilisations occidentales «héritières » de ceux qui nous ont précédé.
Or ce que nous héritons, ce sont à la fois, lorsqu’il y en a, des biens matériels procurant des ressources primaires, mais aussi des biens immatériels, notamment des règles de vie et de façons de bien se comporter ensemble. Ce sont ces éléments immatériels que tu veux changer par un tour de passe-passe, consistant à dire : « cessez de vous appartenir et d’être libres et décidez démocratiquement de confier ce pouvoir à une autorité qui décidera de tout à votre place pour le bien commun »
Ne nous prendrais tu pas pour plus naïfs que ce que nous sommes ?
James
« Ce qui vous échappe Dominique c’est que vos souhaits… »
——————————–
Vous comprenez ce que je dis de travers, vraiment de travers.
Je n’exprime pas des souhaits, mais des faits.
Quand on dit que la Terre est ronde, on n’exprime pas un souhait, on exprime un fait.
J’exprime des faits, à partir desquels je déroule un raisonnement logique, qui aboutit a une conclusion donc logique.
A savoir que les Ressources primaires doivent être propriété de la collectivité, et non pas privatisées.
C’est donc une condition absolument nécessaire pour bâtir un Autre monde…
Le plus étonnant est que en local, (association, …) vous adoptez d’emblée ce concept de collectivisation des ressources primaires!
Mais on dirait qu’une barrière psychologique vous interdit de penser à des niveaux supérieurs, comme si vous vous heurtiez à un principe religieux (la propriété privée est sacrée ?)
Collectiviser les Ressources primaires semble simpliste, tout comme affirmer que la Terre tourne autour du Soleil.
Mais l’admettre est révolutionnaire et ouvre un champ immense de nouvelles possibilités.
C’est pour ça que j’insiste lourdement….
Tant que ce préalable n’est pas admis, il est impossible d’aller plus loin, et c’est bien dommage car en attendant on s’enlise.
Dominique, vous partez d’un fait, la Terre est ronde par exemple, pour ensuite y développer votre logique, et vous vous perdez en route.
Il ne suffit pas de partir d’un fait pour pouvoir affirmer ensuite que le raisonnement, lui, tient la route, et l’asséner toutes les cinq minutes sur ce blog.
On ne gère pas un jardin de la même manière que l’on gère la planète.
D’où tout l’intérêt d’une approche à la fois globale et locale pour comprendre ce monde actuellement en phase de transition, et tirer si possible notre épingle du jeu, localement, dans ce monde global.
Je reprends la phrase particulièrement intéressante de la vidéo initiale :
« Comment voulez-vous que l’on puisse décider du bien commun s’il n’y a pas de volonté commune; Il faut un réapprentissage de la démocratie.
Le bien commun : ça ne peut pas être contraint, ça doit être voulu.
La Monnaie citoyenne pour les « villes en transition » : monnaie de secours dans un territoire de vie »
Le mot Territoire est important, territoire de vie, projets communs, convergences …
Dans cette vidéo, il est question de passer de chenille à papillon, pas de collectiviser les Ressources primaires de la planète ! Il s’agit de transformer progressivement la société et non pas d’une révolution brutale, même s’il y a urgence, et même s’il est bien tard pour la prise de conscience.
Quant à nos soi-disant élites, elles ont démontré leur capacité de nuire donc votre tyran providentiel, merci bien !
« Mais vous raisonnez avec une logique de robot qui fait abstraction de l’infinie diversité des humains et des sociétés qui habitent cette Terre »
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Oui, un robot dirait la même chose.
Si je fais abstraction de la diversité des humains etc., c’est parce que la Terre et ses Ressources sont un bien commun, ou encore une « propriété » collective de l’humanité (c’est évident, non?), et ça c’est indépendant de la volonté des humains. C’est un fait.
Or, c’est un fait qui a toujours été nié, au profit des plus forts qui se les ont appropriés, à travers des guerres, et des lois – illégitimes donc – entérinant leur propriété privée.
C’est là la racine des problèmes actuels, qui empêche d’y trouver des solutions.
Et on ne veut pas le voir, comme si nous avions été conditionnés pour n’y prêter qu’une attention distraite, comme si ça n’avait pas plus d’importance que ça, alors que c’est fon-da-men-tal.
James,
Ok, sauf que les solutions que vous proposez se heurtent rapidement à des intérêts privés, qui interdisent de les généraliser.
Pour rester dans l’agro, comment voulez vous que des propriétaires terriens, par exemple, qui exploitent n’importe comment, ou laissent à l’abandon, adoptent vos principes s’ils n’y trouvent pas leur intérêt?
Pour ne citer que cet exemple car il en est de nombreux autres. (destruction d’entreprises indispensables sous divers aspects, ou au contraire préservation d’activités inutiles, polluantes, massivement gaspilleuses… mais profitables, etc)
On peut remplir des pages…
Les propositions de « Demain » sont de doux rêves.
Elles ne peuvent rester que marginales, et d’effet négligeable devant l’immensité des problèmes, à défaut de collectiviser…
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Quant à nos soi-disant élites, elles ont démontré leur capacité de nuire donc votre tyran providentiel, merci bien ! »
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Mais c’est un autre problème ça!
Si l’on collectivisait les Ressources…, il est évident qu’il faut une entité bien différente de nos actuels gouvernements!
Ne mélangez pas tout.
@ James
Merci pour ces compliments qui me font très plaisir.
Vous dites ceci:
« on a l’impression d’une ferme détermination qui n’impose rien »
Pas si ferme que cela, je laisse des tas de portes ouvertes, même que ma moitié me le reproche assez souvent en fait, je suis bordélique.
C’est à partir de 1980 que j’ai commencé à prendre conscience de ce que j’écris à présent.
Au début, je voulais à tout prix convaincre, je ne récoltais que sarcasmes et oppositions. Puis quelqu’un ma dit, le monde ne change pas c’est toi qui change.
A ce moment là j’ai compris que le monde changera quand les circonstances lui demanderont, que cela ne sert à rien d’imposer quoi que ce soit. Il faut juste dire et montrer les choses et si elles sont valables d’autres pourront s’en inspirer. Si cela ne se passe pas alors il faut se remettre en question et changer de cap.
» le monde ne change pas c’est toi qui change. »
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Notez que lors des révolutions du 18èm le monde a changé, parce que des minorités ont poussé dans le « bon » sens.
A cette époque, pendant que certains convoquaient une Assemblée constituante, vous, vous seriez resté à améliorer votre grelinette, convaincu que le monde ne change pas…
Pris sur le fait Dominique. Vous savez ce que c’est que l’effet papillon, et l’effet contagion et les émergences ? C’est ça la complexité. Une grelinette dans un potager multiplié par des millions, ça fait des millions de potagers fertiles si la grelinette est efficace et le principe adopté. Par contre, une révolution dont personne ne veut, ça fait plouf.
James,
Croyez vous que les grands problèmes du monde (inégalités croissantes avec tout ce que ça génère: guerres, terrorisme, misères,) la dévastation de l’écosystème (réchauffement, pollutions, épuisement des ressources) vont se régler avec des grelinettes ?
Comme Jorion et d’autres, je suis convaincu que si on ne parvient à une Révolution, qui ferait plouf, il en sera finit de notre espèce.
Vous ne mesurez pas l’étendue du problème.
Il est HénOrme, dans toutes ses dimensions. Et demande un changement de Système économique à tel point radical, qu’il est encore inimaginable.
Ce qui demande de chercher, c’est un minimum, non?
Et pour moi il clair que après l’abandon du droit du sang, il y a 225 ans, il faudra abandonner le droit de la propriété privée. Il n’y a pas d’alternative.
Les grelinettes, même par milliards, n’y changeront rien.
Je devrais toujours préciser qu’il faut « remplacer la propriété privée par la propriété du droit d’usage (des Ressources primaires seulement). La propriété privée est conservée pour tout le reste… »
Ce qui n’a rien à voir avec un régime communiste tel qu’on l’entend.
« une révolution dont personne ne veut »
—————————–
Je vais vous étonner, mais moi non plus je ne veux pas de révolution! J’ai tout ce qu’il me faut dans le monde actuel, merci.
La question n’est pas de savoir si on en veut ou pas.
Dans tous les cas il y aura une Révolution : au minimum ce sera la disparition de l’espèce.
Avez vous demandé aux gens s’ils souhaitent la disparition de l’espèce ? …
@Dominique. Des révolutions il y en a en permanence, mais dans vos incantions il s’agit d’une révolution impossible. Si on suivait votre logique, on arrêterait même de respirer car respirer ne permet pas de collectiviser les Ressources primaires. Vous croyez vraiment que l’on n’a pas conscience de la situation ? Et vous croyez être le seul à réfléchir ? Vous allez vous battre avec un lance pierre contre des forces armées jusqu’aux dents qui peuvent vous désintégrer sur le champ ?
Et arrêtez de persifler sur les potagers et les grelinettes, au moins ils font des choses concrètes et ils auraient certainement beaucoup à nous apprendre, surtout quand il n’y aura plus de supermarchés pour acheter des poireaux et des carottes
@ Dominique Gagnot dit : 24 mars 2016 à 15:50
« La propriété privée est conservée pour tout le reste… »
J’ai relu ton projet, tel que défini ici : http://myreader.toile-libre.org/uploads/My_5639f75b29dcf.pdf , et je n’y ai rien trouvé qui pourrait constituer le début de ce que tu énonces comme « tout le reste »
Dans ce « tout le reste », l’exploitation des êtres humains en tant que producteurs ou consommateurs de richesses marchandes, serait elle permise ?
Plus j’essaie d’imaginer où tu veux nous mener, plus j’entrevois un régime totalitaire qui laisserait la part belle à ceux qui se seraient hissés au sommet, comme ce fut toujours le cas depuis que le monde est monde. Qu’elles garanties et moyens prévoies-tu de mettre en place pour éviter de tomber dans ce travers ?
jducac,
Je n’est pas détaillé, mais la phrase ci dessous signifie que des entreprises privées, et libres, s’établiraient spontanément, pour répondre à la forte demande des besoins sociaux et écologiques de toutes natures, financés par la Rente…
Autrement dit ce serait comme actuellement.
Toujours par recherche du profit, au lieu de faire des trucs stupides, elles seraient, conduites à faire des trucs intelligents.
Qu’est ce qui te dérange là dedans ?
« La remise en état de l’éco-socio-système serait le principal secteur d’activité, entrainant la création de nouvelles entreprises, et offrant de très nombreux emplois. »
James,
Je ne comprends rien de votre dernier post.
Pourriez vous préciser ?
Sinon, ma proposition est un objectif – qu’il faut avoir en tête, et que personne, à ma connaissance n’a encore étudié.
Les gens (du moins ceux qui se portent encore bien, comme vous semble t’il) sont encore inconscient de l’impasse catastrophique ou nous sommes.
Il faut attendre des catastrophes d’ampleur suffisante et qui les touche directement pour qu’ils se réveillent.
Ceux qui voient le danger sont catalogués prophètes de malheur, et ignorés.
En espérant qu’il ne soit pas trop tard…
jducac,
« je n’y ai rien trouvé qui pourrait constituer le début de ce que tu énonces comme « tout le reste » »
—————————
Tu serais propriétaire de ton compte en banque, de ta bagnole, de tes mobiliers, de ta chemise, etc
et du droit d’usage de ta maison que tu utiliserai librement comme actuellement.
Ou est le problème ?
Dominique Gagnot : 25 mars 2016 à 10:45
Je ne comprends rien de votre dernier post.
Pourriez vous préciser ?
… La remise en état de l’éco-socio-système serait le principal secteur d’activité
……………………………………….
Dans un autre monde on vous imprimera un dictionnaire en 5 volumes, qui de la page 1 à la dernière dira : les Ressources primaires, les Bisounours, les Ressources Primaires, les Bisounours ….
Donc, ceux qui ont déjà mis ça en place depuis longtemps, la remise en état de l’éco-socio-système, sans attendre Dominique Gagnot sont des Bisounours, même s’ils sont déjà des millions de par le monde à faire leur révolution en douceur et à remettre en état les sols grâce à leur technologie à la fois ancestrale et de pointe. Ils ont leurs grelinettes à eux, mais vous, vous tueriez dans l’oeuf toute initiative échappant à votre illusion collectiviste sauce stalinienne.
Lisez le document de Michel Lambotte et vous comprendrez qu’il a … tout compris et n’a pas besoin de vos leçons qui ne sont qu’illusion d’objectivité mais qu’habilement, vous prétendez scientifiques de temps à autres, pour tenter de crédibiliser votre discours qui ne tient pas la route
Oui, tant qu’on est dans une période d’apparente abondance bien peu ne bougent, et certainement pas ceux en haut de la hiérérchie qui commence pourtant a sérieusement se fissurer. Mais vous, vous imaginez qu’on peut remplacer une tête par une autre pour que ça change ?
Pour le reste, merci pour le Psittacisme que l’on a déjà lu et dit mille fois ici
James,
« … ceux qui ont déjà mis ça en place depuis longtemps, la remise en état de l’éco-socio-système, …
————————————
Oui, certes.
J’imagine qu’ils ont des activités professionnelles positives pour l’éco-socio-système, donc.
Combien sont ils ? Je n’en connais aucun dans ma région.
Tout ça pour dire que les gens dont vous parlez sont archi-minoritaires, et sans moyens. Avec ça …
Imaginez le Titanic.
Vous diriez qu’ils ne faut pas décourager ceux qui écopent avec des petites cuillères.
Il est vrai que l’espoir fait vivre.
James,
« Mais vous, vous imaginez qu’on peut remplacer une tête par une autre pour que ça change ? »
——————————
Non, pas seulement.
Visiblement vous n’avez rien lu de mes posts de ce fil, ainsi que les pdf.
Vous ne voulez pas savoir, et donc vous ne pouvez pas savoir! Et pourtant…
Dominique, informez-vous ! L’écodéveloppement est déjà en route et même s’il est bien tard et que bien évidemment nul ne sait ce qu’il adviendra de l’humanité dans les prochaines décennies tant le dérèglement est important partout, ces petites révolutions en douceur seront de toutes façons bien plus efficaces que vos sarcasmes idéologiques sur ceux qui s’activent à la remise en état de l’éco-socio-système avec leurs connaissances et leurs moyens.
Il y a aussi des équipes scientifiques interdisciplinaires qui s’activent et c’est en observant la nature qu’ils ont compris que bon nombre de nos problèmes technologiques ont été déjà résolus dans la nature elle-même par des moyens autrement plus efficaces que le seul déterminisme génétique. Ce n’est qu’un exemple et votre dédain pour les livres et ceux qui les écrivent ne vous permet pas de comprendre qu’il se passe des choses ailleurs que dans votre compte rendu pdf.
James,
Oui, je sais que 0,1% (environ) des budgets planétaires sont mis dans l’éco-développement. (1% si ça vous fait plaisir)
Sachant que 90% va à des activités dévastatrices.
1% face à 90% c’est quasi négligeable.
Un peu comme des colibris pour lutter contre un incendie alimenté par des lances flammes.
La seule méthode réaliste d’inverser le cours des choses est que 90% des activités soient consacrées à la remise en état de l’éco-socio-système. Et ce ne sont pas de dérisoires initiatives individuelles qui vont vaincre l’ennemi.
C’est comme à la guerre: il faut mobiliser le pays, le continent, le monde entier pour avoir une chance.
Lorsqu’il faut faire la guerre on ne se contente pas de faire appel aux bonnes volontés équipées de grelinettes. Regardez les budgets militaires! …
Et si on arrive pas à mettre en œuvre un Système économique conçu pour réparer l’éco-socio-système, et non plus faire des guerres indispensables aux affaires, c’est foutu.
Disons que les actuelles initiatives pour protéger l’environnement ne font qu’un tout petit peu reculer l’échéance fatale. Ok, c’est toujours ça de temps de gagné…
Dans le pdf j’ai indiqué comment il serait possible de réaliser un tel système économique.
http://myreader.toile-libre.org/uploads/My_5639f75b29dcf.pdf
Personne n’en parle actuellement.
C’est normal. Avant qu’on parle d’un nouveau truc, ben on en parle pas. Et ceux qui en parlent passent pour des dingues.
Faites le test :
Imaginez comment, votre ancêtre, sous Louis XIV, aurait rigolé si on lui avait parlé de télévision, de voiture sans cheval, de voiture qui vole à la vitesse du son pour traverser les océans, etc…
Mais j’espère bien qu’en en parlant, ça finira un jour par se banaliser. De toutes façons il n’y a pas d’autre choix réaliste.
@ James
Bonjour,
J’ai un truc sur les bras
Cet après midi je suis allé dépanner une machine chez mon ex-patron (je suis retraité 4/5)
Les circontances on voulu que je parle du pétrole avec trois ouvriers qui m’écoutaient bouche bée.
Après l’exposé improvisé la question a fusé. Et maintenant qu’est qu’on fait? Et me voilà parti sur la thermodynamique de l’évolution, deux monaies obligatoires, monnaies locales, revenu de base, énergies renouvelables, agriculture de conservation et tutti quanti.
Un des trois m’a dit: on ne nous a jamais dit cela, faut mettre cela sur papier.
Pour qu’il s’activent et qu’ils comprennent qu’ils peuvent participer au changement je leur ai suggérer d’aller voir le film Demain en changeant le titre par « Maintenant, ici, tout de suite »
Voilà, si vous voulez participer au papier mon adresse mail est sur mon site.
Justement, pour mobiliser le pays, le continent, le monde entier il faut initier des mouvements, il faut des gens qui comprennent ce qu’est un écosystème, il faut des chercheurs, des scientifiques, des philosophes, des universitaires libres, des politiciens pas corrompus, des projets qui tiennent la route et fédérateurs qui ne soient pas juste des discours politiquement corrects. Vous, vous commencez par la fin, vous dites qu’il faut que 90% des activités soient consacrées à la remise en état de l’éco-socio-système et que cela se fera comme avec une baguette magique du simple fait de le dire. Et vous vous glorifiez en présentant ça comme une innovation qui va vaincre l’ennemi alors que ça fait des décennies que d’autres s’y emploient concrètement malgré les pressions de l’establishment.
Et vous, vous faites quoi à part vous moquer des grelinettes et des potagers ? Vous n’avez pas une personne qui vous suit et pas un tournevis pour commencer votre révolution. Mais vous voudriez décourager tous ceux qui agissent de par le monde. Elle est là la conscience en marche, pour changer de cap il faut commencer par changer nos valeurs qui changeront les règles du jeu. Et ce n’est pas un tyran providentiel qui changera les choses. C’est par une prise de conscience de l’humanité qui tarde à venir parce que les pouvoirs en place étouffent ces consciences. Avec votre approche idéologique vous renforcez ces pouvoirs.
ça ne sert à rien de chercher si derrière aucune structure n’est prévue pour développer et mettre en application.
N’importe quel entrepreneur sait ça.
@Michel
Réponse partie 🙂
Dominique, après tout, faites votre révolution et même sans la bénédiction de qui que ce soit, tant que vous en avez encore le droit
James,
Mon approche n’est pas idéologique, (le système actuel me va bien), mais elle découle d’un raisonnement purement logique, que j’ai exposé. Je pose un problème et cherche une solution.
Je ne suis pas – du tout – communiste dans l’âme!
Les individus se comportent – toujours – en fonction de leur intérêt propre. C’est une règle générale, jamais démentie. Les exceptions confirment la règle.
Il y a 3 options :
– l’option « si tous les gars du monde voulaient bien se donner la main…. ». Ce qui n’a donc jamais marché, puisque l’intérêt individuel finit toujours par prendre le dessus.
– la force (dictature)
– faire en sorte que le système économique, de par ses structures, induise un comportement vertueux, de par l’intérêt que les individus y trouvent (tous).
Puisque vous me demandiez ce que je fais, ben j’étudie cette option, au niveau système!
Il s’agit bien d’une tournure d’esprit à adopter, qui amène déjà pour soi détente et sérénité… qui font tache d’huile.
Bien sûr, il est souhitable de mettre un brin de folie, d’espièglerie dans les idées et surtout beaucoup d’humour ce qui ne n’empĉhe pas leur pertinence.
« qui amène déjà pour soi détente et sérénité… »
Voui, effet « thermodynamique » et augmentation de « l’entropie », garantis… , ouffffff , ce matin chui « pétée » je sais plus où je suis…mdrrr, ça thermodynamite et ça fait du bien…JA a raison c’est un truc de maso… 😉
@Gudule
hum ! je pense que c’est le genre d’intermède qui est utile à tous…
détente++
Pour la petite histoire, un pépin m’a fait passer de la ceinture marron à la ceinture de flanelle…. ce qui m’éloigne des tatamis, mais pas de l’esprit aïki, précisément, comme vous le soulignez, dans son esprit originel où les « atemis de décontraction » n’ont même pas de raison d’être.
Sur le même tatami, dans l’esprit ci-dessus, la diversité existait: il y avait entre autres ceintures noires xx dan
un « mécanicien du mouvement » et un partisan du « ki », qui cohabitaient très bien, comme quoi … 🙂
Concernant les « grosses brutes », je m’attends à leurs objections… mais vous m’avez devancé. C’est bien un contexte où il faut sentir pour comprendre…
@Adoque
« Sur le même tatami, dans l’esprit ci-dessus, la diversité existait: il y avait entre autres ceintures noires xx dan
un « mécanicien du mouvement » et un partisan du « ki », qui cohabitaient très bien, comme quoi … 🙂 »
Exactement, surtout qu’on est tous là pour partager et apprendre, et avec humour, sinon, on s’emm… et que, en aïkido la compétition n’existe pas, ce qui met à mal les égos hypertrophiés.
Après, comme partout, il y en a qui ont le melon, qui braillent et qui se la jouent, bof, pas trés intéressant….plutôt casse bonbons, mais bon, ils finissent par se calmer où ils partent d’eux m^me .
Contente d’échanger avec un aïkidoka ; selon les clubs et la fédé, il y a des clubs où même si on a eu des soucis , physiquement, vous pouvez encore pratiquer; c’est le cas de mon club esprit sao Tome, ou m^me quasi à 4 pattes avec une cruralgie de folie ( javais fait que 2 séances de kiné) et une ceinture lombaire, ma prof, m’a dit, ok tu gardes ta ceinture et tu peux venir, fais comme tu le sens. J’y suis allée tout doux, je connais les mouvements, je me suis détendue, au bout d’un quart d’heure j’ai viré la ceinture, j’ai décollé et c’est parti, un vrai pied . Comme quoi..
J’en profite pour leur rendre hommage, et moulti bizz, je sais que fred lis le blog de temps en temps……. 😉
Pour ma pomme, ce fut hier, jusqu’en 1980, là : http://ecbelfort.com/crbst_12.html
Bon, le dojo était beaucoup plus petit, il fallait avoir la notion de l’espace, les murs n’étaient pas loin 😉
Le pèlerinage demanderait contraction du temps et de l’espace !
Quoiqu’il en soit, et c’est le point qui peut rester intéressant sur ce blog, c’est « l’éducation » que j’ai engrangé durant cette période où Serge Merlet nous laissait pratiquer dans son sous-sol aménagé en dojo le dimanche matin, en bonus !
L’ »éducation » que j’indique pourrait être illustrée par ceci:
» Vous me prenez pour un bisounours, c’est bien! Mais j’n’en suis pas un ! « :-)))
« c’est « l’éducation » que j’ai engrangé »
Je vois que vous en avez conservé des éléments importants. Perso je n’ai pas de problème physique majeur qui m’empêcherait de continuer et ce qui me plaît et me touche, c’est bien que quel que soient l’âge et la condition physique et les « moyens » matériels, cela reste une activité riche d’enseignements sur beaucoup de plans et notamment au niveau de la solidarité et du partage. Les plus fragiles ne sont pas exclus. Quand aux dans….vi, vi, je relativise…..de plus en plus, surtout depuis un stage avec Ikeda (8ème dan), un « monstre » de gentillesse, d’humilité, de simplicité et de générosité; édifiant.
Bref, c’est ouvert et généreux, l’absence de compétition n’y est pas étrangère….merci à vous.
Je rappelle donc que « Demain » n’aura pas lieu, car les friqués qui dirigent le monde en ont rien à foutre.
Quant aux autres ils rament en polluant/gaspillant à qui mieux mieux, pour ne pas se faire éjecter du Système.
A défaut ils finissent le plus souvent clochard, sans lendemain.
Ceci dit ça reste un bô film qui, par contraste avec le vrai monde, fait rêver dans les chaumières. (d’où son succès.)
Pour François Leclerc, à propos de la BCE. Un conseil : y réfléchir à deux fois avant de se gausser de Weidmann. Les bénéfices de la BCE c’est peanuts, certes, mais ce sont ceux des banques centrales nationales qu’il faut regarder. Et là, rien que pour la Banque de France, en 2014, on était à 4,81 milliards de bénéfice avant impôt, impôt sur le bénéfice qui a apporté 2,15 milliards au budget de l’Etat Français. A ces 2,15 milliards il faut évidemment ajouter les dividendes pour l’actionnaire, ce même Etat Français, soit 1,5 milliards. Total : 3,65 milliards, soit pas loin de deux points d’indice d’augmentation pour les fonctionnaires, exemple au hasard.
Pour 2015 les chiffres sont du même ordre (1,9 milliards d’impôt sur bénéfice).
http://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/021764679542-la-banque-de-france-a-degage-un-benefice-net-de-223-milliards-deuros-en-2015-1206834.php
Oh, je ne me gausse pas tant que cela de lui ! Je lui donne même raison sur un point : l’Helicopter Money élude les vrais problèmes. Mais de là à lui donner tous pouvoirs sur l’obscure machinerie de l’eurosystème, il y a un pas. Les actionnaires – les BCN – ont leurs prérogatives et on ne puise pas dans leur caisse comme cela.
Tous pouvoirs ? Ah bon ? C’est Weidmann qui commande à Francfort ? Sérieux ?
ACTION ! ZUT aux gens qui veulent rêver à tort et à travers….
En vrac, car merde, y en a marre !
Des jeunes ont entendu parler qu’au fond du jardin du lycée, il y avait une « deuxième école » avec ordinateurs et tout et tout. Les voici arrivés munis de gros feutres odorants écrivant des panneaux revendicatifs bourrés de fautes d’orthographe et parfois incompréhensibles. Demain, ils prévoient, comme dans d’autres écoles du coin, un blocus !!
Ceci a tourné au cours d’orthographe, puis, à l’analyse de cette foutue loi El Khomri et enfin, à l’écriture de slogans qui tiennent debout.
Ni la précarité ni la flexibilité n’avaient de sens pour eux…. Pourtant, hier, une élève regardait un autre jeune de son âge fouiller les poubelles, sac à dos vide accroché aux épaules et me disait : c’est là que je vois que tout va mal !
Je donne des instructions étonnantes pour les jeunes qui préparent le bac et leur BTS. Logés dans des studios, au mieux, des deux pièces, ils n’arrivent pas à réviser. Donc, je leur conseille d’installer une chaise dans la salle de bains ou de s’installer dans les toilettes. Nous nous racontons l’aventure chiottes instructives le lendemain, c’est assez drôle.
La gale a fait son grand retour dans les familles. Entre cours de français, rapport de stage ou histoire, voici les instructions « toilettes de chat ».
L’un d’eux me disait qu’il n’arrivait plus à écrire et j’allais l’engueuler pour sa paresse. Mais voilà, il avait une brûlure de la taille d’une paume de main en train de s’infecter. Sa toilette hebdomadaire avait mal tourné ; il s’était brûlé en chauffant l’eau.
Ah ah ! Rigolons rigolons rigolons ! Il ne faudrait surtout pas être rabat-joie !!!
C’est du vrac… que les gens bien continue leur petit bonhomme de chemin !
Oui Michel, des relations epanouissantes avec de nouveaux concepts, qui pour moi n’ont rien de nouveau de ce fait, c’est également ce que je vis dans l’aïkido au sein du groupe avec lequel je pratique la semaine. Le fait de le vivre déjà concrètement dans l’action et le partage, et ce à travers une, voire des activités, rend ces concepts réalistes et surtout tangibles et c’est trés important. Car il ne suffit pas de théoriser mais de bien d’être egalement dans l’action et la pratique de ce que l’on porte. Donc de l’incarner. Dont acte.
Merci à vigneron pour cet texte qui fait une analyse intelligente de la modernité, même si je ne suis pas entièrement d’accord avec sa définition de l’inconscient, que je trouve restrictive . C’est clair, le capitalisme se renouvelle sans cesse et ce quel que soit le régime politique qui croit le supplanter ; voire le supprimer. Sa « plasticité » est indéniable. Cela me fait penser à A Supiot et ses constats lucides relatifs à la gouvernance par les nombres.
En tout cas, cette conclusion lucide s’impose par son évidence et son actualité : « mais désormais il est aussi possible que nécessaire pour l’humanité de procéder d’une « seconde humanisation », celle fois consciente. »
Paul Jorion, France Bleu Armorique, 23 mars 2016 : » Les Turcs ne se sont pas occupés de nos guerres de religion. »
Ils auraient eu bien tort…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alliance_franco-ottomane#Soutien_au_protestantisme_sous_Charles_IX
Récit d’un collègue pompier, pas dormi, de perm et le sourire la banane en racontant ça, ce matin, génial.. : ce collègue pompier a accouché une femme, en urgence, vers 8h du mat, qui faisait une hémorragie sévère, dans l’ambulance, une métrorragie plus exactement. Elle a failli y passer et le petit aussi, moins de deux…Il ont du arrêter le camion près d’un pont. Le médico arrivé rapido sur place ,les a immédiatement assisté, vu l’urgence en train de virer mort certaine, pour les 2, et tout le monde a pu être sorti d’affaire, un rayon de soleil…
« Oui j’ai essayé de dire que l’enfer était pavé de bonnes intentions……c’est une gageure ! »
Je plussoie, M Jorion, et ce n’est rien de le dire…..
Comment transmettre cette belle histoire aux Syriens et aux Grecs tant qu’on y est, ça leur mettrait la banane!
Faut savoir oublier les petits problèmes de l’existence.
Scènes de panique tranquille
HF Thiéfaine
« Valium, Tranxène, Nembutal, yogourts, acides?
https://www.youtube.com/watch?v=70hbtlN5-ow
@Dominique Gagnot
» il y a 3 options… «
…
Vous vous placez (peut-être à votre insu …?) en position de « fou du roi », ne pouvant, par constitution, changer de couleur…
Mais vous êtes utile, quoiqu’on en dise, au roi 🙂
… j’ajouterais, qu’il y a aussi le « fou de la reine » qui ne rencontrera jamais le « fou du roi »… peine perdue que s’y essayer.
Vous me direz, à juste titre, que c’est un jeu… d’échecs !
…
Et si nous essayions, comme le suggère Paul Jorion dans son dernier livre, de participer au jeux… gagnants 😉
C’est sûr, il faudra changer les règles du jeu, mais ne vaut-il pas mieux un effondrement contrôlé (un peu) à l’effondrement inéluctable tel qu’il se présente ?