L’actualité de la crise : Première éclaboussure, par François Leclerc

Billet invité.

PREMIERE ECLABOUSSURE

Il est des périodes où ce qui devrait rester confidentiel est révélé au grand jour. Ce n’est probablement que le commencement.

James Crosby, vice-président de la Financial Services Authority (FSA), l’organisme britannique de supervision des banques, vient de démissionner mercredi, au cœur d’un scandale qui atteint également le gouvernement. Un épisode qui accroît les suspicions sur l’absence d’indépendance de cet organisme vis-à-vis des groupes financiers qu’il est censée superviser, alors que son impuissance à prévenir la crise était déjà critiquée.

L’affaire, qui vient d’éclater, remonte à 2005, du temps où James Crosby était directeur général d’HBOS, une banque que le gouvernement britannique a dû dernièrement secourir d’urgence, avant d’être rachetée par sa concurrente, Lloyds TSB. LBG, le groupe issu de ce rachat est détenu à 43,4% par l’Etat britannique.

A l’époque, encore en pleine période euphorique à la City, le responsable du contrôle des risques de HBOS, Paul Moore, avait alerté la direction de la banque contre des prises de risques excessives, pour se retrouver licencié par James Crosby, qui prétend aujourd’hui que le licenciement était sans rapport avec le cri d’alarme poussé par Moore et résultait en réalité d’une réorganisation de routine.

Paul Moore, alors que son aventure était restée peu exploitée dans les médias, a finalement écrit à ce sujet à la commission parlementaire des Finances, qui s’est saisie et a interrogé à ce sujet, lors d’une audition télévisée, deux autres anciens patrons de la banque, qui ont tous deux démenti sa version. La presse s’est néanmoins emparée immédiatement de l’affaire. Puis l’opposition a réclamé une enquête officielle, avant que James Crosby, tout en réaffirmant son innocence, ne se décide à démissionner, afin de ne pas nuire, a-t-il dit, au bon fonctionnement de la FSA.

L’affaire a pris une tournure politique, Gordon Brown étant finalement mis en cause directement, en raison de ses liens avec James Crosby.

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11 réponses à “L’actualité de la crise : Première éclaboussure, par François Leclerc”

  1. Avatar de TL
    TL

    C’était le même qui était en poste au moment où Northern Rock a commencé à avoir des ennuis, et qui n’a pas jugé bon d’abréger ses vacances pour une « si petite affaire », non ?

  2. Avatar de Auguste
    Auguste

    @ Fab
    Le billet n° 1876 du 9 fev s’intitulait « Rideau! »
    Vous avez exprimé votre rêve [partage à 19h:19]
    http://www.pauljorion.com/blog/?p=1876
    Le 11 fev. à 19:19 vous répondiez à Auguste, le matin à 11:12
    http://www.pauljorion.com/blog/?p=1876
    OK. Excusé ! Vous êtes très clair. C’est parfait.

    Merci pour l’encouragement … la tâche n’est pas banale.

    Prenez déjà le billet n° 1898 du 11 février M. François Leclerc intitulé
    « La belle époque où l’on pouvait encore collectiviser les pertes« 
    http://www.pauljorion.com/blog/?p=1898

    Le rejet de la vente de Fortis à la BNP par ses actionnaires est intéressant à deux points de vue:
    1/ Révolte d’investisseurs contre l’intervention d’un État tentant de sauver (?) les meubles.
    2/ Caractère démesuré des empires financiers par rapport aux États (contribuables) qui les abritent :
    IslandeNation (contribuables islandais)
    BelgiqueNation (contribuables belges), poids plume financier quand on la compare à « sa » banque Fortis,
    GrandeBretagneNation (contribuables anglais) incapable de porter à bout de bras « son » secteur financier,
    ÉtatsUnisNation qui recule devant la tâche de mettre en place une « banque de défaisance » qui mettrait en quarantaine la masse de « ses » produits de dette aujourd’hui trop dépréciés

    Les guillemets à … « sa » … « son » … « ses » sont de moi, Auguste.

    Est-ce « sa » banque ? … à la BelgiqueNation (contribuables résidents)
    Est-ce « son » secteur financier » ? … au cortège des contribuables anglais
    Sont-ce « ses » actifs toxiques ? …

    Qui sont les topCreanciers et noyaux durs de Fortis ?
    Qui sont les topCreanciers et noyaux durs de Barclays plc enregistrée dans le paradis fiscal Delaware ?
    Qui sont les topCreanciers et noyaux durs des six topBanques de WallStreet et de la Fed-of-NewYork ?

    Et François Leclerc poursuit

    Les pertes causées par les bulles financières quand elles éclatent
    dépassent désormais en taille la capacité d’absorption des ÉtatsNations [d’absorption des contribuables (Auguste)] et
    le monde découvre les conséquences à long terme [passées, immédiates, à MT et à LT (Auguste)] de la privatisation des profits
    alors que l’issue de secours si pratique autrefois de la collectivisation des pertes a disparu de l’horizon des possibles.

    Bien … il faut aussi que je poursuivre mes travaux de fond, de mon côté.
    Je vous laisse avec LeClownBlanc.
    Je lui demande de rester dans le prolongement de François Leclerc, et
    simultanément,
    de répondre à Nadine – Billet n°1884 du 10 fev « Autour du pot« 
    Commentaires Nadine du 11 fev 10:55 et 18:53
    http://www.pauljorion.com/blog/?p=1884


    @François Leclerc
    Merci pour votre réponse mais ce n’est pas cette explication que j’attendais.
    Je voulais simplement parler des banques bénéficiaires ou créancières des autres banques qui au final captent toute cette « monnaie centrale »

                   (guillemets d’Auguste)
    mais pas des banques en difficulté qui ont reçu directement ces avances de la « banque centrale ou de l’Etat » pour ne pas faire faillite.

                    (guillemets d’Auguste)

    Banques centrales et EtatsNations (Trésors) ont une fonction : s’endetter au nom et pour le compte d’autrui,
    au nom de celles et ceux qui sont ne sont pas nécessairement prêts à toujours payer les « intérêts » ou taxes additionnelles,
    surtout quand c’est pour faire n’importe quoi avec cet argent, notamment engraisser des topCreanciers apatrides,
    pas même « étrangers »
    ce serait un moindre mal … ils seraient taxables ailleurs,
    par ex. dans un pays avec beaucoup de pauvres cf. rêve de Fab supra

    Et ne pas oublier Gordon Brown ! … l’objet du billet !

  3. Avatar de LeClownBlanc
    LeClownBlanc

    @ nadine

    Avec leurs « masques onshore »
    Bernanke et Geithner aimeraient bien endetter le peuple d’Obama avec 3.000 à 4.000 milliards de $.
    Pour l’instant 700+700 environ

    en.wikipedia.org/wiki/Tax_haven

    Ne faut-il pas que chacun puisse prospérer ?
    La Fed, institution privée, est go-between. Son rôle est de prêter sans risque
    La charge des intérêts de la dette c’est aux contribuables de la payer.
    Pour le gouvernement américain (les proches d’Obama) c’est presque sans importance,
    le $ étant la référence des marchés offshore et des « réserves » réputées donner confiance.

    La position des européens de l’euro onshore n’a rien de commun avec celle des américains du $_onshore.
    L’euro n’est qu’une « monnaie normale » parmi d’autres
    Quant au capital de la BCE il est dérisoire


    http://www.ecb.int/ecb/orga/capital/html/index.fr.html

    Vous dites :
    « Où passent ces milliers de milliards de monnaie centrale que toute ces banques centrales et les Etats déversent aux banques qui en ont besoin ? »

    La question réclamerait d’être reformulée, notamment l’expression « milliards de monnaie centrale »
    Bon, ne compliquons pas …
    considérons le Sigma d’argent très hétérogène (a) de grandes fortunes non résidentes et (b) d’éventuels contribuables résidents,
    ainsi déversé.
    La réponse est-elle simple ?

    La part des fonds étrangers dans la dette de la France vient d’augmenter de 40% à 60% ou 66%
    Ne faudrait-il pas commencer par évaluer précisément comment la Dette de la France se restructure actuellement.
    Qui ? A quels taux ? Pour quelles nouvelles échéances ?

    Au lieu que le capital des « banques onshore » soit négatif, l’objectif est de le remettre au-dessus de zéro,
    ar exemple au niveau du capital nominal de la banque à sa constitution
    (hors profits accumulés au « net worth », fonds propres en français)
    ou bien à un niveau compatible (normes prudentielles de Bâle) avec le reste du passif
    [ Dépôts épargnants et Dettes diverses = total bilan moins fonds propres]
    Ces milliards d’argent frais ne disparaissent pas;
    ils viennent combler un trou, des pertes excessives …
    remonter le capital négatif de banques qui auraient du être declarees en faillite.

    Ensuite, vous dites :
    (…) Par contre les bénéficiaires de cet argent compte tenu des sommes peuvent acheter le monde

    Ici, aussi, la phrase serait à reformuler, notamment « cet argent » et « sommes pouvant acheter le monde ».

    On peut deviner que c’est une autre question que vous aviez en tête :
    « D’où viennent ces milliers de milliards que les chefs d’Etat déversent comme s’ils sortaient de leur propre poche ?  »

    Effectivement, il y a bien des topCreanciers qui viennent augmenter les Dettes nationales.
    Et il y a une erreur sur le verbe et la conjugaison … « pouvant acheter »
    Les topCreanciers dominent sans « acheter » … ce sont des rentes aussi éternelles que les poches des contribuables tenus en laisse par les Etats
    Etre créancier présente souvent plus de pouvoir qu’être propriétaire.
    Dans un cas simple, pensez par exemple aux « Obligations convertibles en actions »
    Le créancier limite son risque et gagne si l’entrepreneur gagne.

    Oubliez les noyaux durs des banques centrales, par eux-mêmes.
    Ils sont bien secs et ratatinés.

    Je vous invite à un retour-arrière sur les billets anterieurs traitant du LIBOR

    N’est-il pas toujours nécessaire de rechercher d’autres points de vue ?
    Je vous propose celui-ci :

    Global Research, February 4, 2009
    Russia Today – 2009-01-30

    While the world economy collapses the American dollar continues to strengthen its position in the world,
    to little wonder – it’s getting back to its basics as the backup currency on every continent except Antarctica.

    Yet since the U.S. has debts two times exceeding the world’s GDP one cannot help but ask oneself – what’s next ?

    The web is flooded with lots of theories and rumours about what would happen to the American currency whether, when and where it would fall – or what else.
    Some of them look like senseless fantasies, others resemble futurologist’s predictions, but the conspiracy theories of all kinds and colours are firmly on top of all.

    “Dollar will crash soon”, “U.S. will change currency”, “Dollars will be sold by weight” – as some smart Russian blogger put it – who creates such buzz and is there a rational reason for the slightest of anxieties ?

    Well, there is a fact that poses a question, with a big Q. Dollar monetary stock worldwide has grown two-fold over the last half-year and this printing press does not seem to be slowing down.

    Would this financial pyramid eventually collapse
    (since these lots of green paper are not based neither on gold or something equally solid nor collateralized to be collateral) ?
    No one from the U.S. Federal Reserve System so far has intelligibly explained what they are planning to do with the paper, and this mystery probably holds the key answer to the question posed above.

    The unimaginable trillions of dollars of national debt make the currently realised $US 700 billion bailout plan look pale in comparison – as well as the $US 850 billion next one currently being discussed.

    The truth is that all this money just does not exist. You can print banknotes but you cannot necessarily call them “money”.
    Imagine this money distributed equally among every living person and fancy what would happen if they all decided to buy goods simultaneously – there’d not be enough goods on this planet. What’s next ?
    Guess for yourself.

    So, the devaluation of the dollar is probably not far away but what could happen before this event ?
    Here are just some of the most fabulous yet entirely possible worst-case scenarios.

    Option 1. Have you heard about Amero? Not yet?! Well, that’s how most probably will be called the currency of the united economic zone of the U.S., Canada and Mexico. Unimaginable? You’d better imagine what to do with the green paper stockpiled throughout the world if the exchange rate is 1:10 or even 1:100.

    Option 2. This world is infested with forgers and false dollars (most of them not in the U.S.) When the hour comes and the new (let’s say red) dollar is produced, all the rest of the world would face the problem of how to use the green ones. Beware! The print is toxic and you’d die anyway when trying to burn them in your fireplace once you survive the heart attack of hearing the news itself.

    Option 3. Everyone knows that the U.S. is a cheap country. Americans do not hellishly spend popular $US 100 banknotes as often as the rest of us. No use – no need. Why don’t they call them off altogether? They are nearly all false, anyway.

    Option 4. The U.S. declares itself technically bankrupt. Impossible? There are RULES, you’d say? Everything’s possible for the country that has changed the rules of the game countless times to become the biggest consumer sponging on the rest of the world.

    Option 5. Uncontrollable printing of the dollar banknotes alone would collapse the dollar system that would make the debt returning for the U.S. Federal Reserve System a task somehow much easier than it is nowadays.

    There are economists that do hope that a number of regional unified currencies would emerge within the near future in Asia, Latin America, and Arab world, and even among post-Soviet countries. The euro is a spectacular example, but you do not need to be an economist to understand that such processes expand for decades (consider again the euro example) while the crisis has already stepped in and mushroomed as straight and tall as an atomic cloud.

    Option 6 That is why the more probable seems an Option 6, which is a good old receipt when some countries are busy exterminating each other’s population while the other countries are just accepting arms contracts from both warring parties. Just keep in mind we live in a nuclear age. Again unthinkable? Than take a closer look at the Islamist-torn Pakistan and India and their relations after the Mumbai massacre. Nuclear weapons? They have them both.

    If they wage war against each other, they’d be no such thing as Asian, Arab or even European financial markets at all and nobody would care what the hell happened to the dollar.

    Définition : EAN « European Activity Nomenclature »
    En Français NAF, Nomenclature d’Activités française

    recherche-naf.insee.fr/SIRENET_Template/Accueil/template_page_accueil

    http://www.kompass-usa.com/fr/about/index_faq.html 


    Adopter des « positions provisoires » (ouvertes) par rapport à ces six options n’est pas évident.

    Dans un premier temps il faudrait d’abord parfaitement bien comprendre les rapports entre offshore et onshore

    Rapports de forces entre topCreanciers et topFondsSouverains
    Rapports entre « TheCity_ofLondon » (EAN 651A à 652F plus 671A, 671C, 671E) et les autres tax_havens du CommonWealth
    rapports de connivence opaque entre souverainsPublicsOffshore (dictateurs, tyrans républicains, familles royales) et
    topCreanciers des EtatsOnshore ( topCreanciers des in fine contribuables et autres citoyen(ne)s )

    Commonwealth : wkpd
    Réseau Echelon : wkpd

    La problématique vous parait-elle trop compliquée ?
    Et bien, ne cherchez pas à tout embrasser d’un coup !

    Hérodote, né vers -484 ou -482 à Halicarnasse … considéré comme le fondateur de la discipline « Histoire ».

    Qu’écrivait Hérodote sur Babylone avant que les auteurs de la Bible ne s’en mêlent :
    Cette ville est si magnifique qu’il n’y a pas au monde une cité au monde qu’on puisse lui comparer

    Et les auteurs de la Bible :
    Babylone est l’antithèse de la « Jérusalem céleste » et du « Paradis ». D’après son étymologie, cependant Babylone signifie : porte du dieu.
    Mais le dieu sur lequel ouvre cette porte, s’il fut un temps recherché dans les cieux, dans le sens de l’esprit, s’est perverti en homme, et dans ce qu’il y a de plus vil en l’homme, l’instinct de domination et l’instinct de luxure, érigés en absolu.
    C’est le concept « Ville-TrouDuCulDuMonde » ?

    Puis, il y eut
    Rome et son empire.
    Charles Quint et son empire
    Londres et son empire britannique
    WallStreet entre 1900 et 1975
    la remontée de l’empire britannicoFriends

    Le seul territoire « métropolitain britannique » (îles européennes avec Scotland and Wales) c’est 40% de l’offshore mondial.
    Vous y trouvez tous les fonds opaques de la planète ( + ou – arabes; + ou – russes; + ou – taiwano-honkong; + ou – indiens; + ou – pétroliers; + ou – grande distribution ; etc.)
    notamment à la norme des « truts » (formes statutaires anglo-saxonnes de style fiducies).
    En 1982-2012 quelle est la « Ville-TrouDuCulDuMonde » emblématique ?
    … NewYork ? … Bruxelles ? … Luxembourg ? … Genève ? … Amsterdam ? … Non … Londres.

    La ville où Gordon BROWN fait le mariole

    Après avoir saisi 40% de l’offshore mondial
    ne comprendrez-vous pas mieux le reste de l’offshore puis les rapports (précités) entre offshore et onshore ?

    Quand on vit dans une société ne faut-il pas participer d’une manière ou d’une autre
    à sa compréhension ? … avant de chercher à participer à construction, … à sa débâcle

    Pendant que j’écris ce message j’écoute France Culture « LesMatins »
    Hélène Castel (Fleury-Merogis)
    http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/matins
    Braquer une banque — une abstraction très très hétérogène — ne sert vraiment à rien

    Ré-écrire, « en logiciels libres » (open)
    les couches 7 et 8 (norme ISO-OSI) des systèmes télématiques d’Euroclear et Clearstream,
    ne serait-ce pas plus intéressant ?

    Bon !
    Seriez-vous désireuse d’y voir plus clair
    sur le « métropolitain britannique EAN 651A à 652F plus 671A, 671C, 671E »

    Est-ce si difficile ?
    Avec des sources comme Europages ( .fr .com), Liaisons Financieres, Kompass, … vous avez
    la liste des entités juridiques EAN 651A à 652F plus 671A, 671C, 671E en Europe.
    Vous vous limitez à celles du métropolitain britannique

    Vous faites trois colonnes :

    Etablissement offshore ou non résident
    Etablissement de la colonne 1 (offshore, non résident)
    consolidé ou non (parfois) dans un établissement de la colonne 3
    Etablissement onshore payant des impôts dans le pays d’hébergement (ici le territoire britannique)

    Une fois que vous serez muni de ce tableau vous y verrez déjà un peu plus clair.
    Ensuite, je vous encourage à lire :
    « Le capitalisme clandestin – L’illusoire régulation des places offshore«  de Thierry Godefroy et Pierre Lascoumes
    Editions « La Découverte ».

    Et ensuite ? …
    Bonne journée

  4. Avatar de ghostdog
    ghostdog

    Dans un autre style mais toujours avec élégance…

    « Cette information révélée tout à l’heure (11/02/2009) par le procureur américain de l’Etat de New York, Andrew Cuomo, dans une lettre adressée au président de la commission des Services financiers de la Chambre des représentants, Barney Frank: quelques jours avant de se faire racheter par Bank of America, opération destinée à lui éviter la faillite, et alors que le gouvernement américain distribuait des centaines de milliards de dollars d’aide, la direction de Merrill Lynch a versé 3,6 milliards de dollars de bonus à ses cadres et s’est octroyée une très grosse part.

    Selon Cuomo, les quatre principaux dirigeants se sont versés 121 millions de dollars et ont décidé de récompenser certains de leurs affidés. Les bonus ont été distribués « à un nombre limité d’individus »: Merrill a « choisi de rendre millionnaires un groupe choisi de 700 personnes » et un groupe encore plus restreint a reçu « des bonus gigantesques ».

    Dans le détail,

    * les quatre premiers bonus ont reçu 121 millions de dollars

    * les quatre suivant 62 millions,

    * Les six suivant 66 millions,

    * 14 personnes ont reçu des bonus de plus de 10 millions, totalisant 250 millions

    * 20 personnes ont reçu des bonus de plus de 8 millions

    * 53 personnes des bonus de plus de 5 millions

    * 149 personnes des bonus de plus de 3 millions

    Au total, les 149 plus gros bonus représentent 858 millions. Et 696 personnes ont reçu des bonus d’un million ou plus.

    Le nombre total d’employés à Merrill Lynch était de 40 000″.

    source : les cordons de la bourse (blog de Libé)

    http://cordonsbourse.blogs.liberation.fr/cori/2009/02/distribution-de.html

  5. Avatar de bob
    bob

    J’ai comme l’étrange sensation que les escrocs de la finance sont actuellement en train d’œuvrer plus que jamais en récupérant une bonne partie des dizaines de milliards que les Etats injectent depuis 1 an.

    Ca n’est qu’une sensation mais dont quelques signes me font suspecter la véracité.

    – absence de décisions continentales
    – absence de textes écrits sur les contreparties
    – des sociétés qui supprime des milliers d’emplois après avoir touché des milliards du gouvernement

    – et surtout aucune planification, aucun contrat de plan.

  6. Avatar de bob
    bob

    Puis je savoir en quoi mes propos doivent être supprimés de ce blog?

    Je ne fait que dire une évidence pour tous à savoir que les plans d’Etats de dizaines de milliards ne semblent absolument pas contrôlés dans un contrat de plan écrit.

    Une planification serait la moindre des choses pour garantir la destination de l’argent publique distribué.

    Je m’interroge sur l’absence de contrôle de fond publique.

    Je suis donc surpris de cette censure sur ce blog pour des propos respectueux de la démocratie et de l’action publique.

    Après tout Mr Jorion fait ce qu’il veut c’est son blog (à moins qu’il ne contrôle pas vraiment son propre blog).

    Je rappel donc mon premier post:

    Doute sérieux sur le contrôle des personnes qui nous ont mené dans le mur, car

    – pas d’action concertées continentales
    – suppression massives de postes malgrès les milliards distribués:
    http://fr.news.yahoo.com/71/20090211/tbs-psa-peugeot-citroen-en-pertes-6000-7-e07aff9.html

    – et surtout aucun contrat de plan explicite et écrit.

    d’ailleurs serait t’il possible de remettre mes 2 posts précédents que je trouvais fort bien ficelés pour éventuellement considéré celui ci comme nul et non avenu (et donc le supprimé).

    Merci d’avance au comité de censure.

  7. Avatar de Karluss
    Karluss

    ce Crosby, il était « encore » mieux avec Nash and Young……….

  8. Avatar de Daniel Dresse
    Daniel Dresse

    @ Bob

    (Timidement) j’ai cru comprendre que le « comité de censure » (auquel j’ai eu souvent moi-même à faire) était un logiciel…

    @ Karluss

    Oui, mais après l’héroïne, il n’est jamais redevenu le même !

  9. Avatar de Daniel Dresse
    Daniel Dresse

    @ Bob

    La preuve !

  10. Avatar de karluss (bouffon)
    karluss (bouffon)

    @ Dany l’poète

    … ils vont pas censurer Neil Young… non ! c’est un héros « in » and not out !

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