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15 réponses à “PRINCIPES DES SYSTÈMES INTELLIGENTS (1989), chapitre 12 (III), réédition en librairie le 23 novembre”
Génial… Je vois un plateau mouvant fait de dénivelés et de canyons qui changeraient d’altitude au fur et à mesure que la discussion avancerait… pour revenir à son état le plus « judicieux » une fois la tache accomplie
C’est tout bonnement Génial…
Et comme ça, en plus, plus besoin de la faire souffrir pour imiter l’affect humain… bravo
Quand est-ce qu’on en crée une….?
Cette image m’avait également enthousiasmé !
[…] Blog de Paul Jorion » PRINCIPES DES SYSTÈMES INTELLIGENTS (1989), chapitre 12 (III), réédition e…. […]
Un sujet d’affect et de pertinence :
Le bulletin n¤69 du leap lu 600 fois (seulement) ce soir à 22heures. Qu’ en penser?
Le deuil.
J’en ai peur.
Çà , cela m’effraie un peu , pourquoi ? Je ne sais pas encore …je pense à un bouquin de je ne sais plus qui (Dick peut-être) dans lequel est évoqué le problème lié à la communication intégrale et permanente entre les cerveaux , insupportable !
Une humanité augmentée , peut-être , mais dans quel but ? Il faudra bien s’interroger sur toutes les implications de ces nouvelles technos … en aurons nous le temps ?
Bonne remarque, surtout lorsque l’on sait que le temps, est bien souvent, pour ne pas toujours, le résultant de la modification de nos champs de conscience.
(M’en fou un robot n’aura jamais d’âme et ne risque pas d’en obtenir jamais.)
Vous… vous devez être chasseur de tête dans une grande société très importante… vous avez le nez pour dénicher les grands esprits…
Dans le but de survivre… c’est vrai, c’est un peu mesquin mais qu’est-ce que vous voulez…? y’en a qui aimerait bien que l’humanité ne soit pas écrasée par sa propre bêtise…
Bonjour Paul,
Désolé pour votre rhumb’… et bravo pour les ventes…
Alors, je ne veux pas vous prendre plus la tête qu’elle ne l’est déjà mais j’ai repéré dans la conception de ce réseau mnésique posé sur un paysage de « dénivelés mouvants », comme une légère faille…
Rien qui ne remette en question la pertinence du principe que je trouve génial, mais dans son application concrète…
Si je reprends l’image du chemin qui descendrait tout naturellement la pente vers les « points » les plus judicieux, je suis obligé de constater qu’à chaque carrefour, s’il y a deux chemins qui bifurquent pour descendre à des altitudes différentes (l’un plus bas que l’autre), et même si le pourcentage de la pente est plus élevé chez l’un que chez l’autre, il y a fort à parier que, comme les deux descendent, on se retrouve dans certain cas à voir l’IA devant choisir au petit bonheur la chance telle ou telle voie… puisque, à se niveau du parcours (au carrefour), elle ne saura (l’IA), lequel des deux chemins descendra en fin de course le plus bas…
Imaginons une bille qui arrive à un carrefour et qu’elle doive choisir, non pas entre deux chemins mais entre 4, 12, 120 ou 12 000 chemins différents descendant tous… comment être sûr qu’elle prenne celui qui ira le plus bas…? et si nous disons qu’elle prendra celui le plus bas parce qu’il aura le plus grand % de dénivelé, on part du principe qu’elle « sentira » le dénivelé avant d’être dans la pente ce qui ne peut se faire que si on lui indique, et quitte à lui indiquer quelque chose, pourquoi ne pas lui indiquer directement le chemin qu’elle doit prendre… (le chemin à plus fort pourcentage)
Il n’y a donc pas, à l’intérieur d’un système Intelligent, un problème de reconstitution d’un parcours sur un réseau mnésique mais bien de savoir comment « graduer » les milliards de chemins possibles… comment les graduer mais surtout comment trouver une mesure suffisamment fine ( et je dirais à multiple facettes) pour que cette intelligence puisse auto-réévaluer sa propre pertinence et tenir compte des différents champs de « réflexion »…
Ce qui est vrai « financièrement » ne l’est plus « fraternellement »…
Alors bien sûr, comme on a dit que le paysage est mouvant et qu’après avoir emprunté un chemin, celui-ci perdra de sa pertinence (son % de dénivelé) il est sûr qu’elle en empruntera un autre… mais on ne règle pas le problème de hiérarchie des « champs de reflexions »… On se retrouve avec encore ce problème de hiérarchie… et des champs de reflexion, il y en a des centaines…. Et j’ai bien peur qu’au final, on se retrouve avec une machine qui accorde à tous les chemins le même % et nous dise:
-« P’t’être bien qu’oui, p’t’être bien qu’non »
Alors j’ai pensé à une Intelligence qui serait « divisée » en trois… « la sainte trinité »
Et que les trois intelligences évoluant sur trois paysages identiques seraient elles-même évaluées (auraient une « gravité » différente, un % de dénivelé, d’attraction) influant l’une sur l’autre…
Il y aurait:
– celle qui suit une logique pure (mathématique)
– celle qui suit une logique « humaine »… c’est à dire qui tiendrait compte de valeurs relatives (comme le partage, la fraternité, l’empathie…)
– et une troisième qui jouerait le rôle d’arbitre
Mais c’est surtout l’idée de découpler l’intelligence en « domaines de compétence » qui me semble le plus pertinent… pas la définition de ces domaines… là, je n’y ai pas trop réfléchi
C’est à peu près cette question que je me posais hier. Si le plus bas est le plus pertinent, et s’il faut passer par plusieurs arêtes pour tomber sur le plus bas, l’on se retrouve dans le cas du jouer d’échecs qui doit anticiper plusieurs coups pour trouver le meilleur de rang N. Si donc ce système intelligent doit fonctionner en explorant des tonnes de combinaisons, il sera au final aussi bête que Big Blue. Et s’il choisit au hasard à chaque bifurcation, jusqu’à trouver un « plus bas » relatif, ce hasard sera-t-il analogue à celui qui a lieu dans l’esprit humain ?
Un gradient : la ligne de plus forte pente !
Ok mais imaginons un carrefour qui propose deux lignes:
ligne A (forte pente) ligne B (pente plus douce)… et que la ligne A conduise à un cul-de-sac alors que la ligne B conduise à des centaines d’autres carrefours…
L’IA prendra toujours en premier la voie A (parce que son gradient est plus élevé) avant que de revenir et de prendre la voie B… la voie B n’aura donc jamais aucune chance de relever son gradient pour dépasser celui de la voie A… alors qu’il est évident pourtant que la voix A à beau être plus pentue, elle ne débouche sur aucun carrefour, contrairement à la voix B
voilà pourquoi je disais que le problème était de
Alors maintenant que j’ai lu la suite j’imagine que ce que je dis correspond aux…
« deux valeurs distinctes stocker simultanément en une même localisation » et que
« …rien n’interdit d’associer à un arc du réseau mnésique non pas une valeur unique, mais un vecteur dont les valeurs se transforment selon leur loi propre. »… mais du coup, je n’y comprends plus rien… Dès que ça devient mathématique abstrait… je disparais… j’ai pas le bagage…
Dommage
Mais je continue à penser qu’il ne faut pas simplement que le gradient se modifie en fonction des degrés de « frayage » mais indique également la quantité de carrefour « possibles » qui seront proposés sur son chemin…
Chemin court vs chemin long… et non pas uniquement chemin déjà frayé vs chemin in-emprunté…
Je relis…
» Mais la pertinence d’un mot diminue aussitôt qu’il a été prononcé. »
Freud: « Répétition, pulsion de mort. »
Les mots qui ne posent pas problème dans le discours en cours ne sont pas ou peu répétés. En terme de dynamique, le point de vue adopté ici, ce sont des attracteurs ponctuels.
Mais il y a des mots clé, des mots pavillon qui posent problème et reviennent périodiquement dans le discours. En terme de dynamique on n’a pas d’attracteur ponctuel, on tourne autour du pot. C’est typiquement le cas pour le mot « intelligence » (ou « intelligent ») dont le nombre d’occurences, par exemple au chapitre 2, est impressionnant! On peut imaginer des dynamiques plus compliquées lorsqu’on hésite entre deux mots pavillon, façon âne de Buridan, décrites par des attracteurs plus compliqués (Lorenz par exemple).
Thom a proposé un modèle dynamique pour la mémoire dans SSM (2ème ed.) pp. 329 et 330. L’idée de départ est la compétition entre résonances esquissée dans l’appendice de « Topologie et signification » (MMM).