JAMES BOND : SKYFALL DE SAM MENDES, par Lisztfr

Je suis inquiet pour le cinéma, et plus particulièrement pour James Bond… Qu’Harry Potter ait rendu son tablier la dernière fois, dans un film où son château est parti en miettes, n’augure déjà rien de bon, mais, ce que je constate au fil du temps c’est que le cinéma, un certain type de cinéma US n’a plus rien à dire et est incapable même de finir un scénario. C’est de l’incompétence notoire. Ce J. Bond dernier du cru n’arrive pas à finir.

1) Depuis quelques temps, tous les films sont idiots. Cf. ceux avec Nicolas Cage. Cf. Taken, tous les films avec Liam Neeson, je ne peux plus le voir. Cf. aussi le « prequel » d’Alien, Prometheus qui est inouï dans le genre vacuité, incohérence même et inaboutissement. Ce n’est même pas de la série B d’antan qui au moins respectait le spectateur en ayant un projet.

2) Pour en revenir à ce qui est un naufrage du cinéma américain, c’est non seulement l’idiotie complète du scénario qui est de l’ordre de la tératologie… J’ai du mal à en parler. D’abord la diversité des affrontements de jadis se réduit systématiquement à une lutte entre le bien et le mal, un manichéisme et le plus souvent entre un malade mental et une famille prise en otage. Voilà, il n’y a plus rien en dehors de ce scénario, remis à toutes les sauces, ce qui est monstrueux, au niveau du vide qui hante Hollywood, c’est une horreur qui transmet de l’horreur. Il y a toujours un terroriste malade mental et alors on verse dans tous les excès de brutalité de violence et de meurtre, sans distinction. Et que le bon gagne à la fin, mon Dieu, ça n’a plus aucun sens après toute cette inhumanité, plus rien n’est debout. Dans ces films, personne n’élève la voix, ils n’osent plus parler, et aussi le déclin général provient du fait qu’on a évacué les stars, surtout les muses que sont les actrices charmantes qui elles assemblaient de façon magique autour d’elles un univers, par agglutination, mais là je ne sais pas quel vent lugubre souffle sur Hollywood ! Avoir à ce point perdu le sens… moi j’en suis terrifié. S’ils veulent détruire le monde qu’ils continuent avec ces films… ça dépasse le nihilisme…

Ça pourrait évoquer Fritz Lang, M le Maudit, donc les malades ne datent pas d’hier mais là… et ce ne sont même plus des Ben Laden en puissance non plus, ce n’est rien… J. Bond, sans humour, sans jolies filles et sans champagne à la fin… et le cinéma ne sait plus regarder les femmes, ne sait plus les inventer, car avant c’est bel et bien Kim Novak, et tant d’autres qui insufflaient la vie dans toute cette affaire.

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195 réponses à “JAMES BOND : SKYFALL DE SAM MENDES, par Lisztfr”

  1. Avatar de methode
    methode

    bien dit.
    la mobilisation idéologique de la société z’unienne est totale. elle a peur de son ombre. les séries z’uniennes? police, fbi, police, ncis, police, nsa, police, us army, police. malgré tout amis yankees et autres yankeephiles vous nous épargnez ‘plus belle la vie’ et ‘sous le soleil’, rien que pour ça on ira voir james bond avec soulagement.

    1. Avatar de erde
      erde

      La seule série américaine pour laquelle j’ai « craqué »…C’est « Breaking bad »…..
      Mas vous ne risquez pas de la voir sur les grandes chaines…
      Même ARTE y va lentement…

      1. Avatar de morvandiaux
        morvandiaux

        la série française n’est pas mal non plus :
        « l’Assiette vide »
        http://www.dailymotion.com/video/xuk6tq_suppression-de-l-aide-alimentaire-un-tsunami-pour-les-demunis_news?start=11
        et la nouvelle série étatsunienne :
        « je me réindustrialise »
        http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=3zNNGVEYKb0#!

    2. Avatar de dedelacane

      sans vouloir être désobligeant ou vexant, le cinéma américain (à quelques exceptions prêts), c’est:
      A>une scène de pleurniche ou psychanalyse, B>une scène d’action (de préférence course de voiture avec pétarade à la Kala) et C> une scène de « cul ». L’inconnu est l’ordre du séquencement ABC ou BAC ou…. Autres observations hormis la pauvreté des scenarii, le drapeau américain est toujours présent dans au moins une scène, l’homme a toujours une tête de plus que la femme, pas de mélange inter-raciaux, les personnages principaux sont toujours divorcés et ces divorces sont toujours bien passés, les ex-époux se rencontrant régulièrement et amicalement pour le bien de l’enfant. Et bien sur, le Bien gagne toujours sur le Mal, le Mal étant non américain, cela va de choix.
      La Messe est dite, reste à vendre le produit.

  2. Avatar de jiemo
    jiemo

    ENTERTAINEMENT Paul ! Point barre !

    Qui aurait envie d’aller payer une place de cinéma (même 3D) pour aller voir çà ?

    …des images qui bougent mobilisant un cerveau asthmatique !

  3. Avatar de johanne
    johanne

    Tout est factice, les médias hurlent que c’est un succès et le meilleur de tous les james bond, et c’est une prophétie auto réalisatrice.
    Comme la majorité des individus qui se rendent en salle ne disposent plus d’esprit critique, ils regardent cette « chose » et hurlent que…c’est un succès et le meilleur de tous les james bond.

    Pour faire la promo d’un dvd les médias expliquent qu’ils s’arrachent comme des petits pains, ce qui est complètement faux. Mais cela crée un effet de buzz dans la tête du spectateur, si tout le monde l’achète, ça doit être bien…Et…tout le monde l’achète, pathétique.

    1. Avatar de Youbati
      Youbati

      Non. En effet. Le meilleur, c’est Sean Connery. N’importe qui ayant un minimum de bon goût british le sait.

      1. Avatar de Marlowe
        Marlowe

        Surtout avec Ursula.

  4. Avatar de Saahdi la Trollesse
    Saahdi la Trollesse

    Entièrement d’accord. On nous sert du yaourt daubé et on en redemande.

    Pour celles et ceux qui hésitent à aller voir la dernière production hollywoodienne à la mode, je conseille au préalable un passage chez notre ami l’odieux connard.

    Un autre billet d’anthologie : c’est la fabrique du consentement !

    1. Avatar de Marc
      Marc

      Du tout bon ! Je me suis marré et je ne pourrais pas aller voir le film sans me faire interdire de salle pendant un an pour cause de tapage zygomatique.

  5. Avatar de Clive
    Clive

    A voir plutôt:
    http://www.ironsky.net/
    Pour ceux qui ne l’ont pas vu passer…

    1. Avatar de jiemo
      jiemo

      Drolatique mais sans plus ! Un catalogue de redites d’autres films entertainement ! Marrant tout de même , un peu !

  6. Avatar de Renard
    Renard

    J’ai du mal à vous suivre Liszt.
    Seriez-vous allé voir Skyfall dans l’espoir d’y trouver un film intelligent ?
    Regretteriez-vous Roger Moore ?
    La James Bond girl succombant facile au charme du héros était-elle un gage de qualité ?
    Etc.
    J’ai également du mal à suivre vos regrets d’un passé recomposé :  » la diversité des affrontements de jadis » ou « les muses que sont les actrices charmantes » etc.
    Bon, le cinéma contemporain donne dans l’hyper violence. Soit.
    Est-ce une raison pour jour les vieux barbons aigris ?

    1. Avatar de vigneron
      vigneron

      Renard, « J’ai du mal à vous suivre Liszt », t’as surtout tort d’le suivre.

      1. Avatar de Charles
        Charles

        Vigneron suit Renard qui suit Liszt.

      2. Avatar de MEMNON
        MEMNON

        Vigneron suit Renard qui suit Liszt.

        On dirait une Fable de La Fontaine, dont la morale serait :
        Si tu suis, t’essuies les critiques…

    2. Avatar de Moi
      Moi

      « la diversité des affrontements de jadis se réduit systématiquement à une lutte entre le bien et le mal »

      Ouais, déjà ça, ça fout au panier un paquet des bons westerns de mon enfance.

      1. Avatar de brigitte
        brigitte

        Et à l’époque on a bien enfarinnés les gamins que nous étions en nous présentant systématiquement les indiens comme de très méchants individus face à de très gentils cow-boys. Le bien, le mal, le bien le mal, suivez le guide…

      2. Avatar de Mor
        Mor

        Tiens ? La Flêche Brisée, La Rivière de nos Amours, Soldat Bleu, Little Big Man et les films du genre seraient des pamphlets hollywoodiens pro-coloniaux ? Quelle déception !

      3. Avatar de Mor
        Mor

        Un exemple du terrible manque de respect hollywoodien pour les traditions des américains de souche. http://www.youtube.com/watch?v=QwgnDn8ez9g

  7. Avatar de Kerjean

    Personnellement, je suis sidéré et horrifié par l’idéologie anarcho-capitaliste inséminée dans le cerveau des têtes blondes mondiales par les films Marvel: Spiderman, Ironman, etc…

    Ensuite, je suis d’accord avec Litz sur la vacuité scénaristique et les fins où de plus en plus ça appelle à la résignation ou pire au sacrifice ultime pour défendre les siens face à l’ennemi. Et aussi la justification des pires saloperies commises par le « héro » au nom du « bien ». A ce titre, j’avais été sidéré et révolté la seule fois où j’ai vu un bout de 24 H Chrono ou une espèce de gestapiste yankee passe son temps à torturer des gens. Je me rappelle de la critique unanimement dithyrambique à l’époque. Ecoeurant.
    Le cinéma Français ne sent pas trop meilleur.

    Sans compter que le cinema de Mendes est réellement merdique et prétentieux. Invraisemblable que la critique mondiale se soit enflammée pour un non-film comme American Beauty ou une propagande militariste comme Jarehead. Sans parler du navettissime « les sentiers de la perdition ». Le snobisme de la nullité. Même pas bon à faire un Bond.

    1. Avatar de Lien
      Lien

      Pas vu Road to Perdition mais je tiens à défendre la bande dessinée (comics) éponyme, vraiment excellent…

  8. Avatar de roma

    bon, pour vous réconcilier avec le cinéma – dont Lumière disait qu’il était « sans avenir », anti-prophétie qui sonne, aujourd’hui, comme un glas:
    Conversation entre Fritz Lang et Jean-Luc Godard

    ou qu’est ce qui peut rendre possible, aimable, le cinéma (par exemple):
    Sicilia! si gira – 2001 – Jean-Charles Fitoussi

  9. Avatar de Daniel
    Daniel

    (Lisztfr , pouvez-vous me pardonner cet hors-sujet ?)
    Le cinéma holywoodien va mourir ?
    Le blues vivra. La recette: des bouts de ficelle, des tournées dignes de forçats, et du talent , beaucoup de talent.
    Un exemple

    Sue Foley, artiste blueswoman engagée.
    Guitariste virtuose. Une voix particulière et une compositrice originale.
    Déja 10 CD.
    Une présence extraordinaire sur scène.
    Energique, sentimentale, optimiste, et joyeuse, parfois.

    Quelques paroles, prises au vol, traductions incertaines.

    « Howlin’ for my darling » du CD « Big City Blues »

    Je suis si heureuse qu’il m’ aime.
    Il m’aime tout le temps
    C’est mon amour, il est si tendre.
    Ce type-là qui m’aime, il est à moi.
    Quand il m’embrasse, les lumières s’éclairent.
    Tous les matins, il me fait hurler de plaisir.

    Une « chanson d’amour » façon Sue , « how strong » du CD « Love Comin’ Down »
    le refrain:
    I’m strong. How strong can I be !
    Would you tell me, baby, what is this you expect from me ?
    I’m strong. How strong can I be !
    Would you tell me, baby, what is this you want from me ?

    Le blues de la jeune fille découvrant sa grossesse.
    Cette chanson est répértoriée comme autobiographique.
    Mélodie très douce et une voix exprimant la souffrance.
    Une merveille, qui parle aux tripes.

    « Am I worthy in love ? » du CD « Love Comin’ Down »

    C’est la fin de la journée, je suis si fatiguée.
    Je suis seule et personne à qui parler.
    Je suis si inquiète
    Je ne me sens pas bien.
    Ce soir, je ne sais pas quoi faire.

    Dois-je t’appeler, dois-je t’écrire ?
    Dois-je le clamer, dois-je hurler ?
    Puis-je te garder en moi ? Suis-je digne de l’amour ?

    J’ai voyagé.
    J’ai vu un bon bout du monde et toutes sortes de gens
    mais je ne suis qu’une petite fille abandonnée.

    Dans mon obscurité, je me demande, dois-je te montrer,
    bébé, si il y a vraiment du bien à l’intérieur de moi ?
    Je souffre tant.

    Puis-je te garder en moi ? Suis-je digne de l’amour ?

    Dois-je t’appeler, dois-je t’écrire ?
    Dois-je le clamer, dois-je hurler ?
    Je souffre tant.
    Puis-je te garder en moi ? Suis-je digne de l’amour ?

    Des instrumentaux où elle démontre sa maîtrise à la guitare.
    « Mediterranean Breakfast » ou « Hooker Thing ».

    Elle n’est pas seule.
    Anna Popovic et Eve Monsees, toutes d’eux virtuoses, blueswomen confirmées,
    et, autre genre et autre génération, Candye Kane.

    Elles ont chacune un site internet.
    Sue Foley: http://www.karpfoley.com
    Presque toutes ses compositions-interprétations y sont en libre écoute.
    Anna Popovic: http://www.anapopovic.com
    Eve Monsees: http://www.eveandtheexiles.com/eve.html
    Candye Kane: http://www.candyekane.com/

    Elles ont des vidéos sur Youtube ou Dailymotion.
    En particulier les 4 ensembles :
    http://www.dailymotion.com/video/x65epe_candye-kane-sue-foley-le-20-03-05-a_music
    ( environ 1260 vues — vidéo et son saturés, dommage…)

  10. Avatar de atanguy
    atanguy

    Ya pas q’les films ricains qui savent pas terminer leur histoire,beaucoup de films français ont le même défaut…
    Fatigue des scénaristes…

    1. Avatar de elyos
      elyos

      s’il y avait que les films … perso je découvre avec stupeur le même travers dans pas mal de romans … je ne compte plus la lecture de fins complètement terminées à l’arrache

  11. Avatar de Alain
    Alain

    Merci Lisztfr, ma femme et moi croyions être les seuls à n’y voir qu’un film sans intérêt. Et quel désert un James Bond sans jolie fille ni humour.

    Quant à Prométheus, même avis, sinon une qualité d’image indéniable mais rien à voir avec l’Alien du début de la saga, aucun frisson, aucune émotion.

    Sinon pour le reste, je suis toujours accroc à ce blog qui m’éclaire tous les jours sur les affres de l’économie mondiale.

    1. Avatar de quesnay XXI
      quesnay XXI

      Sur Promotheus, il y a pas mal de choses qui ont dû vous échapper. Ce film m’a laissé avec une impression relativement étrange et en fouillant on découvre pas mal de choses intéressantes même s’il est vrai que l’ambiance d’Alien et la surprise du 8ième passager ne peut plus faire effet.

      Voici un site parmi d’autres qui explique pas mal de chose sur le film pour ceux qui l’ont déjà vu et qui voudrait voir en quoi il est assez intéressant au final.
      http://resf.hypotheses.org/918

      Il y a peut être une tendance aussi à la complexité (matrix 2 et 3 en étant le paroxysme) que l’on retrouve dans le cinéma qui les rend moins sensible et plus dans le détail. Finalement le cinéma est à l’image de notre société qui évolue dans un monde de complexité de plus en plus affranchi des sentiments et de l’humain. Peut être des un réel post à écrire là dessus voire un bouquin pour celui qui aurait de réelles compétences en histoire du cinéma et en sociologie….

      1. Avatar de wildleech
        wildleech

        Oui mais, c’est un peu comme les œuvres d’art moderne.
        S’il est nécessaire de les expliquer, c’est qu’elles ne valent pas la peine d’en parler.

      2. Avatar de valérie
        valérie

        Merci pour le lien.
        D’accord avec vous… d’ou venons nous ?
        Je me pose ces questions et à travers de multiples films, je perçois l’émergence de ces mêmes questions.
        j’ai bien aimé ce fil, promotheus.
        Avez vous vu « perfect-sens » ? Certains le voient comme un film catastrophe de plus, d’autres, comme moi y retrouvent un certains nombres de questions : nos sens nous permettent de dessiner une réalité…si nous perdons ces sens….quelle autre réalité peut surgir ?
        Je n’ai pas vu le derner james bond, mais j’ai adoré le premier.
        Pour la première fois, on voit james bond vraiment subir les coups….et être décoiffé, lol.
        Leurs films de science-fiction aux « ricains » m’ont fait rêver….

      3. Avatar de setaregan
        setaregan

        Ne pas oublier que Prométheus était conçu au départ pour être un préquel , autrement dit le film de l’origine d’Alien . Comment s’appelle un récit des origines ? UN MYTHE .

        La lecture d’un mythe est surtout symbolique car ce genre a été créé à une époque où l’homme n’avait pas encore inventé raisonnement abstrait , il raisonnait donc avec des images , des choses bien concrètes .

        Faire la bonne lecture , symbolique, de Prométheus est indispensable .

        Ces « types » , ces « profils » sondent la nature humaine .

        On retrouve l’homme cupide qui provoque la catastrophe , les personnages naïfs qui fait leur apprentissage du monde comme l’héroïne ou le biologiste qui est la première victime de la créature reptilienne ( hé non , le monde n’est pas tel qu’on le rêve ) , la Cassandre ( Vickers ) …

      4. Avatar de quesnay XXI
        quesnay XXI

        A valerie,

        j’arrive pas à répondre en direct sur le post de valérie alors je fais comme je peux…
        Le film transmis m’était inconnu « perfect sense » mais c’est marrant car la thématique abordée correspond à un de mes sujets favoris à savoir l’impact des sens sur nos façons de penser et comment l’abstraction se développe sur des supports plus ou moins corrélé à nos sens.
        Il y a l’auteur lovecraft qui est assez génial et précurseur pour cela. Je vous invite à lire le mythe de chtulhu

    2. Avatar de Mathieu VV
      Mathieu VV

      Pas vu Skyfall, mais le scénario de Prometheus est affligeant de bêtise. Tout le ressort du film vient de la stupidité de l’équipage, pas professionnel pour un sou pour la plupart d’entre eux. Ils se posent sans laisser de satellite en altitude pour les prévenir de la tempête, les membres, à moitié caractériels, se chamaillent pour un oui ou un non,… Bref, ils prennent des risques insensés en permanence, alors que la mission est censée être extrêmement coûteuse.

  12. Avatar de blake
    blake

    La belle surprise ! L’incroyable pourvoir des hommes :
    A force de ne rien vouloir dire tu tout, on finit par … ne plus rien dire du tout !
    Ce n’est pas le moment d’avoir des actions en Hollywood.
    Bravo !

  13. Avatar de Raid.Neck
    Raid.Neck

    Il y a un type qui disait (en simplifiant): « dites un mensonge, quel qu’il soit, répétez-le à n’en plus finir et il deviendra une vérité ».
    Donc rien de nouveau sous le soleil ( ;-)), c’est de la manipulation pure et simple… heu… du temps de cerveau disponible pour… vous connaissez la suite !
    En huit/dix ans j’ai du allé une dizaine de fois au cinéma. Et je n’en garde pas de grands souvenirs pour les film, par contre les documents c’est autre chose (RIZE par ex) et quelques autres dont j’ai oublié le nom mais qui restent encoreprésents dans mon esprit.
    En fin de compte, j’en suis arrivé avoir du mal à regarder des films tant parfois ils sont illisibles (!!!!). Et puis sans faire de l’anti-production-française, il me semble que les takens sont une production Europacorps et chez eux je ne voit pas beaucoup de bons films intelligents !

    Merci pour cet article lucide, ça m’évitera de les voir !

    Raid

  14. Avatar de LeRenard
    LeRenard

    c’est vrai que les films c’est de la daubes.
    le bon James Bond c’est avec Roger Moore
    le dernier resident evil c’est nul
    Prometheus nul
    spiderman nul
    batmant nul

    il n’y a plus rien de bon.
    c’est devenu une sorte de propagande a la gloire des héros us qui sauvent le monde.
    alors que dans la réalité les usa et leurs comparses foutent le bordel sur la planète.

  15. Avatar de xas
    xas

    Même problème pour le film Killer Joe, hormis pour le « tueur », des personnages inconsistants et des fausses fins sans fin, pervers et fadasse…

  16. Avatar de Julien Alexandre

    Personne n’empêche personne de voir ce qui se programme au Sundance Festival plutôt que les daubes de blockbusters qui envahissent les méga-multiplexes un peu partout dans le monde.

    Parce que de là à dire que le cinéma américain (qui en l’occurrence est britannique qui plus est) n’a plus rien à dire, en n’auscultant que ce qu’il y a de plus malade en son sein, BOF !

    1. Avatar de Loréal Alain
      Loréal Alain

      C’est aussi mon avis et je le partage.

      Si tu vas voir un « James » ou « Taken », voire Prometheus, en pensant visionner un film d’auteur il y a évidemment erreur sur la marchandise.

      Quand à moi, qui ne vais pas très souvent au cinéma, j’ai néanmoins vu les trois en question et si, question scènar, je suis d’accord en ce qui concerne Taken (film « français » ?) de la daube (le 1er était déja pas très puissant), j’ai bien aimé Skyfall et j’ai revu plusieurs fois Prometheus (en espérant peut ^^etre inconsciemment y trouver un fil d’histoire) car je trouve la mise en scène fabuleuse….
      Un film ce n’est pas seulement une belle histoire, bien interprétée, accompagnée d’une belle musique et d’une photo bien léchée, pour moi cela doit d abord être du spectacle Sinon il y a la télé pour ça….

      1. Avatar de Charles
        Charles

        Mais de mon temps, du temps des bons James Bond, ils passaient à la télé et ils faillaient les avoir vus pour au moins savoir de quoi ça parlait, tous les copains avaient regardé la télé.
        Depuis j’ai viré ma cuti et m’en tamponne allègrement le cocquillard, je préfère le JB avec quelques copains, le BJ et me permet d’intervenir alors que je n’ai pas vu le film et ne le verrai jamais plus jamais.

      2. Avatar de Max Berthy
        Max Berthy

        Il y a des perles, faut les dénicher.
        Par exemple selon moi LE film de SF de la décennie, c’est « Moon », je serais curieux de savoir qui l’a vu ici.
        C’est anglais, Sundance Festival, petit budget, un tas de prix, pas de promo, pas distribué correctement en France.
        Une merveille.

      3. Avatar de Samuel
        Samuel

        Sans prétendre connaitre le sunday festival, c’est peut-être l’occasion de parler de Moon, j’étais assez méfiant sur l’introduction, mais je fus très agréablement surpris, c’est l’occasion d’en faire une promo Française (puisqu’il n’est pas sortie).
        J’ai bien aimé les deux autres James Bond (j’ai pas vu celui-ci) qui sont des Blockbusteurs.

    2. Avatar de Charles
      Charles

      Alors pourquoi ce billet?

      1. Avatar de Julien Alexandre

        Alors pourquoi ce billet?

        Je ne l’ai pas écrit, et Paul est chez lui, il publie ce qu’il veut. Et puis on peut s’offre le luxe de pas être d’accord sur le cinéma, on est déjà d’accord sur presque tout le reste !

      2. Avatar de Charles
        Charles

        Il y a la musique aussi, catastrophe, et peut être « presque » tout ce qui ne nous occupe pas principalement ici.
        Mais le plus invraisemblable c’est que même dans la contradiction on finirait par se retrouver.
        Si quelqu’un de droite va invariablement penser que je suis un gauchiste quelqu’un de gauche pourra penser que je suis à droite. Pas parceque je suis un petit malin mais parceque s’opposer, contredire, c’est être à gauche. Disons que c’est une attitude de gauche de résister plus que de droite, même si…

        Ce serait un luxe de faire simple quand on peut faire compliqué. C’est tellement plus simple de faire compliqué, tellement plus compliqué de faire simple.

        Discussion de savoir si ce film est un 3/4 ou un 1/2 navet, si la musique aurait pu être sauvable, si le navet nouveau est pire que le navet ancien, si le navet nouveau n’est pas devenu un rutabaga quand l’ancien rappelai le panais sûr et que le rutabaga que bouffaient nos aïeux pendant la guerre si c’est le même que celui qu’ils nous servent au marché bio, c’est pas si mauvais que ça, c’est très bon d’ailleurs j’en ai fait une soupe qu’on a mangée en regardant quoi d’ailleurs? Ah oui le dernier James Bond…

      3. Avatar de Lisztfr
        Lisztfr

        @Charles
        @Julien Alexandre

        J’ausculte ce qui est le plus vu par le grand public.

        Evidemment ce billet n’a aucun intérêt, sinon je ne l’aurais pas écrit.

    3. Avatar de Agnès

      Marrant, Monsieur Alexandre, j’allais le dire.

      Et puis il n’y a pas qu’à Hollywood ou en France que se produisent des films. Mais les bons (par exemple), faut les chercher un peu, hors des grandes salles, et on les trouve.

      Et d’accord avec Kerjean sur 24H. Allergie dès les premières minutes. Et dire qu’autour de moi, tout le monde en raffolait. Consternée. 🙁

      1. Avatar de vigneron
        vigneron

        Et allez donc ! Encore une qu’a faut sa BA en allant voir James Bond.. C’est pour pouvoir le conchier ensuite en connaissance de cause ou pour payer son écot au cinéma français sous perfusion publique ?

      2. Avatar de Le Chiffre
        Le Chiffre

        @vigneron
        « ou pour payer son écot au cinéma français sous perfusion publique ? »

        Qu’est ce qui n’est pas sous perfusion publique en France ??

      3. Avatar de Agnès

        @Vigneron

        Et où t’as vu qu’j’suis allé voir James Bond? De un, j’vais plus au cinoche depuis perpète, j’pirate. De deux, j’pirate pas les daubes. De trois, j’causais de 24H pasque des potes enthousiastes m’avaient prêté le DVD (piraté itou), et j’ai pas tenu 1/4 d’h. De quat’, j’répondais au premier commentaire de Julien Alexandre, sur le Sundance festival.

        Faut pas lire trop vite. Encore moins répondre trop vite. C’et commac qu’on s’prend les arpions dans la moquette. 😀

      4. Avatar de vigneron
        vigneron

        Ah ouais 24 H, excuse, pas fait gaffe. Absolument soporifique selon moi. J’connais qu’une personne qu’ait adoré, un mien frangin. Il connaît tous les plans par coeur ce barge. Mais bon, il est excusable, d’abord il est agrégé de lettres, ça aide pas, ensuite il est cinéphile et fan douzième dan de séries ricaines, et enfin déjà tout minot il adorait le style écran splitté genre Abel Gance, te dire le blaireau…

    4. Avatar de methode
      methode

      mon avis aussi, mais la culture de masse fait que.
      au fait julien snoop lion 😉

    5. Avatar de Moi
      Moi

      @Julien: « Parce que de là à dire que le cinéma américain n’a plus dire, en n’auscultant que ce qu’il y a de plus malade en son sein, BOF ! »

      +1
      Et idem pour les séries télé. Le jour où n’importe où ailleurs on fera des séries télé de la qualité de Breaking Bad (ou The Wire, quoiqu’un peu chiant parfois)… Alors oui, y’a des daubes comme Prison Break ou 24h. Mais les ricains, ils le savent qu’ils font là des daubes. C’est grand public, c’est pour les gorets qui n’ont aucun goût, mais y’a pas de raison de refuser leurs pépéttes. Nous aussi on fait des daubes (qui sont in-regardables, contrairement aux daubes US).
      Tiens, concernant les films j’ai justement une comparaison en tête. J’ai vu dernièrement, presque coup sur coup, « le Prénom » et « The man from earth ». Il se trouve que ce sont des films assez semblables (huis clos assez théâtral). Eh ben, mis à part l’une ou l’autre réplique, le Prénom m’a fait chier alors que le petit film ricain m’a épaté par l’inventivité des dialogues et du scénario. Et je vous parle même pas du jeu d’acteurs alors que dans le petit film ricain ce sont des inconnus.

      1. Avatar de Charles
        Charles

        On peut pour une fois regarder une série française: Ainsi soient ils.

      2. Avatar de Julien Alexandre

        @ Moi

        Oui, très sympa « The man from earth ». Au premier abord, on pense à une série B genre dimanche soir deuxième partie sur M6, et au final, on se laisse facilement prendre au jeu.

  17. Avatar de Liliane
    Liliane

    J’ai trouvé quant à moi ce film très intéressant, non pas par sa qualité qui est assez banale, disons qu’il s’agit d’un honnête film d’action et esthétiquement plutôt meilleur qu’un James Bond lambda.
    Non, ce qui m’a frappé, c’est la place de la femme qui s’y joue.
    J’ai percuté que M signifiait en fait Mother. Lorsque James est « tué » au début, ça l’est par la décision de deux femmes qui commettent toutes deux la conjonction de la même erreur. C’est la faute originelle qui ne va pas tuer James Bond mais qui va le rendre impuissant.
    Ensuite, la magnifique James Bond Girl, l’ennemie qui a succombé à son charme, est tuée par le méchant parce que James a été rendu impuissant, incapable de tirer correctement.
    Enfin, c’est un retour vers l’enfance de James, la mort violente de ses parents, et Skyfall, la propriété familiale, va faire l’objet d’un combat titanesque pour protéger M, la femme qui a du pouvoir au MI6.
    A la fin, Skyfall est réduite en cendres, M, sur le point d’être sauvée, meurt aussi.
    Et Moneypenny, l’agent secret de terrain, reprend sa place de secrétaire, qu’en tant que femme, elle n’aurait jamais dû quitter.
    Ainsi, la boucle est bouclée, la suprématie masculine reprend ses droits.
    Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes machos.

  18. Avatar de vigneron
    vigneron

    Allons bon… voila James Bond relégué dans la catégorie cinéma américain… Décidément on aura tout lu sur le BJ.

    1. Avatar de methode
      methode

      eh oui, malgré la tea party z’ont jamais pu vraiment s’en dépatouiller les pauv’ ricains.

      I don’t drink coffee I take tea my dear
      I like my toast done on the side
      And you can hear it in my accent when I talk
      I’m an Englishman in New York

      I’m an alien, I’m a legal alien
      I’m an Englishman in New York

      des aliens vigneron… pour dire

    2. Avatar de ThomBilabong
      ThomBilabong

      + 1 Vigneron.

      Note qu’un peu de noirceur fiction s’inscrit parfaitement dans la noirceur des temps actuels, elle-même fortement imprégnée des sombres annonces décrites ici-bas sur le BJ.

      Pour moi, comme toujours, cet opus reflète parfaitement les temps actuels.
      Au temps de la guerre froide bien binaire où l’Est et l’Ouest s’affrontaient, c’était simple. Et bon baiser de Russie affolait les salles.
      Au temps du réchauffement Américano Russe, il y a eu « l’Espion qui m’aimait » qui l’incarnait parfaitement.
      Au temps de l’aventure Russe en Afganistan, on a eu droit à quelques scènes sympa de Tuer n’est pas jouer.
      Bref, Bond vit avec son temps.
      Le temps n’est pas à la gaudriole ni au champagne et plu personne ne prête attention à la suprématie technologique aussitôt rattrapée. Donc, logiquement, Skyfall présente un célibataire violent, désintéressé par les femmes et pauvre en gadget.

      1. Avatar de methode
        methode

        james bond bientôt gay…
        c’est à des choses comme ça qu’on voit que tout fout le camp.
        rhalala

      2. Avatar de vigneron
        vigneron

        Tain, tu vires à la caricature meuhmeuh.

      3. Avatar de Pedro Gil
        Pedro Gil

        😀

  19. Avatar de setaregan
    setaregan

    pas d’accord avec l’article sur Prometheus – le scénario , rien d’extraordinaire mais le profil des personnages mérite qu’on s’y penche : l’héroïne est une scientifique , ce qui ne l’empêche nullement d’être une femme superstitieuse ( « je ne sais rien , c’est ce que je choisis de croire  » ) : elle pense qu’être scientifique lui donne une supériorité intellectuelle sur les autres alors qu’elle prend ses désirs pour des réalités , le fait qu’elle découvre que les ingénieurs veulent exterminer les terriens anéantie son rêve et la ramène un peu … sur terre . Ainsi elle refuse la présence de gardes armés dans leur expédition dans la grotte (  » c’est une mission scientifique » ) / quelle idiote : est-ce qu’elle s’imagine qu’il n’y a pas de créature hostile sur cette nouvelle planète ? Le superstitieux est celui qui croit pouvoir changer le monde en prononçant des paroles ou en faisant des gestes à qui il attribue faussement un pouvoir magique .

    Peter Weyland aussi est un superstitieux et un homme cupide et égoïste , le grand capitaliste .Il a une fille , Vickers , mais reporte le peu d’attachement dont il est capable sur David , un robot ( « c’est le fils que je n’ia jamais eu « ) . Ridicule : David est une machine , les scientifisques auraient pu lui donner un corps féminin , ça n’aurait rien changé à son esprit . Weyland ne se fie qu’aux apparences . Sa fille l’a très bien décrit

    Le portrait qui m’a le plus frappé , c’est Meredith Vickers qui semble être la grande méchante , mais qui en réalité est une femme beaucoup plus humaine que la façade glacée qu’elle veut bien donner : elle éprouve une attirance charnelle pour le capitaine à qui elle demande de la rejoindre dans sa chambre , elle est lucide en décrivant son père comme un superstitieux ou en envisageant qu’elle peut avoir tort en dépit des probabilités qu’elle fait sur le succès de la mission , elle est capable de prendre les bonnes décisions même si elles sont cruelles : elle refuse de laisser monter à bord le copain de l’héroïne car il est contaminé ( même attitude que Ellen Ripley dans Alien ) , elle prend un lance-flamme pour montrer sa détermination mais quand le type lui dit de tirer ( car il a compris le danger qu’il représentait pour le groupe ) , elle lui dit à deux reprise :  » reculez! » …et après avoir été contrainte d’ouvrir le feu , on voit bien son visage horrifié ? elle l’a tué à contre-coeur .

    La psychologie de David aussi est intéressante car c’est un gamin qui découvre l’univers , se croit plus fort que les autres au point de se croire le droit de les utiliser et de les sacrifier ( excuse : son « papa » est Peter Weyland , une belle ordure ) mais qui se rend compte qu’il s’est fait avoir par sa propre vanité : fier de son cérébral qui semble supérieur , il est décapité et ne peut que tirer le même constat que son « père  » , blessé à mort : – Il n’y a rien ici . -Oui , je sais , bon voyage M.Weyland  »

    Vickers avait raison de privilégier la prudence mais personne ne l’écoutait …

  20. Avatar de dervalp
    dervalp

    Le mal dont souffre le cinéma hollywoodien est le même que toutes autres entreprises capitalistes mondialisées, diminuer les coûts, minimiser les risques et augmenter les bénéfices aux profits des actionnaires. Voilà pourquoi hollywood ne nous sert plus que des franchises, très haut retour sur investissement vu la « fan base » et je pense qu’on est parti sur ce chemin là pendant 10ans au moins… Enfin, reste à voir s’il y aura encore des personnes dans les salles dans les années qui viennent vu les prix pratiqués…

    1. Avatar de Julien Alexandre

      Ça c’est bien vrai. D’ailleurs en écoutant le soundtrack par Thomas Newman, j’ai bien rigolé car la moitié au moins de la partition a été enregistrée sans véritable orchestre, avec des instruments virtuels. Ça coûte évidemment moins cher.

      1. Avatar de Grégory
        Grégory

        Oui, enfin il y a surtout la mode lancée par Hans Zimmer qui consiste à mélanger des basses de synthés sur de l’orchestral, et si vous me demandez à moi c’est pas dégueux (d’autant qu’il utilise certains synthés sur lesquels j’ai travaillé…).

        L’orchestre, pour des productions de ce budget, on le sort sans sourciller. Si on veut réduire les coûts, le classique est plutôt d’en prendre un bulgare. On a ça pour le budget fitness de Daniel Craig.

        1. Avatar de Julien Alexandre

          Oui Grégory, je connais plutôt bien le travail de Hans, que j’ai eu l’occasion de rencontrer et avec lequel il m’arrive encore d’échanger. L’orchestration hybride est chez lui un art, et non pas un compromis budgétaire. Pour une bonne partie des films qu’il « score » depuis 10 ans, il enregistre à Air Studios à Londres (fantastic room !) qu’il aménage spécifiquement (la section des brass est enregistrée au balcon par exemple), ce qui coûte un bras. C’est un choix de sa part d’amplifier certains instruments avec du sound design. Il se fout royalement du « réalisme » du nombre de musiciens de l’orchestre.

          Ce n’est évidemment pas le cas du dernier James Bond, et c’est dommage car Thomas Newman est un compositeur talentueux (écouter Road to Perdition et ses superbes sordinos) et aurait mérité un budget lui permettant d’enregistrer un score décent sans devoir utiliser 250 multis de Spectrasonics Omnisphere.

          Question subsidiaire : tu as bossé sur quels synthés ? Hans utilise beaucoup Diva et Zebra de u-he maintenant.

      2. Avatar de Kibou
        Kibou

        Il m’a souvent scotché, Hans,

        Notamment sur la bande son de The Thin Red Line et Journey To The Line: superbe et tellement prenant, surtout la première partie avec la montée en tension.

        http://www.youtube.com/watch?v=TG9-j3eevL4

        Bonne nuit,

        PS, il y a avait eu un billet de Paul sur ce film, si je me souviens bien. Possible que je me répète avec ce morceau, mais il vaut bien ça.

        1. Avatar de Julien Alexandre

          Oui Kibou, excellent Ligne Rouge. Après c’est clair que c’est pas Bernard Hermann, ni même John Williams en termes de qualité de composition, mais son approche est unique.

      3. Avatar de olivier69
        olivier69

        Hans Zimmer,
        bien vu….
        Et je vois julien que vous êtes un fin connaisseur. 🙂

      4. Avatar de Loréal Alain
        Loréal Alain

        Oui, bof. Le Hans y manque sérieusement de créativité mélodique et le son n’a rien de génialement innovant même si la dimension dramatique est respectée (le film est excellent).
        Pour de l’excitant se pencher plutôt vers Eric Serra

        1. Avatar de Julien Alexandre

          Alain, pas de créativité mélodique yes, c’est ce que je disais au-dessus. En revanche, le son « rien de génialement innovant », c’est faux. Il suffit d’avoir vu travailler le bonhomme pour comprendre à quel point c’est faux (c’est le genre de type qui peut passer 4 jours à tweaker du hardware pour 1 son d’une seconde). Le sound design qui intervient dans ses productions est fantastique.

      5. Avatar de Pedro Gil
        Pedro Gil

        Loin d’être spécialiste mais tâtant un peu du clavier (Yamaha Clavinova), j’estime avoir un peu d’oreille pour trouver une similitude entre Zimmer et Vangelis, lequel, je pense, fut l’un des premiers à « populariser » les heavy brass synthétiques dans la musique de film, non ?

      6. Avatar de RaGe
        RaGe

        wow! des zicos sur ce blog? pas possible! 🙂
        Hans c’est la grosse machine et on ne peut rien reprocher a sa patte sonore (cf. The Last Samurai) … en meme temps il arrive a sortir des melodies suffisament simples et accrocheuses (As Good As It Gets par ex.).
        Je reste fan de James Newton Howard.

    2. Avatar de Oil Man

      Exact ! Harry Potter, le Seigneur des Anneaux (en attendant la nouvelle trilogie avec le Hobbit), Twilight, Hunger Game, les licences des comics (DC, Marvel)… Voilà, des scénars, des héros déjà dans les cartons, il ne reste qu’à déballer !

      J’aime bien l’univers des comics, j’ai grandi en partie avec, et un film comme Avengers est bien fait. Mais le cinéma est devenu un outil technique pour illustrer/exprimer une œuvre déjà existante. La partie artistique du cinéma, il faut regarder ailleurs qu’à Hollywood.

      Oslo, 31 août (film de Joachim Trier), Drive (de Nicolas Winding Refn, épatant sur le plan esthétique), A separation (film iranien d’Asghar Farhadi)…. Le cinéma argentin a aussi délivré quelques films très intéressants: Historias minimas, El secreto de sus ojos, Nueve Reinas,…

      1. Avatar de vanishing point
        vanishing point

        « Loin d’être spécialiste … »
        rassurez vous Pedro, eux aussi (ou non plus, je ne sais plus)…lol
        sinon, avec Ipad, on peut « jouer » du clavier avec un doigt…ça vous dit pour pondre un soundtrack?..lol

  21. Avatar de rototo
    rototo

    Heureusement que le cinéma s’arrete pas à ce qu’est devenu Hollywood en même temps.
    si les traces d’humanité vous manquent tant que ça dans le cinéma contemporain, je ne saurais que trop vous conseiller de traverser le pacifique par exemple pour découvrir le plus beau film du XXIe siecle (…pour l’instant ^^ )

    THE CLONE RETURNs HOME
    http://www.youtube.com/watch?v=dIzWcnKJMcc

    le realisateur prend certes de droles de chemins pour reconnecter notre part d’humanité, clones, fantomes et ames s’entrechoquent , le tout sur un coulis de references tarkovskiennes tout sauf m’as-tu vu, qui lui servent plus d’escabeau qu’autre chose pour delivrer sa propre vision, mais alors ze claque…
    construction magistrale, theme musical magnifique, images renversantes du magicien Takeo Kimura (co-responsable des plus beaux seijun suzuki du vagabond de tokyo de 1966 à Pistol Opera 35 ans plus tard).
    Et la seule edition dvd existante (chez Animeigo, avec s-titres anglais) est tres belle et pas chere.
    allez Zou, faites chauffer la CB 🙂

    1. Avatar de Lisztfr
      Lisztfr

      http://www.imdb.com/title/tt1313130/

      Merci, ça à l’air magique ! j’adore Tarkovski

      1. Avatar de jeanneR
        jeanneR

        « un coulis de références tarkovskiennes » ça met l’eau à la bouche ! merci à Lisztfr pour ce petit dessert cinématographique , c’est ça qui fait le charme du blog de PJorion ,en plus des ténorinos du post ; les pJ’s boys ans girls sont des vivants complets et pas seulement des économistes-sur-papier ou sur écran ; quant au ciné ,Lisztfr évoque kim Novak ; je pense à cette scène magique de « asphalt jungle » qui dure 30″ /1′ : une forme enfouie dans un fauteuil déploye un silhouette féline revêtue d’une incroyable robe pyjama à rayures , Marylin sublissime . Nous n’avons plus , hélas , que nos misérables « petits mouchoirs » larmoyants pour éponger nos regrets ,ah! sterling Hauden ; et puis  » Mr Smith au sénat » ; avant de couler , vite à nos cassettes !

  22. Avatar de Un Belge
    Un Belge

    Intéressante observation…

    Si Hollywood est bien, au sens propre, une « machine à rêves », alors je risque une hypothèse…

    Le terroriste et le malade mental s’imposent tout simplement comme les figures les plus redoutées et les plus refoulées par une certaine Amérique. Le fait qu’elles réapparaissent dans tant de scénarios est le signe d’une dérive obsessionnelle… ou d’un cauchemar récurrent par lequel l’inconscient US alerte cette grande nation de ce qu’elle ne voit pas à l’oeuvre en elle-même.

    Pour ce qui est des jolies femmes dans James Bond, il était clair dès « Casino Royale » que Daniel Craig était fait d’une étoffe trop rude pour les scènes d’amour ou de séduction. Autant demander à Schwarzenegger de marcher sur un fil. Or Craig a signé pour cinq films… La bêtise épaisse que vous dénoncez semble donc être une tendance de fond.

    Heureusement, en France, vous avez Luc Besson…

  23. Avatar de Stéphane S.
    Stéphane S.

    Pas du tout d’accord.
    Le film est britannique et pas américain, m’enfin ! (MI6, pas CIA).
    Quand on va voir un James Bond, il y a un bon et un méchant, et le bon gagne à la fin. Tout le monde le sait : le scénario est immuable. Qu’attendiez-vous ?
    Un peu d’humour, moins de glamour que d’habitude, James face à des démons intérieurs : on se rapproche du James Bond d’origine de Ian Fleming. Chouette !
    Finalement, un scénario qui fonctionne, avec une certaine complexité (ex.: dans quel Bond avez-vous vu M. demander de tirer sur un méchant au risque de flinguer son meilleur agent ?), un Craig excellent, un Javier Bardem improbable en homo platiné assoiffé de vengeance, un retour aux origines écossaises et quelques clins d’oeil au passé (DB5 à siège éjectable, Miss Moneypenny et le bureau de M., le fameux générique dans le fût du canon à la fin).

    Peut-être confondez-vous avec Quantum of Solace, qui était effectivement une grosse daube décevante et incompréhensible ? Finalement on a compris récemment puisque Daniel Craig a lâché le morceau : le scénario détaillé de Quantum of Solace (quel joli titre pourtant !) fut écrit par Daniel Craig lui-même et le réalisateur, puisque c’était à cette époque la super-grève des scénaristes hollywoodiens.

    Peut-être prenez-vous plaisir à la contre-posture?

    En ces temps incertains et pessimistes, franchement, ça fait du bien d’aller voir dans une belle salle un bon James Bond, l’un des meilleurs effectivement avec Casino Royale. Je l’assume avec plaisir. Pas incompatible avec la lecture de ce blog.

    1. Avatar de Lisztfr
      Lisztfr

      @Stéphane S.

      Je l’ai vu en VO et n’ai pas tout compris, donc, je vais être obligé d’en rester là…

      Ah au fait pourquoi tout le monde parle d’une voix grave et presque de façon inaudible ? juste pour faire contraste avec la violence qui est supposé pouvoir surgir à tout moment, comme pour jurer avec elle : Voyez comme je suis doux, il n’y parait pas…

      Au fait le personnage vieillissant est un élément de scénard repris à Mister Bean dans Johnny English….

  24. Avatar de olivier69
    olivier69

    De quoi regretter Brejovic, De Roubaix, De Wilde, Schifrin…. pour la musique.
    Approprié en la circonstance :
    http://www.youtube.com/watch?v=op7IgFbT8l0&feature=fvwrel
    Et Kusturica, Von trier, Richie, Dardenne, Moore, Lynch….. pour les films !
    ps : et les dialogues de Audiard…
    bonus pour vous lisztfr :
    http://www.youtube.com/watch?v=4bjPlBC4h_8&feature=fvwrel
    Elevé avec Jessica et logan (sans oublier REM) ! 🙂
    ps : un petit moment de nostalgie qui fait du bien (aujourd’hui, il y a de la qualité mais attention à l’étiquette).
    Merci pour ce billet….

  25. Avatar de Democrite
    Democrite

    Voilà une bien curieuse reflexion qui, si elle respecte la nature d’un blog, lieu où l’on s’autorise des avis personnels sur tous les sujets, paraît mésestimer un de ressort fondamental de la productions d’objet culturels.
    Si l’on s’entend à définir un film comme un objet culturel, au même titre qu’un instrument de musique, une maison ou une lampe, on pourra suivre le court raisonnement suivant.
    Les objets culturels sont produits par l’industrie, l’artisanat ou l’art. On trouvera des violons Yamaha, de votre luthier de quartier ou des Stradivarius. On habitera un pavillon Bouygues, une maison sur plan d’architecte, ou (pas) la Maison Horta. On rangera ses vêtements dans les tiroirs d’une commode Ikea, dans ceux d’un meuble de famille, dans une pièce de Boulle.
    Les trois niveaux sont artificiels et sans nuances peut-on dire. Tenons qu’ils fixent seulement des seuils. Disons qu’en matière d’objet audiovisuel (pas le magnétoscope mais le film) on puisse poser les trois mêmes seuils. On peut voir un bon blockbuster à coeur de cible précis comme American Pie 3 (ou +), un film « d’auteur » (osons Malick), ou Aleksander Nevski.
    Sans qu’il soit vraiment nécessaire de s’embarquer à définir des critères et à ergotter sur les goûts on peut sans abus considérer la proposition suivante.
    Les objets culturels répondent à un usage, une fonction : jouer de la musique, résider, ranger, se divertir. Mais aussi à une classe : jetable, préservable, institutionalisé (ou sacré, c’est pareil). C’est cela qui est mésestimé. On n’utilise pas pareil les objets culturels de même usage mais de classe différente donc les attentes ne sont pas identiques et provoquent surprise ou déception chez l’utilisateur.
    Pour faire court, il existe des films jetables ou alors le cinéma ne produit pas d’objets culturels. Tout ne fout pas l’camp, c’était pas mieux avant ! Il faut juste fuir la facilité (éternelle) quand on la sent et continuer à fouiner avec rigueur.

    1. Avatar de Lisztfr
      Lisztfr

      Oui, c’est un point de vue « utilitariste »… ?

      N’empêche que le cinéma américain accompagne et retranscrit les interrogations du temps, pas exemple il a reprit la problématique issue du 11/9 et ainsi que les agissement de la CIA au sujet des prisons secrète et de Guantanamo, etc. Donc le terrorisme était le précédent grand sujet, et la crise attenante, entre l’occident et les pays du Golfe (cf Syriana..)

      Il faut voir Cat people, la féline :

      http://www.imdb.com/title/tt0034587/

      .. pour voir un chef d’oeuvre, d’une telle beauté et d’une telle simplicité. Et puis certains films de Robert Fleischer sont d’une beauté caravagesque, par exemple Compulsion, 1959 avec Orson Wells. Mais il y en a plein, et même des films un peu ratés comme Picnic (1955).

  26. Avatar de edith
    edith

    Bref … le grand bond en arrière.

  27. Avatar de Sam
    Sam

    Heureusement qu’il n’y a pas que le ciné français démonstratif et larmoyant (Welcome et cie).

  28. Avatar de Arnaud
    Arnaud

    Skyfall est un très bon film, la narration est excellente, l’interprétation idem. Le film réuni parfaitement l’atmosphère ancienne génération et la nouvelle. Que l’ennemi soit un produit par le système est une idée intéressante.
    Et Lizstfr si vous voulez vous réconcilier avec un grand film (US), précipitez vous sur Take Shelter…

  29. Avatar de Ludovic S.
    Ludovic S.

    Moi autant j’ai aimé Casino Royale, autant celui-ci m’a déçu, ça n’est pas Craig le problème c’est le scénario. Je soutien la « contre posture ».
    Bond est vieux, fatigué, alcoolique, impuissant à sauver les femmes du film. Pas de séduction, pas de ruse, pas d’ambiguïté ni une seule surprise. Plus de gadgets, plus de luxe, de séduction, pas d’humour ni de champagne. Un scénario effectivement vide et mal ficelé: on court après un disque dur, puis et sans qu’on l’ait retrouvé, on l’oublie. Et impossible à tout le MI6 de maintenir enfermé un homme, qui aurait organisé sa capture et son évasion pour on ne sait pas trop quoi ? Celui ci a part la scène d’ouverture, c’est effectivement, déprimant, surtout pour un informaticien qui a du mal à supporter les séquences « piratage » informatique.

    J’ai revu récemment « signé Arsène Lupin » avec Robert Lamoureux, le contraste est saisissant.

  30. Avatar de Grégory
    Grégory

    Je n’ai pas vu le film (je ne vais presque plus au cinéma, et le dernier Batman m’a vacciné pour un moment, et puis alors Bond… le meilleur est « sympa », la moyenne est embarrassante, en ce qui me concerne). Je veux bien croire que Daniel Craig a autant d’humour qu’un guichet de métro, mais le manichéisme, le scénario unique du grand méchant aux visées psychotiques ? Mais c’est depuis le Dr No ! C’est dans les livres ! C’est la série qui a vendu le concept du méchant qui menace l’humanité par excellence ! Il ne fallait vraiment pas attendre ce que vous en attendiez, j’ai l’impression.

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