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Discours du Président de la République devant le Congrès, le 3 juillet 2017
Notes prises à la volée.
« … une république contractuelle, la confiance accordée y va de pair avec les comptes qu’on rend … un cadre partagé entre le mandataire et le mandant… »
« partagé entre le mandataire et le mandant… » TRADUIRE : contre la collectivité.
« … et non au fil des circonstances… »
TRADUIRE : ces circonstances qui aux yeux de ceux qui refusent la foire d’empoigne de « l’homme loup pour l’homme », justifient précisément l’État-Providence.
« … le sens du contrat social qui fonde la République »
SAUF QU’il y a là un amalgame inacceptable : le « contrat social » est le contrat de la société dans son ensemble, qui troque une part de liberté contre une part de sécurité, soit le contraire exactement de la somme des contrats individuels.
« … contre la centralisation jacobine, de vrais pactes girondins »
TRADUIRE : pour les réactionnaires, pour la Restauration, contre l’esprit de la Révolution de 89.
« … et non dans le rapport de force… »
TRADUIRE : « les syndicats instaurent un rapport de force qui en leur absence n’existerait pas ». Non : les syndicats constatent un rapport de force préexistant – il ne s’agit pas d’un mirage né du ressentiment – et organisent contre lui une résistance.
« … ne pas être ce peuple-enfant que l’on berce d’illusions… »
TRADUIRE : Le peuple doit sortir de l’enfance car un peuple adulte n’a pas besoin d’un État-Providence (un luxe que l’on ne peut plus se permettre aujourd’hui).
« … responsabilité, « liberté forte », émanciper nos concitoyens, choix… »
TRADUIRE : « Vive la liberté du renard dans le poulailler ! »
« Esprit des Lumières : autonomie… »
SAUF QUE l’Esprit des Lumières, c’est celui de la Révolution de 89, pas celui des Girondins ou de la Restauration.
« … pour échouer peut-être…, la liberté d’essayer encore… »
TRADUIRE : « Malheur aux vaincus » et « privatisation des profits, collectivisation des pertes ».
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