La France sortie de la récession ? Les primes à la casse. L’immobilier américain. Le chômage et l’économie.
Il faut vous préparer, Clémentine… pardon : Madame la Présidente !
*Godot est mort !*
La France sortie de la récession ? Les primes à la casse. L’immobilier américain. Le chômage et l’économie.
Il faut vous préparer, Clémentine… pardon : Madame la Présidente !
Au niveau mondial nous sommes quasiment tous (habitants du G7) parmi les 10 % les plus riches, consommons 50 %…
@arkao Autrement dit en 3 ans de 1942 à 1945 c’était plié, Mais que se passe-t-il donc depuis 2022 ?…
Pas encore! https://youtu.be/6ZQAWN8TSq8?si=cPFrBzp3Ew2gEsvj
Pas tout a fait, il y a de l’inertie. Si on arrete tout, on ne montera pas à +4°, mais…
Le Japon sera un des premiers dominos qui tombera : voila ce qui arrive lorsqu’on achète trop de bouquins d’…
En attendant la fille de Rochebin, nous avons le fils de Sarko! A ce rythme là, c’est pas gagné. L »est…
Exit! Fin de la révolution. Vous pouvez ranger votre faitou et reprendre une activité normale. 😊
Les élections de mi-mandat seront truquées : comme chez Poutine. Faut suivre Gaston! 😊
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72 réponses à “Le temps qu’il fait, le 14 août 2009”
Le gens ne sont pas bêtes, en effet. Le centre de gravité de l’opinion bascule progressivement mais surement. Il serait temps de commencer à dépasser la simple dénonciation des absurdités du système, pour entreprendre une tâche autrement plus ardue : discuter les alternatives possibles.
La gauche européenne classique a l’air bien incapable d’entreprendre la révolution copernicienne nécessaire. Un nouveau projet de société est nécessaire, et ce sera probablement à nous, les citoyens, de le définir et de le porter, en essayant d’y rassembler largement nos différentes sensibilités. Sans projet, la chute d’un système ne peut mener à rien de bon, juste une nouvelle forme de domination par ceux qui ont les cartes en mains.
Ok. Qui est partant pour mettre en place un site pour ce travail ?
Cela existe déjà : voir ECCE.
ECCE parle de constitution pour l’économie. Ma compréhension est que nous parlons ici d’un projet à vocation
opérationnelle. ECCE ne traite pas du ‘comment’. Il n’est qu’une brique de l’édifice.
« Gary Shilling: Stock Market Will Crash As US Consumers Retrench »
Une petite mine de graphiques instructifs trouvés en cherchant des infos sur Gary Shilling:
Par ailleurs,nos bourses euphoriques sont moins soûles que d’autres. La progression des indices était hier soir la suivante depuis le premier janvier:
cac 40: +9.52%
smi:+8.17%
ftse 100: +7.25%
dow industrials:+7.09%
s&p 500:12.12%
nasdaq:+27.41%
nasdaq100:34.42%
argentine: merval:65.85%
russie: rts:66.89%
inde: bombay bse:59.72%
hong kong: hang seng composite:63.46%
chine:sse composite: 71.34%
taiwan: tsec weighed:53.30%
D’un coup d’oeil, les principales places boursières mondiales en temps réel avec recul jusqu’à 5 ans, très pratique:
http://map.jdf.com/map.html
Pourrait-on m’aider à comprendre, à interpréter l’information suivante ; le lien avec le temps qu’il fait en cette fin de semaine me semble exister…
http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE57C0FI20090813
Le titre de la dépêche semble indiquer que cette erreur aurait des conséquences sur le PIB, or celui-ci est resté inchangé après sa publication (+0,3%).
S’il n’y a pas de lien, pourquoi avoir intitulé la dépêche de la sorte ?
Ivanov. A Tchetkov.
@ Igniatius J. Reilly
Petit bonjour d’un fan de John Kennedy Toole
Nous sommes tous des Igniatus J. Reilly,
Salutations
Bonjour,
J’ai bien entendu « PIB positif à nouveau »? PIB nul ou négatif, je demande à voir!
Bon, bon, cette petite erreur ne nuira pas à la qualité de votre blog que je suis depuis des années.
L’optimisme aura un goût de politique sinon rien: que pensez-vous de ça?
http://www.liberation.fr/politiques/0101585047-appel-international-contre-les-bonus
Rien.
@Betov
Belle argumentation!
Une récente interview de Nassim Taleb et Nouriel Roubini sur CNBC, qui laisse l’impression que les choses sont loin de s’arranger :
http://georgewashington2.blogspot.com/2009/08/taleb-our-leadership-is-literally.html
« Le PIB est positif!On est sorti de la récession! »
Prenant connaissance de la synthèse dressée par les prouesses et de leur résultat de Mme Lagarde,
vous conviendrez que notre regretté troubadour Jean Yanne n’avait pas tort de dire que si la connerie
était soumise à l’impot,les états s’autofinanceraient!..
Un visionnaire!
Ce « temps qu’il fait » est trés clair.
Avec de sombres perspectives !
@ Paul,
Vous parliez cette semaine de lutte des classes et vous dressez dans ce billet une perspective très sombre pour l’avenir. Votre analyse du capitalisme, depuis votre ouvrage paru en 2007 sur le capitalisme américain, tourne autour de deux points majeurs. D’une part, une remontée des inégalités procédant d’un tournant dans la lutte des classes que vous faites remonter à 1975, date à laquelle managers et capitalistes se sont alliés contre les salariés dans la répartition de la plus-value. D’autre part, une analyse très pointue de la finance, et plus particulièrement du secteur immobilier américain, dont le rôle est de suppléer à une baisse de la demande. Toutefois, (je me trompe peut-être), il y a un point que vous ne faites qu’évoquer, sauf quand vous abordez les relations sino-américaines, c’est la division internationale du travail. Et c’est ce point qui nous permet de retomber sur Marx et Ricardo.
Le premier décrit les contradictions internes du capitalisme et notamment ce qu’il appelle la baisse tendancielle du taux de profit. Pour le second, il existe un état stationnaire vers lequel tend l’ensemble de l’économie. Pour lui, la division internationale du travail permet de retarder l’approche de cet état stationnaire.
1- Pensez-vous que dans un horizon relativement proche (50, 100, 150 ans), cet état stationnaire puisse être atteint, au prix d’atteintes de plus en plus intolérables à l’encontre de la nature ? Les cycles économiques résultant d’innovations ont, me semble-t-il, ont atteint une limite anthropologique : le capitalisme a pu remodeler les relations entre les individus au sein de famille, des entreprises, de l’Etat et dans les relations de ces derniers mais il ne peut aller au-delà d’un certain point sans attenter à un minimum de cohésion sociale.
2- Les relations Etat-marché et le rôle des élites. C’est grâce à l’action de l’Etat que l’économie et l’argent ont pu se désencastrer des raltions sociales qui obéissaient à une autre logique que celle de l’utilitarisme et du calcul. Néanmoins, devant les contradictions internes du capitalisme ( baisse du taux de profit que la division internationale du travail a retardé sans la repousser), l’Etat doit intervenir pour assurer la cohésion sociale mais il existe de fortes réticences dans un contexte de diminution des recettes et d’explosion de la dette.
l’Etat est obligé d’intervenir pour éviter un effondrement d’une partie de la société alors qu’il en a de moins en moins les moyens et que cette intervention même est contestée notamment par ses élites. C’est Guy Debord qui emploie l’expression de capitalisme bureaucratique en parlant des pays socialistes et il les caractérise par la propriété collective par sa classe dirigeante du produit global. Finalement, est-ce bien différent de ce qui passe dans les sociétés qui acceptent de participer à la division internationale du travail.
A
L’etat stationnaire ????
Non c’est impossible, car c’est la décroissance qui est inéluctable du fait de la raréfaction des ressources , la croissance économique 0, non vu qu’on consomme des ressources épuisables…….
Votre horizon relativement proche est bien lointain, j’ai l’impression de lire Lagarde ou les libéraux ou tout autre politique ou économiste « conservateur »
Au cas où vousne le sauriez pas, la raréfaction des ressources a commencée dès 2005 avec le pétrole conventionnel….
L’horizon de la décroissance est passé, c’était en 2008………..
6 minutes de détente avant le WE ?
Pas sûr…
http://www.thedailyshow.com/watch/wed-august-12-2009/mba-ethics-oath
Que les gens ne soient pas aussi stupides (jpréfere expérimentés) soit ; mais, moi j’y vois pas une note d’optimisme. Si on doit m’operer du coeur je préfère que ce soit sous anesthésie générale, sinon j’ai peur d’avoir mal ok mais surtout de faire un faux mouvement.
Par ailleurs je ne crois pas à une longue agonie à la romaine ; le gros coup dur me semble correspondre à ce qui l’engendre ; ça s’accélère comme il se doit, tout le monde joue cela.
Malheureusement david je vois comme vous…
le capitalisme a besoin de croissance pour survivre, car il dépend de l’intérêt lié à la dette et l’investissement, et sans croissance pas d’intérêt….
Et si le capitalisme s’effondre mondialement, toute la civilisation se retrouve ébranlé, avec de gros ??? sur ce qui va se passer : totalitarisme, guerre mondiale, civils, émeutes, désorganisation complète de l’économie, chaos,….
2 infos non parus dans les grands médias :
– l’autriche a arrêté la prime à la casse, trop coûteuse…
– Peugeot pourrait licencier 800 personnes à Poissy dès octobre, les effets de la prime à la casse sur la 207 pourraient finir et Peugeot serait contraint d’arrêter 1 équipe sur 3…..
Si la prime à la casse n’a plus d’effet sur la 207 dès octobre, quel effet de prolonger la prime à la casse, Mme Lagarde et Mr estrosi…????
Bientôt une prime à la casse pour les trotinettes…
http://www.leprogres.fr/fr/france-monde/article/1873107,192/Autriche-une-prime-a-la-casse-pour-les-velos.html
Quelle bonne nouvelle ce PIB Français et qu’est ce qu’on a du coter des US ?
baisse des ventes de détails
hausse du chomage
baisse de la confiance des consommateurs
balance du Budget federal a doublé
Productivité en forte hausse
cout du travail en forte baisse (donc salaires en forte baisse)
Quelle belle reprise !
« USA : baisse surprise de l’indice de confiance de l’université du Michigan »
http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=9639268c2edc4a30b3793fe07aad71b7
Effet immédiat sur les bourses.
Si l’année dernière au moment de les recapitaliser les politiques avaient pris des sièges au conseils d’administrations, voir carrément la direction de la banque dans le cas de Fortis, la question ne se poserait pas.
Pourquoi ne l’ont-il pas fait ???
Dans le cas d’une entreprise en faillite, les actionnaires ont le choix, soit remettre de l’argent, soit passer la main.
Pour une banque le traitement est différent, les actionnaires ne renflouent pas les pertes, continuent à toucher les dividendes, les dirigeants restent en place et le pouvoir public éponge les pertes sans demander de contre-partie.
Il existe encore une banque totalement publique : La Banque Postale, mais le gouvernement vient de la transformer en S.A. dans le but de la privatiser, vu les circonstances, l’opération est repoussée…..
Je reprends en une formule lapidaire les termes de ma précédente question :
Le système capitaliste est-il en train de s’effondrer ?
Qu’y aura-t-il après ?
@ Greg
Je faisais référence à Ricardo qui employait le terme d’état stationnaire à une époque où l’industrialisation commençait à peine. C’est la décroissance qui est inévitable à terme. La question qui se pose est de savoir comment s’opérera la transition entre le présent système et ce qui lui succédera.
On échappera pas à une socialisation de plus en plus importante de l’économie. Il y a deux alternatives : socialisme ou barbarie.
Que quelqu’un me reprenne si ce n’est pas correct.
Sur la difficulté du refinancement des banques en 2012 sur les crédits hypothécaires (et autres) confirme ce que j’ai appris sur le site Internet de la banque de France à savoir qu’aux USA 90% de l’économie est financé par les marchés financiers et seulement 10% par le crédit des banques elles-même alors que dans la zone Euro c’est inversé avec 75% du crédit qui provient directement des banques et le reste 25% des marchés financiers.
Donc si j’ai bien compris en 2011 ou 2012 les titres correspondant au financement de ces crédits arrivant à échéance les banques devront se refinancer sur le marché monétaire sur des biens qui auront perdu la moitie de leur valeur entre temps, d’où un risque pour les banques de ne trouver personne pour prendre le relai ou alors à des coûts nettement plus élevés.
De ce fait la zone Euro serait mieux protégée?
« le but et des prendre le moindre risque »
Bonne blague. Et comment croyez-vous que les banques se sont retrouvées dans la panade? A cause de leurs placements en bons pères de famille?
@ Paul
Le financement hypothécaire américain pour les nuls : pouvez-vous expliquer comment ça fonctionne et pourquoi c’est dangereux. En France, quand j’achète un local commercial à crédit, je n’ai pas besoin de le « refinancer » au bout de quelques années.
Je ne sais pas si j’ai bien compris non plus…
quand vous etes américain, aisé, éduqué (et le plus souvent blanc)
vers 25-30 ans vous achetez une maison qui vaut 250 000 $, vous empruntez tout puisque vous n’avez pas d’apport personnel, mais vous escomptez que votre maison dans 5 ans vaudra 400 000 $ et que donc quand vous la revendrez pour aller travailler à l’autre bout des USA, vous rembourserez votre emprunt avec le produit de la vente.
si vous ne vendez pas et que vous restez sur place, bientot vos enfants devront faire des études. Une année à l’université coute entre 30 000 et 75 000 $, une année en lycée privé autour de 17 000 $ (pour ce que j’en ai vu). Vous n’avez pas 30 000 $ par an pour payer les frais de scolarité. Donc vous empruntez à nouveau à la banque, en comptant cette fois que vous etes propriétaire d’une maison à 400 000 $ : c’est le « refinancement ». La banque vous prete cet argent en comptant qu’elle a en garantie 400 000 $ au cas où vous feriez défaut. ou des courtiers bien intentionnés vous aident à trouver du « cash » par tous les moyens
voir :
http://www.nytimes.com/2009/05/17/magazine/17foreclosure-t.html?ref=magazine
evidemment que ça ne peut pas marcher, c’est même assez incroyable que ça ait marché aussi lontemps
@ A .
Ne pas echapper à une socialisation de l’économie ???? avec les 2 seules alternatives que sont le socialisme ou le barbarisme ????
Mr A… ne nolus voilons pas la face : nous sommes en pleine barbarie ( certes avec ses propres règles, je vous le concède … ) .
Peut – on associer socialisation de l’économie avec l’alternative « Barbarie « ???
Le capitalisme a de beaux jours devant lui :::: Il est adaptable … il est adapté …. il s’adapte .
Voici une troisième alternative …
Pour ma part, j’observe les fils que tisse les « veritables puissants » de ce monde actuel :
– un lobbying puissant, acharné, pour s’implanter dans certains pays …et peu importe les moyens employés …Et avec un succès …que j’envie : IRAN, BIRMANIE, COREE DU NORD, de nombreux pays d’afrique et d’amérique du Sud… L’inde…. On accentue les efforts ….
– le remplacement de l’OMS par une gouvernance modiale de la Santé ( prenez beaucoup de recul avec le terme SANTE ) aux pouvoirs élargis par un facteur qui m’est inconnu . Ses objectifs sont déjà visibles :
1/La mise en place d’une nouvelle phase de régulation de la population mondiale (dont une part significative … est un véritable boulet et une entrave qui devient intolérable , compte tenu de leurs objectifs …
SVP , veuilez m’excuser , mais je résumerai leurs visions, et la mise en oeuvre de cette nouvelle phase de la facon suivante , en prenant l’exemple de l’afrique ( bien qu’elle ne soit pas concernée en totalité pour les 30 ans à venir …) : » L’afrique est magique, magnifique … Le problème avec l’Afrique … c’est que c’est plein d’africains ! »
Et tous les moyens seront bons ( guerres intentionnellement provoquées et/ou encouragées, mise en place de critères, reglements et lois contraignantes pour les individus en étât de se reproduire ….)
2/ Une Automédication à l’échelle mondiale : Le lobbying industriel agro-alimentaire et pharmceutique, entre autres, effectue un travail remarquable … Je le désapprouve totalement, mais je reconnais qu’ils ont su bien s’entourer ….
Je m’arrête là … et laisse libre court à votre imagination …. Vous pourriez me rétorquer que je suis en train de décrire une forme de totalitarisme ???? Oui , sans doute, mais n’oubliez pas que c’est pour satisfaire la vision des « véritables puissants » . A savoir : les investisseurs et riches entrepreneurs … mais aussi ma grand mère … qui a judicieusement placé son épargne…. ou bien la votre ….
Aahhhh ! Vivement qu’on y soit !!!!! J’ai hâte de voir … et vivre cela !!!!
A moins que …… A moins que …..
PS : Petite précision .
Je pense que « les gens » ( beaucoup de gens , ceux que j’appelle « les moutons » ou « dominés » , à qui on peut donner une tomate imbibée d’un puissant alcaloïde mortel, en leur indiquant que c’est bon pour eux, et qu’ils n’on pas le choix que de manger …. ) ne s’écoutent pas, intérieurement !!!!
Je pense que ces gens n’utilisent pas leur libre arbitre, se perdent lorqu’ils doivent réfléchir ( maux de têtes ou ne sais pas comment procéder ) .
Heureusement qu’ils y a des gens qui sont dominants !!!!
Ces -derniers se rendent compte que leur laxisme peut conduire à une disparition partielle , mais ö combien significative , de leurs représentants … Ils sont désormais réveillés … et veulent mettre de l’ordre !!!!
» Venez mes brebis …. mon trop gros troupeau … »
Maintenant , il y a d’autres gens … d’autres hordes…. D’autres résilients …
Bonne soirée !!!
« Les gens ne sont pas stupides… c’est une raison d’être optimiste… ». J’ai même vaguement l’impression que les gens, après la grande peur de septembre 2008, sont en train de se désintéresser de plus en plus de la gestion de cette crise qui s’installe tranquillement dans la durée, non dans le sens d’une résignation passive et définitive, mais dans le sentiment que n’importe quelle mesure économique ou politique prise pour stopper la chute ne servira à rien et que l’on ne se sent plus lié au destin futur de cette société installée dans le chaos perpétuel touchant tout et n’importe quoi . Il est quand même frappant de constater que ni les partis d’opposition ni les syndicats officiels ne profitent de cette situation comme s’ils étaient aussi perçus comme partie intégrante du système et donc en crise eux aussi, c’est à dire sans perspective autre que d’accompagner le mouvement. Les élections européennes en sont le dernier exemple. Alors que la construction de l’Europe devait être la solution absolue à mettre en place de toute urgence, jamais l’abstention n’a été aussi forte comme si tout cela était par avance condamné à l’inutile. Je vais souvent lire les commentaires des lecteurs du Figaro, souvent décrits comme les plus fidèles partisans de la société libérale, et je constate que chaque annonce-propagande officielle, du style « La France est sortie de la récession » entraîne son lot de ricanements et d’incrédulités du style « On nous l’a déjà fait, ce coup-là ! » (je ne parle pas bien sûr des commentaires des pauvres militants UMP bien obligés de défendre leur parti)
Cette attitude de désintérêt n’est pas forcement un mal pour l’avenir car la crise sera longue et douloureuse et quand il s’agira bientôt de demander un réel effort au peuple pour sauver nos pauvres financiers de leur faillite annoncée, il risque fort d’être aux abonnés absents tout en s’intéressant à d’autres horizons, peut-être comme ceux développés sur ce blog, de ne pas répondre à l’appel du clairon en quelque sorte. Or il n’existe pas d’exemple dans l’Histoire où une élite dirigeante ( et à plus forte raison nos élites dirigeantes actuelles complètement désorientées par l’ampleur de la catastrophe) gouverne à terme sans l’approbation au moins passive de son peuple (même Staline ou Hitler, dictateurs impitoyables, étaient soutenus par leur peuple, quelque que soit la cruauté de cette vérité) Il n’y a aucune raison pour que la déconnexion de plus en plus évidentes entre la propagande officielle et la réalité des faits ne produise pas à terme un effet de rattrapage accéléré dévastateur…
Autour de moi, je constate comme vous beaucoup de septicisme, mais aussi d’hébétude devant la montée du chômage. Les restaurants sont encore pleins, même si les repas d’affaires sont moins réguliers ou moins coûteux (par exemple sans vin). La crise n’est pas aussi violente qu’aux USA, mais au rythme où l’angoisse monte …
Ici en Allemagne, la situation est identique. On attend une explosion du chiffre du chômage pour cet hiver, ainsi qu’une baisse très sensible des ventes de voitures neuves, puisque la prime à la casse arrive bientôt à son terme. La consommation en général va donc baisser et peser et sur les rentrées fiscales et sur l’emploi. Les allemands sont assez pessimistes quand à la capacité de l’économie et de la politique de venir à bout avec la récession mondiale. Le SPD qui a présenté récemment un vaste programme pour l’emploi (le but étant le plein emploi) suscite plutôt du ricanement; ce parti a perdu tout sa crédibilité. Bref, les allemands ont un sentiment d’impuissance face à l’économie mondiale qui semble être regie par des puissances que l’on ne peut contrôler.
« Bref, les allemands ont un sentiment d’impuissance face à l’économie mondiale qui semble être regie par des puissances que l’on ne peut contrôler. »
Ou « que l’on ne veut pas contrôler ». Les allemands n’en sont donc pas là et parient sur l’impuissance des politiciens plutôt que sur leur complicité avec les puissances en question? La mondialisation ne fait donc pas débat en Allemagne?
Bonjour à tous,
Les gens ne sont pas aussi stupides en effet. Et ils analysent et suivent la spéculation financière actuelle car beaucoup d’entre aux veulent savoir ce que va devenir l’argent des états (donc le leur) qu’on a gracieusement offert (c’est le mot au vu du taux) aux banques.
Je suis tout à fait d’accord avec Paul Jorion. La spéculation n’a rien de bon pour l’économie réelle. Cet argent n’aurait aucunement du être servi à la spéculation sur les marchés financiers. Je pense qu’il aurait du être utilisé pour FINANCER (car les banques ne finance plus que leur propre bonus via la spéculation) des grands projets d’avenir (les transports sans CO2, l’énergie propre, l’accès en ressource indispensable dans certains pays en voie de dvp…ect…). Mais bien sur dès qu’il s’agit de notre avenir, les états ne nous demandent pas notre avis.
Je donne encore 3 ans maximum à notre système avant son implosion (cette dernière sera forcement nécessaire et bénéfique pour une prise de conscience collective). Paul Jorion mentionne très bien la situation aux US, mais il ne faut pas oublier que l’Europe est de concert avec eux (contrairement à la Chine). Notre immobilier n’a pas encore subit de crise mais elle viendra fatalement.
Je vous donnerai comme exemple ma propre expérience personnelle concernant l’immobilier (petite expérience car elle s’est finalement bien finie). Premier job en 2001 dans le secteur de l’informatique (rappelez vous le « bug de l’an 2000 » et sa bulle spéculative). La bulle a explosée bien entendu (comme toute les bulles de l’histoire) en 2002 et surtout 2003 (année de forte décrue dans le secteur de l’informatique). J’avais investi comme bon citoyen Français dans la pierre, appartement T4 à Valence dans la drôme via un prêt sur 12 ans (la belle époque). Puis j’ai vécu mon premier licenciement avec une chute de revenue progressive => impossibilité de payer mes échéances => revente de mon appartement. Cette expérience c’est bien finie pour moi car l’immobilier à l’époque était en plein ascension.
Mais que va t-il se passer fin 2011 en Europe? Exactement la même chose mais avec des conséquence désastreuses cette fois ci car la crise n’est plus localisée mais généralisée. Beaucoup de bien immobilier vont fatalement se retrouver sur le marché et les prix s’effondrer (comme tout marché lorsque l’offre surpasse la demande). Pourquoi fin 2011? car toutes les vagues de licenciement actuelle et à venir vont trouver leur fin de droit au chômage à cette date.
Mon opinion est donc le suivant :
-les banquiers renoncent à une partie de leur bonus et re-ouvrent le robinet du crédit pour les entreprises
-les entreprises doivent impérativement se réorganiser (accepter le télétravail, orienter plus intelligemment leur production, moderniser la production (notamment l’industrie automobile), recréer une offre basée sur une réelle demande du consommateur)
-Réembaucher
Comme le dit Paul Jorion, le consommateur n’est pas bête et loin de là. C’est lui le plus responsable dans l’histoire. Il se refuse à consommer des biens inutiles, des biens périmables, des biens polluants et des maisons qu’il ne pourra pas payer sans mettre en danger ses propres enfants.
Messieurs les financiers arrêtez de prendre les gens pour des incultes. N’oubliez pas que sans ces derniers vos bonus vont fatalement devenir malus.
Le problème N°1 est de trouver une démarche pour mobiliser les énergies de tout ceux qui ne sentent plus que des ‘invites » dans cette société, même quand l’invité est relativement bien traité. Si le constat et l’explication sont
importants, il arrive un moment où ils finissent par faire partie du bruit ambiant. Si le projet de constitution pour l’économie est intéressant, il n’est qu’un exercice académique. Peut-être une question de tempérament, mais je suis plutôt agacé de voir les échanges dans ce blog s’empiler jour après jour sans que rien de constructif en sorte.
« Peut-être une question de tempérament, mais je suis plutôt agacé de voir les échanges [souvent passionnants] dans ce blog s’empiler jour après jour sans que rien de constructif en sorte. »
Je partage votre agacement.
Ceci est un blog. Je suis désolé mais vous n’y trouverez jamais rien d’autre que des billets et des échanges.
@Paul
Je comprends bien. Cela n’empêche qu’il serait possible de favoriser certains échanges.
Qu’est-ce que vous voulez dire plus précisément ?
@Anatine,
Ton discours est incompréhensible et est loin d’être constructif; Ne propose pas de solutions concrètes. Ton agacement est stérile et ne semble mener à rien.
Un joli discours de financier. Propose des solutions au lieu de râler et te lamenter.
Je ne veux pas jouer un rôle d’ « invité » dans notre société (comme tu semble le dire) mais un rôle de constructeur.
A bon entendeur.
@JT
Constructeur ? c’est justement mon propos.
ps : pour info je ne suis pas un financier mais entrepreneur avec une sensibilité sociale et écologique développée.
Du tempérament. Bien sur!!! Les jolis et gentils moutons qui suivent le troupeau à l’abattoir.
Quel force et quel culture d’esprit.
la première réponse pouvait avoir du sens. Là c’est juste de la frustration ?
« USA : Colonial Bank, plus gros établissement bancaire à faire faillite cette année »
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=0fd3907b5839cb0340235df3f58235a9
Et de 74…
77 en fait…
http://www.fdic.gov/bank/individual/failed/banklist.html
@ Jorion
Quand passez-vous sur BFM-Radio ?
BFM, USA Hebdo, le samedi 8 août de 7h à 8h
Tout semblait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes matérialistes. Le patrimoine des Français doublait en trente ans, le confort se répandait, les avantages sociaux progressaient, la médecine avançait à pas de géant. Inaperçu était le déploiement de l’industrie asiatique, dont le travail allait peu à peu remplacer le nôtre. Inaperçu était l’allongement de la vie, qui allait alourdir les charges prestataires. Inaperçu était l’endettement général, qui allait déclencher la crise actuelle, le commerce de l’argent de compte (Rév d’Arès ii/10-19, xi/3-4, xxvi/2, etc.), argent emprunté facilement, mais qui n’existait pas en réalité.
Les avantages sociaux régresseront. L’argent, le vrai, sera moins facile à gagner et à emprunter. Le travail se fera plus rare: 80.000 chômeurs de plus en février en France et des précisions alarmantes: 50.000.000 de chômeurs prévus dans le monde industriel dans les deux ans qui viennent, ce qui est énorme!
Dans un pays où l’on fabrique de moins en moins de produits industriels, qui sont de plus en plus sous-traités dans des pays lointains, les grands patrons ne sont plus que des super-agents de relations publiques pour négocier avec Polonais, Tchèques, Roumains, Chinois, Indiens, Indonésiens, etc. La capacité en super-communication n’étant pas donnée à tout le monde, ces grands patrons se font payer très cher. La Bourse et les grands spéculateurs ont acquis un tel pouvoir qu’ils influencent tous les cours et le pétrole en quelques mois passe de 30 à150 Dollars/barril et redescend sans logique apparente de 150 à 50 Dollars. Plus rien n’a de valeur stable, la valeur n’étant plus la marchandise – l’honnête coût de l’exploitation et de la distribution – mais le maximum qu’on peut sans vergogne en tirer à un moment donné.
Certes, on peut quand même vivre dans l’appauvrissement et les problèmes, mais ceux-ci signalent actuellement le début d’une dégringolade aux conséquences tout à fait imprévisibles sur un humain qui a perdu toute philosophie face aux aléas de l’Histoire, parce qu’il ne voit plus depuis longtemps qu’il peut être plus fort que l’Histoire.
La population croit ne rien devoir craindre du gouvernement d’un pays démocratique sans voir que celui-ci légifère sans cesse et ainsi réduit chaque jour son intelligence, déjà devenue faible lumignon (Rév d’Arès 32/5) côté spirituel, et ses libertés, de sorte qu’elle devra un jour se rendre à nouveau absolument libre (Rév d’Arès 10/10).
Comment? C’est toute la question.
Pour l’heure, la population déçue s’est déjà créé et se créera de plus en plus ses propres rêves et folies. Elle en exigera, de plus en plus souvent et en pure perte, la réalisation dans des manifestations de toutes sortes, poussée par des machines à penser, politiques, médiatiques, etc., sur lesquelles elle n’a aucun contrôle.
La déception ne peut plus spontanément inspirer à une population désipritualisée les bonnes et justes intentions comme la pénitence, le pardon, l’amour, l’intelligence spirituelle, etc. Pour cela il faut un éveil provoqué de la conscience. C’est l’objet de notre mission.
La déception porte toujours une population déspiritualisée à de mauvaises tentations, certaines violentes comme la vengeance (Rév d’Arès 27/9) contre les présumés coupables, la révolution et la dictature idéologique, voire même la guerre, et d’autres individuelles et pacifiques, mais non moins pernicieuses, comme la tentation de se défausser de ses déceptions sur d’autres – en les critiquant et.ou les abandonnant –, sur ceux en qui on croit voir les fautifs du marasme ou de l’échec, les soi-disant indécrottables immobilistes, incapables, bornés ou petits chefs, une tentation qui parfois se voit jusque dans nos assemblées de Pèlerins d’Arès, dans notre génération de pénitents débutants qui présentent encore beaucoup des péchés de la population générale. Car la spiritualisation, dont la toujours difficile fraternisation est une clé, doit commencer par nous-mêmes.
L’homme a rejeté la vie spirituelle, considérée comme démythifiée par la science, les progrès sociaux, et ainsi prouvée incroyable. Or, l’incroyable va devoir devenir le nécessaire.
Je ne me réjouis pas du reflux économique. L’homme pouvait retrouver la vie spirituelle sans que sa vie matérielle confortable soit menacée, les deux étant légitimes. Mais, devenu incapable de développer l’une et l’autre en même temps, il est clair que c’est dans la vie spirituelle – que La Révélation d’Arès appelle la Vie tout court (24/3-5) – que l’homme trouvera les bases les plus sûres et les plus solides de bonheur.
L’homme ne croit plus au miracle socialo-communiste évaporé avec le « bloc de l’Est ». Maintenant il ne croit plus au miracle capitaliste ou libéral. Il comprend que ces deux miracles ont un seul et même prédateur, le système, qui officie à la tête de la chaîne financière comme il avait officié à la tête de la chaîne collectiviste. Ce qu’il faut remplacer, c’est bien le système, le système d’Adam (Rév d’Arès 2/1-5), et non le matérialisme puisque nous sommes nous-mêmes matière. Matière organique qu’il faut respiritualiser comme le Créateur spiritualisa un animal pensant – l’homme qui couchait sur l’ombre (Rév d’Arès vii/2) – pour en faire Adam en Éden (vii/5), l’Adam d’avant la chute (Rév d’Arès vii/7-11).
Nous devons étendre et affiner sans cesse notre mission de spiritualisation, parce que la religion ne le fera pas, puisque depuis des siècles elle ne l’a pas fait. Nous ne laisserons pas les hommes à jamais incapables de comprendre que les bases du bonheur sont ailleurs que dans le système et dans ses lois, de gauche ou de droite, et ailleurs que dans l’espérance passive et résignée de la Miséricorde (Rév d’Arès 16/15) et d’un paradis post mortem.
Faire prendre au vivant terrestre conscience de sa vocation spirituelle est très difficile. L’homme s’en est tellement éloigné que la seule hypothèse du spirituel n’effleure, pour l’heure, que quelques esprits ici et là. Aucun doute, la mission de spiritualisation est chiendent. On demande à des taupes de se changer en aigles (Rév d’Arès 23/2). Devenir des aigles? La taupe n’y voit même pas une utopie absolue, car penser à une utopie, c’est déjà penser. L’homme de la masse ne pense pas plus à devenir spirituel qu’a devenir végétal ou gaz.
C’est pourtant cette gageure que, par La Révélation d’Arès, le Créateur nous envoie accomplir.
Nous serons tous, si nous le voulons, créateurs d’un monde changé (Rév d’Arès 28/7). Les religions ont beau jeu de dire que c’est pure utopie et que le plus qu’un croyant puisse espérer est une mort et une éternité heureuses. La Révélation d’Arès nous rappelle que l’homme n’a pas été créé pour mourir, que la mort est une anomalie, due au péché cumulatif. L’homme a été créé pour être chair, esprit et âme (Rév d’Arès 17/7) inséparés sur la Terre. Il a été créé pour un bonheur terrestre que seule la Vie spirituelle (Rév d’Arès 24/3-5), produit de la pénitence, peut animer dans sa complexité vivante.
Que le monde change avant que survienne le péché des péchés (Rév d’Arès 38/2), le mal définitivement triomphant et que le monde ne s’autodétruise !
Anatine semble croire a l action, il s impatiente de l absence d’ initiative concrète.
Destin propose un changement individuel, qui n est pas une action, mais une forme d’ être ou façon d’ être individuelle, conforme à sa croyance.
Ainsi, certains n imaginent pas de changement sans action, d’ autres pas de changement sans croyance spirituelle.
Les deux croient en leur « religion » (celle ci de l action, celle là plus spirituelle, révélée).
Il est probable que vont fleurir partout des prophètes de ces religions, comment s y retrouver, comment viser juste et ne pas être emmené sur de faux chemins, ceux ou la contradiction interne apparaît trop tard ? Ceux qui semblent viser juste, pour seulement mieux vous perdre ?
Comment être perspicace dans ce monde où le mensonge s insinue dans la moindre tentative d’ approche du vrai, afin de toujours dévier le trait de sa cible véritable ?
Il faut commencer par soi même et ses propres contradictions, avec une autre logique que vrai ou faux, reconnaitre la parcelle de vérité qui existe dans un autre point de vue, a l intérieur de son cadre.
La cible est cette parcelle de vérité.
@Tique
Pas d’impatience réellement 🙂 Il y a plus de 10 ans que je conduis un projet et je sais que nombreux sont
ceux qui font de même (les créatifs culturels : cf Wikipedia). J’ai un adage : « Donner du sens à votre projet
est essentiel car c’est lui qui vous transforme », la lien entre action et transformation personnelle.
Pour réagir à la suite de votre propos, l’arrivée de ces nouveaux prophetes n’est pas probable mais certaine.
Je vous rejoins sur la vérité et je suis sensible à une démarche personnelle qu’exprime si bien le bouddhiste…
A cette phase de notre histoire, il y a nécessité a agir. Il n’y a pour moi aucun doute sur l’effondrement de notre
civilisation, cela prend simplement plus de temps que ne peut l’imaginer l’esprit. Il n’y a aucun interet à agir
sur la present pour toutes les raisons dont certaines sont decrites avec justesse dans ce blog. Il faut preparer
l’apres. Concretement, cela signifie batir un projet en parallele de notre societe, avec le soucis de la
coexistence mais pas du compromis.
Est –ce que le développement et la pratique d’une logique comme celle de Lupasco peuvent nous aider à cette fin ?
(Pour cette théorie, « si l’on multiplie à l’infini les valeurs intermédiaires entre deux contraires, ou encore les degrés de vérité, on peut remplacer cette infinité par un vecteur qui signifie le passage d’un contraire à l’autre. La manifestation progressive d’un contraire sera dite actualisation. Mais on peut aussi bien envisager cet événement comme la dynamique de l’autre contraire c’est-à-dire comme une désactualisation de celui-ci. Lupasco propose d’envisager que la désactualisation soit définie de façon positive. Le postulat qui fonde la logique du contradictoire (le principe d’antagonisme) énonce que toute actualisation est conjointe à une potentialisation antagoniste. Chaque état intermédiaire sera donc constitué d’une dynamique s’actualisant conjointe à sa dynamique antagoniste se potentialisant. Les valeurs peuvent ainsi être ramenées à différents moments de cette actualisation-potentialisation, et il paraît cette fois que chacune est constituée par un degré d’antagonisme entre deux non-contradictions opposées (actualisation et potentialisation). Chaque degré sera défini par trois paramètres : par l’actualisation et la potentialisation de chacun des contraires, et par son quantum d’antagonisme, alors que, dans la logique classique, il ne peut être défini que par son degré de vérité c’est-à-dire de sa non-contradiction. Le quantum d’antagonisme, c’est le contradictoire exclu des logiques traditionnelles, ainsi ré-introduit au coeur de toute expression logique.
Est exclue dans cette logique du contradictoire, l’actualisation absolue de la non-contradiction, car l’actualisation absolue d’une dynamique interdirait toute conjonction antagoniste. Ce postulat est conforté par les relations d’indétermination de Heisenberg qui montrent comment toute actualisation tend asymptotiquement vers la non-contradiction absolue mais sans jamais l’atteindre.»
cf : http://dominique.temple.perso.libertysurf.fr/lupasco.html#ancre245545)
Tigue
Comment être perspicace dans ce monde où le mensonge s insinue dans la moindre tentative d’ approche du vrai, afin de toujours dévier le trait de sa cible véritable ?
Il faut commencer par soi même et ses propres contradictions, avec une autre logique que vrai ou faux, reconnaitre la parcelle de vérité qui existe dans un autre point de vue, a l intérieur de son cadre.
La cible est cette parcelle de vérité. »
Je suis bien d’accord….
Je ne crois ABSOLUMENT pas en la religion qui n’est que politique (cf l’histoire), ni d’ailleurs en aucune gnose, gnome, philosophie qui limitent beaucoup trop la créativité de l’homme.
la respiritualisation de l’homme me paraît essentielle mais c’est dans la Liberté, le libre arbitre, il n’est pas question de religions la conscience individuelle qui doit impérativement évoluer vers une conscience collective…pour le Bien car nous vivons dans le monde « d’Adame » en ce moment où le mal se traduit par mille facettes, la susconsommation, une télé qui ne veut plus rien dire, des media muselés, etc.
L’embourgeoisement ne résulte pas d’un complot social, il n’est ni une philosophie matérialiste ni un vice. C’est un tissu autogénéré de peurs spécifiques: peur de manquer, peur d’être méjugé, peur de sortir du moule social, etc. C’est par ces peurs-là que la politique, les mass-media et la religion nous dominent. Riches ou pauvres, nous sommes presque tous embourgeoisés.
L’embourgeoisement s’encoconnait dans le fil de la religion et de sa sœur la politique. Il s’encoconne maintenant dans le fil de l’industrie et de sa sœur la banque. Ce cocon s’enroule déjà autour des Asiatiques, qui s’imaginent y rester bien au chaud. Les peurs qui tissent l’embourgeoisement s’universalisent: Notamment, la peur de perdre l’énergie et les gâteries dont la modicité dépendait jusqu’à présent de la misère des producteurs qui, par effet d’imitation, s’embourgeoisent à leur tour. Mais plus encore la peur que « l’Ordre » disparaisse et avec lui le bon rapport de l’argent, la sécurité sociale, la retraite, qui passent pour des « acquis » de la lutte sociale ou de la civilisation – les Égyptiens, Grecs et Romains antiques eurent leurs propres acquis, depuis longtemps évanouis –, mais qui ne sont qu’aubaines menacées d’extinction par l’instabilité du matérialisme, par nature grossier, instable et volcanique, que personne dans l’Histoire n’a jamais pu maîtriser.
Après les rivalités religieuses et politiques, voilà celles qu’organise le monde industriel et bancaire à son tour. Leur enjeu est tout autant incertain: Il n’y a jamais la bonne voiture, jamais le bon avion, jamais la bonne machine, jamais la bonne politique, jamais la bonne loi, jamais le bon taux de change, jamais le bon stock-exchange ; il faut toujours et toujours créer du nouveau, supposé meilleur, et qui naturellement coûte encore plus cher et ne satisfait personne.
L’impossible ne devenant jamais réalité, c’est l’impossible qui gouverne le monde. Alors, il n’y a pas d’avenir, les chevaux du « progrès » galopent vers rien. Seule la vie spirituelle peut raffiner, renforcer, stabiliser la vie, mais de vie spirituelle il n’y a que quelques frémissements dans la société, très dispersés ou même inaperçus
Certes, au milieu de ce monde embourgeoisé, des religieux prient et prêchent, des humanistes philosophent, des écologistes manifestent, mais leur défaite est déjà évidente, parce que l’idéal ne suffit pas, il faut aussi une force matérielle, concrète, pour combattre le matérialisme bourgeois, dont le réalisme submerge tout – À quoi rêvent même les « travailleurs », les classes populaires et plus encore le misérable tiers monde, sinon d’avoir des privilèges bourgeois bien concrets?
Concrètement, le seul moyen de vaincre l’embourgeoisement, c’est que chaque homme change sa vie objectivement, dans les faits, de sorte qu’il découvre dans l’amour, le pardon, la paix, la liberté et l’intelligence spirituelles, les plus hautes causes de joie et de fête , de bonheur et même d’intérêt matériel. Le changement personnel effectif, réel, des pénitents (= tout bonnement ceux qui changent en bien) engrènera le changement du monde ce que des technologies, des discours, des lois, des traités, des accords, n’ont jamais pu faire..
notre embourgeoisement –, peut-être la forme la plus pernicieuse du mal déguisé en bien et en raison avant qu’il ne survienne sous une autre forme: le péché des péchés. Comme un coin dans une souche pourrissante, nous devons par notre changement pénétrer cette récente, mais déjà trop vieille culture industrielle, qui, bien que répétitivement désillusionnée comme l’avaient été de précédentes civilisations, s’accrochera longtemps à la terre, parce que rien de bien convaincant ne vient l’en arracher.
Même si le prochain président des USA est Barrack Obama, qui ne sait que, malgré ses qualités, il ne sera jamais qu’un politicien et un bourgeois de plus, c’est-à-dire un espoir de moins pour le monde? Provisoirement c’est bien, mais idéalement c’est faire du surplace. Aucun espoir de justice, d’égalité, de richesse et de santé pour tout le monde sur terre, tant qu’une minorité prospère vivra sur une majorité sacrifiée. Aucun idéal général n’est réalisable par la politique, laquelle est toujours partisane. L’idéal général sera réalisé par l’homme de bien, croyant ou non, toutes races confondues, toutes frontières effacées, tous préjugés oubliés.
Le commentaire suivant vient d’être fait sur le blog en anglais. Il vous intéressera aussi si vous comprenez cette langue.
@Maitre Dong
« En France, quand j’achète un local commercial à crédit, je n’ai pas besoin de le « refinancer » au bout de quelques années. »
Il me semble qu’aux USA quand les banques accordent des crédits aux particuliers ou aux entreprises elles les financent à 90% grâce au marché financier (titrisations par exemple). Or il se trouve que ces financements n’ont pas en général les mêmes échéances que les crédits accordés aux clients des banques. On dit que les banques utilisent le canal des taux d’intérêt pour financer leurs crédits.
Pour plus de détail il faudrait que Paul nous fasse un billet spécial car pour ma part je ne sais pas aller plus loin.
Merci Christophe ! Je crois que Paul est effectivement en train de préparer une explication de cette technique financière peu pratiquée en France.
Non, ce ne sont pas des financements ésotériques. Je pense qu’il ‘agit du portage des spéculateurs, ou des promoteurs eux-mêmes, qui sont financés sur la période courant depuis le début de l’opération jusquà l’achèvement des travaux. Les uns et les autres doivent avoir trouvé les acheteurs finaux pour cette échéance. Sinon, ils sont dans la m…
« BNP Paribas: 49,9 millions d’euros à ses 10 salariés les mieux payés en 2008, selon Le Monde »
Mais c’est au titre de 2007, année « hors crise » donc ça va…
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5h5MeVlp8slNoE2rD9ZNOlKUX44Fw
Une moyenne de seulement 5 millions par tête de pipe en période « normale » ? C’est de l’esclavagisme ! Suis bien content de ne pas être employé par cette banque 🙂
Voyons, et la solidarité, alors ?
@Noé 1408 10:34
Je vois pas naître un mouvement pour lutter contre le status quo, pas France ni en Allemagne. Les allemands voteront bientôt et ils voteront pour Merkel – c’est d’ores et déjà une chose acquise – qui reconte aux gens qu’il faut accepter la mondialisation économique et le capitalisme avec ses inégalités en terme de chances, que l’on ne peut y échapper, on ne peut rien y faire. Ce sera un choix quasi néo-libéral. Je pense plutôt à une mobilisation des mécanismes de défense (au sens psychanalytique du terme) chez la classe possédante, à une forte ségrégation sociale dans l’avenir proche et encore davantage de cloisonnements.
On March 23, 2009, the United States Federal Deposit Insurance Corporation
(FDIC), the Federal Reserve, and the United States Treasury Department announced the Public-Private Investment Program for Legacy Assets. The program is designed to provide liquidity for so-called « toxic assets » on the balance sheets of financial institutions. This program is one of the initiatives coming out of the implementation of the Troubled Asset Relief Program (TARP) as implemented by the U.S. Treasury under Secretary Timothy Geithner. The major stock market indexes in the United States rallied on the day of the announcement rising by over six percent with the shares of bank stocks leading the way. [1] As of early June 2009, the program has not been implemented yet and is considered delayed.[2]
Economist and Nobel Prize winner Paul Krugman has been very critical of this program arguing the non-recourse loans lead to a hidden subsidy that will be split by asset managers, banks’ shareholders and creditors. [4]
Banking analyst Meridith Whitney argues that banks will not sell bad assets at fair market values because they are reluctant to take asset write downs.[5] Removing toxic assets would also reduce the volatility of banks’ stock prices. Because stock is a call option on a firm’s assets, this lost volatility will hurt the stock price of distressed banks.Therefore, such banks will only sell toxic assets at above market prices. [6] The program has been hampered by the announcement by Standard & Poor’s that many eligible assets would be downgraded by the rating agency,
making them ineligible for the program. Federal Reserve of New York president William Dudley stated on June 4 that « there’s a huge administrative hurdle » to implementing the program.
1. « U.S. Expands Plan to Buy Banks’ Troubled Assets ». New York Times. March 24, 2009. http://www.nytimes.com/2009/03/24/business/economy/24bailout.html. Retrieved on February 12, 2009.
2. a b Shenn, Jody (2009-06-04). « Dudley’s TALF Comments Add Signs of a PPIP Stall ». http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=newsarchive&sid=a2Wl7tAD6rEA. Retrieved on 2009-06-09.
3. « FACT SHEET PUBLIC-PRIVATE INVESTMENT PROGRAM ». U.S. Treasury. March 23, 2009. http://www.treas.gov/press/releases/reports/ppip_fact_sheet.pdf. Retrieved on March 26, 2009.
4. Paul Krugman (March 23, 2009). « Geithner plan arithmetic ». New York Times. http://krugman.blogs.nytimes.com/2009/03/23/geithner-plan-arithmetic/. Retrieved on March 27, 2009.
5. « Meredith Whitney: A Bad Bank Won’t Save Banks ». businessinsider.com. January 29, 2009. http://www.businessinsider.com/2009/1/meredith-whitney-a-bad-bank-wont-save-us. Retrieved on March 27, 2009.
6. « The Put Problem with Buying Toxic Assets ». SSRN.com. February 14, 2009. http://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=1343625. Retrieved on February 15, 2009.
@ germanicus :
Je vous rejoins sur le point évoqué » je pense à une forte mobilisation chez classe possédante, à une forte ségrégation sociale et encore davatage de cloisonnements ».
J’ajouterai que les Plans de cette classe possédante sont déjà établis, que ce soit au niveau stratégique ( à 100 %) , tactiquement et opérationnellement ( de façon partielle pour ces 2 derniers ).
Et cette classe possédante se sert de tous ces appuis .
Je ne prendrai qu’un exemple : Le secteur de l’ASSURANCE . Les assureurs sont les futurs Appuis de choix pour la mise en oeuvre des Plans de la classe possédante .
Les liens entre ce secteur et la classe possédante vont se renforcer, surtout durant les vagues de dépressions, crise et instabilités qui s’annoncent … Et ils seront prêts à lancer leurs grandes offensives …. Une main mise totalitaire sur le politique, le religieux reconnu, l’economie, le financier, le scientifique, etc …..
ps : Dans un avenir plus ou moins proche, celui qui aura pour Appuis les Assureurs, contrôlera tout, selon sa propre vision, et pour satisfaire ses propres objectifs, son ego , etc….
Ils définiront les normes, les règlements, lois, qui régissent la vie du vivant et du non vivant !
A ce titre, les classes possédantes ( ceux qui sont les « véritables puissants » d’aujourd’hui…) ont plusieurs longueurs d’avance….
Alors que le Japon renoue avec la croissance au deuxième trimestre, le Nikkei perd quasiment 3%.
Etrange…
Une explication : « Le dollar est passé lundi largement sous le seuil crucial des 95 yens, sur lequel se sont basés la plupart des grands groupes japonais pour calculer leurs estimations de résultats annuels. Un billet vert sous les 95 yens signifie donc que ces résultats risquent d’être plus mauvais que prévu. »
http://www.romandie.com/ats/news/090817054238.kwl6gnml.asp