Le temps qu’il fait, le 29 mai 2009

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42 réponses à “Le temps qu’il fait, le 29 mai 2009”

  1. Avatar de David
    David

    @ Crapaud Rouge : Soit, mais je t’ai dit ce ne sont pas les pirates qui m’inquiètent, faut bien qu’ils vivent aussi.
    @ Auguste : Merci , là je crois avoir compris, ma

  2. Avatar de David
    David

    pardon , j’ai rippé … mais , donc , je coince encore en partie sur la plupart de vos messages précédents.

  3. Avatar de Auguste
    Auguste

    à David [17:52]
    Quelles sont vos questions ? Que voulez-vous dire par « je coince encore en partie sur la plupart de vos messages précédents ». Pourriez-vous en choisir un, ou deux et posez vos questions ? Sinon je ne peux rien faire pour être plus clair.

  4. Avatar de Jef
    Jef

    La spirale de la dette.

    Les états, les grandes entreprises ne fonctionnent qu’à crédit, que se passe-t-il en ce moment alors que les sources de refinancement s’assèchent progressivement ?
    Une monnaie ne vaut que par la capacité de l’état à rembourser sa dette.
    Une action et une obligation ne valent que par la capacité de l’entreprise à rembourser ses dettes.
    Or, l’on voit bien que plus on avance, plus les besoins en financement deviennent importants, non seulement du fait du coût croissant d’un endettement de plus en plus lourd mais aussi d’une faible activité économique et donc d’une baisse des ressources que l’on pourrait en attendre.
    Mais problème, car le moteur de l’activité économique c’est… de la dette.

    La partie de l’euro ou du dollar emprunté qui permet de développer réellement de l’activité devient de moins en moins importante au fur et à mesure que les déficits budgétaires se creusent et les dettes augmentent.
    Emprunter de plus en plus pour créer de moins en moins. Un jour arrivera où la dette ne servira plus qu’à rembourser de la dette et ce jour là, le serpent aura avalé sa queue.

    Et lorsqu’une entreprise n’arrive plus à emprunter ?
    Elle peut monter ses taux, oui, mais jusqu’où et surtout jusqu’à quand ? Qui veut aujourd’hui des tranches de dette Estonienne, même à 10% sur 5 ans ?
    Les états « importants » gardent une marge de manœuvre supplémentaire puisqu’au-delà des taux, certains d’entres eux ont droit de battre monnaie.
    Mais l’exercice porte les germes de ses limites propres, la banque d’Angleterre le voit déjà et la FED suivra sous peu.

    Une extraordinaire bulle sur le marché des emprunts d’état et des « corporate » se développe sous nos yeux. Malheur à ceux qui, pensant investir sur des actifs sécurisés, se retrouveront, soit, dans le meilleurs des cas, avec des taux d’intérêts ridiculement faibles par rapport aux dépréciations monétaires à venir, soit, dans le pire des cas, avec du papier sans valeur, comme les créanciers de GM aujourd’hui mais puissance 1000.
    Pourtant, les analystes, savent pertinemment que cette bulle va, comme toutes les autres, exploser un jour, provocant la rupture des équilibres monétaires actuels.
    Mais, comment faire autrement, puisque le patient a besoin en permanence d’un apport d’oxygène ?

    La logique voudrait qu’on le laisser mourir.
    Accepter que la nature, ou plutôt la déflation faire son œuvre. Accepter de laisser le temps aux états, aux collectivités, aux grandes entreprises, aux particuliers de se désendetter, c a d, compte tenu des niveaux d’endettement aux US, GB, Espagne…attendre patiemment 5, 10, 15 ans…
    …Bien évidemment, le coût social d’une telle décision apparait trop élevé, le poids de la rue et des extrêmes devenant insupportable, surtout en Europe. Alors ? Et bien, autant perdre sa monnaie que son pouvoir !

    Donc, on y va tout droit. Quel sera le déclencheur ?
    Une perte du AAA sur dette souveraine GB, une adjudication de TB qui se passerait mal, une explosion des Alt A puis des dépréciations bancaires induites, une attaque d’Israël sur l’Iran… ?
    Peu importe en fait, le plus important reste de savoir que ça va se passer et de prendre tranquillement les dispositions en conséquence.

    La remontée progressive du cours de l’once d’or m’inquiète un peu car, visiblement, pas mal de capitaux cherchent en ce moment des allocations refuges, alors qu’à lire ou entendre les médias tout à l’air d’aller de mieux en mieux.
    Mais bon, je suis certainement trop pessimiste car de nombreux signes positifs apparaissent, d’ailleurs, non seulement le dollar, valeur refuge depuis des décennies, recule, mais en plus les taux à 10, 20 et 30 ans se sont détendus en fin de semaine…

  5. Avatar de Auguste
    Auguste

    à David [17:52]

    Avez-vous compris les 10 milliards d’euros, ou davantage, annuellement ponctionnés par les créanciers ?
    Pour les contribuables le coût s’alourdit du coût « managérial » et du coût de fonctionnement de la BRI
    Ajoutez ce qui suit
    Honoraires + Commissions + Pertes de change (moins gains) + Pertes sur ventes
    + Charges d’exploitation ( 150 millions d’euros)
    (moins gain sur ventes d’actifs ou de placements en or).

    Le montant se discute en Conseil en Conseil d’Administration
    par exemple 620 millions € ou 544 millions € de bénéfice à se répartir entre actionnaires.

    Seriez-vous à 100 millions d’€ près ?
    Ne chipotons pas, « Exploitation » de l’ordre d’un milliard d’euros [en 2007, 10% de plus]
    Ponction sur les contribuables : 12 milliards d’€ en 2008.
    C’était bien davantage les années précédentes [2007, 2006, 2005…] quand les taux étaient plus élevés.

    Serait-ce plus clair ? Auriez-vous une question ? ou un étonnement ?

  6. Avatar de NuageBlanc
    NuageBlanc

    à : Wakiko, fiscaliste [29 mai à 18:08]
    à : Deana D. juriste [30 mai à 16:20]

    Toutes les deux, pourriez-vous faire équipe ?
    J’ai sous les yeux le livre d’Elie Cohen
    L’Ordre économique mondial – Essai sur les Autorités de Régulation
    ça manque d’esprit pratique et de compréhension des flux monétaires réels,
    mais c’est documenté (notes en bas de page)
    quant aux écrits des universitaires et théoriciens mandatés par la nomenklatura
    Fayard (isbn 9 782213 606996)
    La conclusion, pages 265 à 285
    Naissance d’un pouvoir arbitral
    Cette conclusion est précédée par les chapitres 4 et 5 ci-après

    IV. Régulation monétaire er responsabilité politique
    – Qu’est-ce qu’une Banque centrale indépendante ?
    – L’euro et la théorie des zones monétaires optimales
    – Comment la Commission a construit le discours de la monnaie unique
    et de la Banque centrale indépendante
    – La BCE entre la FED (LeClownBlanc: fednewyork+chicago et la Bundesbank
    – Pourquoi la France a eu recours à la contrainte extérieure fabriquée
    qu’est l’Union Economique et Monétaire
    – La conversion des nations européennes à l’euro
    – L’euro et le couple franco-allemand
    (Daniel Cohen occulte les créanciers de la BCE et de la BRI )
    – Coopération par la règle ou coordination politique 1999-2000 :
    La BCE et la trappe politique

    IV. Régulation économique : de l’Etat producteur à l’Etat de droit
    – Du monopole administratif au marché régulé
            Etats-Unis : aux origines de la régulation
            Le passage à la régulation en Europe : un changement de paradigme
    – Le passage à la régulation technique
            Genèse d’un avantage compétitif, la techno GSM
    [LeClownBlanc: comme deux cheveux dans la soupe ! bon ]
    La déréglementation en France : un changement de système

    Suivent — Bibliographie – Chronologie – Glossaire – Index.
    Voyons l’index :
    Pénal ? 0 – Justice ? 0 – Droit ou Droit des peuples ? 0
    Ah! … je vois « Droits de propriété »
    mais ça ne va pas nous aider

    Quelle instance — interpeuples ? inter-gouv ? inter-juges ? — pourrait être saisie de cette question ?

    « Au détriment des peuples, avec Enrichissement Sans Cause »
    La Cour Pénale Internationale et/ou La Cour internationale de Justice ?

    La CPI est une institution permanente chargée de promouvoir le droit international, et son mandat est de juger les individus
    ( et non les États, ce qui est du ressort de la Cour internationale de justice), ayant commis
    (a) une génocide, (b) un crime de guerre, (c) un crime contre l’humanité, ou
    (d) un crime d’agression, lorsqu’il aura été défini juridiquement pourrait également être du ressort de la CPI.
    Cette juridiction permanente « universelle » serait un grand pas en avant vers l’universalité des droits de l’Homme et du droit international humanitaire.
    Elle traduirait la volonté des dirigeants politiques de se responsabiliser !
    Bon … sourions gentiment … Et la CiJ ?
    Elle a pour principales fonctions de régler des conflits juridiques soumis par les États, et de donner un avis sur des questions juridiques présentées par des organes et agences internationaux

    agréés et par l’Assemblée générale des Nations unies. La CIJ reste tributaire du consentement des États. Elle applique(rait) le « Droit international » c’est-à-dire un droit des transnationales

    sous seign privé avec arbitrages sur mesure, par exemple par une Chambre de Commerce dite «  »internationale » » ou alors la loi du plus fort (chantage, etc.).
    N’en ajoutons pas, ici.

    La CIJ est l’un des six organes principaux de l’ONU. Elle est son seul organe judiciaire, ce qui la rend souveraine dans son ordre juridique.
    Elle a compétence universelle, puisque tous les membres des Nations unies sont de ce fait parties à son statut. Les États n’appartenant pas à l’ONU peuvent devenir parties au Statut sous

    certaines conditions. C’est un organe permanent composé de 15 juges élus pour 9 ans par un double scrutin de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité. Pour être élu, un candidat doit

    obtenir la majorité absolue dans ces deux organes. Les juges sont renouvelés par tiers, pour assurer une continuité de jurisprudence.

    La CIJ jouirait de garanties d’indépendance, d’impartialité et de compétence :
    Lisons le petit manuel pour gogos
    * principe d’indépendance : répartition géographique équitable des juges (Afrique : 3, Amérique latine : 2, Europe occidentale et Amérique du Nord : 5, Europe orientale : 2, Asie : 3 ; la Cour

    ne peut comprendre plus d’un ressortissant du même État). Une partie peut choisir un juge ad hoc quand l’autre partie compte un juge de sa nationalité au sein de la Cour.
    * principe de collégialité. En règle générale, la Cour exerce ses fonctions en séance plénière, mais depuis la réforme de 1975, il est possible de former des chambres d’au moins 3

    membres. Les arrêts sont adoptés à la majorité des juges présents. Ils sont motivés, signés, avec possibilité d’opinion dissidente (désaccord sur le dispositif, c’est-à-dire l’exposé par laquelle

    la Cour tranche le différend) ou individuelle (désaccord sur la motivation de l’arrêt).
    * protection des magistrats : un membre de la Cour ne peut être relevé de sa fonction qu’au jugement unanime des autres membres.
    * impartialité : les membres de la Cour ne peuvent exercer aucune activité professionnelle annexe, et ne peuvent participer au règlement d’aucune affaire où ils sont antérieurement

    intervenus, à quelque titre que ce soit.

    Après accord des parties, les juges peuvent juger aussi bien en droit qu’en équité.
    Cette disposition assure t-elle une bonne administration de la justice ? Assurément non.

    Compétence contentieuse

    Seuls les États ont qualité pour agir dans le cadre de la compétence contentieuse. Ni en 1921 ni en 1945, les États n’ont voulu limiter leur souveraineté en créant une juridiction obligatoire de

    règlement des conflits. La CIJ n’est compétente que lorsque les parties se soumettent à sa juridiction. Il y a 3 moyens d’y parvenir : A, B, C. (…)

    à Wakiko, fiscaliste
    à : Deana D, juriste

    Comment verriez-vous la procédure et l’acte d’accusation ?
    Que dirait-on dans vos universités respectives d’origine ?

  7. Avatar de Anne.J
    Anne.J

    @Auguste
    Je ne vous trouve pas très clair.
    D’où vient ce chiffre  » Ponction sur les contribuables : 12 milliards d’€ en 2008.  » ? Où ? Sous quels « motifs » ? Qui sont les bénéficiaires?
    .. merci …

    PS: si vraiment il doit y avoir un acte d’accusation, il sera sans doute plus efficace en « buzz » dans le public (comme « l’argent dette ») que devant une Cour quelconque… souvenez-vous aussi de « l’AMI » ( Accord multilatéral sur l’investissement ) que les associations ont réussi à faire capoter (Oh je sais, pour une bataille gagnée, 10 de perdues.. mais il faut bien essayer: « Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer » [Guillaume d’Orange] !)

  8. Avatar de Auguste
    Auguste

    à Anne J [07:49]

    Je ne vous trouve pas très clair.
    Q1 : Est-ce seulement en 2008 ?
    R1 : Non c’est chaque année depuis 1930 , 80 ans

    Q2 : A euro constant, est-ce toujours de l’ordre d’une douzaine de milliards ?
    R3: Historiquement c’est toujours plus haut : le rêve c’est, par exemple 1974-1984
    A euro constant on serait plutôt aux alentours de 2000 milliards € , sans compter la BCE ou ses équivalents antérieurs
    [2000 milliards : 80 années avec moyenne de 24 milliards €/an]

    Q3: Où, en 2008, cette ponction de 12 milliards d’€ fut-elle pratiquée ?
    R3 : à Bâle en premier lieu

    Q4: En 2008, était-ce limité à Bâle ?
    R4 : Non, des «  »intérêts » » (ponctions) s’ajoutent à chaque niveau du circuit
    Au rang 2, ce sont notamment les banques centrales (BCE, …) qui jouent de même
    (On verra cela une prochaine fois)

    Q5: Sous quels “motifs” ?
    R5: Au motif qu’à la grande crise précédente, 1929, JP Morgan (assisté de qq compères à New-York et Chicago)
    fit signé cet odieux traité entre banquiers offshore (trois) et gouverneurs-gouverants européens, la corde au cou, sans le sou.

    Q6: Dans le cadre de quel statut bien spécifique ?
    R6: Les fondateurs privés de la « Bank for International Settlements » (BSI), protégés par le secret bancaire suisse et l’impunité des ogres
    se sont attribués tous les rôles à l’égard des banques centrales des peuples (pas seulment occidentaux), à savoir
    Pater familias, Dernier recours, Père Noel, Santa Crisis, Duce, Gaudillo, Grand Conseiller, Mutter Dolorosa
    et … Banquier privé !

    Q7: Comment fonctionne la ponction ?
    R7: Franchement beaucoup mieux que dans la partie onshore (visible) d’une banque classique,
    pour l’essentiel de la même manière
    Au passif : les «  »sources de fonds » » : Guillemets en double, cagnotte-chantage (Je mets, Je retire, Je remets ou pas,…) des ogres).
    On est davantage dans l’esprit de « bonne camaraderie bras-de-fer ». Appelez cela de la politique si vous voulez,
    mais surement pas de l’économie au sens de la Grèce antique ou des manuels d’EcoPo de la rue d’Assas à Paris.
    Il s’agit de sources de liquidités (monnaies, or, « papiers ») accumulées antérieurement, notamment au cours des guerres
    Guerre de Sécession, guerre de 1870, guerre de 14-18, crises antérieures à 29-30 notamment en Allemagne.
    En 2008 ce pactole, dont l’origine est ancienne et qui est perpétuellement recyclé, fut rémunéré à un taux de 4% à 5%, net,
    pratiquement sans risque … au sommet du montage astucieux qui contrôle et manoeuvre les banques centrales

    A l’actif : les « Emplois de fonds » par les fauchés (les Emprunteurs), c’est-à-dire les contribuables et pigeons
    représentés (1°) par les gentils gouverneurs de banques centrales qui respectent les principes établis dont ils profitent, et
    (2°) par les dirigeants d’un nombre limité de grandes banques commerciales, qui comme chacun sait
    défendent de leurs clients, que ceux-ci soient emprunteurs ou déposants-créanciers [Ref. Votre argent m’intéresse]
    C’est très simple, les fauchés doivent emprunter à un taux supérieur à celui qui a été choisi, arbitrairement, pour le Passif.

    La chaine peut se poursuivre ainsi au rang puis au rang trois.

    Vous savez à combien étaient les taux de base ($, €) le 31 décembre 2008.
    Hier, il me fallait mettre un peu d’ordre dans les relevés que m’envoie ma banque, pour la déclaration d’impôt.
    Première étape : les mettre à peu près dans l’ordre des dates. Je tombe sur cette feuille
    « Relevé de compte Cheques du 26 novembre au 26 décembre 2008 »

    Nous vous informons que la Banque baissera son taux de base de 7.40% l’an à 7.05% l’an à compter du 1er lanvier
    ********
    Dans le cadre de notre relation bancaire, vous nous communiquez des données personnelles dont le traitement informatique sécurisé peut être confié à des prestataires liés contractuellement à la Banque :
    GFI Maroc offshore, Cap Gemini TS Maroc, Logica, sociétés établies à Casablanca au Maroc.
    Le traitement de ces données a faiit l’objet d’une autorisation de la CNIL

    Vous savez bien, la Banque tond en permanence les clients par le principe automatisé des « jours de valeurs »
    En valeur c’est comme si vous déposiez vos crédits plus tard que vous ne l’avez fait
    En valeur c’est comme si vos débits existaient plus tôt que la réalité.
    Pour une entreprise c’est très déplaisant.
    Sinon, matériellement, l’exécution d’un relevé de compte chèques vous voyez ce qui est à faire.
    Il vous faut (1°) un disque dur avec les écritures (débit, crédit) du mois c’est-à-dire que des débits pour LeClownBlanc, et
    (2°) du papier et (3°) une imprimante.
    Pourquoi faut-il GFI Maroc offshore pour faire tourner l’imprimante ?
    Ce monde est apparemment fou, … apparemment
    Comment avoir le goût de rechercher un employeur dans un monde pareil ?

    En outre, vous l’avez relevé, la ponction odieuse, arbitraire, sans justification, de 4 à 4.5% en 2008
    se répercute ensuite dans toutes les banques centrales, banques commerciales et établissements financiers.
    LIBOR (BBA manipulée par 5 topBanques), Fednework, BRI (Bsi) et BCE forment le même Cercle.
    Ce 4 à 4.5% se répercute sur tous les relevés-de-compte-chèques de toutes les entreprises françaises,
    pas seulement le mien, avec mon solde négatif de 2.579 € le 26.12.2008
    A partir du rang 2, celui des banques centrales de base,
    il y a un économiste qui montre clairement l’abominable ponction étatico-totalitaire sur la vie des entreprises et des particuliers,
    c’est Helmut Creutz Le Syndrome de la Monnaie, tous chiifres et arguments à l’appui [Economica isbn 978-2-7178-5457-2 ]
    Page 109, la figure 20 est particulièrement éclairante.
    Avec toutes ces intrications de taux — se cumulant entre primaire, secondaire et tertiaire —
    les « intérêts avec ou sans risque » (à analyser de plus près) et
    les Etats ponctionnent 66% des revenus bruts provenant du travail (33% chacun),
    le solde 34% restant à la disposition des lamas, moutons et pigeons de l’Economie Réelle Non Protégée …
    économie hautement contrôlée par des incapables et/ou des voleurs.
    Pour les plus hautes sphères de l’Etat ne pourrait-on pas dire les deux ? incapables et voleurs ?
    C’est une question. Seriez-vous d’accord pour 80 ans de plus ?

    Je poursuis et achève par votre dernière question :
    Q8: En 2008, quels furent les bénéficiaires de 1er rang, à partir de la BRI de Bâle ?
    R8: à 83.4% (10 milliards sur 12) les créanciers, quatre d’entre eux recevant — de façon arbitraire — entre 2 milliards et 10 milliards (moins une part pour 148 autres)
          à 8.3% ( 1 sur 12) les actionnaires dont le duo privé JpMorganChase+CityGroup tenant compte de ses droits singuliers
          à 8.3% (1 milliard sur 2) les grands et petits serviteurs ou gardiens de la maison, fournisseurs inclus

    A chaque grande panique financière aux États-Unis depuis au moins celle de 1835,
    des ogres_en_£_$_mark, dont JP Morgan au XIXe et avant 1929,
    avec quelques amis à Londres et en Allemagne sont les marionnettistes en coulisses
    Objectif : consolider leur emprise sur le maximum de banques centrales et banques commerciales dans le monde.
    En 1978, j’ai monté de toutes pièces le montage juridico-financier et ingénierie générale (tous corps d’état)
    pour une industrie que BSN-Danone rêvait de bâtir au Nigeria depuis des années (sans savoir comment s’y prendre).
    Le patron du franchising : un lyonnais très sympathique. J’ai rendu visite à l’implantation de JP Morgan sur place, ICON
    (quelques anglais, des nigérians), une joint-venture : ils assuraient la gestion de la banque centrale du Nigéria.
    [Il y a toujours des curieux. Je ne suis allé chez ICON qu’une fois ou deux à mon arrivée.
    Mon montage s’est fait sans aucun des Etats (c’était la coutume pour un tel grand contrat : 500.000 hl de bière et 150.000 hl de boissons gazeuses), uniquement avec des partenaires privés … et BNP. Parfaite réussite financière pour BSN mais d’autres aspects aussi]
    Fermé la parenthèse.
    Le duo JP Morgan et Citygroup utilise cette panique pour contrôler la politique des Etats : Washington, Paris, etc.
    Avec cette Réserve Fédérale de Mascarade (1913) JP Morgan consolida son contrôle sur les groupes industriels comme US Steel, Caterpillar, Westinghouse, etc.
    Habité par la guerre financière, la meilleure équipe augmente son pouvoir à chaque ouragan : montée abusive des taux, descente abusive des taux.
    A Rockfeller Center je fis l’analyse financière de Washington Post; je ne vous ai pas dit qu’avec 5% des titres, JP Morgan contrôlait Time Warner, c’est cela un « Noyau Dur » pour celles et ceux qui me nomment le Poète des Flux Monétaires
    Récemment, après rachat de qq minoritaires, AOL devient filiale à 100% de TimeWarner, contrôlé par JP Morgan.

    A Anne J.
    Vous parlez de bataille et me parler de Guillaume d’Orange qui eut surement une expérience peu banale.
    Pour moi ce serait accorder à ce brigandage odieux
    un « honneur du combat » qu’il ne mérite pas.
    Il n’est pas digne d’une bataille, seulement mépris … et regard ailleurs.
    Bientôt 80 ans d’anniversaire. A cette date, l’an prochain, il faudra une solution saine de remplacement.
    Dans l’hypothèse où les banques européennes s’écrouleraient avant 2010 (je réserve mon anticipation)
    ne serait-il pas mieux d’avoir cette solution avant ?
    C’est ma propre question.

  9. Avatar de Samuel-le-petit
    Samuel-le-petit

    à Wakiko le 30 à 16:20
    à NuageBlanc le 29 à 21:09
    à Deana D le 29 à 18:08

    Des biens juifs se sont trouvés accumulés, entre 1940 et 45, dans des banques
    en leurs salles de coffres.
    Trente ans après la Seconde Guerre Mondiale,
    les banquiers qui détenaient de tels biens juifs en leurs coffres
    en devenaient — souvent, sauf erreur — les propriétaires.

    Il y a plus de 20 ans, un banquier, place Vendôme, fit visiter à une de mes amies,
    la salle-des-coffrres, en sous-sol. Celui-ci lui chuchota, en souriant :

    « Des biens juifs sont dans les coffres; il faut attendre 30 ans.« 

    L’histoire est vraie, quant au contenu réel des coffres elle ne pouvait pas le deviner.

    Trente ans après des millions de morts, cela doit amener vers 1985, à quelques années près.
    J’ai deux questions : la première pour des juristes
                      la seconde pour des historien(ne)s
    1/ Est-ce que d’autres propos analogues, au cas où des preuves fondées, sérieuses, existeraient déjà par ailleurs,
    pourrait jouer un petit rôle dans une accusation quelconque,     ne serait que « buzz fondé » comme vous dites, si c’était vraiment significatif
    (pas deux simples alliances en or) ?

    2/ Quels sont les délais d’ouverture d’archives dont les comptabilités des banques ?

    En mémoire de celles et ceux que mes parents ont aimé
    Merci
    Qui pourrait me répondre ?

  10. Avatar de David
    David

    @ Auguste
    Oui Auguste. Heureusement que l’argent n’achète pas tout.
    Somme toute 12 milliards, ou même 2000 c’est quand même pas beaucoup, c’est louche.
    Bravo pour votre curiosité.

  11. Avatar de fujisan

    @ Crystal
    Concernant le libéralisme et l’intervention des états, le point de vue de l’école autrichienne. Thomas E. Woods du Ludwig von Mises Institute explique pourquoi, selon lui, il n’y a pas eu de Grande Dépression en 1920-1921. On parle bien de 1920, pas 1929! Selon l’école autrichienne, tous les ingrédients étaient là pour une dépression prolongée. Par « chance », Woodrow Wilson était malade et n’a pas fait de plan de relance, que du contraire, il a réduit les dépenses publique. Le ministre des finances était la risée des économiste orthodoxes qui le traitaient d’incapable, mais il a persisté. Par « chance », le responsable de la Fed n’a pas diminué les taux d’indérêts, la masse monétaire s’est contractée (credit crunch). Quoi qu’il en soit, le choc a certes été dur et brutal, mais la bulle a très vite explosé, l’économie a très vite été purgée de ses malinvestissements et s’est rétablie en un an à peine. Leur analyse: l’état en voulant « sauver » des malinvestissements, banques insolvables… ne fait que créer de nouvelles bulles, prolonger l’agonie, fausser le libre marché. Il vaut beaucoup mieux ne pas intervenir du tout et laisser la purge se produire car elle est de toute façon inévitable.

    Why You’ve Never Heard of the Great Depression of 1920 (vidéo en Anglais)
    http://www.youtube.com/watch?v=czcUmnsprQI

    Si vous n’etes pas de cet avis, ne pas tapez sur les doigts 😉 Je ne fais que transmettre un autre point de vue.

  12. Avatar de Auguste
    Auguste

    Avez-vous vu que ceux qui veulent que tout s’écroule très vite
    — E V E N T U E L L E M E N T sans avoir réfléchi, mûri et planifié une plus saine nasse de réseaux télébancaires planétaires,
    en substitution partielle et parallèle —
    prônent l’augmentation des salaires en Europe ! [billet 3258 du 1er juin ]
    c’est-à-dire encore moins de clients « business » pour les entreprises en Europe.
    Qu’en déduire ? Paul travaillerait pour General Motors ? et moi pour Mercedes-Benz, Dasa et l’émir du Koweit ?
    Entre nous se déroule une guerre cachée, de longue haleine
    N’avez-vous pas remarqué ? Le moment venu, il vous faudra choisir votre camp.

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