La dette publique américaine
Qui paiera pour la Grèce ?
Thomas Piketty
Le blog de Paul Jorion et le monde anglophone
Il faut vous préparer, Clémentine… pardon : Madame la Présidente !
*Godot est mort !*
La dette publique américaine
Qui paiera pour la Grèce ?
Thomas Piketty
Le blog de Paul Jorion et le monde anglophone
Il faut vous préparer, Clémentine… pardon : Madame la Présidente !
Au niveau mondial nous sommes quasiment tous (habitants du G7) parmi les 10 % les plus riches, consommons 50 %…
@arkao Autrement dit en 3 ans de 1942 à 1945 c’était plié, Mais que se passe-t-il donc depuis 2022 ?…
Pas encore! https://youtu.be/6ZQAWN8TSq8?si=cPFrBzp3Ew2gEsvj
Pas tout a fait, il y a de l’inertie. Si on arrete tout, on ne montera pas à +4°, mais…
Le Japon sera un des premiers dominos qui tombera : voila ce qui arrive lorsqu’on achète trop de bouquins d’…
En attendant la fille de Rochebin, nous avons le fils de Sarko! A ce rythme là, c’est pas gagné. L »est…
Exit! Fin de la révolution. Vous pouvez ranger votre faitou et reprendre une activité normale. 😊
Les élections de mi-mandat seront truquées : comme chez Poutine. Faut suivre Gaston! 😊
Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx LLM pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés Singularité spéculation Thomas Piketty Ukraine Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
90 réponses à “LE TEMPS QU’IL FAIT, LE 24 JUIN 2011”
Bonjour, on parle de vous ici dans un intéressant débat sur ce qu’est ou n’est pas la spéculation…
http://petrole.blog.lemonde.fr/2011/06/24/dos-au-mur-les-pays-riches-sentendent-pour-puiser-60-millions-de-barils-dans-leurs-stocks/
Oui, certains en sont là.
Article 421 du Code pénal (abrogé en 1885) : « Les paris qui auraient été faits sur la hausse ou la baisse des effets publics seront punis des peines portées par l’art. 419 ».
Ça ne demande pourtant pas pour être compris d’être docteur en Sorbonne.
On a fait du chemin depuis …
http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=36351AE457D6DC378AA2C382C640B608.tpdjo03v_2?idSectionTA=LEGISCTA000006149845&cidTexte=LEGITEXT000006070719&dateTexte=20110624
Japan set to lift 71-year ban on rice futures trading
http://www.ft.com/cms/s/0/cbd7fdd2-9e56-11e0-8e61-00144feabdc0.html
By Lindsay Whipp
Japan is poised to reintroduce the trading of rice futures for the first time in nearly three-quarters of a century, in a move opposed by the country’s largest agricultural union.
The country’s agriculture ministry could decide as soon as next week whether to allow the Tokyo Grain Exchange and the Kansai Commodities Exchange to start trading rice futures for an initial two-year period.
The move is of historical importance given that Japan was home to the world’s first futures trading, at the Dojima Rice Market in Osaka, back in 1730.
A revival of rice futures trading, it is believed, would provide vital revenue for the two exchanges, which have struggled despite the global commodities boom. The practice was stopped in 1939, to help maintain rice prices through controlling production.
Listing rice futures would help price transparency and give farmers, wholesalers and distributors the opportunity to hedge their exposure, said Katsuo Suzuki, from the administration division of Kansai Commodities Exchange. “It’s difficult to build an argument against an approval,” Nobutaka Tsutsui, senior vice agriculture minister, told reporters on Thursday.
However, Japan’s powerful Central Union of Agricultural Co-operatives is strongly opposed to the plan. It argues against the speculative trading of rice futures given current high food prices and the difficulties after the March earthquake and tsunami.
It argues, too, that it would undermine an agricultural policy designed to create stability in rice and that it does not fit with the reality of Japan’s rice industry, which is based on differences between regional brands.
Both Kansai Commodities Exchange and Tokyo Grain Exchange are confident there is demand for rice futures trading. However, Mr Suzuki added that legislation introduced earlier this year, which prevents commodity bourses from soliciting new clients, could prove an obstacle.
The Tokyo Grain Exchange said that, were rice futures trading approved, it could start operations as soon as July. It added that it planned to introduce circuit breakers and rules including limits on price movements to prevent excessive moves.
The Japanese rice market has a strong domestic focus given the extremely high tariffs the government imposes on rice imports. For every kilogramme of rice imported, which currently fetches between Y60 and Y160, exporters must pay a levy of Y341, according to the agriculture ministry.
_______________________________________________
N’est-il pas curieux qu’il ait fallu attendre l’évènement du 11 mars et ses conséquences à Fukushima pour envisager de modifier une prohibition de marché à terme datant de 1939 ?
Où est-ce la concession/contrepartie concédée à la finance internationale et à son idéologie, par un Japon nationaliste affaibli, qui ne l’avait même pas accepté, aux mains de son vainqueur de 1945 ?
Et-ce le signe de la fin de ce conflit et d’un retour à la normale ?
Vu les cironstances économiques critiques où se trouve de nouveau ce pays, il aurait été plus plausible de voir une telle interdiction introduite, dans un contexte où elle ne prééxisterait pas.
De plus, vu les conséquences agricoles que pourrait avoir la pollution électro-nucléaire accidentelle, une réduction de la production intérieure de riz consommable, n’est-elle pas à envisager, avec la possibilité de gains substantiels sur un marché à terme, la possibilité de mettre en évidence des variations de prix très importantes, l’impossibilité d’introduire une régulation étatique et l’inéluctabilité de la démonstration de la nécessité de supprimmer les taxes à l’importation ?
Il est possible de conserver de telles taxes, d’inonder le monde d’électronique et d’automobiles, d’être à l’OMC, et l’Europe devrait amender la PAC ?
Evidemment, pour la France de 2010, il est moins stressant d’afficher un déficit budgétaire de 7.7% du PIB que d’annoncer qu’il faut majorer les recettes de 40% pour parvenir à l’équilibre… Les ratios présentés sont ainsi des dérivés, qui présentent l’avantage d’amoindrir la perception de la gravité du problème.
« ..qu’il faut majorer les recettes de 40% pour parvenir à l’équilibre.. »
ou qu’il faut diminuer les dépenses d’un montant équivalent?,
Pourquoi tout l’un ou tout l’autre?? Le policy mix est inévitable.
même s’il reste vrai que les gros poissons sont trop gros pour entrer dans la nasse!
Comme vous y allez!
Tout de même, le stress, c’est bon pour la doctrine, pour l’endorphine, et pour l’équilibre qui prolonge la saine concurrence….
Alors, pour ce qui est de la « perception » des problèmes, pas la peine de s’user à convoquer les sensibilités, comme la votre, qui ferait du stress une vénérable effectivité, la déclaration officielle faite à l’autre d’emblée:
Stresse un peu mes cheveux sur ta tête!
Bientôt, puisqu’il y a le motif des marchés incontournables, s’ouvrira pompeusement, mais c’est déjà fait pratiquement, le marché des éliminés!
Que ferez-vous, monsieur, avec toute votre vertu du stress présentée, pour réguler un tel marché que benoîtement vous constatez?
Monsieur Jorion,
Vous confirmez ce bruit selon lequel les contribuables vont à nouveau payer pour les banquiers. J’ai retenu que les pertes dues à la Grèce seront payées par les pays de la zone euro en fonction de leur contribution à la BCE. C’est un sauvetage des financiers par les contribuables.
D’autres demandes de ce genre sont prévisibles (Espagne, Portugal, Italie et j’en oublie). Je commence à voir pourquoi Trichet ne veut pas de restructuration de la dette. Politiquement, cela s’annonce simplement catastrophique pour sa banque et son système.
PS. J’ignore si c’est limité à mon ordinateur. Mais j’ai du passer par le site Dailymotion pour pouvoir vous écouter aujourd’hui. Sur le blog, je n’ai qu’un très joli rectangle noir.
« C’est un sauvetage des financiers par les contribuables. »
Of course, qui d’autre pourrait les sauver sinon?
Et nos élites ne feront même pas semblant de nous consulter, indépendance de la BCE oblige. Je ressens de la colère à cette perspective. Le mot légitimité avait un sens autrefois. Il le perd dans ce genre de manipulations.
Ce que je ressens pour nos oligarches augure des catastrophes.
« Et nos élites ne feront même pas semblant de nous consulter »
C’est le bon point de l’affaire. Les masques tombent.
Bonjour,
Ci dessous un lien vers un article de Rolling Stone « Goldman Sachs, la grande machine à bulles ». Les perspectives évoquées à la fin de l’article laissent songeur.
http://biospherepourdemain.org/PagePresentation43%20Les%20devastateurs%20Made%20in%20Goldmann%20Sachs%20arrivent%20!.html
@ Frédéric,
Bonjour,
Le pape en chef des bulles pas latines à la BCE?
Thal’air d’un dollar usé, au mensonge, usant, à l’usage, lessivant au total, et la blanchisserie du quartier doit elle et comment exister?
Le plombier Mario m’a l’air d’un furieux fouteur de pannes de luxe, genre psychodominateur fétichiste, pour des pluskapoil engagés involontaires de la comptabilité enragée, on s’offre de bien coûteuses émotions en perspective?
Ils sent la thérapie sismo-monétaire en coup d’Etats renommé à plein nez le gazier, il me revient pas son cv comme si GS devait signifier go sleep.
Le référendum d’initiative populaire c’est 2 000 000 en chiffre gens écrit signés…
La question peut elle inférer le droit fiscal, comptable, constitutionnel? Un seul bon principe au bon endroit temps en réforme morale et virale, bon ça doit être un phantasme culturellement induit
Le référendum d’initiative populaire fera-t-il partie un jour du paysage en France ?
Le Premier ministre François Fillon s’y est engagé, mardi 24 novembre 2010, dans son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale. Ce type de consultation électorale, qui permet à un groupe de citoyens d’obtenir par pétition l’organisation d’un vote sur un projet de loi déposé par ses soins, est déjà inscrite dans l’article 11 de la Constitution française depuis la révision constitutionnelle de juillet 2008.
Selon cet article 11, il est nécessaire de rassembler les signatures d’un cinquième des parlementaires et de 10% des citoyens inscrits sur les listes électorales – soit environ 4,5 millions de personnes – pour déclencher la procédure de mise en place d’un tel référendum. L’entrée en vigueur du référendum d’initiative populaire dépend à présent d’une loi organique qui, elle, n’a jamais été votée. Le Premier ministre a donc annoncé mardi qu’un tel projet de loi, encadrant les modalités de ce type de référendum, serait présenté en Conseil des ministres « avant la fin de l’année », ouvrant la voie à une adoption définitive au Parlement en 2011, soit près de trois ans après la révision constitutionnelle…..
http://www.france24.com/fr/20101125-france-adopter-referendum-initiative-populaire-francois-fillon-constitution-suisse-udc-populisme
Pétition :
A l’attention de Premier Ministre
Le référendum d’initiative populaire est un instrument intelligent de la démocratie moderne, mais il faut (en France) que le décret d’application existe pour qu’une loi soit applicable ! Demandons donc au Premier Ministre de mettre cette question à l’ordre du jour de l’Assemblée Nationale. Cette loi permettra, entre autres, d’exiger l’arrêt du nucléaire (par exemple !)
http://www.mesopinions.com/Decret-d-application-pour-un-referendum-d-initiative-populaire-petition-petitions-5d581f2400b038ca30860e8318e0040c.html
@ P. Jorion
À propos de la diffusion de vos idées, je viens de me rappeler que j’avais vu il y a quelque temps les textes en plusieurs langues, dont le français, d’un « Séminaire sur la crise systémique du capitalisme » qui s’est tenu en 2009 au Musée Reina Sofía de Madrid, et dans lequel on vous cite 6 fois.
http://www.museoreinasofia.es/programas-publicos/pensamiento-y-debate/2009/marazzi-boutang/dossierMarazziBoutangpdf.pdf
Question à Paul Jorion:
Quelle émission Néerlandais va interviewer vous?
Est ce que vous connaisez le nomme de l’émission?
Très curieux de savoir! En tout cas une très bonne nouvelle!
« Brandpunt » sur kro
Très curieux quelle va être l’approche et la « chémie » de l’emission.
Bon, très bon courage et faites vous plaisir!!!!
ps KRO est historiquement la télévision et Radio des catholiques, mais aujourd’hui ça veut plus grand chose dire.
Katholieke Radio Omroep
Bravo et courage Paul, continuez à essaimer, les voyages forment la jeunesse et la route est longue et semée d’embûches (et parfois de Bush et de bûches)
J’avais préparé ce post hier soir, il tombe à pic.
Publié dans le Monde du 22 juin, dans la série « Lettre de Wall Street de Sylvain Cypel.
On écoute les sirènes et on passe à coté de l’essentiel.
Obtenir le Prix Nobel d’économie ne suffit pas, on préfère écouter ceux qui nous mènent au bord du précipice.
But : « récuser toute régulation contraignante des marchés »
Peter Diamond, le Paul US semblerait il.
http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/06/21/prix-nobel-incompetent_1538797_3234.html
Extraits
« M. Diamond a-t-il la moindre expérience dans la conduite d’une politique monétaire ? Non. Ses travaux académiques portent sur les retraites et le marché du travail », justifie Richard Shelby, principal membre républicain de la commission bancaire du Sénat.
Mais que dit la loi ? Elle stipule que la Fed doit « tendre vers les objectifs suivants : un taux d’emploi maximum, des prix stables et des taux d’intérêt à long terme peu élevés ».
« Car le grand non-dit est là : ce qui se profile derrière l’offensive contre M. Diamond est une stratégie de ses adversaires visant à récuser toute régulation contraignante des marchés. Voilà pourquoi le Prix Nobel était un homme à abattre. Sa récusation est symptomatique d’un refus obstiné à faire le bilan de la crise récente, de voir le lien entre l’émergence de l’économie financière, les mutations sociales profondes qu’elle a induites – l’effondrement de l’appareil productif, l’enrichissement de quelques-uns face au recul permanent du revenu médian – et le fait que la chute de l’emploi a précédé, et non suivi, l’explosion d’une bulle financière immobilière qui l’a ensuite puissamment accélérée ».
Résultat : un an après le vote de la loi Dodd-Frank, la moitié des dispositions qu’elle recèle n’a toujours pas fait l’objet d’un décret d’application. Un exemple : les normes de réglementation du marché des produits dérivés, qui fournissent une grosse part des titres à risques et dont le volume atteint 600 000 milliards de dollars (419 194 milliards d’euros) devaient entrer en vigueur le 16 juillet. » (il n’y aurait pas une erreur de 0s, 419 T, une paille.).
Les américains sont ils tombés sur la tête ?
Pas de doutes et certains chez nous voudraient les singer ! Stop.
Pour les grands fonds d’inversion, après la Grèce, et très vite, ce sera le tour de l’Espagne
http://www.elconfidencial.com/en-exclusiva/2011/fondos-inversion-contemplan-escenario-intervencion-espana-20110624-80525.html
Pour le Frankfurter Allgemeine Zeitung, « le virus de la dette grecque » contaminera bientôt l’Espagne, mais aussi l’Italie et la France
http://www.libremercado.com/2011-06-24/frankfurter-allgemeine-da-por-hecho-el-contagio-de-espana-sera-salvada-1276427586/
Les 4 scénarios sur la Grèce, selon des experts
http://www.expansion.com/2011/06/24/economia/1308873083.html?a=e6c1c8732e5ada61ae679315a98fda02&t=1308896316
http://www.acrimed.org/article3620.html
La révolte grecque ne sera pas télévisée
Entre l’affaire DSK et l’affaire Ferry, l’accident de Joué-lès-Tours et la bactérie tueuse, en passant par la sécheresse et ses conséquences, la révolte sociale en Grèce a été presque totalement passée sous silence dans les journaux télévisés des deux principales chaînes de télévision française. En tout et pour tout, du lundi 30 mai au dimanche 12 juin, à 13h et à 20h, TF1 lui a consacré deux sujets, au « 13h » du 30 mai et au « 20h » du 4 juin, soit 2 minutes et 40 secondes en deux semaines. France 2 a été plus généreuse dans la pénurie, accordant trois sujets et cinq minutes d’antenne à la révolte grecque, au « 13h » du 4 juin et aux « 20h » du 3 et du 4 juin.
Si l’on prend la peine de faire l’inventaire de l’ensemble des sujets abordés par les journaux télévisés sur cette même période, la politique éditoriale mise en œuvre apparaît en pleine lumière, et en stricte conformité avec l’argumentation de P. Bourdieu citée plus haut. On trouve ainsi, tout en haut de la hiérarchie de l’information, la « bactérie tueuse » et la sécheresse, qui apparaissent à chaque journal télévisé durant nos deux semaines d’observation.
De manière générale, les phénomènes sanitaires et climatiques occupent une place essentielle dans les journaux télévisés. Epidémies, infections, sécheresse, orages, tornades, etc : autant de faits qui permettent de construire une information dépolitisée et, presque quotidiennement, d’alimenter les bavardages télévisuels en donnant lieu à une multitude indéfinie de sujets stéréotypés. Ces derniers ne posent généralement aucune question susceptible de faire l’objet d’un débat, qu’il s’agisse par exemple des rapports entre réchauffement climatique et politiques productivistes ou de la marchandisation de la santé, mais invitent au contraire à une commune déploration.
Observation pertinente. Et alors ?
Je ne comprends pas l’intérêt de cette observation. Elle est bien fondée, bien défendue. Elle met en évidence une distorsion entre la réalité et les gens qui la rapportent. Ce hiatus n’est même pas condamné. Il est juste décrit.
Ce texte (j’ai suivi le lien sur Acrimed) n’est qu’un constat d’impuissance. Il ne débouche sur aucune critique de ce qui permet ce hiatus, ni sur une idée de ce qui l’a permis. Il ne donne aucune idée sur le type d’idées qui permet aux journalistes (?) de pratiquer cet exercice. Il évite soigneusement des questions comme notre complicité à ce jeu pervers avec la réalité.
Il illustre bien un problème que je rencontre chaque jour et chaque heure. Je sais que ça ne va pas. Je sais que tout ce que j’entends, vois et comprends n’est pas la réalité et trop peu souvent la vérité. Je ne peux rien y faire.
Pourtant ce qui se passe en Grèce est énorme. Nous somme tous concernés. Qu’est-ce qui est assez important ici pour faire l’impasse sur un truc pareil ? Est-ce que nous somme déjà assez divisés pour que nous ne puissions plus supporter des questions qui divisent ? Est-ce que nous sommes assez vides intérieurement pour que nous n’ayons plus rien à débattre ? Est-ce que nos visions du monde sont assez pauvres pour que nous ne voyons plus des avenirs possibles ? Est-ce que les complotistes auraient raison (propagande organisée pour nous cacher la vérité) ? Est-ce que tout cela est le « tittytainment » de Brezinsky ?
Cet article nous raconte combien nous sommes mal informés. Ce n’est, à la réflexion, même pas une information. Sur ce coup là, Bourdieu, n’est vraiment pas génial. Qu’en faire de cette information ? Là, c’est l’aporie.
Nous sommes hors de la pensée moderne. Est-ce que dans le fond, ce ne serait pas la raison pour laquelle la télé ne parle pas des Grecs ? Leur révolte n’est pas moderne et n’entre pas dans le cadre de pensée de la modernité. Dans ce sens, ils seraient un peu comme les révoltés arabes. Une histoire a été créée pour mettre leurs révoltes dans la modernité. Elle me semble vraiment légère. Elle croit que parce que FaceBook permet d’organiser des apéros géants, il permet d’organiser des révoltes. Ces révoltes arabes et leurs contreparties espagnoles et grecques n’ont pas de but, juste un refus. Nous sommes dans l’aporie, hors des limites de la pensée moderne, hors de sa raison.
Au contraire, rien n’est plus moderne, au sens d’actualité,
que de défendre la démocratie contre la dictature des oligarchies
Un nouveau « bloc historique » contre l’austérité et pour une alternative ?
http://www.npa2009.org/content/un-nouveau-%C2%AB-bloc-historique-%C2%BB-contre-l%E2%80%99aust%C3%A9rit%C3%A9-et-pour-une-alternative
et comme si les Partis républicains ou Conservateurs US ,comme ICI ,UMPFN et PS sont pas un ensemble UNIS .
C’est dingue de voir opposer des idéologies identiques au service du candide.
Les Infos vous aident avec la tranche fromage et la fille de qui vous savez..
Marrant comme ce cinéma routinier ,familial ,sentimental vous interpelle
Il n’y a plus de partis,c’est chacun pour soi,la décadence pour manger à l’abreuvoir du capitalisme pour survivre c’est terminer tellement ils sont cons de pas donner des miettes..
La sagesse aurait été de ne pas dépenser plus que l’on avait et de produire/consommer plus qu’il n’était nécessaire pour repousser les limites à la croissance et pour ne pas s’y trouver confronté avec des dettes colossales. Il aurait été sage de laisser plus de chance à l’avenir. On aurait pu viser le progrès au rythme de la démocratie, viser une croissance lente pour viser une forme d’a-croissance, viser un équilibre qui légitimerait l’homme au sein de vivant. On aurait pu faire tout cela mais on ne l’a pas fait. Et bien soit ! Assumons collectivement notre part de responsabilité individuelle et collective pour ne pas aggraver définitivement notre cas.
@ Peak.Oil.2008 24 juin 2011 à 12:21
Votre remarque est tout à fait judicieuse. La sagesse ou le simple bon sens permet de bien gouverner la vie, que ce soit d’un foyer domestique, d’une entreprise, d’un pays et même d’une planète. Le bon sens présente l’avantage de ne prendre en compte que l’essentiel sans aller se perdre dans des considérations de spécialistes en économie, en politique ou autres, bien trop sophistiquées et compliquées pour être efficaces.
Les approches de haut niveau présentent des avantages pour certains et des inconvénients pour d’autres. Au total elles peuvent aussi pénaliser l’ensemble de la communauté.
-en permettant aux élites de se construire des piédestaux de domination afin d’imposer leurs doctrines
-en mettant le bon sens sous un étouffoir et hors jeu afin de déconsidérer les petits pour mieux les dominer.
-en amenant à la désunion entre les élites et les peuples qui, ne se comprenant pas, finissent par s’opposer,
Heureusement, avec un tel équipage, le parcours ne peut pas se dérouler sans accident. Le char finit par aller au fossé. Alors, quand on s’est embourbé jusqu’aux essieux, foin de grands concepts et de doctrines aussi scabreuses que révolutionnaires. Place au bon sens pour entrainer tout le monde à tirer, à pousser, à forcer en cadence afin que dans l’union, on reprenne la route.
Je suis personnellement très heureux que Paul Jorion fasse, comme dans cette vidéo, l’éloge du bon sens. Quand ce que le bon sens indique semble faux, il est indispensable d’en faire la démonstration, avant de passer outre et de lui tourner le dos. C’est la grande force de ce blog, tout le monde peut s’y expimer, même ceux qui n’ont que leur bon sens à faire valoir.
« Assumons collectivement notre part de responsabilité individuelle »
Prima, bis, bravo , encore!
Les bons sentiments débordent…
Et comment faites vous?
Ne vous trompez pas: vous dites « Assumons », impératif au pluriel,
c’est à dire : Nous, collectivement.
Ne me dites pas que VOUS, vous allez au magasin du coin à pied,
en vélo ou en transport en commun.
Quand le pic de production est dépassé, il reste un grand vide.
Derrière mon ‘Assumons’ il n’y avait pas de volonté de juger qui que ce soit
ni de comparer les gens entre eux. J’aurais peut-être du dire ‘Acceptons ensemble’,
le plus important étant la prise de conscience de la réalité qui va s’imposer à nous.
Et vive la marche, le médicament du coeur et du corps !
@Peak.Oil.2008 24 juin 2011 à 12:21
Vous dites : « La sagesse aurait été de ne pas dépenser plus que l’on avait « .
Votre « adage » vaut pour un ménage, mais appliqué à un Etat, il ne me parait pas relevant : un Etat détermine, d’abord, quels sont les besoins d’intérêt général à satisfaire et, puis, lève les impôts nécessaires à leur financement.
C’est en tout cas ce que j’ai compris à l’écoute de la vidéo de Paul.
Paul Jorion, vous indiquez dans la vidéo, si j’ai bien compris, que les idées que vous essaimez commencent à rendre racine. Cet enracinement est-il seulement de votre fait et celui de vos commensaux, ou bien simplement c’est la réalité objective qui finit par l’imposer enfin abruptement ?
@ André 24 juin 2011 à 19:01
A mon avis c’est très imprudent d’inscrire une dépense avant d’avoir constitué la réserve, avant d’avoir mis concrètement en place,la ressource.
C’est se placer dans le cas de « Perrette et le pot au lait » une fois la dépense engagée, si les rentrées ne viennent pas la couvrir, il n’y a plus que le recours à la dette pour sauver le projet mais aussi, à la longue, conduire au naufrage parce qu’on a trop chargé la barque.
Nous en sommes là après 40 ans de dérive en dérive. Nous naviguons comme les surendettés, dans la hantise de voir arriver l’huissier.
Comment ça nous?
Oligarchie: 25 ans de cadeaux fiscaux puis d’intérêt prélevés sur la dette
Travailleurs: 25 ans de licenciement, compression des salaires, et maintenant destruction des conquêtes du passé.
Résultat: pres de 10 % du revenu national est passé du travail au capital.
Ce « nous », c’est bien la voix du CAC40.
Il faut bien, sur un media comme ici non muselé par l’oligarchie, que quelqu’un nous amuse…
Est ce que le PIB est un indicateur pertinent de l’accroissement de richesse ou de croissance ?
@ PAD
Certainement pas…… il faut lire le petit livre de Dominique Méda « Au-delà du PIB, pour une autre mesure de la richesse » Edition Flammarion Champs actuel 7€. Je ne pense pas qu’il soit au programme de l’ENA, dommage……
On peut aussi lire les deux derniers articles de JCW http://www.lacrisedesannees2010.com/articles-blog.html
Bonjour Paul
J’essaie de m’inscrire au débat (contradictoire) où vous interviendrez sur sur l’avenir (très compromis) du capitalisme, ce mardi 28 juin à la Fondation Madariaga. A mardi donc, j’espère…
Conséquences du pic pétrolier mondial selon le Département à l’Energie et au Changement climatique (britannique).
The impacts of Peak Oil
http://www.theoildrum.com/files/DECC_16.png
> Augmentation du prix
> Impacts à court terme
– Transfert de revenu des pays importateurs vers le pays exportateurs
– Détérioration de la balance des payements pour les importateurs nets de pétrole
> Impacts à long terme
– Inflation en hausse
– Augmentation des coûts de production (transport, industrie)
– Réduction de la demande hors pétrole (du à la hausse des prix des biens de consommation)
– Réduction potentielle de la demande et de la consommation de pétrole
– Baisse des investissements dans les pays importateurs nets de pétrole
– Pression à la hausse sur les salaires
– Chômage en hausse
– Chute de la confiance des consommateurs et dans le monde des affaires
– Pression à la baisse sur le PIB
– Chute des recettes fiscales
– Chute des exportations à cause des impacts économiques dans la plupart des/de nos marchés à l’exportation
> Autres Impacts
– Troubles sociaux
– Nationalisme des ressources
– Davantage de compétition au niveau géopolitique pour les ressources/l’approvisionnement pouvant mener à une augmentation des contrats long-terme
– Plus d’importance donnée à la sécurité des approvisionnements par rapport aux objectifs climatiques.
Peak Oil – the clear and present danger
http://www.theoildrum.com/node/8044#more
La division du déficit ou du montant de la dette publique par le PIB a du sens lorsqu’on veut comparer différents pays (de taille différente, toujours). Si je veux comparer le problème de la dette en Belgique avec le problème de la dette en France, il faut bien diviser par qqch comme la population, le PIB, les recettes de l’état, ou etc… pour obtenir des nombres comparables.
« … il faut bien diviser par quelque chose … »
Vous me rappelez certains collègues dans la validation des modèles financiers.
Pourquoi pas diviser les dépenses par les recettes ? On obtient un chiffre comparable de pays à pays … accompagné d’une règle très simple : « Si nombre > 1, faire quelque chose pour que ça cesse ».
Une recette de « bonne-femme », c’est pas assez viril Monsieur Jorion 😉
Mais vu que c’est toujours nous qui payons la facture, cette fois-ci on exigera du pain, des roses ET la parole (pas qu’un petit éternuement en fond sonore 😉
Vous avez l’air très irrité, mais je ne comprends pas très bien contre quoi (apparemment votre expérience dans le monde financier y est pour quelque chose).
Cela me semble effectivement une très bonne idée de diviser les dépenses par les recettes pour analyser le déficit. Surtout si l’on veut comparer la situation de deux pays relativement similaires dans leur structure de taxation et services fournis par l’état.
Par contre, si je compare la France et les Etats-Unis, le ration dette/PIB ou deficit/PIB, peut avoir du sens: le problème et les remèdes possibles ne sont pas les mêmes pour des pays où la sphère publique constitue une fraction significativement différente de l’activité économique.
Mais je vous rejoins certainement sur ce point: la division par le PIB n’est certainement pas la mesure la plus naturelle ni la plus éclairante, et ne devrait être utilisée que pour répondre à des questions relativement exotiques.
Cela serait déjà pas si mal si déjà, le déficit représentait, en % du PIB, moins que le taux de croissance dudit PIB…
Ou aussi, en pourcentage, c’est plus parlant sur une échelle de 100 :
( recettes – dépenses ) x 100 / recettes = + ou – quelque chose
C’est le déficit/excédent budgétaire qui est déjà pris en compte… (3% du PIB selon les critères de Maastricht)
D’autre part, avec la crise, à endettement constant, le ratio dette/PIB va augmenter vu que le PIB diminue, mais le ratio dépenses/recettes va doublement augmenter vu que les dépenses augmentent et les recettes diminuent.
Le problème du ratio dette publique/PIB c’est qu’il y a distorsion entre pays avec secteur public minimal (le rêve néolibéral) et secteur public plus important. Puisque avec la privatisation, la dette devient privée et non plus publique. Il faudrait comparer l’endettement total, secteur public plus privé, du moins y ajouter les dettes des Too Big To Fail qui jouissent de facto d’une garantie publique implicite.
@Fujisan
Nos posts se sont croisés: entièrement d’accord.
Le ratio résultat budgétaire sur dette en % me semble aussi assez utile pour avoir une idée de la capacité de remboursement de la dette.
Grèce : pourquoi l’Allemagne a voulu faire payer les banques :
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=4120
Nous avons choisi de faire jouer la montre, les banques vont refiler leurs actifs pourries à la BCE durant l’été et après …
Ménagez-vous quand-même, sans oublier M. Bébé.
on va payer pour les banquiers…..
mais on paye déjà 120 000 euros en 2010
pour blanchir le linge du ministère de la culture……
!!!!!!!!!!!!!
j’espère qu’il va être blanc le linge…
:-)))))))))
http://www.culture.gouv.fr/mcc/Appels-d-offres
fd de page: marchés notifiés en 210
ligne 143 du document xcell
Pour laver plus blanc il y a le peroxyde d’hydrogène, c’est moins cher.
Trichet va en avaler son chapeau….en Belgique pas de gouvernement, mais on indexe les salaires et on les augmente + divers avantages ce qui n’empêche pas une croissance de 2.5 pct, comme quoi l’indexation automatique n’est nullement un frein à la croissance et maintient la conso.N’est ce pas me Merkel et Mr Sarkozy?Faudra penser à ne plus mentir à vos compatriotes un jour avec ce faux argument.
CPNAE: le SETCa et la CGSLB(syndicats) ont signé l’accord sectoriel:
Le SETCa-BBTK ainsi que le syndicat libéral CGSLB ont signé, vendredi, l’accord sectoriel de la commission paritaire nationale auxiliaire pour employés (CPNA ou CP 218). Cet accord concerne 400.000 employés. « Nous déplorons que la CNE/LBC n’ait pas (encore) agi de même », a souligné le SETCa dans un communiqué. Cet accord prévoit notamment une augmentation de tous les salaires de 0,3% à partir du 1er janvier prochain. « Cette augmentation vient s’ajouter aux indexations du 1er janvier dernier (2,49%) et du 1er janvier 2012 (sur la base des prévisions actuelles, plus de 3%) et aux augmentions barémiques des années 2011 et 2012 », précise le SETCa. A partir du 1er juillet 2012, les employés se rendant en train au travail pourront par ailleurs voyager gratuitement. Le remboursement des frais de transport passe en effet de 75 à 80% et l’Etat couvrira les 20% restants. En outre, les éco-chèques (250 euros) sont reconduits à moins qu’ils aient été convertis en autres avantages. L’accord prévoit encore des modalités de calcul améliorées pour la prime de fin d’année, le maintien de 4 jours de formation sur deux ans et le maintien des systèmes de prépension à 58 et 56 ans avec 20 ans de travail de nuit.
BRUXELLES 24/06 (BELGA)
Je pense de plus en plus que la Belgique doit être prise en exemple. Malgré l’absence de gouvernement, le simple traitement des affaires courantes, peut être en raison d’une moindre préoccupation pour la politique politicienne, semble fonctionner parfaitement. Un véritable laboratoire.
Je comprends ces commentaires étonnés mais il est bon de rappeler le fait suivant : en Belgique fédérale, il y a d’autres gouvernements (régionaux, communautaires, provinciaux et communaux) qui fonctionnent pleinement ! Certes, le niveau fédéral se voit en « sommeil prolongé » depuis quelque temps maintenant mais la machine tourne toujours. Les Régions et les Communautés exercent des compétences très importantes pour le quotidien des gens. Les Communes aussi. Au Fédéral, on essaie cependant de trouver des astuces. On voit d’ailleurs que la notion d’affaires courantes à tendance à être élargie par les faits (ex. la confection du budget 2011), aucune définition juridiquement contraignante n’existant par ailleurs. Par contre, ce qui est très intéressant et certainement extrêmement rare dans un régime démocratique représentatif, c’est le fait que le Parlement belge (Chambre et Sénat), libéré de toute contrainte partisane ou gouvernementale, fonctionne de façon totalement débridée ! On y voit des majorités se constituer au gré de telle ou telle proposition de loi, les gens s’y invectivent comme jamais, l’ambiance y est très nerveuse,… Bref, une expérience assez unique et que j’espère voir analysée par d’éminents politologues. Toutefois, venons-en à notre sujet : concernant la situation économique du pays, je pense qu’il ne faut absolument pas rattacher çà avec une quelconque absence salutaire de gouvernement : lorsqu’il faudra prendre des décisions graves (c’est pour bientôt…), je ne voudrais pas voir le Parlement précité à l’oeuvre sans gouvernement de plein exercice sous peine de foutoir innommable !
« lorsqu’il faudra prendre des décisions graves (c’est pour bientôt…), je ne voudrais pas voir le Parlement précité à l’oeuvre sans gouvernement de plein exercice sous peine de foutoir innommable ! »
Oui, lorsqu’il pourront (et non pas « il faudra ») prendre les mesures idiotes pour sauver les riches, autant que cela se fasse dans l’ordre.
@ moi
On est bien d’accords : je me suis mal exprimé. Il est évident que je n’attends qu’une chose : voir à quoi ressemblerait ledit « foutoir ». Pas banal, non ? un Parlement qui voterait sur le relèvement de l’âge de la retraite sans gouvernement !
Sarkozy pas enthousiaste à l’idée d’un ministre européen des Finances.
AFP
Le président français Nicolas Sarkozy n’a pas caché vendredi son scepticisme face à la proposition du président de la Banque centrale européenne (BCE) Jean-Claude Trichet de nommer un « ministre européen des Finances », estimant qu’il y avait déjà « assez d’intervenants ».
http://www.lalibre.be/economie/actualite/article/669069/sarkozy-pas-enthousiaste-a-l-idee-d-un-ministre-europeen-des-finances.html
Bien, on parle d’un plan d’aide à la Grèce de 110 milliards d’euro sur 3 ans.
Pour l’ordre de grandeur, les USA sur le même durée, auraient-ils besoin d’un plan de plus de 4000 milliards de dollars ?
Eurozone debt crisis poses biggest threat to UK stability
The eurozone debt crisis poses the « most material and immediate threat » to the UK’s financial stability, according to a report by Sir Mervyn King’s Financial Policy Committee.
http://www.telegraph.co.uk/finance/economics/8596245/Eurozone-debt-crisis-poses-biggest-threat-to-UK-stability.html
Greece is going to be kicked out of the eurozone whatever happens.
http://blogs.telegraph.co.uk/finance/andrewlilico/100010653/greece-is-going-to-be-kicked-out-of-the-eurozone-whatever-happens/
Sur la démonstration de la dégressivité de l’impôt par Thomas Piketty, un avis contradictoire :
http://aymericpontier.blogspot.com/2011/05/comment-je-me-suis-fait-manipuler-par.html
On se doute bien que les riches ont un avis contradictoire.
(ce commentaire est hors sujet – à modérer ?)
Il y a quelques idées qui pénètrent (difficilement) le monde anglo-saxon.
L’article ci-après, de lecture un peu fastidiieuse, vaut néanmoins le détour ; il s’agirait de « l’achat » du Rafale par la Royal Navy. Un moment de délices que l’on ne se refuse pas.
http://www.dedefensa.org/article-sauvetage_in_extremis_en_faisant_rafale_commun__15_06_2011.html
PS : le JSF est le (ex?) futur avion multirôle de pointe prévu pour les US et ses alliés, et se présente comme une gigantesque catastrophe politico-économico-technico-industrielle sans précédent dans l’histoire de l’aviation US.
L’économie pour les nuls ==> ICI
Ça fait du bien de comprendre.
the euro-funeral cortege:
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=RZq4i2KWdAU
http://www.zerohedge.com/article/nigel-farage-holds-funeral-procession-euro-middle-brussels
http://www.zerohedge.com/article/guest-post-why-eurozone-and-euro-are-both-doomed
Bonjour Paul,
Comme je le disais déjà la semaine passé, d’une autre manière, vous allez regretter le bon vieux temps pendant lequel vous travailliez appointé de l’autre côté de l’Atlantique. Ceci, c’est pour l’humour.
Les Hollandais, j’ai travaillé avec eux pendant de nombreuses années. Les chiffres, les beaux rapports, calculer un P&L, faire des budgets et les comparer après coups avec les « actuals », ils s’y connaissent. Qu’ils y apportent l’humour, c’est également vrai. Les latins ont perdus l’humour. en fait, ce n’est pas pour rien qu’ils se trouvent à la lisière géographiquement, mais en esprit, aussi, entre les pays scandinaves et UK.
Le fédéralisme fiscal, mais c’est bien Dr Watson. Supprimer la référence au PIB pour établir un relation avec les dettes. Le Produit Intérieur Brut reste la référence brute des recettes. Ce n’est pas un PINet.
Ce que le PIB ne compte pas, c’est le degré de satisfaction des administrés. Le BIB, le Bonheur Intérieur Brut qui fait dépendre d’une manière plus voilée, le goût à produire plus. C’est lui qui est tombé très souvent en France. Ce qui fait que le populisme, l’extrême-droite passe comme dans du beurre, si vous avez vu l’émission de France2, vu le mécontentement qui règne, brise tous les élans.
Alain Minc qui était interrogé cette semaine en Belgique à la suite de son livre « Un coin de paradis » remettait en balance positivement l’Europe avec les États-Unis.
Une question lui était posée au sujet de notre crise politique qui dure depuis plus d’un an.
Sa réponse a été « si nous n’avions pas eu la richesse, pour l’assumer, nous aurions sauté comme la Grèce. »
Les Agences de notations nous font parfois peur en nous rappelant à l’ordre, mais sans exagérer, car ils ont entendu que les millionnaires en euros n’ont jamais été aussi nombreux dans notre pays. Vous avez entendu le rachat de Standard wallon par le riche Roland Duchatelet, quand on sait que les clubs de foot brassent des millions souvnt à perte.
L’argent le nerf de la guerre. Cela n’a jamais été autant vrai.
[…] Paul Jorion swfobject.embedSWF("http://www.dailymotion.com/swf/xjhx43&colors=&autoPlay=0&related=0", "vvq-2359-dailymotion-1", "500", "400", "10", vvqexpressinstall, vvqflashvars, vvqparams, vvqattributes); […]
Pernaud surTF1 avec la banane:
« 11 millions de millionnaires en 2011 »
Planète foot, tout se joue à onze….. plus « l’homme en noir ».
Paul, un seul mot à propos du message de la vidéo de ce vendredi: Bravo !
On s’est rejoint !
Pour les ouïes anglophines… et le temps qui (ne) passe (pas)…
http://www.youtube.com/watch?v=UrSjrph4RO4&NR=1
Will rogers le sang-mélé – 1925(?)
Sur le pourcentage de PIB pour le déficit du budget, je crois me souvenir de liervol racontant que le choix de cette grandeur pour fixer la limite aux fameux 3%, s’était décidé à peu près par hasard quand Fabius devait sortir des chiffres montrant en gros qu’il est du « cercle de la raison ».
C’était il y a plus d’un an, je pense…
Mais je ne peux pas faire de requête par auteur…
@ Timiota
Voici l’article source paru dans la Tribune.
Merci, Julien!
Texte superbe qui plus est.
Vendredi 24 juin 2011 :
Irlande : Moody’s abaisse à son tour la note d’Anglo Irish Bank.
L’agence de notation Moody’s a abaissé d’un cran vendredi la note d’endettement de la banque irlandaise Anglo Irish Bank, à « Caa2 », avec perspective négative, après la décision de Dublin de mettre à contribution les créanciers détenteurs de dette senior.
L’agence de notation concurrente Standard and Poor’s (S&P) avait pris jeudi 23 juin une décision du même type, plaçant la dette d’Anglo Irish parmi les investissements les plus risqués possibles.
La dégradation de Moody’s concerne également un autre établissement irlandais en difficulté, INBS, dont les détenteurs de dette senior devraient eux aussi être mis à contribution.
Au total, 3,5 milliards d’euros de dettes sont concernés, a rappelé l’agence.
En passant de Caa1 à Caa2, ces deux banques obtiennent la 18ème plus mauvaise note sur 21 dans l’échelle de notation de Moody’s.
La dégradation reflète « le risque accru que le gouvernement irlandais impose des pertes à un type de dette jusque-là protégé », a expliqué l’agence dans un communiqué.
Le ministre irlandais des Finances Michael Noonan avait opéré une volte-face la semaine dernière en indiquant qu’il allait présenter à ses partenaires européens un plan visant à faire subir des « pertes significatives » aux porteurs d’emprunts seniors non garantis de deux banques secourues par l’Etat, l’Anglo Irish Bank et INBS.
Anglo Irish est de loin la plus grosse d’entre elles. Son sauvetage a coûté à lui seul près de 30 milliards d’euros aux contribuables irlandais.
Irlande : taux des obligations à 2 ans : 13,730 %. Record historique battu.
Irlande : taux des obligations à 3 ans : 15,270 %. Record historique battu.
Irlande : taux des obligations à 5 ans : 13,589 %. Record historique battu.
Irlande : taux des obligations à 10 ans : 11,967 %. Record historique battu.
Irlande : CDS 5 ans : 807 081 dollars pour un prêt de 10 millions de dollars. Record historique battu.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=CT777651:IND
Samedi 25 juin 2011 :
Une majorité d’Allemands n’a plus confiance en l’euro en raison de la crise que traverse la monnaie unique liée à la quasi-asphyxie de l’économie grecque, selon une étude du prestigieux institut Allensbach à paraître demain.
Au total, 71 % des personnes interrogées affirment avoir « moins », « à peine » ou « pas du tout confiance » en l’euro, selon ce sondage publié par le Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung.
Seuls 19 % déclarent à l’inverse avoir « une grande » ou « une très grande » confiance en la monnaie unique, selon la même source.
La défiance à l’égard de l’euro ne cesse de grimper chez les Allemands : en avril 2011, ils n’étaient encore que 66 % à affirmer ne pas avoir confiance en la monnaie européenne.
En 2008, moins de la moitié des personnes interrogées partageaient cette opinion.
« Les citoyens allemands sont plus sceptiques qu’il y a un an face à la monnaie unique. La crise grecque est passée par là », constatait récemment Peter Matuschek, analyste de l’Institut allemand de sondage Forsa.
« Certains estiment s’être suffisamment serrés la ceinture ces dernières années pour que l’Allemagne soit performante. Ils ne comprennent pas pourquoi ils doivent maintenant aider d’autres pays qui n’ont pas fait les mêmes efforts », assurait également Dominik Hierlemann, politologue de la fondation Bertelsmann.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/06/25/97002-20110625FILWWW00489-les-allemands-moins-confiants-dans-l-euro.php
Pangalos,le numéro deux du gouvernement grec; « Si nous n’avons pas l’argent avant le 12, il faudra protéger les banques avec les chars. »
http://kiosko.net/es/np/elmundo.html
ça sent bizarre… Le ministre des Finances, Evangélos Venizélos : « Je pense que le sens de la responsabilité l’emportera au final. Le Dieu de la Grèce est grand. »
http://owni.fr/2011/06/26/la-crise-grecque-au-dela-de-la-mythologie/
@tous
Il faut lire ce lien passionnant!
La responsabilité des députés au final est de dire NON !
Les investisseurs, à tous les niveaux, ne perdront que de l’argent, alors que de dire OUI revient à perdre sa dignité et donner définitivement le pouvoir aux marchands !
En lien me semble t-il avec les articles de la revue « Le Débat » sur la comptabilité et la législation relative aux entreprises, cet article que j’ai traduit avec mes moyens du bord.
En Quelques courtes Décennies, 150 Ans de Réformes Légales Ont été Détruites
Selon Robert Shiller, Economiste de renom: « En quelques décennies l’Occident a Détruit 150 ans de réformes juridiques et rendu ainsi l’économie globale possible ».
~ ~ ~
Le 21 juin 2011
A partir de ; http://xymphora.blogspot.com/
http://www.ritholtz.com/blog/2011/06/a-few-short-decades-undercut-150-years-of-legal-reforms/
J’ai déjà démontré à maintes reprises que c’est la fraude qui a causé tant la Grande Dépression que la crise économique actuelle, et que l’économie ne pourra pas se stabiliser tant que la règle de droit ne sera pas rétablie et que la fraude criminelle à Wall Street se poursuivra.
Le célèbre économiste péruvien Hernando de Soto a fourni un bon aperçu de cette vérité fondamentale, en avril, montrant que la rupture de la règle de droit est la principale cause de nos problèmes économiques:
Les systèmes mêmes qui auraient pu fournir aux marchés et aux gouvernements les
moyens de comprendre la crise financière mondiale pour en éviter une autre sont
érodés. Les gouvernements ont permis aux marchés de l’ombre de se développer et
atteindre une taille qui dépasse l’entendement. Des hypothèques ont été accordées
et enregistrées avec une telle désinvolture que les propriétaires et les banques ne
savent souvent pas, et ne peuvent même pas prouver qui est propriétaire de leur
logement. En quelques décennies l’Occident a liquidé 150 ans de réformes juridiques
rendant l’économie globale possible.
***
L’importance des faits économiques ne peut pas apparaître clairement aux
Américains. « Qu’est ce que le poisson sait de l’eau dans laquelle il nage ? » a
interrogé Albert Einstein. Mais cela est plus facile à saisir dans des anciens pays
communistes en perspective de développement, où je vis et travaille. Dans ces pays,
la plupart de nos actifs et relations existent dans le secteur informel, à l’extérieur de
l’économie légale. Parce qu’ils [et elles] ne sont pas enregistré[e]s dans des systèmes
de mémoire publics, ils [elles] ne peuvent pas être inscrit[e]s en clair comme des faits
et sont, en effet invisibles. Tout que nous avons sont des marchés de l’ombre, des
marchés fantômes.
Sans cette normalisation, les valeurs des actifs et des relations sont si variables
qu’elles ne peuvent pas être utilisées comme garanties de crédit, pour générer des
prêts hypothécaires et les regrouper dans des titres, pour les représenter dans des
actions afin de lever des capitaux. Pas plus qu’elles ne s’ajustent aux contraintes
des standards requis pour pénétrer les marchés mondiaux. C’est pourquoi un
resserrement du crédit et un chômage massif sont des maladies chroniques pour la
plupart des gens contraints d’opérer dans l’économie informelle. Ce sont ceux que
nous voyons protester dans les rues des pays arabes ou vivant dans des tentes
autour de Port-au-Prince. Nous ne savons que trop bien que les faits ne parlent pas
en eux-mêmes: ils doivent être construits grâce à des processus juridiques et rester
transparents. Ils doivent aussi être défendus.
Lorsque Henry Paulson, alors secrétaire au Trésor, a lancé son Troubled Asset Relief
Program (TARP) en Septembre 2008, j’ai supposé que l’objectif était de restaurer la
confiance dans le marché en identifiant et en éliminant les «actifs toxiques» détenus
par les institutions financières du monde. Trois semaines plus tard, quand j’ai
demandé aux amis américains pourquoi Paulson avait changé de stratégie en
injectant des centaines de milliards de dollars dans la lutte des institutions
financières, on m’a dit qu’il y avait tant de types de ces « actifs toxiques »
idiosyncrasiques dispersés au travers du monde que plus personne n’avait une idée
claire du combien ils étaient, où ils étaient, comment les estimer, et qui détenait le
risque. Ces titres avaient glissé en dehors des systèmes mémorisés enregistrés et il
était devenu impossible de les rattacher aux actifs dont ils avaient à l’origine dérivés.
Et, Oh,… leur valeur globalement évaluée se situait quelque part entre 600 et
700 000 000 000 000 $ dollars [600 et 700 * 1012], soit 10 fois la production annuelle
de l’ensemble du monde.
***
Déjà, l’imprécision des « faits » se fait sentir dans tout les USA: les tribunaux du
Kansas à New York ont décidé que les saisies étaient incorrectes, et nombre
d’autorités ne parviennent pas à comprendre qui est concerné. Sans faits
correctement établis, le crédit continuera d’être rare, la valeur des obligations
adossées à des prêts hypothécaires restera au mieux douteuse, la valeur des
maisons susceptible de s’affaisser plus avant, les arriérés de forclusion en
augmentation, et les bilans des banques accablés par encore plus d’actifs
improductifs.
***
Robert Engle, un lauréat du prix Nobel qui enseigne l’économie à l’Université de New
York, a déclaré que les propositions des gouvernements occidentaux visant à
réformer les CDS sont « bonnes tout autant qu’elles soient appliquées, mais qu’elles
ne vont pas assez loin ». Le banquier central européen, Alexandre Lamfalussy et
d’autres ont jusqu’ici échoué dans leur tentative de rassembler des informations en
vue de la création « d’un bureau des risques » à la Banque des Règlements
Internationaux (BIS). Durant le dernier trimestre 2010, diverses publications de cette
BIS ont noté que les statistiques relatives à la dette internationale présentaient
toujours beaucoup trop de lacunes et de chevauchements – et que des banques,
craignant pour les obligations dont elles sont propriétaires, étaient réticentes à fournir
des informations.
***
Quand la récession a entraîné le prix des avoirs financiers dans une spirale baissière,
certaines banques et les financiers ont été exemptés de l’application des normes
comptables des Etats-Unis établies de longue date, [procédure dite « mark-to-
market»], qui obligent les entreprises à déclarer la valeur de leurs actifs au prix du
marché [du temps du moment en question]. Cette procédure est raisonnable pour
établir la valeur autrement que par les prix du marché et selon ses promoteurs, si le
marché est inhabituellement déprimé. Mais un tel privilège crée la capacité de
détruire des faits en dissimulant des pertes, ce qui amène une augmentation du prix
des actifs à des niveaux où plus personne n’achètera. Aux États-Unis, le Tableau des
Normes Financières Comptables, Financial Accounting Standards Board et la
Commission des Opérations de Bourse, Securities and Exchange Commission,
passent en revue les règles comptables, alors que le Congrès tient des audiences sur
le sujet. En attendant, les entreprises sont conduites à appréhender la réalité sur la
base de leurs propres rapports, des influences et des informations privées. Tout
comme nous le faisons dans les pays en développement et les anciens pays
communistes.
***
La paternité du bilan moderne peut être attribuée à Luca Pacioli, mathématicien du
15ème siècle et père de la comptabilité. Ce sont les gouvernements des années 1990
qui ont commencé à détruire l’héritage de Pacioli en permettant aux sociétés en
difficulté financière de passer des faits concernant des dettes de leur bilan public
dans un système de mémoire moins visible appelé une entité ad hoc (SPE) (ou de
« balayer » [mettre sous le tapis] des informations relatives aux dettes dans des notes
de bas de page du bilan en des formulations si absconses que ces Etats cessent
d’être factuels). Ces «hors-bilan comptables» font que les entreprises semblent plus
rentables, en dépit de leurs dettes. Au moment où Enron a fermé ses portes en 2002,
il avait créé environ 3500 entités ad hoc, SPE. Selon Frank Partnoy, professeur de
Droit à l’Université de San Diego et l’un des observateurs les plus perspicaces de la
crise financière, l’abus de la « comptabilité hors-bilan » en est la cause majeure.
***
La Grèce est l’exemple le plus notoire d’un pays ayant utilisé des échanges de
monnaie basée sur des dérivés pour gonfler la valeur des actifs du gouvernement en
poussant ainsi la dette nationale à venir. Gustavo Piga, professeur d’économie à
l’Université Tor Vergata de Rome, a montré que cette pratique détruit les faits
[destructrice du réel]: un pays publie une dette en –disons par exemple- monnaie $,
qu’il échange avec un taux de change fictif pour une dette équivalente en €, et ce
durant une certaine période de temps. Ainsi, il obtient un afflux d’argent qui rend
l’apparence du grand livre positif, car la dette réelle apparaît comme un échange
ayant produit un revenu. Les gouvernements et les banques peuvent aussi déformer
les faits en obtenant des fonds à court terme contre leurs prétendus actifs au marché
des pensions, qu’en application des nouvelles règles de la dernière décennie, ils n’ont
pas obligation de signaler comme étant des prêts dans leurs systèmes de
mémorisation. C’est apparemment la manière dont Lehman Brothers a donné
l’impression qu’il avait quelque 50 milliards de moins en encours, qu’en réalité.
***
Dodd-Frank se montre essentiellement silencieux sur la question des marchés de
pensions. Gary Norton de la Brookings Institution a fait valoir que nous n’avons
toujours pas la moindre idée de la taille du marché des pensions.
***
Nous en sommes maintenant à constater ce défi juridique et politique. Un défi
juridique parce que les gouvernements américains et européens ont permis à
l’activité économique de franchir la ligne du système de défense des règles liées au
droit de propriété, où les faits peuvent être établis dans un espace d’anarchie
juridique, où les intérêts arbitraires peuvent l’emporter sur les faits et des tourbillons
de papier [monnaie] sont hors contrôle. L’Etat de droit est beaucoup plus qu’un banal
corps de normes: Il se doit d’être conséquent, faisant prospérer le système
d’information et de gestion qui filtre et traite les données locales jusqu’à leur
transformation en faits organisés de telle manière qu’il nous soit possible d’en déduire
si ceux-ci peuvent ou non s’accorder et donner un sens.
Cependant, c’est principalement un défi politique. Les politiciens doivent élever la
crise financière à la hauteur de son commandement, où les problèmes institutionnels
enracinés/bien établis d’un ordre qui échoue doivent être désignés. Les marchés
n’ont jamais été destinés à être anarchiques : il a toujours été du rôle d’un
gouvernement que de faire appliquer les normes en les étudiant pesant et mesurant,
ne cautionnant pas la légalisation d’une prestidigitation habile dans l’ombre de
l’économie informelle. Comprendre et réparer l’un des plus importants
accomplissements de l’humanité – la création de faits économiques par l’intermédiaire
de la mémoire du peuple – constitue l’étoffe des bâtisseurs de la nation.
~ ~ ~
Voir aussi ;
La fraude a provoqué la dépression des années 1930 et la crise financière actuelle ;
http://www.washingtonsblog.com/2010/10/fraud-caused-great-depression-and-this.html
Le Top des économistes : La confiance est nécessaire pour une économie stable …
Mais la confiance ne sera pas restaurée tant que nous poursuivrons pas la fraude de
Wall Street ;
http://www.washingtonsblog.com/2011/03/top-economists-trust-is-necessary-is.html
« Most policy makers still don’t understand the urgent need to restore trust in our financial system »
Clear que c’est urgent…
Mais regardez l’hypocrisie des banques américaines qui se font des réunions au sommet comme pourrait le faire les gars du BTP… ou de la téléphonie mobile à la française.
Pas loin après 1930, la loi anti-trust a obligée Chevron à se séparer en Esso et Mobil.
Esso a racheté Mobil en 2000…
Gogole est soupsonné de monopole. Il aura donc une amende de 3 millions de dollars. Comme Goldman avec une fraude qui lui a rapporté 127 843 fois plus.
Et il est en effet urgent que les affaires continuent tranquillement.
Hello Paul…2 à 3 écoutes de votre vidéo, tant elle est pleine d’informations en tous genres…360° du globe à ingurgiter en moins de quelques minutes demande un attention particulière…Ceci étant posé…Have a nice dream…And have a good sleep!…Stay just like :
http://www.youtube.com/watch?v=El1RfK-C_4k&feature=related
Dimanche 26 juin 2011 :
Grèce : pas de participation des banques britanniques.
Il n’y a pas de projet spécifique sur la table prévoyant la participation des banques britanniques à tout plan pour la Grèce impliquant la participation du secteur privé, a déclaré dimanche le Trésor.
Selon le journal The Observer, le gouvernement britannique a appelé les banques du pays à prendre leurs pertes sur les titres de dette souveraine grecs inscrits dans leur portefeuille, dans le cadre d’un plan européen visant à empêcher que les problèmes grecs ne se transforment en nouvelle crise financière.
« Le Trésor suit la situation de près, mais aucun projet spécifique pour une implication du secteur privé n’est au programme », a dit une porte-parole du Trésor.
Les « Big Four » ou quatre grandes banques britanniques – Lloyds, Barclays, Royal Bank of Scotland et HSBC – ont une exposition relativement limitée à la Grèce.
Elles sont plus exposées à d’autres pays de la zone euro traversant une zone de turbulences, comme l’Espagne et l’Irlande.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/06/26/97002-20110626FILWWW00143-grecegbpas-participation-des-banques.php
Sauver l’Euro n’est pas leur problème … Ils ont surement plus de billes en CDS !
Comment dit-on en italien « Madame la ministre Lagarde vient de se prendre une claque »?
Et tiens, la télé française en a-t-elle parlé?
Et comment dit-on en français « avec la nomination par les dirigeants européens de Draghi, ancien patron pour l’europe de Goldman-Sachs, la banque qui avait magouillé les comptes de la Grèce pour lui permettre de rentrer dans l’euro, les moutons seront bien gardés »?
Mélenchon dit « inouï ».
La Tribune : Comprenez-vous ceux qui ont des réticences à intervenir à nouveau pour aider la Grèce ?
Didier Reynders, ministre belge des Finances : Il faut rappeler à certains politiques dans le nord de l’Europe que l’euro est un bénéfice extraordinaire pour les pays exportateurs avant tout, comme l’Allemagne, le Benelux et la Scandinavie. Quand vous allez à Athènes, vous voyez dans les rues des Mercedes et des Audi. Lorsque vous vendez des produits dans un pays, vous devez assumer un risque, les fameuses « liabilities ». L’Allemagne exporte énormément et le cas grec est finalement assez marginal à côté de ce que l’on a connu sur les marchés financiers. La Grèce, le Portugal et l’Irlande réunis pèsent à peine 6 % du PIB de la zone euro. Lorsqu’ils s’agissait de soutenir nos banques, on n’a pas hésité. On a parlé de garanties en « trillion » d’euros, un mot qui n’était même pas connu à l’époque ! Et puis aujourd’hui, pour des sommes beaucoup moins importantes pour sauver la zone monétaire elle-même, les réticences sont beaucoup plus grandes… Je ne comprends pas très bien.
http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20110619trib000630359/avec-la-grece-il-ne-faut-pas-reediter-une-faillite-du-type-lehman-brothers.html
Cette interview est exceptionnelle.
Didier Reynders avoue : « Je ne comprends pas très bien. »
Tout l’échec de la construction européenne est dans cette phrase : « Je ne comprends pas très bien. »
Didier Reynders ne comprend pas pourquoi les Etats du nord de l’Europe n’ont pas hésité pour sauver les banques, et pourquoi les Etats du nord de l’Europe ont des réticences beaucoup plus grandes pour sauver la Grèce.
C’est bizarre, hein, Didier ?
Qu’est-ce que tu croyais ?
Tu croyais au monde des rêves ?
Tu croyais au monde merveilleux des petits bisounours ?
Lundi 27 juin 2011 :
La Bourse de Tokyo a clôturé lundi en baisse de 1,04 %, au premier jour d’une semaine sur laquelle, une nouvelle fois, pèsera fortement le dossier grec.
L’indice Nikkei a perdu 100,40 points à 9.578,31 et le Topix, plus large, a cédé 7,56 points (0,91 %) à 825,64.
Les valeurs bancaires ont souffert face à la perspective de voir les établissements représentant un risque systémique être contraints de relever le niveau de leurs fonds propres.
L’indice sectoriel des banques japonaises a cédé 0,34 %.
http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRLDE75Q05M20110627
Oulalalala ! Effectivement BA, 0,34% pour les banques japonaises ce lundi, c’est un véritable crash… Et Paris qui ouvre en hausse ! Ça va très très mal pour la zone euro !!!
non mais vous vous rendez pas compte, 0,34% !!!!!
BA a tellement investi d’efforts de désinformation pour se persuader que l’euro était condamné que le moindre chiffre devient une confirmation de son à priori.
à Paul et François
Sur Fukushima, je reçois dans ma boite mel, quelques articles …
Donc je note, car c’est la première fois qu’un lien d’un article du blog de Paul Jorion est écrit en toute lettre dans ma propre pauvre petite boite mel perso
Evidemment, il n’est pas tout seul, mais il représente la seule source en français d’un article que je suppose ne pas être la seule à avoir reçu dans ma boite mel, titré « Le scandaleux silence au sujet de Fukushima »
http://www.pauljorion.com/blog/?p=24334
Surtout continuez de nous informez comme vous le faites, du mieux que vous le pouvez, avec sérieux, intégrité, et j’en passe ….
car …. mine de rien, ce travail chemine …
et donc un grand merci, encouragements et tout et tout …