UNIVERSITÉ D’ÉTÉ TRANS-MUTATION – « Le capitalisme à l’agonie »

Une vidéo réalisée à l’occasion de ma participation à l’université d’été Trans-Mutation fin août.

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208 réponses à “UNIVERSITÉ D’ÉTÉ TRANS-MUTATION – « Le capitalisme à l’agonie »

  1. Avatar de toutouadi
    toutouadi

    Excellent et pédagogique.

    Aujourd’hui ni Roosevelt ni Churchill ne seraient capable de prendre la décision qui s’impose (défaut).
    P’être un super Hollande ??? (Mais oui !! je sais !!! chuis taquin et un tantinet moqueur)

    1. Avatar de Agequodagix
      Agequodagix

      Croyons-nous vraiment que des Churchill, de Gaulle, Roosevelt ou Spaak mettraient leur personnalités, leur courage et leurs compétences au service d’une monnaie ou du pouvoir d’achat, des pensions, ou du smic d’une des populations les plus riches du monde ?

      Il ne s’agit plus de bouter les Anglais hors de France et de Navarre !

      Pour gérer toutes nos minables petites préoccupations de gros et petits sous, nous avons les Caméron, Merkel, Hollande et di Rupo que nous méritons et que nous avons choisis démocratiquement entre tous.

      1. Avatar de merou
        merou

        c’est les Marx brothers qui nous faut !

    2. Avatar de Merl Mokeur
      Merl Mokeur

      L’oligarchie hyperspéculatrice, c’est les 0,1%, ce n’est pas la « classe moyenne ». L’exemple des matières premières est parlant

      http://faujas.blog.lemonde.fr/2012/10/05/la-speculation-fait-de-la-resistance/

      Le vote conservateur passe quand il y a beaucoup d’abstention. La propagande de l’oligarchie financière et médiatique est omniprésente et convainc les plus désinformés de voter pour leurs candidats.

      Pourquoi ne pas faire un rappel de vos principales propositions facilement consultable par vos lecteurs avec le cas échéant un comparatif avec d’autres auteurs ou groupes: F.Lordon, économistes atterrés, M.Aglietta et quelques autres.

    3. Avatar de Ydjer
      Ydjer

      « …ni Roosevelt ni Churchill ne seraient capable de prendre la décision qui s’impose (défaut). P’être un super Hollande ???  »
      Que pensez-vous du modèle islandais?
      (Toutes mes excuses à la modération, pour mon manque de vigilance quant à la vidéo « complotiste ».) Il n’en reste pas moins que l’Islande, petit pays de 320 000 habitants ( que dire d’une grande puissance de 65 millions de citoyens ) est un modèle démocratique pour nous. Jugez-en:
      – gouvernement contraint à le démission par pression populaire ;
      – nationalisation des banques du pays ;
      – gel de la dette après référendum;
      – assemblée constituante de 25 citoyens élus par leurs pairs pour réécrire une nouvelle constitution ;
      – l’ ex premier-ministre jugé pour sa gestion de crise et mise en détention de plusieurs banquiers jugés responsables de la banqueroute;
      – et au bout du compte, une situation économique et financière rétablie en cinq ans… Avec les félicitations du FMI: « L’Islande a fait des progrès considérables depuis la crise. Nous avons des perspectives très positives en matière de croissance, particulièrement pour cette année et l’année prochaine puisqu’elle nous paraît reposer sur une base large et solide.( Daria Zakharova,chef de mission économique du FMI)

  2. Avatar de zenblabla

    « Gloire aux « TIGES »
    Faudrait appeler les personnes qui entendent tirer un intérêt de la production de richesses ne faisant pas richesse ajoutée, des « tiges », autrement dits, des « Tireurs d’épingles du Jeu »,

    Tout cela sans que ceux-là même veuillent considérer que, si ne changent pas les règles, change le tapis de jeu, et en tout cas significativement le nombre de joueurs….
    Y’a bien des Geek!
    Why not des Teej?, etc…
    Bien à vous.

  3. Avatar de Le marin
    Le marin

    Très bon résumé de la situation .
    Juste une petite remarque :Aujourd’hui , les spéculateurs ne sont plus les classes moyennes et pauvres ; eux, ils sont plutôt les victimes en tant que consommateurs et contribuables …Les spéculateurs, ce sont des personnes ou sociétés richissimes, ceux qui ont l’argent et le pouvoir politique (directement ou indirectement (via des lobbies) au niveau mondial et européen ….il est donc normal que vous n’allez pas trouver beaucoup de personnes qui vont agir à l’encontre de leur classe…..nous sommes à nouveau confrontés à une guerre de classes, mais ce qui est différent par rapport au passé, c’est le peuple n’a plus de représentant digne de ce nom(de sa classe) parmi les dirigeants puissants ….ceci est, selon moi, dû essentiellement à un manque de démocratie au niveau européen et mondial

    1. Avatar de toutouadi
      toutouadi

      il est donc normal que vous n’allez pas trouver beaucoup de personnes qui vont agir à l’encontre de leur classe…

      Heu!!! plutôt faux !!! qui vote conservateur?
      Le vote conservateur profite à quel classe?

    2. Avatar de zébu
      zébu

      Ben tiens …
      Et quand la ‘classe moyenne’ s’en va déposer son épargne sur de juteux ROE sous forme d’ass-vie ou de gras éléments de défiscalisations (avec de gros bouts de spéculation tout autour), c’est quoi ?
      A l’insu de son plein gré ?
      (oui, oui, je sais, c’est pas que ‘la classe moyenne’ soit la plus possédante en valeur absolue mais elle est absolument importante en proportion : c’est pas les 10% les plus riches qui possèdent la majeure partie de l’ass-vie en France, c’est bien les 80% entre les deux déciles extrêmes, i.e., la ‘classe moyenne’. CQFD).

      1. Avatar de Inox
        Inox

        Hé hé, complètement d’accord avec vous. Par contre je serai curieux de connaitre le pourcentage des épargnants conscients des effets de leurs placements. Et puis c’est tellement difficile de résister au sourire d’une jolie banquière vous vendant que la vie sera plus belle pour vos enfants. Et la banquière s’occupe de tout en plus, on a même pas besoin de réfléchir, il suffit de signer !

      2. Avatar de Ydjer
        Ydjer

        À ce propos une lecture éclairante: http://blog.agone.org/post/2009/04/17/Un-Anticapitalisme-necessaire-mais-pas-suffisant
        « ..un changement qui n’affecterait que les structures économico-politiques (suppression de la propriété privée des grands moyens de production, d’échange et d’information, autogestion des entreprises par les travailleurs, restauration de la souveraineté démocratique à tous les niveaux, etc.),si nécessaire et incontournable soit-il (je souligne pour ceux qui seraient tentés de penser que ce type de changement ne me paraît pas indispensable), un tel changement serait incomplet et pour cette raison gravement compromis à terme s’il ne s’accompagnait d’un effort inédit, courageux et persévérant, personnellement entrepris et lucidement assumé par le plus grand nombre (avec l’aide des institutions familiales, scolaires, de presse, etc.), pour dévitaliser les structures internes de personnalité (les façons de penser, de sentir, de percevoir la réalité et de se comporter) qui sont en relation de causalité circulaire avec le style de vie petit-bourgeois et qui nous asservissent à l’ordre capitaliste… »

    3. Avatar de Charles A
      Charles A

      Pour sortir vers le haut de cette « guerre de classe » qui menace l’espèce:
      Contre l’austérité, pour une riposte européenne
      http://www.critique-sociale.info/669/contre-lausterite-pour-une-riposte-internationaliste
      La conclusion:

      Plus largement, les solutions à la crise économique comme à la crise écologique ne pourront être ni capitalistes, ni nationales. L’issue réelle ne peut advenir que par un mouvement mondial contre ce système d’exploitation des êtres humains et de la nature, contre l’aliénation du travail contraint, contre l’organisation hiérarchique : contre le mode de production capitaliste, pour la démocratie sociale

  4. Avatar de Crapaud Rouge
    Crapaud Rouge

    Le son est coupé !

    1. Avatar de Crapaud Rouge
      Crapaud Rouge

      Cé raparé…

      1. Avatar de Bertrand_M
        Bertrand_M

        Quel était le problème ?
        Le crapaud rouge devant cette vidéo de Paul Jorion ignorait la touche « > » C’est la soixantaine compulsive.

  5. Avatar de izarn
    izarn

    En Europe on protège le rentier, c’est à dire que le plongeon final n’a pas encore eu lieu…
    Mais il approche à grand pas.
    Protéger le rentier contre l’économie réelle n’a pas de sens.

    1. Avatar de Tikarol
      Tikarol

      Izarn,
      j’ai bien peur que protéger l’économie réelle – même du rentier – n’en ait pas davantage.
      C’est la planète qu’il faut maintenant d’abord protéger.
      Me reviennent en mémoire les 2 messieurs hilares avec cigare et haut-de-forme d’une couverture de La Gueule Ouverte . « Je pollue » disait l’un , « je dépollue » disait l’autre , « nous faisons des affaires » se congratulaient-ils chaleureusement.
      C’est çà depuis quelques décennies l’économie réelle.
      Celle qui génère du P.I.B.

    2. Avatar de izarn
      izarn

      Il peut y avoir des économies qui ne saccagent pas la planete.
      Gaspiller les matieres premieres n’est pas TINA.
      Un jour on recyclera tout.
      De plus certaines économies non materielles existent. Ce ne sont pas des « services » mais de véritables objets.
      Par exemple un jeux videos, un logiciel, livres, films…C’est le début.
      Une bonne gestion de la planete est possible.
      On en est trés loin.

  6. Avatar de mollo
    mollo

    Paul, c’est magistral !

    Vous offrez un condensé cristallin de tout votre travail et de vos livres , on pourrait même dire : « ne les achetez pas, regardez cette vidéo ». Et en cela vous êtes d’une grande générosité.

    Vos « élèves » ont une chance immense de pouvoir être à cette chaire.

    Et nous aussi, lecteurs de ce blog.

    BRAVO !

    PS : Mais, une fois la leçon bien comprise, et là ma foi c’est facile : il suffit de regarder 10 minutes de vidéo ; il va falloir quitter le canapé et le clavier pour aller bousculer, tambouriner, gueuler, … jusqu’à ce que mort de ce système s’en suive..

    1. Avatar de mollo
      mollo

      Au fait, on en a parlé dans un autre fil, trop loin, à la façon Vigneron :

      « Tiens!, j’oubliais, y’à l’autre là, le Linlin Minc qui s’prend des coups de sabot là :  »

      ACRIMED.ORG 2 oct 2012 Alain Minc dans l’émission « On n’est pas couché » : tout avait pourtant bien commencé…

      1. Avatar de Tikarol
        Tikarol

        c’est pas encore le goudron et les plumes

      2. Avatar de melody vers
        melody vers

        Tiens, au fait pourquoi l’autre soir chez Taddéi, face à Mr Jorion c’est Baverez qui a fait le « job » alors que c’est Minc qui était annoncé il me semble ?

  7. Avatar de bernard louis marie
    bernard louis marie

    Magistral condensé ,80 à 95 % de spéculations sur les marchés à terme,50% de la richesse détenue par 3 % de la population vs 1% détenant 30 % de la richesse depuis le début de la crise en 2008,…

  8. Avatar de erde
    erde

    Épatant !
    Concis et précis ! Tout le contraire de ce que l’on peut entendre dans ces talk-show infâmes de la télé française.
    Là le message passe , il est donc à diffuser largement.
    Merci Paul .

  9. Avatar de Julio Béa
    Julio Béa

    Excellent et pédagogique. Aujourd’hui ni Roosevelt ni Churchill ne seraient capables de prendre la décision qui s’impose

    J’ai sans doute mal suivi les débats du Blog mais je trouve que les films Noire Finance d’Arte ont été peu discutés dans la presse et dans les blogs. D’un côté, un sentiment d’épouvante et d’impuissance : c’est du catastrophisme banal qui estime que, comme on n’y peut rien, inutile de se mettre martel en tête. De l’autre, la fascination pour le mal ?
    Peut-être que chacun attend et espère patiemment son tour de pouvoir profiter de cette corruption organisé en étant secrètement admiratif devant ces escrocs insaisissables qui glissent comme des anguilles entre les mailles de filets qui ne sont pas encore recousus des dégâts de dernières tempêtes – Encore une histoire de pêcheurs qui n’arrivent plus à faire leur travail, prendre du poisson !
    Je crois que tout a été dit; vous avez probablement tout résumé mieux que quiconque mais ceux qui sont les plus concernés, les politiques ne veulent ou ne peuvent rien entendre.
    Ce petit malin qui détruit son voisinage pour en vivre en « trichant », en n’appliquant pas les lois banales faites pour la plèbe, c’est un Prince, un financier, un joueur, un politique ? Vous dites qu’il existe des « sommes disponibles mais pas utilisables » : c’est exactement cela les trous noirs des paradis fiscaux qui attirent les capitaux comme la lumière attirent les papillons et qui détruisent plus ou moins rapidement tout ce qui les touchent ; nous coulons parce que les politiques tolèrent ces lieux de perdition.
    Espèrent-ils tous y ouvrir un jour un compte ? Suis-je si naïf d’imaginer qu’ils n’en ont pas déjà un ? Bref, Les petits malins sont les mêmes chez les traders et chez les politiques : ni l’n ni l’autre ne s’appliquent les lois qu’ils font pour les autres. Ce que Paul Jorion souligne – « Ils nous prennent pour des imbéciles » – en constatant que ses lecteurs et blogueurs posent des questions plus intelligentes que les parlementaires rencontrés. Il faut quand même un minimum d’investissement culturel pour y retrouver petits et gros menteurs. Et la pseudo démocratie « représentative » s’auto analyse à Strasbourg en s’appliquant à surtout ne rien changer. (forum-mondial-de-la-democratie-5-11-octobre-2012).

    La médecine est inutile tant que le patient ne frappe pas à la porte du médecin pour demander de l’aide et qu’il respecte l’ordonnance. Tous les médecins connaissent des diabétiques qui se goinfrent de chocolat pour vérifier l’efficacité du traitement. Les banquiers eux se trouvent parfaitement sains – ce sont les autres qui sont malades de ne pas savoir faire comme eux – et ils demandent seulement aux politiques, qu’ils paient pour cela, et aux armées que ces derniers dirigent encore, de remettre les esclaves au travail pour que la fête continue. L’histoire n’a-t-elle pas toujours fonctionné ainsi ? Alors esclaves, tant que vous ne saurez pas vous saisir des petits ma-lins qui courent les rues, inutile de rêver !
    C’est d’abord ça la Démocratie, avoir accès à l’information et la connaissance avant même de devenir la possibilité de donner son avis, puis de déléguer son avis à des représentants qui sont tout de même moins coûteux à manipuler.
    Tous pourris ? Non, mais humains, tous si humains, … Et ce catastrophisme qui revient … Bon week-end quand même.

    Comme le scorpion, mon frère,
    Tu es, tu es comme le scorpion dans une nuit d’épouvante,
    Comme le moineau, mon frère,
    Tu es comme le moineau dans ses menues inquiétudes,
    Comme la moule, mon frère,
    Tu es comme la moule,
    Enfermé et tranquille,
    Ah ! Tu es terrible, mon frère,
    Comme la bouche d’un volcan éteint,
    Et tu n’es pas un hélas,
    Tu n’es pas cinq,
    Tu es des millions, ……

    1. Avatar de Devillebichot Guy
      Devillebichot Guy

      C’est du Yves Montand,dans une cassette spéciale de ALBERT TEVOEDJRE,qui,en 1987,était
      Secrétaire Général de l’AMPS(Association Mondiale de Prospective Sociale).Il s’est vu décerner
      ainsi que l’AMPS,le prix exceptionnel qu’avait reçu pas mal d’années auparavant,le médecin
      chirurgien qui s’illustra par les premières greffes du coeur.Hélas,il fallait s’attendre à un destin
      plus difficile jusqu’à maintenant d’une « greffe du coeur » dans un système capitaliste renforcé et
      désormais « total ».Le tout accompagné d’UNE VUE A COURT TERME qui,vraiment,n’a rien à voir
      avec une VISION PROSPECTIVE .Que de temps perdu,depuis cette sorte de renaissance à
      rebours de type Reagan/Thatcher….

  10. Avatar de JT
    JT

    Il ne faut pas voir tout en noir, Paul. Hollande va forcément dévoiler au monde son véritable visage, celui d’un être courageux ! Rappelez-vous Emmanuel Todd en plein débat présidentiel : il avait parié sur les fluctuations d’humeur du candidat PS, au point qu’il voyait en lui un révolutionnaire. J’avais quant à moi parié à la baisse;-))

    1. Avatar de Tikarol
      Tikarol

      JT,
      vous venez de plomber l’ambiance

  11. Avatar de Agequodagix
    Agequodagix

    « Quand une moitié de la population n’a que 2,8% en ressources, les gens n’achètent pas suffisamment pour faire marcher l’économie. »

    Pour renforcer votre propos, vous ne faites pas la distinction entre les inégalités de richesses et les inégalités de ressources, et vous ne citez que les chiffres où l’inégalité est la plus flagrante, au point finalement de confondre les deux, et de dire ressources au lieu de richesses dans la citation ci-dessus…

    La phrase suivante est plus correcte: « Quand une moitié de la population n’a que près de 20% en ressources (ou 20% du revenu national), les gens n’achètent pas suffisamment pour faire marcher l’économie. »

    L’erreur est à nouveau de près d’un ordre de magnitude!

    Misère de la pensée économique !

    1. Avatar de Agequodagix
      Agequodagix

      Camoufler un discours de propagande idéologique au moyen d’arguments pseudo-économiques est criticable…

      Les vrais économistes utilisent le coefficient de Gini, qui est un bon indicateur des inégalités de revenus par pays.

      Savoir quelle part de la richesse appartient à quelle part de la population et montrer ainsi des inégalités de richesses n’est pas très significatif.

      Dans une économie où la répartition des revenus serait très égalitaire, donc, avec un coefficient de Gini très bas, on peut imaginer que 99% de cigales n’aient pratiquement aucunes richesses (éventuellement parce que leurs actif seraient égaux à leur passif, ce qui serait relativement sain), et que 1% de fourmis économes et allergiques à l’emprunt détiennent pratiquement toutes les richesses, sans que ce niveau de richesses ne soit très élevé.

      1. Avatar de vigneron
        vigneron

        Faux Pisacanonique, la part des richesses pour les 50 % en France n’est guère plus glorieuse et elle est bien entendu directement liée aux revenu disponible, mais surtout aux USA l’effet richesse a un impact direct sur la consommation, y compris pour ces 50 %. Pour résumer 100 $ de richesse supplémentaire c’est 2 de consommation supplémentaire à court terme et 9 à plus long terme, because revenus insuffisant et  » crédit sur richesse « .

      2. Avatar de G L
        G L

        1% de fourmis économes et allergiques à l’emprunt détiennent pratiquement toutes les richesses

        Dans votre hypothèse 1% de fourmis détiennent pratiquement toutes les pouvoirs et ne s’en servent pas?

        Dans la réalité détenir un pourcentage bien plus faible que 99% des richesses procure déjà suffisamment de pouvoir pour accaparer le reste: les revenus qu’on dépense pour vivre n’ont rien à voir avec les revenus qu’on accumule pour accroître son pouvoir (et entre les deux il y a les revenus qu’on accumule « pour le cas où » comme le font souvent les classes moyennes même si elles laissent souvent à d’autres le pouvoir auquel ça correspond.)

        Entre quelqu’un qui gagnerait 10 000$ par an et quelqu’un qui en gagnerait 1 000 000 000 la différence ne serait pas que le second consommerait 100 000 fois plus mais que son pouvoir s’accroîtrait énormément.

      3. Avatar de Agequodagix
        Agequodagix

        Vigneron et GL, la remarque d’Agequodagix concerne uniquement les chiffres cités par Paul Jorion.

        La moitié de la population qui détient 2,8% des richesses, détient environ 20% des ressources.

        Paul Jorion, emporté par son désir de convaincre, a inversé les chiffres ou les concepts.

        L’évolution de la richesse ou le montant réel des richesses sont des indicateurs économiques très instructifs, a propos desquels nous pouvons disserter à l’infini. Mais…

        « Savoir quelle part (en %) de la richesse appartient à quelle part ( en %) de la population et montrer ainsi des inégalités de richesses n’est pas très significatif », pour des raisons qu’illustrent très bien la fable de « la Cigale et la Fourmi », telle que ci-dessus.

      4. Avatar de Agequodagix
        Agequodagix

        « Dans votre hypothèse 1% de fourmis détiennent pratiquement tous les pouvoirs et ne s’en servent pas? »

        G L, l’hypothèse proposée, « 1% de fourmis économes et allergiques à l’emprunt détient pratiquement toutes les richesses [détenues par la population], sans que ce niveau de richesses ne soit très élevé. » implique vraisemblablement que toutes les richesses du pays ne soient pas détenues par la population. Le pouvoir et les richesses non détenues par la population appartiendraient éventuellement à l’Etat ou à des institutions détenues par des étrangers.

        Par exemple, si 1% de la population est propriétaire de sa maison ou possède une petite épargne, sans être endettée, alors que les 99 autres % sont propriétaires de leur maison ou possèdent une épargne mais sont endettés à concurrence de leurs actifs, « 1% de fourmis économes et allergiques à l’emprunt détiennent pratiquement toutes les richesses [détenues par la population], sans que ce niveau de richesses ne soit très élevé. »

        Pour une meilleure compréhension, il fallait ajouter [détenues par la population].

        C’est une hypothèse théorique destinée à illustrer que ce rapport entre 1% et 99% de la population détenant ou non des richesses, peut ne pas être significatif concernant le niveau des inégalités et des pouvoirs dans un pays.

        Et que par conséquent un économiste scrupuleux ne devrait pas utiliser ce rapport pour renforcer son propos concernant les inégalités, surtout en mentionnant des chiffres faux pour le concept utilisé (ou inversément), alors qu’il existe un bon vieil indice Gini, portant sur les revenus, bien éprouvé pour cela.

      5. Avatar de vigneron
        vigneron

        PisaPisa…

        Par exemple, si 1% de la population est propriétaire de sa maison ou possède une petite épargne, sans être endettée, alors que les 99 autres % sont propriétaires de leur maison ou possèdent une épargne mais sont endettés à concurrence de leurs actifs, « 1% de fourmis économes et allergiques à l’emprunt détiennent pratiquement toutes les richesses [détenues par la population], sans que ce niveau de richesses ne soit très élevé.

        Alors là c’est bien joli tes exemples de monde inégalitaire de cigales, fourmis et bisounours, mon PisaPisa, mais ça le fait pas du tout. Ni en vrai – ça n’existe pas dans le monde réel. Ni même dans le monde des rêves d’un brillant candidat aux tests Pisa-Hut. Pasque mon cher, même et y compris dans un monde mondialo-financiarisé comme le nôtre, les 1% du pays-exemple en question, ben ils ont pas  » un niveau de richesse pas très élevé « , ni relativement ni réellement. Ils sont juste immensément riches. Pour la bonne raison qu’ils détiennent nécessairement tout ou partie des créances sur leurs 99% autres concitoyens au bilan patrimonial censément équilibré biens/dettes. Capito Pisa-Hut ?

      6. Avatar de Agequodagix
        Agequodagix

        « G L, l’hypothèse proposée, « 1% de fourmis économes et allergiques à l’emprunt détient pratiquement toutes les richesses [détenues par la population], sans que ce niveau de richesses ne soit très élevé. » implique vraisemblablement que toutes les richesses du pays ne soient pas détenues par la population. Le pouvoir et les richesses non détenues par la population appartiendraient éventuellement à l’Etat ou à des institutions détenues par des étrangers. »

        Et la suite, si tu n’es pas trop fatigué, mon Ronron…

    2. Avatar de izarn
      izarn

      On peut dire la chose de manière plus lumineuse:
      Concentrer la richesse entre quelques mains est improductif.
      Il n’y a qu’a ouvrir les yeux pour voir ce que cela donne!

      C’est évidement l’inverse de la théorie économique néoclassique, ou le capital cumulé est soi disant le nerf de la guerre

      1. Avatar de Kaiel

        @ Agequadodix
        Alors dans ce cas je suppose que les 1% les plus riches ont prêté au 99% les plus pauvres qui bien sûr ne pourront pas rembourser puisque l’argent circule entre 1% des mains.

      2. Avatar de Devillebichot Guy
        Devillebichot Guy

        En matière de « répartition »,on peut distinguer deux choses très différentes:LES STOCKS et LES
        FLUX.L’aspect « stock »,c’est l’aspect « patrimoine », »richesse à l’instant t;au contraire l’aspect « flux »,
        c’est non pas la « dimension » CAPITAL,défini (et plutôt définissable)à un moment donné,mais
        une dimension qui ne peut apparaître à l’instant donné,mais requiert,pour être correctement
        défini,une DUREE,un « espace de temps » entre deux instants différents.Cette seconde dimension
        est de l’ordre de ce qu’on appelle un REVENU.Quant un salarié reçoit son SALAIRE (net) en fin de
        mois,il pourra dire à cet instant,j’ai reçu le montant de mon salaire (net),par exemple j’ai reçu
        1600 Euros.Mais il faut comprendre que ce langage n’est pas complet au sens où il faut bien sûr
        ajouter:1600 E. est mon salaire net DU MOIS QUI VIENT DE S’ECOULER.C’est un revenu et ce
        revenu n’a de sens qu’en référence à une période clairement définie.
        La « répartition » peut être envisagée  » en termes de stocks:c’est l’aspect « capital » ou si l’on préfère,l’aspect « patrimoine ».Ou bien elle peut l’être « en termes de flux »,c’est l’aspect « revenu ».
        LE COEFFICIENT DE GINI peut servir à préciser les inégalités non seulement dans la répartition des revenus mais ,n’en déplaise éventuellement à GINI lui-même,il peut servir à
        spécifier selon cet « indice »,l’inégalité DES PATRIMOINES.
        Deux remarques.Le termes de « ressources » est souvent trop imprécis dans la mesure où
        l’on ne saurait pas si l’on parle de stock,ou de flux(le flux ne pouvant avoir de signification que
        pendant une durée,disons mensuelle ,trimestrielle ou annuelle).dès lors le terme de ressource est plutôt à éviter sauf spécification précise.
        Deuxième observation:il existe une relation entre le « capital » d’une part,et le « revenu » de
        l’autre.Cette relation nécessite une analyse réfléchie.Pour se limiter à un aspect qui est loin
        d’être le seul à « penser »,transformer une partie de son revenu en capital permet en principe
        d’obtenir ultérieurement un revenu « supérieur »….Ce serait simple si une distinction importante
        n’était tout à fait nécessaire:la distinction entre revenu « nominal » et revenu « réel ».Car le « prix »,donnée « a priori » instantanée « de la « famille stock » en somme,a lui aussi une dimension
        temporelle(de type »famille flux »)dans la mesure où s’y articulent des revenus(flux) et des « durées » d’utilisation/:exploitation des produits achetés.(aspects flux aussi)…..
        Pas très gentil de croire que les »économistes » ont mal compris ces choses.En tout cas
        accuser Paul de « s’emmêler les pinceaux  » en la matière me semble vouloir lui faire un bien mauvais procès.

  12. Avatar de olivier69
    olivier69

    +1 Tout est dit. 🙂

    1. Avatar de ERIX le Belge
      ERIX le Belge

      Et bien dit.

  13. Avatar de Bernard Laget
    Bernard Laget

    Voila des choses claires et dites clairement que n’importe qui peut comprendre facilement, cette vidéo est à comparer aux indigestes et obscurs charabias des spécialistes de l’économie qui se produisent dans les médias !

    Cette video devrait faire partie des cours d’instructions civique, comme l’opuscule de S.Hesserl dans son registre « moral »…………. »Indignez vous »

    En ce qui concerne la crédibilité des hommes politiques contemporains versus les Churchill, Roosevelt ou De gaulle, il faut tenir compte que ces figures providentielles avaient été forgées à l’épreuve des 2 guerres mondiales, ce n’est pas le cas de nos petits énarques frileux qui cherchent d’élection en élection un édredon douillet , celui du pouvoir acquit sous prétexte de la Démocratie

  14. Avatar de Jean-Michel Masson

    J’appelle ce que vous décrivez brillamment dans cette vidéo « le libéral-totalitarisme ». Pour en sortir, il faudrait, dîtes-vous, des hommes d’état courageux. Certes, mais les problèmes dont vous parlez au début de votre entretien sont aussi mondiaux, comme le climat. Face aux accaparements divers, il me semble qu’il convient de freiner considérablement la machine infernale. C’est ce que je suggère avec la piste du Triptyque Economique (http://jmmasson.wordpress.com). Il faudra peut-être même une phase de décroissance de la pression anthropique sur l’environnement.

  15. Avatar de GUICHE
    GUICHE

    Bonjour PAUL,

    J’étais triste de ne plus voir « le temps qu’il fait »… Et là, cette vidéo nous parvient ! Simple, efficace, magistrale !
    J’en redemande….chaque semaine pour m’aider à « respirer » le bon air de la la vérité…
    Continuez PAUL,

  16. Avatar de karluss

    n’hésitez pas, à la fin du film, de cliquer sur la vidéo d’Isabelle Sorente, elle mérite notre attention. Pour la crise : « touchons du bois ! » 😉

  17. Avatar de Muche
    Muche

    Bon, de fait, j’ai regardé les autres vidéos de la « série »….

    Parmi lesquelles il est question à l’occasion de coaching et de management.

    Brrrr…. Je ne m’y ferai jamais.

    Ne me dites pas que nous devons passer du paléolithique au néolithique avec coachs et managers !

    Si ?!

  18. Avatar de dissy
    dissy

    La Grèce se mobilise contre la visite d’Angela Merkel.

    Les syndicats appellent à manifester contre la présence de la chancelière à Athènes, mardi. Plusieurs municipalités proposent un arrêt de travail de quatre heures.

    Athènes

    Les Grecs ne parlent plus que de ça: Angela Merkel sera en visite officielle à Athènes mardi prochain. Une première depuis le début de la crise, en 2007. Cette visite a été saluée par le gouvernement d’Antonis Samaras, le premier ministre grec, comme «un pas supplémentaire vers sortie de crise». Mais, du côté de la population, le discours est tout autre.

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/10/05/20002-20121005ARTFIG00666-la-grece-se-mobilise-contre-la-visite-d-angela-merkel.php

  19. Avatar de Pierre-Yves D.
    Pierre-Yves D.

    Minc a juste été un peu égratigné, pas de quoi pavoiser.
    Natacha Polony et Aymeric Caron restent bouches bées lorsque Minc leur dit que la Chine sans le capitalisme n’aurait pas pu se développer.
    Pareil lorsque Minc affirme péremptoirement qu’une dette doit toujours être payée, alors que la dette Grèce a bien été restructurée.
    Le niveau de l’argumentation des présentateurs journalistes était vraiment faiblard.
    Peut mieux faire ! Un détour par le blog et livres de Jorion s’impose.

    1. Avatar de vigneron
      vigneron

      PYD, juste du bon sens comptable (si si, ça existe) de la part de Minc : payée par le débiteur ou impayée par le débiteur mais payée par créancier (ou un « tiers payant »…), une dette est toujours payée, tou-jours, al-ways, im-mer.

      1. Avatar de Pierre-Yves D.
        Pierre-Yves D.

        vigneron,
        Sur le plan comptable, oui.
        Mais si l’on écoute bien l’interview, l’on comprend facilement que pour Minc il y a plusieurs catégories de payeurs. L’argentine fut pour lui mauvaise payeuse, il ne le dit pas explicitement de la Grèce, mais c’est dans sa logique.
        Pour Minc, une dette doit toujours être payée, mais ce disant il dit autre chose, par omission.
        Il omet de dire qu’il existe un rapport de force qui va déterminer quel sera le payeur en dernier ressort. Autrement dit, le peuple grec doit payer. C’est toute la subtilité idéologique du discours mincien.

      2. Avatar de vigneron
        vigneron

        Tss tss, pour autant que je m’en souvienne, PYD, Minc signifiait implicitement que la dette argentine  » impayée  » avait en fait été payée deux fois, une fois par les créanciers lors du défaut, une autre par les argentins depuis, exclus du marché. Rapports de force comme tu dis…

      3. Avatar de Kerjean

        on joue sur les mots là. Une dette payée par le créancier, c’est une dette impayée, point barre.
        Et Minc ne parlait pas comptable. Comme très souvent, il déconnait à plein tube.
        On devrait lui parler deux minutes des emprunts russes et des quelques dizaines de fois où les rois de France ont répudié leur dette, ou encore de la fois où ses copains Américains après avoir fait la guerre qu’il défendait en Irak, ont déclaré « odieuse » la dette contractée par Hussein, dont cinq milliards de dollars sur laquelle la France a du s’assoir.

      4. Avatar de izarn
        izarn

        Mais bien sur!
        La dette est réalisée, au moment du pret.
        Ensuite si l’emprunteur fait défaut, le créancier est couillonné.
        On peut faire joujou avec les écritures comptables, mais le résultat c’est que le créancier l’a dans l’os.
        Minc tourne autour du pot.

      5. Avatar de vigneron
        vigneron

        Une dette est toujours payée, point.

    2. Avatar de michel lambotte

      Je n’ai pas regardé l’émission
      http://www.reviewer.fr/breves/television/16719/on-n-est-pas-couche-tensions-entre-polony-caron-alain-minc-video.html
      Je la regarde pour l’instant, c’est un manipulateur, un menteur et un malhonnête, il arrange tout à sa sauce…. avec une longueur d’avance. La confiance s’est effondrée pour des causes spychologique, et il se gargarise d’une croissance de 5% par an
      C’est vrai qu’il s’est ennuyé (et qu’on s’est ennuyé), il faut dire que les deux autres l’étaient tout autant.
      En face de Paul Jorion je pense que ce sera différent.
      A 18.43: 50% de la richesse nationnale passe par les mains publiques, à combien s’élève les charges financières sur cette richesse nationnale?
      Nous avons
      Une question à laquelle on ne m’a pas encore répondu!
      Les Italiens et les Espagnols vont sortir de la crise et la France va s’y enfoncer, pour moi, les trois vont s’y enfoncer.
      Comment il vont faire avec 10% de moins d’approvisionnement de pétrole en Europe depuis 2005?.
      Il regarde sa montre parcequ’il est agacé, non pas ennuyé.
      La Chinen’a pas pu se développer sans le capitalisme, bon et puis après?
      Une dette doit toujours être payée, bon d’accord, mais comment on fait lorsqu’on a atteint les limites de la planète
      Sur ce fil à la minute 0.12

      Nous avons en arrière plan des choses que nous n’avons pas en core connnu à la surface de la terre par exemple le fait que nous arrivons à certaines limites de notre enviromnnement… la terre était grande maintenant elle est trop petite.

      Paul Jorion

    3. Avatar de Charles A
      Charles A

      Minc affirme péremptoirement qu’une dette doit toujours être payée, alors que la dette Grèce a bien été restructurée.

      Exact, après que l’Equateur, l’Argentine ou l’Islande
      aient effacé au total de dizaines de milliards
      perdus pour l’achat de yachts, cocaine, et palaces
      par le 1 % de la classe désormais parasitaire, celle qui détient le capital…
      Et avant ces pays, des dizaines d’autres,
      notamment l’Allemagne, par deux fois dans le siècle passé !

      1. Avatar de vigneron
        vigneron

        Charlot A, renseigne toi, l’Islande n’a fait défaut sur aucune dette, bien au contraire. Et pour l’Allemagne confonds pas dette de guerre et dette de marché…

      2. Avatar de Charles A
        Charles A

        Exact. Techniquement, tous les cas sont spécifiques.
        Mais le résultat est le même du point de vue des peuples.
        Ces deux cas, comme des centaines d’autres,
        démontrent que l’on peut refuser de payer.
        Question de rapport de force. Comme ailleurs et pour tout le reste.

      3. Avatar de zébu
        zébu

        L’Equateur, c’est très différent. D’abord parce qu’il y a un contexte différent (40% du budget servait à payer le service de la dette avant 2006 ; contrats illégaux ou issus de la dictature militaire ; etc.).
        Ensuite, la manière de le faire, avec un Comité chargé d’auditer la dette, travail reconnu y compris par les instances multilatérales pour sa qualité. Enfin, parce que le projet de Corréa était clair, y compris pour les créanciers : faire baisser la part du service de la dette de 40% à 11% et augmenter les investissements sociaux quasiment en proportion inverse, sans que la dette ne soit répudiée (sauf certains contrats léonins) mais bien restructurée.
        Surtout, la gouvernement équatorien a eu l’intelligence de racheter la dette extérieure sur les marché secondaire, qui avait plongée de 80% suite à l’annonce de la restructuration, ce qui lui a permis d’économiser 7 milliards de dollars pour les 20 années à venir, capital et intérêts compris.
        Soit l’équivalent de 50% de la dette publique actuelle, permettant à l’Equateur de faire passer sa dette publique (externe et interne) de 35% à 22% du PIB en 5 ans.
        http://www.journaldunet.com/economie/magazine/remboursement-dette-publique/dette-equateur.shtml
        http://ambassade-equateur.org/fra/?page_id=834

        A l’inverse, l’Argentine, citée en exemple, dépend de ses exportations, notamment de soja pour ses devises car le retour sur les marchés financiers internationaux ne lui sont pas permis, ce qui rend ce pays très dépendant de ses excédents commerciaux et donc des prix de ses produits d’exportations … sur les marchés internationaux (commodities).
        http://www.journaldunet.com/economie/magazine/faillite-de-l-argentine.shtml
        De fait, l’inflation officieuse se situe à 25% et la fuite de capitaux à 70 milliards de dollars.
        En comparaison, l’Equateur, qui certes dispose d’une manne pétrolière, connaît lui une inflation à 5,5% pour un taux de croissance quasi identique à l’Argentine, sans être exclu des marchés financiers.

        Méthodes, stratégies, objectifs.
        L’Equateur n’est pas l’Argentine.

      4. Avatar de Charles A.
        Charles A.

        Le contexte et les modalités varient, mais le fait est là:
        une suite d’annulations de dettes au grè des rapports de force.

        Concernant la dernière annulation de la dette allemande, voir
        Grèce-Allemagne : qui doit à qui ?
        L’annulation de la dette allemande à Londres en 1953

        par Eric Toussaint
        http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article26585

    4. Avatar de izarn
      izarn

      Pour la dette Grecque, c’est la BCE, les banques qui ont payé de fait en annulant une partie des dettes.
      Elles ont déja payé lorsqu’elles ont prété. Mais rien ne leur sera rendu.
      Mais c’est pas ce que voulait dire Minc, je présume!

  20. Avatar de reneegate
    reneegate

    Je viens de lire votre dernier livre qui malgré l’ampleur du débat reste accessible au néophyte que je suis. Cela fait froid dans le dos car vos travaux sont donc parfaitement compris par les politiques et les journalistes qui n’en tiennent aucun compte. En ce sens votre livre est comparable à celui de J.Stiglitz « Quand le capitalisme perd la tête » en 2003 qui décrit comme inéluctatable la crise de 2008. Ces autruches portent une responsabilité énorme et vos livres seront des pièces à conviction le moment venu.
    Enfin lorsque vous évoquez l’exemple de la civilistion amérindienne « sauvée » par l’apparition (certe désastreuse) d’une autre civilisation colonnisatrice, cela m’a fait penser aux migrations décrites par Virilio qui pourraient être notre planche de salut. En conséquence je révise mes positions quand à l’opportunité de mesures favorisant la participation électorale de ces migrants dans nos élections.
    Je salut donc votre travail et vous pouvez me compter désormais parmi vos lecteurs assidus.

  21. Avatar de rahane
    rahane

    je ne crois pas qu’il ne s’agisse que de trouver des personnalités courageuses pour assumer de prendre des décisions impopulaires.
    c’est que nous manquons de personnalités courageuses ET de décisions effectives ET de la capacité d’assimilation
    la situation me parait plus complexe aujourd’hui qu’en 29 car le fait de changer la donne de la problématique de concentration des richesses serait à payer non seulement par les riches mais par l’ensemble du système ( pauvres compris) et qu’on atteindrait pas de point de redémarrage potentiel de l’économie par un écroulement global.
    d’autant que nous ne pouvons recommencer sur la même donne et simplement réembrayer le système sur un autre niveau parce que le système en lui-même est au bout de son chemin
    et que pour l’instant on ne voit personne proposer l’explication d’un autre système
    j’observe autour de moi une étrange ambiance quand on discute avec les gens.
    tout le monde sait intimement que cela ne peut pas durer mais ne souhaite que le fait que cela dure encore.
    sitôt qu’on aborde la question du passage d’un état de chaos avant l’avènement une autre dimension beaucoup ne peuvent en soutenir l’écoute tellement cela inspire une peur panique une sorte de déstabilisation où personne ne peut prendre pied ni accepter l’idée d’un flottement.
    j’observe cette angoisse générale et tache de montrer qu’après il ya aura un après de façon à ce qu’ils créent l’espace nécessaire à l’intégration d’un après.
    mais pour l’instant hors le sacrifice inéluctable de l’emploi , du pouvoir d’achat et de la cohésion sociale , on ne propose rien. normal que l’ambiance se raidisse dans une surdité (illusoirement) protectrice.
    il faudrait tacher de passer de l’état de bilan à une phase plus créative de propositions constructives.

    1. Avatar de Charles A
      Charles A

      Il ne suffit pas de disposer de personnes courageuses.
      Il faut qu’elles comprennent la racine de la crise,
      et aient intérêt à sortir du cadre capitaliste.

      Il faut aussi qu’elles se rassemblent et s’organisent
      pour élaborer une stratégie d’affrontement avec le capital,
      et aient la patience d’attendre que la majorité du peuple,
      face au désastre, n’ait plus d’autre alternative que d’user de la force,
      malgré les urnes où les politiciens transforment la misère en or de leurs sinécures.

      1. Avatar de methode
        methode

        sinécrure oui, valls s’est reconverti reporter de banlieue, montebourg vrp dans sa voiture électrique. cinq ans à tenir, ça risque d’être difficile. sans compter le retour de sarko mal rasé. daaaaaallaaas ton univers impitoyaaable !

  22. Avatar de Perdu de vue

    Petit détail technique : le pot de fleur !
    Il ne s’agit pas là de  » règle d’or  » mais de nombre d’or .
    Cancreusement vôtre.

    http://www.absolut-photo.com/cours/composition/compo_4.php

  23. Avatar de Charles A
    Charles A

    Puisque les élections ont lieu ce jour au Vénézuéla,
    que nous sommes nombreux à regarder de près depuis près de 15 ans…
    Un dossier détaillé sur réalités sociales, économiques et politiques,
    http://alencontre.org/ameriques/amelat/venezuela/venezuela-un-antimodele-a-gauche-dossier-en-annexe.html

    1. Avatar de vigneron
      vigneron

      Je recommande particulièrement la bafouille de Saint-Upéry aux perdreaux du FdG…

  24. Avatar de Acrithène
    Acrithène

    1) Le Malthusianisme à deux sous

    « Si on voulait que la population française ait un mode de vie généralisée à l’échelle de la planète, il faut 6 planètes »

    Si l’ensemble de la population mondiale avait un mode de vie comparable à celui des français, nous ne serions pas 7 milliards. La population française, hors immigration, a doublé depuis le XVIIIème siècle, tandis que la population mondiale a été multipliée par 7. Pourquoi enlever cette donnée du « mode de vie ». La plupart des pays développés, et même la Chine, sont, hors immigration, dans une tendance démographique négative. Donc non, cet argument ne vaut pas deux sous. Et puis faut voir à quel niveau scientifique l’humanité serait si les chinois, indiens et africains avait notre niveau de vie !

    « Quand on vivait à l’échelle de bandes de chasseurs collecteurs qui était au maximum 50 à 80 personnes nous n’avions pas les problèmes que nous avons maintenant… »

    On est en plein Rousseauisme, le mythe de bon sauvage ressuscité. Dommage que je ne sois Voltaire. Il faudrait aller voir la dentition et sentir l’odeur de ces 50 gus pour se demander quel type de problèmes on préfère.

    2) Le rôle des intérêts

    Le problème de Jorion, c’est que les gens qui souhaitent produire quelque chose doivent emprunter les ressources nécessaires. Et comme il faut payer des intérêts, cela veut dire qu’on est forcé de dégager une marge.

    On se demande bien en quoi un tel système est absurde. Si une activité est créatrice de richesse, alors la valeur de sa production est supérieure à celle des matières premières qu’elle détruit. Et si ce n’est pas le cas, il ne faut pas que cette activité existe. Aussi l’effet des intérêts décrit par Jorion est totalement sain et autorégulateur, vu qu’il empêche les activités non rentables d’exister.

    Les intérêts, ou comment les riches prêtent aux pauvres… Alors là, c’est le délire digne de la doctrine catholique sur l’usure. Non les prêts ne vont pas des riches vers les pauvres. Les prêts vont toujours vers les riches ou les futurs riches, sans quoi les prêteurs font faillite. Quant à l’origine des fonds, ils viennent soit des riches, soit des autres (fonds de pensions, assurance vie…). Les pauvres représentent peanuts dans le volume des crédits bancaires ! « Boule de neige » et accumulation « automatique » sont du bullshit en barre.

    3) La spéculation

    « Celui qui spécule veut vendre plus cher qu’il n’a acheté, et va pousser le marché dans cette direction-là »

    Oh ! Le vilain spéculateur ! C’est franchement pas gentil comme attitude. Mais ce qu’on ne comprend pas, c’est par quelle magie il « va pousser le marché dans cette direction-là ». Parce que bon, le problème de tout acheteur, c’est que a) il veut acheter au prix le plus bas mais le fait d’acheter fait monter le prix et b) qu’il veut vendre au prix le plus haut mais que vendre fait baisser le prix.

    Jorion devrait nous expliquer ce mystère. Il nous refait le coup une minute après… « la tendance vers laquelle vous allez pousser » … poussons, poussons !

    Bon après le Pentagone s’en mêle et compagnie, c’est chic, on se croirait dans un film d’espionnage.

    4) Interdire la spéculation

    Toute l’économie est spéculation. Lorsqu’un paysan sème des graines, il spécule que la météo lui sera profitable. Son problème, c’est que la spéculation lui fait peur. Un spéculateur, un vrai, peut prendre le relais. Il peut lui acheter son blé à un prix déterminé à l’avance afin d’assurer le revenu du paysan, qui en est bien content.

    Mais au fonds la question n’est pas tant pratique ou utilitariste, mais tient à la liberté des gens. Si A veut acheter à B, et que deux semaines suivantes C veuille racheter plus cher à A, ce ne sont jamais que des transactions libres entre individus. De quel droit un individu D viendrait l’interdire ?

    5) Jorion a-t-il étudié un jour l’histoire ?

    C’est quoi cette histoire d’interdiction de la spéculation. Qu’on nous donne les lois concernés. K. Marx qui a écrit à ces époques n’était semble-t-il pas au courant…

    « fin du XIXème qu’on colonise l’Afrique, l’Amérique… »

    Et puis dans quel livre Jorion a-t-il entendu parlé de colonisation des Amériques à la fin du XIXème ?

    1. Avatar de Julien Alexandre

      « Tout est spéculation »… Où l’on nous ressort qu’espérer une météo clémente, c’est de la spéculation et par conséquent il est absurde de vouloir l’interdire.

      Ce qui est absurde, c’est de devoir répondre encore et toujours à la même objection de la part de commentateurs qui n’ont strictement aucune envie de comprendre ce qu’est réellement la spéculation et en quoi elle est nocive au développement de l’économie.

      Au fond, je dois être un spéculateur moi aussi, car à chaque fois que l’on poste sur le sujet, je spécule sur l’arrivée du chevalier blanc qui va nous faire le coup de la météo ou de « l’ouvrier (c’est bien comme exemple, ça fait défenseur des prolos) qui achète une maison et qui la revendra un jour et espérera alors faire un profit ».

      Et le pire, c’est que je gagne à chaque fois…

      1. Avatar de Acrithène
        Acrithène

        Ce n’est pas parce que c’est fréquent que c’est absurde. Allez-y ,lancez-vous. Vous pouvez faire des copiers-collers de vos anciennes explications, cela ne devrait pas vous prendre tant de temps…

        1. Avatar de Julien Alexandre

          Cher ami de la liberté, vous êtes libre de faire une recherche pour trouver la réponse à une question 100 fois posée. Vous comptez sans doute parmi ceux qui en appellent au « pragmatisme », à la « rationnalité », etc. Montrez donc l’exemple : Google is your friend.

          Quant à l’absurdité de la redondance, dans ce cas précis, elle porte un nom : le comique de répétition.

      2. Avatar de Agequodagix
        Agequodagix

        Julien Alexandre, n’y a-t-il pas quelques lois de l’hospitalité sur les blogs, ou y règne-t-il, comme en finance, la loi du plus fort ? Il devrait être possible de souhaiter la bienvenue à un nouvel intervenant autrement qu’en lui faisant bien comprendre qu’il n’a pas intégré la doctrine officielle du blog, même s’il a oublié de s’essuyer les pieds sur le paillasson en entrant!.

        1. Avatar de Julien Alexandre

          L’hôpital qui se fout de la clinique. On a l’habitude.

          Je récuse votre terme infamant de doctrine. Le bon sens n’est pas une doctrine.

      3. Avatar de Agequodagix
        Agequodagix

        Julien Alexandre, le bon sens de l’un est souvent la doctrine de l’autre, et réciproquement.

        Et bon sens qui ne peut être contredit s’appelle effectivement une doctrine.

        Le bon sens qui peut être contredit peut s’appeler une opinion.

        L’opinion de l’un vaut l’opinion de l’autre, si l’on peut accepter que l’autre soit différent.

        Par ailleurs, les lois de l’hospitalité concernent surtout les relations entre l’hôte et son invité.

        Sur ce blog, il semble bien que vous ayez plus la qualité d’hôte que celle d’invité.

        1. Avatar de Julien Alexandre

          Tout cela est très bien. Plusieurs personnes vous ont demandé d’expliquer en quoi la spéculation pouvait avoir des effets positifs. On attend.

      4. Avatar de zébu
        zébu

        Agequodagix, le jour où vous aurez un gars qui s’invite chez vous en ouvrant la porte d’un grand coup de latte, gueulant que c’est du grand n’importe nawak ici, défouraillant son outil pour uriner sans façon sur votre canapé, vous faîtes quoi ?
        Vous dites : « Il devrait être possible de souhaiter la bienvenue à un nouvel intervenant autrement qu’en lui faisant bien comprendre qu’il n’a pas intégré la doctrine officielle du blog, même s’il a oublié de s’essuyer les pieds sur le paillasson en entrant » ?
        Ben tiens …

      5. Avatar de Agequodagix
        Agequodagix

        Détournement de sujet ! Mais soit !

        Julien Alexandre, que la spéculation ait ou non des effets bénéfiques n’est pas le sujet. Comme l’alcool, on est certain que la spéculation a des effets toxiques, mais que beaucoup de gens y trouvent des agréments, comme euphorisant ou source de bénéfices. La prohibition de l’un comme de l’autre provoque des effets pervers : délocalisations, illégalités, alcool ou spéculation frelatés… Par conséquent, plutôt qu’une interdiction de principe inapplicable et incontrôlable, il vaut mieux limiter ou règlementer. Pour plus de détails, cfr infra.

        1. Avatar de Julien Alexandre

          Agequodagix,

          Julien Alexandre, que la spéculation ait ou non des effets bénéfiques n’est pas le sujet.

          Cher Monsieur, vous vous êtes trompé de blog.

          1/ Ce n’est pas vous qui décidez de ce qui est le sujet discuté ou pas.
          2/ La spéculation est par ailleurs l’un des sujets majeurs et du blog, et de la vidéo sous laquelle vous nous faites le plaisir de partager vos vues éclairées en filant la métaphore avec l’alcool.

          La prohibition de l’un comme de l’autre provoque des effets pervers : délocalisations, illégalités, alcool ou spéculation frelatés…

          Si vous voulez continuer la discussion utilement, étant donné que vous avez par ailleurs décrété que les méfaits de la spéculation restaient à prouver, je vous serais gré de bien vouloir apporter la preuve indiscutable des effets pervers d’une interdiction de la spéculation.

          Merci de les lister, par ordre d’importance, en expliquant le mécanisme à l’œuvre et ses conséquences précises.

          En attendant le fruit de votre réflexion, inutile de continuer à copier-coller votre parallèle idiot entre la spéculation et l’alcool. Votre prochain message sera celui qui répond à la question ci-dessus ou ne sera pas. Merci.

      6. Avatar de Agequodagix
        Agequodagix

        « apporter la preuve indiscutable des effets pervers d’une interdiction de la spéculation »

        Julien Alexandre, apporter la preuve indicutable des effets pervers d’une interdiction de la spéculation chez nous est évidemment impossible puisque nous ne pouvons pas procéder aux expériences qui permettraient d’apporter cette preuve.

        Nous sommes donc bien obligés de raisonner autrement. L’analogie avec la prohibition de l’alcool paraissait intéressante parce que notre histoire relativement récente a connu une période de prohibition de l’alcool aux USA.

        L’opinion selon laquelle l’interdiction de la spéculation résoudra tout, s’opposera donc encore longtemps à celle qui dit que l’interdiction de la spéculation aura des effets pervers et qu’il vaut mieux règlementer la spéculation que de l’interdire.

        Les effets pervers d’une prohibition de la spéculation seraient, comme pour la prohibition de l’alcool, le risque de délocalisation des entreprises permettant la spéculation, le développement d’une spéculation illégale et la criminalité qui s’y rapporte, et l’apparition de produits spéculatifs frelatés, et donc dangereux.

        1. Avatar de Julien Alexandre

          Julien Alexandre, apporter la preuve indicutable des effets pervers d’une interdiction de la spéculation chez nous est évidemment impossible

          Merci. Donc vous parlez dans le vide, car les preuves des effets pervers de la spéculation abondent..

          Les effets pervers d’une prohibition de la spéculation seraient, comme pour la prohibition de l’alcool, le risque de délocalisation des entreprises permettant la spéculation, le développement d’une spéculation illégale et la criminalité qui s’y rapporte, et l’apparition de produits spéculatifs frelatés, et donc dangereux.

          Je ne sais pas exactement sur quelle planète vous habitez, car toutes ces choses existent déjà dans des proportions gigantesques.

          Quant à l’analogie avec l’alcool, again, n’importe quoi.

      7. Avatar de Agequodagix
        Agequodagix

        Les preuves des effets pervers de l’alcool et autres drogues légales abondent aussi, tout comme la preuve des effets pervers des jeux et paris privés que sont notamment les loteries et les casinos.

        Entre l’interdiction et l’autorisation de la spéculation, il y a la limitation et la règlementation de la spéculation, comme pour les drogues légales, et les jeux et paris privés.

        Les effets pervers de la spéculation ne sont pas encore contenus actuellement par des règlementations intelligentes.

        Mais la prohibition accentuerait les effets pervers. Les établissement délocalisés sont encore moins contrôlés. Si ces établissements sont illégaux, ils sont alors gérés par des mafias pires que les banquiers actuels. Et enfin, plus rien n’empêche ces mafias ou ces banquiers délocalisés de proposer des produits frelatés.

        Des solutions magiques comme la prohibition pure et simple ne peuvent avoir que des effets magiques…

        1. Avatar de Julien Alexandre

          Agequodagix,

          Ô ! le lourd.

          L’alcool, ça crée un risque systémique pour l’économie ? C’est un vecteur d’inégalités l’alcool ?

          Et vas-y qu’on compare à la drogue, à l’alcool. Et pas aux putes ? Vous gardez ça pour l’apothéose du raisonnement ?

          Le « rotten apple », c’est vieux comme le monde. C’est pas les forums du Figaro ici.

      8. Avatar de vigneron
        vigneron

        Rotten apple Julien ? Kestu l’embrouilles là le Pisaïolo ? « Y’en a des biens » évidemment ! Pas vrai Pizza ?

      9. Avatar de Agequodagix
        Agequodagix

        Julien Alexandre, vous n’aimez pas l’analogie avec l’alcool ou les casinos parce qu’il vous faut en plus le risque systémique ?

        Prenons alors les dépenses militaires, facteur de risque systémique de guerre, de prise de pouvoir interne, de totalitarisme, de destructions massives, d’asservissement de la population.

        Faut-il prohiber les dépenses militaires, ou règlementer leur usage ?

        Les effets pervers d’une prohibition des dépenses militaires sont les agressions extérieures, le recours aux mercenaires en cas d’urgence, une politique extérieure ou une diplomatie moins crédibles.

        Si la démilitarisation concerne le monde entier, rien que des avantages ! De même si le monde entier ne spécule plus. Mais gare aux tricheurs et malheur à ceux qui ne sauront pas s’en protéger !

        1. Avatar de Julien Alexandre

          Agequodagix,

          Vous êtes obligé de faire de pauvres analogies toutes plus idiotes les unes que les autres pour venir à la rescousse de votre stratégie « rotten apple ».

          Et si on prenait le nucléaire, hein ? Ou bien les astéroïdes qui pourraient s’abattre sur la terre ? Ou bien les petits hommes verts qui pourraient exterminer l’espèce humaine tiens ?

          Faut-il préventivement supprimer les hommes verts ou bien réglementer leurs allers et venues sur terre ? Ah oui, mais Agequodagix vous expliquera qu’il y a des tricheurs parmi les petits hommes verts, et que de toute façon ils viendront quand même, alors plutôt empêcher les petits hommes verts pas trop verts, et laisser les autres faire parce que de toute façon, ma bonne dame, si on interdit, ça marche pas.

          Bon dieu, on est en 2012 dans un système à bout de souffle, et on se tape des discussions avec des trolls qui ne savent plus quoi inventer pour justifier l’injustifiable.

          Et la liquidité hein, z’y avez pensé à la liquidité ? Qu’est-ce qu’on va faire sans liquidité sur les marchés s’il n’y a plus de spéculation ? Et l’alcool, s’il n’est plus liquide, comment on se l’envoie ?

          Non, décidément, votre plaidoyer a la force de l’évidence. Vive la spéculation. Vive Agequodagix. Vive les trolls.

      10. Avatar de Agequodagix
        Agequodagix

        Julien Alexandre,
        Rotten Apple est le second album studio du rappeur de Lloyd Banks sorti en octobre 2006.

        Est-ce cela qui vous préoccupe ou le jeu ci-dessous ?

        « Un monde dominé par le Conseil des 10.
        Une virus nommé Apple qui détruit lentement le corps des personnes contaminées.
        Une méthode ignoble pour sauver les intellectuels et ainsi sauvegarder la culture : la méthode Rotten Apple. Transférer l’esprit du corps malade dans un corps sain et vice versa.
        Des gens qui n’en peuvent plus de cette dictature, des gens qui en sont partisant…
        Qui serez-vous ? Un membre des 10 ? Un intellectuel ? Un illustre inconnu plongé dans le chaos ? A vous de choisir votre voie… »
        http://thao-forum13.activebb.net/t628-rotten-apple

        1. Avatar de Julien Alexandre

          Julien Alexandre,
          Rotten Apple est le second album studio du rappeur de Lloyd Banks sorti en octobre 2006.

          Est-ce cela qui vous préoccupe ou le jeu ci-dessous ?

          « Un monde dominé par le Conseil des 10.
          Une virus nommé Apple qui détruit lentement le corps des personnes contaminées.
          Une méthode ignoble pour sauver les intellectuels et ainsi sauvegarder la culture : la méthode Rotten Apple. Transférer l’esprit du corps malade dans un corps sain et vice versa.
          Des gens qui n’en peuvent plus de cette dictature, des gens qui en sont partisant…
          Qui serez-vous ? Un membre des 10 ? Un intellectuel ? Un illustre inconnu plongé dans le chaos ? A vous de choisir votre voie… »
          http://thao-forum13.activebb.net/t628-rotten-apple

          Et neuneu en plus de ça ? Ou juste damn funny ?

      11. Avatar de Agequodagix
        Agequodagix

        Julien Alexandre,
        A moins que ce ne soient les trolls qui vous préoccupent?

        « En argot Internet, un « troll » est une personne qui participe à une discussion ou un débat (par exemple sur un forum) dans le but de susciter ou nourrir artificiellement une polémique, »

        La prohibition de la spéculation serait-elle une doctrine, et toute polémique sur la spéculation doit-elle donc être considérée comme artificielle parce qu’une doctrine ne se discute pas ?

        « et plus généralement de perturber l’équilibre de la communauté concernée. »

        La prohibition de la spéculation serait-elle la doctrine qui unit les participants à votre blog, et toute polémique sur ce thème risque-t-elle de perturber l’équilibre de votre communauté?

        « L’expression peut aussi s’appliquer à un message dont le caractère est susceptible de provoquer des polémiques ou est provocateur, ou auquel on ne veut pas répondre et qu’on tente de discréditer en le nommant ainsi. »

        Ou est-ce vous qui préférez employer l’argument du trollage pour discréditer votre contradicteur et pour ne pas répondre quand vous êtes à court d’arguments ?

        « Le mot « troll » peut également faire référence à un débat conflictuel dans son ensemble. »

        Il ne semble pourtant pas que tout débat conflictuel soit interdit sur votre blog !

        « Dans la majorité des cas, l’évaluation repose sur l’aspect récurrent ou caricaturé de l’argumentation, les participants peuvent alors tout aussi bien être qualifiés de « trolls » que de « trolleurs ». En français, le terme « trollage4» existe aussi pour désigner les actions des personnes considérées comme des trolls. »

        Evidemment, si l’argument de l’un est la caricature de l’autre et réciproquement, celui qui détient le pouvoir de censure aura toujours le dernier mot.

        « Le troll est à distinguer du Flaming, qui consiste en l’envoi de messages délibérément hostiles et insultants avec l’intention de créer un conflit. (Wiki.) »

        Notre Vignerronron national pourrait être considéré comme un virtuose du flaming. Les flameurs seraient-ils autorisés et pas les trolleurs, parce que, sur votre blog, argumenter serait pire qu’insulter ?

        1. Avatar de Julien Alexandre

          Agequodagix,

          Je vais vous expliquer pourquoi vous êtes un troll :

          – vous venez nous affirmer doctement qu’interdire la spéculation aurait des effets pervers et que par conséquent il ne faut pas le faire ;

          – on vous demande d’expliquer quels seraient ces effets pervers ;

          – vous répondez que c’est impossible à savoir.

          Quelle contradiction apportez-vous ? Quels arguments à l’appui de votre pseudo-démonstration ? Rien, du vent, nada, walou, nicht.

          Que faites-vous depuis ? Rien, vous faites la causette. On ne vous retient pas.

      12. Avatar de Moi
        Moi

        @Julien:
        – « Plusieurs personnes vous ont demandé d’expliquer en quoi la spéculation pouvait avoir des effets positifs. On attend. »
        – « Comme l’alcool, on est certain que la spéculation a des effets toxiques, mais que beaucoup de gens y trouvent des agréments, comme euphorisant ou source de bénéfices. »

        Voilà. Laisse tomber. On a compris son créneau, c’est soit un boursicoteur soit un courtier. Et si des gens en crèvent, il n’en a rien à cirer tant que ça euphorise et que ça bénéficie les gusses dans son genre. Tu devines aussi pourquoi il peut pas te dire ouvertement quels seraient les effets pervers de l’interdiction de la spéculation: c’est juste parce que son petit plaisir/bénéfice va s’en trouver lésé.

      13. Avatar de Agequodagix
        Agequodagix

        Moi,
        Il est possible pour celui qui n’en consomme pas, de savoir que l’alcool est un euphorisant et une source de bénéfices.
        Julien Alexandre,
        Agequodagix vous croyait plus pugnace.et moins doctrinaire…

        1. Avatar de Julien Alexandre

          Cher Agequodagix,

          On vous a laissé faire votre sketch, c’est déjà sympa.
          Vous pouvez aller le faire ailleurs maintenant, il y a un paquet de terres de mission pour vos arguments imparables.

    2. Avatar de vigneron
      vigneron

      Un exégète émérite ne saurait mieux extraire la substantifique moelle de la prose (du ramage) de notre nouvel ami pigeonneau Acrithène (suivez le sur twitter notre pigeonneau…)qu’une seule phrase, un seul mot, mieux, une seule lettre, une simple fôte, sortie inopportune de l’auguste gosier de notre colombin :

      Mais au fonds la question n’est pas tant pratique ou utilitariste, mais tient à la liberté des gens.

      Il n’a pas bon fond, Acrithène, uniquement de bons fonds, peu lui chaut le Bien, beaucoup plus les biens, au fond (hauts fonds ? ).
      Ainsi fonds fonds fonds les petites marionnettes…
      Pigeonnette, gentille pigeonnette, pigeonnette je te plumerai…

      1. Avatar de François78
        François78

        Vigneron, j’ai une réponse à votre commentaire (tardif, mais pas inattendu, normal pour tout dire) dans le billlet précédent.

        Le train-train quoi …

      2. Avatar de Acrithène
        Acrithène

        Un Google scholar et un correcteur d’orthographe ampoulé. Super !

        Messieurs, si l’orthographe est importante, il ne faudrait pas qu’elle empêche le débat de fond(s ?). Quant à Google… pfff. Google n’est que le reflet de l’opinion des cafés et des modes. J’utilise JSTOR et je n’y ai jamais vu les bêtises dont nous discutons.

        1. Avatar de Julien Alexandre

          Le fonds Monsieur Liberté, vous l’avez touché des pieds et de la tête. Faut-il encore creuser ? On ne sait jamais, vous trouverez peut-être du pétrole.
          Tout ceci n’est bien sûr que spéculation, comme tout n’est que capitalisme, cela va de soi.

    3. Avatar de eric
      eric

      A critene,c’est quoi un chasseur collecteur?ça se trouve a bercy?

      1. Avatar de michel lambotte

        99% de l’histoire de l’humanité
        http://clairetlipide.wordpress.com/2011/09/05/la-pire-erreur-de-lhumanite-lagriculture/
        http://sante.medifact101.com/page/estas-tan-saludable-como-un-cazadores-recolectores.html
        On ne peut pas jeter par dessus bord 99% de l’histoire de l’humanité
        Je comprends kercoz, il faut l’étudier et s’en inspirer.
        Que vaut encore l’argument de Acrithène à ce sujet?

      2. Avatar de michel lambotte

        Ah j’oubliais … merci Google

      3. Avatar de Crapaud Rouge
        Crapaud Rouge

        Merci pour le lien sur « la pire erreur de l’humanité« , très intéressant.

      4. Avatar de Crapaud Rouge
        Crapaud Rouge

        Les chasseurs-cueilleurs ont eux aussi comme une grosse erreur, celle d’exterminer le gibier ! Cf. l’article du Monde (qui faisait l’objet du billet : « LES AUTRES NOUS ÉPATERONT TOUJOURS !« ) :

        Quand les hommes franchissent le détroit de Béring, 12 000 ans avant J. -C., et gagnent l’Amérique du Nord, ils se livrent à un carnage inouï. En quelques siècles, ils exterminent les tigres à dents de sabre, les lions, les élans-stags, les ours géants, les bœufs musqués, les mammouths, les mastodontes, les paresseux géants, les glyptodontes (des tatous d’une tonne), les castors colossaux, les chameaux, les grands chevaux, d’immenses troupeaux de bisons. Des animaux qui ont survécu à trois glaciations périssent : 73 % des grands mammifères d’Amérique du Nord, 85 % de ceux d’Amérique du Sud. « Ce fut la disparition animale la plus massive depuis celle des dinosaures, continue Jared Diamond. Ces bêtes n’avaient aucune expérience de la férocité d’homo sapiens. Ce fut leur malheur. Depuis, nous avons encore fait disparaître d’innombrables espèces. »

        L’Australie n’ayant pas échappé au carnage, l’on peut conclure que l’espèce humaine est de type invasive, et que la disparition du gibier a pu être aussi une raison d’adopter l’agriculture.

      5. Avatar de Pignouf 1er
        Pignouf 1er

        @michel lambotte et autres
        « On ne peut pas jeter par dessus bord 99% de l’histoire de l’humanité »

        L’humanité a souvent avancé sous la contrainte, il ne faut pas systématiquement ne voir que l’aspect négatif des choses. Et ce qui est disparu ne l’est pas forcément, comme nous le rappelle Silene Stenophylla.

      6. Avatar de michel lambotte

        @Pigouf 1er
        Merci pour l’info, on en apprend tous les jours.
        http://www.lepoint.fr/science/une-plante-a-fleurs-ressuscitee-32-000-ans-plus-tard-21-02-2012-1433728_25.php
        Bien entendu il y a des choses positives chez les chasseurs ceuilleurs et aussi des choses négatives comme le rappelle Crapeau Rouge.
        L’ére agraire et l’ère capitaliste ont aussi apporté de bonnes choses comme des mauvaises, nous entrons dans une nouvelle ère qui devra s’inspirer de tout ce qui était bon au paravant.
        Ce n’est qu’un point de vue.

      7. Avatar de kercoz
        kercoz

        Dans les boucles entropiques il y a une règle : le prédateur disparait toujours avant la proie . La raison du passage a l’agraire serait plutot ailleurs et ce passage peut etre la cause de la disparition des proies et non la conséquence .

      8. Avatar de vigneron
        vigneron

        Kercoz, on la connaît la raison : les femmes à la cuisine et au jardin, les chasseurs au bistrot, « y’a pu d’gibier bobonne, faut qu’tu cultives mon jardin, j’va en causer avec les potes…» et l’aut bobpnne, candide, qui va au jardin. Une sorte de Vol Terrien quoi.
        That’s all, la v’là ta révolution néolithique.

    4. Avatar de Kaiel

      Lisez les livres du sieur Jorion si vous voulez réellement comprendre ou faites marcher Google pour lire 2 ans de réponse à vos propos récurrents et sans fonds.
      Le Capitalisme à l’agonie serait un bon début déjà.
      Sinon cherchez jducac sur le blog c’est un pote à vous.

      1. Avatar de Acrithène
        Acrithène

        C’est vraiment curieux cet argument d’autorité Google.

        Ce que je pense est enseigné dans toutes les universités du monde. Cela ne signifie absolument pas que c’est nécessairement la vérité, mais ça rend l’argument Google assez médiocre.

        1. Avatar de Julien Alexandre

          L’argument d’autorité Acrithène (« ce que je pense est enseigné dans toutes les universités du monde ») est un argument de faible, parfaitement médiocre.

          Si on enseigne dans les universités d’économie que la spéculation, c’est strictement identique à une prédiction météo comme vous le soutenez, on a pas du fréquenter les mêmes universités ni lire les mêmes bouquins.

          Evidemment, tout le monde n’a pas un master de « l’Université de la Liberté par la propriété privée / à bas l’État ». CQFD

      2. Avatar de Acrithène
        Acrithène

        Où avez-vous vu un argument d’autorité ? Il est marqué ou non « Cela ne signifie absolument pas que c’est nécessairement la vérité » ?

        C’est l’argument d’autorité « c’est marqué sur Google » qui est ridicule. Continuez de tirer sur des hommes de paille…

        1. Avatar de Julien Alexandre

          Acrithène, ça y est, on passe en mode troll ? On vous indique que vous pouvez trouver la réponse à vos éminentes questions en faisant une simple recherche, mais non, Monsieur Liberté attend que l’on se plie à ses exigences et qu’on lui réponde sur le champ à son objection d’une acuité intellectuelle stupéfiante, à savoir que prévoir la météo, c’est de la spéculation. Mais non, ce qui vous intéresse, c’est parler de Google, et faire semblant de ne pas comprendre ce qu’est un argument d’autorité.

          On va se dire au revoir ici Acrithène, on a déjà le plein de trolls ici qui font vôtre office avec un tantinet plus de bonne foi.

    5. Avatar de Agequodagix
      Agequodagix

      @ Acrithène

      « Si on voulait que la population française ait un mode de vie généralisée à l’échelle de la planète, il faut 6 planètes »

      Par conséquent, la France et ses penseurs comptent prendre l’initiative, quoi qu’il leur en coûte, de donner l’exemple d’un mode de vie plus qualitatif, plus équitable, et moins quantitatif.

      « Quand on vivait à l’échelle de bandes de chasseurs collecteurs qui était au maximum 50 à 80 personnes nous n’avions pas les problèmes que nous avons maintenant… »

      Nous savons tous que l’informatique, source de complexité, est également capable de gérer cette complexité.

      2) Le rôle des intérêts

      Ce sont les intérêts des sommes prêtées aux riches par des riches qui sont utilisées pour prêter à de riches spéculateurs qui les prêteront à d’autres riches spéculateurs, et ainsi de suite… qui posent problème. Beaucoup d’intérêts sont alors payés et collectés en faveur des riches pour peu d’investissements productifs de biens et de services utiles à la population.

      « Celui qui spécule veut vendre plus cher qu’il n’a acheté, et va pousser le marché dans cette direction-là »

      Cela veut simplement dire que la spéculation accentue la volatilité des marchés. Mais le concept de volatilité et son éventuelle nocivité sont difficile à expliquer en termes simples aux étudiants d’une université d’été.

      4) Interdire la spéculation

      « Quand on parle de « spéculateur », on ne parle pas d’un intervenant qui se couvre pour un risque qu’il court effectivement, on parle d’un créateur de risque systémique : qui crée un risque là où il n’existait pas auparavant. » (PJ)

      Le casino et la loterie créent pour les particuliers un risque là où il n’existait pas auparavant, contre un espoir de gain illimité. L’interdiction des jeux et paris dure jusqu’à leur légalisation moyennant règlementation. Les inconvénients d’une interdiction de principe en termes de perte de revenus pour l’Etat et de criminalité l’emportent toujours sur le risque systémique.

      Cela vaut évidemment pour la spéculation financière, avec beaucoup de réticences sur ce blog.

      5) Jorion a-t-il étudié un jour l’histoire ?

      Paul Jorion a tout étudié, mais l’énergie et la conviction qu’il met à publier, diffuser, et à rendre compréhensible pour tous des concepts compliqués vont de pair avec quelques rares imprécisions lorsqu’il parle de façon improvisée dans les innombrables conférences et débats auxquels il est convié.

      La colonisation, dans le sens courant, concerne la colonisation de pays considérés comme sous-développés, dont certains pays d’Amérique du Sud, par les pays développés, durant le XIXème siècle.

    6. Avatar de rahane
      rahane

      @acritène
      donc en résumé
      le problème c’est que les pauvres sont pauvres, voir trop pauvres
      pauvres d’esprit, pauvres en moyens, pauvres en marge bénéficiaires qu’il n’ont pas les moyens d’êtres riches ou de le devenir et que de surcroit il font trop d’enfants (pauvres…) qui ne deviendront même pas de grands scientifiques…. pour contribuer à l’avènement d’une civilisation riche… et civilisée

      au néololithique pensez vous qu’il exista déjà des pauvres?
      que pensez vous de la soudaine multiplication des pauvres dans la société française ces dernières années?
      ( ouiouioui je parle bien des pauvres français et non des indiens ou des congolais)
      est-ce que ces pauvres là se multiplient autant qu’ailleurs par parthénogenèse ou comme résultat de la lutte entre riches ( le perdant est disqualifié)?ou de la lutte entre les pauvres( le fait de lutter entre eux appauvrissant les riches eux-mêmes)?
      pensez vous que la théorie qui poserait comme postulat que pour créer un riche il faut avoir son équivalent en pauvres par 95 et que donc le travail d’un riche( un vrai) serait de créer une activité ou une situation générant 95 pauvres? pourrait-on alors voir le processus de la création de richesse ( et surtout de riches) comme une sorte de pathologie? et que d’en découvrir le virus et le déroulement clinique pourrait nous donner les moyens de limiter la pandémie? (en tout cas pour le fait que cela crée vraiment trop de pauvres, bien entendu!)

    7. Avatar de Devillebichot Guy
      Devillebichot Guy

      Quand on dit qu’il faudrait 6 planètes Terre si tous les terriens consommaient comme les Français,on utilise un concept qui a été défini:celui d’empreinte écologique.Le Professeur Jorion
      a simplement recouru à ce concept en principe connu ,et qui a l’avantage de bien faire comprendre UN PROBLEME dont les résidants des zones « riches » de notre Planète sont loin
      d’avoir conscience.Allez,un petit effort pour comprendre l’essentiel,ensuite on peut affiner,et
      approfondir.Au travail!

  25. Avatar de ...

    Le diagnostic est bien posé mais je ne vois pas bien la solution puisque mieux répartir les richesses pour redonner du pouvoir d’achat à l’ensemble de la population mondiale afin qu’elle puisse simplement vivre dignement au standard européen reviendrait à consommer l’équivalent de plusieurs planètes terres en matières premières. Ce n’est pas un problème de politique mais de physique…enfin il me semble

    1. Avatar de michel lambotte

      Vous avez parfaitement raison « trois petit points »
      Le problème est, qu’en même temps qu’il faut répartir la richesse, il faut changer de standard, et c’est évidemment un problème politique avant tout.
      Je pense que le changement de standard est un préalable (ou un accompagnement) à la répartition des richesses, mais cela n’apparaît pas encore sur le blog.

  26. Avatar de Perdu de vub

    Une décision « courageuse  » serait donc d’interdire la spéculation .

    Ok , mais où va aller l’argent qui servait à alimenter cette spéculation?
    Parce que le problème de fond est bien celui d’un monde où la concentration des richesses s’accélère et qui , suite au  » croissez et multipliez  » a atteint des limites . Pour ma part , je pense que notre monde est plutôt poussé à changer son mode de raisonnement. Notre façon de survivre influence notre mode de pensée , et l’on ne survit pas de la même manière au fond d’une caverne qu’au milieu d’une mégapole.

    Bref, dans le cas de figure d’une concentration des richesses, le problème ne sera t’il pas toujours créé là où se déverse le flot des surplus ?

    Et si la valeur de l’argent ( â long terme ) ne résidait pas seulement dans son accumulation mais dans la valeur de son rôle dans le dynamisme économique .
    Il semble logique qu’une société où l’on ne se demande plus comment un consommateur peut acheter les biens produits tout en ayant de moins en moins de pouvoir d’achat ne peut voir que sa monnaie perdre de la valeur .
    Ce qui voudrait dire que l’accumulation de richesses poussent les accapareurs à s’appauvrir …de la richesse non créée du fait de leur cupidité.
    C’est le syndrôme de « Louis14 qui se croyait riche  » , roi fortuné dont personne aujourd’hui n’envierait les conditions de vie .
    Combien de générations après lui avant de comprendre que l’amélioration des conditions de vie passait par l’éducation ?
    Combien de génération après nous avant de comprendre que notre survie passe par la compréhension d’une donne nouvelle : le malheur des uns est le malheur des autres ?

    1. Avatar de izarn
      izarn

      C’est ce que je dis un peu plus haut. L’accumulation entre quelques mains ne serait pas perfomante. Car le processus de recirculation est trop faible, trop simpliste, trop marqué et a tendance à ne plus prendre de risque, pour perdurer dans le temps.

    2. Avatar de ERIX le Belge
      ERIX le Belge

      Une décision « courageuse » serait donc d’interdire la spéculation

      Interdire la spéculation c’est une bonne idée, bien sûr. Le problème c’est que je me demande qui va pouvoir mettre cela en place…
      Créer une monnaie qui perd de sa valeur dans le temps et obligée ainsi de circuler dans l’économie, c’est aussi une possibilité.
      Mais pourquoi ne pas voir les choses de manière plus positive, plutôt que d’interdire seulement ou de sanctionner un actif en lui faisant perdre de la valeur, pourquoi ne pas garder le principe d’un mécanisme qui ajoute de la valeur à cet actif s’il est utilisé ? Mais pas n’importe quelle valeur, pas des petits clones comme des intérêts, qui iront s’empresser d’alimenter la machine à spéculer. Une plus-value donc, mais différente de celle que nous connaissons, une valeur orientable en fonction d’objectifs économiques, sociaux, écologiques ou autres… et modifiable lorsque l’objectif est atteint. (quitte à supprimer, diminuer ou rendre négatifs les intérêts traditionnels, pas de pitié 🙂 ).
      Des intérêts (on pourrait même faire ça avec le capital) qui seraient utilisables uniquement dans certains domaines particuliers, dans les autres ce serait interdit ou plutôt (très) fortement découragé.

      N’importe quel psychologue vous dira que la négation n’est pas le meilleur incitant, elle a plutôt un effet repoussoir ou créateur de conflit destructeur : interdire sans proposer d’échappatoire ou de projet de substitution ne mène souvent qu’à un contournement ou à un renforcement de ce qu’on cherchait à combattre. Il vaut mieux proposer des choses enthousiasmantes, positives, sinon ça ne marchera pas : l’adhésion marche mieux que la contrainte..

      Ce qui est expliqué ci-dessus n’est peut-être pas réaliste mais c’est un exemple, juste une remarque se voulant constructive..

      1. Avatar de Garorock
        Garorock

        @Erix
        Si c’est parfaitement réaliste!
        Inciter ceux qui possèdent des ass-vie à « investir » leurs éconocroques dans le développement local, solidaire, équitable, écologique, etc… créateur à moyen terme d’activités utiles et raisonnables plutôt que dans la spéculation est tout à fait possible. Ce n’est qu’une question de volonté politique.
        Quel serait leur « intétêt »?
        Préparer un monde meilleur pour leurs enfants.

  27. Avatar de dissy
    dissy

    Debt crisis: Spain’s jobless flee to Argentina.

    Desperate Spaniards are fleeing in their thousands to set up new lives in Argentina, preferring rampant inflation to the prospect of searching for a job in a country with the highest unemployment rate in the industrialised world.

    Official figures show that more than 65,000 Spaniards have fled to Argentina since the onset of the 2008 financial crisis, with another 25,000 settling in Mexico…

    http://www.telegraph.co.uk/finance/financialcrisis/9592270/Debt-crisis-Spains-jobless-flee-to-Argentina.html

    Debt crisis: ECB board member shuts door on Greek pleas for leniency.

    Greece cannot have more time to repay its debt to the European Central Bank because it would be illegal and « illogical », board member Joerg Asmussen has said, as he shut the door on pleas for leniency from the bank.

    http://www.telegraph.co.uk/finance/financialcrisis/9592438/Debt-crisis-ECB-board-member-shuts-door-on-Greek-pleas-for-leniency.html

  28. Avatar de dissy
    dissy

    6.000 CRS pour protéger Merkel à Athènes mardi.
    Ce genre de provoc est il bien nécessaire?

    Over 6,000 Cops Will Protect Merkel On Her 6 Hour Visit To Athens.

    Angela Merkel is finally coming to the one country where the local media will not tire of photoshopping her in various Nazi outfits. The result: at least 6,000 policemen (and more like 7,000 according to Spiegel) will be deployed to protect her on her 6 hour visit to Greece on Tuesday, the first since the crisis erupted in 2009, and which has seen Greek unemployment explode from manageable to 25% at last check. Another result: parties from across the spectrum have said they will protest her visit, and strikes will further shut down what is already a completely shuttered economy. « She does not come to support Greece, which her policies have brought to the brink. She comes to save the corrupt, disgraced and servile political system, » said Alexis Tsipras, who leads the opposition Syriza alliance. « We will give her the welcome she deserves. »…

    http://www.zerohedge.com/news/2012-10-07/over-6000-cops-will-protect-merkel-her-6-hour-visit-athens

    http://www.spiegel.de/politik/ausland/griechenland-reise-von-merkel-7000-polizisten-im-einsatz-a-859946.html

  29. Avatar de GUICHE
    GUICHE

    Minc ? Minc…ce alors ! Le surdoué ? Celui qui sait ? Qui sait quoi ? Qui sait surtout s’attirer les amitiés de ceux qui ne savent pas et, forcément , lui font confiance ! Minc qui spécule, spécule , sur l’ignorance …. des autres !
    Personnellement, j’ai (trop tardivement…) suivi et apprécié Paul JORION et je me refuse à « spéculer » depuis que j’intériorise ses messages , la vérité….

  30. Avatar de Germanicus
    Germanicus

    Le problème c’est que nous n’avons même pas des personnalités telles que Winston Churchill ou Delano Roosevelt en portefeuille, nous n’avons que des « coincés » au pouvoir.
    Hollande concé entre difficultés budgetaires, Merkel, les marchés financiers, problèmes intériereurs (de la France)……………,
    Draghi coincé entre le choix de continuer à maintenir la Grèce dans la zone euro, ou bien de déclencher sa sortie. Les deux tendances sont en réalité périlleuses, l’une étant trop coûteuse et sans issue réelle, l’autre sera propablement le signal de l’implosion du système euro……..

    On vit dans une époque coincée où les coincés sont au gouvernail.
    Que pourrait-on faire pour décoincer?

  31. Avatar de jducac
    jducac

    Bravo ! Je vous ai trouvé très pédagogue et très bon vendeur des thèses que vous avez choisi de soutenir. Ce sont probablement les plus humaines, pour nous occidentaux, s’il n’y pas moyen d’éviter un effondrement ramenant la population mondiale au niveau évalué par Paul Chefurka pour la fin du siècle.

    Par contre, si la réduction de population envisagée, est exagérée, si le génie et le courage des hommes permettent d’éviter un effondrement aussi grand, les orientations que vous suggérez (rééquilibrage des richesses pour relancer la croissance par la consommation) réduisent les chances de minimiser l’effondrement, parce qu’elles accélèrent l’épuisement des richesses.
    C’est une question de pari. Pari perdant du style « A quoi bon » dans le premier cas. Pari gagnant du style « Nous gagnerons coûte que coûte »dans le second.

    Par contre, il n’y a que des avantages à tirer d’une interdiction de la spéculation, comme vous le proposez depuis longtemps. Elle pourrait être complétée par la constitution de stocks mondiaux sous responsabilité de l’ONU et de l’introduction de durées minimales de détention des titres de propriété.

    1. Avatar de Pierre-Yves D.
      Pierre-Yves D.

      Jducac

      Vous avez zappé la partie la plus importante du raisonnement de Jorion.
      Ce n’est pas le pouvoir d’achat plus équitablement réparti qui conduit à l’épuisement des richesses naturelles, mais à l’inverse le déséquilibre dans la répartition des richesses (ie des revenus) qui conduit au mécanisme des avances rémunérées (prêts à intérêt) et oblige à toujours plus de croissance pour payer des intérêts croissants.
      De plus ce que vous dites en préambule est très contradictoire avec ce que vous dites de la spéculation, car celle-ci permet justement de mettre un frein à la concentration des richesses.

      L’arrêt de la machine à spéculer ne fait pas que déconcentrer la richesse, elle rééquilibre aussi la réparation du pouvoir dans la société, ce qui permet à la société de s’assigner d’autres buts que ceux poursuivis actuellement par une minorité possédante.

      1. Avatar de Perdu de vub

        La machine de la spéculation arrétée , restera le carburant , soit d’énormes masses d’argent pour qu’elle type d’autre machine ?

      2. Avatar de Pierre-Yves D.
        Pierre-Yves D.

        perdu de vub

        Sérieusement, vous manquez d’idées ? 😉
        Je penserais plus en termes de société.
        Il faut réduire la complexité du système, ce qui implique la création de nouvelles institutions, ou pour le moins l’amélioration des institutions existantes, essentiellement par l’extension du domaine de la démocratie à l’économie.
        C’est quand l’économie politique est niée, comme aujourd’hui par la (pseudo) science économique, que l’on raisonne en termes de machines, de mécanismes, indépendamment de l’action réfléchie des hommes. La finance doit devenir une simple technique au service du bien commun. Pour une société où prime la solidarité.

      3. Avatar de jducac
        jducac

        @ Pierre-Yves D. 8 octobre 2012 à 00:05

        Ce n’est pas le pouvoir d’achat plus équitablement réparti qui conduit à l’épuisement des richesses naturelles, mais à l’inverse le déséquilibre dans la répartition des richesses (ie des revenus) qui conduit au mécanisme des avances rémunérées (prêts à intérêt) et oblige à toujours plus de croissance pour payer des intérêts croissants.

        Procédons d’abord par étape, de manière simplifiée et objective. Notre société humaine, à partir d’êtres morphologiquement semblables s’est, pour divers raisons liées à l’influence de l’environnement, (famille, systèmes d’éducation, expériences personnelles et collectives, actions syndicales et politiques etc…), constituée en gros, en deux classes d’individus.

        Une première classe aspirant à s’élever dans la société afin d’occuper une position plus confortable et moins vulnérable. Ce sont ceux que je désigne comme étant animés d’un esprit capitaliste. Ils se préoccupent plus du futur que les autres et de ce fait, veillent à ce que leurs possessions, leurs avoirs, leur patrimoine, leur richesse soit préservée afin de toujours disposer de moyens d’agir et de réagir, c’est-à-dire de rester vivants et influents le plus longtemps possible. Eux-mêmes et ceux qui leur sont les plus chers, leurs héritiers.

        Pour atteindre cet objectif ils veillent à ce que, sur la durée, ils dépensent moins (consomment moins) que ce que leur travail, incluant la gestion d’entreprise et autres patrimoines, leur rapporte. Ils visent à s’enrichir et surtout à ce que leurs possessions ne se dévaluent pas en terme de capacité à les faire vivre.

        La seconde classe, comprend deux catégories. D’une part les anticapitalistes, c’est-à-dire ceux qui ne veulent surtout pas apparaître un temps soit peu accumulateurs, donc capitalistes, et qui visent à avoir leur compte pratiquement à zéro en fin de mois. D’autre part, tous ceux dont la seule motivation est de jouir le mieux possible de la vie et du temps présent, au moindre effort, sans se soucier ni de comment c’est devenu possible (alors que tout est un héritage du travail passé), ni de ce que cette attitude peut avoir comme conséquence sur le futur, et donc sur les conditions de vie des générations suivantes.

        Si par un moyen ou un autre on redistribue plus de revenu, c’est-à-dire plus de pouvoir d’achat, la classe qui ne veut surtout pas accumuler, ou dont la seule motivation est de jouir le plus possible du temps présent, sans se soucier du futur et du devenir des générations suivantes, consommera ce supplément. Or consommer plus, lorsque l’économie est majoritairement dépendante de ressources non renouvelables (énergies fossiles & métaux) c’est nécessairement consommer ces ressources, qu’elles soient sur le territoire des consommateurs ou sur le territoire des autres, lesquels en vivent en les vendant et de ce fait, en s’appauvrissant.

        Que pensez-vous de ce raisonnement à ce stade de la démonstration? Je vous répondrai sur la question du prêt à intérêt,ultérieurement.

      4. Avatar de michel lambotte

        @ jducac
        Les capitalistes sont individuellement plus consommateur que la classe que vous qualifiez de tous ceux dont la seule motivation est de jouir le mieux possible de la vie et du temps présent, au moindre effort, sans se soucier ni de comment c’est devenu possible (alors que tout est un héritage du travail passé), ni de ce que cette attitude peut avoir comme conséquence sur le futur, et donc sur les conditions de vie des générations suivantes.
        Je suppose que vous voulez parler de la classe des travailleurs, chômeurs, allocataires sociaux qui ne sont pas capitalistes, dites vous bien que j’en fais partie et que je n’ai pas de leçon de sobriété à recevoir de vous.
        Permettez moi d’expliquer mon sentiment sur la question de savoir pourquoi « cette classe » est devenue consumériste.
        Enfant, (55 à 60) je ne connaissais pas la société de consommation, c’est vers les années 60 65 que j’en ai pris connaissance et même en ai pris goût jusqu’aux années 80 où j’ai pris conscience du problème écologique.
        Ces années 60 à 65 ont été déterminées par le fait que l’offre commençait à dépasser la demande et qu’il fallait à tout prix pour que la classe capitaliste puisse continuer de capitaliser trouver le moyen de créer de nouvelles richesses. (C’est ce que Pierre Yves D essaie de vous expliquer)
        Suite à cela, tout un système complexe de marketing a été installé pour vendre à tout prix. (rien à voir avec Mai 68)
        Dans le même temps, la prospection de pétrolre arrivait à son maximum, hélas à cette époque on ne le savait pas, c’est maintenant un fait établi (cfr JM Jacovinci)
        Pourquoi les capitalistes de votre génération n’ont-il pas vu dans cette manne un capital a gérer en bon père de famille afin de construire un développement durable encore valable dans mille ans?
        Et maintenant qu’a-t-on?Une génération de jeunes biberonnée à la société de consommation construite par votre générationDe ce fait, cela devient un problème très complexe de responsabiliser la jeunesse vers ce développement auquel j’aspire.
        Non pas qu’il n’y a pas des jeunes qui l’ont compris mais qu’il y a encore une masse importante de moutonniers qui devront s’éveiller à ces réalités.
        Je pense que les richesses se répartiront si nous pouvont créer un nouveau système de créations et de distribution de ces dites richesses.
        De toutes façons, nous n’avons pas le choix , l’austérité continuera tant qu’on ne mettra pas en route un tel système encore très difficile à définir aujourd’hui.
        Il y a des pièces détachées un peu partout, mais on n’a pas encore établi le plan de montage, c’est le contraire de ce que vous avez connu dans votre métier.
        Au fait, la nature elle procède comme cela, c’est de l’autoorganisation;

      5. Avatar de Pierre-Yves D.
        Pierre-Yves D.

        jducac

        il y a un très gros hic dans votre analyse.
        Une même classe réunit en réalité ceux qui selon votre définition ont l’esprit d’entreprise et accroissent donc leur patrimoine et ceux dont la motivation est de jouir le mieux possible de la vie et de l’instant présent.
        Cette classe c’est celle des entrepreneurs-investisseurs qui a tout le loisir de consommer et de jouir de cette consommation parce que les sommes d’argent consacrée à cette consommation sont d’une part supérieures à celles dépensées par les classes « inférieures » et d’autre part ne constituent pas tout le salaire et le revenu des personnes qui appartiennent à cette classe.

        C’est cette même classe, dont les besoins sont satisfaits au delà du nécessaire (comparativement aux besoins des autres classes), qui comme vous l’indique Michel Lambotte, pousse au développement du crédit, à la fuite en avant de la croissance, simplement pour maintenir ou accroître son niveau de vie et à tout le moins son statut social.
        Pourquoi cette classe favorise t-elle le développement de la sphère financière, pourquoi doit-elle susciter une consommation croissante, pourquoi doit-elle organiser la compétition entre les peuples, via ses relais politiques, si ce n’est parce que dans la répartition du profit occasionnée par la production des biens et services, elle s’accapare la plus grande part, au détriment des autres classes, si bien qu’il ne lui reste la voie des expédients pour persévérer dans son être social, avec tous ses privilèges que cela comporte.

        La prévoyance n’est donc pas l’apanage du système capitalisme. Celui-ci au contraire dilapide à court terme les ressources disponibles parce qu’il s’agit toujours d’être le premier dans une compétition qui est en même temps une fuite en avant entraînant toute l’humanité dans son sillage.

        L’investissement à long terme, l’économie des moyens, la prévoyance,

      6. Avatar de jducac
        jducac

        @ michel lambotte 8 octobre 2012 à 21:41

        Je suppose que vous voulez parler de la classe des travailleurs, chômeurs, allocataires sociaux qui ne sont pas capitalistes, dites vous bien que j’en fais partie et que je n’ai pas de leçon de sobriété à recevoir de vous.

        Dans cette seconde classe, il n’y a pas que des gens pauvres. Il y a des gens de toutes conditions, y compris des riches qui flambent sans réfléchir, l’argent qu’ils gagnent facilement sans toujours s’interroger sur ce qui le justifie. Ils ne se sont jamais interrogés sur le sens qu’ils devaient donner à leur vie. Ce qui réunit les gens de cette classe, c’est le fait de n’avoir pas pris conscience de leur mission sur terre, à savoir, assurer la survie de leur espèce en laissant aux générations suivantes des conditions équivalentes ou supérieures à celles dont ils ont bénéficié.
        Ces conditions concernent aussi les aspects matériels, que certains idéalistes inconscients appellent à mépriser. Elles concernent aussi, l’état d’esprit, la mentalité, la morale et le sens de la responsabilité qui sont tout aussi importants.

        Je vous remercie d’avoir fait part de votre analyse en expliquant pourquoi nous en sommes arrivés là. Et ne croyez pas que je veuille vous donner de leçons de sobriété. Je sais que vous vous en êtes persuadé vous-même, quitte à faire porter à d’autres la responsabilité d’une surconsommation suicidaire. Depuis le pêché originel, la volonté est la seule parade à la tentation, il suffit d’en être toujours conscient et de ne pas reporter la faute sur les autres.

        Je voulais seulement démontrer que si l’on donne plus de pouvoir d’achat à des personnes qui n’aspirent qu’à consommer, elles le consommeront, ce qui contribuera à accélérer la consommation des richesses non renouvelables. Il vaudrait beaucoup mieux utiliser cela à investir, dans des économies d’énergie ou des énergies nouvelles quitte à soumettre tout le monde à une cure d’austérité. Entre notre niveau de vie occidental et celui des plus démunis de la terre, qui survivent malgré tout, il y a encore de la marge.

        Je voulais aussi montrer que ceux qui disposent de richesses petites ou grandes, résultant du fait qu’ils ont moins consommé que ce qu’ils auraient pu, ont ainsi contribué à préserver les ressources non renouvelables de la planète.

      7. Avatar de jducac
        jducac

        @ Pierre-Yves D. 8 octobre 2012 à 22:37

        Une même classe réunit en réalité ceux qui selon votre définition ont l’esprit d’entreprise et accroissent donc leur patrimoine et ceux dont la motivation est de jouir le mieux possible de la vie et de l’instant présent.

        Pas du tout. Relisez-moi bien et vous verrez que dans « la première classe » il peut y avoir ceux des pauvres qui aspirent à s’élever et qui, pour ce faire, veillent à s’enrichir( donc à enrichir leur pays) en travaillant beaucoup et en consommant le moins possible au lieu de consommer tout ce qu’ils gagnent, voire à s’endetter. Ces gens là ne craignent pas d’être taxés de capitalistes parce qu’ils s’enrichissent. Si tout le monde avait fait comme eu en Europe, en particulier en Europe du Sud incluant la France, nous n’en serions pas là où nous sommes.

        Nos dirigeants, élus démocratiquement n’ont pas compris que leur mission première n’était pas de materner le peuple mais de lui permettre de se survivre, c’est-à-dire de laisser aux générations suivantes les moyens matériels et moraux indispensables à la perpétuation de la civilisation occupant un territoire dont ils s’étaient proposés d’assurer le destin.

        Paul Jorion dit qu’il n’existe plus aujourd’hui d’hommes politiques courageux, mais il oublie de signaler un homme de sa génération, le Chancelier Schröder, qui n’a pas hésité à montrer l’exemple d’une gestion de bon père de famille incitant à travailler et à consommer moins pour faire s’élever son pays et le faire accéder à ce que j’appelle « la première classe »

        Merci de prendre le temps de bien me relire afin de faire une réponse solide et plus circonstanciée. J’en ai besoin pour pouvoir répondre à votre question sur les prêts à intérêt.

      8. Avatar de Pierre-Yves D.
        Pierre-Yves D.

        jducac,

        Comparons vos deux propositions qui définissent la classe capitaliste, selon vous.

        Une première classe aspirant à s’élever dans la société afin d’occuper une position plus confortable et moins vulnérable. Ce sont ceux que je désigne comme étant animés d’un esprit capitaliste. Ils se préoccupent plus du futur que les autres et de ce fait, veillent à ce que leurs possessions, leurs avoirs, leur patrimoine, leur richesse soit préservée afin de toujours disposer de moyens d’agir et de réagir, c’est-à-dire de rester vivants et influents le plus longtemps possible. Eux-mêmes et ceux qui leur sont les plus chers, leurs héritiers.

        Relisez-moi bien et vous verrez que dans « la première classe » il peut y avoir ceux des pauvres qui aspirent à s’élever et qui, pour ce faire, veillent à s’enrichir( donc à enrichir leur pays) en travaillant beaucoup et en consommant le moins possible au lieu de consommer tout ce qu’ils gagnent, voire à s’endetter

        Vous apportez de la confusion dans le débat.
        Un pauvre par définition n’a pas de patrimoine, et ce qu’il économise éventuellement ne lui permettra pas de devenir riche, sauf cas exceptionnels.
        Quand bien même ce serait le cas vous ne pouvez pas faire du facteur psychologique le principe essentiel expliquant le développement du capitalisme. Le facteur essentiel n’est pas individuel mais social, c’est l’environnement politique qui assure aux capitaliste la possibilité de s’enrichir et de conserver leurs biens par delà les générations. Parce qu’il existe des titres de propriété garantis par un système juridique et un régime politique de type libéral.

        Sociologiquement les pauvres restent pauvres, et s’ils s’endettent ce n’est pas pour devenir capitalistes mais pour s’offrir des objets de consommation courante que leur proposent sur le marché les capitalistes qui les produisent dans leurs usines, ou via leurs sociétés quand ils ne sont pas entrepreneurs mais seulement investisseurs.

        Et vous ne réfutez en rien mon raisonnement (8 octobre 22:37) qui montre le système capitaliste a une logique de croissance et donc consumériste inhérente à son fonctionnement, et à laquelle s’identifie la classe capitaliste, que par conséquent les capitalistes en tant que classe n’ont d’autre but que celui de privilégier des objectifs à court terme au détriment du bien commun.

      9. Avatar de michel lambotte

        @jducac

        Je voulais seulement démontrer que si l’on donne plus de pouvoir d’achat à des personnes qui n’aspirent qu’à consommer, elles le consommeront, ce qui contribuera à accélérer la consommation des richesses non renouvelables.

        Je suis parfaitement d’accord et je ne dis rien d’autre dans cette phrase

        De ce fait, cela devient un problème très complexe de responsabiliser la jeunesse vers ce développement auquel j’aspire.
        Non pas qu’il n’y a pas des jeunes qui l’ont compris mais qu’il y a encore une masse importante de moutonniers qui devront s’éveiller à ces réalités.

        De toutes manières on n’augmentera pas le pouvoir d’achat de qui que ce soit, c’est le contraire qui prévaut aujourd’hui,la concentration des richesses dans les mains de quelques uns n’a jamais été aussi grande.
        D’un autre côté les mesures d’austérité s’intensifient, si au moins elles avaient comme résultat ce que nous souhaitons tous les deux à savoir la préservation des ressources terrestres;
        Ce n’est pas le cas, c’est la croissance avec en filigrane le chantage à l’emploi, alors que la croissance n’est là que pour augmenter le capital d’une minorité. Cette minorité n’a plus la manne dont je vous parlais plus haut alors elle se rabat sur les acquis sociaux et sur la diminution de l’intérêt sur l’épargne tout en exigeant des taux de remboursement de la dette souveraine astronomique. Ce n’est hélas pas durable.
        Ceci dit, vous n’avez pas répondu à ma question

        Pourquoi les capitalistes de votre génération n’ont-il pas vu dans cette manne un capital à gérer en bon père de famille afin de construire un développement durable encore valable dans mille ans?

        Par ailleurs vous dites ceci

        ne croyez pas que je veuille vous donner de leçons de sobriété. Je sais que vous vous en êtes persuadé vous-même, quitte à faire porter à d’autres la responsabilité d’une surconsommation suicidaire.

        Je ne fais porter à personne la responsabilisation d’une consommation suicidaire, mais à un système qui concentre la richesse et qui porte en lui la destruction de nos possibilités de vivre sur cette planète.
        Contrairement à vous, je considère qu’il n’y a pas de pays sur la bonne voie et d’autres qui seraient en décadence, le problème n’est pas là.
        Nous sommes tous sur le même bateau en danger au milieu des récifs récifs en pleine tempête et qui plus est n’a plus de gouvernail.
        Notre devoir à tous est de changer ce sytème vous y compris pour que ce bateau puisse encore voger dans mille ans.

      10. Avatar de jducac
        jducac

        @ Pierre-Yves D. 9 octobre 2012 à 11:56

        Vous apportez de la confusion dans le débat. Un pauvre par définition n’a pas de patrimoine, et ce qu’il économise éventuellement ne lui permettra pas de devenir riche, sauf cas exceptionnels.

        Quand on dit «Un pauvre par définition n’a pas de patrimoine » on commet une erreur à cause de lunettes qui visent vers le bas et ne voient pas l’essentiel de l’être humain. C’est ce qu’il a dans la tête en sus de son savoir, ce dont on l’a convaincu en implantant un logiciel pouvant ou non le stimuler et le motiver à s’élever, qui constitue son patrimoine. Il peut être positif ou négatif et résulte d’un conditionnement d’autant plus influent qu’il a été implanté jeune.

        Le logiciel mental de ceux qui ont un esprit capitaliste, alors qu’ils sont encore pauvres, leur dit que leur condition initiale n’est pas irrémédiable et définitive, pour peu qu’ils aspirent à s’élever afin d’occuper une position moins vulnérable. Ils doivent s’en convaincre et ne pas ménager leur peine en travaillant beaucoup pour décoller un peu et atteindre un premier petit avoir matériel ou un début d’ascension sociale, pour amorcer le processus de progression.

        Quand on dit « ce qu’il économise éventuellement ne lui permettra pas de devenir riche, sauf cas exceptionnels. » on commet une nouvelle erreur, mais en plus, si on tient ce type de discours devant des êtres en devenir encore fragiles, on les installe dans un état d’esprit défaitiste, de perdant probable. Ça n’est pas les injecter dans la vie active avec une bonne impulsion et sur une trajectoire qui aide à s’élever. C’est plaquer au sol et pratiquement empêcher de décoller.

        Dans de telles conditions, comme c’est plus facile de baisser les bras que de les élever pour se hisser, pourquoi celui qui doit bâtir son avenir, devrait-t-il se projeter dans le futur ? Autant qu’il en profite le plus possible dès qu’il a quelque argent sur son compte. Il a alors toutes les chances de rester au bas de l’échelle, voire de s’endetter et se surendetter.

        Parmi mes anciens compagnons d’atelier, un bon nombre de tempéraments volontaires est passé du statut d’ouvrier à celui de chef d’entreprise ou de cadre dans diverses sociétés, parfois sans rapport avec leurs compétences d’origine.
        J’admets que c’est bien plus difficile aujourd’hui. A plus forte raison pour encourager les jeunes de façon à vivifier le pays au lieu de le laisser s’étouffer mollement par manque d’ambition.

        Sociologiquement les pauvres restent pauvres, et s’ils s’endettent ce n’est pas pour devenir capitalistes mais pour s’offrir des objets de consommation courante que leur proposent sur le marché les capitalistes qui les produisent dans leurs usines, ou via leurs sociétés quand ils ne sont pas entrepreneurs mais seulement investisseurs.

        Parce que vous croyez que tous ces milliardaires, ces millionnaires et les autres moins riches constituant les classes moyennes naissantes, qui ont fleuri en Chine, en Ex URSS et ailleurs, étaient tous nés riches sous des régimes communistes égalitaires ?
        Non, ils sont probablement partis de peu, avec simplement l’envie d’appartenir à « la première classe ». Ce sont eux qui nous taillent ou nous tailleront demain des croupières, voire nous élimineront dans la compétition mondiale.

        Et vous ne réfutez en rien mon raisonnement (8 octobre 22:37) qui montre le système capitaliste a une logique de croissance et donc consumériste inhérente à son fonctionnement, et à laquelle s’identifie la classe capitaliste, que par conséquent les capitalistes en tant que classe n’ont d’autre but que celui de privilégier des objectifs à court terme au détriment du bien commun

        Hormis pour les besoins essentiels, personne n’oblige un consommateur potentiel à consommer, s’il ne le veut pas. C’est trop facile de toujours se défausser sur le système capitaliste et de l’accuser de tous les maux. Quelqu’un de suffisamment persévérant, qui décide d’épargner en vue d’investir, peut changer de situation, et inverser son statut en devenant « capitaliste »

        Mes parents, simple servante et commis de ferme à 13 ans, très pauvres quand je suis né, avaient cet esprit capitaliste. Ils l’ont transmis à leurs enfants tout comme leur patrimoine génétique.

        Les vrais capitalistes, ne voient pas qu’à court terme comme les spéculateurs. D’ailleurs leur logiciel de conduite, leur patrimoine mental de départ, les incite à penser au futur, à leurs descendants, à la perpétuation de l’espècen en veillant à transmettre quelques moyens matériels et surtout moraux.

      11. Avatar de Pierre-Yves D.
        Pierre-Yves D.

        jducac

        Redescendez un peu sur terre.
        En Chine pour devenir riche il faut avoir des relations (关系)et de préférence connaître un cadre du PCC, ou l’être soi-même.

      12. Avatar de Fod
        Fod

        @ jducac

        Non, ils sont probablement partis de peu

        En êtes-vous sûr? Je n’aime pas affirmer sans preuve – contrairement à vous -, mais en cherchant un peu, je suis quasi certain que l’on découvrira que la majorité des millionnaires et milliardaires chinois ou russes sont d’anciens apparatchiks, ou leurs enfants, du parti communiste chinois ou russe.

        N’oubliez pas non plus que tout le monde ne peut pas appartenir à la « première classe« . Il faut bien des petites mains pour faire le sale boulot : faire leur ménage, repasser leurs culottes, leur faire la cuisine,arroser leur jardin,…, et puis d’autres pour aller dans la mine, trier les déchets, produire des aliments, fabriquer des objets de consommation, construire des routes et des ponts… bref être le plus souvent mal payés pour satisfaire ceux pourvus du noble esprit capitaliste. Après tout, ils n’ont que ce qu’ils méritent, n’est-ce pas Jducac ? Pas assez capitalistes dans l’âme, pas assez travailleurs et trop consommateurs. Quelle idée de dépenser ses maigres revenus dans des biens de 1ère nécessité ! Feraient mieux d’économiser 50 ou 100 euros par mois, quitte à se priver de bouffer, pour pouvoir investir dans une belle concession, un magnifique caveau ou un superbe mausolée dans le cimetière voisin, ce magnifique endroit où la vulgaire vanité des statues et du marbre côtoie la simple et dépouillée fosse commune. Par cet achat, au moins auraient-ils réussi à « changer de situation » et à « inverser leur statut en devenant capitaliste« . Enfin capitalistes… mais des capitalistes morts offrant à la vue du passant, après une vie de chien, toute la beauté du nirvana capitaliste. Ci gît un homme qui travailla beaucoup, gagna peu, consomma peu, mais qui à force d’abnégation et de frustrations, réussit grâce aux bons conseils de St Jducac à réaliser son rêve : parvenir au salut capitaliste et éviter l’enfer marxiste. Que Ste Bourse et St Capital vous protègent.

        Tout le monde sait bien – à vous entendre – que chacun est responsable de son sort. Pauvres, chômeurs, salariés pauvres et précaires,…, tous des salauds de fainéants et de consommateurs ! Exempts de la moindre parcelle d’esprit capitaliste, feignasses invétérées, incapables de résister aux sirènes de la publicité ou de l’endettement, aux désirs de leurs enfants, au désir de conformité ou à celui de reconnaissance sociale, aux tentations multiples et variées dont la société de consommation les abreuve du soir au matin, incapables de résister au besoin tout simple de se faire plaisir avec un bout de chocolat, un bon vin ou quelques mets délicats, ils dépensent tous sans compter sans se soucier du lendemain et de la préservation de l’espèce. Que ne sont-ils nés avec un esprit capitaliste qui les auraient protégés contre eux-mêmes et évités les conséquences de leurs imprévoyances ? Ils n’ont donc que ce qu’ils méritent.
        Le système capitaliste n’est bien sûr pour rien dans tout cela. Comme Dieu qui n’a jamais été l’objet de la moindre manipulation idéologique, il nous laisse libres de nos choix et de nos destins. Aussi pur que l’Immaculée Conception, jamais, ô grand jamais, il n’a exploité les hommes. Cette idée ne lui a même jamais effleuré l’esprit. Comment pourrait-il en être autrement d’un système aussi naturel et aussi vieux que le monde est monde, un monde dans lequel tout est capitaliste des spermatozoïdes aux sociétés humaines, en passant par mon urine, mes glaires et mes fécès ? Suis-je exploité par mes spermatozoïdes ? Non bien sûr que non, donc le système capitaliste n’exploite pas. Au contraire, Il nous délivre du mal. Amen.

        St Capital qui êtes partout,
        que votre nom soit sanctifié,
        que votre règne vienne,
        que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
        Donnez nous aujourd’hui notre plus-value de ce jour.
        Pardonnez nous nos offenses marxistes
        comme nous pardonnons aussi aux anticapitalistes.
        Et ne nous laissez pas succomber à la tentation consumériste.
        Mais délivrez-nous du mal.
        Ainsi soit-il.

        Amen.

      13. Avatar de jducac
        jducac

        @ Pierre-Yves D.9 octobre 2012 à 22:20

        En Chine pour devenir riche il faut avoir des relations (关系)et de préférence connaître un cadre du PCC, ou l’être soi-même.

        Je vous l’accorde bien volontiers. Il est difficile d’imaginer d’autres voies d’accès à la première classe. Mais il n’empêche que le mental de base de ces personnes devait s’appuyer sur un état d’esprit de type capitaliste. Ils étaient motivés à intégrer la « première classe » en investissant ( pas que financièrement), au lieu de se laisser aller à vivre et à consommer au mieux de leurs possibilités initiales.

        Le pragmatisme qui a conduit les dirigeants chinois à opérer un retournement à 180°de leur logiciel mental antérieur, est tout à fait remarquable. Ces dirigeants-là ont su faire preuve d’une très grande capacité d’analyse en se libérant totalement de leurs entraves idéologiques antérieures. Ils ont découvert comment fonctionne économiquement l’évolution du monde et ils se sont placé dans la tendance, en exploitant à fond les points forts de leur pays.

        Cela témoigne d’une grande force de caractère, d’une grande sûreté de soi et d’un grand souci d’efficacité, sans craindre de perdre la face. Ce sont des manageurs de cette trempe, qui nous manquent.
        http://www.collectif-communiste-polex.org/chine/capitaliste_Chine.htm

        Comment se fait-il que l’auteur de ce billet soit toujours communiste ? C’est un mystère.

        A moins que ce soit la crainte de perdre la face. Les asiatiques ont dépassé ce stade puéril et savent tourner la page sans complexe. Cela démontre leur sens de l’efficacité. Si elle réussit, la survie de l’espèce s’appuiera probablement sur une bonne proportion de gènes Extrèmes-Orientaux.

        @ michel lambotte 9 octobre 2012 à 21:55
        Nos appréciations de la situation semblent converger, même si je vous sens toujours très remonté contre le capitalisme.

        Je ne parle pas du capitalisme financier dont je condamne l’esprit manipulateur, trompeur, roublard, arnaqueur. Il exploite à fond le caractère très spécial de l’argent qui, comme le souligne si justement Paul Jorion, « ne vaut que par l’idée qu’on s’en fait ». Lorsqu’un accord se fait sur des questions d’argent, chacun peut ne pas se faire la même idée de l’argent en cause, surtout quand on a, peut-être à dessein, complexifié les produits financiers, comme par exemple avec les emprunts toxiques.

        Il nous reste à échanger sur la question de l’effondrement. Faut-il parier sur sa venue ou sur son évitement?

        Il y a matière à réflexion et discussion.

      14. Avatar de jducac
        jducac

        @ Fod 10 octobre 2012 à 00:51
        Après une logorrhée aussi bienveillante, j’espère que vous vous sentez beaucoup mieux.

        Faites malgré tout attention ; la caricature renvoie aussi l’image de celui qui la dresse.
        Bien cordialement.

      15. Avatar de Fod
        Fod

        @ jducac

        Mes caricatures sont le miroir des vôtres et ma « logorrhée« , un hommage au maître que vous êtes.

      16. Avatar de michel lambotte

        @jducac

        Nos appréciations de la situation semblent converger, même si je vous sens toujours très remonté contre le capitalisme.

        En ce qui concerne l’épuisement des ressources c’est exacte, mais mes apréciations sur ce fait convergent aussi avec la majorité de ce blog.
        Je vous ai déjà dit que l’idée de capitaliser est compatible avec les connaissances, l’expérience, sur un plan biologique l’humus par exemple, les relations avec autrui qui peuvent s’enrichir de l’échange d’informations etc…, mais en ce qui concerne la monnaie, c’est plong poubelle.
        La monnaie est un moyen d’échange et rien d’autre, c’est l’idée que je m’en fait et la monnaie n’a d’efficacité que lorsqu’elle circule, la capitaliser bloque le système.
        La capitalisation de l’argent par le prêt à intérêt a en moins de cinquante ans bloqué le système sur l’épuisement des ressources et j’espère que vous reconnaîtrez qu’il est difficile de changer ses habitudes que ce soit pour le producteur ou le consommateur, les deux se mélangeant.

        Il nous reste à échanger sur la question de l’effondrement. Faut-il parier sur sa venue ou sur son évitement?

        Il ne me sert à rien de parier sur l’effondrement puisque nous y sommes déjà (Chine y compris) par manque de croissance pétrolière.
        Par contre je parierais vonlontier sur la mutation que nous les Eurpéens vont devoir engager suite à cette austérité qui nous est imposée.
        Nous avons été les premiers industrialisés il est tout à fait normal que nous soyons les premiers post industrialisés.

      17. Avatar de michel lambotte

        @ Fod
        C’est marrant, en tapant

        la majorité des millionnaires et milliardaires chinois ou russes sont d’anciens apparatchiks,

        dans google, je suis tombé ladessus
        http://www.legrandsoir.info/Naomi-Klein-La-strategie-du-choc-La-montee-du-capitalisme-du.html
        Extrait:

        En Chine, Deng Xiaoping était si enthousiaste et si déterminé à l’idée de convertir la Chine à l’économie privée qu’en 1980 son gouvernement invita Milton Friedman à venir initier des centaines de hauts fonctionnaires, de professeurs et d’économistes du Parti (“ communiste ”) aux rudiments de l’économie néolibérale. Lorsque Deng ouvrit le pays aux investisseurs étrangers et réduisit les protections dont bénéficiaient les travailleurs, il ordonna la création de la Police Armée du Peuple, escouade antiémeute comptant 400000 membres chargés d’écraser tous les signes de « crimes économiques », c’est-à-dire les grèves et les manifestations. Les “ réformes ” de Deng débouchèrent sur la mobilisation sociale de 1989. Le 20 mai, le gouvernement proclama la loi martiale. Il y eut entre 2000 et 7000 morts sur la Place Tienanmen. Le gouvernement, comme en Amérique latine, réserva son châtiment le plus dur aux ouvriers. La plupart des personnes arrêtées et exécutées furent des ouvriers. La politique de Deng fit de la Chine l’atelier de misère du monde, l’eldorado des usines de sous-traitance de presque toutes les multinationales de la planète. En 2006, 90% des milliardaires chinois étaient les enfants de cadres du Parti “ communiste ”.

        En 2006, 90% des milliardaires chinois étaient les enfants de cadres du Parti “ communiste
        A plus long terme, en colonisant la Chine, le capitalisme s’est tiré une balle dans le pied.

      18. Avatar de Pierre-Yves D.
        Pierre-Yves D.

        jducac

        En fait de suivi de l’évolution du monde en Chine furent adoptées des mesures visant à tuer dans l’oeuf toute contestation sociale et politique. Tout le monde connaît la répression du mouvement de Tian »An Men, mais en réalité, dès 1979, Deng réprime à Xi Dan (un mur célèbre de Pékin) le mouvement dit du Printemps de Pékin qui avaient vu apparaître les Dazibao où les opinions politiques pouvaient s’exposer librement et où notamment fut demandée une cinquième modernisation, à savoir la démocratie.

        L’enrichissement des capitalistes en vue du développement d’un pays a donc justifié que l’on sacrifie les libertés les plus élémentaires, et même de faire tirer sur la foule.

        Les idéologiques occidentaux n’ont cessé d’annoncer pendant une vingtaine d’années que le développement économique la Chine allait conduire logiquement à la démocratisation du pays.
        Plus de 30 ans plus tard, il faut bien constater que la prédiction ne s’est pas réalisée, d’ailleurs plus personne ou presque n’ose désormais se prononcer sur le sujet. Un simple examen de l’histoire nous avertissait pourtant que la démocratie s’est toujours crée un espace en dépit ou contre le capitalisme et non pas grâce à lui.

        Quant à la « face » dont vous prétendez que les dirigeants chinois n’ont pas eu peur de la perdre, la question ne s’est jamais posée puisque en 1992, peu après le fameux discours de Deng Xiaoping dans le Sud de la Chine dans lequel celui-ci appelait à « un socialisme aux couleurs de la Chine », la désignation officielle du régime économique devient celle d’ « économie socialiste de marché ». Autant dire une pirouette sémantique qui permet d’affirmer dans une même proposition une chose et son contraire. Comme l’avait analysé le sinologue Jean-Philippe Béja le fait est que Deng modernisa tout à la fois la dictature et l’économie.

      19. Avatar de Fod
        Fod

        @ michel lambotte

        Merci Michel. Encore une preuve qui démontre que Jduc prend ses désirs pour la réalité.

      20. Avatar de juan nessy
        juan nessy

        Est il vraiment impensable de concevoir une « économie socialiste de marché  » ?

      21. Avatar de Pierre-Yves D.
        Pierre-Yves D.

        juan Nessy

        Je présume que c’est le mot « marché » qui vous fait tiquer.
        Dans le cas chinois le mot « marché » désigne ici autant l’économie de marché que le capitalisme en tant que tel.

      22. Avatar de jducac
        jducac

        @ michel lambotte 10 octobre 2012 à 20:22
        C’est très appréciable et profitable, pour tout le monde, de pouvoir échanger des idées et des arguments à partir de points de vue différents. C’est ainsi que l’on progresse collectivement.

        En ce qui concerne l’épuisement des ressources c’est exact, mais mes appréciations sur ce fait convergent aussi avec la majorité de ce blog.

        C’est vrai, que « le blog » évolue. Mais il faut bien admettre qu’il y a encore des personnes et pas des moindres qui peinent à admettre que la solution pour faire se poursuivre le processus de survie de notre espèce, passe par une moindre consommation du non renouvelable carboné dont le cycle de reconstitution, demandant des millions d’années, nous emmène bien trop loin.

        Donc, si l’on admet que la survie de notre espèce est notre objectif commun, il faut bien admettre qu’il vaut mieux réduire notre consommation globale que de l’augmenter. Cela nous donnera davantage de chances de nous adapter à un mode de vie plus durable au lieu de toujours reporter l’effort à plus tard comme depuis 40 ans.

        C’est la raison pour laquelle j’ai posé la question du choix à Paul Jorion.
        http://www.pauljorion.com/blog/?p=42167#comment-368620

        Il me semble qu’il est bien conscient de la problématique mais qu’il peine à se déterminer. Il aborde la question, notamment ici : « UNE BIÈRE AVEC PAUL JORION (2ème partie), par Un Belge mais il ne se prononce pas et je le comprends.

        En tant que scientifique il ne peut pas réfuter les contraintes physiques, celles des sciences dures et, comme il n’est pas insensible aux sciences molles dans lesquelles a aussi baigné, il n’est pas prêt à faire passer ces dernières au second rang. On est dans la confrontation entre la tête (le cap) c’est-à-dire la raison, et le cœur, les sentiments.

        Si l’on prend le pari de tout faire pour que survive l’espèce humaine, cela va à l’encontre d’une meilleure répartition des revenus qui accroît la consommation. C’est donc privilégier la raison comme je l’ai démontré ci-dessus en ces termes :

        Si par un moyen ou un autre on redistribue plus de revenu, c’est-à-dire plus de pouvoir d’achat, la classe qui ne veut surtout pas accumuler, ou dont la seule motivation est de jouir le plus possible du temps présent, sans se soucier du futur et du devenir des générations suivantes, consommera ce supplément. Or consommer plus, lorsque l’économie est majoritairement dépendante de ressources non renouvelables (énergies fossiles & métaux) c’est nécessairement consommer ces ressources, qu’elles soient sur le territoire des consommateurs ou sur le territoire des autres, lesquels en vivent en les vendant et de ce fait, en s’appauvrissant.

        Or, ni vous, ni Pierre Yves D. qui êtes pourtant des débatteurs positifs, n’avez clairement pris position en disant par exemple :

        « oui, une meilleure répartition du pouvoir d’achat, compte tenu de la situation de l’espèce, réduirait ses chances de survie »

        Bien sûr, si vous aviez une contre argumentation à faire valoir, vous pourriez la produire, mais ça ne semble pas être le cas. Alors, faites comme les dirigeants chinois. Vous ne perdrez pas la face.

        L’un comme l’autre, vous donnez l’impression de rejeter la faute de la situation sur « le capital, le capitalisme, le prêt à intérêt » alors que je crois plus objectif de dire que c’est surtout à cause d’une consommation excessive de ceux qui n’ont pas pris conscience de l’importance du mot capital.

        Pourtant, vous le savez bien, le capital doit être pris dans son acception la plus large, pas seulement pour ce qu’il peut représenter en termes de finance, de monnaie et d’argent. C’est pourtant ce qu’un certain environnement s’est employé à faire voir en introduisant de la distorsion dans la vision de ceux dont il tirait ses ressources (la sympathie, la popularité, les votes favorables aux élections etc…) en leur désignant de faux coupables au lieu de les amener à réfléchir et découvrir comment fonctionne le monde et son évolution.

        Paul Jorion a pourtant tout dit :

        D’une part, en disant « le capital est une ressource » (Le capitalisme à l’agonie page 30) il nous amène à découvrir que notre ressource de base, celle qui est en amont de tout, c’est l’énergie, celle qui nous vient du soleil. Celle qui nous rattache à un système supérieur sur lequel, présentement nous ne pouvons pas agir, c’est-à-dire celui qui est régi par les sciences dures.

        D’autre part, en disant « l’argent ne vaut que part l’idée qu’on s’en fait » il nous place dans le domaine des sciences molles, donc dans celles des accommodements, des croyances, des adaptations possibles sans que le monde s’arrêter de tourner, a l’image de ce qu’a pu faire la Chine à l’aide de ses vraies ressources. A l’aide de son vrai capital, aussi bien matériel qu’humain.

        D’ailleurs sa monnaie qui ne valait pas cher, loin d’être un handicap ne l’a pas desservie, bien au contraire. Ce qui a servi la Chine, c’est sa prise de conscience de la nécessité d’introduire un état d’esprit capitaliste dans son logiciel de conduite, si elle voulait avoir une chance de se situer dans « la première classe » des nations et avoir la possibilité d’être en bonne place à la table des négociations mondiales pour la survie de l’espèce.

        Peut-être n’aura-t-elle rien de plus à faire si les autres compétiteurs ( engagés pour la survie de l’espèce) se montrent incapables de réagir à temps comme Paul Jorion n’en écarte pas la possibilité.
        LE MONDE ÉCONOMIE, Les civilisations ne meurent pas assassinées : elles se suicident, lundi 8 – mardi 9 octobre 2012

        Concernant le prêt à intérêt, il ne faut pas le voir comme une mauvaise invention humaine. C’est au contraire une invention formidable dont l’usage peut, tout comme un médicament, agir pour le plus grand bien de l’usager ou pour son plus grand mal.

        Il peut aider à vivre et à guérir d’une défaillance de santé passagère. Mais il peut aussi être très dangereux, s’il est utilisé comme une drogue au long court, une fuite en avant qui rend de plus en plus dépendant. Son usage peut s’achever par une chute fatale, une extinction définitive, s’il n’y a pas prise de conscience et enclenchement d’un sursaut salvateur.

        Ça n’est pas parce qu’il y a des offres de crédit alléchantes ou des magasins qui regorgent de produits séduisants, qu’un individu (même pauvre) appartenant à « la première classe », succombera à la tentation. Il pensera au futur, à ses descendants, aux possibles difficultés à venir, au fait qu’à ses vieux jours, il ne produira plus de richesses alors qu’il en consommera. En conséquence, il se fera une raison et renoncera à vivre au dessus de ses moyens, comme savaient mieux le faire les anciennes générations, nettement plus matures et responsables.

        A plus long terme, en colonisant la Chine, le capitalisme s’est tiré une balle dans le pied.

        Je crois que vous faites erreur. Ça n’est pas le capitalisme qui a colonisé la Chine. Ce sont les dirigeants communistes chinois qui l’on adopté de leur plein gré pour installer leur pays dans « la première classe » ceux qui dirigent et qui sont moins vulnérables que les autres.

        Voyez ce qui s’est passé avec le canal de Suez nationalisé par l’Egypte au détriment des investisseurs.

        Les Chinois peuvent toujours faire la même chose, mais je crois qu’ils ne le feront pas tant qu’ils se sentiront en phase ascendante et qu’ils verront s’enfoncer leurs concurrents dans la lutte pour la survie de l’espèce. Pour survivre il suffit d’avoir un avantage matériel et moral sur les autres. Cela donne plus de force. C’est ce que fait la Chine en grimpant en puissance dans le monde.

      23. Avatar de jducac
        jducac

        @ michel lambotte 10 octobre 2012 à 20:22

        La capitalisation de l’argent par le prêt à intérêt a en moins de cinquante ans bloqué le système sur l’épuisement des ressources et j’espère que vous reconnaîtrez qu’il est difficile de changer ses habitudes que ce soit pour le producteur ou le consommateur, les deux se mélangeant.

        Ça n’est pas la capitalisation de l’argent qui pose problème lorsqu’elle se transforme par l’intermédiaire des banques, des sociétés d’assurances, et des investisseurs, en investissements productifs de richesse indispensable à notre vie et à celle de nos descendants.
        Cette richesse c’est l’énergie. L’énergie alimentaire pour nourrir les bouches de plus en plus nombreuses, de même que l’énergie sous d’autres formes nécessaire à l’alimentation de nos assistants que notre génie nous permet de concevoir et de réaliser, de manière à donner à notre espèce, les moyens de s’adapter, pour assurer sa survie sur son territoire.
        Si les politiques que nous avons élus avaient taxé tous les prêts accordés, y compris ceux accordés à l’Etat, sauf ceux destinés à la production d’énergies renouvelables, l’utilisation de la capitalisation n’aurait pas posé de problèmes, et la consommation des ressources naturelles auraient baissé. Ils ont délibérément opté pour faire se poursuivre un processus suicidaire alors qu’ils avaient été mis en garde par le Club de Rome il y a 40 ans. C’est manifestement un défaut de gouvernance politique, cette activité spécialisée qui fait son lit dans les sciences molles….. Heureusement que les marchés sont intervenus en tant que régulateurs suprêmes, contraignant à la raison, les pays dépensant plus que ce qu’ils produisent en richesses utiles à la vie.

        Le capitalisme est vieux comme le monde (cf ma robinsonnade). Sous forme financière et sous forme de prêt à intérêt, il date de près de 4000 ans.

        http://fr.wikipedia.org/wiki/Usure_(finance)#Histoire

        Quand il y a des crises, des faillites, des défauts et des effondrements, c’est qu’il y a abus de recours au crédit ou d’émission de monnaie. C’est donc une faute des autorités qui régulent la création de monnaie et l’octroi de crédits, que de laisser s’opérer des abus néfastes pour la communauté. Elles ont perdu leur crédit moral, surtout en Europe du Sud, et il est normal, comme elles ont failli, qu’une instance supérieure prenne les commandes sur ces aspects essentiels. Elles portent assistance à populations en danger.

      24. Avatar de michel lambotte

        @jducac

        Or, ni vous, ni Pierre Yves D. qui êtes pourtant des débatteurs positifs, n’avez clairement pris position en disant par exemple :

        « oui, une meilleure répartition du pouvoir d’achat, compte tenu de la situation de l’espèce, réduirait ses chances de survie »

        Bien sûr, si vous aviez une contre argumentation à faire valoir, vous pourriez la produire, mais ça ne semble pas être le cas.

        Je n’ai aucune « contre » argumentation, j’ai simplement une argumentation
        Rien ne pourra arrêter l’austérité, l’augmentation des laissés pour compte, et à l’opposé la concentration des richesses dans les mains de quelques uns sans que les citoyens ne s’autodéterminent vers une sobriété heureuse et librement acceptée et organisée.
        Je pense qu’il est inutile de parler de redistribution des richesses nous n’en prenons pas le chemin, c’est même l’inverse.
        Le problème est que vous abordez les commentaires des autres avec une vision raccourcie due à vos aprioris capitalistes, il vous faut lâcher prise
        http://www.oserchanger.com/lacher_prise.php

        Lorsque nous réalisons que nous ne pouvons changer ni les événements ni les autres et que nous pouvons seulement changer notre façon de les percevoir, nous sommes dans le lâcher prise

        Vous n’avez toujours pas répondu à ma question ni à mon argumentation concernant l’effondrement et la mutation (on en revient au titre de ce billet)

      25. Avatar de jducac
        jducac

        @ michel lambotte 11 octobre 2012 à 21:12

        Le problème est que vous abordez les commentaires des autres avec une vision raccourcie due à vos aprioris capitalistes, il vous faut lâcher prise.
        http://www.oserchanger.com/lacher_prise.php

        Merci pour le lien que vous m’avez indiqué. Je ne nie pas l’intérêt de devoir tenir compte des données psychologiques dans la résolution des problèmes, notamment pour les questions d’échanges et de répartitions chez les êtres évolués que nous sommes. Le problème que certains n’arrivent pas à admettre, vient de ce que tout en étant des organismes évolués, notamment par l’idée que nous nous faisons de la marche des êtres et des choses, nous sommes fondamentalement restés à l’état de bactéries.
        http://fr.wikipedia.org/wiki/Origine_%C3%A9volutive_de_l'Homme

        Ce domaine, la bactériologie, la biologie etc… n’est pas du tout le mien. Je n’y connais rien mais, quand on en fait une approche d’un point de vue fonctionnel global, il est facile de voir une grande similitude entre une colonie de bactéries survivant dans le milieu qu’elle a investi et la colonie humaine qui survit sur la planète terre. Dans les 2 cas il faut un milieu qui apporte des nutriments et qui constitue un environnement compatible avec la survie de l’espèce. Ceci nous amène dans le domaine des sciences dures, celles avec lesquelles il n’est pas possible de transiger, de s’exonérer des lois et contraintes de la vie sur terre.

        Nous, bactéries modernes, nous nous sommes dotées d’une formidable force de projection vers le futur et le progrès. Elle est faite d’argent et on l’appelle « capital ». Cet outil qu’on obtient par accumulation est très puissant. Il est extraordinaire. Il permet de vivre et de s’avancer par grands bonds sur l’échelle du temps quand on en fait cet usage normal. Par contre, il se trans-mute instantanément en redoutable toxine, lorsqu’on vient à l’appeler dette et qu’on l’emploie dans des opérations qui nuisent à la perpétuation de l’espèce humaine. C’est le cas lorsqu’il est détourné de sa mission première. Celle prévue pour préparer le futur, et qu’on l’emploie de manière indue pour vivre au présent ou pour des opérations qui nuisent à la survie de notre espèce.

        Peu importe que l’ordonnateur de cette trans-mutation soit un magicien, un dieu, un démon, le chef d’une organisation démocratique ou un tyran, le fait est là, ses lois, sont implacables, et même la pratique du lâcher prise ne peut nous y soustraire. Car, comme l’énergie à laquelle il s’apparente, il ne se voit pas autrement que par ses effets, lesquels dépendent de son usage. Il appartient au monde réel et répond aux lois des sciences dures, bien que ce soit le fruit de l’imagination.

        Certains groupes de réflexion peuvent survivre un certain temps en se berçant d’illusions, en sortant du cadre de la réalité, jusqu’au jour où ils finissent par se heurter à un mur, celui du concret, du matériel, du dur. C’est ce qui est arrivé avec certains mouvements sectaires, tels que l’Ordre du temple solaire, Le temple du peuple au Guyana et d’autres, qui n’ont trouvé d’issue dans une opération de lâcher prise, que dans le recours au suicide collectif.
        Bien qu’ayant atteint un âge auquel on n’a plus grand-chose à perdre, et compte tenu de l’idée que je me fais de ma présence et de mon rôle sur terre, je me garderai bien de regarder dans ce type de direction, si ce n’est pour signaler qu’il s’agit d’un sens interdit.

        Quant à mes « aprioris capitalistes », je les crois tout à fait justifiés, non parce qu’ils sont des aprioris, mais parce que le processus de capitalisation et du développement qu’il permet, me sont apparus très similaires au processus de création et d’évolution du vivant qu’on observe. Je suis arrivé à ce constat grâce à la confrontation d’idées foncièrement capitalistes, pourtant héritées de parents pauvres, avec celles majoritairement exprimées sur le blog de Paul Jorion. Beaucoup de celles-ci m’apparaissent être « des aprioris anticapitalistes » dont je m’efforce de sonder la solidité et la pertinence au regard de ce qui m’apparait être notre objectif commun, à savoir la perpétuation de notre espèce.

        Vous n’avez toujours pas répondu à ma question ni à mon argumentation concernant l’effondrement et la mutation (on en revient au titre de ce billet)

        Je pensais l’avoir déjà fait. Il vous suffit de reprendre la file et de la dérouler à partir d’ici :
        http://www.pauljorion.com/blog/?p=41613#comment-363943
        Mais si vous le souhaitez, je suis prêt à m’exprimer à nouveau, après que vous ayez recentré et un peu développé le sujet.

        Concernant l’effondrement, s’agissant d’une civilisation telle que celle de l’Occident ou de l’Europe Occidentale, on peut admettre que la période actuelle en présente tous les symptômes. Cependant, il me semble qu’un aussi vieil édifice, ayant autant compté dans l’évolution de l’humanité, dispose encore de ressources. Les plus prometteuses sont fondées sur l’esprit de volonté, de liberté et d’entreprise bien plus que sur celui de l’assistanat qui mine certains Etats. Les Etats d’Europe de l’Ouest, surtout au Sud, trop endettés et trop incapables de se faire une saine représentation de la marche économique du monde, m’apparaissent très discrédités et trop disqualifiés pour continuer à jouer l’autonomie. De sorte que l’on ira vers une forme de fédération entrainant une diminution des souverainetés nationales et une uniformisation de la gestion en adoptant les principes suivis en Europe du Nord, pays qui en ce moment, appartiennent à « la première classe »

    2. Avatar de olivier69
      olivier69

      L’obsolescence programmée doit cesser. Le recyclage doit s’améliorer……..
      Une économie durable doit être associée à une meilleure gestion du progrès technique.
      C’est remettre les hommes au coeur des enjeux de demain.
      ps : jducac, votre dernière partie est encourageante. Je tenais à vous en remercier.

    3. Avatar de Pierre-Yves D.
      Pierre-Yves D.

      jducac

      Or, ni vous, ni Pierre Yves D. qui êtes pourtant des débatteurs positifs, n’avez clairement pris position en disant par exemple :

      « oui, une meilleure répartition du pouvoir d’achat, compte tenu de la situation de l’espèce, réduirait ses chances de survie »

      Vous êtes extraordinaire tout de même dans le genre « je veux bien répondre mais seulement sur les points que j’ai moi-même mis en avant. »

      Le fait est que vous ne lisez pas sérieusement ce qu’on soumet à votre attention et ne réfutez aucun raisonnement. Ni sur la démocratie, ni sur la logique intrinsèquement prédatrice du capitalisme, ceci parce que vos raisonnements ne tiennent aucun compte du facteur sociologique. Là et nul part ailleurs se trouve le point d’achoppement de nos désaccords.

      Non, une meilleure répartition du pouvoir d’achat ne réduirait pas les chances de survie de l’espèce. Je m’inscris en faux contre cette affirmation.
      La raison en est, comme je vous l’ai déjà indiqué dans le raisonnement de mon précédent commentaire, que cette meilleure répartition signifierait l’introduction de plus de démocratie dans l’économie. C’est l’absence de démocratie dans les sphères économique et financière qui permet la déconnexion de la finance d’avec l’économie réelle. Si les gens étaient beaucoup plus parties prenantes dans les processus de décision au sein des entreprises et globalement au niveau politique on ne produirait ni consommerait de la même façon. Le marketing n’aurait plus l’emprise qu’il a aujourd’hui sur les esprits. Les rapports sociaux se modifieraient. Ce qui apparaît aujourd’hui indispensable deviendrait superflu et inversement des choses non pratiquées aujourd’hui se pourraient pratiquer.

      La déconcentration des richesses permettrait de réaffecter l’argent là où aujourd’hui il manque cruellement, notamment pour les projets visant à faire des économies d’énergies et de ressources non renouvelables.
      Si comme vous dites les dirigeants ont pris de mauvaises décisions quant aux investissement à long terme, préférant le court-terme, ce qui est exact, c’est parce que la concentration des richesses dans les mains de la classe capitaliste crée dans la société un rapport de forces tel que les lois qui sont votées servent leurs intérêts. Au titre de ce rapport de forces je mets bien entendu l’idéologie de la pseudo science économique qui conduit les classes qui subissent le dit rapport de forces à adopter en majorité le point de vue de la classe dominante.

      Jorion l’a encore réaffirmé récemment en évoquant la spéculation. Ce n’est pas à cause d’un affaiblissement du sens moral des capitalistes que depuis un siècle celle-ci n’a pas été abolie mais parce que dans la société il n’allait pas de soi qu’il fallait interdire cette pratique, et aussi parce que la logique capitaliste avait encore un certain chemin à parcourir avant d’arriver au stade actuel de la saturation, cause de l’agonie du système.

      Si la morale doit intervenir dans cette affaire ce n’est pas en tant que facteur psychologique caractérisant telle ou telle classe, mais en tant qu’elle est associée à une système de représentations, qui détermine ce qui est légitime de faire ou de ne pas faire, ici en l’occurrence dans le domaine de la finance. Ce qui est en jeu c’est le rapport de force existant entre les différentes classes sociales, définies en termes de pouvoir économique et financier.

      Vous commettez une erreur méthodologique en supposant que tout s’explique par des facteurs moraux et physiques. Les sciences molles que vous dénigrez en les qualifiant de telles, sont simplement les sciences sociales. Autant dire qu’en portant le discrédit sur ces sciences c’est le social comme facteur explicatif que vous mettez hors jeu. Autant dire alors aussi que pour vous toutes les connaissances et méthodes sur lesquels s’appuie Jorion ne valent pas tripette, et c’est bien effectivement ce qui ressort de vos propos.

      Désolé de vous le dire encore une fois, mais vous faites un blocage sur tout ce qui a trait au social, à la sociologie. Vous êtes manifestement une personne capable de raisonner, mais l’exercice de votre raison s’arrête dès lors qu’il s’agit de considérer le type d’argument qui fait référence à un fait social. L’analyse des choses selon la perspective sociologique vous échappe complètement. Cela explique en définitive pourquoi vous êtes tout simplement incapable de comprendre le point de vue de vos interlocuteurs ici sur le blog.

      1. Avatar de jducac
        jducac

        @ Pierre-Yves D. 12 octobre 2012 à 00:14

        Le fait est que vous ne lisez pas sérieusement ce qu’on soumet à votre attention et ne réfutez aucun raisonnement.

        Je veux bien l’admettre et vais tenir compte de votre observation, mais reconnaissez que cela vous arrive aussi. Dans le domaine des sciences molles on pourrait passer sa vie à palabrer sans arriver à démontrer quoi que ce soit. Mais l’économie a à faire avec les sciences dures souvent avec de la simple comptabilité
        http://fr.wikipedia.org/wiki/Sciences_dures

        Ni sur la démocratie, ni sur la logique intrinsèquement prédatrice du capitalisme, ceci parce que vos raisonnements ne tiennent aucun compte du facteur sociologique.

        Pourquoi accabler ainsi le capitalisme. Si on le compare au communisme où voyez-vous des différences notables en matière de prédation ?
        Ce qu’on observe surtout c’est le fait que le capitalisme est un système qui propulse davantage vers les progrès. La preuve en est donnée en final, par le fait que ses rivaux sont contraints de l’adopter après avoir du admettre s’être faits distancer.(Pays de l’Est, ex URSS, Chine, Cuba etc….)

        La raison en est, comme je vous l’ai déjà indiqué dans le raisonnement de mon précédent commentaire, que cette meilleure répartition signifierait l’introduction de plus de démocratie dans l’économie.

        Je suis au regret, vous avez « indiqué » mais vous n’avez rien démontré. Commencez donc par démontrer où ma démonstration comporte une erreur. Je vous démontre que 2+2= 4 et vous indiquez que 2+2 pourrait faire 5. Non l’économie est du domaine des sciences dures. C’est bien ce qui gêne les politiques, sociologues, philosophes et autres, qui veulent interférer sur ce sujet avec des discours qui se prêtent d’autant mieux à la manipulation des foules, qu’elles ne se croient pas capables d’aborder l’économie par la voie du bon sens et du simple raisonnement, alors qu’elles le pourraient.
        Reportez vous-donc à mon commentaire du 8 octobre 2012 à 11:59
        http://www.pauljorion.com/blog/?p=42167#comment-368744
        et dites-moi où j’ai écrit des choses fausses sur ce passage :

        Si par un moyen ou un autre on redistribue plus de revenu, c’est-à-dire plus de pouvoir d’achat, la classe qui ne veut surtout pas accumuler, ou dont la seule motivation est de jouir le plus possible du temps présent, sans se soucier du futur et du devenir des générations suivantes, consommera ce supplément. Or consommer plus, lorsque l’économie est majoritairement dépendante de ressources non renouvelables (énergies fossiles & métaux) c’est nécessairement consommer ces ressources, qu’elles soient sur le territoire des consommateurs ou sur le territoire des autres, lesquels en vivent en les vendant et de ce fait, en s’appauvrissant.

        Ne pensez-vous pas que cela donne bien moins de chance de survie à notre espèce, qui risque de périr par manque de ressources.

        Vous êtes manifestement une personne capable de raisonner, mais l’exercice de votre raison s’arrête dès lors qu’il s’agit de considérer le type d’argument qui fait référence à un fait social.

        Pardonnez-moi de vous renvoyer le compliment en remplaçant social par économique. Je crois que vous n’avez pas compris qu’il ne peut y avoir plus de social, ce qui est l’objectif de tout le monde, que dans la mesure où il y a préalablement prise de conscience de ce qu’implique la création de richesse. En n’évoquant que les aspects sociaux, je pense que vous vous décrédibilisez au plan économique.
        La redistribution de la richesse n’est ni la plus difficile, ni la moins agréable des tâches à réaliser dans une entreprise, tout comme dans un pays. Alors il vaut mieux, selon moi, se préoccuper de l’une avant l’autre, tout comme il vaut mieux penser à travailler avant de songer à en être récompensé. D’ailleurs en ce moment, nous sommes bien en panne de création de richesse. C’est ce qui entraîne la réduction du pouvoir d’achat et des avantages sociaux.

      2. Avatar de michel lambotte

        Bonsoir Pierre-Yves D.
        Nous sommes d’accord sur l’essentiel, et je pense que vous le saviez déjà.
        Je ne connais pas votre formation, mais sachez que je ne suis qu’un modeste ouvrier qui passe presque quotidienement deux heurs de sa soirée à compulser le blog de Paul Jorion et cela me fait très plaisir de rencontrer de gens comme vous qui m’apprennez des tas de choses et surtout qui me permettent d’améliorer mon expression. Merci.
        Lorsque vous écrivez cette perle

        Non, une meilleure répartition du pouvoir d’achat ne réduirait pas les chances de survie de l’espèce. Je m’inscris en faux contre cette affirmation.
        La raison en est, comme je vous l’ai déjà indiqué dans le raisonnement de mon précédent commentaire, que cette meilleure répartition signifierait l’introduction de plus de démocratie dans l’économie. C’est l’absence de démocratie dans les sphères économique et financière qui permet la déconnexion de la finance d’avec l’économie réelle. Si les gens étaient beaucoup plus parties prenantes dans les processus de décision au sein des entreprises et globalement au niveau politique on ne produirait ni consommerait de la même façon. Le marketing n’aurait plus l’emprise qu’il a aujourd’hui sur les esprits. Les rapports sociaux se modifieraient. Ce qui apparaît aujourd’hui indispensable deviendrait superflu et inversement des choses non pratiquées aujourd’hui se pourraient pratiquer.

        La déconcentration des richesses permettrait de réaffecter l’argent là où aujourd’hui il manque cruellement, notamment pour les projets visant à faire des économies d’énergies et de ressources non renouvelables.

        je vois les choses sur un autre angle et surtout me permet de verbaliser ma pensée en termes beaucoup plus « littéraire »
        A mes yeux, la véritable démocratie ne peut se développer qu’à partir du moment où les gens seront beaucoup plus parties prenantes dans les processus de décision, et c’est à partir du moment où les gens ne seront plus préoccupés par le besoin d’obtenir des moyens d’existence et que le temps sera alors disponible pour la création, l’échange social, l’art, en un mot la vie que cette démocratie pourra s’épanouir.
        Il n’y a pas qu’un blocage économique, il réside aussi sur le plan spychologique où le gens se braquent sur un seul paramètre à en devenir malade;
        Je rencontre souvent cela chez les dépanneurs qui se concentrent sur un apriori et qui tourne en rond pendant des heures alors que s’ils s’étaient laissés aller à leur intuition ils auraient pu trouver plus rapidement la panne.
        Encore merci

      3. Avatar de Fod
        Fod

        @ Pierre Yves D.

        J’étais admiratif de votre persévérance à vouloir détourner la brebis égarée de son chemin ainsi que de la qualité de votre argumentation. Malheureusement, au vu de la réponse de Jducac, je crains que vous ayez prêché dans le vide.

        Je m’y suis essayé depuis 2 ans comme beaucoup d’autres sans réussir à le détourner d’un millimètre de ses théories. Rien n’y fait. Avec vous, j’avais quelque espoir, mais force est de constater que le délire est plus fort que la raison. Après le spermatozoïde capitaliste, nous avons droit maintenant à la qualification de sciences dures pour l’économie et la comptabilité, rangées de fait au même niveau que la physique, la chimie, la biologie, les mathématiques, l’astrophysique etc… Jducac n’est pas un homme mais une machine qui calcule tout en terme de grandeur et rien en terme de relation d’où son indifférence totale, complète, absolue pour la sociologie, l’anthropologie, la philosophie, la psychologie,…, toutes ces sciences jugées « molles » et par principe fausses et infondées. C’est un autiste qui vit dans sa bulle de croyance, de mythes, si angoissé par toutes les formes d’incertitude qu’il se fabrique des liens de causalité qui n’existent que dans son imagination. Processus analogue chez les fanatiques du complot.

        Complètement imperméable à la moindre complexité, il réduit la réalité à ses composants les plus simples pour se forger SA réalité, se fabriquer sa petite histoire du monde, une petite histoire faite de bric et de broc, en prenant par exemple, sortie de son contexte, une phrase de PJ mais occultant les 3000 autres qui composent son ouvrage… Quoi que vous disiez, quoi que vous fassiez, quelles que soient les preuves que vous lui opposez, il continue sur le même chemin, enfermé dans sa bulle de certitude. Contre ce type de fanatisme, il n’y a pas grand chose à faire… sinon passer son chemin.

        C’est à la fois terriblement agaçant et extraordinairement fascinant.

        1. Avatar de Julien Alexandre

          FOD et PYD : warning, Jducac n’existe pas, c’est un personnage monté de toutes pièces, condamné à rester dans son rôle faute d’en être sorti à temps. S’en servir comme sparing-partner, c’est fun, mais il ne faut rien en espérer de plus.

      4. Avatar de Pierre-Yves D.
        Pierre-Yves D.

        Michel,

        Je me sens également proche de votre vision du monde et de votre façon d’intervenir sur le blog.
        Vous m’aidez bien, ou l’inverse, pour réfuter commentaire après commentaire les assertions de jducac, un jducac pour lequel du reste je n’éprouve aucune antipathie (du moins dans sa version bloguesque ne l’ayant jamais rencontré), mais que je combats avec assiduité, car la pensée jducacienne a fait et fait encore beaucoup trop de dégâts en ce monde.

        A vrai dire Je crois qu’on n’en fais jamais assez. Idem pour Gu Sifang.
        Mais en même temps que ferions-nous sans eux pour dire ce qu’il ne faut pas faire ?! 😉
        On ne les remerciera jamais assez. Je me demande même parfois si secrètement ils ne doutent pas un peu de leurs idées. A tout le moins l’élan qui les porte jusqu’ici sur le blog, relève quelque part de la philia même si celle-ci s’ignore, et surtout quand il s’agirait de l’associer à un projet plus ambitieux, comme celui proposé sur le blog.

        PS. j’ai eu la chance de faire des études dites supérieures, mais telle n’est pas la question, une prise de conscience, tout au moins à ce stade de l’évolution de la crise, n’est pas liée mécaniquement à une position sociale particulière, ou même à l’acquisition de savoirs académiques, mais à un désir de connaissance, de justice, une curiosité, un parcours. C’est ce qui nous rassemble tous ici il me semble.

        Pour la démocratie je peux vous rejoindre. Celle-ci ne tombera pas du ciel, il faudra le choc de la réalité lié aux développement de cette crise inédite pour que des sentiments nouveaux apparaissent provoquant alors la prise de conscience que les structures socio-économiques sont obsolètes, ce qui n’est pas encore le cas pour beaucoup de nos contemporains absorbés qu’ils sont par la routine.

        Nonobstant, cette prise de conscience, si toutefois les forces autodestructrices ne prennent pas le dessus, ce qui n’est jamais à exclure, ne peut que déboucher sur une ouverture démocratique. De facto, l’interdiction de la spéculation, des cotations continues, etc…. provoque un rééquilibrage dans le rapport de forces, libérant un espace pour des initiatives aujourd’hui impensables. C’est un espoir mais en même temps c’est encore très hasardeux car l’inflexion l’inversion du mouvement de balancier dans la direction inverse à celle qui prévaut aujourd’hui ne tolère pas la demie-mesure.
        L’idée c’est que le point de bascule est atteint, un peu comme lorsque l’on a gravi une montagne et que l’on aborde l’autre versant on peut penser qu’un puissant courant sera libéré charriant alors avec lui tous les éléments novateurs aujourd’hui laissés en jachère, à la limite du dépérissement et emportant au fond du ravin les restes du système actuel, idéologie, modes de vies compris.

      5. Avatar de michel lambotte

        @jducac
        Il est clair, qu’à vous lire, vous faites passer la production avant l’utilisation des richesses produites. Soyons clair, d’abord l’économique et puis le social s’il reste des miettes.
        A mes yeux, il me semble que lorsqu’on est, comme nous en avons conscience tous les deux, en présence d’une pénurie d’énergie il faut faire passer le comment on va répondre au besoin avant la création de ce qui va répondre à ce besoin.
        Et là, nous sommes en présence d’un choix social et politique.
        C’est le social et le politique qui doit décider de ce que nous devons produire,comment le produire et comment le distribuer.
        Pour cela il faut des citoyens qui soient libérés de leur inquiétude existentielle c’est pourquoi je revendique le revenu de base inconditionnel.
        Je pense que le temps de la production mise sur un piédestal est révolu, c’est à partir des besoins des citoyens qu’il faut inventer une autre organisation de la production, par exemple par le télétravail , la prosommation, l’échange de proximité, le do it yourself de telle manière à réduire les déplacements et ainsi à diminuer la consommation d’énergie.
        Si nous voulons que l’Europe soit digne de son prix Nobel, il faut qu’elle devienne un phare dans cette direction, je ne vois pas d’autre solution si on veut sortir du marasme

      6. Avatar de jducac
        jducac

        @ michel lambotte 12 octobre 2012 à 23:15
        Nous sommes en phase tous les deux, sur au moins un point. C’est bien à une pénurie d’énergie à laquelle l’humanité est confrontée. Par voie de conséquence, les populations de chacun des territoires qui la composent y sont ou y seront confrontés. En effet, la difficulté à surmonter ne présente pas la même urgence et la même criticité selon les territoires auxquels on s’intéresse.

        C’est le social et le politique qui doit décider de ce que nous devons produire, comment le produire et comment le distribuer.

        Ce serait l’idéal si les gens qui occupent les postes de direction dans ces domaines, étaient compétents en matière de production de richesses, et s’ils étaient crédibles sur le sujet.

        Or, il faut bien le reconnaître, ils ont failli dans leur mission. Voyez un peu.
        Pour satisfaire le plus possible le bien être social des hommes et femmes qui les ont portés au pouvoir, ils ont, depuis plus de 40 ans, progressivement plongé leurs pays dans l’endettement et le surendettement. Ils ont poussé la dérive jusqu’à hypothéquer la survie des peuples, leurs électeurs et leurs descendants, pensant certainement (si toutefois ils en étaient conscients) qu’eux-mêmes, en vertu des pouvoirs qui leur ont été conférés, s’en sortiraient toujours mieux que les autres.

        C’est le comble du cynisme. Voila où peut conduire l’exploitation malveillante des sciences molles Elles tirent surtout leur puissance du fait qu’elles permettent la tromperie et à l’abus de confiance. De ce point de vue, les sciences dures, qui présentent un caractère bien moins manipulable, plus tranchant, plus implacable, sont bien moins trompeuses, bien plus fiables, bien plus dignes de confiance.

        Peut-être suis-je trop sévère en disant cela de ceux qui, en nous dirigeant, nous ont amenés là où nous sommes. Mais l’analyse des intérêts en cause, permet de penser que le plus coupable est celui qui pense le mieux s’en tirer, en dernier ressort, en oubliant sa mission première, commune à tous les hommes, laquelle me semble être de « tout faire pour assurer la survie et la perpétuation de l’espèce ». C’est ce qu’ils n’ont pas fait alors qu’ils connaissaient forcément les travaux du Club de Rome depuis 40ans et de Paul Chefurka depuis plus récemment.

        Pour cela il faut des citoyens qui soient libérés de leur inquiétude existentielle, c’est pourquoi je revendique le revenu de base inconditionnel.

        Désolé d’avoir un avis inverse du vôtre. Si je l’émets, ça n’est pas pour vous être désagréable, mais parce que l’examen objectif de la marche de l’humanité et des divers peuples qui la composent, tend à prouver que c’est une très mauvaise stratégie, si l’on croit en la possibilité de sauver nos communautés d’Europe Occidentales ; d’où l’introduction de la notion de pari dans mon commentaire à Paul Jorion au début de cette très longue file :
        http://www.pauljorion.com/blog/?p=42167#comment-368620

        Si l’on croit à la validité des travaux évoqués ci-dessus , que je suis personnellement incapable de confirmer ou d’infirmer, il est sûr, compte tenu de la démonstration faite, qu’une meilleure répartition des richesses contribuerait à accélérer l’épuisement des ressources et à l’endormissement des populations. La situation serait encore aggravée avec l’attribution d’un revenu minimal d’existence, chacun pouvant se dire à quoi bon travailler et s’inquiéter il vaut mieux en profiter et se laisser vivre.

        Or travailler, contrairement à s’adonner à la plupart des plaisirs qui peuvent nous être offerts (moyennant dépense de ressources), c’est restituer au système, une part de l’énergie que l’on a préalablement consommée (ingérée, transformée et stockée) pour vivre, c’est-à-dire pour nous assurer une certaine durée de vie, un certain parcours sur l’axe du temps, une projection dans le futur.

        Vous le savez bien, compte tenu des études que vous avez dû faire pour exercer votre métier, je l’évoque souvent sans que personne s’y attarde, travail et l’énergie s’expriment dans les mêmes unités (Joules, kWh, tep etc…) bien que ce ne soit pas la même chose.
        Quand on les met en relation l’un avec l’autre, l’un s’inscrit en positif quand l’autre est négatif. C’est un phénomène qui s’apparente à une sorte de « transmutation » qu’évoque Paul Jorion en tête de son billet, mais sans plus s’étendre sur le sujet.
        C’est aussi ce que j’ai un peu approché lors d’un post précédent de cette file, quand je nous vois en hommes -bactéries avec leurs toxines, c’est-à-dire avec l’argent qui se transmute instantanément en dette du seul fait d’un changement de main entre celui qui le possède et celui qui le doit.

        Bonne cogitation!

        Est-ce du travail ou du plaisir ? Ou est-ce un peu les deux ? Quand je pense qu’en disant qu’on pouvait être heureux au travail, je ne me suis surtout attiré des critiques……

      7. Avatar de jducac
        jducac

        @ Fod 12 octobre 2012 à 22:40

        C’est à la fois terriblement agaçant et extraordinairement fascinant.

        Comme je vous comprends.

        De mon temps dans le cycle de formation aux sciences molles, dès l’école primaire, l’instituteur apprenait à réfléchir, donc à raisonner. Il endoctrinait moins que ceux d’aujourd’hui. Il s’appuyait sur quelques classiques.

        http://www.jdlf.com/lesfables/livreii/lelionetlerat
        http://www.momes.net/laboureur/accueil.html

        Merci encore pour les infos sur les livres en numériques.

      8. Avatar de jducac
        jducac

        @ Pierre-Yves D. 12 octobre 2012 à 23:06

        A tout le moins l’élan qui les porte jusqu’ici sur le blog, relève quelque part de la philia même si celle-ci s’ignore, et surtout quand il s’agirait de l’associer à un projet plus ambitieux, comme celui proposé sur le blog.

        Pourquoi voudriez-vous que nous soyons sans sentiments humains, sans préoccupation sociale, sans désir de porter aide et assistance à notre prochain ? Pour ma part, j’ai souvent l’impression de devoir m’exprimer pour vous aider à ne pas vous enfoncer davantage dans une mauvaise direction, celle dont les conséquences seront néfastes, tant pour vous, que pour nos communautés, vis-à-vis desquelles vous nourrissez pourtant les meilleures intentions.

        Votre remarque tend à prouver que vous sentez au moins un peu d’empathie chez GSF et moi.Il serait bien que vous alliez plus loin,pas pour nous, mais pour vous et pour tous ceux sur lesquels vous pouvez avoir une inflence.

        Pour ma part, je suis certain, pour l’avoir expérimenté, que dans l’intérêt de la personne à laquelle on prête assistance, il vaut mieux, lorsqu’elle a faim lui apprendre à pêcher que de lui donner du poisson. Traduit dans les termes sur lesquels j’appuie souvent afin qu’à la longue, vous vous en imprégniez, cela revient à dire: « Il faut songer à produire avant de consommer ». Tant qu’un individu n’a pas intégré ce fait, il reste au stade immature.

        Désolé de vous poser autant de problèmes dans l’interprétation de mon cas. Si je ne lâche pas prise, c’est que je suis convaincu que, dans votre intérêt et celui des autres, je ne dois pas le faire.

        Vous vous-êtes arrêté au fait que faire un don c’était bien, et qu’en conséquence, il est inutile d’y sursoir en perdant du temps à apprendre à pêcher. C’est une grave erreur. En effet, au lieu d’aider à faire décoller des individus aptes à intégrer « la première classe », ce qui rendra la collectivité dans son ensemble moins vulnérable, vous aller les faire se ranger pour toujours dans la « seconde classe », celle des vulnérables, prêts à décrocher au moindre pépin et à implorer de l’assistance.C’est la multiplication de tels processus individuels qui finit par rendre la collectivité, dans son ensemble, de plus en plus vulnérable. Cela finit par engager la responsabilité morale et citoyenne de tous ceux qui prônent une telle démarche d’assistance sans aucune condition préalable.

        Cessez de vous interrogez sur le cas jducac. Interrogez-vous plutôt sur vous. Persévérez ! Un déclic interviendra.

      9. Avatar de michel lambotte

        @ Fod et Julien
        Concernant les contradicteurs je suis de l’avis de Pierre Yves D. , que seriont nous sans eux.
        Le but de ces échanges (en ce qui me concerne) n’est pas de les convaincre mais d’en profiter pour argumenter, pour construire notre propre représentation du monde, corriger les erreurs de jugement que nous aurions pu commettre, améliorer les discours et les tactiques.
        Pour autant que les échanges restent corrects sans invectives à l’égard de la personne, je ne demande qu’à poursuivre si mon emploi du temps le permet.
        J’ai dans l’espoir que la lecture de ce blog, comme beaucoup d’autres également qui traitent de ces questions, pourra petit à petit faire prendre conscience de la réalité du monde actuel.
        C’est pourquoi il est important que des débats contradictoires soient présent sur ce blog
        Encore merci à tous les deux pour votre action au sein de ce blog

      10. Avatar de michel lambotte

        @jducac

        il est sûr, compte tenu de la démonstration faite, qu’une meilleure répartition des richesses contribuerait à accélérer l’épuisement des ressources et à l’endormissement des populations. La situation serait encore aggravée avec l’attribution d’un revenu minimal d’existence, chacun pouvant se dire à quoi bon travailler et s’inquiéter il vaut mieux en profiter et se laisser vivre.

        La démonstration vous vous la faites à vous même.
        Personne sur ce blog n’ y croit mais nous pensons au contraire que la façon capitaliste dont vous imaginez le monde ne peut que concentrer de plus en plus et de plus en plus vite les richesses dans les mains de quelques uns.
        Je ne connais pas vos occupations et ne sait pas si vous faites partie d’une quelconque association, mais vous devez savoir qu’il n’y a pas que le travail, l’argent et l’emploi qui motivent les gens à entreprendre.
        L’associatif comme le précise Pierre Yves D. devient de plus en plus la pierre angulaire sur lequel repose la solution aux problèmes de notre société.
        Une étude a été menée à ce sujet à l’Université de Liége par le professeur Jacques Defourny, il y a 1 500 000 bénévoles dans notre pays.
        http://reflexions.ulg.ac.be/cms/c_15780/les-associations-pesent-de-plus-en-plus-lourd-dans-leconomie-belge?part=5
        https://docs.google.com/viewer?a=v&q=cache:IOiNKjRnJxsJ:le15ejour.ulg.ac.be/PDFServlet?id%3Dprod_22752%26lang%3Dfr%26html%3Dtrue+Jacques+defourny+des+millliers+d%27emplois+b%C3%A9n%C3%A9voles&hl=fr&gl=be&pid=bl&srcid=ADGEESjZuxkp9uScCjMfV0TdeiP8UBTUiKhzMGV2Vz-NAgZv-2Yasu2XFXL7zZ9HPMhQK3Q6Os0iyQiQD0q3O8Fddfs8cbbI-Ai2KbTNP4ZUy3FkGSJ2yWIyDbc0hvbm-sW0jAspTkWQ&sig=AHIEtbSI-Dv7N8GUcUX9UmlDjJOZtUNn4Q
        Bon, ce n’est pas très académique comme lien, mais c’est très intéressant, il vous dira mieux que moi ce qu’est réellement l’associatif qui est loin du fait de considérer le revenu de base inconditionnel comme un revenu de loisiveté.
        C’est même une des condition avec l’interdiction de la spéculation de développer une économie réellement sociale et écologique.

      11. Avatar de Fod
        Fod

        @ Michel Lambotte

        Merci Michel et merci à vous aussi pour vos interventions sur ce blog.

        Je suis tout à fait d’accord avec vous sur la nécessité des contradicteurs. Ils nous obligent à structurer notre pensée et à parfaire nos argumentations. La liberté d’expression dans un cadre démocratique nécessite un effort de chacun pour surmonter les conflits de façon pacifique. C’est indispensable et fondamental.

      12. Avatar de Fod
        Fod

        @ Michel Lambotte

        Dans votre réponse à jducac, vous évoquez l’importance et le poids économique de l’associatif dans nos sociétés. Ce poids est celui de l’économie du don, qui représente une véritable force de résistance face au colonialisme de l’économie de marché. Si ce sujet vous intéresse, je vous recommande de vous rapprocher des livres édités par le Mauss. Vous y trouverez matière à enrichir votre réflexion et vos analyses.

        Deux d’entre eux pourrait retenir votre attention : La Gratuité, éloge de l’inestimable et La société vue du don dans lequel vous trouverez une étude très intéressante qui estime que l’économie du don représente en France et en valeur les 3/4 de son Pib. Voilà de quoi alimenter vos réflexions.

      13. Avatar de michel lambotte

        @ Fod
        Un grand merci pour le lien, tout m’intéresse, mais comme tout le monde, c’est le temps qui me manque, il ya des moments où je ne sais plus par quoi commencer.
        Sachez que votre commentaire me rassure sur ma capacité à poursuivre sur ce blog malgré mon déficit littéraire et académique.

      14. Avatar de jducac
        jducac

        @ michel lambotte 13 octobre 2012 à 22:48
        Vous abordez des sujets intéressants mais, comme le temps me manque ce matin, je ne traite que le plus important, parce qu’il est le plus urgent et le plus critique, en ce sens qu’il peut bloquer ou débloquer tous les autres.

        La démonstration, vous vous la faites à vous même.

        Sincèrement, vous ne pouvez quand même pas dire que prendre l’argent de ceux qui peuvent l’investir pour le futur, par exemple, dans des moyens de production plus performants économisant l’énergie fossile ou captant l’énergie sur les flux, pour le donner à ceux qui ne s’en serviraient que pour consommer, est une opération qui prépare l’avenir et permet de surmonter les défis auxquels nous sommes confrontés.

        Prendre l’option de faire consommer davantage, avant de penser à produire différemment pour assurer le futur, est absolument suicidaire à brève échéance. Je ne pourrais personnellement l’admettre que si on était en mesure de prouver qu’il n’y a pas de possibilité d’opérer de reconversion énergétique.

        Dans ce cas, collectivement (sans y associer ceux qui ne peuvent pas comprendre et notamment les plus pauvres et les plus jeunes) nous prendrions un pari négatif sur le futur et nous pourrions nous dire « A quoi bon » un futur, alors qu’on n’en espère plus un. C’est ce que j’ai dit à Paul Jorion ici :
        http://www.pauljorion.com/blog/?p=42167#comment-368620
        Or, qui est en mesure de prouver l’impossibilité d’une opération de reconversion ?
        Aurait-on le droit, moralement, d’engager la vie et le sort de ceux, déjà nés ou à naître à la vie et à la connaissance, qui sont aujourd’hui totalement innocents, parce qu’ignorants face à la réalité de la situation, en décidant sans eux de ne pas leur donner de chance de participer à la poursuite de l’aventure humaine ?

        Manquerions nous de courage alors que Paul Jorion en appelle à la venue d’autres de Gaule, lequel, après avoir fait son devoir dans les années 40,a repris du service pendant une dizaine d’années à la fin des années 50 jusqu’à pratiquement la veille de sa mort, parce que les nouvelles générations n’avaient pas fait émerger d’hommes à la hauteur?

        Bien sûr, il ne s’agit pas de nous, ni de vous ni de moi, mais aussi petits que nous soyons, nous pouvons jouer un rôle en contribuant à faire naître cet esprit de résistance et d’espérance, en favorisant le rassemblement de tous, riches et pauvres, au lieu d’inciter les uns ou les autres à la division.

        Pensez à vos enfants et autres descendants nés ou à naître, avant de redire que ma démonstration ne convainc que moi. Relisez-là , interrogez-vous, réfléchissez et pensez aux misérables qui meurent par centaines de millions en certains endroits, hors de l’Occident, alors que plus personne ne meurt pour les même raisons en Europe, même au Sud. Si nous ne réagissons pas courageusement cela viendra aussi chez nous, parce qu’on aura voulu faire consommer au lieu d’investir.

        Bon dimanche!

      15. Avatar de michel lambotte

        @ jducac
        La question à laquelle j’aimerais avoir une réponse est ici
        http://www.pauljorion.com/blog/?p=42167#comment-368916

        Pourquoi les capitalistes de votre génération n’ont-il pas vu dans cette manne un capital a gérer en bon père de famille afin de construire un développement durable encore valable dans mille ans?

        Bon dimanche

      16. Avatar de michel lambotte

        @jducac
        Vous dites ceci:

        La démonstration, vous vous la faites à vous même.

        Sincèrement, vous ne pouvez quand même pas dire que prendre l’argent de ceux qui peuvent l’investir pour le futur, par exemple, dans des moyens de production plus performants économisant l’énergie fossile ou captant l’énergie sur les flux, pour le donner à ceux qui ne s’en serviraient que pour consommer, est une opération qui prépare l’avenir et permet de surmonter les défis auxquels nous sommes confron, pour le donner à ceux qui ne s’en serviraient que pour consommer, est une opération qui prépare l’avenir et permet de surmonter les défis auxquels nous sommes confrontés

        Permettez moi de vous faire une remarque
        Je pense que le problème qui soustend vos propos est le fait que vous lisez nos commentaires avec votre filtre de lecture et que beaucoup de gros morceaux ne passent pas et ce sont ceux-là les plus important.
        Je voudrais vous restituer un exemple concret de ma vie professionnelle et le formuler dans une possibilité de mon immaginaire. Grâce à cela, il serait possible de démontrer que justement la répartition des richesses n’entraverait en rien l’investissement pour le futur, par exemple, dans des moyens de production plus performants économisant l’énergie fossile ou captant l’énergie sur les flux.
        J’ai en charge un chantier dans le Brabant Wallon qui comme chacun sait est le Neuilly de la Wallonnie, de plus, près d’un terrain de golf, c’est tout dire.
        Le chantier appartient à des gens de la finance, je n’en sais pas plus, c’est pas cela l’intérêt.
        Le terrain a coûté 400 000 €, la maison, je n’en ai aucune idée, mais c’est certainement pas gratos, enfin bref, je dois m’incruster dans les autres corps de métier pour leur installer la pompe à chaleur, le chauffage sol, le chauffage de la piscine.
        (Ne parlons pas de la commionette que j’utilise qui roule 40 000 km par an et consomme 5000 litres de mazout par an)
        Quand on parle d’un tel budget on parle en millions d’euro .
        Maintenant, revenons à mon quartier ouvrier où on parle en centaine d’euro.
        Je suis persuadé qu’il serait possible d’organiser un « atelier de quartier » qui pourrait aider les gens qui s’appauvrissent à se former à l’isolation des maisons, au recyclage de l’énergie par pompe à chaleur et à la captation de l’énergie solaire, sans parler de l’agriculture urbaine.
        Cela pourait être à mes yeux mon travail de l’avenir quand dans un an je serai retraité et si plus simplement c’était l’avenir du travail?
        Par hasard, ne voyez vous pas à travers mon exemple la nécessité d’une redistribution des richesses?
        Comme le dit très justement Paul Jorion le travail disparait http://www.pauljorion.com/blog/?p=42344 , mais il s’agit d’un certain type de travail qui est lié à la concentration des richesses, immaginons qu’on les déconcentre et qu’on les investisse dans ce que je vous ai expliqué… une fois!
        Ne voyez vous pas aussi le miracle que pourrait engendrer le revenu de base inconditionnel dans l’optique que je vous propose?
        Pourquoi pas, rien n’est impossible.

        Vous dites ceci aussi

        Prendre l’option de faire consommer davantage, avant de penser à produire différemment pour assurer le futur, est absolument suicidaire à brève échéance.

        Mes propositions n’en prennent pas du tout le chemin.
        Encore une chose, l’atelier de quartier et le bénévolat, l’économie sociale, ne serait-ce du pareil au même? (voir le lien proposé plus haut)
        On en revient au social de PYD

      17. Avatar de jducac
        jducac

        @ michel lambotte 14 octobre 2012 à 11:29
        Désolé Michel. Nous avons posté tous les deux pratiquement en même temps. Ce temps a été enregistré à 11 : 29 mais, comme le mien apparait dans la file avant le vôtre, c’est bien que le système d’enregistrement a détecté mon commentaire avant le vôtre.

        Il est donc normal que vous répondiez au mien avant que je ne réponde au vôtre. Je vous promets de vous répondre sincèrement dès que vous aurez répondu au mien. D’ailleurs, pour mieux tenir parole, je prépare dès maintenant ma réponse. Je ne la diffuserai que lorsque vous aurez produit la vôtre. Compte tenu de ce qu’il me semble connaître de vos opinions, je pressens que cela puisse vous gêner de me répondre, car cela vous conduirait, en restant objectif, à me donner raison.

        Alors, pour vous aider, je reformule la question, en la simplifiant, ce qui ne vous empêche pas de relire attentivement mon message de 11 : 29.

        Faut-il donner plus d’argent à une population qui n’est intéressée que par le pouvoir d’achat et la consommation, soit ceux de « la seconde classe ». Ou, vaut-il mieux, oui ou non, inciter à investir dans les énergies renouvelables et les économies d’énergies, ceux qui ont de l’argent parce qu’ils se sont montrés capables de dépenser moins que ce qu’ils auraient pu, compte tenu de leurs revenus. Il s’agit de ceux qui appartiennent « la première classe » ?

      18. Avatar de michel lambotte

        Pourquoi devrais-je être gêné de vous répondre?
        C’est même avec plaisir que je vais vous répondre;
        La question, vous la formulez comme ceci:

        Faut-il donner plus d’argent à une population qui n’est intéressée que par le pouvoir d’achat et la consommation, soit ceux de « la seconde classe »

        Bien sûr que non mais pourquoi ne serait-il pas possible de changer les consommmateurs (qu’ils soient riches ou pauvres) en « anticonsommateurs ».
        Pour une fois faites moi plaisir lisez ce commentaire d’écodouble http://www.pauljorion.com/blog/?p=42311#comment-370276 ainsi que le lien qu’il a cité http://ecodouble.farmserv.org/index.php?post/p94
        On ne changera pas les gens par décret contre leur gré, il faut donner l’exemple dans un dialogue franc et constructif en essayant de prouver qu’une décroissance énergétique est possible sans perte de bien-être à condition de tourner le dos au prêt à intérêt qui provoque la consommation de ressources puisse qu’il faut les rembourser par la création de richesses consommatrice de matières premières.

      19. Avatar de jducac
        jducac

        @ michel lambotte 15 octobre 2012 à 21:50

        Faut-il donner plus d’argent à une population qui n’est intéressée que par le pouvoir d’achat et la consommation, soit ceux de « la seconde classe »
        Bien sûr que non. Mais pourquoi ne serait-il pas possible de changer les consommateurs (qu’ils soient riches ou pauvres) en « anti-consommateurs »

        Merci Michel ! Pardonnez-moi d’avoir laissé passer la réponse que j’attendais. Vous avez compris le problème qui se pose à l’humanité depuis le milieu du 18ème siècle. Elle consomme plus que ce qu’elle ne produit. Elle puise dans ce que la planète terre a capitalisé en énergie fossile et en métaux depuis des millions d’années, sans se soucier de régénérer ce substrat qui s’épuise inexorablement.
        Le moyen de régénérer ce capital, ou de moins l’épuiser, c’est de capter davantage d’énergie sur les flux afin de préserver notre stock non renouvelable. Depuis un siècle et demi, nous nous comportons comme ces fils de bonne famille qui, au lieu de travailler pour préserver le capital constitué par leurs aïeux, le consomment tels des inconscients. Ils finissent par laisser leur famille et leurs enfants sur la paille, sans capital et sans ressource pour affronter le futur.
        Pour changer, les consommateurs en anti consommateurs, qu’ils soient riches ou pauvres, il faut leur faire comprendre la problématique à laquelle nous sommes confrontés. Il y a beaucoup plus d’efforts à fournir pour faire comprendre cela aux pauvres qu’aux riches, parce que beaucoup de pauvres ont été conditionnés pour mépriser le capital et haïr ceux qui le préservent. Ils ont été incités à consommer, alors que les riches ont plutôt été conditionnés à l’inverse afin d’être moins vulnérables et mieux pouvoir faire face à l’avenir.

        J’ai lu « Conférence au Chapeau Rouge. Par Écodouble le vendredi 28 mai 2010, 20:00 »

        Je suis d’accord avec ce qui est dit. Je pense que Paul Jorion est conscient du problème posé, et qu’ il est probablement confronté à un conflit intérieur très personnel, faisant se confronter la rationalité du scientifique à la sensibilité de l’humaniste.

        On ne changera pas les gens par décret contre leur gré, il faut donner l’exemple dans un dialogue franc et constructif en essayant de prouver qu’une décroissance énergétique est possible sans perte de bien-être à condition de tourner le dos au prêt à intérêt qui provoque la consommation de ressources puisse qu’il faut les rembourser par la création de richesses consommatrice de matières premières.

        Je partage votre avis. L’avenir est à l’autofinancement. Mais pour investir il faudra nécessairement épargner, c’est-à-dire capitaliser pour financer l’investissement d’évolution, ou disparaître à terme.

  32. Avatar de JEFF
    JEFF

    Extrait :  » Le problème du gouvernement [ Islandais ] , c’est qu’il n’est pas simple de reconstruire sur un terrain pourri. Il ne faut pas chercher à ressusciter l’ancien système, il faut en construire un nouveau. Prenez ce qui se passe en Europe : ils essayent de faire fonctionner un système qui est complètement « dysfonctionnel ». Cela ne peut qu’empirer, parce qu’ils ne veulent pas le reconnaître. »

     » Birgitta Jonsdottir : « L’Islande peut être le laboratoire de la démocratie » :

  33. Avatar de roma

    au début des élections présidentielles d’ici y avait un air de bientôt la crise est finie, bis repetita
    UBS fait son retour au pays des «subprimes» etc. David Cameron veut une bonne et une bad europe, et notre fachotte de service gueule qu’il n’y a pas d’Islam aoc de france. Merkel en Grèce va me faire aimer Madonna. La France notre monde éternel

  34. Avatar de Agequodagix
    Agequodagix

    Interdire la spéculation n’aura vraisemblablement pas les effets espérés.

    La spéculation provoquerait des crises, des distorsions de prix et donc une baisse de notre bien être économique.

    Interdire la spéculation devrait donc améliorer notre bien être économique.

    Or, malgré une crise majeure, provoquée éventuellement par la spéculation, notre bien-être économique mondial, lissé sur cinq ans et mesuré en PIB, est toujours en augmentation, même si son taux de croissance pourrait diminuer.

    Par conséquent, la spéculation qui causerait les crises, n’empêche pas la croissance de notre bien-être économique mondial.

    Faut-il se soucier alors d’interdire la spéculation pour améliorer encore un système en croissance, alors que nul n’a jamais expérimenté l’effet d’une interdiction de la spéculation sur un système qui la pratique effectivement.

    Il en sera de la prohibition de la spéculation comme de la prohibition de l’alcool…

    L’alcool provoque des décès, des maladies et une réduction de notre espérance de vie individuelle.

    Interdire l’alcool devrait améliorer notre espérance de vie.

    Or la prohibition de l’alcool aux USA a provoqué plus de maux par alcoolisme et criminalité qu’avant la prohibition.

    Par ailleurs, la consommation d’alcool dans le monde est en augmentation constante, et l’espérance de vie est également en augmentation constante.

    Par conséquent, ni la prohibition de l’alcool, ni la prohibition de la spéculation n’ont d’effet sur le fait que notre bien-être continue de croître.

    Interdire l’alcool ou la spéculation au nom de la vertu, ou de la santé physique ou économique, est un rêve d’idéaliste ou de technocrate.

    Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas interdire, règlementer ou limiter l’usage de l’alcool ou de la spéculation dans les cas où ils peuvent nuire aux faibles ou aux affaiblis.

    Mais la spéculation comme l’alcool doivent être autorisés sauf quand ils sont interdits.

    1. Avatar de Julien Alexandre

      A moins d’être profondément débile, je ne vois pas comment on peut soutenir 30 secondes un argumentaire aussi idiot, sauf à faire usage du plus abject des cynismes.

      On sait pas trop… mais n’essayons pas puisque de toute façon même si des populations crèvent de la spéculation sur les matières premières, le « bien-être économique mondial augmente ».

      1. Avatar de zébu
        zébu

        « Le sophisme provoque des décès, des maladies et une réduction de notre espérance de vie individuelle. »

      2. Avatar de Agequodagix
        Agequodagix

        Julien Alexandre, vous étiez tellement énervé par les multiples atteintes à votre doctrine officielle sur la spéculation que vous avez sauté l’avant dernière ligne : «Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas interdire, règlementer ou limiter l’usage de l’alcool ou de la spéculation dans les cas où ils peuvent nuire aux faibles ou aux affaiblis.»

        «Les faibles ou les affaiblis» concernent notamment les populations pauvres, les entreprises victimes d’une crise exogène, les états trop endettés…

        Nous sommes évidemment tous bien d’accord qu’il faudrait donc notamment :

        Interdire les opérations à terme sur les produits alimentaires à toute entreprise autre que celle dont l’activité est le commerce ou la transformation de ces produits, et limiter ces opérations aux opérations de couverture de risque.

        Interdire, limiter ou règlementer les ventes à découvert sur les actions en cas de crise systémique, ou éventuellement sectorielle.

        Interdire, limiter ou règlementer le marché des obligations des Etats en difficulté.

        Etc…

        Mais que le marché de l’or, du cuivre, de l’alcool, de la soude, du minerai de fer, ou que le cours des actions ou des obligations privées soient un peu plus ou un peu moins volatiles à cause de la spéculation…

      3. Avatar de Agequodagix
        Agequodagix

        « des populations crèvent de la spéculation sur les matières premières »

        Puisque nous utilisons des arguments « doloristes » rappelons que les populations crèvent essentiellement de pauvreté, de malnutrition, de mauvaise gestion des stocks alimentaires, d’accès à une eau non potable…

        Les effets pervers de la spéculation sur les matières premières alimentaires sont un révélateur et un accélérateur des causes directes, mais la spéculation n’est qu’une cause très indirecte.

        Ne croyons pas trop facilement que nous résolverons le problème de la pauvreté, de la malnutrition ou de la dysenterie en proposant d’interdire la spéculation.

        On ne résout pas l’alcoolisme par la prohibition mais en cherchant pourquoi quelqu’un, ou parfois toute une population, se réfugie dans l’alcoolisme, et en règlementant, bien sûr.

        Par ailleurs, n’y a-t-il pas un modérateur sur ce site pour évaluer l’opportunité de l’usage d’une expression telle que « à moins d’être profondément débile »?

        1. Avatar de Julien Alexandre

          On ne résout pas l’alcoolisme par la prohibition mais en cherchant pourquoi quelqu’un, ou parfois toute une population, se réfugie dans l’alcoolisme, et en règlementant, bien sûr.

          Donc si on file votre métaphore, plutôt que de chercher à réparer les mécanismes qui créent trop inégalités, il faudrait plutôt se demander pourquoi les pauvres se réfugient dans la misère, n’est-ce pas ? C’est d’une finesse.

          Quant au modérateur, c’est moi, et « profondément débile » était une fleur précisément à cause ma charge, parce que les mots qui me viennent à l’esprit, je n’autorise pas les autres à les écrire ici 😉

      4. Avatar de zébu
        zébu

        Un peu plus ou un peu moins aveugle, that is the cecity.

      5. Avatar de zébu
        zébu

        Pardon.
        Je retire le terme ‘d’aveugle’. Les mal et non voyants ne méritent pas ça.

      6. Avatar de Agequodagix
        Agequodagix

        « On ne résout pas l’alcoolisme par la prohibition mais en cherchant pourquoi quelqu’un, ou parfois toute une population, se réfugie dans l’alcoolisme, et en règlementant, bien sûr. »

        Donc si on file votre métaphore, plutôt que de chercher à réparer les mécanismes qui créent trop inégalités, il faudrait plutôt se demander pourquoi les pauvres se réfugient dans la misère, n’est-ce pas ? C’est d’une finesse.

        Non, non, Julien Alexandre. Il faut remplacer les mots correctement :

        « On ne résout pas la spéculation par la prohibition mais en cherchant pourquoi quelqu’un, ou parfois tout un système financier, pratique la spéculation, et en règlementant, bien sûr. »

        Et :

        « Donc, plutôt que de chercher à considérer la spéculation comme le mécanisme fondamental qui créerait trop d’inégalités, il faudrait plutôt se demander quels autres mécanismes créent directement de la misère et de la pauvreté. C’est trop facile d’invoquer un mécanisme indirect comme cause de tous nos maux. »

        au modérateur, c’est moi, et « profondément débile » était une fleur précisément à cause ma charge, parce que les mots qui me viennent à l’esprit, je n’autorise pas les autres à les écrire ici.

        « Je les leur sert moi-même avec assez de verve,
        Mais ne permets pas qu’un autre les leur serve. »

        Soit!

      7. Avatar de vigneron
        vigneron

        Pitit Pisa,

        Les effets pervers de la spéculation sur les matières premières alimentaires sont un révélateur et un accélérateur des causes directes [du crevage de miséreux]…

        Ah voilà le grand mot ! « Révélateur » ! La spéculation est un révélateur ! Ce qu’est le bleu de bromothymol à la mesure d’un pH ou de l’AT d’une solution, la spéculation le serait aussi à la mesure de l’indigence d’une soupe humaine flottant parmi le manioc avarié, le farine aux charançons et l’eau amibienne froide. Irremplaçable outil qu’on vous dit. Et attention révélateur hein ? Pas catalyseur ! non non, juste un « révélateur »…
        En v’là une Révélation Pitit Pisa ! Des prophètes quoi les spéculos hein ? Sans eux, ben on les verrait pas les problèmes des miséreux, pis pas plus les miséreux d’ailleurs, hein ? Grâce au BdB spéculatif ben on les voit. Dans les rues, ils défilent en gueulant. Devant les caméras ils peuvent exhiber les gros ventres des niards, grâce aux prophètes Spéculos. T’sais quoi Pitit Pisa ? Si j’etais qu’eux ben j’la dirais à la face du monde cette Vérité non-écrite, cette Révélation : qu’ils accomplissent l’Oeuvre de Dieu. Pourquoi ils osent pas ? Reus’ment qu’t’es là Pitit Pisa. Pour le dire à leur place…

    2. Avatar de Fod
      Fod

      Associer PIB et bien-être économique est pour le moins désespérant. Doivent être bien contents les 8% et plus de chômeurs américains d’apprendre qu’après deux années de croissance du PIB (3% en 2010, 1,7% en 2011), leur bien-être économique s’est amélioré.

      Même Sarkozy, à l’initiative de la création de la Commission Stiglitz, n’y croyait plus.

      Je crois Agequodagix que vous avez sur cette question un train de retard.

      1. Avatar de Kaiel

        C’est plutôt 18% de chômeurs aux USA avec les chiffres non corrigés.

      2. Avatar de zébu
        zébu

        @ Fod :
        Je crains que le train ne soit resté en gare.

      3. Avatar de Fod
        Fod

        @ zébu
        Certes, le train est resté en gare, mais la constitution de cette commission a le mérite de montrer qu’il y a eu une prise de conscience par les instances politiques d’une insuffisance du PIB. Tout débute par une conscientisation des problèmes, manque maintenant le courage politique pour aller plus loin. Affaire à suivre…

      4. Avatar de zébu
        zébu

        @ Fod :
        Je ne parlais que du train-train d’Agequodagix !

    3. Avatar de Perdu de vub

      @ agé
      Ce qui est intéressant dans votre démonstration, c’est vos doutes et vos certitudes.
      Doutes sur les origines de la crise , certitude sur l’inefficacité de la prohibition .
      Un raisonnement donc qui marche sur deux pieds mais qui ne vous mène nul part , le bien être économique ne pouvant se passer de la dimension DURABLE.

      En effet , dans une relation commerciale envisagée sur le long terme , vendeurs et acheteurs n’ont aucun intérêt à se couler l’un l’autre.
      Mais dans une relation commerciale où la place de la spéculation est prédominante , qu’un secteur économique s’éffondre n’a aucune importance , puisqu’il est possible de faire des gains en pariant sur des pertes.
      À se demander d’ailleurs si certains spéculateurs n’organisent pas eux mêmes la perte d’un secteur pour pouvoir en tirer profit .
      http://www.lefigaro.fr/societes/2010/02/15/04015-20100215ARTFIG00484-godlman-sachs-aurait-aide-la-grece-a-camoufler-sa-dette-.php

      1. Avatar de Tigue
        Tigue

        C’ est très intéressant votre débat avec Agiosassurancetourix.
        Vous dites « Mais dans une relation commerciale où la place de la spéculation est prédominante , qu’un secteur économique s’éffondre n’a aucune importance , puisqu’il est possible de faire des gains en pariant sur des pertes. »

        Cela implique que la spéculation pourrait être localisée à un secteur pour le réduire ou le développer . De même que le taux d’ interret tel qu utilisé par une banque centrale, peut stimuler ou dissuader le développement d une activité .
        Le taux d interret pourrait alors être considéré comme un aspect numérique (une projection geometrique mesurée comme on mesure la norme d un vecteur) d’ une entité plus complexe anciennement appelée « spéculation ».
        Ceci rappelle le débat concernant les probabilités de Leibniz ou celui ci considérait le juste
        comme le produit d un grand nombre de vecteurs force dont la résultante pointe vers lui (moindre résistance) alors que la balance qui additionne n agit pas de cette façon.
        Si on pouvait la contrôler localement ce pourrait être un outil à effet chirurgical, avec effets macros de type « tout ou rien »

        http://www.academia.edu/199808/Leibnizs_Models_of_Rational_Decision

        « An important feature of the vectorial model is that it can be expressed in ageometrical manner. The deliberator can use figures in order to sketch or map thesituation better. In this Leibniz was influenced by Arnauld’s and Nicole’s
         L’art de penser ,
        or the so-called Port Royal Logic. In the last chapter of the work, whendiscussing lotteries, the authors argue that one should not only think about the good, but take into account also the probability that the good will take place:
        In order to decide what we ought to do to obtain some good or avoid some harm, it is
        necessary to consider not only the good or harm in itself, but also the probability that it will or will not occur, and to view geometrically the proportion all these things have when takentogether (Arnauld & Nicole 1965: 353).
        This description refers clearly to the two considerations of the assessment of bothgood and the probability that the good takes place. In
         Nouveaux essais
        , however,Leibniz generalizes the idea to apply to all assessments in complicated situations: 
        In this as in other assessments which are disparate, heterogeneous, having more than onedimension (so to speak), the magnitude of the thing in question is made up proportionately outof two estimates; as with a rectangle, where two things have to be considered, namely itslength and its breadth (NE 2.21.66; A VI 6 206).
        The vectorial model can be understood as a functional analysis between differentgoods, which are separate and complementary to each other. However, assessing thegood seems to be a more complicated process, since the estimation of probability canemploy more developed mathematical methods of estimating probability.
        For thisreason, in what follows I shall concentrate on Leibniz’s remarks on the assessment of the good in practical rationality.When we think about Leibniz’s account of deliberation in practical matters, itis clear that the values in question are only estimations and consequently the resultingfunction is also uncertain.
        Often the values to be estimated are impossible toevaluate by quantitative methods. However, the vectorial model can have greatheuristic value, since by employing it we can compare different proposed options andmap them with respect to different criteria.
         Although Leibniz usually applies the model without explicating details, thereare few cases where it is elaborated more clearly. Perhaps the best example isLeibniz’s discussion of happiness in a draft related to
         scientia generalis
        . ThereLeibniz considers the good, in this case happiness
        ex ductu bonitatis in durationem
        .
        If we are to discuss that properly, must we use mathematical operations and say that the wholeof the good consists in how long the good can be sustained [
        ex ductu bonitatis in durationem
        ]as in land-measurement a field [
        are
        ] is measured by breadth and length [
        ex ductu latitudinumin longitudinem
        ] (GP VII 115) »

    4. Avatar de Kaiel

      Ouh! Là on a du raisonnement :

      la spéculation qui causerait les crises, n’empêche pas la croissance de notre bien-être économique mondial.

      C’est quoi le bien être économique mondial? Perso je crois plus au bien être de la simplicité volontaire et des bons amis.
      .

      Par ailleurs, la consommation d’alcool dans le monde est en augmentation constante, et l’espérance de vie est également en augmentation constante

      , êtes vous sur que ces deux phénomènes soient liés d’une quelconque manière ?
      <a href=" ni la prohibition de l’alcool, ni la prohibition de la spéculation n’ont d’effet sur le fait que notre bien-être continue de croître. »>
      Vous dites le contraire deux lignes au-dessus :

      la prohibition de l’alcool aux USA a provoqué plus de maux par alcoolisme et criminalité qu’avant la prohibition.

      Et si l’interdiction de la spéculation n’a pas d’effet alors quel est le problème ?

    5. Avatar de Agequodagix
      Agequodagix

      Fod et Kaiel, le bien être économique est celui qui est mesuré par le PIB. Le bien être humain est éventuellement mesuré par l’indice du développement humain du PNUD, mais il est relativement contesté et évolue en fait parallèlement au PIB. Les autres formes de bien être ne sont pas mesurées de façon officielle. Cela ne veut pas dire qu’ils n’existent pas…

      Par ailleurs, au niveau mondial, si le bien-être d’un pays riche diminue et que celui d’un pays pauvre augmente de façon à ce que le solde soit positif, c’est qu’il y a quand même une sorte de justice quelque part !

      Kaiel, faire des lois difficilement applicables ou contrôlables, qui produisent des effets collatéraux nuisibles, pour résoudre un problème dont il n’a pas été démontré qu’il puisse affecter notre bien-être de façon significative, est un gaspillage politique, économique et social.

      1. Avatar de Fod
        Fod

        @ Agequodagix

        En associant bien-être et Pib, vous amalgamez une valeur qualitative et une valeur quantitative. Aucune n’est réductible à l’autre. Une externalité négative comptabilisée dans le PIB est-elle le reflet d’un bien-être ? A priori non.
        L’évolution du Pib est uniquement une mesure comptable de la croissance. L’associer au bien-être, même économique, c’est entretenir l’idée que la croissance est bonne en elle-même et source d’un bonheur éternel. C’est donc une prise de position purement idéologique, loin d’être partagée par tous.

      2. Avatar de Kaiel

        @agequadodix
        Mais la spéculation sur le prix des matières agricoles provoquent des famines ou ruines des producteurs. C’est tout à fait nuisible.Et il y a d’autres exemples.
        Trouvez moi plutôt un bienfait de la spéculation, à vous de démontrer son utilité.Pourquoi à la fin devoir toujours démontrer qu’un produit est nocif ? En matière de santé notamment, j’aimerais beaucoup que pour une fois on demande à tous ces vendeurs de m… de démontrer que leurs produits ont un quelconque effet bénéfique. Au lieu de quoi on découvre qu’un cancérigène est présent dans le cocacola depuis des années, certains OGM potentiellement hautement cancérigènes, l’aluminium (présent dans les vaccins, la plupart des brioches industriels, les déodorants) responsable de maladie neuros-dégénératives. On veut interdire les semences utilisées de tout temps (retour sur expếrience de plusieurs siècles) au profit de quelques graines OGM (retour sur expérience quasi nul). Il faut arrêter de raisonner à l’envers.

      3. Avatar de zébu
        zébu

        « le bien être économique est celui qui est mesuré par le PIB »

        Vaut mieux lire ça que d’être aveugle, ma foi …

      4. Avatar de Arnaud
        Arnaud

        Agequodagix, ne prenez pas la peine de vous justifier et soyez concis:
        Je résume:
        Le PIB mondial augmente malgré la crise, il y a un rééquilibrage « juste » en faveur des « ex pays en voie de développement », la spéculation n’est pas le problème et quand bien même, son interdiction ne permettrait pas de l’éradiquer.
        Clair, net, précis.
        Cette concision nous permettrait de gagner du temps la première fois qu’on vous lit, pensant y trouver une argumentation valable.
        Par la suite le lecteur est prévenu, et ne vous portera plus aucune attention la prochaine fois.
        Merci d’avance

      5. Avatar de Agequodagix
        Agequodagix

        Fod et zébu, Si nous voulons un monde de sept milliards d’humains plus juste et plus égalitaire, nous allons devoir troquer beaucoup de notre quantitatif de pays riches contre du qualitatif.

        Si le quantitatif peut être défini comme du bien être économique et le qualitatif comme du bien être simplement humain, nous pourrions sans doute nous accorder.

        Kaiel, que la spéculation ait ou non des effets bénéfiques n’est pas le sujet.

        Comme l’alcool, on est certain que la spéculation a des effets toxiques, mais que beaucoup de gens y trouvent des agréments, comme euphorisant ou source de bénéfices.

        La prohibition de l’un comme de l’autre provoque des effets pervers : délocalisations, illégalités, alcool ou spéculation frelatés…

        Par conséquent, plutôt qu’une interdiction de principe inapplicable et incontrôlable, il vaut mieux limiter ou règlementer.

        Plutôt que de chercher à considérer la spéculation comme le mécanisme fondamental qui créerait trop d’inégalités, il faudrait plutôt se demander quels autres mécanismes créent directement de la misère et de la pauvreté.

        C’est trop facile d’invoquer un mécanisme indirect comme cause de tous nos maux.

      6. Avatar de Michel Martin

        @Agekodagix,
        le PIB ne fait plus l’affaire pour mesurer « le progrès » depuis les années 70. Voir la diapo 11 de cette présentation de Jean Gadrey sur laquelle on voit que l’ISS des USA décroche du PIB depuis les années 70.
        Je vous propose le PIBED pour tenter une transition entre PIB et progrès durable, c’est pas gagné! Les spécialistes des indicateurs se bouffent le nez et ne réussissent pas à produire une nouvelle boussole lisible pour amorcer un virage, la plupart du temps par purisme, ils sont à la recherche de l’indicateur. Témoin cette commission Sen/Stieglitz qui n’a rien donné.

      7. Avatar de zébu
        zébu

        « Kaiel, que la spéculation ait ou non des effets bénéfiques n’est pas le sujet. »

        Kaiel, un peu d’ordre, nom d’un bordel !!
        Revenez au sujet, à savoir celui qu’Agix définit : inutile de spéculer dessus.
        Pas belle, la vie ?

      8. Avatar de zébu
        zébu

        @ Arnaud :

        « Par la suite le lecteur est prévenu, et ne vous portera plus aucune attention la prochaine fois.
        Merci d’avance »

        Merci à vous. Enfin, une phrase censée.

      9. Avatar de Agequodagix
        Agequodagix

        @ Arnaud
        Ne prenons pas la peine d’écrire des livres et de tenir un blog et soyons concis:
        Résumons:
        La croissance du PIB mondial diminue à cause de la crise. Avant tout rééquilibrage «juste» en faveur des «ex pays en voie de développement», il faut maintenir notre pouvoir d’achat. La spéculation est le problème fondamental et son interdiction permettra de résoudre tous nos problèmes.
        Clair, net, précis.
        Cette concision nous permettrait de gagner du temps la première fois qu’on nous lit, pensant y trouver une argumentation valable.
        Par la suite le lecteur est prévenu, et ne nous portera plus aucune attention la prochaine fois.
        Merci d’avance

      10. Avatar de lou
        lou

        Sur la croissance qui diminue à cause de crise (sic): Dire adieu au mythe de la croissance illimitée

  35. Avatar de A.Letourneau
    A.Letourneau

    Très bonne vidéo M.Jorion. A la fois claire et précise.

    La spéculation est un fléau car en faisant fluctuer les prix des inputs cela empêche toute entreprise d’anticiper au-delà de 6 mois contre 5 ans dans les années 80. De ce fait, les investissements pour préparer l’avenir deviennent moribond et, plus grave encore, on ne fait que détruire des emplois (ou à créer des emplois précaires et éphémères pour s’ajuster le plus vite possible sur la fluctuation des prix).

  36. Avatar de kiki
    kiki

    Ouais ben moi je vais manger, bon appetit !

  37. Avatar de Eric L
    Eric L

    la spéculation, n’est ce pas ce truc, cette astuce , qui sert entre autres de carotte ou d’orientations de la production , d’une main invisible qu’on tient en douce ?
    parce que l’épicier du coin qui modifie ses prix, spécule à la hausse ou à la baisse, et des deux tire toujours un bénéfice . c’est y pas le but du jeu ? pas de petits profits dans un système ou fins et moyens se confondent . puis il y a si je ne m’abuse, de la spéculation non seulement sur les biens et services, mais aussi sur les transactions de transaction . alors là, j’y perds mon latin.de cuisine.

  38. Avatar de Cassiopée
    Cassiopée

    La généralisation de la précarité en société s’est effectuée par la proposition en masse de contrats précaire, les jeunes ont été très durement frappés par ce choix financier, soutenus et appliqués par les politiques.

    Les salaires proposés ont été nettement réduis, même pour vivre au niveau de vie en société, alors que dans le même temps, les multinationales (et leurs propriétaires et actionnaires) ont bénéficiés d’une fiscalité faible pour l’implantation de grandes entreprises, d’un non-paiement des impôts et, de reversements de l’ Etat qui se chiffrent en plusieurs centaines de millions (voire plus).

    Lorsqu’on débute dans le milieu du travail, il est impossible de démarrer financièrement dans la vie puisque les salaires sont volontairement faible ou non-rémunéré (gratuit). Le prétexte partenariat public-privé, était que les politiques parlent, de démarrer dans le mileu du travail, qui a été dit de même par les services de com’ des multinationales ou grandes entreprises. C’est un nivellement des salaires par le bas et du niveau de vie par le bas, qui mets aussi en danger les recettes publics, pendant que des responsables publics et privés profitent des législations à bas salaires.

    Le commerce international augmente constamment son volume des richesses créées, et ceci dans de nombreux domaines dont les revenus.

    Les contrats précaires se sont développés par la législation, et concernant tous les secteurs d’activités. Ainsi c’est une baisse des revenus générale, avec des contrats en dessous des normes ou conventions légales (le Smic en France), qui sont des contrats aidés (qui rapporte énormément aux entreprises), des contrats de moins de 25 ans, des stages à bénéfice à taux plein pour les patrons car légalement gratuit et encore bien d’autres.

    Ce qui contraste avec les salaires colossaux et bénéfices des multinationales, des propriétaires, des actionnaires de la finance,ect…qui se rapproche de plus en plus de celui des Etats, les dépassant parfois.

    Le partenariat des hautes administrations publique nationale et/ou internationale (FMI, Banque mondiale,…), et des multinationales, a abouti à la mise en place de contrats précaires en salaire, et d’une généralisation de la précarité tandis que le volume des richesses augmente constamment.

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