Blog de Paul Jorion

16 réponses à “En ce vendredi de début septembre, il vaut mieux être vous que Donald Trump !”

1. 

   gaston

   05 septembre 2025 18h03

   Les malheurs de Donald.

   Ses « accidents de parcours » avec la justice américaine sont les premiers obstacles sérieux qu’il rencontre depuis 8 mois. Optimiste, le média Slate, reprenant un article de The Atlantic, en faisant l’inventaire de ses défaites devant les tribunaux, prend le risque de titrer « il existe un moyen efficace de lutter contre Trump » :

   https://www.slate.fr/monde/strategie-contre-donald-trump-poursuites-judiciaires-resistance-etats-unis-justice

   Efficace ?

   Dans sa dernière vidéo avec Joanna Coles, Michael Wolff ne paraît pas totalement convaincu en nous déclarant que Trump face à un « non » fait preuve de plus en plus « d’arrogance, d’orgueil et de rage » :

   https://www.youtube.com/watch?v=CIFxx-3N-bI

   Et en plus il devient parano, puisqu’il pense que ses copains XI, Vlad et Kim « complotent » contre l’Amérique et il leur dit !

   https://www.rtbf.be/article/moscou-refute-les-accusations-portees-par-trump-d-une-conspiration-contre-les-etats-unis-11595757

   Tiendra-t-il encore longtemps comme ça ?

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   1. 

      Otromeros

      05 septembre 2025 19h10

      Le problème, avec le temps qui passe, c’est qu’il a pu créer (et armer) aux frontières des milices de ‘kapos’ qu’il fait s’entraîner ( et ‘couvre’ à 100%) sur pièces vivantes type ‘mexicains basanés’…
      De là à servir de garde prétorienne..

      Répondre
2. 

   Otromeros

   05 septembre 2025 19h22

   Dans ce billet :  » Seule consolation pour Trump dans la journée d’aujourd’hui : sa décision de débaptiser le « Ministère de la Défense » en « Ministère de la Guerre…  »

   J’ai entendu dire (mais c’est ‘peut-être’ un fake..) qu’il était question internationalement de créer un nouveau Prix Nobel..
   le P.N.g. = Prix Nobel de la guerre …?

   Répondre
3. 

   Chabian

   05 septembre 2025 21h18

   « Il vaut mieux être vous ». Je ne sais pas vous, notamment ceux dont le climat a gâché les vacances… même si les emmerdes du voisin Trump nous apportent des consolations.

   1/ Mais il y a des nouvelles mauvaises. En Belgique, on a décidé d’expulser les chômeurs du service d’allocations de chômage après deux ans (alors que l’allocation minimum était maintenue sans limite jusqu’ici). Certains y étaient depuis plus de 20 ans ! Un peu comme une pré-retraite de longue haleine… (il y eut dans les années 90 des pré-retraites de 15 années (de 50 à 65 ans dans des secteurs à « rationaliser » : verrerie, sidérurgie). On avait annoncé en février qu’il y aurait 120.000 exclusions. Puis au printemps, on a parlé de 180.000 ! Et cette semaine, l’administration du chômage annonce qu’elle va envoyer 210.000 lettres ! Tous ces gens vont aboutir, à partir de 2026 (en plusieurs vagues) à l’aide sociale, avec une interruption de payement de plusieurs mois, une enquête suspicieuse sur leurs vrais besoins d’aide,et une forte diminution surtout en cas de couple « cohabitant » : une seule aide là où il y avait allocation de chômage pour l’un et aide sociale pour l’autre. (Le taux d’exclus n’atteint pas loin de 10% des travailleurs : Il y aurait 2.500.000 salariés occupés, et 500.000 salariés autres… auxquels il faut ajouter leurs familles (non salariés)…).

   Les partis au pouvoir, sortis des urnes en 2024, avaient promis qu’on offrirait un emploi avant toute exclusion ? Promesse oubliée ! Les femmes, les malades, les handicapés, les étudiants, tous seront frappés d’une façon ou d’une autre… Et la plupart seront pénalisés à la pension par un nouveau calcul plus sévère des années de carrière (décotes, dit on en France), et en cas de départ anticipé avant 67 ans (« malus », dit-on, et « bonus » si vous travaillez après l’âge légal). Ce raz de marée d’appauvrissement va frapper surtout les communes… plus pauvres déjà (notamment les 19 communes de Bruxelles) et leur demander un effort en personnel de contrôle d’aide social , et en finances !

   2/ De sorte qu’on peut voir comme nouvelle positive l’organisation de luttes spontanées ou autonomes telles que le 10 septembre en France (et des tentatives fragiles aussi en Belgique). Ce sont en fait bien des travailleurs frappés par la régression sociale mais ne se reconnaissant plus dans les institutions de défense (partis et syndicats de gauche) et tenant à exprimer une colère sociale désordonnée. Phénomène à soutenir avec curiosité et de manière pratique à mon avis, sans pérorer depuis le balcon. Comme il y a eu des émeutes ouvrières au XIXe et des grèves « sauvages » dans les années 70-80.

   3/ Plus cocasse, est le regain d’intérêt pour la période communiste, par exemple en Roumanie. Les sondeurs expliquent que les gens n’ont eux non plus d’espoir dans la social-démocratie ou dans l’Europe qu’on leur a fait miroiter dans les années ’90 ou dans des expériences droitières. Même Ceausescu revient en « grâce » ! C’est en fait le même phénomène que celui de notre expérience d’action du 10 septembre « Bloquons tout » : on est à la recherche d’autre chose.

   4/ Plus incertaine est la situation d’un sursaut « populiste » aux USA. La répression et le harcèlement militaire devraient donner une réaction de révolte (comme dans les universités). On nous parle encore de Bernie Sanders et d’Alexandria Ocasio-Cortez, mais ce n’est pas une alternative en lien avec les classes populaires « déclassées » de ce pays, à mon sens.

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   1. 

      sydney

      06 septembre 2025 6h55

      Les gouvernements crées les problèmes pour ensuite proposer des solutions qu’ils leurs conviennent , on va tous vers un monde avec crédit social à la chinoise, revenu universel mais controlé si on dépense trop on sera bloqué. Ce mois de septembre risque d’être très agité dans le monde.

      Répondre
   2. 

      éponine

      06 septembre 2025 10h27

      Bonjour Chabian,

      Vos chiffres ne sont pas corrects, et n’ont vocation qu’à révolter ceux qui les lisent alors que la situation réelle en Belgique est loin d’être aussi déprimée que ça. D’abord, c’est 25.000 lettres et pas 210.000 (voir site RTBF : « Voici la lettre que vont recevoir les exclus du chômage »), ce qui est plutôt logique puisqu’il y a 273.000 chômeurs indemnisés (voir le dossier des Echos sur les chiffres de l’emploi). 80% des chômeurs n’y sont pas depuis 20 ans !!!
      J’habite en Belgique depuis 1991, et je ne comprends pas pourquoi les trottoirs de Bruxelles ne sont pas recouverts de moquette tellement la taxation du travail y est élevée, tout en se combinant (et la combine, ça c’est bien un truc belge !) à une fiscalité ridicule sur le reste.
      Ne vous inquiétez donc pas trop pour ces malheureux chômeurs. Si vous êtes Belge, vous en connaissez certainement qui y traînent depuis 20, 25, 30 ans. Moi-même, j’ai une palanquée d’amis dans ce cas. Qui ont déjà trouvé la parade : se mettre sur la mutuelle.
      Moi je plains plutôt les gens qui bossent ici, avec un niveau de taxation démentiel, contrebalancé par tout un tas de mesures iniques visant à défiscaliser un max de fric (coucou les voitures de société…)

      Répondre
      1. 

         Chabian

         06 septembre 2025 11h44

         bonjour éponine,
         Je trouve aussi une erreur en vérifiant vos dires : ce seront 231.000 lettres, et non 210.000. Il y aura effectivement plusieurs vagues (28.000 en janvier – et non vos 25.000 -, en mars, en avril 2026…), mais un avertissement est envoyé à tous, le chiffre est établi depuis le 15 juillet mais diffusé publiquement seulement en septembre… https://www.lecho.be/dossiers/gouvernement-federal/231-000-chomeurs-menaces-d-exclusion/10621951.html
         Il y a effectivement un haut niveau de « cotisations sociales » en Belgique, correspondant à un bon niveau de protection sociale et de services publics (l’assurance-chômage n’en est qu’une petite partie). Dans lesquelles cotisations il y a aussi… votre future allocation de congés payés (épargne directe). Et c’est cette sécurité sociale qu’on veut détruire de manière accélérée comme chaque fois que les libéraux ont pu écarter la gauche du « gouvernement de coalition » à la belge.
         Et sur la fiscalité, lisez les travaux de Piketty : c’est aux USa qu’elle fut la plus haute. Et elle est effectivement aujourd’hui ridicule sur les sociétés anonymes… bien moindre que les niveaux affichés. alors que c’est par là qu’il faudrait commencer…
         « Vos chiffres ne servent qu’à révolter ceux qui les lisent », dites-vous. Peut-être peuvent-ils expliquer les révoltes annoncées…

         Répondre
      2. 

         Hououji Fuu

         06 septembre 2025 16h23

         Bonjour Eponine,

         Etant moi aussi belge et de surcroît wallonne, je me permets de revenir sur votre message.
         Je ne vais pas en rajouter sur la correction du nombre d’exclus à venir du chômage, Chabian l’a fait de manière suffisamment claire.

         Par contre, trois « petites » remarques :

         1) la manière dont vous vous exprimez laisse à penser que seuls les chômeurs qui sont indemnisés depuis 20 ans seront touchés. C’est bien entendu après 2 ans que les chômeurs seront radiés, sauf conditions drastiques donnant droit à un sursis très temporaire. Il s’agit d’un fauchage sans nom d’un droit d’une importance fondamentale. Sa remise en cause par un gouvernement de droite libérale autoritaire (lire absolument Les Irresponsables, Qui a porté Hitler au pouvoir de L. Chapoutot pour voir à quel point MR & NVA sont dans une démarche identique à celle de Brüning et von Papen de 1930 à 1932) est un élément clé dans une déferlante de « réformes » anti-sociales, qui visent rien moins que l’oblitération de toutes les conquêtes sociales d’après guerre. Un système à l’agonie, aux abois, refuse de céder la place et, comme dans l’Allemagne des années 1930 – 1933, passera en force, avec les bulldozers, et n’aura aucune limite dans sa tentative de survivre avec ses privilèges intacts, ne serait-ce qu’un jour, une minute de plus.

         2) Non, je ne connais pas une ribambelle de chômeurs de génération en génération, roulant en porche, avec une villa et piscine pendant que moi je trime pour eux, ces salauds.

         Alors, certes, comme dans tout échantillon statistique, on trouve des éléments au-delà de l’écart-type de la moyenne de la courbe de Gauss, mais c’est pareil dans tout. On ne gouverne pas pour la petite minorité qui déconne, on ne fait pas les règles pour la petite minorité qui fraude. On met les moyens, et on les punit, eux. Pas les autres. Et en particulier, pas tous les travailleurs âgés qui sont censés devoir travailler jusque 67 ans, sans possibilité de partir avant, même avec une décote sauf à avoir 42 années de carrière complètes minimum. Moi qui n’ai pas un seul jour de chômage dans ma carrière professionnelle, je n’atteindrai ces 42 années qu’à…67 ans !

         Sachant que l’âge moyen de vie en bonne santé en Belgique est de 63 ans, que les mutuelles sont maintenant sommées de chasser les malades de longue durée pour les remettre de force au travail — ou leur faire perdre leur emploi sans la moindre indemnité, la clause de « licenciement pour force majeure » étant activée par l’employeur dès lors qu’il constate, tellement désolé et conscient du drame que cela représente pour l’employé, qu’il ne peut offrir de poste de travail adapté qui permettrait à l’employé de recommencer à travailler — que pensez-vous qu’il va arriver à toute cette population de travailleurs âgés qui ne pourront plus quitter le monde du travail, qui seront licenciés sans indemnité dès qu’il auront eu l’outrecuidance de tomber malade de longue durée, en burn out, frappés par une maladie grave ou chronique, usés par une existence professionnelle de plus en plus absconse, de plus en plus abrutissante et aliénante, dénuée de sens ou de respect ?

         Ils iront au chômage, sommés de se former — ah ben bien sûr, à 62 ans, on se forme pour devenir aide-soignante dans une maison de repos, infirmière aux urgences, autocariste ou camionneuse qui sillonne les routes d’Europe à des cadences de plus en plus démentes, c’est évident ! Ou alors peut-être, employée chez Amazon pour faire un travail de nuit — qui n’est plus reconnu comme tel et ne bénéficie même plus de primes de nuit ou de sursalaire, là aussi un merveilleux cadeau du merveilleux MR et de la mirifique NVA — avec là aussi des cadences sublimes ?

         Et s’ils ne se forment pas, ou ne trouvent pas un autre emploi (oh, décent, bien entendu, il suffit de changer la définition du qualificatif, et tout devient décent), ils seront exclus du chômage, ce qui fait le lien avec la dernière petite chose qui m’a fait tiquer dans votre message :

         3) Vous dites que les méchants chômeurs fraudeurs ont déjà la solution : « ils se mettront sur la mutuelle ». C’est à dire qu’ils tomberont malades, et basculeront simplement sur un autre budget pour recevoir des allocations. Sauf que « tomber sur la mutuelle », c’est terminé, si vous avez bien lu l’ensemble des régressions sociales que le gouvernement De Wever-Bouchez va faire passer avec l’assentiment d’un Prévôt et des Engagés qui détourneront pudiquement le regard après avoir fait une ou deux interviews disant leur opposition et leurs regrets.

         La « mutuelle » enjoindra donc ces travailleurs à retourner au travail, et mettra fin à leurs allocations. Ils ne pourront pas retourner au chômage. Ils émargeront dès lors aux CPAS qui, débordés et totalement sous-financés, ne pourront pas faire face, traiter tous les dossiers en temps et heure, et verser aux concernés une allocation de survie.

         Et si je reviens à ma catégorie de travailleurs âgés, dont l’espérance de vie en bonne santé, je le rappelle est en moyenne de 63 ans, alors que l’âge de la pension est de 67 ans, que va-t-il leur arriver, à votre avis ?

         Prenons l’exemple d’un travailleur qui a épargné toute sa vie, qui a acheté une petite maison, une voiture, et qui travaille dans la même entreprise depuis 25 ans. Grosse tuile, à 57 ans, il a un problème de santé grave. Il « tombe sur la mutuelle » comme vous le dites si bien. Et ensuite ?
         La mutuelle, en fonction des chiffres qui lui sont dictés par le gouvernement, doit remettre cette personne au travail, éventuellement dans un poste adapté endéans une durée elle aussi pré-déterminée, qui n’a rien à voir avec la réalité de sa pathologie à elle, à sa situation à elle.
         L’employeur, qui sera aussi incentivé pour demander la réintégration du travailleur, ou la mutuelle, lanceront la machine infernale du parcours de réintégration.
         Au bout de ce parcours, qui n’aura pas d’issue positive, le travailleur sera licencié pour cause de force majeure, et donc sans indemnité, malgré ses 25 ans de carrière et de fidélité à l’entreprise.
         Il émargera au chômage.
         Après deux ans MAXIMUM, il sera exclu du chômage.
         Il ira donc au CPAS. Admettons même que la CPAS ait les moyens, le personnel pour traiter son dossier. Pas de chance : il a une petite épargne, ? Une maison ? Une voiture ? Il ne pourra pas bénéficier de l’aide du CPAS, car il ne rentrera pas dans les critères de pauvreté requis. Il devra d’abord dépenser son épargne, vendre sa voiture et sa maison, chercher un logement social, échouer, tomber dans la misère. C’est là, et seulement là, qu’une miette ou deux pourront lui être versée par le CPAS.

         C’est CA, un projet de société ? Un projet de vie ?
         C’est CA, gouverner pour le bien commun ?

         Non, ça c’est gouverner pour continuer les cadeaux fiscaux à une petite caste qui ne paie pas d’impôt ou quasi pas, qui a les moyens de se constituer en société, d’avoir une fondation, de disposer d’un portefeuille financier qui fait des plus-values non taxées. Cette petite caste qui hurle comme un goret à chaque fois qu’elle entend « redistribution » ou « lutte contres les inégalités ». Cette petite caste que des arnaqueurs de foire comme Georges-Louis Bouchez nous vendent comme ceux qui créent l’emploi et la richesse, mais ne sont que des fossoyeurs de vie en société, des voleurs qui se servent dans la poche des gens de la classe moyenne, et qui n’auront de cesse d’exiger que l’on déconstruise toutes les conquêtes sociales de l’après-guerre.

         Si vous payez tant d’impôts, que je paie aussi avec plaisir, c’est pour avoir un filet de sécurité, une vieillesse qui soit digne et correcte, des soins de santé performants. La sécurité sociale. L’école. Des routes. Des transports en commun. De la sécurité grâce à une police de proximité et un vivre ensemble qui est entretenu.

         Comment ? C’est en train de disparaître ?

         Hé oui, il suffit de regarder vers le MR, l’Open VLD, la NVA et leurs suiveurs CD&V et Les Engagés. Il suffit de regarder leur travail de sape, mené avec opiniâtreté depuis de nombreuses années, de faire la liste toutes les économies, toutes les restrictions, toutes les baisses ou coupes sombres de budgets, et de mettre ça en balance avec tous les cadeaux fiscaux reçus par les vrais parasites de notre société, par les grandes entreprises. Tous ces cadeaux sont faits sur notre dos de contribuables. Ils sont fait en vidant les caisses de la sécurité sociale, et puis ensuite ils prennent les électeurs à parti en disant qu’on n’a plus le service de qualité auquel on a droit, qu’on ferait mieux de faire tout gérer par le privé, que chacun s’assure pour ce qu’il veut — ce qu’il peut, surtout — et tout serait tellement mieux.

         Comme chez Donald, aux US of A.

         Ah, ça, c’est sûr !

         PS : savez-vous qu’il existe des entreprises privées où on a commencé à proposer aux travailleurs de PAYER, via un système de type « Plan Cafétéria », afin de pouvoir ne pas être trop mal notés si leur « performance » baisse avec l’âge ?

         Bienvenue dans merveilleux monde du management moderne.

         Allez, a ciao bonne fin de journée !

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   3. 

      Garorock

      06 septembre 2025 16h03

       » On nous parle encore de Bernie Sanders et d’Alexandria Ocasio-Cortez, mais ce n’est pas une alternative en lien avec les classes populaires « déclassées » de ce pays, à mon sens. »
      Et ce serait quoi l’alternative « populaire » à même de changer l’ordre des choses?
      Parce que tout bloquer pour ne demander en échange que le départ du « dictateur » qui sera peut être remplacé par pire, n’est peut être pas l’alternative la plus judicieuse… Ici comme ailleurs.

      Répondre
4. 

   Otromeros

   05 septembre 2025 21h58

   Tuer le porteur de (mauvaises) nouvelles… Un ‘classique’ d’autres temps..!

   Aujourd’hui que chacun regarde la danse du cobra à partir de 20h00 , il suffit d’ ENDORMIR le somnambule « citoyen » yeux (entr’)ouverts :

   Fondamental : à 5 jours du  » TOUS ensemble, TOU…  » …

   +++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

   … le Ministre de l’Intérieur est prêt.. presse légalement muselée …

   n°132 – 05/09/2025
   Aux petits oignons 132.
   Sur le gril, l’édito…

   Cet été, pendant que vous profitiez du soleil, le ministère de l’Intérieur ne chômait pas…à Beauvau, on planchait sur le nouveau  » schéma national des violences urbaines « .
   Le document a été publié le 31 juillet dernier, en catimini…Et il contient des mesures qui visent directement la presse et les journalistes.

   Ce  » guide pratique pour la gestion des violences urbaines« , mis à disposition de la police en plein été, « a vocation à répondre à toutes les situations de violences urbaines, jusqu’aux émeutes insurrectionnelles, caractérisées par une très haute intensité », explique le texte.
   Mais il y a une phrase que l’on remarque particulièrement, en page 4 .
   Une petite phrase qui ne concerne pas le métier de policier, non : elle concerne celui des journalistes.
   « La prise en compte du statut des journalistes telle que consacrée par le schéma national du maintien de l’ordre, ne trouve pas à s’appliquer dans un contexte de violences urbaines « , apprend-on grâce à ce « schéma national ».

   Très concrètement, cela signifie que les forces de l’ordre n’ont pas à assurer la protection des journalistes, ni même à garantir leur présence, dans quelque lieu que ce soit si celui-ci devient le théâtre de « violences urbaines », sans plus de précisions. µ
   Les journalistes ne pourront tout simplement plus travailler dès lors que le « contexte de violences urbaines » sera décrété, et ne pourront donc pas couvrir lesdits événements.

   Si ce « schéma national des violences urbaines » est passé inaperçu au mois d’août, c’est car Beauvau s’est bien gardé d’en parler à la presse, selon le Syndicat national des journalistes, qui dénonce, dans un communiqué, « une attaque en règle contre la liberté d’informer et d’être informé ».
   La phrase sur le « statut des journalistes » qui ne s’appliquerait pas dans certaines situations , estime le SNJ, est « une insulte, une provocation envers toute la profession ».

   Il faut dire que le timing d’une telle annonce ne paraît pas avoir été choisi par hasard. À seulement quelques semaines d’un mouvement de blocage et de révolte (prévu le 10 septembre) dont tout indiquait – déjà fin juillet – qu’il serait d’ampleur, voilà que le ministère de l’Intérieur explique à la police que celle-ci n’aura pas à « appliquer » le « statut des journalistes » si des « violences urbaines » venaient à se produire.
   Pratique ! « Il est indiqué noir sur blanc [dans le document] qu’il est inutile de faire des sommations au préalable, partant du principe que la police intervient dans le cadre de la légitime défense, l’état de nécessité, la dissipation de l’attroupement et le code de la sécurité intérieure relatif à l’usage des armes par les policiers et les gendarmes.
   La mission de protection des citoyens et des territoires exclut pourtant la presse », note l’Humanité, le premier titre de presse à avoir alerté sur ce « schéma national ».
   …(…)…
   Le mouvement « Bloquons tout » du 10 septembre, relayé par de nombreux syndicats et partis, risque d’être largement suivi, d’autant plus qu’il interviendra deux jours après une possible chute du gouvernement Bayrou.
   Mais si les médias ne peuvent accéder aux blocages pour les couvrir, comment s’informer sur l’ampleur des mobilisations ? Comment s’assurer de la sécurité physique des personnes mobilisées sur un événement si celui-ci est considéré comme des « violences urbaines » par la police – la même police qui, chaque année depuis le premier mandat d’Emmanuel Macron, traite la manifestation du 1er-Mai comme un rendez-vous de casseurs ?…….

   ++++++++++++++++++++++++++++++++

   Répondre
   1. 

      Thomas jeanson

      06 septembre 2025 3h42

      La clef de la bonne santé :

      En cas de fièvre, cassez le thermomètre !

      ( Sans rire )

      Répondre
5. 

   Chabian

   06 septembre 2025 0h46

   Très réjoui de ce tableau décadent d’une intelligence situéé ! (J’insiste : l’IA peut-elle être située ?)
   Nous sommes en 1871. Le monde a basculé : l’Allemagne a vaincu la France éternelle, le peuple a libéré Paris pour l’éternité, avant de se faire génocider par la République durant la semaine sanglante.
   Jean-Antoine Jules Lecomte-Dunouy, fils d’un musicien (quel-)leconte et d’un mère Denoûy, d’un milieu conservateur et catholique, signera Jean-Jules-Antoine Lecomte du Noüy à une époque où les anoblissements impériaux et forcenés de Napoléon III ne sont plus de mise ! La haute bourgeoisie va prendre le pouvoir, les mauvaises nouvelles sont pour les vieilles badernes disparues, et leurs hétaïres, restant à disposition sur la couche, rêvent encore de gloire impériale… ou de surgissement d’un mâle viking. Pour elle les bonnes nouvelles, s’il échet ! Pour eux, dominants à jamais illégitimes, la disparition, à moins de se refaire dans quelque aventure coloniale… Et pour la piétaille, la mission de porter les nouvelles et de mourir pour ajouter ce piment tragique à l’existence.
   Hélas, le tableau est aujourd’hui mis en dépôt par le musée d’Orsay au ministère des Affaires culturelles de Tunis, me dit wikipedia, Sans préciser s’il s’agit de l’époque coloniale…
   Ce qui me fait souvenance de ce musée des arts naïfs et populaires de Noyers-sur-Serain (Yonne), dont un tableau pompier en diable, dépôt de l’état, est exposé dans le local des toilettes… Evidemment ! (« Des collections d’arts naïfs et populaires, sur 3 étages et 1500 m² d’exposition, dans un des « Plus Beaux Villages de France ». Le musée conserve son caractère éclectique : cabinet de curiosités De Bresse, archéologie du château médiéval et du village, collection d’art naïf Yankel ainsi que des toiles de son père Kikoïne, collections d’ex-voto, manga Hokusai : une invitation au voyage ! » Je recommande ce musée).
   ah ! j’oubliais. Les tableaux de ce peintre ont pour titre : Francesca de Rimini et Paolo dans la caverne
   ou Françoise de Rimini aux enfers, La Sentinelle grecque, Invocation à Neptune, Jobs et ses amis, Bonaparte à Beaucaire, Une danseuse Fellah, La Folie d’Ajax le Télamonien, L’Amour qui passe, l’amour qui reste, Portrait de Mademoiselle E. T., Démosthène s’exerçant à la parole au bord de la mer, Œdipe conduit par Antigone devant le corps de Jocaste, et Les Porteurs de mauvaises nouvelles

   Répondre
6. 

   Thomas jeanson

   06 septembre 2025 3h49

   https://www.leparisien.fr/international/il-a-pleure-tout-le-vol-un-russe-de-25-ans-qui-avait-deserte-larmee-et-rejoint-les-etats-unis-a-ete-renvoye-en-russie-04-09-2025-QBQEX736XFB7JP76HKNC3WTMLQ.php

   Désolé je cite le Parisien :

   L’ICE ne se contente pas de faire des rafles de latinos aux Etats Unis, elle renvoie aussi en Russie les déserteurs de l’armée russe qui s’étaient réfugiés là en toute sérénité.

   L’article dit pudiquement que ces hommes risquent 10 ans de prison, je vous laisse imaginer comment cela sera très probablement pire.

   Je pense que ce fait à lui seul, donne toute la mesure de la collusion Trump / Poutine.

   Répondre
7. 

   Thomas jeanson

   06 septembre 2025 9h55

   Difficile de se mettre à la place de Trump : on ne tiendrait pas cinq minutes. Il ne fonctionne pas comme nous.

   Ça fait 50 ans qu’il est en faillite, vu de l’extérieur, et cette faillite est de plus en plus spectaculaire, vu de l’extérieur.

   Mais de son point de vue à lui, et parce que c’est lui qui est là, tout cela se tient parfaitement.

   Sa trajectoire est bien ascendante, encore aujourd’hui, si l’on considère que sa capacité de nuisance, est une forme de pouvoir.

   Est-ce que ce n’est pas trompeur, finalement de considérer et de faire le compte de tous les signes du déclin de Trump ? ( Espoir sans cesse repoussé dans le temps)

   Est ce que le bon instrument de mesure de cet homme là, ce n’est pas plutôt son potentiel de destruction à l’instant T, sa dangerosité ? ( Qui se réalise méthodiquement et va croissant)

   Répondre
8. 

   Dany

   06 septembre 2025 10h36

   En ce samedi de début septembre, il vaut mieux être Donald Trump que Mark Volman !
   Le chanteur et cofondateur du groupe états-unien The Turtles, est décédé vendredi à l’âge de 78 ans à peine… …Un petit hommage serait le bienvenu comme pour tous les autres.

   https://www.rtbf.be/article/mark-volman-fondateur-des-turtles-est-decede-11597214

   Répondre
9. 

   Lonylp

   06 septembre 2025 15h37

   La mauvaise nouvelle pour des milliers d’espèces animales c’est peut-être, nous, avec une cerveau prédateur à tous les étages de l’Histoire. Mais qu’on se rassure avec toutes nos simagrées nous ne devrions pas faire long-feu. Existe-t-il une espèce animale qui marche au pas ? (le nihiliste de service).

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