Cela ne change absolument rien à l’histoire en cours que celle ci ait des ressemblances avec une histoire ancienne. Que…
*Godot est mort !*
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Trois empereurs dans la pièce et sur la pauvre estrade de l’Europe Madame Ursula et ses brushings qui nous coûtent…
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Scoop : le livre contiendra non seulement une « méta-psychologie » (suivez mon regard : débutée par Freud …) rendant compte dans…
Mon « ami » ‘b a r d – IA’ confirme globalement , et apporte quelques précisions intéressantes (me semble-t’il …^!^… surtout…
Le vrai et l’utile selon Musk. https://www.youtube.com/watch?v=G4W0Vcx7lHc Son tango trumpien est une vraie peau de banane.
@Pascal Je suspecte chez vous une envie de retourner les causes et les conséquences. Vous laissez entendre que ce serait…
Poutine et Trump sont hommes que le pouvoir fascine, le pouvoir quelqu’il soit. Poutine s’est seulement acoquiné avec un personnage…
@GmM Ceux qui considèrent que la religion est une affaire personnelle, que le prosélytisme est un dévoiement des institutions religieuses…
Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx LLM pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés Singularité spéculation Thomas Piketty Ukraine Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
42 réponses à “Le temps qu’il fait, le 29 mai 2009”
Bonjour !
Article du monde diplo sur les derniers fous furieux français croyant à l’auto régulation des marchés :
http://www.monde-diplomatique.fr/2009/02/DUPIN/16832
Au plaisir de vous lire ( et bientôt de vous voir apparemment).
N’est-il pas possible de compléter les donations blogs par des conférences où les auditeurs laisserait une participation ?
Je me réjouis d’enfin vous retrouver bientôt sur un média de masse (quel jour ? ) mais en même temps je crains l’exercice étant moi même journaliste audiovisuel. La forme l’emporte sur le fond Paul, dans les médias les invités se partagent en bon ou en mauvais client; (entre nous l’info va vite) rien à voir avec leur propos, un bon client est un je sais tout qui fait des phrases courtes, un mauvais est un indécis à la voix faible, n’ayez pas peur de »trahir » un peu ceux qui vous lisent ici ,adressez vous aux autres avec des images, des analogies, des comparaisons, des choses auxquelles un téléspectateur peut facilement adherer alors qu’il vient de passer une sale journée, qu’il fait la vaisselle, couche les gamins que sais je encore. N’oubliez pas non plus qu’en face de vous vous aurez des gens plus habitués qui connaissent la règle du jeu et qui sont là pour gagner quoiqu’ils en disent (chacun veut au moins avoir plu à ses proches, à son cercle), tout cela n’est pas sans importance et tout cela s’apprend.
Que ce soir ou jamais vous invite c’est la moindre des choses et certainement pas une surprise, en revanche je m’étonne qu’une émission comme »c’est dans l’air » ne vous ai pas encore contacté, Yves Calvi à des qualités mais il utilise souvent les mêmes consultants, vous y auriez largement votre place et l’occasion d’apprendre l’exercice et ses limites.
Par ailleurs avez vous lu »l’entretien » de Julien Coupat à »Le Monde » cette semaine ?
Pourrait-on maintenir à flot l’idée d’une boîte postale destinée à recevoir des dons (par chèque, par exemple)? Ca fait deux fois que j’essaie de passer par PayPal, sans résultat. La deuxième est la meilleure: PayPal me renvoie vers un lien… pour me dire ensuite, une fois l’adresse du lien correctement affichée, que celui-ci est périmé!
Ps c’est encore moi , je donne de l’argent à tous ceux qui tendent la main, j’en ai donné aussi a la croix rouge etc etc , à vous toujours pas , et je m’en veux , Paypal jpeux pas jveux pas. Trouvez une solution s’il vous plait Paul pour tous les gens comme moi. Je vous en supplie.
Le duo de clowns, Auguste et LeClownBlanc,
depuis des mois,
nous met en garde contre le concept « Grand Emprunt Souveraino-Federalo-Européen »
Ma formation de juriste, je l’ai acquise dans les Etats de Washington et New-York.
ça ne prédispose peut-être pas aux anticipations de flux monétaires; je le concède.
mais, entre-les-lignes du ClownBlanc, je commence à deviner ses anticipations :
Article 1 – Définition : G18 désigne les nations endettées du G20, soit le G20 moins la Chine et l’Arabie Saoudite
– En juin 2008 : Annonce d’un premier « Emprunt Européen » d’un montant apparemment raisonnable
par exemple entre 66 et 125 milliards €
– En aout 2008 : Annonce d’un complément pour que les débiteurs de la BRI,
(gouverneurs des banques centrales du G18), sans le sou, équilibrent leurs comptes et
puissent, ainsi, se déplacer à New-York (sans tracas) pour le 3e sommet G20 des chefs d’Etat.
– En octobre : annonce imprévisible, mais NuageBlanc sait quelquechose ou le suppute.
Il y a une semaine, le 22 mai, Le Temps qu’il fait
pauljorion.com/blog/?p=3160
NuageBlanc nous invita à le suivre à Bâle.
Etait-ce …
… simplement pour que nous tournions ensemble les pages du Rapport Annuel de la BRI ?
… simplement pour nous apprendre que les créanciers de la BRI (152) étaient dominés par 4 personnes
(physiques ou morales) et ce pour un montant de dépôts rémunérés compris entre 55 et 274 milliards de DTS ?
J’ai vérifié entre 20% et 98% du total passif diminué de « Engagements à payer » [298 milliards moins 24 = 274]
@David : qu’est-ce que vous lui reprochez à PayPal ? Crainte que les bases de données se fassent un jour pirater ?
Coin détente:
l’image du professeur Calixte parcourant les rues en imprécateur , drapé avec son gong, dans l’étoile mystérieuse :
LE MONDE TOURNE A VIDE !!!
LE MONDE TOURNE AVIDE !!!
…vide répondit l’écho…
(Ce slogan est resté tagué des années sur le rond-point près de l’abbaye de Floreffe en allant vers Fosses-la-Ville…)
Zola, Madoff, et ma grand-tante qui répétait souvent: le monde est dirigé par le cul et l’écu…
Pas si bêtes les dictons populaires: l’écu, c’est le besoin évident, direct,
mais le cul, on touche à quelque chosez de plus profond (si je puis dire, sans vouloir être trivial, juré promis)
ne serait-ce pas lié à ce foutu POUVOIR de maîtrise sur l’existence des autres ???
@svenmarq : « L’écu – a une étymologie identique à l’escudo : le bouclier – est une monnaie du Moyen Âge – apparue en 1263 – et de l’Époque moderne, à l’origine orné d’un motif d’écu (bouclier). L’écu valait 3 livres. » (Wikipedia)
» Cette crise a eu en même temps le grand mérite de faire tomber les masques du néolibéralisme. De mettre à bas ce dogme selon lequel il suffit de privatiser, de déréguler et de laisser agir ’’la main invisible du marché’’ pour résoudre toutes les misères du monde. Les masques sont tombés en même temps que les prédateurs comme Bernard Madoff qui ont créé cette dictature mondiale du capital financier globalisé, cet ordre cannibale, meurtrier et absurde qui gouverne le monde. Car cet ordre tue : toutes les 5 secondes meurt de faim un enfant de moins de dix ans, chaque jour dans le monde 100.000 personnes meurent de faim ou de ses suites immédiates, 923 millions de personnes (presque 1/6ème de la planète) sont gravement et en permanence sous-alimentées. La pollution de l’eau affecte 2,2 milliards de personnes sans omettre de parler des épidémies et de la désertification des sols.
Cet ordre est meurtrier. Il tue de façon aveugle et absurde. Nous aurions pourtant, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité les moyens d’assurer les besoins élémentaires – en alimentation et en eau – de tous les hommes de la planète. Laisser, en ce début du XXIème siècle, un enfant mourir de faim, c’est commettre un assassinat. »
(Jean Ziegler)
@crapaud rouge , c’est déja fait , pas des pirates , des corsaires.
Bonjour
En ce qui me concerne j’ n’ai jamais eu de problème pour vous entendre.
je souhaite testet seesmic, mais je viens de faire un recher che et je ne semble pas trouver le bon site. les divers blogs ne sont pas actualisés. pourriez-vous me dire ou trouver s’il vous plaît paul ?
je viens d’essayer via facebook… j’apprécie beaucoup vos « interventions » en lign via seesmic.
papicoco dit :
En prévison de la rencontre de juillet, voir sur ARTE le 1er juin à 23h05 dans la série « Le Monde vu par … », « Jacques Attali : une brève histoire de l’avenir »
L’état du monde futur jusqu’à l’horizon 2050, ça promet.
à Deana D [18:08]
Madame ou Mademoiselle,
Je suis honoré de l’attention que vous portez aux fantaisies du leuco-trio
A ce stade, il m’est encore difficile de vous éclairer davantage.
Est-ce si gênant vu que me semblez une investigatrice particulièrement clairvoyante.
Vous portez surement un intérêt marqué aux questions juridiques et fiscales.
A un moment ou un autre, tous les protagonistes y seront confrontés à ces questions.
~~~ volonté des uns à tondre les moutons et ébouillanter les pigeons
~~~ volonté des « Nous ne sortirons que par la force des bailonnettes » à contraindre les parlementaires du G20
à signer une Constitution Economique
~~~ incertitude d’une micro-multitude de TV_watchers ne sachant pas dans quel sens le vent tournera.
Apparition d’un Cercle …
Sur l’exercice arrêté au 31 mars 2008,
En « produits d’intérêts« , ces créanciers se sont partagés plus de 11 milliards de DTS sans impôt
rendement : 4% … 4% avec un risque nul et sans impôt
Seriez-vous également fiscaliste ?
10 milliards d’euros de gain net, sans risque et sans impôt.
Pour vous, juriste, ce qui suit vous est-il connu ?
Auriez-vous déjà entendu parler du concept de dette odieuse.
Non ?
Il s’explique très simplement dans la claire langue Angevine.
Je laisse NuageBlanc en parler.
Attali a tant d’assurance, qu’il aura tout faux
VIe siècle après J.-C. Justinien écrit Institutes, le manuel officiel de droit .
Dès les premières lignes, il écrivait ceci
Il ne saurait donc être question, au sein d’une telle conception de la justice,
d’une quelconque réduction de celle-ci au droit positif.
Dans l’Histoire des oligarchies, tyrannies, dictatures, etc. il arrive fréquemment qu’un régime
contracte une lourde dette et s’en serve pour financer des actions contre l’intérêt des citoyens de l’État et
et les créanciers le savaient fort bien au départ; ils en avaient connaissance.
C’est la définition de la « dette odieuse ».
Pas besoin de descendre dans la rue et de tout casser.
Il existe une jurisprudence de droit international relative à une dette contractée par un tel régime.
Que stipulent les textes ?
ces dettes sont considérées comme des dettes du régime qui les a contracté, et non pas de l’État en entier.
Ici, la différence ?
Vous remplacez Etat par « Joint-Venture de X ministres des finances »
(appartenant à des nations européennes dont des banques dites « européennes » de façon mensongère n’ont plus le sou)
En quelles étapes la doctrine s’est-elle formalisée ?
en 1883 le Mexique avait dénoncé la dette contractée par l’empereur Maximilien.
Le nouveau pouvoir promulgua une loi dite « de règlement de la dette nationale »; elle déclarait :
«Nous ne pouvons pas reconnaitre, et par conséquent ne pourront être converties,
les dettes émises par le gouvernement qui prétendait avoir existé au Mexique
entre le 17 décembre 1857 et le 24 décembre 1860 et du 1er juin 1863 au 21 juin 1867».
Le régime colonial espagnol à Cuba avait contracté des dettes.
Le gouvernement des États-Unis refusa que Cuba paye les dettes contractées par le régime colonial.
En 1898, il obtint gain de cause au « Traité de Paris de 1898 ».
Un homme peaufina la doctrine : Alexander Sack
Alexander Nahum Sack, avait été ministre du Tsar Nicolas II. Après la révolution de 1917, il émigra en France. Il devint professeur de droit à Paris et
théoricien de la doctrine de la dette odieuse.
En 1927, à la veille de la crise de 29, il écrivait ceci :
Revenons aux fondateurs privés, vaguement américains, de la Bank for International Settlements (BIS) à Bâle.
Seriez-vous d’accord pour les considérer comme de « parfaits toptopCapitalistes »
auxquels aucun toptopCapitaliste ne peut contester l’exemplarité quant au rejet des atteintes au Pouvoir Bancaire Privé
En 1982, la First National Bank of Chicago rappelait aux institutions financières ceci :
Plus récemment en 2003 :
Rapport du Centre for International Sustainable Development Law
Il spécifie et caractérise les trois critères qui fondent le caractère « odieux » d’une dette:
* l’absence de consentement : la dette a été contractée contre la volonté du peuple.
* l’absence de bénéfice : les fonds ont été dépensés de façon contraire aux intérêts de la population.
* la connaissance des intentions de l’emprunteur par les créanciers.
– – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – –
Sur wikipedia vous trouverez la bibliographie et les liens externes
Bibliographie
* (fr) « Les effets des transformations des Etats sur leurs dettes publiques et autres obligations financières », in Alexander Sack, Recueil Sirey,
1927
* (en) « The Doctrine of Odious Debt Under International Law: Definition, Evidence ans Issues concerning Application » in Advancing the Odious Debt
Doctrine, CISDL Working Paper.
Liens externes
* La doctrine de la « Dette odieuse »
* La doctrine de la dette « odieuse » ou l’utilisation du droit international dans les rapports de puissance par Anaïs TAMEN (site du CADTM)
Ce soir ou jamais !!!! Hé j’adore cette émission, enfin je ne regarde plus très souvent, ces derniers temps, mais les quelques sujets que j’ai regardé ont toujours été très bons, avec des invités très bons, et où en général tout le monde arrive à parler et s’exprimer sans qu’il y ait trop de cacophonie. Nulle doute l’une des meilleures émissions, en tout cas l’une de mes préférées en espérant que ca n’a pas changé ces derniers mois.
Je désespérais de voir un jour monsieur Jorion invité dans ce genre d’émission, j’espère que vous accepterez et que cela sera un très bon débat ce soir !
Quel plaisir de vous voir prochainement à « ce soir ou jamais », une des dernières émissions de qualité, qui passe malheureusement en fin de soirée…. comme toutes les émissions qui en valent encore la peine d’ailleurs…
Bon, on procède comment, par am stram gram, à la courte paille, etc. pour désigner un volontaire qui ira expliquer à ce gentil monsieur Ziegler les conséquences de l’application de la fonction exponentielle à la croissance de la population humaine dans le cas « idyllique » qu’il décrit et appelle de ses vœux ? Et pendant que ce volontaire y sera, pourquoi ne pas en profiter pour attirer l’attention du susnommé sur quelques autres réalités élémentaires du monde, avec bien sûr moulte précautions afin de ne pas l’effaroucher par leur côté horrible et froidement inhumain…
Décidément, quand l’affect prend le pas sur la réflexion, ça donne toujours des résultats… surprenants. Encore que. Et en l’occurrence, j’aurais plutôt tendance à trouver affligeant ce raisonnement de type « reculer pour mieux sauter » qui dégouline de bons sentiments typiquement occidentaux.
Bon week end ! Bonne année !
A lire : World economy in freefall (by Andre Damon dans world socialist web site, traduit, publié par mondialisation.ca)
Ces derniers jours, les gouvernements des principales économies mondiales ont annoncé des contractions de grande ampleur pour le premier trimestre de l’année, alors que les indicateurs réels de la crise économique continuent à se détériorer.
Le Mexique a été le dernier pays à annoncer un déclin massif au premier trimestre, annonçant mercredi que son économie s’étant réduite de 8,2 pour cent comparée à il y a un an. C’est la chute la plus rapide depuis que la crise du peso en 1995 avait mené le pays à la limite de l’insolvabilité et si elle devait se confirmer sur toute l’année, cela représenterait une chute de 21,5 pour cent.
Cette annonce faisait suite à celle de mardi selon laquelle l’économie Japonaise s’était contractée de 4 pour cent pour le quatrième trimestre de 2008, soit la pire chute depuis 1955, représentant une inquiétante contraction annualisée de 15,2 pour cent. L’économie japonaise s’est contractée de 3,8 pour cent durant le dernier trimestre.
La semaine dernière, l’Allemagne a annoncé que son économie était également tombée de 4 pour cent pour le premier trimestre 2009, soit la contraction la plus rapide depuis que le gouvernement a commencé à réaliser des statistiques par trimestres en 1970. L’Allemagne, dont l’économie orientée vers l’export est fortement dépendante de la demande extérieure, est l’économie la plus durement affectée de toutes les grandes économies de la zone euro, mais elles ont toutes enregistré des déclins significatifs.
Rien que lundi, Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne, avait déclaré, en s’appuyant sur des éléments fournis par l’Organisation pour la coopération économique et le développement (OCDE), que cette mauvaise passe avait atteint un « point d’inflexion ». En travaillant surtout à partir des performances du marché des actions et des indices de confiance, Trichet indiquait qu’une reprise était proche.
« En tout cas, on observe un ralentissement de la baisse du PIB. Dans certains cas on observe déjà une reprise », a-t-il conclu. La dernière salve de statistiques sur le PIB n’accorde aucune crédibilité à ce pronostic.
Les statistiques officielles publiées vendredi indiquent que la zone euro s’est contractée de 2,5 pour cent dans le premier trimestre, à comparer au 1,5 pour cent du dernier trimestre de 2008.
Les chiffres qui sont en jeu sont stupéfiants. Comme le notait le Financial Times : « Si l’économie allemande continue à se contracter à ce rythme, elle se sera réduite d’un cinquième d’ici la fin de l’année, annulant complètement les quinze années de croissance qui ont suivi l’unification. »
Les économies de l’Europe de l’Est se font pulvériser, les dernières statistiques indiquent que la Slovaquie, l’un des derniers membres de l’UE, a vu son économie se contracter de 11,2 pour cent au cours des trois premiers mois de l’année.
Le Mexique, l’Allemagne et le Japon font partie des principaux partenaires commerciaux des États-Unis, représentant à eux trois 500 milliards de dollars de commerce annuel avec les États-Unis. Avant la crise, les importations américaines représentaient près de 3000 milliards par an et constituaient un des principaux moteurs de la production des autres pays.
D’après le Wall Street Journal, les importations de marchandises aux États-Unis ont baissé de 30 pour cent au premier trimestre de 2009 par rapport au premier trimestre 2008. En 2006, les États-Unis avaient un déficit courant de plus de 800 milliards, lequel s’est maintenant réduit à 500 milliards. La hausse du chômage, la baisse de la valeur des logements et les fermetures en grand nombre ont entraîné une baisse importante de la consommation de produits étrangers, y compris les voitures et les biens de consommation courante. La production automobile mexicaine, dont l’essentiel part pour les États-Unis, a chuté de plus de 41 pour cent, toujours selon le Wall Street Journal.
La crise a endommagé le complexe réseau de la production internationale, laissant les producteurs de la chaîne mondiale d’approvisionnement complètement coupés des informations sur la demande pour leurs produits.
« On se retrouve à choisir un nombre au hasard, parce que personne n’est au courant de rien, » a déclaré un producteur de composants électroniques interviewé par le Wall Street Journal. Suite à l’annonce de la baisse de la production japonaise, Sony a déclaré qu’il réduirait son réseau mondial de fournisseurs de moitié pour compenser la baisse de la demande.
Les investissements étrangers directs ont baissé de 15 pour cent l’année dernière, d’après un rapport publié mercredi par les Nations unies. Le secrétaire général de la Conférence de l’ONU pour le commerce et le développement (UNCTAD), Supachai Panitchpakdi, a dit que le déclin des investissements étrangers serait « bien plus profond » que celui de l’année dernière.
Pendant ce temps, les profits mondiaux des bourses et des institutions financières poursuivent leur reprise. Durant les trois derniers mois, tous les indices boursiers importants ont fortement augmenté. L’indice FTSE All-World a augmenté de plus de 40 pour cent depuis mars [Financial Times Stock Exchange – indice de l’activité générale des bourses mondiales, ndt].
Au cours des trois derniers mois, le NASDAQ américain a augmenté de 16,88 pour cent, l’indice européen FTSE Eurofirst de 18 pour cent, le Nikkei japonais de 24,91 pour cent, et le Hang Seng taïwanais de 35,44 pour cent. L’indice Vanguard Financials [indice basé sur le cours des principales entreprises financières américaines et utilisé par la firme Vanguard pour créer un fond d’investissement constitué d’un panier de ces entreprises, ndt] les a cependant tous dépassé, montant de 42 pour cent depuis le 6 mars.
Comme le Financial Times l’a fait remarquer dans un article de jeudi, le regain de la bourse est lié aux milliers de milliards de dollars en argent frais que les banques centrales du monde entier ont mis en circulation. « Les marchés sont inondés d’argent par les gouvernements et les banques centrales, entraînant une relance de la spéculation qui avait porté les indices si haut, il y a deux ans. À un moment il faudra que ça s’arrête… si les espoirs sont artificiels, la déception sera, elle, bien réelle. »
Les États-Unis à eux seuls doivent injecter près de 15 000 milliards de dollars dans le système financier, selon un rapport récent de la Deutsche Bank. Les grands pays développés ont tous pris des initiatives similaires, injectant un nombre incalculable de milliers de milliards de dollars dans la finance alors que les économies réelles subissent les ravages les plus étendus depuis les années 1930.
Le programme du gouvernement Obama – appauvrissement des travailleurs par les licenciements et les restructurations, couplés à d’immenses sommes accordées à la finance – est devenu, avec quelques variantes, le programme des gouvernements du monde entier. Dans les pays avec de forts déficits commerciaux, comme les États-Unis, l’Espagne et le Royaume-Uni, cela a pour effet de transmettre les contractions à l’étranger.
Mais les pays au solde excédentaire ne répondent pas plus rationnellement. Michael Pettis, professeur de finances à l’Université de Pékin, écrit dans le Financial Times de jeudi qu’un certain nombre d’exportateurs asiatiques, en particulier la Chine, tentent d’échapper à la baisse de la demande mondiale en renforçant la production industrielle.
« Ces politiques orientées vers l’investissement augmentent la consommation indirectement, en augmentant la production, et bien qu’elles donnent un coup de pouce temporaire à la croissance, elles ne peuvent pas entraîner une augmentation suffisante de la consommation intérieure pour qu’elle remplace les achats américains. Ce qui est pire, dans certains cas ces politiques limiteront fortement la consommation intérieure future, juste au moment où on en aura le plus besoin.
En bref, alors que l’élite des États-Unis veut retrouver les hauts profits en appauvrissant des millions de gens et réduisant le déficit comptable actuel, la Chine cherche à restaurer les profits en mettant en place une capacité de production qu’elle ne peut pas soutenir. Ces deux politiques sont condamnées à s’entrechoquer, mais leur résultat respectif sera le même : l’appauvrissement des travailleurs des pays importateurs, un chômage énorme, une surcapacité et une crise économique aggravée pour les exportateurs.
Ces processus, se développant dans le cadre d’une économie mondiale en chute libre et en conjonction avec un chômage en forte hausse, augurent des conflits sociaux sur toute la planète.
@la faucheuse
On arrete la viande et tout le monde mange comme y faut.
Décidément, quand le je-suis-sûr-que-jai-compris-ça-au-moins prend le pas sur la réflexion, ça donne toujours des résultats… surprenants.
Suivant.
Un indice de la volonté de dynamitage des paradis fiscaux :
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/68d9d2dc-4c91-11de-8192-71ce8207b7fa/LOCDE_sattaque_aux_relations_entre_les_banques_et_leurs_plus_riches_clients
@David : quand on cherche « paypal » avec google, on trouve bcp de pages qui parlent d’arnaques par « pishing » mais rien qui laisse supposer que les bases de données ont été massivement piratées. De plus, Paypal appartenant désormais a Ebay, et Ebay étant la plus grosse plate-forme de commerce en ligne, je pense que si Paypal avait été récemment piraté, ça se saurait.
@ Crapaud
Il faut poser la question à Auguste : il connaît bien le sujet
@Paul Jorion. Le thème de français/philo des Prépas scientifiques 2009 sera… l’argent, avec 3 oeuvres au programme: « L’Avare » de Molière, « L’Argent » de Zola et « La philosophie de l’argent » de Georg Simmel… Un petit livre pour les étudiants sur ce thème en commentant un peu chaque oeuvre pourrait vous apporter pas mal…. d’argent !!
à David [29 mai 19:32]
Parmi les échanges interbancaires il convient de distinguer :
[E] les circuits planétaires des « Grossistes en Argent-de-Gros » : Clearstream – Euroclear
[ Coeur opérationnel à Bruxelles et Coeur JuridicoFurtif à Londres],
lignes militairement sécurisées de la « Bank for International Settlements » (Bâle – Hong-Kong – Mexico – sites « JPM-Euroclear » dont Paris chez JP Morgan & Cie ]
[C] la teleinfrastructure des « paiements de masse » ou « paiements de détail »
En versant électroniquement X dizaines d’euros par mois ou par trimestre à une personne, physique ou morale,
votre opération se déroule à l’évidence sur la teleinfrastructure des « paiements pour lams, moutons et pigeons ».En France, le Système Interbancaire de Télécompensation (SIT : http://www.gsit.fr) regroupe la plupart des paiements électroniques de détail. Les statistiques SIT constituent un indicateur fiable de l’évolution de ces dernières
opérations; elles ne prennent toutefois pas en compte les opérations échangées entre les clients d’un même groupe bancaire.
Pour ce qui est de l’ensemble des opérations émises par des « clients normaux » des banques,
non-natiofurtifs, les « personnes perpétuellement tondu(e)s »,
quelle est la part dles opérations échangées dans les systèmes interbancaires ?
Réponse : l’estimation est de 80 % de ce sous-ensemble (infrastructure « paiements de détail »).
Le réseau cartes-bancaires parle au public : http://www.cartes-bancaires.com
La Fédération Bancaire Française ( FBF)
est mandatée pour servir ses membres associés.
Son « Espace presse » fournit des informations répondant probablement à certaines de vos questions.
Exemple : 11,2 milliards d’opérations de paiement en 2005.
**Ces statistiques intègrent uniquement les paiements par cartes CB échangés sur le SIT
(hors retraits et autres réseaux de paiement par carte).
Personnellement, pour les opérations de détail, j’avais très confiance dans le système de télépaiement et la cryptographie de SG2, filiale de la Société Générale.
Avec la mondialisation des prises de participation, cessions partielles ou totales, délocalisations, …
on n’est passé dans un monde instable. Il est pratiquement impossible de suivre les changements-de-mains, etc.
Je ne sais pas comment les serveurs d’eBay se raccordent à la teleinfrastructure SIT.
PayPal a été créée en 2000 par la fusion de deux start-ups nommés Confinity et X.com.
Confinity était une société créée en 1998 par Max Levchin, Peter Thiel et Luke Nosek.
Elle était spécialisée dans les paiements et la cryptographie via PalmPilot.
X.com était une startup Internet fondée en mars 1999 par Elon Musk proposant des services de banque en ligne.
PayPal a été rachetée en 2002 par la société eBay. Cette coquille m’apparait récente et la peinture encore fraiche.
ça marche surement très bien.
La SG2, au moins, je sais où c’est (entre le 6 av. Raymond Poincaré et l’avenue Kléber, près du Trocadéro).
J’y connaissais des informaticiens-seniors, urbanistes en systèmes d’info et architectes.
http://www.0faute.com/carte
webetab.ac-bordeaux.fr/Etablissement/JMonnet/Inftiq/commerce
@ Paul Jorion
« Le temps est le seul capital des gens qui n’ont que leur intelligence pour fortune. »
– Honoré de Balzac –
J’ai l’impression que les empêcheurs de tourner en rond réhabilitent le mécénat à la sauce internet…
Zola « accuse » Maddof, excellent !
sinon, l’émission de Taddei « ce soir ou jamais » est une bonne émission, l’animateur est doué, laisse ses invités s’exprimer. Est-ce du direct ?
merci
à : Deana D., juriste [29 mai à 18:08]
Copie: LeClownBlanc [29 mai à 21:05]
10 milliards € de gain sans cause et sans impôt
Je suis scandalisée !
Un de mes deux grand-pères vécut Pearl Harbour du côté japonais.
ma mère me raconta de quelle manière il était proche d’un ingénieur allemand
venu, quelques années, à Kitano http://www.mapfan.com
co-piloter la construction de sous-marins à Kobe avant 1942.
Dès 1942 : http://www.u-boote.fr/japon
Au Québec, alors que je poursuivais mes études en droit fiscal,
vous auriez pu me trouver plongée dans des documents historiques sur cette période.
Les pages récentes de ce blog me font revoir ma mère et mes lectures d’étudiante.
Notre équipe de fiscalistes, l’une des meilleures au monde parmi les Big Four
fr.wikipedia.org/wiki/Big_Four
s’honore des clients les plus prestigieux : banques planétaires,
grands groupes du capitalisme d’Etat, transnationales de services ou de l’industrie.
Pour pouvoir me regarder dans la glace, je me suis dit :
» Ma fille ! ce ne sera une marque de responsabilité !
» Où est mon risque le plus élevé : laisser une adresse email d’un jour avec mon adresse-ip réelle
» sur le site http://www.pauljorion.com ou les deux mêmes adresses sur http://www.mon-email-anonyme.com ?
» Le risque est identique, chaque webserveur pouvant alimenter un service national de renseignement,
» ce dernier se chargeant d’alerter mon employeur ».
Fiscaliste et tenace.
Une amie amie (que je remercie à nouveau) avait elle-même une amie ayant
toutes les grâces de non dépendance pour émettre une contribution par courriel.
Ce petit texte elles l’ont relu et ri d’une faute en français.
Alors québecoise, parmi mes lectures,
parmi celles qui référencent un grand nombre d’archives précises :
une femme plus âgée que ma mère : Annie Lacroix-Riz. Les historiens officiels de la France étatique,
nommés et gratifiés pour fixer la norme de l’Histoire en langue française la détestent,
à cause de ses travaux — neutres ou pas — sur la période 1929-39 puis 1940-50.
Serait-ce parce qu’elle accorde, à tort, plus de pouvoirs qu’ils n’en ont
aux politiques français de ces deux décennies et aux maîtres-des-forges qu’aux banques atlantiques dites « américaines » ?
First National Bank of Chicago – First National of New-York – JP Morgan
Non. Parce qu’elle dit — sans doute pas avec les formulations ad hoc — ce que les autres historiens ont mission de cacher.
Les dirigeants de ces réseaux bancaires transfrontières n’ont pas le sentiment d’appartenir au territoire américain
(à l’exception, fiscalement, pour une part, du micro-Etat du Delaware)
Au sein de ce club, les hauts dirigeants n’ont pas davantage un sentiment d’affiliation à un quelconque autre territoire de résidents soumis à l’impôt.
fiscalement, ils sont non résidents partout.
Plusieurs internautes ont tort de prendre les dirigeants de banque pour ahou (imbécile en japonais).
Il veillent à ne pas apparaitre indifférents à l’esprit des peuples, encore largement souverainistes et patriotes
En dehors des élites aux affaires sans frontière,
les familles sociales se sentent majoritairement américaines, allemandes, chinoises, françaises, etc.
la langue maternelle étant déterminante dans cette sorte d’affiliation naturelle.
J’ai mes foulards; chaque banque a le sien, marqué à sa raison sociale originelle
First National Bank of Chicago (Usa) – First National of New-York (Usa) – JP Morgan Chase (Usa).
Usa mon oeil !
oeils fardés comme, plus jeune, avant certaines soirées cosmo, je savais les maquiller.
Usa maquillé !
10 milliards € de gain sans cause à une époque où les taux sont au plus bas
sans impôt. A partir d’argent antérieurement accumulé voire détourné,
peu importe que le rendement soit sur l’état comptable de 8%
c’est insoutenable ! Je suis scandalisée !
les gouverneurs trouvent cela parfait !
depuis des décennies.
Je connais Brigitte Alepin [wikipedia.
Fiscaliste, elle est réputée pour son ouvrage de 2003 Ces riches qui ne paient pas d’impôt et ses interventions dans les médias canadiens.
Les fiscalistes scandalisées sont assurément de tous les partis, j’espère.
Je tâcherai que l’on interroge Nancy Charest (née en 1959 à Matane – ) fiscaliste et avocate québécoise, devenue femme politique.
Elle fut députée libérale à l’Assemblée nationale du Québec de 2003 à 2007 (circonscription Matane).
En septembre 2008, en pleine crise financière, elle annonça sa candidature pour le parti Libéral du Canada.
Qui pourrait trouver parfait ce Machin ?
Internautes, voici l’adresse de mon association au Canada : ACEF
http://www.acef.ca
En France, adressez-vous au Cercle des fiscalistes
http://www.le-cercle-des-fiscalistes.com. Vous pouvez me transmettre un email
via M. Paul Jorion et mon amie
@ Crapaud Rouge : Soit, mais je t’ai dit ce ne sont pas les pirates qui m’inquiètent, faut bien qu’ils vivent aussi.
@ Auguste : Merci , là je crois avoir compris, ma
pardon , j’ai rippé … mais , donc , je coince encore en partie sur la plupart de vos messages précédents.
à David [17:52]
Quelles sont vos questions ? Que voulez-vous dire par « je coince encore en partie sur la plupart de vos messages précédents ». Pourriez-vous en choisir un, ou deux et posez vos questions ? Sinon je ne peux rien faire pour être plus clair.
La spirale de la dette.
Les états, les grandes entreprises ne fonctionnent qu’à crédit, que se passe-t-il en ce moment alors que les sources de refinancement s’assèchent progressivement ?
Une monnaie ne vaut que par la capacité de l’état à rembourser sa dette.
Une action et une obligation ne valent que par la capacité de l’entreprise à rembourser ses dettes.
Or, l’on voit bien que plus on avance, plus les besoins en financement deviennent importants, non seulement du fait du coût croissant d’un endettement de plus en plus lourd mais aussi d’une faible activité économique et donc d’une baisse des ressources que l’on pourrait en attendre.
Mais problème, car le moteur de l’activité économique c’est… de la dette.
La partie de l’euro ou du dollar emprunté qui permet de développer réellement de l’activité devient de moins en moins importante au fur et à mesure que les déficits budgétaires se creusent et les dettes augmentent.
Emprunter de plus en plus pour créer de moins en moins. Un jour arrivera où la dette ne servira plus qu’à rembourser de la dette et ce jour là, le serpent aura avalé sa queue.
Et lorsqu’une entreprise n’arrive plus à emprunter ?
Elle peut monter ses taux, oui, mais jusqu’où et surtout jusqu’à quand ? Qui veut aujourd’hui des tranches de dette Estonienne, même à 10% sur 5 ans ?
Les états « importants » gardent une marge de manœuvre supplémentaire puisqu’au-delà des taux, certains d’entres eux ont droit de battre monnaie.
Mais l’exercice porte les germes de ses limites propres, la banque d’Angleterre le voit déjà et la FED suivra sous peu.
Une extraordinaire bulle sur le marché des emprunts d’état et des « corporate » se développe sous nos yeux. Malheur à ceux qui, pensant investir sur des actifs sécurisés, se retrouveront, soit, dans le meilleurs des cas, avec des taux d’intérêts ridiculement faibles par rapport aux dépréciations monétaires à venir, soit, dans le pire des cas, avec du papier sans valeur, comme les créanciers de GM aujourd’hui mais puissance 1000.
Pourtant, les analystes, savent pertinemment que cette bulle va, comme toutes les autres, exploser un jour, provocant la rupture des équilibres monétaires actuels.
Mais, comment faire autrement, puisque le patient a besoin en permanence d’un apport d’oxygène ?
La logique voudrait qu’on le laisser mourir.
Accepter que la nature, ou plutôt la déflation faire son œuvre. Accepter de laisser le temps aux états, aux collectivités, aux grandes entreprises, aux particuliers de se désendetter, c a d, compte tenu des niveaux d’endettement aux US, GB, Espagne…attendre patiemment 5, 10, 15 ans…
…Bien évidemment, le coût social d’une telle décision apparait trop élevé, le poids de la rue et des extrêmes devenant insupportable, surtout en Europe. Alors ? Et bien, autant perdre sa monnaie que son pouvoir !
Donc, on y va tout droit. Quel sera le déclencheur ?
Une perte du AAA sur dette souveraine GB, une adjudication de TB qui se passerait mal, une explosion des Alt A puis des dépréciations bancaires induites, une attaque d’Israël sur l’Iran… ?
Peu importe en fait, le plus important reste de savoir que ça va se passer et de prendre tranquillement les dispositions en conséquence.
La remontée progressive du cours de l’once d’or m’inquiète un peu car, visiblement, pas mal de capitaux cherchent en ce moment des allocations refuges, alors qu’à lire ou entendre les médias tout à l’air d’aller de mieux en mieux.
Mais bon, je suis certainement trop pessimiste car de nombreux signes positifs apparaissent, d’ailleurs, non seulement le dollar, valeur refuge depuis des décennies, recule, mais en plus les taux à 10, 20 et 30 ans se sont détendus en fin de semaine…
à David [17:52]
Avez-vous compris les 10 milliards d’euros, ou davantage, annuellement ponctionnés par les créanciers ?
Pour les contribuables le coût s’alourdit du coût « managérial » et du coût de fonctionnement de la BRI
Ajoutez ce qui suit
Honoraires + Commissions + Pertes de change (moins gains) + Pertes sur ventes
+ Charges d’exploitation ( 150 millions d’euros)
(moins gain sur ventes d’actifs ou de placements en or).
Le montant se discute en Conseil en Conseil d’Administration
par exemple 620 millions € ou 544 millions € de bénéfice à se répartir entre actionnaires.
Seriez-vous à 100 millions d’€ près ?
Ne chipotons pas, « Exploitation » de l’ordre d’un milliard d’euros [en 2007, 10% de plus]
Ponction sur les contribuables : 12 milliards d’€ en 2008.
C’était bien davantage les années précédentes [2007, 2006, 2005…] quand les taux étaient plus élevés.
Serait-ce plus clair ? Auriez-vous une question ? ou un étonnement ?
à : Wakiko, fiscaliste [29 mai à 18:08]
à : Deana D. juriste [30 mai à 16:20]
Toutes les deux, pourriez-vous faire équipe ?
J’ai sous les yeux le livre d’Elie Cohen
L’Ordre économique mondial – Essai sur les Autorités de Régulation
ça manque d’esprit pratique et de compréhension des flux monétaires réels,
mais c’est documenté (notes en bas de page)
quant aux écrits des universitaires et théoriciens mandatés par la nomenklatura
Fayard (isbn 9 782213 606996)
La conclusion, pages 265 à 285
Naissance d’un pouvoir arbitral
Cette conclusion est précédée par les chapitres 4 et 5 ci-après
IV. Régulation monétaire er responsabilité politique
– Qu’est-ce qu’une Banque centrale indépendante ?
– L’euro et la théorie des zones monétaires optimales
– Comment la Commission a construit le discours de la monnaie unique
et de la Banque centrale indépendante
– La BCE entre la FED (LeClownBlanc: fednewyork+chicago et la Bundesbank
– Pourquoi la France a eu recours à la contrainte extérieure fabriquée
qu’est l’Union Economique et Monétaire
– La conversion des nations européennes à l’euro
– L’euro et le couple franco-allemand
(Daniel Cohen occulte les créanciers de la BCE et de la BRI )
– Coopération par la règle ou coordination politique 1999-2000 :
La BCE et la trappe politique
IV. Régulation économique : de l’Etat producteur à l’Etat de droit
– Du monopole administratif au marché régulé
Etats-Unis : aux origines de la régulation
Le passage à la régulation en Europe : un changement de paradigme
– Le passage à la régulation technique
Genèse d’un avantage compétitif, la techno GSM
[LeClownBlanc: comme deux cheveux dans la soupe ! bon ]
La déréglementation en France : un changement de système
Suivent — Bibliographie – Chronologie – Glossaire – Index.
Voyons l’index :
Pénal ? 0 – Justice ? 0 – Droit ou Droit des peuples ? 0
Ah! … je vois « Droits de propriété »
mais ça ne va pas nous aider
Quelle instance — interpeuples ? inter-gouv ? inter-juges ? — pourrait être saisie de cette question ?
« Au détriment des peuples, avec Enrichissement Sans Cause »
La Cour Pénale Internationale et/ou La Cour internationale de Justice ?
La CPI est une institution permanente chargée de promouvoir le droit international, et son mandat est de juger les individus
( et non les États, ce qui est du ressort de la Cour internationale de justice), ayant commis
(a) une génocide, (b) un crime de guerre, (c) un crime contre l’humanité, ou
(d) un crime d’agression, lorsqu’il aura été défini juridiquement pourrait également être du ressort de la CPI.
Cette juridiction permanente « universelle » serait un grand pas en avant vers l’universalité des droits de l’Homme et du droit international humanitaire.
Elle traduirait la volonté des dirigeants politiques de se responsabiliser !
Bon … sourions gentiment … Et la CiJ ?
Elle a pour principales fonctions de régler des conflits juridiques soumis par les États, et de donner un avis sur des questions juridiques présentées par des organes et agences internationaux
agréés et par l’Assemblée générale des Nations unies. La CIJ reste tributaire du consentement des États. Elle applique(rait) le « Droit international » c’est-à-dire un droit des transnationales
sous seign privé avec arbitrages sur mesure, par exemple par une Chambre de Commerce dite « »internationale » » ou alors la loi du plus fort (chantage, etc.).
N’en ajoutons pas, ici.
La CIJ est l’un des six organes principaux de l’ONU. Elle est son seul organe judiciaire, ce qui la rend souveraine dans son ordre juridique.
Elle a compétence universelle, puisque tous les membres des Nations unies sont de ce fait parties à son statut. Les États n’appartenant pas à l’ONU peuvent devenir parties au Statut sous
certaines conditions. C’est un organe permanent composé de 15 juges élus pour 9 ans par un double scrutin de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité. Pour être élu, un candidat doit
obtenir la majorité absolue dans ces deux organes. Les juges sont renouvelés par tiers, pour assurer une continuité de jurisprudence.
La CIJ jouirait de garanties d’indépendance, d’impartialité et de compétence :
Lisons le petit manuel pour gogos
* principe d’indépendance : répartition géographique équitable des juges (Afrique : 3, Amérique latine : 2, Europe occidentale et Amérique du Nord : 5, Europe orientale : 2, Asie : 3 ; la Cour
ne peut comprendre plus d’un ressortissant du même État). Une partie peut choisir un juge ad hoc quand l’autre partie compte un juge de sa nationalité au sein de la Cour.
* principe de collégialité. En règle générale, la Cour exerce ses fonctions en séance plénière, mais depuis la réforme de 1975, il est possible de former des chambres d’au moins 3
membres. Les arrêts sont adoptés à la majorité des juges présents. Ils sont motivés, signés, avec possibilité d’opinion dissidente (désaccord sur le dispositif, c’est-à-dire l’exposé par laquelle
la Cour tranche le différend) ou individuelle (désaccord sur la motivation de l’arrêt).
* protection des magistrats : un membre de la Cour ne peut être relevé de sa fonction qu’au jugement unanime des autres membres.
* impartialité : les membres de la Cour ne peuvent exercer aucune activité professionnelle annexe, et ne peuvent participer au règlement d’aucune affaire où ils sont antérieurement
intervenus, à quelque titre que ce soit.
Après accord des parties, les juges peuvent juger aussi bien en droit qu’en équité.
Cette disposition assure t-elle une bonne administration de la justice ? Assurément non.
Compétence contentieuse
Seuls les États ont qualité pour agir dans le cadre de la compétence contentieuse. Ni en 1921 ni en 1945, les États n’ont voulu limiter leur souveraineté en créant une juridiction obligatoire de
règlement des conflits. La CIJ n’est compétente que lorsque les parties se soumettent à sa juridiction. Il y a 3 moyens d’y parvenir : A, B, C. (…)
à Wakiko, fiscaliste
à : Deana D, juriste
Comment verriez-vous la procédure et l’acte d’accusation ?
Que dirait-on dans vos universités respectives d’origine ?
@Auguste
Je ne vous trouve pas très clair.
D’où vient ce chiffre » Ponction sur les contribuables : 12 milliards d’€ en 2008. » ? Où ? Sous quels « motifs » ? Qui sont les bénéficiaires?
.. merci …
PS: si vraiment il doit y avoir un acte d’accusation, il sera sans doute plus efficace en « buzz » dans le public (comme « l’argent dette ») que devant une Cour quelconque… souvenez-vous aussi de « l’AMI » ( Accord multilatéral sur l’investissement ) que les associations ont réussi à faire capoter (Oh je sais, pour une bataille gagnée, 10 de perdues.. mais il faut bien essayer: « Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer » [Guillaume d’Orange] !)
à Anne J [07:49]
Je ne vous trouve pas très clair.
Q1 : Est-ce seulement en 2008 ?
R1 : Non c’est chaque année depuis 1930 , 80 ans
Q2 : A euro constant, est-ce toujours de l’ordre d’une douzaine de milliards ?
R3: Historiquement c’est toujours plus haut : le rêve c’est, par exemple 1974-1984
A euro constant on serait plutôt aux alentours de 2000 milliards € , sans compter la BCE ou ses équivalents antérieurs
[2000 milliards : 80 années avec moyenne de 24 milliards €/an]
Q3: Où, en 2008, cette ponction de 12 milliards d’€ fut-elle pratiquée ?
R3 : à Bâle en premier lieu
Q4: En 2008, était-ce limité à Bâle ?
R4 : Non, des « »intérêts » » (ponctions) s’ajoutent à chaque niveau du circuit
Au rang 2, ce sont notamment les banques centrales (BCE, …) qui jouent de même
(On verra cela une prochaine fois)
Q5: Sous quels “motifs” ?
R5: Au motif qu’à la grande crise précédente, 1929, JP Morgan (assisté de qq compères à New-York et Chicago)
fit signé cet odieux traité entre banquiers offshore (trois) et gouverneurs-gouverants européens, la corde au cou, sans le sou.
Q6: Dans le cadre de quel statut bien spécifique ?
R6: Les fondateurs privés de la « Bank for International Settlements » (BSI), protégés par le secret bancaire suisse et l’impunité des ogres
se sont attribués tous les rôles à l’égard des banques centrales des peuples (pas seulment occidentaux), à savoir
Pater familias, Dernier recours, Père Noel, Santa Crisis, Duce, Gaudillo, Grand Conseiller, Mutter Dolorosa
et … Banquier privé !
Q7: Comment fonctionne la ponction ?
R7: Franchement beaucoup mieux que dans la partie onshore (visible) d’une banque classique,
pour l’essentiel de la même manière
Au passif : les « »sources de fonds » » : Guillemets en double, cagnotte-chantage (Je mets, Je retire, Je remets ou pas,…) des ogres).
On est davantage dans l’esprit de « bonne camaraderie bras-de-fer ». Appelez cela de la politique si vous voulez,
mais surement pas de l’économie au sens de la Grèce antique ou des manuels d’EcoPo de la rue d’Assas à Paris.
Il s’agit de sources de liquidités (monnaies, or, « papiers ») accumulées antérieurement, notamment au cours des guerres
Guerre de Sécession, guerre de 1870, guerre de 14-18, crises antérieures à 29-30 notamment en Allemagne.
En 2008 ce pactole, dont l’origine est ancienne et qui est perpétuellement recyclé, fut rémunéré à un taux de 4% à 5%, net,
pratiquement sans risque … au sommet du montage astucieux qui contrôle et manoeuvre les banques centrales
A l’actif : les « Emplois de fonds » par les fauchés (les Emprunteurs), c’est-à-dire les contribuables et pigeons
représentés (1°) par les gentils gouverneurs de banques centrales qui respectent les principes établis dont ils profitent, et
(2°) par les dirigeants d’un nombre limité de grandes banques commerciales, qui comme chacun sait
défendent de leurs clients, que ceux-ci soient emprunteurs ou déposants-créanciers [Ref. Votre argent m’intéresse]
C’est très simple, les fauchés doivent emprunter à un taux supérieur à celui qui a été choisi, arbitrairement, pour le Passif.
La chaine peut se poursuivre ainsi au rang puis au rang trois.
Vous savez à combien étaient les taux de base ($, €) le 31 décembre 2008.
Hier, il me fallait mettre un peu d’ordre dans les relevés que m’envoie ma banque, pour la déclaration d’impôt.
Première étape : les mettre à peu près dans l’ordre des dates. Je tombe sur cette feuille
« Relevé de compte Cheques du 26 novembre au 26 décembre 2008 »
Vous savez bien, la Banque tond en permanence les clients par le principe automatisé des « jours de valeurs »
En valeur c’est comme si vous déposiez vos crédits plus tard que vous ne l’avez fait
En valeur c’est comme si vos débits existaient plus tôt que la réalité.
Pour une entreprise c’est très déplaisant.
Sinon, matériellement, l’exécution d’un relevé de compte chèques vous voyez ce qui est à faire.
Il vous faut (1°) un disque dur avec les écritures (débit, crédit) du mois c’est-à-dire que des débits pour LeClownBlanc, et
(2°) du papier et (3°) une imprimante.
Pourquoi faut-il GFI Maroc offshore pour faire tourner l’imprimante ?
Ce monde est apparemment fou, … apparemment
Comment avoir le goût de rechercher un employeur dans un monde pareil ?
En outre, vous l’avez relevé, la ponction odieuse, arbitraire, sans justification, de 4 à 4.5% en 2008
se répercute ensuite dans toutes les banques centrales, banques commerciales et établissements financiers.
LIBOR (BBA manipulée par 5 topBanques), Fednework, BRI (Bsi) et BCE forment le même Cercle.
Ce 4 à 4.5% se répercute sur tous les relevés-de-compte-chèques de toutes les entreprises françaises,
pas seulement le mien, avec mon solde négatif de 2.579 € le 26.12.2008
A partir du rang 2, celui des banques centrales de base,
il y a un économiste qui montre clairement l’abominable ponction étatico-totalitaire sur la vie des entreprises et des particuliers,
c’est Helmut Creutz Le Syndrome de la Monnaie, tous chiifres et arguments à l’appui [Economica isbn 978-2-7178-5457-2 ]
Page 109, la figure 20 est particulièrement éclairante.
Avec toutes ces intrications de taux — se cumulant entre primaire, secondaire et tertiaire —
les « intérêts avec ou sans risque » (à analyser de plus près) et
les Etats ponctionnent 66% des revenus bruts provenant du travail (33% chacun),
le solde 34% restant à la disposition des lamas, moutons et pigeons de l’Economie Réelle Non Protégée …
économie hautement contrôlée par des incapables et/ou des voleurs.
Pour les plus hautes sphères de l’Etat ne pourrait-on pas dire les deux ? incapables et voleurs ?
C’est une question. Seriez-vous d’accord pour 80 ans de plus ?
Je poursuis et achève par votre dernière question :
Q8: En 2008, quels furent les bénéficiaires de 1er rang, à partir de la BRI de Bâle ?
R8: à 83.4% (10 milliards sur 12) les créanciers, quatre d’entre eux recevant — de façon arbitraire — entre 2 milliards et 10 milliards (moins une part pour 148 autres)
à 8.3% ( 1 sur 12) les actionnaires dont le duo privé JpMorganChase+CityGroup tenant compte de ses droits singuliers
à 8.3% (1 milliard sur 2) les grands et petits serviteurs ou gardiens de la maison, fournisseurs inclus
A chaque grande panique financière aux États-Unis depuis au moins celle de 1835,
des ogres_en_£_$_mark, dont JP Morgan au XIXe et avant 1929,
avec quelques amis à Londres et en Allemagne sont les marionnettistes en coulisses
Objectif : consolider leur emprise sur le maximum de banques centrales et banques commerciales dans le monde.
En 1978, j’ai monté de toutes pièces le montage juridico-financier et ingénierie générale (tous corps d’état)
pour une industrie que BSN-Danone rêvait de bâtir au Nigeria depuis des années (sans savoir comment s’y prendre).
Le patron du franchising : un lyonnais très sympathique. J’ai rendu visite à l’implantation de JP Morgan sur place, ICON
(quelques anglais, des nigérians), une joint-venture : ils assuraient la gestion de la banque centrale du Nigéria.
[Il y a toujours des curieux. Je ne suis allé chez ICON qu’une fois ou deux à mon arrivée.
Mon montage s’est fait sans aucun des Etats (c’était la coutume pour un tel grand contrat : 500.000 hl de bière et 150.000 hl de boissons gazeuses), uniquement avec des partenaires privés … et BNP. Parfaite réussite financière pour BSN mais d’autres aspects aussi]
Fermé la parenthèse.
Le duo JP Morgan et Citygroup utilise cette panique pour contrôler la politique des Etats : Washington, Paris, etc.
Avec cette Réserve Fédérale de Mascarade (1913) JP Morgan consolida son contrôle sur les groupes industriels comme US Steel, Caterpillar, Westinghouse, etc.
Habité par la guerre financière, la meilleure équipe augmente son pouvoir à chaque ouragan : montée abusive des taux, descente abusive des taux.
A Rockfeller Center je fis l’analyse financière de Washington Post; je ne vous ai pas dit qu’avec 5% des titres, JP Morgan contrôlait Time Warner, c’est cela un « Noyau Dur » pour celles et ceux qui me nomment le Poète des Flux Monétaires
Récemment, après rachat de qq minoritaires, AOL devient filiale à 100% de TimeWarner, contrôlé par JP Morgan.
A Anne J.
Vous parlez de bataille et me parler de Guillaume d’Orange qui eut surement une expérience peu banale.
Pour moi ce serait accorder à ce brigandage odieux
un « honneur du combat » qu’il ne mérite pas.
Il n’est pas digne d’une bataille, seulement mépris … et regard ailleurs.
Bientôt 80 ans d’anniversaire. A cette date, l’an prochain, il faudra une solution saine de remplacement.
Dans l’hypothèse où les banques européennes s’écrouleraient avant 2010 (je réserve mon anticipation)
ne serait-il pas mieux d’avoir cette solution avant ?
C’est ma propre question.
à Wakiko le 30 à 16:20
à NuageBlanc le 29 à 21:09
à Deana D le 29 à 18:08
Des biens juifs se sont trouvés accumulés, entre 1940 et 45, dans des banques
en leurs salles de coffres.
Trente ans après la Seconde Guerre Mondiale,
les banquiers qui détenaient de tels biens juifs en leurs coffres
en devenaient — souvent, sauf erreur — les propriétaires.
Il y a plus de 20 ans, un banquier, place Vendôme, fit visiter à une de mes amies,
la salle-des-coffrres, en sous-sol. Celui-ci lui chuchota, en souriant :
L’histoire est vraie, quant au contenu réel des coffres elle ne pouvait pas le deviner.
Trente ans après des millions de morts, cela doit amener vers 1985, à quelques années près.
J’ai deux questions : la première pour des juristes
la seconde pour des historien(ne)s
1/ Est-ce que d’autres propos analogues, au cas où des preuves fondées, sérieuses, existeraient déjà par ailleurs,
pourrait jouer un petit rôle dans une accusation quelconque, ne serait que « buzz fondé » comme vous dites, si c’était vraiment significatif
(pas deux simples alliances en or) ?
2/ Quels sont les délais d’ouverture d’archives dont les comptabilités des banques ?
En mémoire de celles et ceux que mes parents ont aimé
Merci
Qui pourrait me répondre ?
@ Auguste
Oui Auguste. Heureusement que l’argent n’achète pas tout.
Somme toute 12 milliards, ou même 2000 c’est quand même pas beaucoup, c’est louche.
Bravo pour votre curiosité.
@ Crystal
Concernant le libéralisme et l’intervention des états, le point de vue de l’école autrichienne. Thomas E. Woods du Ludwig von Mises Institute explique pourquoi, selon lui, il n’y a pas eu de Grande Dépression en 1920-1921. On parle bien de 1920, pas 1929! Selon l’école autrichienne, tous les ingrédients étaient là pour une dépression prolongée. Par « chance », Woodrow Wilson était malade et n’a pas fait de plan de relance, que du contraire, il a réduit les dépenses publique. Le ministre des finances était la risée des économiste orthodoxes qui le traitaient d’incapable, mais il a persisté. Par « chance », le responsable de la Fed n’a pas diminué les taux d’indérêts, la masse monétaire s’est contractée (credit crunch). Quoi qu’il en soit, le choc a certes été dur et brutal, mais la bulle a très vite explosé, l’économie a très vite été purgée de ses malinvestissements et s’est rétablie en un an à peine. Leur analyse: l’état en voulant « sauver » des malinvestissements, banques insolvables… ne fait que créer de nouvelles bulles, prolonger l’agonie, fausser le libre marché. Il vaut beaucoup mieux ne pas intervenir du tout et laisser la purge se produire car elle est de toute façon inévitable.
Why You’ve Never Heard of the Great Depression of 1920 (vidéo en Anglais)
http://www.youtube.com/watch?v=czcUmnsprQI
Si vous n’etes pas de cet avis, ne pas tapez sur les doigts 😉 Je ne fais que transmettre un autre point de vue.
Avez-vous vu que ceux qui veulent que tout s’écroule très vite
— E V E N T U E L L E M E N T sans avoir réfléchi, mûri et planifié une plus saine nasse de réseaux télébancaires planétaires,
en substitution partielle et parallèle —
prônent l’augmentation des salaires en Europe ! [billet 3258 du 1er juin ]
c’est-à-dire encore moins de clients « business » pour les entreprises en Europe.
Qu’en déduire ? Paul travaillerait pour General Motors ? et moi pour Mercedes-Benz, Dasa et l’émir du Koweit ?
Entre nous se déroule une guerre cachée, de longue haleine
N’avez-vous pas remarqué ? Le moment venu, il vous faudra choisir votre camp.