Non au traité budgétaire européen !
Texte original, non-modifié.
Depuis 2008, l’Union européenne (UE) fait face à une crise économique sans précédent. Contrairement à ce que prétendent les économistes libéraux, cette crise n’est pas due à la dette publique. Ainsi, l’Espagne et l’Irlande subissent aujourd’hui les attaques des marchés financiers alors que ces pays ont toujours respecté les critères de Maastricht. La montée des déficits publics est une conséquence de la chute des recettes fiscales due en partie aux cadeaux fiscaux faits aux plus aisés, de l’aide publique apportée aux banques commerciales et du recours aux marchés financiers pour détenir cette dette à des taux d’intérêt élevés.
La crise s’explique également par l’absence totale de régulation du crédit et des flux de capitaux aux dépens de l’emploi, des services publics et des activités productives. Elle est entretenue par la banque centrale européenne (BCE) qui appuie sans conditions les banques privées, et exige à présent une « stricte conditionnalité » austéritaire des Etats lorsqu’il s’agit de jouer le rôle de « prêteur en dernier ressort ». Elle leur impose des politiques d’austérité et s’avère incapable de combattre la spéculation sur les dettes souveraines, cela d’autant que sa seule mission reconnue par les traités est celle de maintenir la stabilité des prix. En outre, cette crise est aggravée par le dumping fiscal intra-européen et l’interdiction qui est faite à la BCE de prêter directement aux Etats pour des dépenses d’avenir, au contraire des autres banques centrales dans le monde comme la Federal reserve américaine. Enfin, la crise est renforcée par l’extrême faiblesse du budget européen et son plafonnement au taux ridiculement bas de 1,24 % du PIB, avec son orientation qui rend impossible toute expansion coordonnée et ambitieuse de l’activité en Europe.
François Hollande, après s’être engagé pendant la campagne à renégocier le traité européen, n’y a en fait apporté aucun changement, et, comme vient d’ailleurs de le reconnaître Elisabeth Guigou, choisit aujourd’hui de poursuivre la politique d’austérité entamée par ses prédécesseurs. C’est une erreur tragique. L’ajout d’un pseudo-pacte de croissance, aux montants réels dérisoires, s’accompagne de l’acceptation de la « règle d’or » budgétaire défendue par A. Merkel et N. Sarkozy. Elle stipule que le déficit dit structurel (hors variations de cycles économiques) ne doit pas dépasser 0,5% du PIB, ce qui condamnera toute logique de dépenses publiques d’avenir et conduira à mettre en place un programme drastique de réduction du périmètre de l’ensemble des administrations publiques.
En limitant plus que jamais la capacité des pays à relancer leurs économies et en leur imposant l’équilibre des comptes publics, ce traité est porteur d’une logique récessive qui aggravera mécaniquement les déséquilibres actuels. Les pays qui souffrent de l’effondrement de leur demande intérieure seront amenés à réduire plus fortement encore leur demande publique. Alors que plusieurs Etats membres sont déjà en récession, cela menacera encore davantage l’activité et l’emploi, donc les recettes publiques, ce qui creusera in fine les déficits. Ainsi, l’OFCE prévoit déjà 300 000 chômeurs de plus en France fin 2013 du seul fait de l’austérité. A moyen et long terme, cela hypothèquera la transition sociale et écologique qui nécessite des investissements considérables.
Au nom d’une prétendue « solidarité européenne », le traité organise de fait la garantie par les Etats des grands patrimoines financiers privés. Il grave dans le marbre des mesures d’austérité automatiques, imposées aux représentants des peuples, en contraignant leurs décisions budgétaires, dictées par une instance non élue. Le Mécanisme européen de stabilité (MES), institution anti-démocratique par excellence, pourrait proposer des prêts à des taux un peu moins élevés (5% en moyenne). Mais ces prêts seraient conditionnés à l’application d’une austérité drastique imposée aux peuples ! La garantie publique des investisseurs privés ne fait qu’encourager la spéculation, alors qu’il faudrait lui briser les reins en sortant de leur mains la dette publique. L’ensemble de l’édifice repose ainsi sur des conditionnalités anti-sociales imposées à toute aide ou intervention, et le refus d’intervention directe de la BCE pour les dépenses nouvelles. Elle va se contenter d’un rachat restrictif des titres de dette sur le marché secondaire, comme l’a annoncé récemment Mario Draghi.
Des centaines d’économistes à travers le monde, rejoints en ce sens par certains prix Nobel d’économie comme Joseph Stiglitz et Paul Krugman, ont largement critiqué le non-sens économique de la politique actuellement à l’oeuvre en Europe. Le constat est sans appel : l’austérité est à la fois injuste, inefficace et anti-démocratique.
Nous pouvons faire autrement. L’avenir de l’Europe mérite un débat démocratique sur les solutions de sortie de crise. Une expansion coordonnée de l’activité, de l’emploi et des services publics serait aujourd’hui possible en Europe, notamment par le financement direct sélectif et à bas taux par la BCE des organismes publics de crédit. Pour que l’UE mette en oeuvre cette politique, il est urgent de réformer et de démocratiser ses institutions. Un Fonds européen de développement social et écologique, à gestion démocratique, pourrait accentuer cette dynamique. De plus, l’UE pourrait mettre en place un contrôle de la finance, notamment en interdisant les échanges d’obligations souveraines sur les marchés de gré à gré, en limitant strictement la titrisation et les produits dérivés et en taxant les mouvements de capitaux spéculatifs.
Les défis sociaux et écologiques d’aujourd’hui sont immenses. Il est urgent de changer de cap pour sortir de la crise par le haut. Il est possible de défaire le sombre bilan des politiques libérales d’une France qui comprend 5 millions de chômeurs et 10 millions de pauvres. Pour s’en donner les moyens, il faut briser l’étau des marchés financiers et non leur donner des gages. C’est pourquoi nous refusons la ratification du Traité européen sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG).
194 réponses à “LE MONDE : Non au traité budgétaire européen ! Collectif de plus de 120 économistes, le 2 octobre”
C’est peut-être cette transition qui inquiète les « marchés » justement.
La seule chose qui puisse « inquiéter » les mâârchés c’est de perdre des billes, rien à voir donc, avec le social ou l’écologie.
Sa seule vraie inquiétude serait de ne plus pouvoir faire joujou au casino avec la garantie d’être toujours gagnante.
Coupons lui la tête, alouette…
toujours gagnante ?
Comme au casino, y en a qui gagnent, y en a qui perdent,
enfin je suppose…
TSCG : le bras de fer commence – vidéo 5′
Plus de 80 000 personnes ont défilé à Paris, ce dimanche 30 septembre,
http://www.dailymotion.com/video/xu018x_tscg-le-bras-de-fer-commence_news?start=54
Jean-François Gayraud est commissaire divisionnaire, ancien élève de l’Ecole nationale supérieure de police (ENSP, Saint-Cyr-au-Mont-d’Or).Docteur en droit, diplôme de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris et de l’Institut de criminologie de Paris, Jean-François Gayraud est l’auteur de nombreux articles et d’ouvrages traitant de criminologie et de géopolitique. Il exerce au Conseil Supérieur de la Formation et de la Recherche Stratégiques (CSFRS).
Critique Decitre : Et si la crise financière dont nous subissons encore les effets était bel et bien une vaste fraude ? Voici un ” autre récit ” du krach….vidéo 8′
http://www.les-crises.fr/livre-la-grande-fraude/
un « détail » qui conseille Mr Mittal ?…vous avez gagné : Goldman Sach !
Excellent bouquin « la grande fraude » de Gayraud, où enfin on parle de la faillite des caisses d’épargne US. A lire aussi les ouvrages de Marc Roche « capitalisme hors la loi » et « la banque » (Goldman sachs). Mais tous ces faits sont connus des spécialistes, et le drame est que rien d’essentiel ne change dans le monde de la finance… du fait d’hommes politiques désarmés? ou quoi d’autre? une opinion publique divisée? la corruption des décisionnaires? le désarroi?
Pour moi Il s’agit d’une forme de guerre larvaire qui a démarré vers 1970: en réponse à ‘comment continuer à faire du profit, alors que la croissance ralenti?’ Une stratégie a été construite en plusieurs étapes. La première, former les esprits et les gens. La 2e placer les bonnes personnes aux endroits stratégiques. Ce qui permet de : S’attaquer aux structures légales et de les contourner. Parmi les armes, utiliser les techniques de pointe et les cerveaux. Aucune guerre ne se fait sans argent, le nerf de la guerre, et l’adage dit de chercher à qui profite le crime.
J’insiste, je ne parle pas de complot, mais de la volonté tenace et concertée (et visible à qui veut regarder) d’un ensemble d’institutions. Les indices de cette activité, l’ évolution des méthodes employées, font partie de l’évolution du monde économique des 40 dernières années.
voir les noms des « 120 »
http://appeldeseconomistes.fr/
La grande pompe à phynances -52′
http://videos.arte.tv/fr/videos/la-grande-pompe-a-phynances–6965918.html
Ce soir ou Jamais – 2h12 avec la présence de Paul Jorion
http://www.pluzz.fr/ce-soir-ou-jamais-.html
Rien ne change, car cela profite aux banques et politiques !
Après la démocratie (Emmanuel Todd)
Il y a quatre ans, Emmanuel Todd publiait cet ouvrage où il évoquait ses doutes quant au maintien de la démocratie en France. Son livre pouvait sembler exagérer les choses mais aujourd’hui force est de constater que nous nous rapprochons chaque jour un peu plus de son scénario comme l’atteste la ratification prochaine du TSCG. Ce ne serait pas la première fois que ses qualités d’analyse lui permettraient d’anticiper l’avenir, lui, qui avait prévu la chute de l’Union Soviétique dès la publication de son livre, « La chute finale » en 1976.
Cet article n’est pas sur le site du Monde , me semble t’il.
Si !
ICI
ET vous y lirez aussi le nom de quelques signataires :
Dominique Taddéi, Frédéric Lordon, Jacques Généreux, Paul Jorion, André Orléan, Jean Gadrey, Jean-Marie Harribey, Bernard Friot, Dominique Plihon, Guillaume Etievant et Jacques Rigaudiat.
Une explication de J.Généreux
http://www.marianne2.fr/h1-style-background-color-rgba-1251251250-8-background-size-800pxcolor-white-La-regle-d-or–regle-des-anes-h1_a222760.html
Ce texte a le mérite de condamner le TSCG et les politiques d’austérité.
Mais il ne dit pas un mot des racines de la crise,
donc ne propose aucune sortie crédible par le haut.
Très en deça des explications de Paul et des commentateurs,
sur la contradiction devenue intenable du capitalisme,
qui exige de sortir du cadre capitaliste, si on veut éviter que son agonie
ne rende impossible la survie de l’espèce…
Pas un mot ? Pourtant…
Dette privée comme publique, ou dérégulation ne sont pas la racine,
mais des tentatives vaines de surmonter une crise majeure du capitalisme.
Pour rester compétitifs, les capitalistes utilisent de plus en plus de machines
et de moins en moins de travailleurs.
Or c’est l’exploitation des travailleurs qui est la source des profits,
pas les moyens de production.
Résultat : le taux de profit moyen diminue,
et les investissements dans l’économie « réelle » sont moins rentables.
D’où le tournant « néolibéral » pour retarder la crise : les capitalistes tentent d’augmenter l’exploitation d’un côté, et de l’autre dérégulent et spéculent.
Mais les bulles finissent par éclater violemment, comme en 2007.
Nous n’en sortirons que par une récession barbare,
ou pour par le haut, en changeant de cadre,
en s’engageant vers une démocratie réelle.
Le pacte de stabilité: ce danger qui nous guette
Le TSCG symbolise bien cette dérive, putsch tout à la fois économique, politique et supranational.
Face à lui la lutte pour la souveraineté du pays, dont le parlement se verrait retirer sa raison d’être, signifie aujourd’hui la même chose que la lutte sociale pour changer d’économie ou que la lutte pour le maintien de la démocratie. Ces trois combats sont aujourd’hui identiques, et devraient tous nous mobiliser.
L’Europe ne peut avoir d’avenir que dans la libre coopération des nations souveraines, ou si l’on préfère des institutions démocratiques qui la composent, au sein d’un système économique radicalement rénové.
Si une société a une production qui ne réponds pas à la demande, alors l’épargne se fixe sur les investissements industriels, infrastructures etc ..participant à une redistribution par le salaire et donnant l’illusion de rapports de forces sociaux équilibrés et cela donne les 30 glorieuses.
Une fois les investissements saturés où vas l’épargne ?
Consumérisme ricardien, produits financiers, ouvertures aux forceps des marchés publics, exacerbation de la compétition … tout ceci initie forcement une dérégulation.
Dette, finance, subprime, banque etc… Ne sont que des symptômes.
L’origine de la crise est sociale et intrinsèque au capitalisme.
A 120, je pense qu’il s’agit déjà d’un mini exploit qui n’a d’égal que le non-sens de ce « contrat » Goldmansaxien !!
Il y a un début à tout. Que 120 économistes fassent le même constat, cela devrait vous réjouir. On ne construit pas sans fondation, ni destruction de l’existant.
Tous les jours, des milliers d’Italiens vivent hors des sentiers battus de l’économie marchande. Dans le monde rural mais aussi dans les milieux culturels, ils redéfinissent, par petites touches, le lien social.
http://www.monde-diplomatique.fr/2012/10/COLOTTI/48291
Marinaleda :Cette ville d’Andalousie ne connaît pas le chômage et prospère à l’ombre de sa coopérative agricole. Alors que la politique d’austérité bat son plein en Espagne, son maire, Juan Manuel Sánchez Gordillo, a pris la tête d’un mouvement de résistance populaire
http://www.presseurop.eu/fr/content/article/2601231-marinaleda-l-oasis-rouge-qui-defie-la-crise.
Je suis pleinement avec vous , mais nos hommes politiques par manque de courage voient en la règle d’or une issue de secours qui va leur permettre de prendre le chemin de l’austérité simplement par référence à cette règle à la …
Règle d’or, règle d’or,, j’espère qu’il ne reste pas dans leurs sacs autant de possibilité que l’on pourrait renommer tel dans le tableau suivant:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Anniversaire_de_mariage
La règle d’or, c’est après 50 ans de mariage, il reste 50 règles pour atteindre « l’eau » après 100 ans…
[…] Blog de Paul Jorion » LE MONDE : Non au traité budgétaire européen ! Collectif de plus de 120 é…. […]
M.E.S…………S.A.G.E…….de faire un REFERENDUM
Sarko avait bafoué le précédent
Hollande ,députés et sénateurs vont nous mijoter un vote
Notre réponse:
(ne me dites pas que vous ne pensez pas comme moi!)
Ma réponse? je peux la chanter… ha ça ira, ça ira, ça ira….
Bientôt
:Les choeurs de Paul Jorion
Une foule qui gronde fait peur
Certains pourraient bien s’emmurer dans leur permanence!
alkali:vous avez donné le La!
et vous chantez juste
Pas que les grands Jorion, pas que…
Exemple : en estimant, rien que pour les ass-vie françaises le montant obligataire des actifs à 40% miminum, on est à près de 600 Mds € d’encours. Comptez bien deux tiers de souveraines ça fait 270 Mds mini. Un défaut de 30% c’est 80 milliards, plus (plan Jorion pour sauver l’euro) un bon 15 % de dévaluation monétaire sur le total de 1450 Mds €, ça nous fait à la louche du 300 Mds effacés en quelques heures des bilans assurbancaires et des patrimoines, i e 20 % pour tout le monde au minimum.
Mouais, j’ai pas de patrimoine… Et ceussent qui ont des dettes, elles seraient effacées à hauteur de 20% aussi?
Ne pas confondre vos dettes personnelles ( et j’espère pour vous que vous les règlerez) et la dette souveraine .
Vigneron ( Zébu ne doit pas ête loin ) ne fait que rappeler une évidence qui fait que le PS est là où il est .
Non Arnould, faut pas rêver, sauf allègement éventuel par l’inflation, peu probable. Solidaire, Arnould !
Juan, j’aimerais que les débats nationaux comme européens se déplacent enfin par là. Qu’on envisage l’autre austérité envisageable, celle envers les détenteurs réels de la dette européenne, les résidents particulièrement, tous, grands ou petits naturellement, et directement je veux dire, sans faux-semblants ni faux-fuyants type inflation krugmanienne qui ne changerait rien de rien sur le fond. Non, mettre enfin le nom de défaut du coté des solutions et nommer ceux qui seront les appelés sur ce front de crise là, simples soldats, sous-offs, officiers. Que tout le monde soit mis devant sa merde et accepte de nettoyer son gourbi quoi. Au moins ouvrir les yeux. A dieu va ! pour la suite, corralito et tout l’tintouin s’il le faut, mais qu’au moins ce ce soit clair, clearé comme dit l’aut…
Marre de cette fiction de oufs.
Vigneron.
Tu sais bien que ce ne sera pas le cas.
Tant que les bataillons d’électeurs continueront d’être de ce côté-ci du front : à l’ouest, rien de nouveau.
Le premier qui aura cette idée ne fera pas un pas avant que de se …
Et pourtant.
Y en a qui ont dû croire que j’ai des dettes. J’en ai pas non plus, du coup je dors bien la nuit. Bien sür y a les publiques. Mais y a aussi du patrimoine dans le public…
Méfie toi du Hollande Zeb. Rien que le coup de Jarnac de cet été sur l’intéressement, la participation, l’épargne salariale et Cie (imposition sociale qui passe de 6 ou 8 j’sais plus à 20%), c’est le genre de signal qui n’est pas pour me déplaire.
Et rappelle toi que ce mec a dit un jour qu’à plus de 4 000 roros mensuels ben t’étais riche. Il n’a pas non plus du « la défense du petit épargnant » à la bouche tous les quatre matins comme un certain nombre d’autres, suivez mon regard.
@vigneron
« Et rappelle toi que ce mec a dit un jour qu’à plus de 4 000 roros mensuels ben t’étais riche. »
Ca ne l’empêchait pas dans le même temps, de faire 2 déclarations de revenus séparées pour son mandat local et national afin de rester dans une tranche basse d’imposition. C’est un socialiste : il aime bien taper dans le portefeuille des autres.
@ Vigneron :
Je n’ai pas grand chose à me méfier, à ce sujet en tout cas.
Ton exemple n’est pas illustratif sinon de l’objectif de faire rentrer les sou : 2,3 milliards en plus.
C’est tout et c’est pas plus. Je veux dire par là que c’est bien et il faut le faire. Mais pas plus en intentions.
Je te répète Zeb, méfi méfi, d’autant même si t’as l’habitude des intuitions et prédictions erronées…
Rappelle toi que c’est pas le clébard qui grogne fort qui mord fort. Comme l’aut Méluche qui grogne d’autant plus fort qu’il n’aura jamais à mordre. On prévient pas à la cantonnade en bon politique, Zeb. Comme un chien prudent, on attend de ne voir que le postérieur qu’on veut choper.
Espérons que vous ayez raison, Vigneron, et qu’il révèle un tempérament de chien bâtard des campagnes. Ça nous changerait des caniches et des loups mais le temps presse…
… et Asselineau, à l’affût, fait le beau. Quelle poilade, lui et la chanteuse roumaine, les yeux dans les yeux !
@vigneron: « Rappelle toi que c’est pas le clébard qui grogne fort qui mord fort. »
Le problème c’est qu’on n’est pas des clébards. Roosevelt, Lénine, Staline, Hitler, Churchill, Mussolini, Mao, etc… tous ceux-là ils ont gueulé très fort et mordu très fort.
@ Vigneron :
Alors qu’il le fasse et tout de suite !!
Dans le PLF 2013, pas 14 ou 15 ou …
C’est déjà trop tard, bordel !!
Beaucoup plus, Vigneron.
Selon la BdF (graph 7), les créances représentaient 70% des sous-jacents d’ass-vie.
Même en enlevant sur ce total 30% pour les créances d’entreprises, resterait 49% en oblig. souveraines.
De sorte que ton calcul pourrait doubler …
Juan, z’avez un 3ème oeil ?
Petit ou grand rentier quelle difference?
C’est la meme idéologie, le meme principe qui conduit à la chute.
Faut etre cohérent, quand on joue avec le systeme, et que celui-ci vous ruine, il faut assumer.
Il y a deux sorties:
-Euthanasier le rentier (Petit ou grand , peu importe): La meilleure.
-La planche à billet: La plus mauvaise.
Qu’est ce qu’on en a à foutre des flemmards qui voulaient que leur argent « travaille » sans risque dans des assurances vies?
Mais qu’est ce qu’on en a à foutre.
Il va être temps que certains apprennent qu’un placement présente toujours un risque.
M’enfin, vu les effrois de rentier de Vigneron, on comprend mieux l’ensemble de ses positions ici.
Vigneron, de combien de gens on parle? Combien de souscripteurs d’assurance vie? D’epargne salariale? de Fond de retraite?
Pas dur : la moitié des ménages français, fifty-fifty entre les 10% les plus zézés et les 40% qui leurs havent sur les talons derrière, nada ou quasi pour ceux qui en bavent tout court encore derrière.
Juste 26 millions, en France.
40% en gros de la population. Mais très très inégalement réparti.
Sauf que les 9/10ème du total sont prêts à se sacrifier pour le 1/10ème si on sacrifie ne serait-ce qu’1/10ème de ‘leurs’ assurance-vie.
bien vu.
L’usage que font les banques de l’argent qui leur est prêté engage aussi la responsabilité de ceux qui leurs confient leur argent. Dans la vie courante, lorsque l’on prête quelque chose a quelqu’un, ne s’assure-t-on pas ( du moins on s’informe ) de ce que à quoi va lui servir l’objet prêté?
Trêve de plaisanterie. Cette remarque du monsieur qui cultive la vigne (au fait, moi c’est nounou, naunau, c’est l’autre) est un des noeuds du problème. Bien entendu la presse, la radio n’en parlent jamais. Et Paul juste un peu. Pourtant ce que les Français on pu mettre de côté en assurances vie et participation, c’est certainement en grande partie de l’impôt qu’ils auraient dû payer depuis 30 ou 40 ans. Et si « les marchés » prêtent à bons taux à la France, c’est certainement qu’ils « pensent » qu’il sera toujours possible, le jour venu, de se servir de ce bas de laine pour se rembourser. Et j’en viens à me dire que, peut-être, une partie de la crise qui touche les pays « PIIGS » est dû au fait leur dette publique a trop dépassé ce que leurs habitants ont pu mettre de côté en assurances vie et participations plus ou moins bloquées. Bien entendu ce ne sont que des suppositions. Mais je me demande.
C’est pas tellement leur taux d’épargne financière le problème des gipsi Nounoult même si ça joue bien sûr à la marge sur le rating; le taux peut être aussi bien faible en Espagne que fort en Italie. Non le pwoblem c’est les roros allemands, français, hollandais, etc, qui veulent plus faire le voyage aller vers les gipsi pour équilibrer tranquilou (i.e pas trop chéro) leur balance de paiement, financer leur investissements, leurs entreprises et banques, les budgets des ménages et bien sûr les déficits budgétaires ou le simple refinancement. C’est au contraire retour à l’oustaou ou vers des cieux plus « cléments » pour des rendements équivalents.
Ex emblématique : Casa qui aura mis 10 milliards dans Emporiki et qui laisse le bébé (i.e l’avorton, le résidus de fausse couche) à une banque locale pour le roro(toto) symbolique.
Back to the trou à rats quoi.
il ya bcp de personnes qui ont fait des assurances vie pour leur retraite
je vous signale que ça coute environ 2000eurso/mois pour une maison de retraite-et la vieillesse le handicap l’incontinence la maladie ne sont pas prévisibles…
si vous ne voulez pas que vos enfants paient il faut faire des économies -ou avoir une maison à donner à la maison de retraite-ou garder ses vieux chez soi et avoir du temps et de l’argent pour acheter matériel….et une grande patience…
c’est sur que cela n’avantage pas les heritages et successions-
@ Arnould :
Oui/non.
Oui parce que la défiscalisation de ce type d’épargne n’a pas permis ou a creusé le déficit public (partie recettes fiscales), alors que la partie dépenses était stabilisée.
Et non, les marchés prêtent à bon taux pour d’autres raisons : aversion au risque (prime), accès à une épargne abondante dont ils ont besoin pour leurs paris, etc.
D’où la nécessité de ‘siphoner’ cette caissette avec la fiscalité idoine, d’autant plus que seuls 10% de ces fonds servent à l’investissement à long terme, dixit la Cour des Comptes …
Le communisme ne marche pas.Il serait bon d’intégrer dans vos arguments le meilleur du point de vue suivant:http://www.objectifeco.com/economie/politiques-economiques/liberalisme/pourquoi-le-liberalisme-est-il-la-reponse-a-la-crise-1ere-partie.html
Je pense que le libéralisme social est possible et peut-être LA réponse.Mais il faut empêcher les escrocs de nuire et faire respecter l’esprit des lois,plutôt que laisser les arguties des juristes contourner les lois.
Bien sûr, John, la crise est un problème avant tout judiciaire, c’est évident, et le libertarianisme ou l’anarcho-capitalisme des émules de Rothbard, von Mises et compagnie est LA solution à tous les problèmes, c’est une évidence.
+1
« Si le capitalisme ne marche pas, c’est que nous ne sommes pas allé assez loin dans le capitalisme… »
Un bel exemple de raisonnement circulaire, de cercle vicieux pour l’esprit, de néant cognitif.
il y a les fous de dieu
et puis il y a les fous du marché libre et non faussé ……….
Depuis Moïse, on appelle ça « les adorateurs du Veau d’Or ».
Comme quoi c’est pas nouveau, et c’est pas fini.
– « oh putain, on a tout racheté, on est devenu des putains de cocos »
– « le communisme ca marche, il suffisait de le privatiser »
cf World company, les guignols.
@ John Difool
» Le communisme ne marche pas . »
Le capitalisme ne marche pas .
Et ici nous marchons pas à pas .
+1
olivier Delamarche
http://auxinfosdunain.blogspot.fr/2012/10/olivier-delamarche-sur-bfm-business.html
Info sur l’indicateur qu’il donne le Baltic Dry Index (BDI) est un indice des prix pour le transport maritime en vrac de matières sèches.( wiki )
http://www.investmenttools.com/futures/bdi_baltic_dry_index.htm Pour info une flotte fantôme de 400 cargos mouille près de Singapour dans l’attente d’une reprise, réelle celle là
Je suis fasciné par Byzance en ce moment, comme avant par Carthage, parce qu’il s’agit de civilisations disparues. Bref, la campagne Byzantine sous l’empire de Nicée a fini par ne plus supporter l’impôt demandé par l’Etat, tandis que Mourad etc, et les Ottomans exigeaient moins. Ils étaient les meilleurs maîtres.
Marx dit que le capital ne peut que croître pour se préserver, il en est de même pour la propriété terrienne, la propriété en général, et la féodalité est le maître-mot de l’affaire. A ce titre, le capital n’est qu’une féodalité mobile. C’est un domaine qui a la faculté d’ubiquité, mais essentiellement ses visées sont les mêmes. La mobilité n’est qu’un moyen d’échapper à tout contrôle.
Donc, loin d’avoir abolit la féodalité, le capitalisme y revient… parce qu’entre servage et exploitation il y a une certaine ressemblance d’intention. Il n’y a pas de raison non plus pour que les choses changent, sous les apparences. C’est une féodalité anonyme. cf. Bourdieu la Noblesse d’Etat.
+1
Personnellement, je ressens aussi ça comme une évidence. Comme à la fin de l’empire carolingien, ceux qui ont la puissance de détruire l’état le font.
Merci, je vais m’y intéresser.
@ Kerjean
Pas si simple, les sources sont quand même peu abondantes pour la période.
Pour le coup qui seront les nouveaux « maîtres » ?
Je vous conseille la lecture du livre de Jean Sevilla « Historiquement incorrect » pour faire le point sur la féodalité et le servage (entre autres). Très utile pour faire la part du feu entre réalités et propagande.
« …leur économie ».. non ?
Chaque état n’en a qu’une…
leurs économies officielle, souterraine…
la réponse a été rapide : http://www.leparisien.fr/politique/ayrault-le-rejet-du-traite-europeen-entrainerait-une-crise-politique-02-10-2012-2198009.php#xtor=AL-32280587
C’est pas faux .
Et alors ?
Et alors ?
Alors les élus PS n’en sont pas arrivés là pour ça…Pourvu que ça dure !
Une note sur ce que j’en pense ICI
ben, les 120 ne sont malheureusement pas décisionnaires ,,,donc, je crains qu’il n’y ait pas de crise politique…:-)
@Loréal Alain
J’ai entendu dire que l’abaissement de 10% sur le salaire avait été refusé car anticonstitutionnel. Pouvez-vous me confirmer si vous êtes au courant ?
Plutôt faiblotte, la réponse d’Ayrault : ne répond absolument pas aux arguments du manifeste. Son plaidoyer, bel exemple de langue de bois, s’axe sur deux procédés tellement évidents qu’ils en deviennent gênants :
1° marteler contre toute évidence que le nouveau traité n’entamera en rien la souveraineté budgétaire des états. Comme un gamin pris la main dans le pot de confiture qui crierait énergiquement « j’ai rien fait! c’est pas moi! ».
2° Agiter l’épouvantail, le spectre d’une « grave crise » si le traité n’est pas ratifié. Comme si on n’y était pas déjà, en crise. Comme si les précédents traités avaient servi à autre chose qu’à nous y enfoncer. » nan mais ‘ttention, hein! si tout le monde ne fait pas comme je dis, ça va aller mal! ».
Doit être assez mal à l’aise tout de même, pour en arriver là, Ayrault.
Deux jours après la manifestation. N’aurait-il pas été plus judicieux de le publier avant ?
Un COMECON soi-disant démocratique, ils n’ont pas trouvé plus poussiéreux ? Tant qu’à faire dans le ringard, pourquoi pas la nationalisation du crédit, la collectivisation des moyens de production et un bon vieux GOSPLAN pour diriger tout ça ?
J’ai mieux : pourquoi ne pas abandonner ces États ringards, instaurer la loi du plus fort, laisser les pauvres et les chômeurs incompétents crever, supprimer toutes les taxtes, favoriser la fraude qui engendre le bien commun comme tout le monde le sait, faire du shadow banking la norme pour que plus jamais une autorité publique ne puisse y mettre son nez. Ça, c’est moderne, c’est frais. Allez, et puis si on pouvait réintroduire le servage ou l’esclavage, là on serait au summum de la modernité. Courage, camarades, nous sommes au bord du précipice, il est tant de faire un grand pas en avant vers l’anarcho-capitalisme !
David Friedman n’est plus très loin…
Tu as oublié ‘et ça se mange sans fin’ …
Et ça tombe bien, justement, parce que la modernité fournit pas les plateaux-repas (faut pas déconner, déjà qu’on vous laisse vivre …).
Voici que vous devenez raisonnable! Mais je [on] n’en demande pas tant.
Je vous laisse le Gosplan pour le remplacer par un organisme de coordination. Et j’y rajoute un contrôle des changes, si il devient nécessaire.
A la guerre comme à la guerre. Et c’est bien une guerre que les libero-capitalistes nous font subir.
Ajoutons le monopole du commerce extérieur,
qui permet de remplacer le dumping social et écologique généralisé,
par des accords de coopération économique.
Et précisons: la socialisation des grands moyens de production
sera associée à une réduction du temps de travail à 20 heures,
assurant le plein emploi et l’épanouissement de chacun,
condition de l’émancipation de tous !
Voilà des propositions à discuter tranquillement,
pour aller vers une démocratie réelle.
Mais avant, il faut se donner les moyens,
sans rêver de « révolution par les urnes »,
de mettre à bas la dictature du capital.
@ Charles A 3 octobre 2012 à 13:15
Pour avoir une vision plus réaliste du temps de travail futur, il vaudrait peut-être mieux se référer au temps de travail que l’on observe dans les pays qui consomment actuellement peu d’énergie.
Au fur et à mesure que l’énergie traditionnelle deviendra plus rare et plus coûteuse, « l’énergie humaine » deviendra plus employable. Dans les années 50, la semaine de travail était de 40 h et souvent 45h avec les heures sup.
Quant à l’épanouissement et à l’émancipation de chacun et des communautés, il ne faut pas croire qu’ils augmentent quand on va vers une moindre implication dans le travail. La preuve en est donnée avec l’expérience des 35h qui n’ont pas apporté un regain de vitalité à la France par rapport aux pays similaires, au contraire.
@jducac
Stop au figaro et à tf1…Ici quelques chiffres sur le temps de travail
@ toutouadi 4 octobre 2012 à 09:41
Puisque vous vous référez à ce qui s’enseigne à l’école, je crois que vous ne prenez pas une bonne référence si l’on voit où en est arrivé l’enseignement en France en regardant son classement PISA.
Je crois que l’on y prône aujourd’hui, le nivellement par le bas et vous voudriez qu’on prenne ce secteur au sérieux ? Cela n’était pas le cas lorsque j’étais à l’école où l’on désignait les meilleurs élèves comme étant ceux au niveau desquels chacun des autres se devait d’essayer de se hisser, en « travaillant davantage » si besoin.
D’une part cela ne désavantageait pas les meilleurs, au contraire, mais de plus cela incitait les autres à donner le meilleur d’eux-mêmes au lieu de les installer dans un sentiment de victime d’injustices. De la sorte, le pays tirait le maximum de chaque classe d’âge ce qui rendait les citoyens soucieux de veiller à maintenir le pays au top des nations de son rang.
Aujourd’hui les personnes qui ont rédigé ce texte ne visent pas à inciter leurs élèves à travailler davantage afin d’améliorer leur classement PISA. Pour elles, si le pays n’est pas aussi performant qu’il était il y a un demi-siècle ça n’est pas lié au temps de travail, car pour elles le temps ne compte pas. Là où il fallait seulement 2 trimestres pour apprendre à lire il y a 40 à 50 ans, il faut maintenant 2 ans.Où est l’augmentation ou la perte d’efficacité?
Ces personnes ont-elles raisonné, sur ce que peut apporter, à coût de capital égal, une augmentation du temps de travail de 35 à 40h à salaire hebdomadaire égal ?
Certainement pas. Sans quoi elles auraient vu que la production d’une semaine devient plus grande pour le même coût. Elle devient donc plus compétitive, du coup elle se vend mieux à l’étranger, mais de plus, le travailleur français peut aussi l’acheter moins cher, ce qui augmente son pouvoir d’achat sur sa propre production.
Et vous qu’en pensez-vous? Le raisonnement que j’ai développé est celui qui était accessible à un élève de la classe du certificat d’études primaires, à la fin des années 40. Aujourd’hui, au Lycée en SES, on n’arrive même pas à ce niveau.
Non, le texte que vous indiquez a, c’est manifeste, des visées plus politiques que strictement économiques, ce qui est souvent le cas dans l’enseignement prodigué aujourd’hui en France, quelles que soient les matières.
Qu’il suffise de tout changer ou de tout relancer pour maintenir notre pouvoir d’achat, c’est une illusion, entretenue par des marchands de rêve, même s’ils sont plus de cent vingt dans la même confrérie.
Tout changer nous aidera éventuellement à accepter une forte baisse de notre pouvoir d’achat en échange d’un éventuel bien-être plus qualitatif.
Mais aucun de ces économistes n’ose nous rappeler que les économies de la vieille Europe sont en concurrence avec le reste de monde, et que plus rien ne justifie que notre pouvoir d’achat soit encore plus du triple de la moyenne mondiale. Nous avons délocalisé une partie de nos emplois, nous avons peu de matières premières, très peu d’énergies fossiles, et un enseignement simplement dans la moyenne. Il va falloir l’assumer un jour.
Quelles que soient les mesures prises, et qui doivent sans doute être prises, notre pouvoir d’achat va se réduire, et nous devrons accepter du qualitatif en échange d’un quantitatif que plus grand-chose ne justifie.
OK, tout est dit en quelques lignes et sans modération.
La question de savoir si cette « solution » en est une n’est pas abordée. Encore une fois, il s’agit de brûler une sorcière pour avoir une bonne récolte. On a déjà brûlé des innocentes sans résultat, pourquoi voulez-vous continuer ? Après 40 ans de déficit et de relance continue, après 20 ans de stimulus au Japon. Quel est l’objectif poursuivi ? Ca me dépasse.
Le plan TARP, la prime à la casse sont les deux exemples qui me viennent à l’esprit. Ces deux politiques publiques récentes se sont traduites par un gaspillage insensé, qu’est-ce qui vous fait penser que le prochain plan de relance évitera les écueils habituels : foire d’empoigne des lobbies pour s’emparer du butin, distribution de prébendes à des clientèles électorales savamment sélectionnées, découragement des contribuables, orage de dettes qui s’amoncelle au-dessus de nos têtes ?
« L’économie va mal, on ne peut pas rester sans rien faire ! » entend-on souvent. Mais il y a 60 millions de Français qui ne veulent pas rester sans rien faire, et on ne leur fait pas confiance pour savoir ce qu’ils veulent et l’obtenir. Ce qui a toujours marché, chaque fois que l’on a essayé, c’est de laisser faire les gens. Mais non, il faut un COMECON et un GOSPLAN pour décider à leur place d’un « plan » et le mettre en oeuvre. On demande juste aux 60 millions de financer ce plan, de courir dans leur roue comme des hamsters et de faire où on leur dit de faire. Ubuesque.
Enfin !
Laisser les gens entreprendre, leur faciliter la tâche, et ne pas vouloir le bonheur des gens à leur place !
Quels sont les effets des plans de relance ? La vidéo suivante regarde l’évolution du PIB américain de 1955 à 2012 comparée à l’évolution des dépenses publiques, trimestre par trimestre. Peut-on voir un lien macroéconomique entre les dépenses publiques et la croissance un an après ? Réponse : non.
Je m’empresse de dire que ce genre d’analyse macro ne vaut pas grand-chose selon moi (c’est holiste 😉 ). Mais si on avait trouvé une corrélation, j’aurais au moins été… intrigué. En l’occurrence, nada !
http://www.youtube.com/watch?v=MgPggTlnoxM
(mode d’emploi pour afficher les sous-titres traduits : http://www.youtube.com/watch?v=MgPggTlnoxM )
Merci Gu Si, j’ai au moins bien rigolé en matant cette pauvre vidéo.
Figurez-vous donc que l’année des dépenses ne correspond pas à l’année des bénéfices pour des investissements productifs. C’est complétement fou en effet. Moi qui était persuadé qu’un investissement produisait un rendement immédiat, comme la spéculation à la bourse…
Pfff, « learnliberty ». Ouais, learn economics first, silly clown !
@ Julien Alexandre
Le graphe de la vidéo met en relation les dépenses et la croissance de l’année qui suit celle des dépenses.
Agequodagix
Vous en connaissez beaucoup des plans d’investissement qui sont rentables à N+1 ? Faudra m’expliquer.
La démonstration est non seulement ridicule mais malhonnête.
@ Julien Alexandre
Vous en connaissez beaucoup des dépenses gouvernementales qui ne cherchent pas à avoir un effet aussi rapide que possible? Faudra m’expliquer.
Par ailleurs, la démonstration est simpliste, et holiste ou holistique, comme l’admet Gu Si Fang, et donc ne convainc que des convaincus, tout comme vos accusations de ridicule et de malhonnêteté ne convainquent que vos fidèles.
Agequodagix,
Entre chercher à « avoir un effet aussi rapide que possible » et vivre au pays des bisounours où l’on s’imagine que x dépensé en N rapport x+1 en N+1, il y a un léger décalage. Une politique de grands travaux par exemple ne produit pas ses effets l’année suivante du démarrage du processus, mais au Fantasialand de « Learn Liberty ».
Quant à la malhonnêteté des libertariens et aux ectoplasmes hayeckio-friedmaniens, elle est le lot commun de tous ceux qui ne peuvent se prévaloir de l’aveuglement idéologique du à leur propre bêtise abyssale, et porte un nom : le cynisme.
@ Julien Alexandre
L’effet du multiplicateur keynésien recherché par les politiques budgétaires du même nom et illustré par la vidéo, est à relativement court terme. Les grands travaux ne sont jamais qu’un prétexte pour injecter de l’argent dans les entreprises en espérant un effet multiplicateur rapide sur l’économie. Les grands travaux ont des effets, grands ou petits, pendant des décades, soit bien au-delà de l’horizon de tout politicien.
Par ailleurs, le cynisme des uns est la rigidité doctrinaire des autres, ou, comme vous le dites si joliment « l’aveuglement idéologique du à leur propre bêtise abyssale », et réciproquement.
Relativisons donc…
Cette démonstration est affligeante ! Davies ignore complètement la cyclicalité des dépenses publiques. Forte croissance = baisse du chômage = baisse des dépenses de l’Etat ; et inversement, si l’Etat répond aux chocs macro par des plans de relance c’est afin de limiter la récession, mais ça ne veut pas dire que la croissance bondira de 5% l’année suivante.
Il les évitera de toutes manières pour la bonne et simple raison qu’il n’y aura plus jamais de relance.
Il faut arrêter de raconter n’importe quoi, l’Europe a perdu 8% de son approvisionnement en pétrole et on voudrait me faire croire que la relance est encore possible.
Cela fait 40 ans que j’assiste à des essais de relance sans succès
Sur ce coup, soit on est naïf, soit on est malhonnête.
Nous ne sommes pas dans une troisième révolution industrielle, mais nous sommes à la fin de l’ère industrielle, elle est comme le capitalisme à l’agonie.
C’est ce qu’il faut dire aux gens.
Mes objectifs:
Remplacer la rente financière par la rente énergétique
http://www.pauljorion.com/blog/?p=28657#comment-228430
http://www.pauljorion.com/blog/?p=31301#comment-262254
Permettre au citoyen de se prendre en charge seul ou en groupe
http://www.pauljorion.com/blog/?p=25564#comment-196043
Aussi la prosommation
http://gillesmartin.blogs.com/zone_franche/2009/06/index.html
Il nous faut
Développer les circuits courts et faire en sorte que les citoyens prennent la décision de ce qui fera leur vie.
Evidemment le revenu de base inconditionnel, et c’est pas l’argent qui manque, c’est juste qu’il n’est pas à la bonne place cfr Paul Jorion
http://www.tree2share.org/article-2001-le-revenu-de-base-meme-pas-peur
Etc…
On change de cadre?
@ michel lambotte
Ce sont éventuellement les fables qu’il faut dire aux gens pour les aider à changer de cadre.
La dure réalité est que la vieille Europe est à la fin de son ère industrielle et doit se réinventer, parce que son cadre change, malgré elle.
Ce sera nécessitera d’autant plus de courage et d’imagination que le reste du monde continue sa révolution industrielle, cahin-caha pour certains, bille en tête pour d’autres…
La vieille Europe pourrait apparaître pour certains comme perdante, alors qu’elle sera en train de réinventer le monde de demain, comme elle l’a souvent fait !
@ michel lambotte 3 octobre 2012 à 20:47
Bonjour Michel et merci d’avoir fait un retour arrière de plus d’un an dans nos échanges, en signalant ce post à partir duquel il serait bon de repartir et auquel j’avais longuement répondu dans la même file.
http://www.pauljorion.com/blog/?p=28657#comment-228430
A force de confronter nos idées nous avions progressé substantiellement à l’époque, puis nous avons un peu fait du sur place depuis, et quand on n’avance plus, on recul.
Qu’il faille repenser l’industrie en fonction de l’évolution de la situation mondiale, cela ne fait pas de doute, mais il n’est peut-être pas très sage de tirer un trait définitif sur l’industrie. Je suis personnellement partisan de chercher à s’adapter, en analysant les forces et les faiblesses des situations régionales considérées, au lieu de tout de suite jeter le bébé avec l’eau du bain.
En effet, il ne faut pas perdre de vue qu’un capital, c’est-à-dire une ressource, (P. Jorion page 30 du Capital à l’agonie) comprends à la fois une part matérielle mais aussi une autre, qu’on appelle capital humain, dont les capacités sont nombreuses et précieuses quand on sait les exploiter.
La vie est une lutte permanente, visant à surmonter les difficultés qui se présentent. Les personnes qui anticipent en se projetant mentalement dans le futur, (c’est une forme de spéculation utile à la survie) prennent, sans rien voler aux autres, un avantage sur celles qui se laissent vivre. Ces dernières sont toutes surprises de se retrouver un jour sans ressource parce qu’au lieu de « capitaliser », elles jouissaient au maximum de leurs possibilités consommation du moment.
Ne pensez-pas que quand j’écris « capitaliser » j’évoque nécessairement des capitaux financiers. De simples réflexions menées en amont des besoins constituent une richesse une ressource. C’est ce que confirme un vieux précepte bien connu et vérifié en production et ailleurs: « le temps c’est de l’argent ».
Mais où sont les possibilités de réflexion utiles de ceux ne savent pas se transposer dans le futur parce qu’elles ne vivent que dans le présent ? Au pire ces personnes ne savent que comparer leur propre situation aux situations plus évoluées et plus enviables dans lesquelles d’autres se retrouvent parce qu’eux ont pris le temps et la peine d’anticiper et de « capitaliser » de la réflexion sans rien prendre aux autres.
Bien souvent cela les a conduits à capitaliser aussi des ressources, sous forme d’avoirs matériels, pour pouvoir mettre en œuvre, le moment venu, les projets de nouveaux développements.
jducac,
Le capital est l’être humain et rien d’autres. Non pas l’inverse. Le patrimoine se forment uniquement des êtres humains et non, l’inverse (prenez en soin, l’approche ?). Vous vous voyez dire en public le capital variable, c’est l’être humain ? Pour vous, je vais faire un effort : il y a l’existentiel et l’existence : Ce qui est relatif à ne pas confondre avec l’absolu (le cadre). Sans un être humain, pour sûr que le sel existe, mais faut-il encore quelqu’un pour lui donner un sens. Il n’y a aucune interactivité entre l’être humain et un capital ou un patrimoine, la définition est unilatérale. C’est bien là votre problème ! Votre inversion vous conduit à déconsidérer la valeur humaine pour la mettre à la place des animaux de la jungle. Voilà, lorsque l’on a trop lu « le livre de la jungle » étant jeune, cela vous marque à vie ! Votre cadre d’existence prend un autre sens. Celui de voir par exemple son voisin comme un ennemi !
Merci Agequodagix
L’europe peut devenir le phare du monde pour autant que ce soit le peuple qui prenne cette réinvention en charge, en commençant bien sûr par les plus éclairés, et c’est je pense à cela qu’on assiste.
@ olivier69 4 octobre 2012 à 17:45
Ne pensez-vous pas qu’il vaut mieux écrire moins, mais mieux. Où m’avez-vous vu écrire que l’être humain n’est pas capital ? Pourquoi laissez-vous entendre que je l’aurais dit ?
N’est-ce pas plutôt vous qui avez un problème?
jducac,
ne croyez-vous pas qu’il faut lire plus mais mieux. Ne vous arrêtez pas à la première phrase, le reste n’est pas en reste, non plus !
Non, non, je ne parlez pas de l’adjectif (qualificatif) mais bien d’un nom « le capital ». Nuance. Je ne juge pas (ce n’est pas dans mes moyens), j’affirme ! Cela doit être en effet mon problème…
Par contre, cela ne vous dérange pas de penser son contraire : l’être humain est un capital, n’est ce pas (et même variable par la compétition).
Enfin, la différence se situe également entre l’indéfini « un » et le défini « le ». Alors, aussi longtemps que vous n’aurez pas défini l’être humain en tant que tel, vous ne saurez jamais qui vous êtes…
Vous êtes perdu mon pauvre.
.
@ olivier69 4 octobre 2012 à 22:51
Ne me plaignez pas. Je sais d’où je viens et sais où je vais. Sur le chemin, j’aurais passé mon temps à échanger au mieux avec mes semblables, pour tout simplement vivre, et faire survivre mon espèce.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Origine_%C3%A9volutive_de_l'Homme .
N’est-ce pas merveilleux la vie ?
Une invasion du plateau de « Ce soir ou jamais » , par 120 économistes , ce serait rigolo et inédit !
Ne les tentez pas!
ben… autant lire les Pensées de Pascal, tant l’économie se libère de l’usage de notre cerveau ; et pis c’est grève ! 🙂
C’est pas du Jorion pur jus, mais c’est un coin qu’on enfonce dans le grand totem libéral.
Il faudra pour l’abattre bien d’autres coudées, plus franches, mais c’est parti.
juan,
le précédent commentaire ne n’était pas adressé,
ceci dit j’applaudis des deux mains ta proposition.
Oui, ça aurait de la gueule !
OK, mais alors avec des pancartes « Prenez-leur leur argent pour qu’on le dépense ! »
C’est franc et direct, et puis ça évite de devoir faire appel à Keynes pour se donner une caution.
Yesss! Très bon Gu Si Fang! C’est ce que j’ai pu lire sur les pancartes des banquiers lors d’une invasion de divers Parlements en Europe du sud par quelques séides de Goldman Sachs. Ils s’adressaient aux États et aux citoyens. Ils se marraient bien et ne citaient pas Keynes. 😀
Exact..
Les divers cadeaux au capital depuis 20 ans,
grâce aux politiciens de droite et de « gauche »,
environ 100 milliards par an.
C’est ce qui a créé les déficits budgétaire,
et donc la datte publique qui engraisse une deuxième fois les mêmes.
Il ne s’agit donc même pas de dire:
« Prenez leur argent »
mais « Reprenons NOTRE argent volé par les profiteurs »
Peut-on s’il vous plaît,avoir la liste des 120 économistes qui ont signé cette » pétition » ?
Merci.
Absolument, cette liste manque ! Au moins celle des 20 ou 30 principaux/ales, des plus connu(e)s, quoi…
[…] "Contrairement à ce que prétendent les économistes libéraux, cette crise n’est pas due à la dette publique. Ainsi, l’Espagne et l’Irlande subissent aujourd’hui les attaques des marchés financiers alors que ces pays ont toujours respecté les critères de Maastricht. La montée des déficits publics est une conséquence de la chute des recettes fiscales due en partie aux cadeaux fiscaux faits aux plus aisés, de l’aide publique apportée aux banques commerciales et du recours aux marchés financiers pour détenir cette dette à des taux d’intérêt élevés…." […]
Merci à tous de relayer partout ce texte. PARTOUT !
Cela va de soi mais ça fait du bien de le rappeler.
Pour commencer, chacun peut l’envoyer à son(sa) député(e) : ICI
Ainsi qu’à son sénateur : Là
Et puis à son maire et à son banquier (c’est plus risqué)
Du lobbying citoyen pour rééquilibrer voire inverser les rapports de force …
Pour soutenir ce manifeste, je ne sais pas … car peut-être manque-t-il pour le moment d’une conscience collective pour créer des collectifs à même de s’emparer d’une telle idée…
mais à mes yeux ( à moins que le cadre actuel ne convienne encore à la majorité ) ce pourrait être une des solutions à envisager pour tenter de changer de cadre.
« cette crise n’est pas due à la dette publique. »
C est drole de lire ca…Ah bon ? la remontee des taux longs ne correspond pas a la vision des investisseurs que les dettes ne seront pas honorées ?
Si on etait sous les 60% de dettes/GDP,serait on dans la meme position ? demandez aux grecs …
Depenses d’avenir ?? a part endetter les jeunes generations pour notre confort,vous n’avez rien d’autre a proposer ?? chaque jeune entrant sur le marche du travail francais a 66.000 euros de dette publique ….Pas encore assez pour vous ??
Personne ne fait encore d’austerite en Europe ……notammment en France,en Italie …qui continue avec ses 100M de trous annuels …et sans croissance malgre ca
ces 120 economistes proposent seulement de continuer l’ultra dette…TRISTE et PATHETIQUE
Triste et pathétique en effet… La crise déclenchée en 2007, c’était à cause de la dette des États ? Qui a secouru le système financier, la fée Clochette ou les États ? Qui paie les pots cassés aujourd’hui, les banques ou les États ?
Visiblement, il y en a qui font de l’humour en tout cas…
J’ai eu une discussion avec un ultra-libéral de chez ultra-libéral, formé à Chicago dans les années 70 après des études en France, puis gestionnaire de fonds aux US.
Retiré benoitement des affaires et profitant encore de quelques jetons de présence.
Nous avons eu une discussion sur la dette publique. Evidemment, notre friedmanien acharné salivait presque en pensant à un carnage de service publique. Merci internet et le wifi, et, en allant sur le site du ministère des finances, j’ai pu lui prouver, que le coût de fonctionnement de l’état et collectivités(hors social) n’avait pas augmenté en part de PIB depuis 1960 alors que la population a cru de près de 20%. J’ai pu lui montrer que l’exclusivité de l’explosion de la dépense publique était entièrement du au social et essentiellement à la retraite. Donc, comme le disait déjà Rocard il y a 22 ans, le débat n’est pas de savoir s’il faut baisser les frais de fonctionnement de l’état mais de savoir quel modèle de société on veut pour faire face au vieillissement. Et que ce modèle ne peut plus se baser sur le coût du travail mais sur la fiscalité.
Voilà où devrait être le débat. Si toutefois on est un affolé de la dépense publique;
et bien non, malgré les chiffres sous ses yeux et qu’ils ne contestaient pas, non, non, il fallait baisser la dépense publique.
Surtout l’education nationale(cette haine des prof…, ça doit être freudien) , et de me sortir un benchmark bidon avec l’Allemagne. Je lui rétorquais que les enseignants y sont payés au moins deux fois plus que les nôtres, qui sont eux même payés comparrativement 30% de moins qu’il y a 30 ans.
Ben non, malgré tout, il faut casser l’outil.
A ce niveau là(et on a affaire à un être intelligent et cultivé…) c’est du fanatisme religieux, ce n’est plus de la science ou de la technique. Et c’est ce qu’était Friedman, un gourou fou.
Le libertarianisme est une doctrine morale englobante, plus ou moins complète selon les versions. Une religion païenne.
Il n’y a AUCUN moyen de raisonner avec ces gens là. Pour la simple raison que leur attachement à ces opinions est une affaire d’identité personnelle, liée à la manière dont ils comprennent leur place non seulement dans le monde social, mais dans le monde tout court.
C’est vrai de tous les courants de pensée, mais chez les libertariens, en dehors de R. Nozick, je n’en ai jamais trouvé un seul qui était à la fois complètement rationnel et raisonnable (et ce, quel que soit le pays, l’Institut, etc.).
Le libertarianisme évacue la complexité, et permet de donner une impression de subversion et de profondeur à peu de frais dans les dîners entre amis.
La règle est simple, à la portée de n’importe quel élève de terminale: liberté toujours. Et puis on déroule les implications politiques et morales. C’est la logique même du fanatisme: développer les implications d’une idée (fixe) quelque soit les monstres d’utilité qui en résultent.
Il suffit d’ajouter, selon les circonstances, que le résultat de cette « politique » est toujours meilleur au final que celui de n’importe quelle réponse centralisée, ou si ce n’est pas le cas « que c’est une question de principe! » (on peut encore verrouiller davantage le discours en expliquant que de toute façon il n’y a par définition rien d’injuste dans un système où toutes les situations sont le résultats de décisions libres/non contraintes des agents; la vie n’est pas une course de chevaux pour laquelle il faudrait égaliser les chances, etc.).
Avec cette matrice en tête, on peut « traiter » n’importe quel problème d’actualité.
Ca c’est pour la version « doctrine morale incomplète » du libertarianisme (cohérente avec elle même, elle ne privilégie pas un type d’humanité sur un autre). La version complète ajoute un panthéon de héros (inutile de leur faire de la pub ici) et un idéal du caractère: par exemple le type de l’entrepreneur capitaliste… (en gros une image plus ou moins déformée de ce qu’ils pensent être eux-mêmes), et une justification transcendante (darwinisme de comptoir).
Là on touche à la drogue dure.
D’ailleurs pendant que j’y pense… les pires fanatiques sont les libertariens roumains. Terrifiants!
« Surtout l’education nationale(cette haine des prof…, ça doit être freudien) »: entièrement d’accord; Mon beau père adjoint au maire de droite d’une petite commune n’a pas voté sarko, me rejoint sur quelques points, mais l’éducation nationale, ça! non! un repère de gauchistes syndicalistes qui ne pensent qu’à leurs interets. Vermine de la société, crapules….j’en passe et des meilleurs. J’ai vu de la haine dans ses yeux et du feu jaillir de sa bouche lorsque j’ai évoqué le sort de l’éducation nationale.C’est la seule fois où je l’ai vu comme ça.
La dette publique est une forme de contrat social qui unit l’État à une partie de la population qui substitue à l’impôt qui lui été prélevé un emprunt à l’issue duquel l’État s’engage à le rembourser avec en prime des intérêts.
L’exemple typique, ce sont les retraites :
Face aux contraintes démographiques, le fait de laisser filer les déficits oblige les administrations publiques à emprunter auprès de marché en émettant des obligations dont les intérêts alimenteront les pensions d’une partie (très souvent, les plus aisés) de la population.
Le plus important est de contrôler le dérapage : alors, on applique des mesures d’austérité qui toucheront les plus fragiles d’entre nous. Ce type d’austérité frappe les pays occidentaux depuis une trentaine d’années.
Mais, on est arrivé à un point où la concentration des richesses rend caduc toute redistribution des richesses vers le haut, puisqu’il n’y presque plus rien à prélever des catégories inférieures. Les déficits explosent, ce qui obligent les États à emprunter davantage mais les plus riches ne peuvent plus suivre le rythme car eux non plus ne peuvent plus prélever les « catégories inférieures ».
On est proche du point de rupture ; quand il cèdera, et en absence de perspectives claires quant à un plan de drastique de réduction des inégalités, on court vers l’inconnu…
Pour être un peu plus clair, le contrat social qui unit les 1% à l’État a ébranlé la démocratie qui était le réceptacle de l’ancien contrat social… La rupture risque aussi de précipiter définitivement la démocratie…
Comment on fait pour écrire un texte à 120 ?
C’est très simple : une proposition de base (en générale celle de la personne qui initie l’action) qui est amendée progressivement par quelques-uns, jusqu’à aboutir à une forme finie qui est alors adoptée par la majorité des autres qui n’y voient rien à redire.
non, non, julien,
une lettre par personne pour un texte court, un mot par personne pour un texte long, une phrase par personne pour un texte encore plus long (version communiste).
Une autre solution : quelqu’un découpe l’arbre, l’autre le transporte, un autre le réceptionne,……, un seul qui l’écrit.(version capitaliste) 🙂
ou alors on fait un cadavre exquis, qui curieusement n’est pas toujours dénué de sens.
pas vraiment dans le sujet, mais les liens, même ténus, existent :
http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE89109220121002
Un rapport pour isoler le risque au sein des banques
Je suis un chanteur de passage et j’appartiens au paysage
En ouvrant les yeux dès l’enfance, j’ai compris d’où vient la puissance
Banquiers des multinationales dont on ignore les initiales
Comme les éboueurs du désert, vous engraissez sur la misère
Comme les urubus du Nord Est, vous ne laissez même pas les restes
Urubu, le nom africain pour le vautour américain
Urubu, vous n’avez pas de cri, cri de chasse, cri d’amour, cri de peur
Urubu, vous attendez qu’on meure, mort d’amour, mort de peur (Refrain)
Cercles noirs cisaillants le ciel vide, sans espoirs attentifs et avides
Sans beauté, sans couleur et sans race
Obstinés nettoyeurs et voraces
Anonymes citoyens solitaires
Charognards utiles, élémentaires
Voyageur, si tu plies si tu tombes
Méfie toi de l’ombre de ton ombre
Refrain
C’est ta vie qui ne tient qu’à un fil
Si tendu, si ténu, si fragile
Angle noir du désert du Sertao
Si stérile, si perdu, si brûlant
Le soleil mangeur d’hommes et de fous
Immobile, efficace et tout roux
Trace encore quelques barreaux obliques
Entre toi et ta mort symétrique
Refrain
Le silence est un cri qu’on étouffe
Et la peur du sable dans la bouche
La lumière, un fusil dans les reins
La fatigue, un foyer qu’on éteint
Tous tes pas dans la poussière qui danse
Sont comptés par le temps qui avance
Tu oublies et tu crois qu’il s’endort
Il te suivra jusqu’à San Salvador
Tournez urubus quand la lumière des villes s’obscurcit vers le néon fragile
Planez urubus au dessus des soumis comme une ombre portée sur la vie
Vivez urubus cachés dans vos buildings sans un cri, penchez sur vos plannings
Vivez urubus, glissez vos doigts d’acier dans vos démocraties avancées
Tournez urubus, donnez nous un peu d’air
On vous laisse le phosphate et le fer
Tournez urubus qui contrôlez le temps, mines d’or de platine de diamant
Tuez urubus ce qui vous résiste, ce qui vit, qui respire, qui existe
Fouillez urubus au fond de leurs entrailles, becs crochus, longs couteaux et tenailles
Cherchez urubus ce qui nous fait marcher, ce qui nous fait rêver, nous aimer
Planez urubus au dessus du linceul que déchire le poing d’un homme seul
Crevez urubus tombez comme des pierres sur la terre, le goudron en enfer
Personne urubus ne viendra vous becqueter même les fourmis rouges affamées
Urubus, les aigles sont déchus, innombrables, vous gardez les issues
Bernard LAVILLIERS – Album POUVOIRS 1979
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Le capitalisme concentre les richesses, les 1% réalisent des bénéfices si colossaux, que le problème de la répartition des revenus se posent.
La répartition territoriale du capitalisme a créé des sources d’approvisionnement éloignées géographiquement pour les habitants. De plus, ses centres commerciaux avec leurs supermarchés de grande taille génèrent des profits très élevés et des salaires faibles pour ce qui y travaillent, une répartition des revenus très inégales, favorisant les nantis.
L’éloignement de la distance pour l’accès aux produits, comme boire, manger, l’hygiène et les produits de première nécéssité, ont concentrés les richesses, entre les multinationales. Celles-ci ont commencé par prendre les marchés de proximité, petits commerces ou artisans, ils n’ont pu faire face à la concurrence (déloyale) des multinationales, soutenus par les politiques de tous bord (sinon marginal).
Le fait qu’autant d’accès aux produits se situe en périphérie, et sur une surface proche, a de facto créer une dépendance à l’utilisation d’énergie (sur le marché de l’énergie) pour consommer, et à ses prix. Le prix du pétrole changeant constamment, donc profits colossaux à la clé, et krach économique, provoquant une crise de société.
Le centre commercial avec grande surface regroupe un hypermarché et un assemblement de grandes marques. Ce sont les seuls pouvant financer les prix pour s’installer, les commerces à son compte sont exclus, et n’ont aucune chance d’être majoritaire. De plus, sur cette surface géographique d’achats, la fabrication locale reste marginale.
Cette surface de concentration de multinationales et le vide de commerce de proximité (à son compte) en centre ville permets de manipuler les prix pour augmenter ses bénéfices, station essence comprise. Et non seulement, les salaires ne suivent pas, et sont revus à la baisse ou écraser, mais en plus, les contrats précaires sont la norme actuelle de propositions de contrats.
Comme le profit est la donnée principale, le reste étant juste une variable d’ajustement. L’expansion, par l’implantation géographique, est le moyen de développement sans la moindre limite. Des aspects de la société comme la limitation des ressources naturelles disponibles (climat ou environnement) ou une meilleure redistribution des revenus pour la cohésion sociale (ou sa stabiliter) sont inexistantes, afin de réaliser des sommes accumulées de profits.
Personne ne veut devenir un bon petit soldat pour la Big Big Firm Monde.
ça dépend du prix qu’elle y met. Croyez moi, j’ai vu des hommes briser la vie de dizaines d’autres sans état d’âme ou presque pour moins de 6000€ par mois et une BM de fonction.
Et la big firm est prête à mettre beaucoup plus.
Je suis d’accord avec ce que Paul Jorion propose; c’est une langage de raison. Mais ce n’est pas la raison ni l’honnêté intellectuelle qui regne en Europe, des lobbys et cliques sont solidement ancrés, et les peuples d’Europe sont désorientés et angoissés, sauf dans des pays tels que l’Allemagne qui profite de ses exportations.
Il faut que la crise s’accentue, que la faillite de la Grèce soit inéluctable, que la France, déjà fortement fissurée par crise financière, ait les mêmes problèmes que l’Espagne…..Bref, il faudra beaucoup de pression pour que cela change. Jusque là, ils essayeront de gagner un peu de temps, en espérant que la population continuera de se plier à l’austérité, vendue comme raison d’état.
Et bien sûr, la montée des déficits publics n’a-t-elle rien à voir avec le fait que les économies de la vieille Europe sont en concurrence avec le reste de monde, et que notre pouvoir d’achat est encore le triple de la moyenne mondiale, alors que nous avons délocalisé une partie de nos emplois, que nous avons peu de matières premières, très peu d’énergies fossiles, et un enseignement simplement dans la moyenne ?
Quelles que soient les mesures prises, et qui doivent sans doute être prises, notre pouvoir d’achat va se réduire, et nous devrons accepter du qualitatif en échange d’un quantitatif que plus grand-chose ne justifie.
Qu’il suffise de tout changer pour que tout aille mieux, c’est du rêve, s’il s’agit de maintenir notre pouvoir d’achat. Il faut peut-être tout changer, mais pour être en mesure d’accepter une forte baisse de notre pouvoir d’achat en échange d’un éventuel bien-être plus qualitatif.
Qui vous mis en tête que l’économie chinoise se portait bien?
Le drame de la transition énergétique se joue dans tous les pays.
Quand au niveau d’éducation moyen, j’ai tendance à penser qu’il est encore un peu supérieur dans les vieux pays développés mais peut-être me trompé-je?
Ils ont une croissance vigoureuse, une industrie exportatrice prospère, un marché intérieur à développer, un endettement relativement faible, des réserves importantes de main d’œuvre rurale bon marché, plus de matières premières et de l’énergie que nous, Shanghai est en tête dans l’enquête PISA 2009 et leur système d’enseignement réduit les inégalités sociales de départ…
Mais nous consommons beaucoup d’énergies fossiles et en produisons très peu.par rapport à beaucoup d’autres pays.
Dans l’enquête PISA 2009, parmi les cinq premiers, quatre sont asiatiques et parmi les dix premiers, deux seulement sont européens. La Grèce, le Portugal, l’Espagne et l’Italie sont dans la moyenne inférieure, la plupart des autres, simplement dans la moyenne. L’enseignement européen accentue les inégalités de départ dans la plupart des pays à performances moyennes ou inférieures. La Chine produit plus d’ingénieurs que les USA et l’Europe réunis, et leur qualité s’améliore d’année en année.
@Kaiel
« Quand au niveau d’éducation moyen, j’ai tendance à penser qu’il est encore un peu supérieur dans les vieux pays développés mais peut-être me trompé-je? »
Ne tombez pas dans le panneau « à eux les boulots manuels, à nous les boulots intellectuels ». D’autant plus qu’il est dans l’intérêt de tous que le niveau augmente que ce soit ici ou ailleurs : lorsqu’un nouveau traitement pour une maladie incurable est mis au point, il est vraiment secondaire que ce soit un européen ou un coréen qui l’ait mis au point.
Je suis d’accord, nous consommons bien trop de ressources fossiles.
Pour ne parler que des plus gros :
La Chine+ Inde = 3,5 milliards de personnes sans-doute plus, il peut y avoir facilement plus de diplômés d’un bon niveau que chez nous mais en pourcentage de la population ce n’est pas sûr et une population éduquées dans son ensemble me semble mieux à même de répondre aux enjeux du moment (j’avoue que j’en doute assez souvent mais ça me semble plutôt plausible ne serait-ce qu’à cause de phénomène comme la transition démographique clairement lié au degré d’éducation des femmes). Jj’imagine que l’enquête PISA ne tient pas compte du tout des enfants non scolarisés?
Du fait de leur nombre ce populations ne pourront pas profiter de la même mannes énergétiques que nous, et de nombreux problèmes de recyclage des industries d’export, bulle immobilière, de partages des richesses et écologiques sont présents là-bas aussi. Je ne veux pas tomber dans la caricature et sans doute y-a-t-il un réajustement des richesses des pays, néanmoins je ne crois vraiment pas que ce soit le seul phénomène en jeu.
Très bien cet appel, mais uniquement pour qu’il soit dit haut et fort que beaucoup de spécialistes ne sont pas d’accord, sa valeur est historique.
Je signale un article rigolo sur Bakchich : Sortie de Crise: les tristes aveux du FMI, orné d’un bon gag : « la sortie de crise, c’est au rez-de-chaussée« . Effectivement, l’Europe, – ou du moins ce qu’il en restera -, ne prendra pas le taureau par les cornes avant d’avoir touché le fond de la piscine.
dediou Crapaud, à 60 ans today tu quittes la vase pour une piscine 😉
La Belgique, état marxiste ? Déloyal et déraisonnable.
Les déclarations des organisations patronales, comme celles de Luc Bertrand, qui estime se trouver dans un état marxiste, sont des provocations, à visée uniquement politiques.
Jean-François Cats est l’ancien-président de l’Institut des réviseurs d’entreprises
Les déclarations des représentants des organisations patronales et de grandes entreprises se multiplient. Toutes plus agressives, provocantes, et même parfois déloyales.
La plus incohérente, irresponsable et franchement vulgaire, est sans nul doute celle de Luc Bertrand, administrateur délégué de AVH, qui déclare se trouver dans un état marxiste. A ce niveau de responsabilité, l’on ne peut penser qu’il s’agisse d’ignorance, ou de manque d’intelligence, ou encore d’ingénuité. De la part d’un patron d’une entreprise à l’action internationale qui réalise un bénéfice brut consolidé de 177,5 millions d’euros en ne payant que 10 millions d’impôt sur ces revenus, soit, un comble, à peine 6 %, et dont la rémunération personnelle de 2011 a été de plus de 2 millions d’euros, dont près de 600.000 euros en réalisation de stock options (quasiment non taxés), il s’agit d’une erreur stratégique à l’intention maligne qui mériterait une sanction sévère de ses actionnaires auxquels il a porté un sérieux préjudice d’image et de crédibilité.
Mais Luc Bertrand est le relais d’une action concertée d’un très petit groupe de pression idéologique dont l’objectif premier est de gagner le plus d’argent possible, le plus vite, sans égard pour la société, les populations, le développement durable, éloigné de la majorité des gens, de la classe moyenne, des petites et moyennes entreprises et des entrepreneurs.
Les demandes répétées sont une réduction des charges sociales des entreprises, l’abandon des mécanismes d’indexation des salaires, la réduction de l’impôt des sociétés et sur le travail.
Bien entendu, ce groupe s’oppose à un aménagement des dispositions trop favorables sur les intérêts notionnels, à toute taxation supplémentaire sur les revenus des capitaux et à la taxation des plus values réalisées par les sociétés…
http://www.lesoir.be/92006/article/debats/cartes-blanches/2012-10-02/belgique-%C3%A9tat-marxiste-d%C3%A9loyal-et-d%C3%A9raisonnable
La Gôôôche de gouvernement, tel les bourgeois de Calais, se rend au capital mondialisé corde au cou et donne les clés de notre souveraineté budgétaire à ce même capital, après avoir déjà renoncé à notre souveraineté monétaire.
La France est désormais « ville ouverte »: http://fr.wikipedia.org/wiki/Ville_ouverte, évitera-t-on pour autant la ruine ???
Tel que c’est parti, on peut en douter…
La mise en esclavage continue:
Debt crisis: troika demand even tougher austerity on stricken Greece.
Greece’s international creditors are demanding the imposition of even tougher austerity measures despite the delivery this week of Antonio Samara’s hard-won €13.5bn package of cuts.
On the second day of negotiations in Athens, the troika – officials representing the European Union, European Central Bank and International Monetary Fund – reportedly pushed for Greece to make deeper cuts to the minimum wage and pensions, while imposing longer working hours.
Greece, which this week warned its economy was heading for a sixth year of recession, has asked Brussels to relax the terms of its bail-out conditions to allow the economy time to recover.
http://www.telegraph.co.uk/finance/financialcrisis/9582524/Debt-crisis-troika-demand-even-tougher-austerity-on-stricken-Greece.html
Le 10 juillet 1940 des députés et des sénateurs votaient les pleins pouvoirs au Maréchal PETAIN
Nous allons avoir faim avait prédit PETAIN qui avait signé une armistice qui avait coûté au pays
700 milliards de Francs (de 40 à 45)
Aujourdhui des députés vont donné les pleins pouvoirs à une instance non élue et par délà cette
instance aux financiers internationaux qui n’ont pas de patrie sauf la City ou Wall Street
L’austérité qui arrive avec sa compagne la récession nous amenera également la faim et les
députés qui vont voter le traité budgétaire devront réfléchir s’ils ne veulent pas passer un jour
devant le tribunal de l’Histoire où la colère des peuples s’exprimera
« les députés qui vont voter le traité budgétaire devront réfléchir s’ils ne veulent pas passer un jour
devant le tribunal de l’Histoire »
Cette fois ils ne pourront pas fuir sur le Massilia, les Allemands l’ayant coulé en 1944 :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Massilia_%28paquebot%29
Bravo. Lire également l’article du Canard du 26 septembre dernier « Les farces et attrapes du traité européen » : édifiant !
on ne va pas vers une europe démocratique, on fait comme si mais non ce n’est pas ça.
c’est vers une dictature que l’on va, le peuple restera loin de ce qui est important.
c’est couru d’avance, tu votes pour quelqu’un et tu crois que cette personne va faire quelque chose et que ta situation va s’améliore.
il n’y a rien qui s’améliore c’est encore plus pire qu’avant.
le seul pour lequel ça s’améliore c’est celui que tu as mis en place et qui est aux contrôles des manettes. Alors lui il vit bien ses poches sont pleins tout va bien.
pour que ça s’améliore pour nous il faut que nous aussi soyons aux contrôles des manettes.
personne ne croit plus dans les promesses des politiques, s’ils font quelque de bien pour le peuple c’est sans doute une erreur.
il est temps qu’on tire un trait et qu’on passe a un système nouveaux plus démocratique
ou ceux qui sont élus auront des comptes a rendre pendant et a la fin de leurs mandats.
et non pas comme c’est le cas actuellement quand ils sont élus ils font tout et n’importe quoi en ne respectant pas leurs paroles.
Enfin! Quelqu’un sur ce blog donne de bonnes perspectives pour l’avenir. C’est le peuple, lorsqu’il aura compris, qui va gouverner… un jour peut-être ou peut-être pas. Nous sommes passés en quelques mois de 1933 à 1940. N’attendons pas les Jaurès, Roosevelt ou De Gaulle, ils sont là dans nos rangs. Pourquoi faut-il toujours attendre un chef? Créons le. On ne peut pas bâtir sur l’existant. Hep: « …du passé,faisons table rase ». Mais pour ça, faut s’unir et lorsque nos oligarques lisent ce blog( et d’autres d’ailleurs ) ils sont rassurés. C’est pas pour demain.
Ce serait une première mondiale…;–))
De plus, je crains que le peuple ne soit complètement con.
« Près de deux Français sur trois (64%) voteraient en faveur du traité budgétaire européen s’il était soumis à référendum, contre 36% qui le rejetteraient, selon un sondage BVA publié lundi 1er octobre par « Le Parisien/Aujourd’hui en France« »
A moins que les sondeurs ne soient de purs escrocs ?
Joli sondage réalisé sur un minimum de personnes sélectionnées au préalable. Je ris mais qu’est ce que je ris avec un échantillon de 991 personnes représentatives de la société française. On fait dire ce que l’on veut dans cette perspective. Par voie référendaire, nous aurions vu 64% de non !
ps : 0.000015246% de la population donc c’est comme si vous étiez à 50 mètres d’une cible pour fléchettes et que l’on vous demande de tirer au centre. En inclinant la cible à droite bien sûr !
Je regarde » Noire Finance » et j’ai très peur. Où l’on comprend que si nos gouvernants ne réagissent pas rapidement, la guerre est pour demain et la misère pour nous. C’est clair de chez clair. J’espère que beaucoup de nos concitoyennes et concitoyens regardent ARTE ce soir.
C’est » Édifiant » !
Rien de nouveau par rapport à ce blog que je suis depuis pas mal de temps, mais disons que le documentaire » Noire Finance » est très bien fait, très pédagogique et permet de rassembler les morceaux de puzzles lu ici mais que j’ avais du mal à placer parfois dans ma petite boîte crânienne.
Merci M. Jorion.
Il est temps de mettre à bas ce système financier, cela ne fait aucun doute !
( Sinon c’est Auschwitz II pour tout le monde ).
Sur le TSCG.
Jacques Sapir
Un appel condamnant le Traité européen dit TSCG, provenant d’économistes dont certains sont liés au Front de Gauche, m’a été soumis. Si j’en approuve de nombreux points, et en particulier la conclusion (l’appel à ne pas ratifier le TSCG), cet appel me semble devoir être source d’importantes confusions sur la situation actuelle. C’est pourquoi je ne m’associerai pas à cet appel, que je publie néanmoins avec mes observations (en rouge).
http://russeurope.hypotheses.org/133
Ouais, il est pas d’accord sur grand chose, il se démarque, mais je ne sais pas s’il aura la balle. Sapir sait pourtant qu’utiliser sa tête est une bonne chose…et pas qu’au foot.
Espérons que les économistes réunis en collectif auront tantôt l’audace d’informer le bon peuple de ces évidences:
-l’usure; tout taux d’intérêt doit être prohibé.
Sans cela, solutionner la dette demeure un travail de Sisyphe.
-le chômage n’est pas un problème, c’est une solution.
Le maintient d’une subordination au capital pour accéder aux ressources est un obstacle à notre évolution. Les économistes post-capitalistes planchent déjà sur le découplage travail/activité/emploi/revenu.
-l’euphémisme anti-démocratique est un dangereux anesthésiant.
Quel arbitraire manque-t-il encore à notre régime pour être qualifié de dictature continentale européenne?
-la métonymie les marchés abrite les despotes capitalistes et leurs sbires derrière leurs structures. Démasquons-les.
Salutations anarchistes
Plus de 120 économistes proche du Front de Gauche lancent un appel contre le pacte budgétaire européen :
« L’austérité est à la fois injuste, inefficace et antidémocratique. Nous pouvons faire autrement. L’avenir de l’Europe mérite un débat démocratique sur les solutions de sortie de crise. Une expansion coordonnée de l’activité, de l’emploi et des services publics serait aujourd’hui possible en Europe. »
Jacques Sapir, économiste pourtant lui aussi proche du Front de Gauche a refusé de signer ce texte :
« Le drame de ce texte est ici que ses auteurs n’explorent pas les alternatives et évitent de se confronter avec de déplaisantes réalités. (…) Le TSCG est le produit d’une stratégie qui vise à la survie coûte que coûte de la zone Euro. Soit on accepte cette stratégie, et on ne mégotera pas sur ses conséquences (comme le dit sans fard Jean-Marc Ayrault), soit on la refuse. Si l’on veut RÉELLEMENT refuser le TSCG il faut alors en tirer TOUTES les conséquences et appeler à la dissolution rapide de la zone Euro. »
Le M’Pep, courant souverainsite du Front de Gauche, se désolidarise de cet appel fédéraliste :
« Les signataires font l’impasse sur les origines fondamentales de la crise et sa raison principale : l’euro lui-même ! (…) Le diagnostic erroné de ces économistes les conduit à des propositions naïves et inefficaces, fondées sur un fédéralisme furtif. (…) Il est temps de reconnaître que si l’on veut vraiment sortir de la crise il sera nécessaire de sortir de l’euro et de l’Union européenne de manière unilatérale, pays par pays. »
http://et-pendant-ce-temps-la.eklablog.com/les-economistes-du-front-de-gauche-contre-le-traite-budgetaire-a57227823
Fallait oser : taxer de naïveté ces 120 économistes tout en prônant une solution telle que « sortir de l’euro et de l’union européenne de manière unilatérale , pays par pays « .
Juste une question : quel pays serait le dernier à garder l’euro , car selon le principe du « pays par pays » , il en faudrait bien un , de dernier ?
Je trouve çà aussi assez utopique, pour des raisons similaires à celles du m’pep :
« Au total, les trois principes hégémoniques et exclusifs qui fondent le dogme de l’Union européenne – lutte contre l’inflation, concurrence « libre et non faussée », libre-échange – empêchent par nature la coopération, la solidarité et toute gestion politique de la zone euro. C’est pourquoi il n’y a pas et il ne peut pas y avoir de « gouvernance » économique de la zone euro. C’est pourquoi les propositions de ces économistes ne pourront pas aboutir car elles nécessitent une modification des traités européens. Or, pour modifier ces traités, il faut l’accord unanime des vingt-sept pays membres. Est-il sérieux de laisser croire qu’un tel accord serait possible à brève échéance – car c’est à brève échéance qu’il faut juguler la crise – surtout pour adopter des mesures de gauche comme le contrôle de la finance ? Croit-on vraiment que les Vingt-Sept vont virer à gauche dans les quelques mois ou années qui viennent, rendant ainsi possible une révision progressiste des traités européens ? »
« Pour ces économistes, il semble aller de soi qu’il n’y a plus rien à demander à l’échelon national, et qu’il faut désormais se tourner exclusivement vers Bruxelles. Le gouvernement socialiste français doit se frotter les mains, puisque ces économistes de gauche et même d’extrême gauche viennent de l’absoudre de toute responsabilité dans le règlement de la crise. Le Parti socialiste devrait même soutenir ces propositions car elles n’ont aucune chance d’aboutir et ne constituent que de sympathiques vœux pieux. Comment, en effet, à court ou moyen terme, les Vingt-Sept pourraient-ils se mettre d’accord sur ces mesures ? »
Le m’pep n’est pas un courant du FdG, et les souverainistes prônent une « autre europe », ce qui n’est pas son cas.
Je viens de voir l émission de Arte , plus clair y a pas , respect à vous Monsieur et aux réalisateurs .
Vous rêvez complètement ! Les députés vont voter le texte et on en parlera plus la semaine suivante, comme d’habitude.
Certains hommes politiques qui auraient pu faire pression sur François Hollande ne l’ont pas fait en temps opportuns (piètres stratèges ou manipulateurs, je ne sais plus quoi penser). Quoi qu’il en soit, c’est trop tard maintenant. Ils ont beau brailler, ils ne comptent plus…
Finalement j’en viens à penser qu’internet ne sert à rien… du moins pour les choses importantes.
Bien sûr cela passera, évidemment d’ici peu les grands médias n’en parleront plus.
Les seuls personnes pouvant faire pression sur les politiques sont les grands argentiers.
Les politiques n’ont aucun impact entre eux, ils sont juste des coureurs de fond qui selon la période et le moment se retrouvent à la tête ou en queue de peloton se passant le relais mais certainement pas les porteurs d’une flamme idéologique.
De plus dans une idée de convergence des cultures entre l’Europe et les Etats Unis, le bipartisme commence à prendre solidement racine, et étant donné que les deux antagonistes s’accordent, l’affaire est entendue.
Concernant internet votre constat sur son utilité dépend de vos attentes, si vous espérez influencer les donneurs d’ordre ou la masse inconsciente à travers un blog ou juste un commentaire, alors oui il ne sert à rien. Mais si vous l’utilisez pour accroître et partager vos connaissances sa richesse est sans pareil avec sa multitude de point de vue et le fait que vous choisissez le temps alloué au traitement de l’information qui vous intéresse.
Connaitre le passée permet de comprendre le présent pour prévoir l’avenir, acceptant implicitement l’immuabilité de ce future malgré les actions entreprises, tel la femme allant voir une voyante pour connaitre son destin qui de fait accepte l’inéluctabilité de celui ci sans le vouloir.
En prolongement de votre conclusion l’on pourrait dire la vérité ne sert à rien, la liberté ne sert à rien.
Beau texte, efficace, percutant même.
On aimerait pouvoir soutenir aussi, bien que non gratifiés du titre d’économistes…
Vous voulez pas co-financer l’impression sur des baches de 6 m² et les envoyer à des contacts dans ttes les grandes villes de france ?
Je me charge d’aller placarder celle de Montpellier :p
Sinon au pire, avaaz ?
Ce communiqué + « Noire Finance »…
Que de chemin parcouru, tout de même, en quelques années, pour que ce type d’analyse soit mis en forme et diffusé à cette échelle, par un quotidien comme Le Monde ou par une chaîne comme ARTE. Pas de quoi pavoiser, vu les batailles qui s’annoncent, mais tout de même : de quoi se sentir (au sens propre) ragaillardi.
Les lacunes des traités européens précédents avaient mis en place un cadre assez pourri pour favoriser le déclenchement de la crise économique.
Le p’tit dernier, qu’on s’apprête à nous imposer, va nous y enfermer pour toujours.
Alors…!? Complot ou escroquerie : où est la différence?
Je pense qu’il y a, de toutes façons, des limites à la servitude volontaire.
C’est NON et je prêche pour le non.
j’ai trouvé décathlon, castorama, villa verde , lerclerc et carrefour dans le même état de comptabilité de stocks anticipée sur le premier janvier et de non renouvellement des commandes de réassort ( dixit les vendeurs pas de commandes prévues avant début novembre) etc
mon avis est que la visibilité de la récession sera réellement lisible dans les magasins d’ici deux mois, pas sur que cela ne soit pas notable dès décembre. parce que l’achalandage sera réduit au nombre de lots écoulable de façon certaine.
d’habitude novembre et décembre représentent entre 1/10ème et 1/8ème du chiffre d’affaire annuel pour une très grande partie de commerce de distribution.
cette configuration signale que cela vise à tenter de s’en tenir au dessous du 1/12ème et que cela aura en amont des conséquences déjà chiffrables sur les bilans des fournisseurs avant l’année 2013.( le 1èr de l’an)
donc « on est mal » comme dirait l’autre.
à moins que les nouveaux milliardaires prévoient un Noel à tout casser …
il serait temps d’organiser la tournée du Père Noel. pour qu’elle ne soit pas un fiasco.
la gestion du ralentissement devrait se gérer ailleurs que dans les problèmes de budget d’état
si ce ralentissement est indispensable pour pouvoir réembrayer( souhaitons le) à un moment donné il serait nécessaire de pratiquer une sorte de pédagogie qui permette de préserver une unité sociale suffisante.
si nous laissons se constituer une masse de gens trop importante n’ayant plus accès à la consommation par le simple effet de rupture de stock qui va engendrer une baisse des produits de recyclage ( par l’effet des soldes ou du tri de la mise au rebus) dès le printemps nous aurons à gérer les effets de la carence de consommation qui pourrait transformer le régime sec en drame social . d’autant qu’à ce moment là il est prévu d’asséner des taxes supplémentaires…
j’ai creusé la question 1 pour voir si je n’avais pas la berlue 2 pour tacher d’en cerner la ou les causes
résultat
il paraitrait que ceci est la conséquence de l’application d’une mesure sarkozienne qui a fait voter le fait de diminuer de moitié le crédit fournisseur anciennement de 90 jours pour les grosses boites et désormais de 45 jours. cela représentant un problème de trésorerie( faire l’avance des stocks avant retour sur vente directe pour payer son dû, cela contraint les boites qui manoeuvrent de grosses quantité et réalisaient des placements en bourses des sommes stockées pendant les 90 jours à réviser la notion de stock et de transit financier.
l’idée devait être d’augmenter la tension coté gestion de stock, retourner à des bénéfices réalisés sur l’activité plutot que le boursicotage, éventuellement renchérir les banques par le fait de contraindre les entreprises à emprunter pour résoudre des problèmes de trésorerie selon les hauts et les bas d’activités.
il semblerait qu’il y ait eut de l’idée dans la mesure
mais que le résultat ne soit pas celui escompté.
les boites tentent de regagner pour partie le montant des pertes financières en vidant les fonds de stocks sans l’avantage pour le consommateur que serait les soldes. mais le consommateur moins porté à consommer consommera encore moins s’il ne trouve pas sa taille dans le rayon chaussure( il n’achètera pas un 35 ou un 39 s’il fait du 37)
les boites stoppent tout bonnement les commandes de réassort pour vider les arrières boutiques limitant de surcroit la casse de l’avance de fonds , et se calquant sur le ralentissement des échanges qui se fait de plus en plus sensible;
bref on ralentit pour suivre le ralentissement ce qui devrait logiquement mener à ralentir encore plus.
( les fournisseurs tenteront aussi de ralentir la production puisqu’il y a ralentissement des commandes…)
et en bout de course s’il y a ralentissement des échanges il y aura aussi ralentissement coté TVA après un trimestre de ce petit jeu
ça nous promet de bons alibis pour justifier un impôt exceptionnel circonstancié
un impôt pour compenser une perte organisée mène t-il à sortir du problème?
Heureusement que certains sont plus responsables et s’emploient à sauver l’Europe…
Macarel, mets des cliquets sur ton fonds euro 🙂
la plus grosse supercherie, c’est que jamais il n’a dit que le prochain traité est en court de préparation ,Merkel y pourvoit.. sans les Français..
comme aux échecs, Merkel a un coup d’avance.. je pense que Hollande sera echec et mat en décembre..et nous avec..
Europe : « l’oubli » de François Hollande
On ne dit pas tout aux Français sur l’Europe ! Pendant que le gouvernement mobilise toute son énergie à faire voter le traité budgétaire européen par le maximum de députés socialistes, les autres pays européens construisent l’Europe de demain… sans que les Français ne le sachent.
Encore un nouveau traité ?
Oui, le traité budgétaire a toujours été imaginé comme une étape. Ce qui est en préparation, je cite le mandat confié aux trois plus grands dirigeants européens, le président du Conseil, de la Commission et de la Banque centrale, c’est « l’intégration politique, financière, budgétaire et économique de la zone euro
Mais la France n’est pas au courant ?
Bien sûr que si. Elle a donné aussi ce mandat le 23 mai, juste après l’élection de François Hollande. Et en juin, Angela Merkel a confié à François Hollande que l’Europe abattra ses cartes en décembre. Mais le président ne nous a rien dit, les Français sont trop occupés à débattre du traité d’il y a 6 mois. Pendant ce temps, un groupe de travail a préparé un document intermédiaire dévoilé il y a quelques jours. La France a participé à ce groupe de travail sur « le futur de l’Europe », en qualité d’observatrice seulement !
http://www.rmc.fr/editorial/305706/europe-l-oubli-de-francois-hollande/
La regle des 3% et des 60% de Maastricht n’a pas ete respectee par la France, ni par la plupart des pays europeens dont l’Allemagne. Or, les traites internationaux ont une autorite juridique superieure a celle de la Constitution (en droit francais notamment). Maitenant, on souhaite mettre le meme type de regle dans la Constitution. Ces regles ne seront bien sur pas suivies. De meme que les regles de Maastricht ont decredibilise les traites internationaux de facon generale, la regle d’or va decredibiliser la Constitution (meme si le conseil constitutionnel s’en charge deja depuis longtemps). En cela, de facon tres subtile, elle est vraiment antidemocratique en ce qu’elle prevertit potentiellement un pilier de toute democratie, la Constitution, qui en etablit les regles du jeu. C’est une consequence peu mentionnee de cette modification constitutionnelle…
La ‘troika’ attaquéee à Athènes: vidéo
The Troika technical team was chased from their Greek offices on Tuesday by an angry mob of Muni workers (who proclaimed that « they got our labor rights and conditions back to the Middle Ages »). As KeepTalkingGreece notes, this is the third incident in 24 hours as since the team arrived they have had water bottle thrown at them as well as cars kicked and ‘hurled coffees’. The clip below shows the Troika member looking rather anxious as he runs from the crowd (and NewsIt reported a female Troika member seeking refuge in a bookstore). It is not just the municipal workers who are in fear though, as GreekReporter notes the unbelievable story of the re-appearance of a ‘mysterious’ CD containing the names of 2000 ultra-rich Greek Swiss-bank account-holders is now back in the hands of the Greek government as they press for bilateral taxation on those huge deposits. It seems rich and poor alike are not happy with the Troika’s exposure of tax cheats across the desparate nation.
http://www.zerohedge.com/news/2012-10-02/troika-target-truculence-greek-tax-evaders-terrified
Le ministère grec du Développement a débloqué 28,9 millions d’euros pour subventionner la construction d’un circuit de Formule 1 près du port de Patras (nord-ouest), a indiqué son bureau de presse mercredi.
Ce cofinancement, à hauteur de près d’un tiers du projet, d’un montant total de 94 millions d’euros, a été débloqué dans le cadre des efforts du gouvernement pour accélérer la réalisation d’investissements retenus comme prioritaires mais retardés par la bureaucratie.
http://www.rtbf.be/info/economie/detail_la-grece-debloque-28-9-millions-pour-la-construction-d-un-circuit-de-f1?id=7849220
C’est tout ce qu’ils ont comme priorités?
voici le profil du monsieur qui a débloquer l’enveloppe, il est
chef adjoint de département économie du ministère du développement et de de l’infrastructure. J’ajoute la boîte dans laquelle il a bossé avant de revenir en Grèce : https://www.fidelity.co.in/FidelityInternationalOpportunitiesFund.aspx
Après ça, on ne peut douter de la compétence du bonhomme et de la pertinence de son action, puisqu’il est bien connu que de la poursuite des intérêts particuliers de quelques uns jaillera l’intérêt général…ou pas. 🙂 Comment? qui a toussé?
Merci infiniment pour le rappel et l’approfondissement de ces informations, ce monsieur fait partie du personnel revenu au pays… en « accompagnement » à la structure du Troïkanisme réellement existant. C’est triste, et une fois de plus révoltant. Nos institutions restantes, (partiellement Byzantino-ottomanes ce qui n’était déjà pas forcement un cadeau de l’histoire surtout, depuis que les Grecs sous Simitis, ont cru courir la piste de la mondialisation… en Formule 1) ; nos institutions donc, véhiculent désormais l’occupation et en même temps leur démantèlement et/ou transformation accompagnant et accélérant notre mutation : La Grèce n’est plus un pays, c’est un paysage ou plutôt, un espace transformé en ce premier jardin d’acclimatation au traité budgétaire européen… Pour la petite anecdote du jour depuis Athènes, un de mes amis (chômeur aussi) est en train d’hypothéquer sa maison pour pouvoir vivre encore un an ou deux. La Grèce c’est aussi le pays de l’économie.. réelle…
Panagiotis Grigoriou
greekcrisisnow.blogspot.fr
En période de crise écologique, tous les « sports mécaniques » qui consistent à brûler du pétrole devraient être interdits.
Surtout la guerre. Sinon on pourrait faire des économies en branchant les sportifs sur des dynamos, aussi.
j’ai trouvé ce reportage assez édifiant sur la problématique mondiale qui se pose quand à la gestion des ressources, et des choix économiques et politiques des systèmes de production et leur incidences sur les populations et les terres disponibles.
cela se passe en inde
http://www.youtube.com/watch?v=vuVFTOb-AEI
http://www.youtube.com/watch?v=GpcnO2b1Q7s&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=XItd_13Y6Zg&feature=endscreen&NR=1
http://www.youtube.com/watch?v=edM754u6OH4&feature=related
celui ci souligne un problème écologique et économique mondial sur le même thème.
mais la mondialisation est partout
et sur google actualités on peut voir que la grèce envisage dans sa situation de créer un circuit automobile type 24h du mans pour créer un nouveau pôle d’activité économique en Grèce
notre traité européen permet -il un cadre d’avenir à ce type de paradoxe?
est-ce cela le développement à venir?
quel est le sens, que les questions de forme tentent d’occulter, que tout cela recèle?
Le problème est bien de sortir du cadre ou d’aller vers une transition économique, ce qui est pour moi strictement équivalent.
Organiser la transition économique vers un modèle de développement respectueux de nos ressources fossiles et de l’environnement nécessite de pouvoir dégager des investissements considérables. C’est ce que disent les pétitionnaires. Or en période de marasme économique, les marges de manoeuvre son réduites et la transition ne peut s’amorcer, faute d’argent disponible.
Paradoxalement, c’est en période de forte croissance que la réorientation des investissements devrait être engagée, mais c’est généralement une période où la nécessité de la transition est moins urgente, ce qui conduit à l’attentisme. Les douloureuses, c’est toujours pour demain !
Conclusion, la transition économique, c’est jamais le bon moment.
La même conclusion s’impose sur l’histoire de ce traité européen. Hollande avait le choix entre refuser le traité au risque de casser le bazar, d’attiser la discorde entre européens et de précipiter une crise économique dont on l’aurait accuser d’être le promoteur ou accepter de manger son chapeau pour continuer à jouer dans la cour des grands avec Merkel en espérant que collectivement, ils puissent un jour trouver une issue qui pour le moment est introuvable, mais en attendant le déluge, ils gagnent du temps et conservent leurs places.
Le choix a vie été fait à mon avis entre l’aventure hasardeuse d’une sortie de l’euro ou le chemin tout tracé du diktat allemand. La seule question qui reste est donc de savoir si entre ces deux solutions, laquelle se révèlera la plus coûteuse à terme ?
le Pacte budgétaire instaure un contrôle préalable des budgets publics par la Commission européenne, ainsi que des sanctions en cas de non-respect des règles. Loin de remettre en cause le diktat de la finance, les nouvelles normes ont pour objet de « rassurer les marchés financiers ». Le Pacte parachève ainsi la construction néolibérale de l’Europe, constitue une menace pour la démocratie et pour les droits des populations. Sa ratification par le Parlement aboutirait à une régression sociale sans précédent. Ce traité préconise des mesures ayant un impact sur la fixation et l’indexation des salaires, sur les processus de négociation collective, sur les régimes de retraites, sur les services de santé et les prestations sociales, ce traité menace les droits sociaux existants et empêche toute possibilité de nouvelles conquêtes sociales.
voir:
http://2ccr.unblog.fr/2012/09/27/tscg-non-a-l%E2%80%99austerite-a-vie/
mais il y a le bonus surprise!
Le projet de Bruxelles pour renforcer le traité budgétaire
Bruxelles voudrait qu’un «contrat» de réformes structurelles soit signé avec chaque gouvernement de la zone euro.
Berlin, elle, fait une avancée conceptuelle en acceptant l’idée d’une rallonge budgétaire destinée à la zone euro dans son ensemble. Mais elle reste inflexible sur sa ligne: les crédits devront aider les pays de l’euro à améliorer leur compétitivité, à réformer leur marché du travail et à refondre leurs systèmes de retraite.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/10/03/20002-20121003ARTFIG00548-le-projet-de-bruxelles-pour-renforcer-le-traite-budgetaire.php
Merkel nous prépare un truc bien tordu, et comme je le disais Hollande sera échec et mat.
au fait je ne vois pas de volet croissance dans tout ça.. qui s’est fait baisé?LOL!
ah j’oubliais..
Nouvelle… Nouvelle-Orléans
greekcrisis
Citation:
Le journaliste a résumé en une seule phrase les dernières exigences des Troïkans : « porter la durée du travail hebdomadaire de cinq à six jours dans le secteur privé sans augmentation des salaires, suppression des indemnités liées aux licenciements, suppression de toutes les allocations sociales restantes et licenciement immédiat de 15.000 agents de la fonction publique ».
http://greekcrisisnow.blogspot.fr/2012/10/nouvelle-nouvelle-orleans.html
Il y a parfois de mauvais traités qu’il faut signer, leur refus risque d’être pire que leur acceptation. La construction européenne est faite d’accords bancals et d’ententes illusoires, mais elle se réalise malgré tout, un peu comme la Sagrada Familia ! Cette indulgence à l’égard des défauts de l’Europe me vient sans doute du fait que je pense que 67 ans de paix continue et unique au monde, a un certain rapport avec ce « machin » qui marche si mal !
Un peu comme Munich, mais c’est vrai que c’est déjà loin. Rassurez-vous l’Histoire nous rattrapera.
67 ans de paix, c’est oublier l’Indochine et l’Algérie pour nous français, la Corée, le Vietnam, l’Irak pour le gendarme du Monde et ses milliers de morts. Ah, vous parlez des allemands! Il n’y a aucun problème, on va signer le traité, donc l’armistice comme en 1940. Bah, quand on n’est pas touché, ça va!Pour combien de temps?
A l’attention de PIGNOUF 1er
Vous êtes aussi arrogant qu’ignare mon cher monsieur les 27 députésont embarqués sur le Massilia le 20 juin 1940 ne pouvaient guère voter les pleins pouvoirs à PETAIN le 10 juillet
1940. Un « détail » à propos de l’un d’entre eux Jean ZAY il a été sauvagement assassiné par
la milice de ce cher Monsieur LAVAL qui souhaitait tellement la victoire de l’Allemagne..
Dans une économie d’endettement, n’y a-t-il pas un paradoxe de dire que l’état est trop endetté ? Par rapport à quoi ? On se moque de qui, là ? Ils veulent de la rigidité budgétaire (3%) mais de la flexibilité à l’infini sur la variable d’ajustement : leur fameux capital humain. Ils appellent cela de la compétitivité, j’appelle cela de l’esclavage de classe, ou plutôt de caste car la représentation démocratique, c’est écouter le peuple en colère et non un bobard de promesses électorales. Alors le traité, c’est qu’ils n’ont rien compris à ce qu’était une économie d’endettement ou un mode de financement. Rappelez vous, avec 1E, j’emprunte 100, j’en gagne 120,…..
Enfin, je termine par une question : Cherche-t-on réellement la croissance qui comme elle est conçue, ne permet pas d’envisager un avenir radieux avec la raréfaction des ressources. Car tant que le modèle de financement de l’économie ne sera pas remis à plat, la concentration des richesses s’accélèrera et le gaspillage continuera. Mais qu’est-ce que l’on va laisser à nos enfants : des dettes sans ressources ! Non, une bonne guerre pour relancer l’économie capitaliste avec 500 Millions d’êtres humains restants. Alors toujours coincé entre la croissance tellement attendue et la croissance destructrice ? Nos intérêts passent-ils après ceux de nos enfants ? Changer de paradigme, c’est juste un peu de courage politique (avec plusieurs modèles de financement) et de la solidarité populaire incontournable (la cohésion sociale)…….
A bon entendeur !
+1
J’ai bien entendu et j’approuve.
J’ai pas tout lu, mais il faut rapeller ça :
« Contrairement à ce que prétendent les économistes libéraux, cette crise n’est pas due à la dette publique »
Il me semble d’utilité publique de signaler que la BCE rachète des dettes privées que nous payont de nos deniers.
Que le capital à siphonné l’argent public en nous faisant payer le tribu.
Bref, nous rendons solvables des comptes qui ne l’étaient pas.
La plus grosse arnaque du siècle.
Fabiolo,
Ya trois mots justes dans cette phrase, les premiers. C’est des créances privées que la Bce a rachetées ou prises en pension pour un montant de près de 1 500 milliards depuis deux et demi. Créances privées essentiellement constituées aujourd’hui de titres de dettes publiques. Et ça, Fabiolo, ce serait mentir que de le faire précéder par « il me semble ».
Texte clair, concis, courageux.
Merci M. Jorion de faire partie des signataires.
Une seule remarque: à la place du terme « austérité » on aurait préféré lire le terme de DEFLATION ,concept plus » professionnel » s’agissant d’économistes dont la plupart sont des universitaires …et plus précis s’agissant d’une politique de compression de la demande, de baisse du coût du travail, et de priorité absolue donnée au retour à l’équilibre.
S’il vous plaît, est ce qu’une traduction en Espagnol de votre « non au traité budgétaire européen » est prévue ?
Bonjour. Je suis d’accord avec le corps de votre texte, à une exception près: pourquoi parler d’ »erreur tragique » de la part de M. Hollande, alors qu’il a été élu pour poursuivre la politique européenne suivie depuis une trentaine d’année? Pourquoi entretenir l’illusion d’une volonté politique allant dans le sens de l’intérêt général quand de toute évidence les socialistes servent la soupe à l’establishment économique et financier aussi bien sinon mieux que la droite? C’est de ces palinodies érigées en système que meurt notre démocratie. Nos hommes politiques sont devenus les instruments, voire les agents dociles et déterminés des forces économiques dominantes, à l’ombre de la puissance financière US, et les soupçonner de vouloir, mal ou bien, faire une politique volontariste et courageuse est bien, pour le coup, une « erreur tragique », qui entretient la fable du « réalisme » de gouvernement. Tant que les citoyens considèreront ces dirigeants non comme des mercenaires bien pourvus, mais comme des victimes plus ou moins habiles d’un destin puissant qui les, et nous écrase, on ne pourra pas montrer combien cette crise est le fruit de politiques réfléchies, intelligemment mises en oeuvre, avec en ligne de mire la déconstruction de tout ce qui s’apparente au service public, aux droits sociaux et à l’intérêt national. Au risque de me faire « modérer », je tiens tous ceux qui appuient et accompagnent les politiques d’austérité en Europe pour des voyous, parfaitement conscients de leurs actes et de leurs conséquences. Comme le dit M. Jorion, la stratégie européenne est la défense et le renforcement de la rente, quel qu’en soit le coût social. A ce titre, la droite et les sociaux démocrates sont sur la même ligne, et comme le dit M. Michéa, le PS est aujourd’hui un parti de droite comme les autres. Cordialement.
[…] François Hollande, après s’être engagé pendant la campagne à renégocier le traité européen, n’y a en fait apporté aucun changement, et, comme vient d’ailleurs de le reconnaître Elisabeth Guigou, choisit aujourd’hui de poursuivre la politique d’austérité entamée par ses prédécesseurs. C’est une erreur tragique. L’ajout d’un pseudo-pacte de croissance, aux montants réels dérisoires, s’accompagne de l’acceptation de la « règle d’or » budgétaire défendue par A. Merkel et N. Sarkozy. Blog de Paul Jorion […]